RENCONTRE ❙ Par Laurent Geumetz
Sandra Lou, de Calais à la télé
ll y a une vraie vie après la télé
M
ême lorsqu’elle a les deux pieds à Paris, son cœur reste dans le Calaisis. Et la présentatrice de télévision l’avoue sans ambages : «J’ai besoin de mes racines, de mes amis qui sont restés les mêmes, de ma coiffeuse chez laquelle je vais depuis plus de dix ans.» Mais quand c’est le Calaisis qui la ressource, c’est aussi Paris, sa course effrénée et ses plateaux de télévision qui font vibrer celle qui a commencé par hasard par un banal concours de Miss. Sans plan de carrière. «En fait, à côté de ma vie normale de petite fille puis d’adolescente, j’ai toujours eu une vie artistique en quelque sorte. Dès l’âge de 4 ans, sous l’impulsion de ma mère, j’ai commencé à faire de la danse, jusqu’à l’âge de 12 ans environ. A ce moment-là, je suis passée de la danse à la musique, avec à la clé un premier petit groupe, des animations de kermesses.» Tout en menant une vie scolaire qui la conduit à décrocher le baccalauréat au lycée Pierre de Coubertin, à Calais. Un bac pas si anodin que cela. «On était une bonne bande de copains en terminale, et ils n’arrêtaient pas de m’embêter pour que je m’inscrive à un concours de Miss, sur le Nord-Pas-de-Calais. Un concours qui, pour l’anecdote, était organisé par un comité concurrent de celui que l’on voit à la télé… Mais moi, ce n’était pas mon truc. J’avais une très bonne excuse : le bac à passer. Donc, le deal a été de dire que je ferais tout ce que mes copains voulaient si je décrochais mon diplôme.» Sandra Lou l’aura haut la main, et assurera comme promis : «Je leur ai dit de m’inscrire, ils l’ont fait.» Elue régionale, nationale, Sandra Lou n’en perd toutefois
16 ❚ Tendances Côte d’Opale
pas de vue son premier objectif : suivre des études supérieures à Lille. Où elle arrive - déjà - avec en poche le titre de Miss France qui lui ouvrira des portes de taille internationale. «Mais moi, je pensais à mes études… jusqu’au jour où je suis contactée par une personne qui m’avait vue sur le concours de Miss, à Paris. Il m’explique qu’il travaille pour une production