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FLANDRE, TERRE DE VÉLO

570 coureurs et leurs équipes sont attendus en Flandre pour participer aux différentes épreuves de ces Championnats de France de Cyclisme sur Route.

40 000 à 60 000 spectateurs sont attendus pour cette nouvelle édition.

3,7 millions de téléspectateurs devraient suivre les épreuves sur France Télévisions et Eurosport.

Sommaire

Pages 2 et 3

Valentin Belleval, maire d’Hazebrouck et président de la CCFI, détaille les ambitions de la politique menée autour du deux­roues.

Pages 4 et 5

Le programme complet des Championnats de France de Cyclisme sur Route.

Pages 6 et 7

La politique de mobilité et de cyclotourisme de la CCFI.

Page 8

Les rendez­vous de l’été en Cœur de Flandre.

Le covid a redynamisé le tourisme de proximité: les gens s’adaptent, regardent ce qu’il y a près de chez eux plutôt que prendre l’avion. La fréquentation des offices de tourisme est en hausse, la vente de produits dérivés aussi. Ces Championnats sont le signe d’une Communauté de communes qui se développe, qui évolue et qui s’invente.

La CCFI a été créée très récemment, en2014. Elle pense très prochainement une Communauté d’agglomération, elle va se doter d’un réseau de transport en commun. C’est une étape importante pour le territoire.»

Comment les acteurs locaux s’emparent­ils de cet événement ?

«Les Championnats amènent l’opportunité de réunir toutes les associations, les commerçants, les associations sportives, les écoles pour de multiples animations, des concours de vélos fleuris, des décorations de commerces, etc. Il va y avoir un concert d’envergure le vendredi soir sur la Grand­Place d’Hazebrouck, après la présentation officielle des coureurs.

Les événements sont gratuits à 90%, et le tracé est accessible au grand public, à l’exception de quelques fan zones. On souhaite rassembler les gens qui viennent pour le vélo et faire une grande fête populaire. Il va y avoir un ruissellement économique sur toutes les communes du territoire. Le parcours des courses traverse 9 communes de la CCFI. Le vendredi, avec la randonnée et la cyclotourisme, 17 communes sont traversées, c’est tout un parcours à travers la Flandre qui sera proposé aux participants.»

Quelle peut être la prochaine étape pour la CCFI? «J’espère que le Tour de France va s’arrêter bientôt chez nous, Cassel serait une fabuleuse ville d’arrivée. L’organisation de ces championnats est complexe et passionnante. On se rend vraiment compte de l’envergure de l’événement.Nous avonsbouleversé les acquis des 4 jours de Dunkerque, il y a des normes qui changent avec ces Championnats.Ce serait encore différent avec le Tour de France, mais j’imagine que les organisateurs du TDF vont regarder de près ce qui va se jouer ici».

« Une opportunité qu’il fallait saisir» César Storet, maire de Saint­Jans­Cappel, vice­président de la CCFI en charge du développement culturel et de l'identité du territoire, et président de l’Office de Tourisme, en est convaincu: « Les Championnats de France de Cyclisme sur Route étaient une opportunité qu’il fallait saisir ». Pour l’élu de Flandre, cet événement sportif majeur va être bénéfique pour l’ensemble de notre territoire, « en termes de notoriété, de communication, de développement économique et touristique »: « La CCFI est un territoire qui a une vraie identité mais qui est encore jeune, il date de 2014 seulement. Nos voisins sont déjà structurés depuis longtemps. La Flandre doit faire sa place tout simplement, se faire connaître, et ça passe par des événements de ce genre. » L’organisation des Championnats a fait l’unanimité des élus: «Bien sûr, il a fallu vendre le projet à nos collègues de la Communauté de communes, mais ils ont bien compris l’intérêt pour tout le territoire de s’emparer de cet événement. C’est d’autant plus facile avec un rendezvous sportif: ça véhicule des valeurs que l’on partage et que l’on porte, le courage, la solidarité, l’apprentissage de la vie, le dépassement de soi et le travail d’équipe. En plus, le cyclisme est dans l’ADN de la Flandre, nous sommes bel et bien une terre de vélo, il suffit de voir le nombre de courses flandriennes, le Paris­Roubaix ou Gand­Wevelgem par exemple. » L’enjeu pour le territoire était d’accueillir un événement d’envergure nationale, « ça va donner un coup de pouce à nos hébergeurs, nos restaurateurs, nos producteurs locaux, développer l’image du territoire et nous procurer de belles retombées positives à court et long terme. » La Flandre a déjà mis en œuvre le développement des infrastructures pour le déplacement en vélo et le cyclotourisme. Ces démarches accompagnent le développement des sports nature en général: le trail, et la randonnée notamment.

QUESTIONS À...

SAMUEL BEVER VICE­PRÉSIDENT EN CHARGE DE L'ATTRACTIVITÉ ET DE L'ARTISANAT

César Storet, vice­président en charge du développement culturel et de l’identité du territoire

Comment le sport renforce­t­il l’attractivité du territoire ? Je considère que l’attractivité se joue à travers plusieurs secteurs: l’habitat, le transport, l’éducation, la culture mais aussi le sport. Ça touche des compétences transversales. Accueillir un événement d’ampleur comme ces Championnats de cyclisme va donner un coup de projecteur sur l’ensemble du territoire. C’est la première fois qu’on a une ville d’arrivée et une ville de départ différente. Et les parcours des courses traversent tout notre territoire.

Est­ce compliqué de porter un événement de cette ampleur?

Je n’ai aucun complexe à reconnaître qu’on est des amateurs dans ce domaine. J’ai assisté l’an passé aux Championnats qui se tenaient à Cholet, pour me rendre compte de l’organisation côté coulisses. On a analysé nos forces, vu ce que l’on pouvait proposer. Nous souhaitons faire une grande fête du cyclisme. C’est l’occasion aussi de montrer nos traditions et nos associations.

Quels impacts attendez­vous de ces championnats ?

Les premières retombées seront économiques. On espère que nos gîtes seront complets, qu’on accueillera beaucoup de camping­cars, que nos estaminets seront pleins. D’autres acteurs de l’économie du territoire vont bénéficier de ces championnats, les traiteurs par exemple, ceux qui travaillent dans l’impression. Derrière ça, on souhaite montrer les richesses du territoire et attirer à l’avenir plus de monde.