Nevers ça me botte ! Mai 2010 by Thomas Relin

Budget 2010 soutien affirmé aux associations

Aménagements du centre-ville

Le Pré-Fleuri en fête

mai

éditorial

2010

n° 168

LA COUVERTURE

L’édito du maire

COUrrIEr des lecTEURS

p 6-7

RETour phOTOS

POPULATION - Etat-Civil de mars 2010 - le “fil bleu” numérique

À LA UNE - Budget : la ville soutient les associations p 12-13 L’acTU du MaiRe - mission en Albanie : interview - aux côtés des salariés de Energia et Selni p 9-11

p 14

INTERnet - du nouveau sur Entre Nevers Soi

p 17

PorTrait d’Elu - Florence Ombret : “Le sens de l’engagement”

p 18-21 Solidarité

- Plein fard sur les femmes - Des vêtements et des hommes p 22-23 Jeunesse

- L’Homme au Pac / Mixte cité p 24

P ortrait - Gaëlle Bacon : La tête dans les nuages et les pieds sur terre !

p25/27 QuarTIER de VIE

- La rue des Boucheries : “un trait d’union” p 28

VILLE - Chats sans toit

p 29/30 FICHE PATtrimoine

- Jules Renard (1864-1910) p 32/33 USON RUGBY

- Dimanche radieux au Pré-Fleuri p 34/39 SPORTs

- 8ème édition du P’tit Tour USEP - La cyclosportive LOOK - Golf : bienvenue au club ! - La chronique d’Antoine De Wilde p 40/41 CarTE postALE

- Saint-Ouen sur Loire p 42/43 LIBRE expression politique

- Imprimé sur papier PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification) Certification internationale de gestion durable des forêts. - Réalisé par une imprimerie certifiée Imprim’Vert.

une équipe résolue, jamais résignée Un tiers du présent mandat municipal est écoulé. Et déjà deux ans de projets, d’actions, de nouvelles idées pour notre ville. Je me réjouis que Nevers ne cesse d’avancer, de changer… d’évoluer ! Tout cela, malgré les troubles économiques, l’inquiétude sociale et la grisaille de l’actualité. Mais à la morosité ambiante, est-il plus sage façon de faire face que rester solidaires, unis et engagés dans l’avenir ? Pour tous, la période est difficile ; habitants, entreprises et collectivités. J’ai néanmoins le sentiment que notre Ville sait maintenir la barre dans un esprit d’équilibre et d’égalité. Oui, Nevers reste solide dans l’adversité, elle s’y efforce chaque jour en refusant de se résigner. Parce que notre ville est résolue. Je le dis avec fierté, conscient des efforts fournis par chacun dans tous les domaines : - Notre solidarité fonctionne, ses services accueillant comme il convient celles et ceux qui sont dans le besoin. - Notre budget est réaliste et raisonné. J’ai donné une directive ferme, que les taux d’impôts n’augmentent pas ! Notre adjoint aux finances a animé les choix collectifs de l’équipe qui font que les indicateurs du budget 2010 sont au vert. - Nos investissements sortent de terre, et le paysage de “notre cité pour demain” est bel et bien concret ! Après beaucoup d’efforts, tournés depuis tant d’années vers les logements sociaux, c’est aujourd’hui un grand service public qui prend sa vitesse de croisière : l’Hôpital. C’est aussi l’animation commerciale du centre-ville bientôt enrichie et revitalisée avec le futur Centre Colbert, dans un environnement mieux adapté, grâce à une voie piétonne prolongée sur le nouveau Square de la Résistance. Mais encore, dans le domaine du divertissement, le Cinéma Multiplexe destiné aux jeunes; les longues négociations à présent terminées, les travaux vont pouvoir commencer. Les Neversoises et les Neversois savent bien que nos efforts aboutissent. Ils le constatent chaque jour à deux pas de chez eux, près de leur lieu de travail, dans leur quartier... Le développement de Nevers est plus visible que jamais. Je suis heureux, après les grands dossiers menés auprès de Pierre Bérégovoy, et après ceux que nous avons impulsés dans la continuité, d’en conduire encore d’autres, de nouveaux, aussi ambitieux et audacieux. En ce mois si particulier pour Nevers, mois du souvenir, je veux redire mon attachement aux valeurs qui furent siennes : engagement et fidélité. Et la force de ma conviction. Je le dis souvent : pour garder foi en l’avenir, soyons ouvert aux autres, à leur écoute, et ne restons pas enfermés sur nous-mêmes. L’échange et le dialogue sont les meilleurs piliers d’un soutien mutuel. Grâce aux missions que j’exerce au Sénat, je rapporte un regard sur le monde. Un regard toujours porté par l’espoir. Et dans ce numéro, mon avis sur l’Albanie où tant de coopérations sont possibles, où la France - et pourquoi pas la Nièvre - a sans doute son rôle à jouer. En contribuant au développement et à l’essor d’un pays qui nous tend la main. Mais c’est ici à Nevers, dans ma ville, que je suis au plus près des attentes ; d’ici que je comprends le monde. En nous renouvelant leur confiance, par leur vote aux Régionales, les électeurs eux aussi ont confirmé leur engagement de fidélité, et renforcé notre choix d’orientations. Pour améliorer la vie quotidienne, en apaiser les coups ; encourager l’emploi et ne pas amputer le pouvoir d’achat ; tenir bon surtout, contre l’empire du profit et le règne de l’argent, dans lesquels nous enferment - chaque jour davantage - ceux qui gouvernent notre pays. C’est dans cet esprit que je m’emploie à défendre nos entreprises, aujourd’hui aux côtés d’Energia et de Selni, en apportant mon soutien le plus ferme à leurs salariés. Je suis certain, comme celles et ceux qui m’entourent, que la seule issue possible est la poursuite dans l’action. Poursuite des dossiers engagés. Poursuite de la lutte quotidienne contre l’injustice et l’inégalité. Poursuite de la réflexion pour un “mieux vivre demain”. Comme j’ai confiance en la jeunesse de l’équipe qui m’entoure, j’ai confiance en celle de Nevers. Devrais-je dire les jeunesses. La jeunesse d’esprit, la jeunesse du cœur. Celle qui fait battre en nous toutes les promesses ; parce qu’elle contient la volonté.

Didier Boulaud sénateur et maire de Nevers Président de l’adn, la Communauté d’Agglomération de Nevers N e v e r s

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où ?

courrier Halte aux feux !

MAIRIE CENTRALE 1, place de l’hôtel de Ville au 03 86 68 46 46 Ouvert tous les jours de 8h30-12h et de 13h30-17h30 (17h le vendredi) et le samedi matin de 9h à 12h (Etat-Civil)

Bonjour, j'ai lu le Nevers ça me botte de Janvier et à la page 19 il est dit : “remplacement des feux tricolores a LED électroluminescentes”. Or, place Carnot il n'y a que des feux a ampoules et vétustes. Est-ce normal ? Prévoyez vous des les remplacer ? Si non pourquoi ?

nevers.fr MAIRIES

de QUARTIERS

Clément Martin via

MAIRIE des QUARTIERS EST (Baratte) 1, Rue Louis-Francis 03.86.71.67.40 mairie.quartierest@ville-nevers.fr Ouverture* les après-midi et jeudis toute la journée MAIRIE des QUARTIERS CENTRE 1, Place Saint-Laurent 03.86.68.47.21 mairie.quartiercentre@ville-nevers.fr Ouverture* les matins MAIRIE des QUARTIERS NORD (Banlay) 4, rue Ernest-Renan 03.86.71.62.71 mairie.quartiernord@ville-nevers.fr Ouverture* les matins MAIRIE des QUARTIERS OUEST (Montôts) 9, rue Jules-Verne 03.86.68.43.76 mairie.quartierouest@ville-nevers.fr Ouverture* les après-midi et mercredis toute la journée * les matins de 8h30 à 12h et après-midi de 13h30 à 17h30 (17h les vendredis )

adn

Communauté d’Agglomération de Nevers 124, route de Marzy BP41 / 58 027 Nevers Cedex Accueil : 03.86.61.81.60 Fax : 03.86.61.81.99 hotel.communautaire@agglo-nevers.fr

Pour le carrefour de signalisation tricolore Place Carnot, les travaux à prendre en compte ne sont pas les mêmes.La vétusté de ce carrefour fait que remplacer les ampoules en LED engendre des travaux supplémentaires. Il faudra envisager des travaux de Génie Civil (remplacement des câbles) pour mise aux normes, mais également le remplacement de l’armoire de contrôle. Donc il ne s’agit pas simplement d’un remplacement d’ampoule mais d’étudier la refonte de cette signalisation.

Vite, un passeport En raison d’une mauvaise information d’une agence de voyage, je me suis trouvée devant la nécessité de faire renouveler mon passeport dans un délai extrêmement court. Je tiens à féliciter et remercier les personnels des services de l’état-civil de la mairie de Nevers pour leur disponibilité, leur amabilité, et leur efficacité et, ce, malgré leur évidente charge de travail, et la complication de la procédure pour l’établissement des nouveaux passeports biométriques. Je les en remercie encore. Email de N. Duffaut. Votre courriel vient en remerciement du travail qu’accomplissent quotidiennement les agents du service Population de la Mairie de Nevers. C’est une mission de service public, notre mission, notre travail. L’équipe du service population

Errare Humanum Est ... Magazine d’information municipale SERVICE COMMUNICATION 1, place de l’Hôtel de Ville - 58 036 Nevers Cedex Tel: 03.86.68 / 45.58 / 45.14 / 47.24 Fax : 03.86.68.45.65

www.ville-nevers.fr N°168 - Mai 2010 Directeur de la publication: Didier Boulaud co-directeur : Florent Sainte Fare Garnot Rédacteur-en-chef : Alain H@ye e.mail : neverscamebotte@ville-nevers.fr

Dans notre précédente édition (167) , une erreur s’est glissée page 25 dans l’article sur le quartier des Bords de Loire (Un quartier qui en vit long). Les coordonnées téléphoniques du Salon de thé, snack de la place des grands Courlis sont le : 03 86 57 27 22 et non celles indiquées en bas de page.

RÉDACTION ET MISE-EN-PAGE : Alain Haye (45 58), Thierry Desseux (45 14), Stéphane Ebel (47 17), Jean-Michel Marchand (47 24). Thomas Relin (44 72) Photographies: Patrick Leriget (47 07) Jean-Michel Marchand Stéphane Ebel

Un coup de sang... un coup de foudre.. un coup de chapeau... un coup d’oeil...un coup de sonnette... un coup de pouce... un coup de crayon... un coucou...

Exprimez-vous !

IMPRESSION: Imprimerie Normalisée ZI des Chamonds - BP 40017 - V.Vauzelles Tel : 03 86 71 05 70

Adressez vos e-mails ou courriers à la rédaction ainsi que sur la page nevers.fr sur le réseau

DIFFUSION: Régie Inter-Quartiers - Réservoir 13, place des Courlis - Nevers Tel : 03 86 23 91 65

Les envois anonymes ne sont pas lus

e-mail de votre magazine neverscamebotte@ville-nevers.fr

TIRAGE: 30 000 exemplaires

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allo?

DR IT & DEV IRS

a d m i n i s t r a t i o n s

Mémento du parfait propriétaire-bailleur Un logement “décent” tu délivreras, c’est-à-dire un logement qui ne présente pas de risque manifeste de porter atteinte à la sécurité ou à la santé des occupants, et doté des éléments de confort le rendant conforme à l'usage d'habitation . (décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 consultable sur legifrance.gouv.fr). - Le bon état d’usage et de réparation du logement et de ses équipements mentionnés dans le bail tu assureras (sauf clause prévoyant que le locataire exécute les réparations moyennant réduction de son loyer et sauf les réparations locatives énumérées par le décret n°87-712 du 27 août 1987). - L’usage “paisible” de ce logement tu garantiras (c’est-à-dire sans vice ou défaut de nature à le dégrader, à l'exception de ceux relevés dans l'état des lieux). - En cas de travaux à l’intérieur du logement, en recommandé le locataire tu aviseras ; une quittance de loyer et de charges ou un reçu (en cas de paiement partiel) au locataire

Déchèteries : les horaires d’été

Déchèteries des Taupières impasse des Taupières (ZI Saint-Eloi). Contact au 03 86 59 42 88. Lundi de 9h à 19h Mardi de 9 à 13h Mercredi de 9h à 19h Jeudi de 9h à 13h Vendredi de 9h à 19h Samedi de 9h à 19h

Déchèteries du Pré Poitiers rue des Prés. Contact au 03 86 57 73 30. Lundi de 9h à 19h Mardi de 14h30 à 19h Mercredi de 9h à 19h Jeudi de 14h30 à 19h Vendredi de 9h à 19h Samedi de 9h à 19h

Numéro vert 0 800 100 311

gratuitement tu fourniras. Aux aménagements réalisés par le locataire, s'ils ne constituent pas une transformation du logement (ne modifient pas la distribution du logement, les cloisons, les portes ou les équipements sanitaires ou de chauffage), tu ne t’opposeras. Si le bailleur n'exécute pas ses obligations, notamment s'il n'effectue pas certains travaux indispensables, le locataire peut entamer une procédure “d'injonction de faire” auprès du tribunal d'instance. Si le logement n’est pas décent et que le propriétaire refuse d’y remédier, la commission départementale de conciliation de la Nièvre (2 rue des Pâtis à Nevers) peut être préalablement saisie. Quoi qu’il en soit, le locataire ne doit en aucun cas cesser de payer tout ou partie de son loyer sous prétexte que le bailleur ne respecte pas ses obligations. Beaucoup d’obligations aussi pour le propriétaire, alors locataires ou bailleurs, soyez tous parfaits !

Ça me botte... ça s’écoute ! LA RÉDACTION de Nevers Ca Me Botte! et l’association des Donneurs de Voix de la bibliothèque sonore du centre culturel Jean-Jaurès proposent aux personnes malvoyantes ou non-voyantes de l’agglomération ainsi qu’à toute personne intéressée de bénéficier de la cassette audio du numéro que vous tenez entre les mains. Pour recevoir Nevers, Ça Me Botte ! en audio, contactez la bibliothèque sonore : 03.86.36.81.01 ou la rédaction du magazine : 03.86.68.46.21.

Caisse Primaire d’Assurance Maladie 36.46 Caisse d’Allocations familiales 0.820.25.58.10 Mutuelle Sociale Agricole 03.86.93.50.00 URSSAF 03.86.93.17.17 Chambre de Commerce et d’Industrie 03.86.60.61.62 Chambre de Métiers 03.86.71.80.60 Conseil Général de la Nièvre 03.86.60.67.00 Conseil Régional de Bourgogne 03.80.44.33.00 Antenne neversoise du Conseil Ral de Bourgogne 03 86 93 90 05 Relais Europe-Direct Nièvre 03 86 93 90 05 Préfecture de la Nièvre 03.86.60.70.80 Direction dale de l’Equipement 03.86.71.71.71 Direction dale Jeunesse et Sports 03.86.93.04.40 Direction dale Affaires Sanitaires et Sociales 03.86.60.52.00 EDF/Gaz de France Distribution Nièvre 03.86.21.60.00 La Poste 03.86.59.87.00 France Télécom 03.86.59.61.14 Véolia Eau 0 810 000 777 Hôtel des Impôts 03.86.68.49.49 Trésorerie générale de la Nièvre 03.86.71.96.00 Trésorerie Nevers-Municipal 03.86.36.27.77 Inspection Académique 03.86.71.86.71 Tribunal d’Instance 03.86.92.02.70 Tribunal de Grande Instance 03.86.93.44.44 Pôle-Emploi 39 49 Mission locale jeunes 03.86.71.64.50 Centre dal de documentation pédagogique 03 86 61 45 90 Centre d’Information et d’Orientation 03 86 71 99 30

m a i r i e Standard 03.86.68.46.46 Cabinet du maire 03.86.68.44.84 Centre Communal d’Action Sociale 03.86.71.80.00 Services Techniques 03.86.68.48.00 Service Population 03.86.68.46.34 Service Enseignement 03.86.68.45.05 Communauté d’Agglomération 03.86.61.81.60 Mairie Nord 03.86.71.62.71 Mairie Est 03.86.71.67.40 Mairie Ouest 03.86.68.43.76 Mairie Centre 03 86 68 46 46 Guichet Guide Europe-Nièvre 03.86.68.45.62

h a b i t a t Nièvre-Habitat 03.86.21.67.00 Logivie 03.86.59.76.60 Groupe RICHELIEU- Terre & Famille 03.86.93.90.70 ICF / Sud-Est Méditerranée 03 86 57 58 79

u r g e n c e s Centre de Secours 18 SAMU-58 15 Police 17 Gendarmerie 03.86.59.00.88 Hôpital Pierre-Bérégovoy 03.86.93.70.00 L’Epicerie Solidaire 03.86.59.37.71 Les Restos du Coeur 03.86.71.66.66 Le Secours Populaire 03.86.59.58.26 SIDA Info-Service ( Gratuit) 05.36.66.36 Sans-Abri (Gratuit) 115 Dépannage Gaz 0 810 433 058 Dépannage Electricité 0 810 333 058 Dépannage Eau (Véolia) 0 810 000 777 Météo-France (Nevers) 08 92 68 02 58

... et ça se poste ! Vous ne recevez pas ou plus votre magazine ? Vous connaissez quelqu’un qui n’habite pas Nevers et qui aimerait le recvoir... Contactez le service communication de la Ville de Nevers au 03 86 68 46 21 et retrouvez votre magazine et les archives sur nevers.fr.

Enquête INSEE L’INSEE réalise, du 10 mai au 26 juin, une enquête sur les ressources et les conditions de vie des ménages. Dans notre commune, quelques ménages seront sollicités. Une enquêtrice de l’INSEE chargée de les interroger prendra contact avec eux. Elle sera munie d’une carte officielle l’accréditant. Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous lui réserverez.

t r a n s p o r t s SNCF (Trafic) 08.92.35.35.35 Taxi de la Ville de Nevers (gare SNCF) 03.86.59.58.00 Bus Keolis Nevers / Réseau Tanéo 03.86.71.94.20 Aérodrome 03.86.57.03.92

l o i s i r s Bureau Information Jeunesse 03.86.59.30.42 Office du Tourisme/Palais ducal 03.86.68.46.00 Visites Guidées 03.86.68.45.50 Piscine Bords de Loire 03.86.71.83.99 Cinéma Mazarin 03.86.23.91.91 Maison de la Culture 03.86.93.09.09 Maison des Sports 03.86.68.47.30 Circuit de Nevers/Magny-Cours 03.86.21.80.00 Centre Culturel Jean-Jaurès 03.86.68.48.50 Ecole Nationale de Musique 03.86.68.48.80

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retour en images Belle nuit de l’eau Belle réussite pour la 3ème édition de la Nuit de l’Eau, le 20 mars dernier. La piscine des Bords de Loire a permis au public de participer à de nombreuses animations dans les bassins (jeux d’eau, aquagym, relais-natation, brevet de natation, waterpolo, baptême de plongée …). Des activités adaptées aux enfants comme aux adultes avec, en toile de fond, la récolte de fonds à destination de l’UNICEF. Cette année, l’aide sera notamment apportée au Togo à travers l’amélioration de l’accès à l’eau potable. En discussion (sur notre cliché) avec Denis Angilbert, responsable des activités aquatiques et Dominique Baudy, présidente du Club Nautique de Nevers, Patrice Corde, conseiller municipal délégué à la Jeunesse et au Sport, s’est jeté à l’eau lui aussi. Cette Nuit de l’eau à Nevers était co-organisée par l’UNICEF, la Ville de Nevers, le Club Nautique de Nevers, le Groupe Subaquatique Nivernais et l’ISAT.

Bol Classic : pas de veine pour la 58 ! Pourtant minutieusement préparée par les élèves ingénieurs de l’ISAT, la BMW du Team ISATMOT-AVM 58 n’a pu aller au terme du Bol d’Or Classic, les 10 et 11 avril. Pilotée par le duo Emmanuel LabussièrePedro Hernandez, la Béhème s’était hissée à une brillante 7ème place lors de la première manche avant, donc, d’être victime d’un bris de cardan une heure avant la fin du second acte. Résultat, une 29ème place finale qui laisse un petit gôut d’inachevé. L’édition 2010 du Bol Classic, suivie par 14 000 spectateurs, est revenue à la Moto-Guzzi de Christophe Charles-Artigues/Laurent Sleurs.

Pockemon crew : le top du hip-hop ! La dernière création chorégraphique du Pockemon crew, présentée le 20 mars dernier à la MCNN, explorant l’essence même du hip-hop, valorisait l'image urbaine de la culture hip-hop à travers la diversité et l'ouverture. D’où plusieurs styles de danse et plusieurs disciplines (chant, comédie...)... Impressionnants de vitesse, souplesse et synchronistaion, les Pockemon ont montré qu’ils sont aussi citoyens qu’artistes.

L’apprentissage honoré Le sénateur et maire Didier Boulaud remettant le prix de la “Reconnaissance artisanale” - catégorie bronze - à Nathalie Rousset, des Jardins de Saint-Pierre (compositions florales) situés rue de la Préfecture. Une remise qui se déroulait le 26 mars dernier au Palais ducal, à l’invitation de la Chambre des Métiers en épilogue de la Semaine nationale de l’Artisanat. 6

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retour en images Le Printemps de Liz... Pétillante et en grande forme, Liz van Deuq a charmé son auditoire le 15 avril dernier lors du Printemps de Bourges. La jeune nivernaise, invitée à présenter son répertoire sur la scène de la Région Centre, a une nouvelle fois dévoilé son humour bien senti mais aussi la classe de ses compositions. Sa voix et son jeu de piano ont définitivement charmé le public.

Le soleil, ça se fête ! Ci-contre et ci-dessous : Fête de printemps et pique-nique entre riverains, organisés au petit marché Saint-Pierre les 23 et 24 avril derniers.

A gauche : Carnaval des écoles de Loire et André-Cloix le 23 avril. A droite :Le peintre Michel Kolsek présentant son ouvrage “La Pêche aux Bulles” à la Fête de Saint-Pierre.

Ci-dessus : Fête sur la place des Grands Courlis, organisée le 24 avril par la régie de quartier : “Les habitants ont du talent”.

Le talent, de père et fils

HEUER : LA DOUBLE EXPOSITION. Le 26 mars était inaugurée l’exposition de Barlach Heuer, graveur mondialement connu, au Palais ducal (au centre de la photo ci-contre). Tandis que Tomas Heuer, son fils (ci-dessus à droite) ouvrait son exposition de photos à la médiathèque Jean-Jaurès. Un tandem d’artistes exceptionnel, réuni à Nevers à l’invitation du “Groupe d’Emulation Artistique du Nivernais” - autour du thème : la nature et les arbres... L’art à son plus haut niveau. Impressionnant ! N e v e r s

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2 mars 0 1 0 Bonjour les bébés ! le 2 : le le le le le le

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le 11 :

le 14 : le 15 : le le le le

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: : : :

le 27 : le 29 : le 30 :

Léna SEUX Lily MOESSNER Matthys BICHON Célia OCHOA-TORRES Marouane BALGHOUT Adrien BONDON--URBAIN Diana BADR Adem KOCER Ali Mehti KESKIN Théophane REDOUIN Lohan GITTON Oubay EL OUARROUDI Isis CHAUDON Sohaieb SAHALE Aziz KHATOYAN Daniel HAMBARDZUMYAN Théo BOUVART--FOUCHER Lucas JARRIN Migüel POULAIN Enzo HILAIRE--BELLEVILLE Lilou LEBOUBE--DAGOIS Maëlys BRIET Yanis VAUGIRAUD Enzo PANDY-GILLOT Malek BÉNÉ Alice BOULANDET Adrien CHABANI Roxane de SAULCE-LATOUR

le 14 : le 15 : le 17 : le 20 : le 24 : le 25 : le 26 : le 27 : le 31 :

Guy BARDEAU (91 ans) Jacky GAUDRY (57 ans) Edith BOUTRY JUDAS (88 ans) André DEMONTFAUCON (90 ans) Simone CHEVALIER née THOUVENIN (83 ans) Christiane SIZUN née HOFFMAN (80 ans) Thierry PATRY (45 ans) Odette PRUNEAU (78 ans) Renée FAURE née GUILLAUME (77 ans) Léon LYON (89 ans) Simone VACHER née LEGRIS (86 ans) Georgette COLLIN née COPPIN (84 ans) Hélèné BRUÈRE née BELLANGER (87 ans) Josette DAUDON née LOLERIE (69 ans) Christian VINCON (58 ans) Marie PICHOIR (56 ans) Germaine JOUVET née DUVERGER (103 ans) Marie-Josèphe de NOBLET née d’ DE ROZIÈRES (80 ans) Marcel FORGES (81 ans)

N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.

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High Tech et patrimoine 5 JUIN 2010 : SAMEDI ANIMATION "HIGH-TECH ET PATRIMOINE" Flashez et découvrez votre patrimoine autrement ! Laissez-vous tenter par les talents et boutiques de votre ville ! Inauguration du Fil bleu numérique et des audio-guides, animations et concerts, jeu-concours avec lots de valeur à gagner. Cette après-midi festive en centre-ville est organisée par la mairie de Nevers en collaboration avec l’Office de Tourisme, France Télécom et les commerçants partenaires. Tous les détails du programme sur nevers.fr et auprès de nos partenaires.

mai/juin 2010

On nous prie d’annoncer le décès de Marcelle RICHARD (85 ans) survenu le 12 janvier 2010.

DERNIÈRE MINUTE !

Pharmacies de garde

Ils nous ont quittés le 2 : le 5 : le 7 : le 8 : le 11 :

population

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Samedi 8 mai Nevers / Pharmacie Belbis 44, rue Saint-Benin : 03 86 57 33 09 Dimanche 9 (jour, nuit) & lundi 10 (matin) Nevers / Pharmacie Beaudenon 72, rue François Mitterrand : 03 86 61 01 22 Jeudi 13 (jour et nuit) V. Vauzelles / Pharmacie de la Route Bleue (Vuillaume) 53, boulevard Camille Dagonneau : 03 86 59 21 96 Dimanche 16 (jour,nuit) & lundi 17 (matin) Nevers / Pharmacie des Monrôts 64, rue Cdt Paul-Pierre Clerc : 03 86 57 27 77 Dimanche 23 (jour et nuit) Fourchambault / Pharmacie de la Brasserie 21, rue Gambetta : 03 86 90 79 60 Lundi 24 (matin) Coulanges / Pharmacie Beauregard 1, rue du Général de Gaulle : 03 86 57 43 84 Dimanche 30 (jour et nuit) & lundi 31 (matin) Nevers / Pharmacie Clavillier 13, rue des Ardilliers (Porte de Paris) : 03 86 61 04 90 Dimanche 6 juin (jour et nuit) Garchizy / Pharmacie des Riolles 550, avenue de la Paix : 03 86 38 86 70

Lundi 7 (matin) Nevers / Pharmacie du Mouësse 81, fg du Grand Mouësse : 03 86 36 82 91 Dimanche 13 (jour et nuit) & lundi (matin) Nevers, Pharmacie de Nièvre (Riblet) 14, rue de Nièvre : 03 86 61 06 17 Dimanche 20 (jour et nuit) V. Vauzelles, Pharmacie du Crot Cizeau 5, place de la République : 03 86 57 21 56 Lundi 21 (matin) Nevers, Pharmacie des Loges Rue Romain Baron : 03 86 61 09 69 Dimanche 27 (jour et nuit) & lundi (matin) Nevers, Pharmacie Danchaud 9, rue Saint-Etienne : 03 86 61 04 10

Ces gardes peuvent changer : renseignez-vous au 03.86.60.53.00

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BUDGET 2010 La Ville de Nevers a fait le choix de ne pas augmenter la part communale des impôts locaux et ce, pour la treizième année consécutive. La volonté est de ne pas amputer davantage le pouvoir d’achat des Neversois déjà lourdement mis à mal par une crise économique sans précédent et la stagnation des salaires et des retraites. Le maintien des services publics, d’un niveau important d’investissement pour transformer Nevers, le soutien aux associations et à l’action sociale, le renforcement de la proximité avec les conseils de quartiers, sont des objectifs pour cette année. Ces axes de travail et de développement sont le fruit d’une gestion maîtrisée des dépenses faite pour répondre concrètement aux besoins des habitants. Photo : Tous les deux ans, les associations nivernaises se donnent rendez-vous au parc Roger-Salengro pour leur fête départementale.

Soutien affirmé de la Ville de Nevers

aux associations N e v e r s

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BUDGET 2010

Le budget, acte majeur Le vote du budget est, chaque année, l’acte majeur et fondateur de la vie municipale. Le budget 2010, voté lors du conseil municipal de mars, affiche clairement les objectifs de la Ville de Nevers pour l’année à venir.

n budget maîtrisé, c’est un budget dans lequel les dépenses n’augmentent pas plus vite que les recettes et dont les indicateurs sont au vert ! Et c’est le cas pour celui de la municipalité de Nevers. “En dépit d’une baisse significative de la part des dotations de l’Etat dans les recettes, l’équipe de la majorité municipale a fait le choix, pour la treizième année consécutive, de ne pas augmenter la part communale de l’impôt, de ne pas peser davantage sur le pouvoir d’achat des neversois dèjà lourdement mis à mal”,, précise Florent Sainte Fare Garnot, maire-adjoint en charge des Finances.

Les priorités du budget 2010 Maintenir un niveau important d’investissement, c’est l’une des priorités inscrites dans l’exercice budgétaire 2010. “Transformer et embellir Nevers est l’une de nos priorités. Cela passe nécessairement par une politique d’investissement soutenue. Cette année, dix millions d’euros sont consacrés aux différents projets et chantiers qui servent cette politque (cf page suivante)”, souligne le maire-adjoint. Autre priorité, inscrite dans la durée, celle de ne pas augmenter la part communale des impôts locaux. Pour Florent Sainte Fare Garnot, “c’est un vrai défi, au regard du contexte social et économique actuel, que nous nous engageons à tenir. C’est un levier que nombre de villes moyennes ont décidé d’actionner pour compenser la baisse des dotations de l’Etat, pas nous. Parce que d’autres solutions existent”. Le maintien des services à la population est un autre objectif que s’est fixé la majorité municipale. Soutien au milieu sportif (clubs, associations, infrastructures...), à la culture et au savoir pour tous, à l’éducation (Nevers, ville amie des enfants), renforcement de la proximité avec la création d’un budget pour les conseils de quartier. “Chaque année amène un progrès. Les conseils de quartiers sont en train de trouver leurs repères. La Ville a créé cette année un budget qui leur est dédié en vue de financer les projets qui émergent des assemblées. Notre politique de proximité avance”.

Un attention particulière aux associations Quelque 550 associations composent un tissu associatif dynamique à Nevers et pour lesquelles la Ville de Nevers 10

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alloue un budget de 5,5 millions 550 associations, un budget de d’euros pour l’année 2010. 5,5 millions d’euros dont 3,1 Un budget comprenant les subventions versées pour aider au millions de subventions et 2,4 fonctionnement et accompagner millions de prestations en nature. les projets des associations pour un montant de 3,1 millions d’euros, et les aides apportées en nature aux associations pour une somme équivalente à 2,4 millions d’euros. Sur ce dernier point, il s’agit de mises à dispositions de salles, de matériel, de personnels utiles dans l’organisation et pour le bon déroulement des manifestations. “Les associations représentent une richesse essentielle de Nevers, explique Florent Sainte Fare Garnot, maire-adjoint de Nevers. Leurs actions apportent des réponses concrètes et une vitalité irremplaçable dans tous les domaines de la vie : sport, culture, solidarité, internationale... Le soutien que nous leur apportons cette année est un choix politique fort, celui d’aider de manière constante le tissu associatif au moment où celui-ci est fragilisé. Le gouvernement est en train de dévitaliser le milieu associatif en lui coupant les vivres ! Nous apportons de la stabilité en accordant aux associations le même niveau de subvention en 2010 qu’en 2009 et, sans pouvoir nous substituer aux autres, nous les soutenons et nous allons les soutenir encore. Cela fait partie de notre vision de la société !” VERBATIM : “Pas d’augmentation de la part communale de l’impôt pour la treizième année consécutive”. L’impôt communal est indexé sur la valeur locative des biens mobiliers et immobiliers. Cette valeur est votée chaque année par les parlementaires dans le cadre de la Loi de finances et s’impose aux collectivités. Cette valeur constitue la base de l’impôt, et c’est sur celle-ci que s’applique le taux d’imposition communal, et c’est ce taux qui est inchangé depuis treize ans.

BUDGET 2010 Les TRAVAUX actuels

COLBERT - RÉSISTANCE : L’inauguration du site Colbert, espace commercial et galerie marchande, se tiendra dès le mois de septembre prochain. L’esplanade de la Résistance, sera ouverte au public d’ici quelques jours et accueillera des concerts pour la prochaine “Fête de la musique”. Un nouvel espace de détente offert aux piétons dans le prolongement des aménagements réalisés au Pont-Cizeau. Il relie la rue commerçante François-Mitterrand et le site Colbert.

PISCINE DES BORDS-DE-LOIRE : - Aménagement des plages et espaces, maintenances et opérations de rafraîchisement pour cet été. GROUPE SCOLAIRE RAYMOND-FRÉBAULT (Rotonde) : - Reprise des études sur les travaux restant à réaliser pour les écoles de la Rotonde.

1) Musée municipal : les travaux suivent leurs cours. Inauguration en 2011. 2) Lancement des études en vue de la réhabilitation du “petit théâtre”. 3) Construction d’une buvette au stade de football des Senets. 4) Poursuite des travaux d’amélioration de l’habitat et du cadre de vie dans le quartier de la Grande-Pâture. N e v e r s

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l’actualité du maire

Didier Boulaud

L’Albanie est un pays membre de la francophonie. Les élèves y apprennent le français. Ici, une classe d'étudiants à Skodra que Didier Boulaud a rencontrée.

“tout reste à faire avec l’Albanie” L’Albanie est-elle sur la voie démocratique ? Absolument. Depuis 1995. Il ne faut pas oublier qu’elle sortait alors du Moyen-âge, après quarante ans d’une dictature paranoïaque. Un pays fermé au monde, qui vivait en totale autarcie, où il était interdit d’entrer et de sortir ! En quinze ans, tout a changé mais il reste tant à faire... Même si l’Albanie a une vraie volonté d’avancer et qu’elle rattrape son retard à grandes enjambées. Quels sont les aides apportées actuellement ? La France coopère en matière de sécurité intérieure. Pour être concret, c’est une société française qui a fabriqué, récemment làbas, les papiers officiels : cartes d’identité et autres passeports biométriques. Dans quels secteurs est-il possible de coopérer ? Dans tous les domaines ! Industriel, commercial, économique, culturel, éducatif,

médical, touristique et j’en oublie... On doit se dépêcher d’aller voir sur place ! Dans cinq ans, tous les marchés seront attribués et il sera bien tard. D’autres pays ont compris cela ; comme l’Italie et l’Allemagne. La France, elle, est trop timide. C’est un

“L’attente est forte ! Mais les investisseurs français encore frileux” tort. Ils sont dans une réelle attente. C’est un pays plein de ressources : minières, et riche en matières premières. Et le seul, en 2009, avec la Pologne, à avoir connu une croissance positive. Quels liens partage-t-elle avec la France ? Une vieille tradition culturelle ; plus que francophone, l’Albanie est francophile ! Durant sa triste époque, la France fut l’un des rares pays à maintenir des relations. Et l’on y enseigne notre langue.

Lors de votre mission qu’avez-vous constaté ? Que la France est “en retrait de la main” ; alors que le pays a une forte envie de France ! Tenez, nous sommes complètement absents dans la grande distribution... Dans les secteurs de l’assainissement, du traitement de l’eau, des travaux publics, nos entreprises auraient intérêt à se positionner. Savez-vous que l’Albanie est en train de refaire la totalité de ses routes ? 6000 km déjà réalisés et encore autant à faire ! Là-bas les chantiers sont gigantesques ! Sans parler que le pays envisage une ouverture à l’informatique dans les grandes largeurs... Quel regard portent sur la France les étudiants ? Ils ont envie de culture française, d’échanges. Nous sommes le pays de la liberté, des Droits de l’Homme. Un pays moderne, comme ils disent.

Le sénateur et maire Didier Boulaud était en mission en Albanie du 16 au 20 mars. Parce que l’Albanie est membre du groupe d’amitié parlementaire sur le “suivi des pays des Balkans occidentaux”. Et qu’au titre de la commission des Affaires Européennes dont il est rapporteur, Didier Boulaud est chargé d’en suivre les travaux. Porte-parole d’un pays mal connu qui mérite d’être soutenu, à l’égard duquel la France est encore timide... alors que toutes les coopérations sont possibles !

Vous avez rencontré l’écrivain Fatos Kongoli ? C’est un grand auteur, traduit en français. Des années de terreur, il a fait le centre de son oeuvre. J’avais découvert son premier livre “Peau de chien” sur l’exil intérieur du peuple albanais : un livre redoutable ! Actuellement je lis “Le dragon d’Ivoire”. Je recommande ses romans car ce que l’Albanie a vécu de pire, y est contenu... Interview réalisée le 26/04/10.

A gauche : rencontre avec Sali Berisha, Premier ministre d’Albanie. Ci-contre : avec l’écrivain Albanais Fatos Kongoli à l'Alliance Française de Tirana. Ci-dessus : avec Jozephina Topalli, présidente du Parlement Albanais, reçue trois fois à Paris.

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l’actualité du maire

Eviter

une

délocalisation

scandaleuse

Une ordonnance de référé, prise le 19 avril dernier par le tribunal de grande instance de Nevers, a stoppé le projet de délocalisation dans le Rhône de l’entreprise Energia, spécialisée dans le conseil en énergies renouvelables et dans l’installation d’équipements solaires, photovoltaïques, thermiques et de climatisations. Saisie par le comité d’entreprise, la justice estime, en effet, que celui-ci n’a pas été valablement informé et consulté par la direction d’Energia. Au côté des syndicats et des salariés, les parlementaires nivernais se battent pour que cette société, créée à Saint-Eloi, demeure sur l’Agglomération. Pour Didier Boulaud, la délocalisation envisagée est tout simplement scandaleuse. RÉÉE EN 2004 par le Nivernais Fabrice Crobeddu, Energia s’est installée sur la commune de Saint-Eloi (route de Chaluzy, en zone industrielle). Spécialisée dans le conseil en énergies renouvelables, dans l’installation de panneaux solaires et photovoltaïques, ou encore d’équipements thermiques et de climatisations, elle s’est développée sur l’ensemble du territoire français. Mais en septembre 2009, alors que l’entreprise avait, un an plus tôt, envisagé son transfert sur la zone de Garchizy-Varennes-Vauzelles, Fabrice Crobeddu était évincé par les actionnaires, dont GDF-Suez, devenu majoritaire (54%). A Nevers-Saint-Eloi, le siège social regroupe actuellement les services informatique, comptabilité, communication, marketing, traitement des données et ressources humaines. Un site auquel il convient d’ajouter une base technique mais également un show-room (Croix-Joyeuse). Sur les 287 salariés d’Energia répartis au gré des 30 “Aucune raison agences commerciales et des 7 bases valable de transférer techniques, 45 personnes sont employées à Nevers et Saint-Eloi. le siège social” Des employés stupéfaits d’apprendre, peu avant Noël dernier, le projet de délocalisation en région lyonnaise envisagé par leur nouveau président, Emmanuel Vaast. “Un vrai coup de massue, se désolent les salariés, hostiles à 80% (les 20% restants étant des cadres ou personnels de direction) à ce déménagement. Premièrement, il n’y a aucune raison économique de transférer notre siège social. Les raisons sont floues. Deuxièmement,

les compensations financières pour le personnel (390 euros nets mensuels) ne parviendraient pas à combler l’écart entre le niveau de vie ici et à Lyon. Pour nous, ça cache quelque chose...” Sentiments partagés par Didier Boulaud. Le sénateur et maire de Nevers s’est mobilisé auprès des organisations syndicales, en compagnie des autres parlementaires nivernais, afin de maintenir Energia à Saint-Eloi ou sur l’Agglomération. “Nous avons alerté le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, ainsi que le président de GDF-Suez. Je me réjouis de la décision du tribunal. Ce qui prouve bien que les dirigeants d’Energia se moquent de nous et de leurs employés. Leur projet de délocalisation va à l’encontre du bon sens et témoigne de l’absence de politique d’Aménagement du territoire. Leurs arguments sont peu convaincants. Et quand leur président évoque l’aspect peu pratique de Nevers et, sous-entendu, l’image peu valorisante de notre région, je trouve cela scandaleux. Nous avons aidé cette entreprise à s’installer et cela nous pénaliserait beaucoup de la voir partir, surtout pour aller gonfler la métropole lyonnaise, qui n’en a pas besoin. Contrairement à nous.” La décision du tribunal interdit donc pour l’instant à la direction d’Energia de proposer aux salariés une modification de leur lieu de travail et l’oblige à mener la procédure préalable d’information et de consultation dans le respect du droit du t r a v a i l . De son côté, le syndicat CGT d’Energia vient de constituer un comité pour le développement de l’entreprise sur l’Agglomération de Nevers.

Le maintien de SELNI La chambre du conseil du tribunal de commerce de Nevers s’est récemment prononcée en faveur du plan de continuation de l'activité de SELNI (ex-ATB Selni). Didier Boulaud continue de suivre de près l’évolution du dossier. ’ex-société ATB Selni, autrefois Thomson, sous-traitante de Brandt pour la fourniture de moteurs et de motopompes de lave-linges, a subi de plein fouet la concurrence des pays à bas coût de main d’oeuvre au cours des dernières années. L’an passé, plusieurs repreneurs potentiels s'étaient manifestés pour cette entreprise en redressement judiciaire. Mais, finalement, une seule offre a été retenue par le tribunal de commerce de Nevers, celle du plan de continuation porté par l'actuel PDG, Bruno Flocco (actionnaire principal de SELNI), associé avec les cadres et une partie du personnel de l’entreprise (environ 40%) qui compte désormais 140 employés, après la soixantaine de licenciements effectués en 2009. SELNI va tenter de se relancer, avec un bureau d’études réduit, sur un marché certes difficile mais qui reste constant en terme de quantité, avec, pour atouts, la qualité de ses produits et sa bonne image de marque auprès des clients. L’entreprise, qui a négocié l'étalement de sa dette avec les fournisseurs, travaille toute-

fois en flux tendu car ses finances ne lui permettent pas actuellement de stocker des matières premières. Didier Boulaud suit de près l’évolution des choses. Le président de l’ADN, qui a agi en partenariat avec la CCI, afin d’aider à la meilleure solution de reprise, n’exclut pas une action de la SEM patrimoniale (ADN, Conseil général, CCI, communautés de communes de la Nièvre, banques, Bâtiments de France...). Celle-ci étudie la possibilité d’acquérir les locaux de SELNI. Ce qui dégagerait une enveloppe financière non négligeable pour l’entreprise de la rue Louise-Michel. N e v e r s

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ville Accédez à la rubrique Entre Nevers Soi, depuis la page d’accueil de nevers.fr. puis cliquez sur la bannière dédiée et laisser vous guider !

nevers.fr

les portraits d’associations sur

entre nevers soi

1 - Connectez-vous à votre session si vous avez un compte ou bien, créez votre profil.

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Entre Nevers Soi évolue et propose trois nouvelles façons d’utiliser ce service. Portabilité, ouverture et troc font désormais partie du vocabulaire de la plateforme d’échanges. l’heure de la portabilité des informations et de la démocratisation de l’usage des smartphones, Entre Nevers Soi est accessible sur les mobiles dans une version spécifique. Outre l’adaptation de la plateforme, de nouvelles fonctionnalités seront introduites. En partenariat avec la société Etyssa, la Ville de Nevers est à l’avantgarde de ce projet puisqu’elle fait partie des quatre collectivités pilotes. Dès aujourd’hui, Entre Nevers Soi est disponible sur les mobiles dernière génération (type iPhone, Blackberry…), mais à la fin du processus de développement, tous les mobiles ayant accès à Internet pourront visionner les informations du service. La mise en ligne définitive est prévue pour mars 2011.

NOUVEAUX PORTRAITS ET NOUVELLE RUBRIQUE

En parallèle de la version mobile, de nouveaux moyens d’utilisation du service seront disponibles courant mai. Les associations et institutions pourront créer leur propre portrait et ainsi chercher des bénévoles ou des membres. Le processus d’inscription sera le même que pour un portrait classique, il suffira simplement de préciser la nature de l’entité. Une nouvelle rubrique a aussi été ajouté à Entre Nevers Soi, il s’agit de “Dons d’objet/Recyclerie”. Elle permettra de remettre au goût du jour, le troc, l’échange d’objet ou tout simplement le don d’un objet dont on ne se sert plus. Un moyen original de recycler et d’allonger la durée de vie de certains de nos appareils ou de nos bibelots.

3 - Publiez, recherchez, localisez ou bien consultez les annonces et les offres présentes sur Entre Nevers Soi 14

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MISSION HANDICAP

ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR...

De l’égalité des chances ACCESSIBILITÉ 29 % initialement

35 % Avril 2010

61 % initialement

65 % Avril 2010

29 % initialement

84 % Avril 2010

35 % initialement

35 % Avril 2010

L’une des priorités politiques en faveur des personnes handicapées est “l’égalité des chances”. Cette politique se traduit dans les faits quotidiens, par l’élimination progressive de tous les obstacles à la pleine participation des personnes handicapées à la vie sociale, tout en incitant l’opinion publique à devenir réceptive à ces principes. Aussi, l’un des facteurs essentiels qui contribue à abolir considérablement certaines de ces entraves, est la liberté de déplacement ; ou encore, le droit pour une personne handicapée ou à mobilité réduite, à cheminer sans complication.Gardons à l’esprit que le monde visuel dans lequel nous vivons avec la multiplicité de ses données, est à peu près perceptible pour les personnes handicapées mentales, aveugles, malvoyantes ou vieillissantes.

Square de la Résistance

Cela doit nous engager à les respecter par une conception différente des aménagements de la voirie.Les personnes à mobilité réduite ou en fauteuil roulant doivent pouvoir se déplacer le long d’itinéraires reliant les lieux de vie. Accomplir les petits gestes de la vie

Paulette Fontanilles et Jean-Pierre Manse, élus en charge du handicap.

courante, comme aller chez le boulanger sans se prendre le visage dans une végétation non-entretenue et débordante sur la voie publique ; acheter son journal sans transformer son parcours en course d’orientation du fait du stationnement sauvage de véhicules ou de deux roues sur les trottoirs ; se promener sans buter sur d’inextricables dépôts anarchiques de tous ordres, poubelles, encombrants, déjections canines, sans égard aucun pour nos aînés, nos mères de famille et nos enfants. C’est pourquoi, le défi du libre cheminement pour toutes et tous doit être relevé. Dans ce cas, il n’est pas toujours besoin d’aménagements lourds : il suffit souvent d’un peu de bon sens et d’appliquer la loi. Dans la mise en pratique, en bon père de famille, des mesures relatives à l’usage et à l’entretien des bâtiments, de leurs équipements et de leurs abords. Sur ce point, comme sur d’autres, nous ne devons pas baisser la garde de la vigilance et vous pouvez compter sur celle de la municipalité pour y contribuer ! MISSION HANDICAP / ACCESSIBILITE DE LA VILLE DE NEVERS Noël Garcia au 03.86.68.47.37 Élus : Jean-Pierre MANSE Paulette FONTANILLES

Le savez-vous ? Quel que soit votre handicap, la SNCF met à votre disposition un service qui vous permet de voyager et de vous déplacer facilement dans ses gares et ses trains. C’est une prestation d’accueil et d’accompagnement gratuite pour voyager en train depuis un point de rendez-vous en gare de départ jusqu’en gare d’arrivée. Ce service intitulé “Accès Plus” s’adresse à : - toute personne détentrice d’une carte d’invalidité, de priorité ou de stationnement ; - aux titulaires d’une carte “réformé” ou “pensionné de guerre” ; - aux utilisateurs d’un fauteuil roulant se présentant en gare avec. La demande doit être formulée au minimum 48 heures avant votre départ en contactant le centre Accès Plus soit par téléphone, par fax, par le site internet ou courriel. Les conseillers sont à

votre service 7 jours sur 7 (de 7h à 22h) afin de vous renseigner et de réserver vos prestations d’accueil et d’accompagnement. Cinq moyens sont mis à disposition : - Téléphone : 0 890 640 650, tapez 1 (0,11€ TTC/ mn depuis un poste fixe) - Numéro court : 36 35 puis dites Accès Plus, (0,34€ la 1ère mn et 0,11€ TTC ensuite, depuis un poste fixe) ; - Fax : 0 825 825 957 (0,15€ TTC/mn) ; - Courriel : accesplus@sncf.fr, - Internet : www.voyages-sncf.com. Enfin, en cas de difficultés imprévues lors de leur voyage, il existe une ligne “Urgence Accessibilité” : - 0890 640 650 puis touche 2 (0,11€ TTC la minute), - SMS : 0610 640 650 (non surtaxé). N e v e r s

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élue Florence Ombret

Le sens de l’engagement Issue d’une famille militante, Florence Ombret voue une grande passion à Nevers. Quatrième adjointe de Didier Boulaud, elle représente et défend également sa ville au Conseil régional de Bourgogne depuis 1998 et vient d’être réélue dans ses fonctions. Quel regard portez-vous sur Nevers actuellement et comment analysez-vous votre action ?

Pouvez-vous évoquer les grandes lignes de votre parcours au sein du conseil municipal depuis 2001 ?

En 2001, lorsque j’ai été sollicitée par Didier Boulaud pour rejoindre sa liste, j’ai tout de suite été emballée par l’idée de m’impliquer davantage encore dans la vie citoyenne. Je suis issue d’une famille militante et notre philosophie est basée sur le sens de l’engagement. Ne pas être spectateur et tout attendre des autres... Après avoir eu la responsabilité de l’Action Economique, j’ai désormais celles de l’Attractivité et de l’Economie. Mes chevaux de bataille sont l’Enseignement supérieur et l’Urbanisme du centre-ville. Sur ce dernier chapitre, je travaille “L'AVENIR N'EST JAMAIS QUE DU PRÉSENT À METTRE EN ORDRE. en étroite collaboration avec TU N'AS PAS À LE PRÉVOIR, Béatrice Canler. Pour ce qui est MAIS À LE PERMETTRE.” de la Promotion de la ville et du UNE DEVISE D’ ANTOINE Patrimoine, je m’appuie sur DE SAINT-EXUPÉRY QUI PLAÎT Carlos Oliveira et ClaudeBEAUCOUP À FLORENCE OMBRET. Marie Lepère.

FLORENCE OMBRET Née le 2 août 1966 à Nevers Conseillère régionale, 4ème adjointe au maire de Nevers chargée de l’Attractivité et de l’Économie.

Nevers, j’y suis née... je l’aime... C’est une ville à taille humaine où l’offre en matière de loisirs, de sports et de culture est riche. Ce qui m’importe, c’est d’impulser une dynamique constante sur Nevers. L’Attractivité passe notamment par les chantiers du centre-ville : le site Colbert, le square de la Résistance, le futur multiplexe. Tout cela nous oblige à nous projeter dans l’avenir et à appréhender le futur en ville. Comment faire ses courses, comment se déplacer... Des options où le commerce et l’environnement tiennent une grande place; mais aussi la chaleur du centre-ville, qui doit être un lieu de vie névralgique, un lieu de rencontres... Nevers est une ville d’Art et d’Histoire mais aussi de progrès, j’en veux pour preuve l’utilisation du Flash Code, le prochain Fil bleu numérique, la présence de l’ESAAB, de l’ISAT ou d’entreprises comme Eurosit, entre autres. Votre présence, au sein de la majorité depuis 1998, au Conseil régional de Bourgogne est un atout pour Nevers... Je dirais même pour Nevers et son agglomération. J’ai défendu des projets importants, financés par le Conseil régional de Bourgogne, comme les études de la Ligne Grande Vitesse (LGV), la boucle haut-débit, la participation au développement de PRÉSERVER, VOIRE DÉVELOPPER l’A77, les emplois-tremplin. Des projets ou des actions culL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR turelles, comme les Zaccros d’ma rue, le Café Charbon ou D’Jazz. Tout cela participe au développement de notre territoire. Je suis très attentive et attachée à la croissance des infrastructures et de la formation. Nous mettons en synergie les moyens communs du Conseil régional, du Conseil général, de la Ville de Nevers et de l’ADN. Par exemple, pour le Contrat de Territoire, qui fixe les axes de développement, le Conseil régional a dégagé pour l’ADN une enveloppe égale à celle destinée à l’Agglomération de Dijon. L’Assemblée régionale apporte une aide majeure au fonctionnement de l’ISAT. Il nous faut absolument préserver la seule école publique française d’ingénieurs spécialisée dans les métiers de l’Automobile et des Transports.

Contact bureau des élus : 03 86 68 47 72 e-mail : florence.ombret@ville-nevers.fr

Elle affiche un profond attachement pour Nevers. Sa ville. Enfant du quartier des Montapins, Florence Ombret y a suivi sa scolarité. Ecole de la Rotonde, collège des Loges, lycée Raoul-Follereau. Sa seule infidèlité à la cité ducale correspond aux années d’études passées à Clermont-Ferrand. Maîtrise d’Economie-Gestion des entreprises en poche, elle revient à Nevers. Et, si elle enseigne au Lycée MauriceGenevoix à Decize, elle vit à Nevers et participe activement à la vie locale depuis 2001. Elue sur la liste de Didier Boulaud, elle se consacre surtout à l’Economie de la ville. Réélue en 2008, elle est désormais 4ème adjointe. Par ailleurs, Florence Ombret siège au Conseil régional de Bourgogne depuis 1998.

Conseillère régionale depuis 1998, Florence Ombret - ici en compagnie de Florent Sainte Fare Garnot, Martine Vandelle, François Patriat, Martine CarrillonCouvreur et Christian Paul - est un relais essentiel pour Nevers auprès de la Région. N e v e r s

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Solidarité

Plein fard sur les femmes Chaque année, le 8 mars est consacré “journée internationale des femmes”. A cette occasion, le CIDFF a souhaité mettre en avant onze d’entre elles qui ont participé au projet “Femmécanique”. “Femmécanique”. Pour Christiane Voye, présidente du CIDFF, “Notre action a, entre autres objectifs, celui de lutter contre les stéréotypes. Et la voiture, avec une connotation très masculine, en est un”. Même constat pour Karine Le Maignan, responsable de l’association PARI, “Bien souvent, les femmes s’auto-censurent dans l’utilisation de leur véhicule. Cette situation est le reflet des inégalités qui existent entre les hommes et les femmes. La mobilité c’est un souci, et se retrouver avec

arce que la voiture contribue à ce que les femmes soient autonomes, le Centre d’Information sur le Droit des Femmes et des Familles dans la Nièvre, a mis en place l’opération

Christiane Voye, présidente du CIDFF

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une voiture en panne pour une femme seule, cela représente un frein”. De là est née l’idée de mettre en place des actions de formation vers des matières habituellement réservées aux hommes à destination des femmes seules ou isolées. 2h de formation par semaine Pour Christiane Voye, il ne s’agit pas de former des mécaniciennes, mais de permettre à celles qui le souhaitent d’être en mesure de pouvoir se débrouiller face à une voiture qui refuse de démarrer. Le projet, lancé en janvier, devrait connaître son épilogue au mois de mai. Entre temps, les onzes apprenties mécano auront suivi quelque 80 heures de formation au sein des ateliers du lycée professionnel Pierre-Bérégovoy, partenaire

de l’opération. “Pour nous, explique Brigitte Valenti proviseure du lycée, ce type de projet est valorisant à plus d’un titre. D’une part, il correspond à notre volonté d’ouverture sur l’extérieur et d’autre part, il y a un intérêt pédagogique car des élèves (ndla : tous volontaires) aident les professeurs à former les femmes aux rudiments de la mécanique. Et la recette fonctionne plutôt bien.”

Karine Le Maignan, responsable de l’association PARI.

Au LP-Bérégovoy

Monsieur Larive, professeur de mécanique au LP Pierre-Bérégovoy. “Les séances que nous proposons à nos stagiaires sont axées sur des petits travaux d’entretien et de maintenance adaptés aux besoins des personnes et en fonction de leur véhicule. Vidanges, changement de filtres, remplacement d’une roue... Une des stagiaires voulait connaître par coeur le moteur... C’est dire la motivation. En fin de cycle, nous allons procéder à des évaluations, comme avec les élèves. Sauf que, pour l’occasion, les élèves, qui se sont mués formateurs, feront partie du jury !”.

Brigitte Valenti, proviseure du LP Pierre-Bérégovoy. “Cette action rentre dans les objectifs du Lycée. Nous avions eu une première expérience avec des femmes qui souhaitaient découvrir les métiers de l’électricité et ceux de la conduite routière. C’est le genre d’action qui permet de valoriser l’image du lycée, de promouvoir des filières plutôt masculines auprès des filles... D’un autre côté, les élèves volontaires ont pu passer de l’autre côté de la barrière pour inculquer aux stagiaires les bases de la mécanique. Je tiens d’ailleurs à les remercier pour leur investissement”.

Onze femmes participent au projet “Femmécanique” dont le terme est programmé en mai. À mi-parcours, elles nous livrent leurs impressions.

Marie-Hélène : “Moi, j’aime bien la mécanique. Ne serait-ce que savoir changer un pneu, ou une paire d’essuis-galce, ça peut-être utile. Et puis, avec ce que l’on apprend, on a moins de chance de se faire avoir quand on emmène sa voiture chez le garagiste. Si par malheur vous avez un pneu crevé en pleine traversée du Morvan et que le portable ne passe pas, il faut bien se débrouiller. En mai, on sera au top et bien des hommes en connaitront moins que nous. En plus, l’ambiance est très bonne et la semaine prochaine, nous allons sur le circuit poids-lourd...”.

Camille, François, Eddy et Philippe sont les quatre élèves du lycée Pierre-Bérégovoy qui ont endossé le costume d’enseignant. Une expérience nouvelle et enrichissante. “Se mettre dans la peau des profs, indique François, nous a permis de mesurer combien enseigner n’est pas un métier facile. Il faut prendre le temps d’expliquer les choses, de montrer comment on s’y prend. Au fil du temps, on se pique au jeu et c’est plutôt agréable. De l’autre côté, les dames, qui sont en âge d’être nos mères ont elles aussi joué le jeu. La mayonnaise a pris rapidement et après tout s’est fait naturellement. Nous avons hâte d’arriver au vendredi matin pour retouver nos élèves”.

Le lycée Pierre-Bérégovoy dans la peine. François Girard, 39 ans, professeur de mécanique au LP, a perdu la vie dans un accident de la route le 30 mars dernier. Il participait activement au projet “femmécaniques”, apportant aux stagiaires sa compétence et sa bonne humeur. Il était particulièrement apprécié de ses élèves et de ses collègues. François était également impliqué dans la restauration d’une 4L pour un dispensaire de Casamance. Notre magazine s’associe à la douleur de ses proches.

Nadia : “Cette formation nous permet de savoir ce qui se passe sous le capot d’une voiture, de prévoir les entretiens à venir... Au bout du bout, je vais en connaître plus sur la mécanique que mon mari, sourit Nadia. Les petits jeunes et les profs qui nous forment ont bien du courage, je les félicite et les remercie en même temps”.

Solidarité Paroles de femmes

Maryse : “C’est un peu comme si on retournait au lycée, sauf que là, ce que l’on apprend, c’est de la pratique, des choses dont on peut avoir besoin dans notre quotidien. Ce qui rend la formation encore plus intéressante et plus motivante. Et, en connaître plus que les hommes dans un domaine qui leur est, a priori, réservé, ce n’est pas non plus pour ma déplaire (rires....). Je suis contente de participer à cette aventure”.

Sylvie : “J’ai fait le choix de suivre cette formation parce que j’avais du temps de libre. Et puis, un jour je devais remettre de l’eau dans le radiateur de ma voiture et je ne savais pas où il se trouvait ni comment faire. Je ne vais quand même pas aller au garage pour ce genre de petit désagrément. Maintenant, je sais où tout cela se trouve. L’eau pour les essuies glaces, les plaquettes, l’emplacement de la roue de secours. Ma voiture, je la connais. Pour autant, je ne suis pas en mesure de tout réparer, loin s’en faut, mais je suis capable de dire ce qui ne fonctionne pas”.

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Solidarité RELAIS DING-FRING

La hausse des prix est plutôt tendance en ce moment. Le Relais DingFring, installé rue du petit Mouësse, a décidé d’inverser la tendance en octobre dernier et de revoir ses prix à la baisse. Le Relais, c’est une entreprise socioéconomique dont l’objectif est de lutter contre l’exclusion par la création d’emplois durables et la vente de vêtements, chaussures et autres accessoires de mode à des prix imbattables. Une entreprise solidaire et durable. Aline, Chantal et Joséphine accueillent chaque jour de la semaine les clients et généreux donateurs avec le sourire.

Des vêtements et des Hommes A

CHAT SOLIDAIRE ET PAS CHER ! C’est la devise

Apers, responsable du relais Neversois. D’autres personnes, parfois les mêmes, viennent ici pour acheter des vêtements. C’est l’autre extrémité de la chaîne”. Entre les deux étapes, les vêtements sont acheminés vers le centre de tri de Chalon-sur-Saône. “Chaque semaine, un camion vient récupérer les vêtements qui nous ont été donnés, et chaque semaine, nous recevons jusqu’à 900 kilos de vêtements”, précise la responsable.

des Relais Ding-Fring dont la création remonte au début des années 1980 par Pierre Duponchel, compagnon d’Emmaüs en Nord-Pas-deCalais. A Nevers, le Relais est présent depuis le 1er juillet 1998 et a connu diverses fortunes. Aujourd’hui bien implanté dans le tissu socioéconomique local, via la collecte de vêtements, DingFring a permis de créer deux emplois. “Notre activité repose sur le principe du don. Les personnes apportent les vêtements qu’ils ne portent plus au relais. C’est le début de la chaîne, explique Chantal

Tri et recyclage Au centre de tri de Châlon, une quarantaine de presonnes sélectionne les vêtements. Ceux en bon état sont remis dans le circuit et dispatchés dans les 55 magasins relais de France. Les autres sont recyclés en tissus industriels. Quant aux jeans, un sort tout particulier leur est réservé. “Les jeans en mauvais état ont une seconde vie. Ils sont transformés en isolant thermique et phonique, Le

Le Relais Bourgogne - Ding Fring, 21, rue du petit Mouësse à Nevers. 03 86 59 30 40. Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h30. Le samedi de 9h à 18h30 sans interruption. Dépôts des sacs de linge au magasin de la rue du Petit-Mouësse et dans les déchéteries des Taupières et du Pré-potier.

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Métisse, c’est son nom, utilisé dans les constructions”. 5 articles pour 15 euros Dans le magasin de la rue du petit Mouësse, Chantal, Aline et Joséphine, les deux vendeuses, proposent aux clients des vêtements hommes, femmes et enfants à partir de 4,50 euros l’article, et seulement 15 euros pour 5 articles, hors sélection. “Ce que nous appelons sélection, ce sont les articles de marque dont les prix varient de 7,50 à 16 euros. Nous proposons également des chaussures ou des sacs à main à des prix modiques, et cela pour tous ceux qui sont intéressés sans aucune autre condition. Acheter au Relais, c’est permettre la création et la pérennisation d’emplois, c’est agir pour l’environnement, c’est permettre à des personnes à faibles revenus d’acheter des vêtements de qualité à moindre coût”. Un geste durable et solidaire !

Vêtements “ordinaires” côtoient vêtements de marque sur les portiques des relais.

enfance Les lauréats de la catégorie 6-8 ans

THIMOTHÉE ET HYPPOLYTE ROUSSEAU. Les deux frères ont participé au prix. Thimothé, l’ainé a remporté la mise chez les 6-8 ans en choisissant “La nuit du visiteur”. “J’ai bien aimé parce que la mamie et les personnages disaient n’importe quoi. C’était amusant”.

Epilogue heureux Le Prix des jeunes lecteurs organisé par la médiathèque JeanJaurès a été décerné le samedi 13 mars. Trois livres consacrés dans trois catégories d’âge.

e moment tant attendu est arrivé ! Ils sont tous là ou presque, impatients de connaître les résultats du Prix des jeunes lecteurs. Une vingtaine d’enfants ont participé à ce prix, répartis dans trois catégories : 3-6 ans, 6-8 ans et 9-11 ans. “Le principe, explique Sylvie du secteur jeunesse de la médiathèque, est que chaque enfant lise tous les livres de la sélection qui

correspond à sa tranche d’âge et qu’il choisisse celui qu’il a préféré en expliquant pourquoi”. Chaque sélection de livre comporte une dizaine d’ouvrages sélectionnés pour leur originalité par des spécialistes de la littérature jeunesse : la médiathèque, la librairie “Gens de la lune”, la bibliothèque départementale de prêt et l’association “l’îlot Livres” qui coordonne le projet au niveau départemental.

Une invitation à lire Les livres sélectionnés sont mis à la disposition du jeune public dès le mois d’octobre. Les enfants s’inscrivent librement pour participer et viennent emprunter les livres.“Souvent, les parents

accompagnent les enfants dans leurs lectures, précise Sylvie. Les lectures se font parfois en famille et tout le monde en discute après. Pour nous, à la médiathèque, c’est important de savoir ce que pensent les usagers et notamment les enfants. Cela nous donne des indications pour choisir des livres”. L’occasion aussi pour la médiathèque d’organiser un prix ado-adulte, de plus en plus d’ adultes empruntant des livres pour adolescents, notamment des parents d’enfants participant au Prix des jeunes lecteurs. Une recette qui rencontre un vrai succès auprès des publics concernés, les romans ados rivalisant, par leur contenu et leur qualité, avec ceux des “grands”.

LISE-MARIE, 8 ANS. “J’ai choisi La nuit du visiteur, parce qu’il y avait de l’humour. La mamie faisait exprès de ne pas comprendre quand le loup parle, et quand c’est le petit chaperon rouge, elle lui explique comment ouvrir la porte. J’ai bien aimé les illustrations aussi”.

FELIX JOLY, 8 ANS, ET SA MAMAN. “Ce livre m’a plu, car l’histoire est drôle. Cette mamie qui se trompait tout le temps quand elle répondait aux questions que lui posait le loup”.

Les livres choisis par les jeunes lecteurs

UN CONCERT DE L’ENM EN PRÉAMBULE En prélude à la remise des récompenses du Prix des jeunes lecteurs, les élèves des classes de flûte et de saxophone de Claudine et Gilles Martin ont offert un moment musical de qualité aux personnes présentes à la médiathèque ce samedi après-midi.

Pour les 3-6 ans : “Montre tes fesses” de Stéphane Frattini aux éditions Milan jeunesse. Pas de vainqueur. Pour les 6-8 ans : “La nuit du visiteur”, de Benoît Jacques aux éditions Benoît Jacques. (Cf ci-dessus) Pour les 9-11 ans : “L’invention de Hugo Cabret” de Brian Selznick aux éditions Bayard Jeunesse. Lauréate : Pauline Cambournac. Les lauréats ont remporté un chèque cadeau d’une valeur de 15 euros à valoir chez Gens de la lune. Tous les autres participants ont reçu un livre en cadeau. Retrouvez tous ces ouvrages au secteur jeunesse de la médiathèque. N e v e r s

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jeunesse PAC

DES

OUCHES

L’Homme au Pac

à l’autre bout de la planète Les Droits de l’homme : un sujet auquel le Pac des Ouches se frotte régulièrement par les activités proposées aux jeunes. Le projet Egaliterre s’inscrit dans cette veine.

SOLIDARITÉ : Dans le cadre de la campagne "Pas d'éducation, pas d'avenir", la Fédération des Oeuvres Laïques 58, en partenariat avec MEDIO, a déposé un projet pour aider une école du village de Port Résolution sur l'ile de Tanna au Vanuatu . L'objectif est de compléter des financements Australiens pour la reconstruction de l'école. L'aide française permettra de développer l'éducation à l'environnement et favoriser le développement durable grâce à l'achat de récupérateur d'eau de pluie, matériel scolaire courant…

veiller ou réveiller les consciences au sujet des Droits de l’homme et du citoyen, c’est le credo du Pac. Les ateliers AJC (Actions Jeunesse et Citoyenneté) destinés aux 14-18 ans et les créations ponctuelles comme Egaliterre, au profit d’Amnesty International, sont autant de supports utiles pour sensibiliser les jeunes à la citoyenneté.

ÉCHANGE : de février à juin 2010, les enfants du château des loges (centre de loisirs MEDIO) vont correspondre chaque mois par le biais de courriers (sera peut être prolongé jusqu'en décembre 2010). Correspondances en rapport avec l'éducation à l'environnement, d'autant plus que 2010 est l'année mondiale de la biodiversité. 17 mars : travail de correspondance au château des loges. du 3 au 16 mai : campagne pas d'édcucation, pas d'avenir (www.pasdeducationpasdavenir.or g)5 mai : lancement officiel de la campagne au château des Loges . Les personnes à contacter : Florie DENJEAN - MEDIO ou Yannick VINCENT - à la FOL 58 22

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Zik et danse Le projet Egaliterre regroupe le

chant, la musique, la danse dans un spectacle traitant de l’égalité entre les hommes et d’un fait historique : la chute du mur de Berlin. “Nous utilisons toutes les opportunités pour favoriser l’expression artistique des jeunes, précise Jérôme Langlassé responsable du Pac. Nous préférons les impliquer dans des actions artistiques à but humanitaire, plutôt que dans le but de devenir célèbres. La danse est une ouverture supplémentaire. C’est un axe qui manque au Pac, que nous avons exploré avec les Shinous, la Salsa, et le projet Frimousse l’an passé en faveur de l’Unicef”.

danseuses de Jazz de la troupe Extrava’danse. Deux univers différents mais complémentaires. “Tous sont intégrés au projet. Ils travaillent séparement et, régulièrement, ils répètent tous ensemble sous la conduite de Patricia. Les jeunes sont par essence généreux et avec ce projet, nous satisfaisons leur fibre humanitaire”.

De l’oppression à la liberté

La fibre solidaire

Le noir et l’oppression, la séparation des êtres, la privation de liberté... Des mots à partir desquels les jeunes ont dû réfléchir, et traduire des émotions avec leurs corps, histoire d’apprécier et de promouvoir le blanc et la liberté dont nous jouissons.

Egaliterre, dont la mise en scène a été confiée à Patricia Combes, symbolise la mixité des publics, le mélange des genres. Face à face, des danseurs de hip-hop, les

L’argent récolté le samedi 8 mai à l’occasion de la présentation publique de Egaliterre à l’espace des Saules de Coulanges-les-Nevers sera intégralement reversé à Amnesty International.

Les ateliers du Pac Le Pac propose toute l’année pour les jeunes de 14 à 18 ans, 4 ateliers : - Ciné-planète : comprendre les ficelles et les codes du cinéma. - Média-planète : comprendre les dessous des médias (TV - radio - internet). - Europa-planète : accompagnement de jeunes dans des projets du Pac, ou dans leurs projets propres. - Planète-instantannée : ateliers photosécritures sur le thème de l’environnement, la connaissance de soi... Détail des ateliers sur nevers.fr. 1 6 8

jeunesse CSCBARATTE

Dans le quartier des Courlis, le centre socio-culturel de la Baratte et toute son équipe oeuvrent quotidiennement contre certains clichés qui ont parfois la vie dure. Notamment celui de la place des filles dans les actions menées dans les quartiers et dans la vie de tous les jours d’une part, et d’autre part, la stigmatisation dont les jeunes sont parfois victimes.

Mixte cité L

E HALL D’ENTRÉE DU

CSCBARATTE NE DÉSEMPLIT PAS.

LOGIQUE POUR UN ! L’ambiance qui règne dans les locaux est plutôt bon enfant. Ce dont se réjouissent les membres de l’équipe d’animation, en particulier Céline Cottin et Zoher Azzouzi en charge du secteur jeunesse de la structure. “Notre satisfaction est de voir que de plus en plus de filles fréquentent le centre, explique l’animateur. Ce n’était pas le cas il y a encore quelques années. C’est le résultat du travail que nous menons quotidiennement”. Constat identique pour Céline : MERCREDI APRÈS-MIDI

“Les filles représentent aujourd’hui 40% de notre public. Les projets, les actions que nous mettons en place visent, entre autres, à redonner leur place aux filles et à favoriser les relations avec les garçons”.

Discuter et informer Pour la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, par exemple, un débat animé par le Bureau Information Jeunesse a réuni un public nombreux et mixte. Il a notamment été question des actions pour le droit des femmes ; des moyens de contraception ; ou de ce qu’est une relation amoureuse, doit-on tout accepter au prétexte que l’on aime ? Les sujets d’actualié sont également abordés. “Dernièrement, c’est la question du voile et la représentation qu’on en a, qui a fait débat, se souvient Zoher. Est-il l’expression d’une idéologie, un accessoire de mode ou un moyen de protection ? Faut-il ou non une loi pour interdire le port de la burqa ?”. Au delà de

cet aspect, la dynamique autour des activités du centre est bien réelle. Quelque 135 jeunes sont inscrits dont une cinquantaine fréquentent assiduement la structure. Pour l’accueil de loisirs, ce sont plus de 150 inscrits

pour une fréquentation moyenne de 70 enfants les jours d’ouverture. Une vraie dynamique à laquelle les habitants du quartier se sont pleinement associés en participant, notamment, à la vie de l’association.

Le comité d’usagers devient l’Association des bénévoles du Cscb

Le samedi 6 mars dernier a eu lieu dans les locaux du CSCBaratte la réunion constitutive de l’association Conseil des Bénévoles qui remplace le Conseil d’Orientation et de suivi. Composition du bureau : Président, René Devoucou ; vice-président, Alain Lacour ; trésorier, Alain Juré ; adjointe, Colette Baudoin ; secrétaire, Joëlle Del Zotto ; adjointe, Michèle Monmignon.

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Gaëlle Bacon

La tête dans les nuages et les pieds sur terre ! Gaëlle Bacon, neversoise d’adoption, n’est pas du genre à rester les deux pieds dans le même sabot. Son créneau, c’est l’humain au sens large du terme, et le mélange des cultures à travers la danse et autres disciplines artistiques. Elle est la présidentefondatrice de l’association i Mé Tisse Toi !

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¡Mé Tisse Toi ! : Gaëlle Bacon au 06.15.41.04.90 et également sur Facebook : tapez “Mé Tisse Toi” dans l’onglet recherche.

arce que la découverte Gaëlle a décidé de poser ses d’autres cultures est la valises à Nevers, de s’y établir plus belle des renconten tant que psychologue et de res, parce que les plus belles des distiller sa philosophie aux quatre rencontres se font à travers la coins de la ville. Notamment danse et la musique...” est née dans les cours de danse orientale l’association ¡ Mé Tisse Toi !. qu’elle donne tous les lundis soirs À 30 ans, Gaëlle pourrait avoir au centre socio-culturel de la vécu plusieurs vies, tant la sienne Baratte.Toutes ses valeurs, elle est remplie. Entre le Puy-enles a mises dans l’association Velay où elle est née, et Nevers ¡Mé Tisse Toi !. “J’ai cette éduqu’elle rejoint en 2008 pour le cation du partage. L’association, travail, elle multiplie les voyages c’est le moyen idéal pour proet les rencontres, animée par mouvoir les valeurs du métissage, l’envie de faire des découvertes. les bienfaits d’une société métisA Clermont-Ferrand, puis à sée”, c’est le leitmotive de ¡Mé Bordeaux, elle suit des études de Tisse Toi ! avec en plus, un volet psychologie, et fait ses gammes solidaire. La soirée inaugurale de dans le milieu associatif, tendanl’association, en janvier dernier, ce solidaire, ne pouvant se résouest “porteuse d’espérances”, une dre à seulement MES MOTIVATIONS PREMIÈRES centaine de personsuivre des études nes ayant répondu S’APPUIENT SUR DES ou travailler. à l’appel. “Du hipCONVICTIONS HUMANISTES “J’ai besoin de hop, avec de la faire d’autres choses à côté sinon danse réunionnaise, du coupéje m’ennuie, précise-t-elle. Mes décalé (danse africaine) avec de aspirations professionnelles la danse orientale... des jeunes, ne sont jamais loin de mes des moins jeunes... des plats convitions personnelles”. C’est cuisinés ou un talent à exprimer d’ailleurs comme cela que tout comme billet d’entrée ! C’était a commencé, en 1998 lors d’un le deal et ça a fonctionné.” La séjour en Tunisie pendant lequel deuxième soirée a eu lieu autour Gaëlle s’occupait d’enfants hand’un repas sénagalais. Une soirée dicapés. “Je me suis retrouvé au dont les bénéfices sont destinés à beau milieu d’un mariage, et une soutenir le dispensaire de la ville femme de l’assemblée a entamé sénégalaise de Mont-Blanc. “Je une danse orientale. J’eus alors vais moi-même porter le bénéfice un vrai coup de foudre. De retour de cette soirée à soeur Eliane, en France, je me suis inscrite responsable de la structure. Bien à des cours de danse orientale”. que laïque, j’ai tissé des liens très Clermont, Bordeaux, Paris... forts avec cette religieuse que j’ai Partout où elle passe, Gaëlle connue lors d’une mission au danse. À Paris, elle suit des cours Gabon. Une personne pour qui, de styles différents tout en au delà de toute culture, de toute suivant une formation en “psyreligion et de toute appartenance, chiatrie transculturelle option c’est l’humain qui prime. C’est psychologie humanitaire”. Dans une philosophie à laquelle je sa promo, quarante personnes de crois. Je sais que c’est peut-être vingt-six nationalités différentes. un rêve, mais je veux y croire !” N e v e r s

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Quartier : rue des Boucheries

Un trait d’union Petite artère de la zone piétonne entre les rues François-Mitterrand et de la Revenderie, la rue des Boucheries a une tradition commerçante. Pas une enseigne vide, une ambiance village sont les atouts de cette rue qui assume sa différence. omme son nom ne l'indique pas, aucun commerce de bouche dans la rue des Boucheries. Qu'à cela ne tienne, elle s'en sort très bien sans ! Chemin le plus court entre la rue François-Mitterrand et l’Espace Forum, c'est un lieu de passage privilégié par la jeunesse locale, mais pas que ! C'est également un lieu d'histoire avec le beffroi de Nevers construit à la fin du XIVème siècle sous le comte Philippe de Bourgogne, au coeur du quartier des marchands. Il possédait un rez-de-chaussée aménagé en halles pour les bouchers, (d'où le nom !) surmonté de salles pour le bailliage, chargé de rendre la justice pour le comte. Au-dessus s'élevait la tour, matérialisant le pouvoir des habitants représentés par

les échevins. En haut de celle-ci se trouvaient bien sûr l'horloge (à l'époque un cadran solaire) et la cloche qui annonçait l'ouverture et la fermeture des portes de la ville, en plus de cadencer la vie des travaux des champs. Quelque part vers le sommet de la tour se trouvait une loge spécialement disposée pour un guetteur dont le rôle consistait à signaler tout feu ou d'éventuels pillards surgissant à l'horizon.

Suivez le guide La “ligne bleue”, chère aux neversois et aux touristes, sépare en son milieu la rue des Boucheries. Une ligne bleue qui amène les touristes jusqu'aux terrasses des cafés, vers la fin de l'après-midi, à l'heure de l'apéritif, hors du tumulte de l'artère commerçante principale à deux pas. Les commerçants de la rue en sont les principaux riverains, ils font vivre et vivent dans ce quartier du centre-ville et sont fiers d’y être établis. Les plus anciens d’entre eux ont pignon sur rue depuis plus de trente ans, quand d’autres y sont installés depuis seulement une année. N e v e r s

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quartier de vie

“LE ZOCHAR”, C’EST LE BAR-BRASSERIE OUVERT IL Y A UN AN PAR JÉRÔME JALLET, 37 ANS, ET SON ÉPOUSE NADINE, AU BEAU MILIEU DE LA RUE DES BOUCHERIES. “Ce que j’aime dans ce quartier, c’est son côté populaire, avec les enfants qui jouent au ballon, qui font du vélo. On fait tout pour faire vivre ce coin de Nevers. Les jeudis soirs, par exemple, on organise des soirées dans l’esprit cabaret avec des musiciens dont la tendance est plutôt jazz. Ici, tout le monde se connait et quand arrivent les beaux jours, la terrasse est bien remplie. Il y a des gens du coin, les commerçants, les gens qui travaillent en ville qui viennent déjeuner. En fin d’après midi, les touristes qui suivent la ligne bleue s’arrêtent prendre un verre, manger un bout. Il y a pas mal de passage”. Pour ceux qui auraient une grande soif et envie de fraicheur, la limonade de grand-mère, recette maison, est vivement recommandée !

ERIC PRUNIER, DIT RICO, C’EST LE PATRON DU BAR “LE CONTINENAL” SITUÉ DANS

ARTISAN COIFFEUR, C’EST CE QUE REVENDIQUE SYLVAIN DUCHESNE, 38 ANS, QUI A OUVERT SON SALON RUE DE LA REVENDERIE LE 1ER AVRIL 2008. “C’est une date qui me ressemble, je tenais vraiment à ouvrir ce jour-là, sourit Sylvain. Le choix de m’installer ici n’est pas un hasard non plus. Je voulais un salon de coiffure de quartier, proche de l’artisanat, retrouver cette ambiance de place de village. Je ne suis pas déçu, au contraire. J’ai mon bureau juste en face, au Continental... Le salon c’est un peu chez moi, et les clients sont un peu chez eux aussi, je ne m’embarasse pas du protocole. Les gens viennent ici pour se faire coiffer, bien sûr, mais aussi pour passer un bon moment” insiste Sylvain. Ce que confirme Marie, l’employée de Sylvain pour qui chaque jour venir au travail est un vrai plaisir. “Dès que je suis dans ma voiture pour venir travailler j’ai le sourire. J’adore le salon, les clients, le quartier... L’ambiance est vraiment géniale”. 26

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LE BAS DE LA RUE DES BOUCHERIES. “J’ai repris le Continental il y a 8 ans. Je suis cuisinier de formation et je cherchais une affaire à reprendre à Nevers pour deux raisons, j’y suis né et j’aime cette ville. Je connaissais les anciens propriétaires (les Fradins). Reprendre ce café, c’était aussi une affaire de coeur... C’est le bar de quartier typique, celui du temps des marchés où l’on vient boire un verre entre ami(e)s. C’est un bar vieux de cent ans...” tient à préciser Eric. Alors que des jeunes prennent possession du babyfoot, des clients prennent place en terrasse. “La boulangerie, la pharmacie, le Forum, le marché Saint-Arigle... tous ces commerces et services attirent pas mal de monde tous les jours de la semaine, mais surtout le week-end. On peut vivre ici sans sortir du quartier. Je sais de quoi je parle, j’habite juste au dessus. Et tout le monde se connaît, ça se vérifie lorsque nous organisons des soirées, des concerts... J’ai d’ailleurs en projet de faire de la restauration, un peu de brasserie, histoire de répondre à une demande”.

quartier de vie

APRÈS CINQ ANS PASSÉS À MARSEILLE, GAËTAN DESOGOS, 29 ANS, S’EST INSTALLÉ RUE DES BOUCHERIES IL Y A QUATRE ANS ET A OUVERT SA BOUTIQUE DE MODE “PLATINIUM”. “Je suis bien ici. Les loyers étaient un peu trops élevés rue François-Mitterrand. Là, je suis à deux pas et beaucoup de personnes passent devant la boutique et la rue est de plus en plus dynamique. Depuis que je suis installé, trois ou quatre commerces indépendants ont ouvert. C’est plutôt bon signe. Et puis, bien que ville moyenne, Nevers est une ville où il se passe plein de choses. Et ça, je me fais un devoir de le dire à tous ceux qui viennent chez moi !”. Retrouvez Platinium et ses nouveautés sur Facebook : Platinium Nevers.

GHISLAINE MARTIN EST UNE FIGURE DE LA RUE. SON ENSEIGNE EST TRÈS PRISÉE DES ADOS ET FOURMILLE DE GADGETS EN TOUS GENRES.

“ Je trouve que la rue est moins dure qu’avant d’un point de vue commercial. Il y a beaucoup plus de passage qu’avant avec les travaux réalisés : marché Saint-Arigle, le Forum... Il n’y a pas de commerce vacant, c’est la preuve d’un certain dynamisme. J’aime ce coin de Nevers, j’aime mon magasin...”

CHARLOTTE COUFFY, EST LA RESPONSABLE DE LA DERNIÈRE ENSEIGNE OUVERTE

BOUCHERIES : “CÔTÉ RUE ENFANTS”. “C’est un peu ma résidence secondaire ce quartier. Ma mère était installée ici avant de transférer sa boutique (Côté Rue) face au centre commercial Forum, j’ai travaillé avec elle. Maintenant, c’est à mon tour de me lancer. Elle fait les vêtements pour les grands et moi pour les petits (rires)... Une affaire de famille en sorte, nous sommes attachées à ce coin de Nevers de mère en fille... Parce qu’il y fait bon vivre, le soleil, les terrasses, et travailler...”

DANS LA RUE DES

“COLIFICHER”, C’EST LA BOUTIQUE D’ACCESSOIRES DE MODE DE CHRISTINE BORDILLIER. Decizoise d’origine, cette ancienne déléguée médicale a réalisé son rêve en ouvrant sa boutique. “Etre installée dans ce quartier, ce n’est pas un hasard. Je l’adore. La rue a du charme avec le Beffroi. Ma boutique est d’ailleurs installée dans l’ancienne salle de bar de l’hôtel-restaurant du Beffroi”. La boutique ressemble à Christine, avec un petit côté boutique du sud. “Nous avons tout refait du sol au plafond en conservant ce qui sa faisait le charme du lieu, les vieilles pierres, les poutres apparentes...”. Le résultat est plutôt cosi et chaleureux. “Je propose à ma clientèle des produits de qualité fabriqués de préférence en France. Mes parapluies, par exemple, sont fabriqués à Donzy (58). C’est important pour moi. Je suis vraiment heureuse d’être installée ici !” N e v e r s

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ville

Chats sans toi Dans le quartier Guynemer, au Banlay, l’association Chats sans toit protège et nourrit les félins, tout en régulant leur population devenue excessive ces dernières années.

ORSQU’ELLES ADOPTENT UN CHAT, certaines personnes ne mesurent pas toujours les devoirs et contraintes que cela implique. Tant en surveillance qu’en soins. Leur irresponsabilité conduit parfois à des actes de cruauté ou, plus souvent, à une surpopulation féline. C’est ce qui s’est produit dans un quartier du Banlay, plus précisément autour des trois HLM de la rue Guynemer. « Afin de ne pas voir ces chats partir en fourrière ou, pire, de les voir subir des actes de sauvagerie, Françoise, une habitante du quartier, a commencé à les choyer et les nourrir. Mais très rapidement, elle s’est retrouvée débordée, explique Evelyne Loyau, présidente de la toute nouvelle association, Chats sans toit, créée pour la circonstance. Sensibles au sort de ces adorables félins, nous avons décidé de réguler leur population et d’essayer au maximum de les placer. Nous les faisons stériliser et tatouer, tout en effectuant un dépistage de la leucose. Mais cela coûte cher. 120 euros pour une femelle, 50 euros pour un mâle.» Alors, pour l’instant, Evelyne avance l’argent, mais elle et ses amis en appellent aux dons et aux bonnes volontés. « Nous faisons également des collectes d’aliments. Au début, j’étais gênée de demander des produits Notre démarche est, dans ou de l’argent pour l’ensemble, bien perçue... nourrir des chats alors que des humains souffrent eux aussi de malnutrition. Mais notre démarche est, dans l’ensemble, bien perçue.» Reste que les bénévoles de l’association doivent également faire face à quelques surprises. « Il n’est pas rare de voir certains chats sortir d’une fenêtre ou d’une cour au moment où nous apportons la nourriture à

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leurs congénères abandonnés.» Evelyne le martèle : « Avec une quinzaine de chats à nourrir, nous avons atteint notre seuil. En un peu plus d’un an, nous avons réussi à en placer une trentaine chez des amis. Sinon, nous les emmenons au refuge de Beauregard car nous n’avons pas pour vocation d’être une garderie féline. C’est juste pour protéger et réguler la vie de ces petites bêtes qu’on aime tant… »

Association Chats sans toit Evelyne Loyau 10, rue Georges-Guynemer 58000 Nevers

06 30 64 28 72

Evelyne Loyau (à droite) préside l’association Chats sans toit.

Jules Renard vu par G. Smith (dessin) dans “Les hommes d’aujourd’hui”. A droite : Poil de Carotte dans “Gil Blas” (13 janvier 1895).

une vie faite

oeuvre

humain et événementiel

Jules Renard

Dans le cadre des manifestations autour du centenaire de la mort de l’écrivain, la bibliothèque municipale de Nevers présente au Palais ducal, du 19 avril au 6 juin 2010, une exposition sur son œuvre, enrichie de manuscrits, éditions originales, livres illustrés et de documents iconographiques. La destinée de Jules Renard, mort à quarante-six ans, est relativement brève. Sa vie littéraire a duré de 1890 à 1910. Il est devenu un “écrivain classique” grâce à Poil de Carotte et plus encore par son Journal, devenu un exercice de style.

talle à Paris. Il suit les cours du lycée Charlemagne. Ses débuts sont médiocres, Le grand-père, Étienne, est né à Chitry le 15 il présente ses premiers résultats à son père dans une lettre qui apporte une précision octobre 1785 et aura quatre intéressante : à 17 ans il envoie des articles enfants, il est dit “journalier”. Son père, à un journal de province sans signature François, quitte Chitry en 1862 pour suret sans rémunération. Il commence à comveiller les travaux de terrassement du chemin de fer de Laval à Caen. Le 22 février poser des poèmes. Découragé, en classe de philosophie, il informe son père le 12 jan1864, à Châlons-du-Maine dans vier 1883, qu’il renonce à entrer la Mayenne, son épouse, Annela famille à Normale. Il passe le plus clair Rose Colin, donne naissance à Jules. Jules a une sœur, Amélie, et les débuts de son temps à lire et à écrire, née en 1859, et un frère, fréquente les cafés littéraires littéraires Maurice, né en 1862. Une fille, cherchant à se faire d’utiles relations dans le monde du journée en 1856, est morte à l’âge nalisme et des lettres. Il court de salon de deux ans. En 1866, François Renard en salon : le voici chez Mary Summer où revient avec sa famille à Chitry. La vie “une toute gracieuse pensionnaire de la familiale n’est pas facile pour les enfants ; le ménage vit dans l’indifférence et le désComédie-Française, Mme Danièle Davyle, récite d’une façon exquiaccord. Un environnement qui va marquer se un poème inédit, durablement Jules Renard. Le certificat Les Roses, de M. Jules d’études primaires acquis, il est envoyé avec son frère, en octobre 1872, à l’Institu- Renard”. Elle croit en lui. “C’est aux femmes que je tion Saint-Louis à Nevers, puis il suit les cours du lycée où il fait de bonnes études devrai tout...” expliquerat-il. Les Roses et Les classiques. Les parents acceptent de l’enBulles de sang paraissent voyer à Paris pour préparer le baccalauen plaquette. Mais Les réat et L’École Normale Supérieure. Au Roses ne se vendent pas. mois d’octobre 1881, Jules Renard s’insA FAMILLE JOUE UN GRAND RÔLE DANS SON ŒUVRE.

Il commence à chercher un emploi et vit grâce aux subsides envoyés par son père. A la fin de mars 1887, il obtient un poste dans une société. Hélas, dès le mois de juin, le contrat prend fin. Il commence Les Cloportes. Il se marie à Marie Morneau, âgée de dix-sept ans, rencontrée au début de l’année. La rédaction du roman traîne, il ne l’achève qu’en juin 1889 ; un éditeur le refuse en 1890. À partir de 1887, il rédige des notes qui deviendront un Journal, peut-être même commencé en 1884, si l’on en croit la lettre de Mme Renard à Mme Descaves du 3 août 1919 : “Mon Jules avait en effet un journal”... “Il y a à Nevers, une rue qui s’appelle rue du Renard. C’est un commencement. Après ma mort, on s’y trompera peut-être.” (Journal, 15 octobre 1908) Au fil du patrimoine - Fiche n°66 - février/mars 2010

“En somme qu’est-ce que je dois à ma famille ? – Ingrat ! Des romans tout faits.” (Journal, 30 octobre 1887)

patrimoine humain et événementiel

Période de 1894 à 1904

Ses premiers succès (1888 à 1893) Le mariage lui apporte une certaine sécurité : Fantec naît le 2 février 1889. Il publie Crime de village en 1888. Mais il traverse des crises de doute, de découragement. À la fin de l’année 1889, la revue du Mercure du France est lancée . Il va y publier la plupart des textes qu’il réunira sous le titre de Sourires pincés. Cette publication fait sa réputation. On y trouve les premiers récits (Pointes sèches) sur Poil de Carotte ; le “petit bonhomme” frappe les esprits... Ensuite il séjourne à Barfleur où il écrit L’Écornifleur. Le volume ne paraît qu’en janvier 1892 : il connaît un grand succès parce qu’il incarne la réaction contre les romans sentimentaux. Le 22 mars 1892, Marinette donne naissance à Baïe. En 1893, il publie Coquecigrues et La Lanterne Sourde, confirmant son entrée définitive parmi les lettrés. Photo ci-dessus : Poil de Carotte. Edition 1900. Collection Sourd.

“Bernard est venu ce soir et m’a réconcilié avec moi-même. Il m’a dit : " Tous vos amis trouvent que Poil de Carotte est ce que vous avez fait de mieux. Personne ne sent aussi bien que moi l’humanité de votre petit héros. Toulouse-Lautrec veut vous voir… Selon moi, Poil de Carotte, moins les Joues rouges, est un livre où l’on prendra plus tard une série de thèmes allemands." Et me voilà glorieux…” (Journal, 8 novembre 1894) En septembre 1894, Renard réunit tous ses récits sur Poil de Carotte en un volume, 43 récits avec l’Album Poil de Carotte. Le volume a un succès immédiat, chacun loue “son classicisme”. En 1902, paraît une édition de 326 pages qui comprend cinq récits en plus. Depuis 1978, le Département de la Nièvre possède le manuscrit passé en vente à Drouot .

Histoires naturelles En 1896, Renard publie les Histoires naturelles, illustrées par Vallotton, un de ses livres les mieux connus . Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard, Benjamin Rabier illustreront l’œuvre. On trouve que Jules Renard est “un artiste japonais”.

Engagement politique En 1900, Jules Renard est élu conseiller municipal de Chaumot, puis maire de Chitry-les-Mines en mai 1904.

Homme de théâtre En 1896, il publie La Maîtresse où il évoque des souvenirs de sa liaison avec Danièle Davyle. En février 1896, il écrit Le Plaisir de rompre dont le sujet est tiré de La Maîtresse. À la mi-juin 1897,

En juin 1904, Jules Renard a une alerte de santé sérieuse. Il fait de longs séjours en Nivernais, gère avec passion sa commune de Chitry-les-Mines. C’est une période où il écrit peu. Il travaille à “Nos frères farouches” et “Ragotte”. Jules Renard est élu difficilement à l’Académie Goncourt en octobre. Le 5 août 1909, à Chitry, sa mère tombe dans le puits et se noie. “C’est une façon bien compliquée de me faire orphelin” note-t-il. En 1910, les lettres et le Journal de Jules Renard ne sont plus qu’un bulletin de santé. Le 23 février : “J’entre dans les mauvaises nuits, en attendant la nuit.” Il meurt le 22 mai 1910. Ce jour-là, Marinette offre et dédicace aux Descaves un exemplaire de La Bigote : “En souvenir de mon Jules. Leur amie bien reconnaissante.”

Légendes des manuscrits Au recto : Lettre de Mme Renard à Mme Descaves (3 août 1919). En haut à gauche : Dédicace de La Lanterne sourde (29 juin 1893). En haut à droite : “A Franc Nohain”. Dédicace de la pièce Poil de Carotte (mars 1900). Ci-dessus : “En souvenir de mon Jules”. Dédicace de La Bigote (22 mai 1910).

EXPOSITION AU PALAIS

DUCAL

L’exposition “Jules Renard, sa vie, son oeuvre” présentée par la médiathèque de Nevers dans la galerie FernandChalandre, est ouverte jusqu’au 6 juin. Horaires : du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche de 15h à 18h. Fermée le 1er mai. Horaires spéciaux : les 8, 13 et 24 mai de 15h à 18h. Et le dimanche 6 juin de 10h à 13h et de 15h à 18h. Crédit photos : Médiathèque Jean-Jaurès. Contact Jean-Louis Montarnal au 03.86.68.48.52.

in magazine Nevers ça me botte n°168 - avril 2010

1905-1910 : de “Nos frères farouches” à la mort de Jules Renard

Portrait (studio frères Manuel)

Jules Renard est à Chitry. Son père se suicide le 19 juin : “La mort de mon père, ce grand et simple drame m’a accablé. Je n’ai pu me remettre au travail.” Il compose habilement la pièce Poil de Carotte, commencée à la fin de 1897. Le 22 janvier 1900, son frère Félix meurt : “Mon grand frère Félix est mort hier soir à son bureau, subitement. Je vais l’emmener là-bas, au cimetière de Chitry, près de mon père. Je pleure parce que nous nous sommes bien mal aimés” écrit-il le lendemain. Les premiers mois de 1903 sont occupés par les répétitions de Monsieur Vernet.

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colloque à l’ISAT

La fée électricité L’Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports, en collaboration avec la Société de l’Electricité, de l’Electronique, des Technologies de l’Information et de la Communication (SEE), l’association Bourgogne Mobilité Electrique (BME) et l’association pour le Développement du transport et la mobilité electrique (AVERE France), organise les 10 et 11 juin 2010 : “Les journées de la Mobilité Electrique en Bourgogne”. Ce colloque vise à mieux comprendre les enjeux, les usages et les objets, de la mobilité électrique et se veut, en même temps, une opportunité pour que les professionnels puissent découvirexpérimenter et échanger sur la diversité de l'offre « électrique » à ce jour, par le biais de démonstrations et essais réels sur la piste de karting du Circuit de Nevers Magny-Cours, puis en statique sur le parvis de l’ISAT. 30 véhicules sont attendus : une large gamme de vélos à assistance électrique, de scooters, plusieurs véhicules utilitaires 4 roues, etc. Les participants découvriront aussi le bateau électrique Naviwatt (photo ci-dessous) qui allie une architecture optimisée, une utilisation responsable des agro-matériaux et une gestion intelligente des énergies renouvelables et de la communication. Le grand public et les scolaires seront conviés pour les démonstrations le jeudi matin et le vendredi après midi. Infos et renseignements : 03 86 71 50 21 et sur isat.fr

Contre le stress au travail Le Centre Interinstitutionnnel de Bilan de Compétences de la Nièvre,le CIBC, organise le mercredi 16 juin 2010 à 16h, au palais ducal de Nevers, un colloque sur le Stress au travail, intitulé : Stress et Risques psychosociaux au travail, quel pouvoir d’agir ? Ce colloque sera animé par Yves Clot, directeur du centre de recherche sur le travail au Conservatoire Nationale des Arts et Métiers, auteur de nombreux ouvrages (“travail et santé”, “le travail au coeur, pour en finir avec les risques psychosociaux”...). Son intervention sera suivie d’une table ronde à laquelle les acteurs locaux de l’emploi (direction du travail, médecine du travail, DRH d’entreprises, Agefos-PME pour la sécurisation des parcours professionnels, sont invités à participer. Rappelons que depuis le 2 juillet 2008, toutes les entreprises ont désormais l’obligation d’appliquer l’Accord National Interprofessionnel sur le stress au travail. Informations et renseignements : CIBC Nièvre, 2, placede la Résistance à Nevers. Tel : 03 86 93 00 20.

cliquez, découvrez ! Le site de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Nièvre propose un ensemble de ressources pour les artisans, ou les personnes envisageant de le devenir. Segmentez par thème et par métier, le site s’adapte à vos besoins. Les fiches pratiques vous permettront de comprendre simplement les nouvelles problématiques du secteur en vous offrant des solutions ciblées. www.cm-nevers.fr/

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Dimanche radieux 18 avril 2010. Sous un soleil estival et dans une ferveur rarement atteinte, près de 3 000 personnes assistent au succès probant de l’USON face à Strasbourg (23-10). Le Pré Fleuri exulte. La pelouse, peaufinée par les techniciens des services de la Ville, est le cadre d’un événement exceptionnel Deux journées avant le terme de la phase de classement, cette victoire rapproche les rugbymen neversois de la Fédérale 1, objectif avoué en début de saison. La réussite conjointe de la SASP-USON Rugby Plus, de l’association USON et de la Ville de Nevers. Un record au Pré-Fleuri ! 3 000 spectateurs, toutes générations confondues, sont venus soutenir les rugbymen de l’USON.

Au fil des minutes, face à la redoutable opposition strasbourgeoise, les partenaires de Cédric Mathieu (qui émerge du pack, ci-dessus) prennent la mesure de la rencontre. Et Vincent Berthelot (ci-contre), botteur retrouvé, engrange les points.

En supporter assidu de longue date, le sénateur et maire de Nevers, Didier Boulaud se félicite de la réussite de l’USON. Son 3ème adjoint, Thierry Boidevezy, ancien demi-de-mêlée, apprécie lui aussi. 32

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Pré Fleuri

Vaillants et conquérants, les Neversois dominent leur sujet, à l’image de l’attaque menée par Ed Carne (en haut, photo de droite) qui aboutira à l’un des deux essais usonistes inscrit par Jack Smales. En tribune, Florent Sainte Fare Garnot (maire-adjoint), Régis Dumange (président de la SASPUSON Rugby) et Gonzalo Quesada (international argentin et entraîneur-adjoint du XV de France) applaudissent en connaisseurs.

Solidarité. A l’issue de la rencontre, remportée (23-10) par les Neversois, le pilier fidjien Isei Colati (photo de gauche) a reçu un chèque de 2 750 euros, soit la totalité de la recette de la tombola, afin de venir en aide à ses parents, victimes des cyclones, un mois plus tôt, sur leur île. Emotion. Le monumental Frédéric Bré (photo de droite), qui doit raccrocher les crampons en fin de saison, s’est vu offrir un bouclier personnalisé, pour l’ensemble de sa carrière rugbystique .

Lors de la réception d’après-match, Florent Sainte Fare Garnot et Régis Dumange n’ont pas manqué d’évoquer l’avenir du rugby neversois, notamment en matière d’installations. Leur collaboration efficace est la clé de la réussite actuelle. N e v e r s

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La 8ème édition du P’Tit Tour USEP à vélo se déroulera mercredi 2 juin. 1400 enfants vont pédaler sur les routes nivernaises. 322 d’entre eux s’élanceront depuis l’esplanade du Palais ducal.

C’est reparti

pour un

RÉÉ EN 1996 PAR L’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré), le P’Tit Tour à Vélo rassemblera cette année encore environ 60 000 enfants de 5 à 11 ans, sur une soixantaine de départements, y compris les DOM-TOM. Un passage de témoin symbolisera le relais entre les départements au sein de chaque région, valorisant ainsi la dimension nationale du P’tit Tour. Dans la Nièvre, mercredi 2 juin, 43 associations et 77 classes seront en selle, soit un peu plus

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de 1 420 enfants de 8 à 11 ans, auxquels il convient d’associer les 370 adultes encadrant l'organisation. Cinq points de départ, pour autant de circuits (dont les distances varient de 35 à 46 km), sont au menu. Les jeunes pédaleurs s’élanceront depuis Coulanges les Nevers, Saint-Benin d'Azy, Decize, Dornes et Nevers (esplanade du Palais ducal) et, après une pause pique-nique, tout ce joli monde se rejoindra sur le circuit de Nevers Magny-Cours où un

UNE PRATIQUE PHYSIQUE SAINE ET CITOYENNE EN ACCORD AVEC L’ENVIRONNEMENT goûter sera offert sous les acrobaties de Bruno Janin, exchampion du monde et d’Europe de VTT-trial. “Cette manifestation traduit la volonté de l’USEP de donner 1 6 8

P’Tit Tour toute sa valeur à la rencontre sportive, support privilégié d’activités sportives, pédagogiques, associatives, accessibles et festives, explique Guillaume Bertrand, délégué départemental USEP de la Nièvre. C’est pourquoi ce relais multi-déplacement est bien plus qu’une performance et revendique, avant tout, d’être une occasion pour

les enfants et leurs familles de goûter les joies d’une pratique physique saine et citoyenne puisqu’en accord avec l’environnement, la santé et les règles de sécurité routière.” Neversois, ne manquez pas d’aller encourager nos jeunes cyclistes le mercredi 2 juin au moment de leur départ, à 9 h, sur l’esplanade du Palais ducal.

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Parrain de l’épreuve, Laurent Jalabert sera à Nevers le 30 mai.

Affaire de LOOK Plus d’un millier de pédaleurs de tous niveaux sont attendus à Nevers le 30 mai à l’occasion de la traditionnelle cyclosportive LOOK. Laurent Jalabert et quelques stars seront de la partie. EPUIS DE LONGS MOIS DÉJÀ, ils ont soulila chance de faire quelques tours de roue aux côtés gné la date du 30 mai sur leur agenda. Ils, de quelques célébrités. Outre Laurent Jalabert, ce sont ces centaines de cyclistes pour qui parrain de l’épreuve, ou encore François Patriat la LOOK est devenue l’un des temps (président de la Région Bourgogne), forts de leur saison. Pédaleurs niver- CHAMPIONS une pléiade de stars est annoncée. nais, bien sûr, mais aussi de contrées ET ANONYMES Citons Bernard Hinault, les pistards lointaines, dépassant parfois largement Grégory Baugé et Florian Rousseau, les frontières de l’Hexagone. Dans ce peloton très Eric Boyer, Alain Prost, David Douillet, Paul hétéroclite, les cyclos anonymes auront sans doute Belmondo ou encore Gabriella Sabatini. Du beau

UN AUTRE CHEVAL DE BATAILLE

Dominique Bergin, PDG de LOOK Cycle.

Look Cycle poursuit sa stratégie de développement et de diversification. Le récent rachat de la société Freejump, basée à Bordeaux, leader mondial des étriers d’équitation à fixation automatique, s’inscrit dans cette dynamique. Et ce, peu après la reprise des activités textiles du groupe Rossignol, en octobre 2009. “Ce rapprochement de deux entreprises symboliques est un nouveau signe fort de la volonté de croissance et de développement de Look Cycle, dont la politique d’innovation et de recherche a contribué au triplement de son chiffre d’affaires en dix ans, explique Dominique Bergin, PDG de l’entreprise neversoise. Après le cyclisme, notre ambition est de devenir rapidement leader dans le domaine des sports équestres, en développant des gammes complètes, allant de l’équipement technique au textile.” Look Cycle emploie aujourd’hui 460 salariés pour un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros.

monde en perspective et des mollets affûtés autour du quai de Mantoue et sur l’esplanade du Palais ducal où un village “exposants” sera dressé pour l’occasion. Inscriptions, infos : www.sportcommunication.com

PROGRAMME SAMEDI 29 MAI 18h - Palais Ducal, Nevers Vernissage de l’exposition rétrospective LOOK, signatures des champions sur le mur. 19h - Cocktail offert par la Ville de Nevers DIMANCHE 30 MAI 8h - Séance photo VIP devant l’hôtel Mercure 8h30 - Quai de Mantoue Départ du parcours « 595 », 160 km 8h45 - Quai de Mantoue Départ du parcours « Kéo »,80 km 9h - Quai de Mantoue Départ du parcours « Randosport », 60 km 10h - Esplanade du Palais Ducal Ouverture du village exposants Premières arrivées prévues vers 10h30 11h - Début des animations 14h30 - Dédicaces Laurent Jalabert 15h – 16h Remise des prix, intervention des VIP sur le podium Tirages au sort des lots dont un voyage à l’Ile Maurice et le cadre 585 N e v e r s

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Festi Pouss, acte 2 Fort du succès rencontré l’an passé lors de la première édition du Festi Pouss, le district de football la Nièvre remet le couvert. Le 12 juin, plus de 300 “poussins” vont investir l’Espace Mendès-France. de palier l’abandon de la Journée nationale des poussins, le premier Festi Pouss trouve un écho logique à la réussite du premier acte. Ainsi, la seconde édition se déroulera le samedi 12 juin, toujours au square Mendès-France. Plus de 300 enfants (de 9 à 11 ans, catégorie U 11) sont attendus pour cette grande fête. “Cette année, en plus des 350 licenciés de la Nièvre, nous avons lancé des invitations auprès des centres sociaux de Nevers, afin de faire jouer également des non-licenciés”, explique Cédric Béjuy, conseiller départemental foot-animation. Comme l’an passé, les équipes seront composées sur place, avec un panachage entre filles et garçons, entre BALLON, RÉFLEXION, les clubs et les licenciés ou non. “L’idée est axée autour du divertissement et du changeENVIRONNEMENT ment d’habitude. Les éducateurs seront eux aussi désignés au hasard des équipes constituées.” Au gré des 25 stands, les enfants auront évidemment le loisir de taper dans la balle, mais aussi de répondre à différents quizz ou encore découvrir de nouveaux jeux, comme le curling-foot. “Cette journée est également l’occasion de sensibiliser les jeunes à l’environnement et à la vie de groupe, souligne Cédric Béjuy. Pour cela, je tiens à remercier tous les éducateurs (80 au total) issus des clubs concernés, de l’Amicale des RGANISÉ L’AN PASSÉ DANS L’OPTIQUE

En 2009, Festi Pouss avait rassemblé près de 300 enfants.

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Au gré des 25 stands de Festi Pouss : des jeux de balle, bien sûr, mais aussi de réflexion.

éducateurs et des stagiaires initiateurs à qui les diplômes seront d’ailleurs remis le 12 juin.” Des éducateurs qui, eux aussi, auront leur petit moment de défoulement, puisqu’un tournoi du très prisé beach-soccer leur sera réservé lors de la pause des poussins. Ajoutons enfin que la Ville de Nevers a déployé ses services afin de mettre en place les installations nécessaires et aménager l’espace. Festi Pouss - samedi 12 juin (10h-17h), square Mendès-France boulevard Jean-Moulin à Nevers

Haltérophilie : jeunes en évidence Le 1er plateau benjamins et minimes du récent Challenge d’hiver a permis d’évaluer les athlètes en tenant compte du total soulevé mais surtout de la technique utilisée. A domicile, l'Haltérophile Club de Nevers a présenté cinq jeunes et l’on notera la belle performance de Thomas Badet, 1er des minimes. Thomas et Mathieu Rose se sont qualifiés pour la finale de zone. Soulignons encore les places d’honneur de Julie Badet, Rose Anna Decot et Jean-Alexandre Moisson ainsi que la belle performance de Pierre Louis Reydet, vainqueur chez les masters (vétérans).

sports Féminines de l’Elan Nevers Tennis de table

Objectif maintien Les jeunes pongistes de l’ENTT réalisent une saison honorable et devraient, logiquement, se maintenir en Prénationale. L’équipe féminine de Prénationale. De gauche à droite : Léonie Delcourt, Marion Rolland, Claire Lelièvre et Joy Cunière. A JEUNE ÉQUIPE DE L’ELAN NEVERS TENNIS DE TABLE est en passe d’atteindre l’objectif fixé en début de saison, à savoir assurer son maintien en Prénationale. “Notre souhait est d’essayer de construire quelque chose avec les joueuses déjà au club et les nouvelles recrues afin d’évoluer, et, pourquoi pas, retrouver le niveau national dans les années à venir”, explique Delphine Danguis, présidente du club. “Ensuite, le but est aussi que les joueuses prennent du plaisir et peauUNE ÉQUIPE SOUDÉE finent leur niveau de jeu dans une poule relevée”, souligne la néo-neversoise ET PLEINE D’AVENIR Isabelle Rouillère, laquelle, blessée au genou, coache ses camarades cette année. Une formation soudée autour de sa capitaine, Marion Rolland, qui a donc vu l’arrivée de l’ex-imphycoise Léonie Delcourt aux côtés des valeurs montantes Joy Cunière et Claire Lelièvre. Une équipe à laquelle il convient d’associer la remplaçante, Françoise Lelièvre, toujours prête à palier la moindre défection.

La gauchère Claire Lelièvre symbolise l’avenir de l’Elan Nevers.

Une nouvelle campagne en Interclubs Nationale 2

L’USON tennis à l’heure suédoise Nationale 2 - Poule H

Pour sa 5ème saison en N2, l’USON évolue avec un effectif considérablement modifié. Les Suédois Kumlin et Figueroa ont été recrutés. ES CHAMPIONNATS PAR ÉQUIPES ont repris en ce mois de mai. L’USON a préparé cette nouvelle campagne avec sérieux. Mais les dirigeants ont dû faire face aux départs de trois de leurs meilleurs éléments: Bertrand Contzler (parti pour Grenoble), Constantin Belot (Dijon) et Cyril Spanelis. Pour cela, ils ont recruté deux Suédois de bon niveau : Pablo Figueroa (-30, n°10 suédois) et Daniel Kumlin (-15, n°22 suédois). Champion d’Espagne en double 2008, Daniel Monedero (-4/6), au club depuis mainteDaniel Monedero dispute sa nant huit ans, sera huitième saison avec l’USON.

9 mai : USON - CA Montrouge 16 mai : TC Paris 2 - USON 30 mai : TC Chartres - USON 6 juin : USON - TC Chatou

Rencontres à domicile au Pré-Fleuri

Infos : www.usontennis.com Les Suédois Pablo Figueroa et Daniel Kumlin, nouvelles recrues de l’USON en Nationale 2.

le n°3 de l’USON. Mathieu Boulin (3/6), Jérôme Bernard (3/6) et Maxime Zamora (4/6) épauleront ce trio de choc. Les ambitions de l’USON sont mesurées et l’on évoque surtout le maintien au vu des forces en présence, tous les clubs étant solidement armés de joueurs négatifs. L’équipe 2 évolue en Prénationale, désormais partie intégrante du championnat de France. Enfin, les féminines, engagées en R2, tenteront d’accéder à la Prénationale. Pour cela, elles misent sur l’expérience d’Annabelle Robin, Julie Velay et Emilie Perez, mais également sur les prometteuses Elodie Manette, Ericka Rottemberg et Sarah Boisson.

L’équipe 2 en Prénationale. Alexandre Millerioux, Eric Garnier, Thomas Creuzet, Bruno Farruch et Enzo Vuono. N e v e r s

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sports Avec près de 400 licenciés et des tarifs abordables, notamment pour les jeunes, le Golf Public du Nivernais affiche un esprit d’ouverture qui traduit bien la démocratisation de ce sport.

Golf Public du Nivernais

Bienvenue au club !

1969 PAR JEAN BERNIGAUD sur le site du Bardonnet, le golf de Magny-Cours a fêté ses 40 ans en juin dernier. Propriété du conseil général de la Nièvre, passé de 9 à 18 trous en 1989 et devenu Golf Public du Nivernais, le club fédère actuellement près de 400 personnes. “Comme le tennis, le golf s’est très largement démocratisé, explique Antoine Inconnu, président du GPN depuis janvier 2009. L’époque de la tenue blanche imposée est révolue. le golf est largement médiatisé et de plus en plus présent dans les jeux vidéo. Mais cela reste une école du respect, de la courtoisie...” Autre symbole de ce changement, l’accès favorisé à toutes les classes de la population. “On peut commencer le golf avec un forfait “découverte” à 235 euros, comprenant 10 séances encadrées par un professeur, le prêt du matériel et l’utilisation libre du parcours-école durant trois mois.” Pour les jeunes et, surtout, pour les étudiants, le GPN pra-

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Aux côtés de leur président, Antoine Inconnu (à droite), les membres du GPN ont fêté, en 2009, les 40 ans du club.

tique des tarifs très abordables dans un environnement trsè agréable. Pour preuve, les quelque 1600 entrées hors-club enregistrées en 2009.

GOLF PUBLIC DU NIVERNAIS Tarifs variables 18-26 ans non étudiants : 600 euros/an Etudiants : 15 euros/mois Infos : www.golf-du-nivernais.com

Professeur au GPN depuis maintenant dix ans, Benjamin Baron (en haut à droite) encadre de nombreux groupes de jeunes venant découvrir les joies d’un sport de plein air qui requiert des qualités de concentration et de respect.

Sur la route de Londres

sports RENDEZ-VOUS

La chronique d’Antoine De Wilde* FOOTBALL

La route qui mène aux JO de Londres 2012 est un chemin pavé d’incertitudes. Pourtant, Antoine De Wilde s’est promis d’être à l’heure anglaise. Le compte à rebours est lancé. Chaque mois, le Neversois nous fait partager sa préparation et nous livre ses sentiments. MARS 2010. Esplanade du Château de Vincennes, 27 000 coureurs, 9h59. Dans quelques secondes, je vais m’élancer pour mon premier semi-marathon, celui de Paris. C’est un moment particulier, car il marque un changement radical de discipline, le demi-fond fait place au fond… Le même jour, se disputent les Championnats de France de cross. C’est la J’ai encore première année, beaucoup appris depuis mes 16 ans, que je vais faire l’impasse sur cette épreuve. Ici, à Vincennes, les coureurs kenyans sont légion sur la ligne de départ, il fait frais et il y a beaucoup de vent. Je ne suis pas stressé, j’ai vraiment hâte de partir. Ma famille et mes amis donnent de la voix, je suis heureux qu’ils soient là, surtout aujourd’hui. Le départ est donné ! De suite, mon envie de ne rien rater me place derrière les africains. Je n’ai pas trop le choix, sinon je fais le reste de la course en solo, car au bout de 500m, il y a déjà un gros écart avec les poursuivants. Je prends le risque. Je passe en 2’50 au 1er km, insouciant... 14’45 au km 5, suicidaire. Pourtant, je me sens bien ! Normal, on n’a même pas passé le quart de la course… Antoine, tu n’as encore pas écouté les anciens ! Le

CFA2 22/05 : Nevers-Clermont B Promotion de Ligue 23/05 : RCNCS-Sens FM RCNCS : Racing-Club Nevers-Challuy-Sermoise

HANDBALL Excellence Régionale Féminine 22/05 : La Machine/Nevers - USToucy Excellence Régionale Masculine 22/05 : USON- ASUC Migennes 2 -18 ans Nationaux Qualifications aux championnats de France 2010/2011

bâton monte, monte, monte… gare à son retour ! Le souffle se fait court, les jambes se tétanisent, mon corps n’arrive plus à combattre le froid, je cours comme une machine, les secondes s’éparpillent, ma foulée me fait souffrir à chaque contact avec le sol... Au km 18, il y a un ravitaillement, j’hésite, je fais l’impasse... Je n’aurais peut être pas dû. Il reste 3 km… je me bats contre les crampes ! Mais je termine en 13éme position et 1er européen, en 1h07’03’’... Un statut à relativiser car grand nombre de mes concurrents se trouvaient en Vendée. J’ai (encore) beaucoup appris, il faut être réellement patient, régulier... En partant moins vite, j’avais sans doute les jambes pour finir en 1h 05 dans les mêmes conditions. Mais, avec des “si”… Je retiens que c’est encourageant, alors j’essaierai plutôt de tenir compte de cette expérience le 25 avril prochain lors du semi-marathon de Metz.

* Antoine De Wilde, ancien champion de France de cross-country et de 3000 m steeple est athlète à l’A.O. Nivernaise.

FOULÉES DE NEVERS Parc Roger-Salengro VENDREDI 21 MAI À PARTIR DE 18H30 Organisation ASF-USON

Le Nivernais Denis Prin, abonné aux places d’honneur sur l’épreuve reine des Foulées de Nevers.

CYCLISME

DANSE SPORTIVE

TOUR NIVERNAIS-MORVAN DIMANCHE 20 JUIN ETAPE NEVERS-LA CHARITÉ-SUR-LOIRE

NIVERNAIS de danse sportive se déroulera le samedi 12 juin à la MAISON DES SPORTS DE NEVERS. Organisée par Catherine et Gilbert Galliot (Top Line Club de Cosne sur Loire), cette compétition nationale à points et opens,rassemblera des couples venus de toute la France,évoluant en danses latines et standards par catégorie d’âge (de "juvéniles” à “séniors”, de 6 à 70 ans). On notera la présence de deux couples nivernais: Catherine et Pierre Louis Reydet (Coulanges lès-Nevers); Jessica Martin et Romain Pingon (Pouilly-sur-Loire) Débuts des compétitions à midi.

E SECOND TROPHÉE

Départ Place de la République (Palais ducal) à 12h30 suivi d’un circuit en ville.

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carte postale

Au port du fleuve Boisée sur sa partie orientale, sablonneuse sur son versant occidental, la commune de SaintOuen a longtemps vécu au rythme de la Loire, fleuve qu’elle surplombe et pour lequel un quai d’embarquement fut créé au XVIIème siècle.

S U R L’ A X E R O U T I E R (D 981) reliant Nevers à Decize, l’automobiliste traverse la commune de Saint-Ouen-sur-Loire. Après avoir négocié - prudemment - les virages du Port-des-Bois, il remarque immanquablement le clocher du bourg, qui se dresse au dessus du val de Loire. C’est vers 1950 que Saint-Ouen, autrefois Saint-Oingt, a vu son patronyme enrichi du... “surLoire”. Et ce, afin d’éviter les erreurs d’acheminement d’un

L’ACTIVITÉ LIGÉRIENNE D’AUTREFOIS courrier qui échouait souvent vers d’autres Saint-Ouen... La départementale 981 sépare la commune en deux. A l’ouest, elle est résolument tournée vers la Loire. Sa partie orientale est, en revanche, très boisée, notamment autour de l’étendu hameau des 40

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Essarts - du latin sarire, qui signifie sarcler. L’essartage consiste, après déboisement, à arracher et brûler les broussailles pour permettre la culture. Le calme actuel du Port-des-Bois, avec ses maisons alignées le long du chemin qui descend vers la Loire, est en contraste complet avec l’ambiance animée des siècles passés. Une animation dépeinte par les historiens à l’époque où le fleuve constituait un axe de communication vital du centre de la France, notamment avec l’acheminement du bois. Le quai d’embarquement, justement dénommé Le Port-des-Bois, a vu défiler nombre d’activités : celles des vignerons, des fendeurs de bois, des pontonniers, et autres commissaires chargés des tractations entre les fournisseurs de bois et les négociants parisiens. Si elle n’abrite aujourd’hui aucun 1 6 8

commerce, la commune de SaintOuen-sur-Loire dispose d’un tissu agricole et artisanal assez fourni. Elle est également propriétaire d’un étang de 3 ha ouvert à la pêche familiale (carte à la journée) mais également d’un court de tennis avec un pratique sport-loisir (adhésion familiale annuelle). “Saint-Ouen-sur-Loire aspire au bien être de ses habitants à travers l’entretien de son patrimoine et

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Saint-Amand en Puisaye

Clamecy Yonne

Cosne

Donzy

Pouilly

Tannay

Varzy

Brinon

Corbigny

La Charité

Prémery

Cher

Lormes

Côte d’Or

Montsauche

St-Saulge

Nevers

St-Benin

Châtillon Château-Chinon

Saint-Ouen Moulins-Engilbert St-Pierre Luzy Fours Dornes Decize

Allier

Saône et Loire

carte postale Saint-Ouen-sur-Loire

Patrimoine

Canton de la Machine Arrondissement de Nevers Hameaux : Le Port des Bois, les Essarts Maire : André Goulet Population : 509 hab. (les Audoniens) Superficie : 2371 ha Cours d’eau : la Loire Exploitations agricoles : 7 exploitants agricoles dans le domaine de la culture, de l’élevage et une pension pour chevaux. Artisans/commerçants : GRANULATS DE BOURGOGNE- LAFARGE : (extraction de granulats); SARL SIMONNET (travaux publics); Christian DUMAREST (électricité générale); Alain CHAPOTOT (entreprise de bâtiments); Cédric ROYER (cloisons-isolation-peinture); Stéphane DOURNEAU (plomberie-chauffage); A2MICILE NEVERS (services à la personne); Laurent GAIN (entreprise de terrassement). Ecole : Une école primaire avec 2 classes accueillant les élèves dès l’âge de 5 ans (de la grande section de maternelle jusqu’au CM2). Association : Comité des fêtes qui organise diverses manifestations : dîner-dansant, fête de la Saint-Jean avec feu d’artifice, concours de pêche, concours de pétanque, arbre de Noël pour les enfants …. Mairie de Saint-Ouen-sur-Loire : 03 86 50 11 01

mairie-st-ouen-sur-loire58@wanadoo.fr Internet : www.monclocher.com

LE PORT-DES-BOIS

MAIRIE - ÉCOLE

Aux bords de la départementale 981, la mairie-école de Saint-Ouen témoigne de la vitalité de la commune. Deux classes à trois niveaux accueillent les élèves dés l’âge de 5 ans (de la grande section de maternelle jusqu’au CM2).

ÉGLISE SAINT- BARTHÉLÉMY

1902 Edifice néo-gothique financé intégralement par la famille Imbart de la Tour en remplacement de l’église romane fragilisée par les glissements de terrain. Le Port-des-Bois surplombe la Loire. Aujourd’hui, le site ne conserve de son passé que des bâtiments à usage agricole et quelques vestiges d’un quai. Autrefois, on distinguait aussi les ruines de la cabane du passeur. Au début des années 1900, les anciens du Port-des-Bois connaissaient bien le dernier passeur, monsieur Gaulard. l’embellissement de la commune, tout en œuvre pour accueillir une explique le maire, André Goulet. population jeune et dynamique... Et, depuis quelques années, un Il en va de la survie de notre école effort est fait pour le rurale, soulifleurissement. gne André AMÉLIORATION En matière d’infrasGoulet. tructures, des travaux J’ajouterai que ET MISE EN VALEUR conséquents d’améle lotissement DU PATRIMOINE lioration de la voirie communal de communale sont neuf parcelles, engagés chaque année.. Par initié en 2008, offre encore ailleurs, un programme plurianquelques terrains viabilisés. Enfin, nuel de rénovation des bâtiments l’école primaire possède tous les communaux est en cours. services : cantine, garderie et l’éL’illumination de l’église, réalisée quipe pédagogique dispose des en 2007, et celle de la mairietoutes dernières innovations : PC école, sont en cours de réalisation portables et autre tableau numéet contribuent à la mise en valeur rique interactif...” de notre patrimoine. Nous mettons

CHAPELLE DE BOUY

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SIÈCLE

Petit bâtiment rectangulaire aux ouvertures sculptées, cette chapelle est orientée vers l’est. Sur le fronton de la porte d’entrée, on peine à distinguer le blason des Roffignac. Elle est située au domaine de Bouy, près des Essarts.

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expression politique

En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et ne reflètent que leurs seules

Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine

La région Bourgogne à gauche : une chance pour Nevers algré le fort taux d’abstention, regrettable, le résultat des élections régionales a été sans appel : la liste de gauche, emmenée par François Patriat et le Parti socialiste, a frôlé, à Nevers, les 60%. C’est l’expression de la reconnaissance du travail accompli par la gauche depuis 6 ans à la Région, ainsi qu’une adhésion à un projet visant à transformer tout en protégeant nos concitoyens. C’est, en même temps, le rejet de la politique de droite de Sarkozy, et, au niveau local, de l’attitude brouillonne et peu constructive de l’opposition municipale de droite.

La Région Bourgogne sous la présidence de gauche de François Patriat a toujours été là pour aider et accompagner les Neversois. Il n’en avait pas été de même lorsque la région était dirigée

par la droite et Jean-Pierre Soisson : la politique choisie avait été de faire payer à la Nièvre et à Nevers ses choix de gauche. Depuis, Nevers a pu bénéficier du soutien de la Région pour ses lycées ; la transformation des quartiers Est (Courlis) et Ouest (Grande-Patûre) a été financée en partie par la Région ; les FAP (fonds d’aide aux projets), défendus ardemment par Assana El-Kassibi et Tarek Khaïdouri, ont permis et permettent aux Neversois de financer des projets de quartier. Les associations, culturelles ou sportives, ont pu créer des emplois grâce aux emplois-tremplin. Qui n’a pas vu, en gare de Nevers, les TER rénovés ? Le soutien de la Région, demain, pour le TGV, est essentiel.

Nevers et la Nièvre sont des territoires soutenus, reconnus et encouragés par la Région dirigée par François Patriat. Il était vital que la région reste à gauche, au risque de voir de nouveau la droite sacrifier nos territoires sur l’autel d’une realpolitik libérale insensible aux notions d’aménagement du territoire et de politique de solidarité des territoires. Les électeurs ont tranché : c’est de concert que Nevers et la Bourgogne continuent d’œuvrer, à gauche, pour les Bourguignons et les Neversois.

Patrice CORDE pour le groupe des élus socialistes et apparentés

Angles morts quand la droite dirigeait la région,

Crise du logement : des mesures d’urgence s’imposent ’après le rapport de la Fondation Abbé Pierre, la crise du logement affecte aujourd’hui plus de 10 millions de personnes dont 3,5 millions de mallogés. Tous les indicateurs se dégradent et montrent que la crise du logement ne se contente pas de refléter les inégalités : elle les amplifie. La précarité renforce et aggrave les conséquences du mal-logement sur les personnes défavorisées et atteint désormais les classes moyennes. Aux personnes sans abri, qui cumulent les difficultés, s'ajoutent désormais des catégories de population de plus en plus nombreuses qui ne se voient pas. La question politique s'efface derrière la question humaine, n’en déplaise à l’opposition municipale qui régulièrement s’effraie des garanties d’emprunt que nous accordons aux bailleurs sociaux.

Ce rapport se penche notamment sur les plus jeunes, en analysant comment l'enfant devient une «victime collatérale du mal-logement», comment la situation difficile de nombreuses familles impacte lourdement le quotidien et l'avenir des plus petits en provoquant des souffrances sociales (difficultés scolaires, difficultés d'insertion...). Aujourd'hui, parmi les victimes du mal-logement, 600 000 enfants souffrent au quotidien et ont un avenir particulièrement compromis. C’est pourquoi la Fondation a condamné la décision du gouvernement supprimant le poste de Défenseur des droits de l’enfant, créé en 2000. Pour l’association, cette décision «remet en cause la logique qui avait conduit à l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant», notamment «celui de disposer de conditions de vie leur permettant d’assurer leur

protection et leur développement au sein de leur famille». Devant une telle situation et face à l’échec et la nocivité des choix du gouvernement, les parlementaires communistes ont déposé une proposition de loi demandant la mise en œuvre de mesures d’urgences notamment: - l’interdiction des expulsions pour les personnes en grande difficulté économique et sociale, - le doublement de la taxe annuelle sur les logements vacants, - la limitation de la somme acquittée pour le loyer et les charges à 20% du revenu des ménages. Christian LEBATTEUR pour le groupe des élus communistes et apparentés

Non aux attaques contre la retraite ! our bien des dirigeants politiques, tous bords confondus, pour les médias et, au-dessus d'eux pour le patronat, le déficit de la caisse de retraite est insup-

portable. Mais quand les banquiers se sont retrouvés avec des centaines de milliards de déficit, on n'a fait que parler de "réforme", mais on ne l'a pas faite. Mieux, les États ont déversé des centaines de milliards pour venir à leur secours ! On nous dit que l'allongement de la durée de la vie imposerait une telle réforme. Mais c'est une escroquerie ! On oublie d'ajouter que le même nombre de salariés produit quatre, cinq fois plus qu'il y a vingt, trente ans. Si la richesse supplémentaire créée par l'augmentation de la productivité était consacrée ne 42

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serait-ce qu'un peu plus à ceux qui la produisent, il n'y aurait pas de problème de retraite. De plus, le problème ce n'est pas le nombre de retraités, mais la diminution des rentrées dans les caisses de retraite, avec l'augmentation du chômage, des temps partiels imposés, des "petits boulots" et les exonérations des charges patronales. L'État, le gouvernement sont au service des grands industriels et des banquiers, des actionnaires. Les seuls qu'ils envisagent de faire payer, ce sont les travailleurs. Depuis la première "réforme" de la retraite, celle de Balladur en 1993, qui a imposé l'abandon des 37,5 ans et l'allongement de la durée de cotisations, chaque gouvernement a cherché à aggraver les conditions de retraite.

"Sauver le régime des retraites", comme ils disent, en garantissant la possibilité à chacun de partir à soixante ans avec un montant décent, il n'y a qu'une lutte déterminée de l'ensemble des travailleurs qui pourra l'imposer. Comme pour l'interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous et l'augmentation automatique des salaires en fonction des prix, ils ne sont forts que de notre passivité. À Nevers comme dans le reste du pays.

Geneviève LEMOINE Conseillère municipale Lutte Ouvrière

un espace d’expression est réservé à chacun des groupes représentés au sein du Conseil municipal. Les textes, informations et chiffres opinions. Ils sont placés sous l’imprimatur du maire de Nevers, directeur de publication du magazine municipal.

Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine

Le marché immobilier à Nevers e marché de l'immobilier à Nevers est peu dynamique. Malgré la proximité de Paris et l'augmentation des prix ces dernières années, le prix du mètre carré y reste bas comparativement aux autres villes. Cela n'est pas un hasard. L'activité économique de la ville est faible, les impôts locaux hors de proportion avec les services offerts et le revenu par habitant très inférieur à la moyenne des villes de la même strate.

La politique de la ville accroit la morosité du marché. Monsieur le Maire qui déclarait lors du dernier Conseil Municipal du 27 février 2010 que tout allait bien à Nevers, brandissant comme preuve de cette affirmation que le nombre d'entreprises payant la taxe professionnelle avait augmenté, est un adepte de la méthode COUE.

La municipalité décourage en effet les installations et fait fuir les ménages qui travaillent par sa politique fiscale. MARZY est la première bénéficiaire de ceux qui prennent la fuite. La population de cette commune augmente alors que la nôtre ne cesse de diminuer . Elle favorise la construction de nouveaux logements sociaux alors qu'un nombre important d'entre eux sont inoccupés. Elle décourage enfin l'investissement privé en cherchant à acheter, aménager et revendre à son singulier profit, via Nièvre Aménagement, tout ce qui pourrait être source de développement économique.

du Grand Monarque et certains immeubles du quartier St Arigle qui sont certes en mauvais état mais qui auraient déjà été restaurés s'ils avaient été achetés par des personnes privées. Cette politique a des conséquences très néfastes en terme d'attractivité. Elle décourage l'initiative, l'investissement et donc l'activité économique.

Carole BOIRIN Conseiller municipal UMP

La ville s'occupe de tout et gère tout : la caserne Pitié, le site Colbert, l'aménagement du quartier Château Brisset, les immeubles des ilôts Goguin,

Nevers, que fais-tu de ta jeunesse ?

ertes, le label "Nevers, ville amie des enfants" n'est pas usurpé. La présence de nombreuses structures pour la petite enfance en témoigne. Mais, s'il est une tranche d'âge quelque peu délaissée, c'est bien celle de l'adolescence. Pour eux, beaucoup de choses sont encore à faire. Encore faut-il prendre conscience qu'ils pourraient constituer le Nevers de demain si on s'intéressait à eux et si on les amenait à aimer leur ville et à leur donner les moyens d'y rester. L'installation de la patinoire au cœur de l'hiver était une bonne et saine occupation à moindre coût attirant jeunes et moins jeunes. Lieu de rencontre et de mixité sociale par excellence, elle constituait un excellent palliatif à l'oisiveté. Il en était de même pour la piscine de la Jonction qui offrait une distraction à tous ceux qui volontairement ou non passaient leurs vacances sur place. La mise en place des activités multi-sports pendant

les petites et grandes vacances est une excellente initiative même si les grands ados sont moins concernés. Au niveau culturel, les quelques associations qui leur sont destinées - PAC des Ouches, le Café Charbon - ne semblent intéresser qu'une minorité très ciblée, pourtant passionnée. Peu d'informations circulent dans les collèges ou lycées ou sur le site internet de la ville.

nous assistons au départ de nombreux généralistes ou spécialistes qui ne trouvent pas de remplaçants! Pourtant les atouts de notre ville ne manquent pas, mais savons-nous réellement les mettre en valeur? Le Nevers de demain se prépare aujourd'hui avec nos jeunes. Sachons leur faire la place qui leur est due.

Sabine Lagarde Conseillère municipale Pour le groupe d'opposition

Un des souhaits de l'opposition est de leur faire une large place pour qu'ils inventent le Nevers de demain, qui n'aurait rien à envier aux villes de leur strate. Nous allons ainsi aller au devant d’eux afin de connaître ce qu'ils apprécient dans cette ville, ce qu'ils souhaiteraient voir mis en place, ce qui les déciderait à s'y installer après leurs études. Il existe un réel paradoxe chez nous : d'un côté, nous avons un nombre conséquent de bacheliers qui s'orientent vers des études médicales et, de l'autre,

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Punishment Park en CD page 3

Hanoteau expose en juin aux Chapelains page 8

Supplément culturel du magazine Nevers, ça me botte ! n°168

Yann Lavocat

La vielle de Dominique et l’oud de Fawzy ont tissé une grande histoire humaine.

CRÉATIONS La nouvelle création de l’Ensemble Musique Traditionnelle de Nevers, coécrite par Fawzy AlAiedy et Dominique Forges, sera présentée le samedi 29 mai à 20h30 à la MCNN. Evoluant dans le paysage universel des musiques traditionnelles du monde, “Babylone-sur-Loire” réunira 90 artistes !

Babylone-sur-Loire un paysage universel “Babylone sur Loire”, c’est l’envie commune de Fawzy Al-Aiedy et Dominique Forges de mêler leurs inspirations musicales et partager leurs racines culturelles (franco-irakienne pour le premier, franco-nivernaise pour le second) afin de tisser un espace musical inédit, ouvert sur les musiques du monde. L’occasion d’un enrichissement exceptionnel mais aussi pour le public de découvrir que les musiques traditionnelles n’ont pas de frontières et qu’elles rapprochent les hommes, quelle que soit leur histoire. En composant “un

seul et même paysage musical”, les deux artistes orchestrent ainsi une grande aventure culturelle et humaine : sur scène, seront rassemblés pas moins de 90 artistes, professionnels et amateurs, adultes et enfants ! Autour de Fawzy Al-Aiedy (oud et voix) et Dominique Forges (vielles et voix), tous deux à la direction musicale, se produiront entre autres : Adel Shams El Din aux percussions orientales ; Jasser Haj Youssef au violon oriental ; l’Ensemble de Musique Traditionnelle de Nevers ; un chœur d’enfants dirigé par Catherine Faure et

Eliane Foulie, composé d’élèves de l’ENM et d’enfants du centre social du Banlay ; et les jeunes élèves du Département de Musique Traditionnelle du Conservatoire. Une co-production de l’AMTCN (Association Musiques Traditionnelles du Conservatoire de Nevers), la Maison de la Culture et l’association D’jazz. En partenariat avec la Ville de Nevers, le Conseil général de la Nièvre et la Compagnie “Musiques en Balade”. Billetterie au 03.86.93.09.09. Sur le site : www.amtc-nevers.com

INÉDIT

une cantate autour de Bernadette Né de la collaboration entre l’Espace BernadetteSoubirous et l’association Da Caméra, le spectacle “Cantate d’un jour nouveau Bernadette, un autre regard” est proposé en création mondiale le 5 mai à la Maison de la Culture. Inédite dans sa forme, cette oeuvre spirituelle pluriartistique associe le chant, la danse, la musique et la lumière. “Ce n’est pas une cantate ordinaire, explique le compositeur et metteur en scène Philippe Régana. Elle ne ressemble ni à un ballet ni à un opéra, car il n’y a pas d’orchestre en fosse et de hiérarchie entre les instrumentistes, les dan2

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seurs et les chanteurs. C’est une pièce de musique de chambre écrite pour un “petit” ensemble, qui offre un vrai moment d’intimité, de réflexion et de poésie. Beaucoup de thèmes chers à Bernadette seront abordés ; G u i d e - N ° 1 6 8

comme la source, la souffrance, l’amour, les secrets, la vision...” Un spectacle qui invite à l’écoute, à la révolte et au déchirement, à la méditation. Ce projet, porté par les professeurs de l’ENM, est soutenu par la municipalité de Nevers et le Conseil général de la Nièvre. A l’affiche : Antoine Roux-Briffaud (danse) ; Hélène Mourot (hautbois) ; Laure Bécard (violoncelle) ; Jean-Pierre Moutot (trombone) ; Roger Sala (piano) ; Nicolas Zanlonghi (percussions) ; et la soprano Armelle Jacques. Représentation le 5 mai à 20h à la MCNN. Contact au 03.86.93.09.09.

EN STUDIO C’est dans le secret de son “Cocoon Studio” que Yann Lavocat a redonné vie au seul album enregistré (et oublié depuis 1996) par Punishment Park, groupe mythique du rock neversois, aujourd’hui éteint... Ainsi est né un CD-18 titres qui sort en mai en série (très) limitée, tel un objet de collection ! Une histoire de potes, de mémoire et de fidélité, pour cet ingénieur du son, également intermittent du spectacle et membre des Tambours du Bronx...

Yann est né à Nevers il y a 37 ans. Installé à Clermont depuis 1999, il ouvre souvent son studio aux potes musiciens. Et revient en terre natale à chaque répétition des Bronx.

Yann Lavocat immortalise

Punishment Park Les bandes dormaient dans terie de Mama, la guitare un tiroir depuis 1996, enrede Manu, la basse de Sol, gistrées à l’époque pour un le bidon de Pogo, le clavier album qui ne vit pas le jour : de Stéphane et la voix de des titres bruts, sans effets ni Mimile. Six artistes qui donmixage. En les redécouvrant nèrent leur premier concert en 2003, Yann Lavocat se dit au festival “Nevers à Vif” en qu’ils racontent pourtant octobre 1994. Instant mémol’histoire d’un groupe-phare rable. “Après quoi ils firent du rock neversois, Punishment Park. Et comme Yann n’est pas homme à se satisfaire de travaux inachevés, il se mit - à ses heures perdues - à ressusciter l’ensemble : “Pendant six ans, j’ai travaillé dessus, dans l’idée d’un CD-souvenir car Punishment Park aura survécu au temps. A l’époque, avec Pascal ce groupe marque une Boutrelle (Nidjo) aux lumières. page musicale du rock à Nevers. Les 11 titres ont été une tournée en Bourgogne, rejoints par quatre versions puis Bordeaux, La Rochelle, en live, deux titres remixés Paris, un tremplin-rock et même un inédit... Au final, à Dijon, même le Printemps 18 chansons sorties de l’omde Bourges en 1996, et j’en bre à la fin 2009 !” Toute passe. Ces chansons oubliées la mémoire d’un groupe à la ont été enregistrées, elles, carrière fulgurante qui fit les dans le studio d’un copain à inoubliables premières parties Gien. Quand je les ai reconde Lofofora, Treponem Pal tactés, les anciens membres ou les Stranglers, entre autdu groupe m’ont tous donné res. Né en 1993 et dissout en le feu vert pour un CD.” 1998, Punishment Park fut le Un projet toutefois singulier, fruit survitaminé d’une belle comme souhaité par tous : et forte rencontre entre la batconfidentiel, exclusivement N e v e r s ,

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réservé au cercle de proches et fidèles qui entourèrent le groupe. Rien moins qu’anticommercial. “Il sort fin mai en série très limitée ; une centaine d’exemplaires pour les noms d’une liste précise de destinataires, déposée chez Fanfan. Ils pourront alors le récupérer à Music and Musique. C’est une histoire de potes, sans finalité lucrative”. Sans doute certains fans s’en plaindrontils, car aucun autre album n’existait à ce jour. Depuis, chacun des Punishment Park a volé de ses propres ailes : de Manu, devenu Da Silva, à Stéphane (exShredded Ermines) qui peaufine actuellement un nouveau disque solo. Mais nul doute qu’en écoutant celui-ci - à la vocation si rare dans la production musicale actuelle tous, du groupe ou de ses adeptes, auront le coeur pincé... Ainsi va la vie ; et celle du rock. Cocoon Studio à ClermontFerrand (Yann Lavocat) : myspace.com/cocoonstudio m e

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POUGUES Le Parc Saint Léger (centre d’art contemporain) accueille jusqu’au 6 juin, l’exposition de Oscar Tuazon et Eli Hansen: “It was one of my best comes” (traduisez : C’était un de mes meilleurs coups) ! Les deux plasticiens américains, frères dans la vie comme en art, soumettent à l’oeil leurs créations aussi réfléchies que décalées...

Refried again # Page pliée de Oscar Tuazon (2007)

TuazonHansen &

au centre d’art contemporain

Lorsque Oscar Tuazon fut invité au Parc Saint Léger, il a aussitôt proposé une collaboration avec son frère Eli Hansen. À cela rien d’étonnant, tant le travail de ce plasticien américain se nourrit de toutes les collaborations. Cette exposition offre un réel condensé des préoccupations d’Oscar Tuazon : sa fascination pour la pratique du DIY (Do It Yourself) ; son intérêt pour détourner les matériaux et les lieux de leur fonction première ; son investissement physique, quasi performatif dans la réalisation de

ses sculptures ; et au-delà, la façon dont son projet artistique se fonde et se nourrit d’un projet de vie. La mise en tension et en danger qu’opère Tuazon dans ses pièces - dans une confrontation de matériaux à la limite de l’effondrement ou de la cassure - est intégrée dans le processus même de constitution de l’oeuvre. L’artiste ne pense jamais en amont un projet dans ses moin4

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dres détails, il s’imprègne de l’esprit du lieu puis revient quelques jours avant son ouverture pour une mise en place, réalisée dans un engagement physique intense. Le titre : “It was one of my best comes” (traduction : c’était un de mes meilleurs coups) est extrait d’un poème de Cedar Cigo, jeune poète de la scène alternative américaine. Dans l’espace central, Tuazon et Hansen ont installé deux arbres arrachés à la forêt et présentés contraints, sanglés et renversés. L’enjeu étant de capter le matériau dans cet “To be alone with you” état interde Eli Hansen médiaire, (The Helm Gallery, quand il USA - 2009) n’est plus à l’état brut et pas encore un produit fini. L’arbre ainsi coupé, arraché, répond à cet état sans fonction : plus tout à fait lui-même et pas encore une table ou une chaise. Un objet en attente, un peu absurde, créant un moment de tension lyrique et en suspens qui, dans le même temps, devient un élément structurant de l’architecture. Ce principe est également à l’oeuvre dans d’autres productions : l’une présente une distillerie portative et faite maison, clin d’oeil à peine voilé à la prohi-

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bition aux États-Unis. Ce projet se nourrit également du lieu et de ses spécificités, puisque les deux artistes vont extraire du sol l’eau de l’ancienne station thermale pour alimenter leur distillerie et fabriquer de l’alcool de contrebande. Deux arbres arrachés à leur destinée ; une source d’eau détournée de sa lente agonie transformée soit en alcool soit en électricité ; entre autres oeuvres contemporaines... autant de procédés qui mettent en exergue les processus de production et la façon dont des produits dérivés ou déchus sont toujours dans l’imminence d’une autre vie, d’un devenir ou d’une disparition. Saisir la beauté et la fulgurance de cet “entre-deux”, telle est l’invitation des deux artistes au Parc Saint Léger. Avec comme mot d’ordre, le titre d’une des pièces de Tuazon qui, à elle seule, fait figure de manifeste : “Rester vivant”. Oscar Tuazon est né en 1975 à Seattle, il vit et travaille à Paris depuis 2007. Il est notamment le cofondateur du collectif parisien “Castillo Corales”. Son premier catalogue monographique vient de paraître en avril. Eli Hansen est né en 1979 à Seattle, il vit et travaille à Tacoma. Exposition ouverte du mercredi au dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous. Entrée libre. Avenue Conti à Pougues-lesEaux. Contact Centre d’art contemporain au 03.86.90.96.60. Directrice : Sandra Patron. www.parcsaintleger.fr

CHEZ ARKO Inauguré le 19 mars, le cycle d’expositions “Les indociles heureux”, proposé par la galerie Arko, s’achèvera fin mai place Mossé. Après les peintures et dessins de Ernest T, puis les oeuvres décalées du collectif Taroop & Glabel, voici les travaux de Bert Duponstoq : “Le mou de mamour.” A découvrir du 31 avril au 22 mai...

l’acte III

des

indociles heureux “Chien et chat” de Bert Duponstoq. Huile sur bois de 2003 (Courtesy Semiose galerie - Paris).

Contact Arko au 03.86.57.93.22. Galerie ouverte les mercredi, vendredi et samedi de 15h à 19h et sur RV. “Stop Dave i'm affraid” - Le Gentil Garçon - 2009 (photo Lucie Binetti)

Sous la forme de trois expositions monographiques, “Les indociles heureux” présente le travail d’artistes qui n’ont de cesse, avec une efficacité plastique redoutable, d’épingler la bêtise humaine véhiculée par la religion, les médias, la politique, l’art ou les industries du divertissement. Leurs œuvres utilisent des registres stylistiques multiples : peintures abstraites et dessins caricaturistes pour Ernest T ; coupures de journaux, tableaux de dictons populaires, logos et autres collages, pour le collectif Taroop & Glabel ; et peintures figuratives faussement naïves pour Bert Duponstoq. Le point commun de tous ces artistes réside dans leur capacité à savoir troubler le spectateur en usant d’un humour à la fois subtil

et décapant. Au delà, “Les indociles heureux” tente de mettre en avant une méthode de travail commune liée à une pratique quotidienne et jubilatoire de la collecte : images, livres, articles... Laquelle, à terme, détermine la nature des œuvres produites. Né en 1947, Bert Duponstoq est un artiste itinérant : “J'essaye de faire des peintures plutôt moches, plutôt simples, sans attrait. Le plus difficile, c'est évidemment de savoir s'arrêter avant que ça ne fasse joli. Je ne voudrais pas que ça fasse pop art et compagnie. Mais parfois je n'arrive pas à m'arrêter à temps et je fais des choses que je ne veux pas montrer, parce que je trouve que c'est un peu trop beau"... Irrésistible !

Une ville... à l’oblique “Une ville à l’oblique”, programme de performances, est proposé jusqu’au 1er juillet, par la galerie Arko en collaboration avec le Parc saint Léger. Parce qu’il y a mille manières de parcourir une ville... Il suffit de décaler son regard et de suivre la pente. Quatre rendez-vous explorent par le biais de l’action et du mouvement, les possibilités de faire surgir l’inattendu dans des espaces ordinaires. Et Nevers devient ainsi l’endroit de tous les possibles ! Après Benjamin Seror le 23 avril à la Médiathèque, à découvrir : Julie Bena le 20 mai au 11 rue de l’Oratoire à 20h ; Eric Madeleine le 21 mai à la chapelle Sainte-Marie à 20h ; et Le Gentil Garçon le 1er juillet à La Bergerie, quai de Médine à 20h. N e v e r s ,

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CAFE-CHARBON

Les musiciens du groupe Ocho y Media

un festival électronique Voici l’affiche du 2ème festival “Les Echos du Charbon” qui aura lieu du 6 au 8 mai autour des musiques électroniques... Jeudi 6 mai : Concert à 21h au Café-Charbon. Zenzile (dub - rock) : Toujours aux frontières d’un dub-rock planant, le quintet ne s’enferme pas dans un carcan musical et le prouve encore dans son dernier album “Pawn Shop” où cordes et claviers sont mis au service des chants pour des titres toujours aussi inspirés et réussis. Lyre le temps (nu-groove) : ce groupe est constitué de trois musiciens, Amorphe et son savoir-faire spécifiquement hip hop ; Ry’m, chanteur et pianiste aux sonorités swing, jazzy ; et Seconde qui lie le tout de sa patte électronique. Vendredi 7 mai : Concert à 21h au Café-Charbon. Scratch Bandits Crew (scratch electro, trip hop) : Au-delà de la performance du scratch, leur live s’apparente à une succession de courts-métrages d’animation où la musique, la lumière et la vidéo sont indissociables.

Gong Idem Gong (inclassable) : Quand l'électro live de Gong Gong et le noisy dub d'Idem se mélangent le temps d'une expérience musicale et visuelle inédite ! Robert le Magnifique (performance live électro) : il est seul sur scène avec son mac, sa basse, son talent de scratcheur et sa forte personnalité. Son univers affiche plusieurs facettes : passant du trip hop à l’électro, de la drum’n’bass au rock… Samedi 8 mai : “Les Echos des bars” en centre ville de 17h à 22h. Boris le Hachoir (reggae et dérivés) au café de la Plage de 17h à 19h ; Infracid (rock) au local d’Arko de 19h à 20h30 ; Arure (drum’bass, jazz) à la Tavern’de 20h à 22h ; DJ Frogg (bootleg) au Donald’s Pub de 20h à 22h. Puis concert au CaféCharbon de 23h à 3h. Coltsilvers (disco-rock) : Leur premier album “Night of the living robots” semble tombé d’une autre planète où les robots et l’électronique dominent la civilisation. DJ Moule (bootleg pour dancefloor) : pour clôturer le

festival, voici un spécialiste du bootleg dont l’art consiste à mixer deux morceaux pour en créer un nouveau. Mercredi 12 mai : Soirée Pop’Eurock. Débat sur “L’Europe, ouverture des frontières !” et concert

avec The Pretty Mislaid. Samedi 22 mai : Soirée “Noche Latina” à 21h. Avec Ocho y Media qui délivre dans un esprit rock une salsa festive, joyeuse et chaleureuse... Le gang le plus actif de la scène salsa-ragga-ska ! Et Catalina Gimenez, l’une des pionnières de l’enseignement du chant flamenco en France, accompagnée à la guitare par le madrilène Gonzalo Almaraz Montero. Contact au 03.86.61.23.52. Site : www.aucharbon.org Scratch Bandits Crew

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CENTRE-VILLE Un nouveau local d’activités, entièrement dédié à la musique et au conte, s’apprête à lever sa vitrine au 14 rue des Récollets. Animé par le tandem d’artistes Bruno Marande et Laurent Masson, ce local (aménagé à l’ancien emplacement d’Amnesty) est porté par la jeune association neversoise Clé de Ciel. Un lieu multi-fonctions, destiné aux familles et au jeune public, baptisé “Capitaine des Mots”... A deux pas de la rue piétonne, voici l’endroit rêvé où les enfants pourront faire une pause, en jeux et amusements, à l’heure des courses pour leurs parents. Mais aussi le lieu convivial et pratique pour ceux-ci, dès lors qu’une activité ou un quelconque renseignement utile pourra satisfaire le temps libre des plus petits. Ici, l’association Clé de Ciel - emmené par les musicienscomédiens Bruno Marande (des Blankass) et Laurent Masson (Capitaine des Mots), propose en effet tout un éventail d’activités choisies, permanentes ou temporaires. “Aux parents, nous donnerons par exemple notre point de vue sur un disque ou un livre jeune public, et une base de données sera mise à leur disposition.” Laquelle recensera, en effet, un répertoire des lieux et des professeurs qui dispensent un enseignement musical ; un calendrier des différents spectacles jeune public ; un tableau de petites annonces pour faciliter la vente ou l’échange d’instruments et de livres pour enfants. “Plus qu’un accueil, un vrai lieu d’information et de conseil, ouvert aux rencontres et aux échanges”. Les enfants, eux, n’auront que l’embarras du choix : ouvrages et instruments à découvrir et utiliser sur place, discothèque adaptée à leur âge, ouverte aux musiques du monde... Certains jours, le local accueillera une initiation “ukulélé, banjo et

Laurent et Bruno animeront le local sauf les jours où ils joueront leur spectacle.

un nouveau lieu de vie ! scie musicale” de Bruno (alias l’Amiral Parchemin). Dans le même esprit, les répétitions des spectacles du “Capitaine des Mots” se dérouleront dans le local où le décor sera monté en permanence. Une première donc, puisque ces répétitions seront ouvertes au public ! Autre volet, les activités ponctuelles : “Des rencontres seront proposées aux Aménagement dans la joie et la bonne humeur !

enfants avec des artistes, musiciens ou conteurs. Les idées de thèmes ne manquent pas : cornemuse, percussions, instruments orientaux, histoires africaines...” Comme l’idée de décentraliser ces rencontres qui pourraient avoir lieu sur une île de Loire baptisée “L’île aux castors” et ce, en collaboration avec l’association Ondes pour un transport en futreau ou en toue cabanée, N e v e r s ,

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au départ du parking du sentier Ververt. Tout un éventail d’autres activités seront organisées au local : anniversaires pour les enfants avec orchestre participatif et goûter musical ; ateliers par petits groupes afin de les sensibiliser à la composition et l’écriture de chansons ; ou encore création d’une Batucada, ouverte aux petits et grands, dans un esprit familial. Et l’association Clé de Ciel de préciser : “Tout notre programme se met actuellement en place ; certains aspects techniques ou pratiques restant à définir. Comme cet autre projet de créer une halte-garderie thématique consacrée à l’expression artistique...” Une halte où les parents pourront déposer leurs enfants le temps de vaquer en centre-ville. Un projet qui induirait la création d’un emploi. Actuellement l’association étudie son fonctionnement avec les structures spécialisées dans l’encadrement de la petite enfance... Local Capitaine des Mots 14 rue des Récollets, Nevers. Ouverture : début mai. Jours et horaires (à définir) renseignez-vous ! Contact au 06.25.00.40.08. Et sur le site : www.myspace. com/capitainedesmots m e

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CHAPELAINS Jean-William Hanoteau revient à Nevers avec une exposition d’huiles et aquarelles : “Nevers, la Loire, Decize” qui sera présentée à la galerie des Chapelains, rue Saint-Etienne, du 1er juin au 3 juillet prochain. Aux côtés de son frère Claude, l’artiste peintre signera aussi une revue de La Camosine consacrée à Decize dont ils sont les co-auteurs...

Hanoteau

Né en 1937, Hanoteau expose depuis l’âge de 25 ans. Et malgré ses nombreux voyages, il ne s’est jamais éloigné de la Nièvre. Ci-dessous : deux toiles de 2009.

les cimaises du coeur Est-il besoin de redire l’amour que porte à la Nièvre, et la Loire en particulier, du côté de Nevers et de Decize, le peintre JeanWilliam Hanoteau ?

Un amour viscéral, inconditionnel, si pur qu’il en avait ému Maurice Genevoix : “Ce sens de l’eau vivante, de l’arbre sous le ciel, des berges moites et herbues, cet accord avec un terroir et des horizons communs à sa jeunesse et à la mienne... ont gardé la même fraîcheur, le même frémissement intérieur où s’avoue et se communique la même grâce d’émerveillement.” Aussi ce prochain accrochage à la galerie des Chapelains, où Hanoteau dévoilera 80 huiles et aquarelles autour de son thème favori, s’annonce-t-il comme une nouvelle 8

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marque d’attachement et de fidélité à son cher pays. La preuve, elle, n’est plus à faire depuis longtemps : Hanoteau est aussi fidèle à son coeur, et à lui-même, qu’à la Nièvre et ce qu’elle dégage de parfums, de couleurs et de lumières. JeanWilliam, qui n’a rien perdu de son regard d’enfant, peint ce qu’il respire et sans doute est-ce ce souffle qui rend son oeuvre inimitable, aussi vivante, presque palpitante, au point d’y sentir passer le vent ou remuer l’eau... “Nous sommes arrivés à Decize en 1940, confie-t-il. Mon frère et moi y avons passé le temps de la guerre. Puis les études venues, nous sommes remontés à Paris. Nos périodes de vacances se déroulaient au bord de la Loire. Depuis l’âge adulte, nous revenons toujours respirer l’air Nivernais.” En marge de l’exposition, c’est précisément avec son frère Claude que le peintre dédicacera une nouvelle revue de La Camosine consacrée à Decize. Numéro spécial G u i d e - N ° 1 6 8

de la collection “Les annales des Pays Nivernais” qu’ils ont écrit et illustré ensemble, en forme de promenade sentimentale. Et c’est ensemble (Claude et Jean-William ont deux ans d’écart ; ils sont les fils du journaliste et écrivain Guillaume Hanoteau, et neveux du peintre Hector Hanoteau) qu’ils dédicaceront à la galerie les dimanches 13 et 27 juin de 15h à 19h. Quant à Jean-William, il commentera ses récentes productions le vendredi 4 juin, lors du vernissage à partir de 16h. Exposition “Nevers, la Loire, Decize” : Galerie des Chapelains, 27 bis rue Saint-Etienne. Du 1er juin au 3 juillet. Ouverture du mardi au samedi : 10h30-12h et 15h19h et le dimanche de 15h à 19h. Contact (Agnès Chatré) au 03.86.61.25.21.

COMPAGNIE

les Sarrazins de Nevers Coup de coeur pour Les Sarrazins, une jeune compagnie neversoise créée en 2008 par six éléves de l’ENM, âgés de 18 à 22 ans. Dont l’actuel spectacle de rue est une belle déambulation médiévale. La compagnie "Les Sarrazins" est composée de six musiciens issus du Conservatoire de Nevers : Martin Bloch et Pierre-Loup Champagnat aux percussions ; Arthur Bourcigaux et Anthony Rivera à la trompette ; Philippe Diollot au saxophone ; et Antoine Regnard au cor. Une joyeuse formation d’arts de rue qui s’inspire de toutes les musiques, médiévale, traditionnelle, improvisée... jusqu’au jazz. Leur création, aussi sonore que visuelle, étant toujours associée à des chorégraphies. Et c’est sous la forme déambulatoire que ces six artistes, à la fois musiciens et comédiens, partent à la rencontre du public. Leur spectacle "Mystère du dragon" puise dans la veine

des représentations théâtrales d’antan, qui se nourrissaient au Moyen-âge de légendes populaires. Costumés et maquillés, ils allient avec une subtilité certaine, l’héritage culturel à la modernité, le tout entre rêve et humour. Ainsi cinq personnages évoluent-ils dans un jeu de scène d’attractionrépulsion, autour d'un sixième qui incarne le cœur du dragon. Lequel monstre vit, meurt, éclate, se reconstitue, jusqu’à renaître de ses cendres. Jusqu’au 7 mai, une exposition autour de leur

spectacle est présentée au Pac des Ouches ; expo pour laquelle les Sarrazins ont laissé carte blanche à cinq peintres, amateurs

et professionnels. Contact au 06.88.63.21.24. Et par mail : lessarrazins@live.fr

CONCERTS NIVERNAIS

les auteurs en musique C’est à un florilège de la complicité entre les écrivains et les musiciens que l’orchestre des Concerts Nivernais invite le public pour son Romain Rolland dernier concert de la saison, le dimanche 30 mai prochain à 18h à la Maison de la Culture. Car de tous temps, poètes, romanciers et dramaturges ont inspiré les compositeurs... Au programme : Colas Breugnon, le roman du clamecycois Romain Rolland mis en musique par Kabalevsky ; La Danse Macabre de Saint Saëns sur un poème de Casalis ; L'apprenti sorcier de Paul Dukas d'après Goethe avec la participation des chœurs ; Nanie, poème de Schiller mis en musique par Brahms ; et l’ouverture de Le médecin malgré lui de Charles Gounod. On remarquera, à propos de l’écrivain nivernais Jules Renard (dont on célèbre cette année le centenaire de la mort), que seules ses célèbres et fameuses “Histoires Naturelles”, grande fable-fresque animalière, auront trouvé grâce aux yeux des musiciens... par les soins de Maurice Ravel qui sut admirablement mettre cette oeuvre en musique ! Billetterie à l’ENM : les 26 mai de 10h à 18h30 et 29 mai de 13h30 à 16h ainsi que le 30, une heure avant le concert. Contact au 06.86.14.56.90.

COLLECTION Six ans après leur création, les Fiches Patrimoine (qui paraissent au fil de chaque nouveau magazine) ont désormais leur propre pochette ! A retirer au Service Animation du Patrimoine. Un jeu offre aussi 10 pochettes complètes (soit 60 fiches) à gagner du 10 au 28 mai prochain...

dix pochettes patrimoine à gagner !

En avril 2004, la première fiche patrimoine - sur le thème des “entrées de ville” sortait dans Nevers ça me Botte. Cette initiative, lancée par Jean-Louis Balleret alors adjoint à la Culture, rencontra aussitôt l’adhésion des lecteurs du magazine. Pour marquer ce 6ème anniversaire, le SMAP (Service Municipal d’Animation du Patrimoine), dont ont charge les élues Florence Ombret et ClaudeMarie Lepère, est heureux d’offrir la pochette : “Au fil du patrimoine". Dotée de deux fiches hors-série, elle permettra aux nombreux

amateurs d’histoire locale, de regrouper et classer l’ensemble de leur collection. Si vous avez conservé toutes les fiches parues, le SMAP vous invite à venir retirer une pochette au 18 bis rue Jean-Desvaux, les mercredis et jeudis entre 14h et 16h. Possibilité est également offerte de compléter la collection, à raison de 5 fiches maximum par lecteur, au choix parmi les 60 premières. Dix pochettes complètes regroupant 60 fiches sont à gagner... en proposant au SMAP un sujet inédit, jamais traité même partiellement

MONTÔTS

LES PROCHAINES VISITES DU SMAP

l’orgue inauguré Les 1er et 2 mai, sera inauguré l’orgue de l’église SaintJoseph aux Montôts. Cet instrument appartenait à André Pagenel, professeur de Dominique Branche, qui le lui a transmis. La paroisse accueillant des élèves organistes au côté de Joël Urion, prêtre et musicien, il fut décidé d’en faire profiter l'église Saint-Joseph. Outre l'usage Un orgue tout à fait adapté liturgique, l’orgue sera utilisé à la musique baroque. lors de concerts avec chorales ou ensembles instrumentaux mais aussi pour des cours et l'entraînement des élèves. Construit par Edwin Muller, il comprend huit jeux, deux claviers et un pédalier. Les améliorations ont été apportées par Claude Jaccard, facteur d'orgue, au niveau de l'harmonisation ; mais d’autres sont envisagées. L'église est située entre la rue Paul-Pierre Clerc et la rue de Marzy ; entre le “Parc de Marzy” et l'école Jules-Ferry. Contact Les Amis des Orgues de Nevers : 03.86.36.50.35. 10

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dans les fiches Patrimoine ! Les sujets les plus souvent cités feront l’objet de nouvelles fiches courant 2011. Les bulletins de participation sont à retirer au Palais ducal puis à déposer, remplis, dans l’urne prévue à cet effet. Dix bulletins gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses. Gratuit et sans obligation d’achat, ce jeu est organisé du 10 au 28 mai (un bulletin de participation par personne). Les lots seront envoyés aux gagnants. Le règlement est disponible au SMAP et sur le site nevers.fr Contact au 03.86.68.46.25.

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Samedi 8 mai : “Le décor urbain”. Visite gratuite à 15h30 (Samedi-animation). RV 18bis rue Jean-Desvaux. Dimanche 30 mai : “L’eau dans la ville”. Visite thématique à 15h15. RV 18bis rue Jean-Desvaux. Jeudi 3 juin : “Le Baptistère”. Visite sur le pouce à 12h15. RV Office de Tourisme (1 euro avec le café offert) Samedis 29 mai, 19 et 26 juin : “Le bourg SaintEtienne”. Balade nocturne aux lampions à 21h30. Billets Office de Tourisme. Dimanche 27 juin : “Le quartier Saint-Genest”. Visite thématique à 15h15. RV Office de Tourisme. Tarif : 5 euros. Billet réduit 3,50 euros. Gratuit avec le “passeport patrimoine”.

Amnesty

ATELIERS

les échasses” en avril à la Maison des Montôts.

la Foire aux livres Les 5 et 6 juin prochains, des milliers de livres d’occasion seront en vente au Centre-Expo, au profit de “Amnesty International”. En effet, le groupe nivernais finance chaque année ses activités par la récupération d’ouvrages. La vente sera ouverte le samedi 5 de 14h à 19h et le dimanche 6 de 9h à 18h. Entrée gratuite. Contact (Robert Marois) au 06.87.49.64.32.

le Hispeed à la fête foraine La Fête foraine sera au parc Roger-Salengro du 29 mai au 13 juin. Au total, 95 manèges, attractions et autres stands ! L’inauguration aura lieu le 29 mai à 15h. Parmi les nouveautés, entre le Boomerang et le Niagara Show, la fête accueillera cette année le “Hispeed” une attraction sensationnelle de 40 m de haut !

le cirque et ses écoles Les “Rencontres régionales des écoles de cirque” se dérouleront du 14 au 16 mai au Centre-expo (chapiteau) organisées par l’association Acroballe Circus et la Fédération régionale. Avec plus de 100 élèves. Spectacles à 20h30 : le 14 avec la Cie des Plumés et le 15 avec les élèves. Contact au 06.75.39.07.86.

l’Harmonie pour Jules Renard Le 16 mai, l’Orchestre d’Harmonie de Nevers proposera un concert exceptionnel dans le cadre du centenaire de la mort de Jules Renard. L’ensemble, dirigé par Bruno Boutet, offrira un parcours musical illustrant les épisodes marquants de la vie de l’écrivain. Avec la percussionniste Amélie Chambinaud. Concert à 17h à la MCNN.

la parade des bêtes Zaccorn La Fédération des Centres Sociaux de la Nièvre et l’association “Alarue” poursuivent en amont du prochain festival des Zaccros d’ma rue, une collaboration artistique autour de la future parade Bêt’Zaccorn ; la vache étant le thème choisi. Les centres sociaux de Nevers ont ainsi préparé cette déambulation lors de différents ateliers animés par la Compagnie Melba et Sylvie Gubinsky : ateliers échasses pour les jeunes et les adultes, et ateliers familiaux de construction de marionnettes géantes, pendant les vacances d’avril. Déjà en février, avec les mêmes artistes, les anima-

teurs et bénévoles des centres sociaux suivaient une formation autour des arts de la rue : centre socio-culturel de la Baratte, centre social Accords de Loire... Une belle aventure qui s’achèvera en apothéose le 11 juillet après-midi avec la grande parade des “bêtes Zaccorn”. Laquelle partira du parc Roger-Salengro, passera place ducale et reviendra au parc pour un goûter. De même, le midi, le public sera invité à venir pique-niquer. Des ateliers de percussions seront ouverts aux centres sociaux en mai et juin, animés par Christophe Lagarde. Contact au 03.86.61.58.30.

DOGORA

un chant imaginé Le 23 mai, la Maison de la Culture accueillera 250 choristes autour des 50 musiciens de l’Orchestre d’Harmonie de Varennes-Vauzelles, pour le concert “Dogora” composé par Etienne Perruchon : “Au départ, il y a une œuvre de 28 minutes inspirée de chants écrits dans une langue imaginaire, le Dogorien, à fortes sonorités slaves. La mélodie des mots devait être si forte qu’elle donnerait un sens universel aux phrases. Patrice Leconte (le réalisateur) a découvert la version. Son film a été fait après ré-écriture de l’œuvre pour une durée de 70 minutes. Ainsi j’ai construit une grande Suite pour chœurs et orchestre, en mettant en avant les voix d’enfants”. Ainsi, la partition du film musical éponyme de 2004 sera-t-elle jouée en direct sous la direction de Bernard Delarrat. Concert à 17h. Billetterie le 22 (14h17h) et le 23 (à partir de 16h). Contact 06.63.51.37.12. N e v e r s ,

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PLEIN AIR

la nature en ces instants Chaque sortie de Instant Nature est encadrée par un guide professionnel local. Des randonnées à la carte peuvent être proposées en fonction des saisons. Pour les vacanciers, l’association propose des formules “weekend” avec hébergement dans une maison d‘hôte du Bec d’Allier labellisée “3 épis Gîte de France”. Et prochainement : des sorties sur la Loire à bord de la Passière, un bateau traditionnel de 8, 50 m, à la découverte des îles du fleuve... Renseignezvous ! Pour toutes les animations, organisées en partenariat avec le Conseil général de la Nièvre, la réservation est obligatoire. Programme : Cuisine sauvage. Bec d’Allier de 18h à 21h. A travers une randonnée, découverte du nom des plantes et dégustation de certaines, cuites, crues ou en tisanes. Les 29 mai et 19 juin. Et le 11 juillet de 10h à 12h30. Etangs de Baye et de Vaux. Découverte des milieux humides et observation des batraciens. Les 5 juin et 7 août de 15h à 18h30.

La Loire au crépuscule. Dans le cadre d’un partenariat avec WWF, sortie en fin de journée afin d’observer les castors à l’aide d’un matériel adapté. Le 12 juin de 18h à 20h30. Le monde de la petite cigale. Sur le coteau de Chaumois. RV à l’église de Varennes Bourg. Le 24 juillet de 9h30 à 12h. Soirée Brame du cerf. Randonnée pédestre de nuit, à la lanterne, à l’écoute des grands cervidés. Avec apéritif dégustation, en forêt des Bertranges. Les 4, 11, 18, 24 et 25 septembre ; 2 et 9 octobre. De 20h à 23h. Sortie champignons. Randonnée pédestre en forêt des Bertranges. Casse-croûte offert. Les 12 et 26 septembre ; 10, 17, 24 et 30 octobre ; et 7 novembre. De 9h à 12h. Soirée forestière. Repas traiteur dans une petite maison avant l’écoute des grands animaux. Limite : 10 personnes. Forêt des Bertranges. Le 17 septembre de 19h30 à 24h. Et les 1er et 8 octobre de 19h à 24h.

Observation animalière aux Bertranges. Avant le lever du jour, observation à la longue vue des grands animaux (chevreuil, cerf, biche) Casse-croûte offert. Le 19 septembre de 6h à 11h. Les 3 et 16 octobre de 6h à 10h30. Les grues cendrées en val d’Allier. Observation des oiseaux. Nombre limité ; tenue sombre souhaitée. Les 20 novembre et 5 décembre de 9h30 à 12h30. Et le 28 novembre de 9h à 12h. Les oiseaux des étangs de Vaux. Observation des oiseaux hivernants à la longue vue. Thé chaud offert. Le 4 décembre de 11h à 16h. Contact Christophe Page au 03.86.57.98.76. Site : www.instant-nature.org

DANSE

le conte de Sabouniuma L'association “Sabouniuma” prépare son spectacle de fin d'année qui sera présenté le 15 mai prochain à la salle des fêtes de Sermoise. C’est l’histoire d’une fillette, qui se prénomme Rafara, dans le village de Gouana au Mali. Rafara est une enfant douce et gentille que ses deux soeurs jalousent énormément.

Un jour, alors que toutes trois cueillent des morelles, les deux méchantes abandonnent leur petite soeur dans les bois. La nuit tombe, Rafara est morte de peur... mais réussit quand même à s'endormir. Aux premières lueurs de l’aube, le monstre “Trimobe” surgit soudain, s'emparant de la fillette par la

Répétition du spectacle à la salle du Beffroi

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force. Il décide alors qu'elle deviendra sa propre fille. La malheureuse est enfermée toute la journée et chaque jour, le monstre la gave de nourriture. Tous les soirs, il touche les côtes de Rafara, attendant le moment venu quand elle sera assez grasse pour pouvoir la déguster ! Elle, ne cesse de supplier l’affreux Trimobe : elle veut rentrer au village. Une nuit, alors qu’il dort d'un sommeil lourd, une petite souris se glisse sous l'oreiller de la petite prisonnière... Une aventure en forme de conte, mise en scène par Néné Touré et joliment racontée par les jeunes danseurs de la compagnie neversoise de danse africaine. Entrée adulte : 5 euros. Billet enfant : 2 euros. Restauration possible sur place. Contact au 06.65.39.45.43.