Nicolas PIERSON
Sélection de travaux réalisés
durant mes trois premières années d’architecture
1. Dessins à la main
Relevés architecturaux, géométraux
2. Ecrits -
Etude sociologique par le biais d’un entretien semi-directif, rapport d’étude de Licence 3
3. Urbanisme -
Bilan urbanistique de la ville de Kehl (Allemagne), ville du quart d’heure
4. Exposition liaison bois-bois
Projets étudiés, analyse des liaisons, exposition
5. Maquettes -
Appartement pour deux personnes, logements collectifs (30 logements), projet à grande échelle (450 logements) Kehl, halle pour un marché
6. Chantiers -
Cathédrale de Joinville (Haute-Marne), école primaire à Langres, expérimentation du pisé, hôtel particulier à Joinville, ancienne caserne militaire à Langres, stage chez les compagnons du devoirs de Strasbourg
7. Projet complet - -
Learning center à Rio de Janeiro
8. Ma vision de l’architecture - -
Pour moi, que représente l’architecture ? Comment je la conçois dans notre société actuelle et quelle est mon approche du projet d’architecture ?
Sommaire
- - - - - - - - - - - - - - p°3
- - - - - - - - - - - - - - - - p°9
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- - - - - - - - - p°49
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1. Dessins à la main
2. Ecrits
Quartier des rives du Bohrie
Lors de notre enquête, nous avons rencontré Aurélien Morizot, habitant de l’écoquartier des rives du Bohrie à Ostwald. Il habite avec sa femme et sa fille de 11 mois dans un habitation intermédiaire depuis plus d’un an.
Le logement est le premier achat immobilier du couple trentenaire mais ils songent déjà à le revendre.
L’éco-quartier des rives du Bohrie est un ensemble de 1200 logements pour environ 3000 habitants. On retrouve une grande variété dans les prix de l’immobilier (2000 à 5000 le m²) ce qui permet à la plupart des classes sociales d’y vivre, de plus des espaces partagés et aménagements sportifs favorisent les échanges entre habitants.
Le quartier se compose de 5 îlots dont celui du Ponton auquel nous nous intéressons dans cette étude. Il compte 320 logements ainsi qu’un parking silo. Plan masse de l’éco-quartier
L’objectif de cet entretien est de recueillir des opinions, descriptions et représentations sur le vécu de l’habitant et sa manière de vivre. Plusieurs thématiques vont être abordées sans aucun jugement et avec une «neutralité bienveillante» de notre part.
Lors de notre entretien avec un habitant du quartier le 29 avril, nous avons mieux compris la vie quotidienne des habitants et la façon d’habiter l’éco-quartier. La personne interviewée ne connaissait pas les enjeux de l’entretien, elle nous a ainsi répondu sans préparation, cela a été optimal pour nous car ses réponses étaient naturelles, sincères et spontanées. Lors de l’entretien, seul M. Morizot était présent. Il a 29 ans et est cadre en achat industriel (son lieu de travail est à 1h de trajet mais il a la possibilité de faire du télétravail).
Les propriétaires du logements ont acheté sur plan il y a 2 ans et cela fait un peu plus d’un an qu’ils vivent ici. Le couple a une petite fille de 11 mois mais n’étant pas encore née lors du déménagement, le fait d’avoir un enfant n’était pas un critère d’achat pour eux. Ils voulaient devenir propriétaire, les principaux critères furent un logement à l’écart du centre ville, bien desservi par les transports et dans leur budget (300 000€). Le fait qu’il fasse parti d’un éco-quartier «c’est du bonus» pour les propriétaires notamment pour les consommations énergétiques «mais ce n’était pas forcément un critère principal». Ils habitaient avant à la Robertsau dans un appartement plus ancien que le logement actuel.
Le logement fait 95 m², et possède une place de parking, ce qui est agréable pour 3 personnes tandis qu’à «4 ça commence à devenir compliqué parce qu’on manque d’espaces de rangement» de plus il n’y a pas de jardin. Justement, les propriétaires n’ont pas d’animaux de compagnie mais «si on change de maison on en aura sûrement parce qu’ici ce n’est pas propice pour avoir un chien». Un manque de stockage est observable et a été mentionné durant l’entretien car «il n’y a pas de cave, pas de jardin, pas de grenier» ce qui est le plus gros point négatif même si le logement est bien optimisé et agencé.
Lors de l’achat, ils ont eu le choix de prendre un logement avec un petit jardin mais ont préféré être orienté au Sud pour bénéficier de la lumière naturelle sur les trois étages du logements notamment pour le chauffage naturel des pièces, qui sinon ce fait au gaz (centralisé pour le quartier). Ils profitent ainsi de plus d’ensoleillement que les logements voisins qui sont moins attrayant «par exemple en fin de journée ils (les voisins au Nord) ont les toits qui bloquent (le jardin de bénéficier du soleil)».
Par rapport au projet initial, de petites modifications ont été apporté aux plans comme l’ajout de quelques cloisons, le redimensionnement d'un sanitaire (prévu pour un ERP: Edifice Recevant du Public avec de facto un toilette PMR) et l’ajout d’une verrière entre la cuisine et le salon (non compris dans le prix d’achat).
La seule contribution qu’ils ont eu lors de la conception du logement est au niveau de la cuisine (sur-mesure elle a nécessité des emplacements précis pour les prises électriques), ils avaient aussi le choix pour le carrelage, les lambris, salle de bain «mais ca reste du standard».
UEL 221 C - L’HABITAT EN QUESTION - 2021/2022 – MUNCK Alix / PIERSON Nicolas
Photo de la façade Nord
Photo du balcon côté Sud
Croquis de la façade Nord
UEL 221 C – L’HABITAT EN QUESTION – 2021/2022
Photo de la seule pièce de stockage
Photo de la chambre d’amis (utilisée en espace de stockage)
Croquis de la pièce à vivre au rez-de-chaussée
Vue depuis le 2ème étage
Lors de l’échange, Mr Morizot nous a fait par d’un paradoxe : malgré la superficie qui selon lui est largement suffisante, sa famille manque de stockage. On a donc une grande superficie, presque trop à leur goût mais un grand manque de stockage, cela traduit le manque de communication dans la phase de conception entre le maître d’œuvre et le futur habitant.
Pourtant il insiste sur le fait que le logement a été « bien pensé ». Ainsi on a une multi-utilisation des espaces telle que le bureau qui sert aussi de stockage (malgré le fait de télétravailler deux jours par semaine), la chambre des invités sert de cagibis, ils vivent presqu’ exclusivement au RDC c’est à dire dans les pièces de vie. En somme, chaque pièce a une autre fonction que celle initiale.
S’il avait eu la possibilité d’intervenir dans le processus de conception, il aurait changer quelques éléments comme l’emplacement des prises électriques, le cloisonnement du R+2 et y aurait installer une pièce à vivre. Il note les bienfaits de la cuisine fermée (car «sinon il ne faut pas faire de la cuisine à l’huile»). « Il (le logement) est pas mal, on est sur quelque chose de pragmatique : c’est un logement qui fonctionne bien […], après ce n’est pas un coup de coeur. » C’est de cette manière que M. Morizot nous explique qu’il ne se voit plus dans cet maison d’ici 3-5 ans, il se voit dans un logement plus excentré avec plus d’espaces notamment de verdure et de stockage comme un grenier ou une cave. Il ajoute : « je ne comprends pas comment on peut avoir un coup de coeur pour ça : on vit dans un cube ». Ces deux situations soulignent une nouvelle fois le manque de communication entre les habitants et l’architecte lors de la conception malgré le fait d’avoir acheté sur plan la maison. Toutefois il est nécessaire de rappeler qu’il est difficile de personnaliser chacun des logements sur un projet de quartier, malgré la difficulté cela reste nécessaire puisque cela a un impact direct, parfois important si cela mène à un déménagement, sur la vie des usagers.
En ce qui concerne les aménagements extérieurs, il nous a été dit que malgré le syndic de copropriété il y a beaucoup de déchets sur les pontons, peut-être est-il nécessaire de prévoir un local poubelle plus conséquent ou des poubelles plus régulières. Ce qui est dommage pour un écoquartier. Cependant, les zones piétonnes sont un grand avantage : « elles sont de grandes cours de récréation où les enfants jouent », le fait que la rue intérieure soit fermée par des clôtures permet aux usagers de laisser leur effets personnels dehors sans prendre le risque de les voir disparaître. Ceci est peut être dû au fait que les logements sont tous ouverts sur cette rue est qu’ils soient tous mitoyens. Un groupe Facebook a été créé pour le quartier ce qui amène un peu d’entraide, M. Morizot insiste sur le fait qu’il y a peu d’interaction entre voisin, mis à part un « bonjour » amical, bien qu’il y ait une forte proximité entre logement. Peut-être aurait-il fallu prévoir des espaces communs prévus pour des moments de rassemblements. Pour lui « la vie partagée » ou du moins la proximité n’a pas eu d’incidence dans ses habitudes puisqu’il a toujours vécu dans des appartements, car selon lui : « ce n’est pas une maison mais un appartement vertical ». En revanche aujourd’hui il recherche plutôt un pied à terre individuel ce qui explique peut-être les changements évoqués.
Le quartier du Bohrie se situe à trente minutes de tramway du centre-ville de Strasbourg, les usagers doivent donc faire leurs courses dans les enseignes proches de chez eux, selon M. Morizot, « à pied ça peut fait loin mais c’est plus proche que Strasbourg ». Toutefois cette distance n’est pas significative puisqu’à l’achat, a été remis à chaque foyer une charrette permettant de charger ses achats dans un véhicule et les déplacer plus facilement. Cette attention est le fruit d’un réel questionnement sur le confort des usagers qui contraste avec le « paradoxe de la superficie » (beaucoup de place mais pas de rangement).
Il y a aussi des éléments qui ne sont pas propre à la relation architecture/sociologie qui influent sur la vie des habitants comme la présence d’un syndic. La nécessité d’avoir un syndic (puisque c’est une copropriété) peut être « énervant(e) » car les habitants paient en avance de charges c’est à dire qu’il paie leur consommation en énergie en avance sans la connaître ce qui amène à payer plus et à devoir faire des démarches administratives pour se faire rembourser. Ce facteur joue un rôle dans la volonté de M.Morizot de ne pas s’installer définitivement dans le quartier.
En somme, ce quartier est un beau projet, il y a de belles idées, un beau concept et une belle réponse aux problématiques, mais aurait pu être davantage meilleur si une étude sociologique ou du moins une intervention plus profonde de la part des usagers avait été menée pour un meilleur confort.
Pour conclure, cet entretien ainsi que l’étude de l’éco-quartier des rives du Bohrie ont permis de comprendre la façon d’habiter ses logements et ce que peut-être la notion d’espaces partagés. L’entretien a particulièrement mis en avant les qualités et défauts du logement, ainsi que l’usage qu’ils en ont et les appropriations du lieux. Pouvoir s’entretenir directement avec des habitants, sans aucun jugement, nous a permis de nouer une nouvelle fois architecture et sciences humaines, ce qui est primordial dans les processus de conception. Pour illustrer, cela corrobore les cours de sociologie du premier semestre, de plus, les approfondir nous permettra de travailler plus précisément lors de nos futurs projets et de mieux comprendre les différents contextes (urbain, social et sociétal). Ainsi, nous constatons les décalages qu’il peut y avoir entre la conception et le vécu d’un projet à travers des témoignages de la vie quotidienne.
UEL 221 C – L’HABITAT EN QUESTION – 2021/2022
Photo du 1er étage
Croquis du 2ème étage
UEL 221 C – L’HABITAT EN QUESTION – 2021/2022
Croquis de la chambre enfant Photo de la terrasse au 2ème étage
Année 2022/2023
Sous la direction de Volker ZIEGLER
Témoin d’un système
La cité de Cargan à Moyeuvre-Grande
Le paternalisme industriel :
tecture d’aujourd’hui que nous allons décortiquer.
A travers ce rapport c’est une partie des problématiques de l’archi -
nouvelle génération d’habitants ?
après la disparition de ce modèle, et s’adapte aux besoins d’une
traduir dans l’espace ? Comment cet espace évolue dans le temps,
tions suivantes: Comment un modèle socio-économique peut se
Ainsi, au cours de ce travail nous tenterons de répondre aux ques -
C’est d ans ce contexte nouveau que le paternalisme industriel naît.
vie (et par extension de travail) sont difficiles.
pas à sa faim et vit dans des taudis, en somme les conditions de
et de fidéliser cette nouvelle main d’oeuvre. Celle-ci ne mangent
lifiée. Ainsi, pour le patronat le problème est d’attirer des ouvriers
demandant une main d’oeuvre plus nombreuses et davantage qua -
Au cours du XIX ème siècle, les industries se spécialisent
Nicolas PIERSON
socio-économique total
Nicolas PIERSON
3. Urbanisme
BAUDUIN Claire - DESJARDINS Antoine - ETIENNE Geof frey - PIERSON Nicolas
BAUDUIN Claire - DESJARDINS Antoine - ETIENNE Geof frey - PIERSON Nicolas
4. Montage d’une exposition liaison bois-bois
Moise croisée
Ginga pavillon
Giovanna Taques, Guilherme Schmitt Argentine, 2020
Poutre reconstituée
Collège Elsa-Triolet Cartignies Canonica Capavenir Vosges, 2020
caractéristiques
ginga pavilion
Giovanna Taques + Guilherme Schmitt + Victor Escorsin + João Vitor Sarturi
ginga pavilion
Giovanna Taques + Guilherme Schmitt + Victor Escorsin + João Vitor Sarturi
Liaisons mi-bois
Hila pavillon Digiwoodlab Project, Guilherme Schmitt Finlande, 2014
ginga pavilion
Giovanna Taques + Guilherme Schmitt
noeud haut, 1:10
ginga pavilion
caractéristiques
Giovanna Taques + Guilherme Schmitt + Victor Escorsin + João Vitor Sarturi
: Poids propre, structure facilité de montage
6/10 8/10
Victor Escorsin + João Vitor Sarturi
60x60mm. compousinées électrique.
CULTURAL
axonométrie du noeud
Axonométrie au 1/15 de l’assemblage type
type au 1/15
Solidarisation linéaire Charges reprises : Flexion facilité de montage facilité de démontage axonométrie du noeud
Liaisons
CULTURAL ARCHITECTURE, PAVILION OULU, FINLAND
3/10 9/10
Encastrement par butée
Library Toongnatapin School /Giovanna Student Committee Thaïlande, 2017 élévations 1.10
1 au 1/15
de démontage plans 1.20
de l’assemblage type au 1/15
CULTURAL ARCHITECTURE, PAVILION OULU, FINLAND
Le pavillon Oulu mesure 5x5x4 mètres. Le bois utilisé est de l’épicéa non traité de section 60x60mm. Le treillis en bois est relié par des tiges en fer croisées perpendiculairement au section de bois. Il est composé de 397 poutres en bois préfabriquées et de 1027 tiges filetées. Bien que toutes les pièces ont été usinées à l’aide d’une fraiseuse, le pavillon Oulu a été assemblé sur place en cinq jours sans aucun outil électrique.
Photographie du projet dans son environnement proche
Axonométrie au 1/15 de l’assemblage type
Elévation 1 au 1/15
Elévation 2 au 1/15
1.20
Le pavillon Oulu mesure 5x5x4 mètres. Le bois utilisé est de l’épicéa non traité de section 60x60mm.
Le treillis en bois est relié par des tiges en fer croisées perpendiculairement au section de bois. Il est composé de 397 poutres en bois préfabriquées et de 1027 tiges
Ensemble moisé Pavillon ETH Zurich, PUCP Pachacamac, Pérou 2018 caractéristiques mini-encastrements Charges reprises
Poids propre,
facilité de montage facilité de démontage élévations 1.10 axonométrie du noeud 8/10 8/10 S d c o a V r n S d c t o a V r n S d c o a V r n photo et plan du noeud, 1:10 40 mm 40 mm 40 mm axonométrie du noeud 1:10 élévation du noeud haut 1:10 élévation du noeud bas, 1:10
:
toiture
caractéristiques mini-encastrements Charges reprises : Poids propre, structure facilité de montage facilité de démontage plans 1.10 élévations 1.10 axonométrie du noeud 8/10 5/10 S d c t o a V r i n S d c t o a V r n photo et plan du noeud, 1:10 40 mm 40 mm 40 mm axonométrie du noeud, 1:10 élévation du noeud haut,
élévation du noeud bas,
1:10
1:10
photo et plan du noeud, 1:10 40 mm 40 mm 40 mm élévation du noeud haut élévation du noeud bas,
1:10
S d c t o a V r n GS d c t o a V r i n photo et plan du noeud, 1:10 40 mm 40 mm 40 mm élévation
élévation du
du
noeud bas, 1:10
mi-bois Charges
reprises
facilité
élévations
axonométrie
Tige filetée boulonné des deux côtés Tige filetée boulonné des deux côtés Tige filetée boulonné des deux côtés plans 1.10
du noeud
Plan
Elévation
Elévation 2 au 1/15
Plan de l’assemblage
filetées. Bien que toutes les pièces ont été usinées
ARCHITECTURE,
Plan de l’assemblage type au 1/15 Elévation 1 au 1/15 Elévation 2 au 1/15 Le pavillon Oulu mesure 5x5x4 mètres. Le bois utilisé est de l’épicéa non traité de section 60x60mm. Le treillis en bois est relié par des tiges fer croisées perpendiculairement au section de bois. Il est compode 397 poutres en bois préfabriquées et de 1027 tiges filetées. Bien que toutes les pièces ont été usinées
PAVILION OULU, FINLAND
6
8
caractéristiques mini-encastrements facilité de montage facilité de démontage
/10
/10
Traditionnelles Embrèvement et mi-bois
plans et élévations 1.5 5
9
caractéristiques embrèvement facilité de montage facilité de démontage
/10
/10
4
9/10
élévations
caractéristiques mi-bois facilité de montage facilité de démontage
/10
plans et
1.5
5. Maquettes
6. Chantiers
7. Projet complet
Ceci est un projet réalisé au cours du second semestre de Licence 3, il s’agit d’un Learning center situé à Rio de Janeiro au Brésil.
UEL321A - Edifice et programme : projet long 1 Perspective
learning center
parvis Plan masse 1/500 10 30 40
La culture à flanc de falaise, a vírgula, un centre du savoir pour tous Nicolas PIERSON
du
depuis son
2 Elévation Nord 1/200 Elévation Est 1/200 4 12 16 4 12 16
3 Elévation Ouest 1/200 Elévation Sud 1/200 4 12 16 4 12 16
4 Plan du rez-de-chaussée et des abords du projet 1/200 4 12 16
5 Plan du R+2 1/200 Plan du R+1 1/200 4 12 16 4 12 16
6 Plan du R+3 1/200 Plan du R+4 1/200 Plan du R+5 1/200 Plan du R+6 1/200 4 12 16 4 12 16
7 Coupe transversale AA’ 1/200 Coupe longitudinale BB’ 1/200 4 12 16 4 12 16
8 2 6 8 Coupe transversale CC’ 1/100
8. Ma vision de l’architecture
A 14 ans j’ai réalisé un stage chez un architecte vitryat (à Vitry-le-François) afin de découvrir le métier d’architecte que je voulais découvrir. Ce stage s’est bien passé mais ce n’était pas le grand amour pour autant. Les années passèrent et au fur et à mesure l’idée de faire des études d’architecture a mûri en moi. Aujourd’hui cela fait maintenant un peu plus de trois années que j’étudie à l’école d’architecture de Strasbourg et je suis vraiment content de ne pas avoir fait le choix d’étudier dans un autre domaine.
Toutes ces heures passées à travailler m’ont permis de me créer une opinion, mon point de vue sur l’architecture. Pour moi le collectif est primodial que ce soit entre collaborateurs, camarades, bureaux d’études ou futurs usagers, la proximité et les échanges sont indispensables. Je suis particulièrement attaché à la question environnementale, un projet, de son esquisse à sa réalisation se doit de respecter et préserver au maximum l’environnement, il faut autant que faire se peut réhabiliter, utiliser des savoirs-faire et matériaux locaux, c’est ce qu’on appelle l’éco-conception. D’autant plus que nos territoires et traditions sont riches, qui plus est dans le Grand-Est, qui au fur et à mesure des deux derniers siècles a perdu un peu de sa splendeur. Alors, fort de ces traditions, de ces savoir-faire, et de son histoire florissante il est important de mettre les usagers au coeur de la conception, des discussions pour redonner davantage de vie en ces régions parfois délaissées par le temps et nos modes de vie actuels.
L’objectif de ce portfolio n’est pas de montrer les plus beaux, les plus travaillés ou les documents les mieux notés mais de constituer un support permettant des échanges, des discussions et de montrer une certaine polyvalence de compétences architecturales et une manière de travailler.
Nicolas PIERSON.