Nevers ça me botte ! Janvier 2010

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Quand Nevers se modernise c’est déjà demain ! ( pages 20 à 23)

Maison de la Culture : déjà 10 ans ! ( page 40)

Solidarité : Un coeur en hiver ( pages 27 à 29) (page 44)

Image virtuelle de l’esplanade du futur cinéma-multiplexe (Agence Gilles Imbert /architecte D.E.S.A)



janvier 2010

numéro 166 p1

LA COUVERTURE (Vue virtuelle du futur cinéma multiplexe)

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SomMAIRE & Edito du maire

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COUrrIEr des lecTEURS

p6/9

RETour phOTOS

p10/11 INFOs p12/13 POPULATION

- Les prénoms de l’année 2009 - Etat-Civil de novembre et décembre 2009 - Stop à la maltraitance ! p14/15 L’acTU du MaiRe

p16

- Réorganisation du stationnement en centre-ville A gir EnsemBLE - Bilan 2009 en faveur de l’accessibilité

p17

TRANSport - La nouvelle formule de Tanéo

p19

DÉVELoppement D urable - Eclairage public...non nucléaire ! ViLLE Vi - Quand Nevers se modernise !

p20/23 p24

NET...PLUS ULTRA ! - Feuilletez le magazine sur le Net !

p25

Europe - L’Union à Nevers

p26

FéMININ pluriel - Un carrefour...des carrières !

p27/29

S OLIdarités - Un coeur en hiver

p30

PorTrait d’Elue - Béatrice Canler, l’architecte.

p31/33 Jeunesses

- Portrait : Kévin Tarisien - L’école pour tous ! - Le nouveau CEJ débute son mandat p34/37 SPORTs - La Dame blanche....pas d’échec ! - Cyclo-Cross: des champions neversois - Le “lacrosse” débarque à Nevers - La chronique d’Antoine De Wilde p38/39 LIBRE expression politique p40

RencontrE - MCN : dix ans de souvenirs !

p41/42 PATtrimoine

- Les réjouissances d’antan p43/45 QuarTIER de VIE

- Rue Saint-Genest, la médiévale. p46/47 CarTE postALE

- Champallement

- Imprimé sur papier PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification) Certification internationale de gestion durable des forêts. - Réalisé par une imprimerie certifiée Imprim’Vert.

édito Notre ville change, s’embellit, se modernise es grands investissements lancés à l’occasion de ce mandat qui se traduisent aujourd’hui par la réalisation d’un certain nombre de grands chantiers et de grands travaux changent peu à peu la physionomie urbaine de notre cité en traçant les contours d’une cité nouvelle qui se projette dans l’avenir. Cette politique de grands chantiers menée dans un contexte budgétaire rendu difficile par la crise qui frappe notre économie et bouleverse notre société est le gage d’un rebond qui ne saurait nous profiter si nous avions baissé les bras. Ainsi, l’année 2010 qui débute apportera ce nouveau souffle dont notre cœur de ville a tant besoin avec les aménagements réalisés dans et autour du site Colbert, nouvelle entrée de ville, nouvelle porte du commerce de cœur de ville, irriguée lui-même d’une voie nouvelle qui le traversera bientôt de part en part. Site Colbert qui verra au printemps prochain l’ouverture du Carrefour-Market et tout prochainement, les travaux de réaménagement du bâtiment central de l’ancien hôpital destiné à accueillir le centre de long et moyen séjour de Pougues-les-Eaux, travaux placés sous la maîtrise d’ouvrage du Centre hospitalier qui vient d’obtenir toutes les garanties financières pour ce faire. Nous accompagnerons la réussite de ce vaste projet urbain avec les aménagements qui viennent de débuter square de la Résistance et les nouvelles places de stationnement qui vont être créées à quelques pas du cœur commerçant. Quant au site de l’ancienne caserne Pittié, il va peu à peu s’ouvrir, avec la nouvelle voie que nous sommes en train de réaliser, entre les rues du 13ème-de-Ligne et du Donjon, laissant découvrir un nouveau quartier de vie avec notamment l’arrivée et l’installation prochaine de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers dans le bâtiment central de l’ancienne place d’Armes que j’ai accepté de céder pour l’euro symbolique. De nouveaux locaux plus spacieux, plus confortables et mieux adaptés aux nouveaux enjeux pédagogiques de l’Institut que le Conseil régional a pris en main avec les partenaires de l’école. Je ne saurais oublier le futur cinéma multiplexe, dont les travaux devraient débuter tout prochainement. Il sera le point d’orgue tant attendu de notre projet de réaménagement du site des deux gares pour lequel nous travaillons depuis plusieurs années déjà. Il sera un point de rencontre et d’animation de toute la jeunesse de l’agglomération et des cinéphiles et je me réjouis qu’il aboutisse enfin grâce à l’investissement de notre partenaire de toujours, le cinéma Mazarin. Un ensemble immobilier construit dans le respect des nouvelles normes en matière de développement durable dont les salles obscures pourraient accueillir leur premier public dès 2011. A l’ouest également, la transformation du quartier de la Grande-Pâture se poursuit pour la plus grande satisfaction des habitants. Outre l’accord donné au cabinet d’architectes qui a imaginé avec les habitants eux-mêmes le futur centre culturel de Nevers, implanté au cœur du quartier, il y a les travaux de réhabilitation de la rue Maréchal-Lyautey qui devraient donner une nouvelle physionomie à ce quartier qui m’est cher. Enfin, les subventions que j’ai réussi à obtenir de la part de l’Etat permettent aujourd’hui au chantier du futur musée Frédéric-Blandin, fleuron de notre patrimoine et de notre histoire, de se poursuivre en toute sérénité et dans le respect de notre ambitieux projet muséographique. Paris ne s’est pas fait en un jour…Nevers, non plus ! Le temps peut paraître souvent bien long pour nous élus qui travaillons depuis de longues années sur des projets qui n’aboutissent parfois pas aussi vite que nous l’aurions souhaité. Il peut également paraître bien long pour les riverains de ces chantiers qui perturbent souvent leur quotidien. Mais, un jour arrive où ces chantiers et leurs désagréments ne seront plus qu’un lointain souvenir lorsqu’enfin l’ouvrage est terminé. Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous que cette année 2010 apporte son lot de réussite, tout comme je nous le souhaite à tous, pour qu’ensemble, nous faisions de notre cité, une ville moderne, attractive, où il fait bon vivre. Bonne année 2010 !

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Didier Boulaud sénateur et maire de Nevers Président de l’adn, la Communauté d’Agglomération de Nevers N e v e r s

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où ?

courrier La neige...les boules !

MAIRIE CENTRALE 1, place de l’hôtel de Ville au 03 86 68 46 46 Ouvert tous les jours de 8h30-12h et de 13h30-17h30 (17h le vendredi) et le samedi matin de 9h à 12h (Etat-Civil)

w w w. v i l l e - n e v e r s . f r MAIRIES

de QUARTIERS

MAIRIE des QUARTIERS EST (Baratte) 1, Rue Louis-Francis 03.86.71.67.40 mairie.quartierest@ville-nevers.fr Ouverture* les après-midi et jeudis toute la journée MAIRIE des QUARTIERS CENTRE 1, Place Saint-Laurent 03.86.68.47.21 mairie.quartiercentre@ville-nevers.fr Ouverture* les matins MAIRIE des QUARTIERS NORD (Banlay) 4, rue Ernest-Renan 03.86.71.62.71 mairie.quartiernord@ville-nevers.fr Ouverture* les matins MAIRIE des QUARTIERS OUEST (Montôts) 9, rue Jules-Verne 03.86.68.43.76 mairie.quartierouest@ville-nevers.fr Ouverture* les après-midi et mercredis toute la journée * les matins de 8h30 à 12h et après-midi de 13h30 à 17h30 (17h les vendredis )

adn

Communauté d’Agglomération de Nevers 124, route de Marzy BP41 / 58 027 Nevers Cedex Accueil : 03.86.61.81.60 Fax : 03.86.61.81.99 hotel.communautaire@agglo-nevers.fr

Magazine d’information municipale SERVICE COMMUNICATION 1, place de l’Hôtel de Ville - 58 036 Nevers Cedex Tel: 03.86.68 / 45.58 / 45.14 / 47.24 Fax : 03.86.68.45.65

www.ville-nevers.fr N°166 - Janvier/Février 2010 Directeur de la publication: Didier Boulaud co-directeur : Florent Sainte Fare Garnot Rédacteur-en-chef : Alain H@ ye e.mail : neverscamebotte@ville-nevers.fr

monsieur le maire j'habite impasse des Vignes, j'observe que la rue des Vignes n'est jamais traitée en surface actuellement un verglas important existe la sécurité de vos habitants sur ce quartier surtout ceux qui doivent utiliser cette rue à pied n'est pas assurée cette observation existe depuis plusieurs années en cas de neige. e.mail de Claude Plancon de Nevers (...) Pourquoi certaines rues faisant parties du domaine public ne sont-elles jamais déneigées? Nous payons nos impôts locaux comme tout le monde. En effet, l'impasse Pierre-Hugon ou la rue JosephBernot ou la rue Georges-Tardy, pour ne citer qu'elles, ne voient jamais les camions de sels. Ces camions passent dans les rues voisines pourtant, mais il faut croire que nous ne comptons pas. Ce problème engendre des risques de chutes pour les piétons, de dommages matériels pour les biens des personnes (voitures, murs etc...) et les biens publics (réverbères ...) Les rues sont tellement impraticables que le ramassage des déchets ne se fait pas. Les camions ne tentent pas de passer et ils ont raison vu l'état de la chaussée. Nous devons donc stocker nos déchets en attendant une amélioration météorologique (...) e.mail de Julien Tissier de Nevers

Les engins de la ville étaient prêts à intervenir depuis la veille de l’annonce de la chute de neige, soit le 15 décembre, dès connaissance de l’Alerte orange lancée par Météo-France; deux camions équipés de rabot déneigeur avec saleuse et chargeuse. Ces engins sont sortis en intervention vers 14 h 30 dès le lendemain 16 décembre, la priorité en la matière étant de maintenir les accès d’urgence aux services de santé et de secours (hôpital, cliniques, pompiers...) L’accès à hôpital a été très difficile vers 15 h 30. La neige tombant en abondance et la circulation de compacter cette couche neigeuse, l'effet du rabotage est resté très limité sur certains secteurs. Quant aux prèsalage et salage, la température étant trop basse, son effet immédiat était quasi-nul. Vers 16 h, il a été demandé le renfort d’une niveleuse de l’entreprise Colas pour aider au rabotage de la neige, avant que les engins ne soient bloqués dans les embouteillages pour des parcours et itinéraires dès lors impossibles à réaliser. Les transports en commun s’étant arrêtés, les habitants ont du prendre leur voiture en nombre soit pour rentrer plus rapidement chez eux, soit pour aller chercher leurs enfants scolarisés. Les équipes de la Ville ont néanmoins travaillé sans relâche jusqu'à 22 h, bien après l’arrêt des chutes de neige. Elles ont repris le lendemain dès 5 heures du matin pour passer cette fois dans chaque rue, ainsi que le lendemain matin pour à nouveau dégager les accès importants avant 8 h et notamment les accès aux services prioritaires et les voies à grande circulation.

RÉDACTION ET MISE-EN-PAGE : Alain Haye (45 58), Thierry Desseux (45 14), Stéphane Ebel (47 17), Jean-Michel Marchand (47 24). Photographies: Patrick Leriget (47 07) Jean-Michel Marchand (47 24),

la Rédaction

IMPRESSION: Imprimerie Normalisée ZI des Chamonds - BP 40017 - V.Vauzelles Tel : 03 86 71 05 70

Un coup de sang... un coup de foudre.. un coup de chapeau... un coup d’oeil...un coup de sonnette... un coup de pouce... un coup de crayon... un coucou...

RÉGIE PUBLICITAIRE: ESER/Groupe Editions Municipales de France Tour de bureaux Rosny II 112, avenue du Général-de-Gaulle - 92 118 Rosny Cedex Tel : 01 48 12 00 20 secret@eser.fr Portable : 06 23 66 05 48

Exprimez-vous ! Adressez vos e-mails ou courriers à la rédaction Les envois anonymes ne sont pas lus

DIFFUSION: Régie Inter-Quartiers - Réservoir 13, place des Courlis - Nevers Tel : 03 86 23 91 65

e-mail de votre magazine neverscamebotte@ville-nevers.fr

TIRAGE: 32 000 exemplaires

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retour en images Un Noël, des marchés QUOI DE MIEUX POUR PRÉPARER NOËL QU’UN BON MARCHÉ ? Idées de menu, idées déco, idées cadeaux... On trouve de tout et dans une bonne ambiance. Autour d’un verre de vin chaud, servit par une des amicales des villes jumelles présentes, en dégustant des spécialités régionales (pain d’épice, vins, miel, charcuterie...). Cette année encore, nombreux sont les neversois, nivernais et voisins à avoir foulé les allées des marchés de Noël. De quoi faire patienter les enfants tout en les faisant rêver, le Père noël était là lui aussi !

NOUVEAU MARCHÉ ET NOUVELLES ÉTALS ! Sur le parvis du parking Saint-pierre, chaque vendredi après-midi, un marché de produites artisanaux anime la place. Une initiative des commerçants du quartier et notamment les “Jardins de Saint-Pierre” et “Le petit magasin”.

Beauvais temps aux Senets COUPE DE FRANCE. Opposés à l’équipe de Beauvais (National) pour le compte du huitième tour de la coupe de France, les Neversois de Daniel Bréard se sont inclinés 4 à 1 sur la pelouse des Senets. Sans avoir démérité, les neversois ont réduit le score par l’intermédiare de Raymond Aka (photo) avant que Beauvais ne fasse valoir définitivement sa suprématie. Un beau parcours pour Nevers-Foot qui pourra maintenant se consacrer au Championnat dès le 10 janvier prochain avec la réception de Venissieux-Minguette. Pour la petite histoire, Beauvais affrontera le club de Versailles en 32ème de finale de la Coupe de France. 6

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NOUVEAUX HABITANTS ACCUEILLIS AU PALAIS DUCAL. Le maire de Nevers, accompagné de Florence Ombret, adjointe au maire en charge de la promotion de la ville, ont souhaité la bienvenue à la centaine de personne qui avait répondu à l’invitation de la municipalité. Tout le monde s’est retrouvé autour d’un buffet de produits locaux.


Banquet et paillettes

ILS ÉTAIENT SUR LEUR 31 ! Le millier de personnes qui a participé au repas des ainés, offert par la municipalité de Nevers, a pu déguster un menu de fête avant de pouvoir se dégourdir les jambes au son de l’accordéon. Florent Sainte Fare Garnot, maire-adjoint, et Florence Ombret, adjointe au maire (notre photo) ont profité de l’occasion pour souhaiter à l’ensemble des convives de joyeuses fêtes et une heureuse année 2010.

Une affiche contre le SIDA DANS

LE CADRE DE LA

SEMAINE

SIDA SECONDE ARTS APPLI-

DE PRÉVENTION

DÉBUT DÉCEMBRE, LES ÉLÈVES DE

ALAIN-COLAS ONT PLANCHÉ AU SERVICE DU COLLECTIF SIDA DE LA NIÈVRE ET NOTAMMENT LE CODES 58, POUR RÉALISER UNE AFFICHE DE PRÉVENTION SUR LE SIDA. Rappelons que l'option Arts Appliqués proposée au lycée Alain-Colas, permet de s'orienter vers les métiers du Design et que les portes ouvertes auront lieu le 13 mars prochain. Le CODES remercie les élèves ainsi que Mr Diény, leur professeur, pour leur implication dans ce projet et leur créativité. QUÉS DU

Colis et gourmandises REMISE DES COLIS DE NOËL À LA RÉSIDENCE DANIEL-BENOIST. Daniel Warein, vice président du Centre communal d’Action sociale de la Ville de Nevers et mademoiselle Prognon, administratrice du CCAS, ont remis à chaque résidant un colis de Noël comprenant gâteaux, papillottes et autres gourmandises de saison. Auparavant, un repas de gala, concocté par les cuisiniers de la résidence, a mis en émoi les papilles des résidants et de leurs convives.

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La nouveauté au Xème salon

LE « SALON DES AUTEURS NIVERNAIS » FÊTAIT DÉBUT DÉCEMBRE SA 10ÈME ANNÉE ! Cette édition-anniversaire à laquelle participaient quelque 40 auteurs, salués par Jacqueline Richard et Jean-Louis Balleret (photo ci-dessus à gauche) fut marquée par la nouveauté… Preuve que la production écrite régionale respire la santé ! Venus en fidèles, les lecteurs n’eurent en effet que l’embarras du choix : entre le coffret encyclopédique sur la faïence, de Jean Rosen ; la bible d’actualité du 20ème siècle dans la Nièvre, de Michel Benoit ; l’album sur Nevers aux multiples regards, de Stéphane Jean-Baptiste (en photo au centre) ; la revue sur le cyclisme en 2009, de Jean-Michel Marchand ; l’ouvrage sur l’histoire des écoles de Nevers, édité par la municipalité… entre autres livres fraîchement parus, et toujours disponibles en librairies !

la science, un jeu d’enfant ! ORGANISÉ

PAR L’IUFM DE

NEVERS

DANS L’ENCEINTE DE LA

MAISON DE LA CULTURE, LA FÊTE DE LA SCIENCE A AIGUISÉ LA CURIOSITÉ DES ENFANTS.

NATURE, INFORMATIQUE, ENVIRON-

NEMENT, COMPOSTAGE, JEUX D’OMBRE ET DE LUMIÈRE... IL Y AVAIT DE QUOI FAIRE

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Nevers-MantoueCharleville Mézières

des noces d’or ! LES

REPRÉSENTANTS DES TROIS VILLES SOEURS, UNIES PAR LEUR

HISTOIRE COMMUNE AVEC LA FAMILLE DES

GONZAGUE ET JUME-

LÉES DEPUIS CINQUANTE ANS ONT CÉLÉBRÉ LEURS NOCES D’OR PAR LA SIGNATURE D’UNE NOUVELLE CHARTE D’AMITIÉ.

Signature en trois actes, l’un à Nevers en juillet dernier, le deuxième en septembre à Charleville et le troisième tout récemment à Mantoue en Italie, en présence notamment d’Alain Frémont, adjoint au maire de Nevers, délégué aux partenariats territoriaux et internationaux accompagné d’Evelyne Billois, conseillère municipale.

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Une ville rouge nuit LE ROUGE APRÈS S’ÊTRE AFFICHÉ AUX CÔTÉS DES ZACCROS ÉTAIT À NOUVEAU DÉCLINÉ DANS TOUTES SES NUANCES À L’HEURE DES ILLUMINATIONS DE FIN D’ANNÉE.

Guirlandes, boules de Noël, et autres motifs lumineux, dans les rues comme dans les vitrines des commerces de la ville, reprenaient ce thème qui fût le fil conducteur de l’année écoulée. L’occasion d’un album photo insolite de Nevers aux mille feux !

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infos QUI EST QUI

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Des images, des fi ures Le réseau de solidarités & de services de la ville de Nevers

sur nevers.fr

Ça me botte... C’était “cadeau” comme photo à deviner ! Vous avez été trés nombreux à vous reconnaître, trop pour en dresser la liste ici. Il s’agit bien sûr de la séance d’installation du Conseil des Enfants et Jeunes de la Ville de Nevers nouvellement élu, présidée, pour la première fois, en tant que maire, par Didier Boulaud, avec, à ses côtés le premier adjoint d’alors, délégué à l’Education, Jean-Claude Boulez. C’était en 1994, au siècle dernier ! Bonne année 2010 à toutes et tous...

ça s’écoute !

LA RÉDACTION de Nevers Ca Me Botte! et l’association des Donneurs de Voix de la bibliothèque sonore du centre culturel Jean-Jaurès proposent aux personnes malvoyantes ou non-voyantes de l’agglomération ainsi qu’à toute personne intéressée de bénéficier de la cassette audio du numéro que vous tenez entre les mains. Pour recevoir Nevers, Ça Me Botte ! en cassette-audio, contactez : Bibliothèque sonore : 03 86 36 81 01 ou votre magazine : 03 86 68 46 21.

...et ça se poste ! VOUS NE RECEVEZ PAS OU PLUS VOTRE MAGAZINE NEVERS ÇA ME BOTTE ! vous connaissez quelqu’un qui ne réside pas à Nevers et qui aimerait le recevoir... Contactez le service Communication de la Ville de Nevers au 03 86 68 46 21 ... et retrouvez également l’intégralité du magazine et des éditions précédentes sur le site Internet de la Ville nevers.fr

UN PROBLÈME ! Une requête à formuler à la mairie, un problème à signaler, un dommage constaté dans votre quartier, votre rue...

Contactez les mairies de quartier Qui saura identifier cette nouvelle image, la situer, la dater ? A vos loupes et vos souvenirs ! Si vous disposez par ailleurs de photos, d’images, cartes postales... qui vous posent quelque énigme ou qui illustrent un événement ducal oublié, n’hésitez pas à nous les communiquer pour publication. Contact : 10

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ou en secours NEVERS-ECOUTE - CITOYENNETÉ. 03 86 68 45 27

UNE SOLUTION !


allo!

DROITS ET DEVOIRS

Taxe locale sur la Publicité Extérieure Depuis 1979, les communes avaient la possibilité de taxer localement la publicité. Nevers ne taxait que les emplacements publicitaires fixes. C’est à la faveur d’une refonte nationale de cette taxe, qui regroupe aujourd’hui les trois anciennes taxes sur la publicité, sur les emplacements publicitaires fixes et sur les véhicules publicitaires, que le conseil municipal a adopté la TLPE (Taxe Locale sur la Publicité Extérieure). Entrée en vigueur le 1er janvier 2009, cette taxe locale sur les publicité extérieure ne concerne que : - la publicité à visée commerciale visible de la voie publique, - la somme des superficies d’enseignes correspondant à une même activité supérieure ou égale à 7 m² - la somme des superficies des pré-enseignes correspondant à une même activité, Pour les supports existants au 1er janvier, la taxe est ainsi due et devait faire l’objet d’une déclaration en mairie avant le 31 mars de la même année. En l’absence d’information municipale précise sur le sujet, ce délai est reporté pour 2009 seulement au 31 janvier 2010. Des formulaires de déclaration et une notice explicative sont disponibles à l’accueil de la mairie et sur le site nevers.fr A défaut de déclaration, les exploitants ou propriétaires des supports en cause pourront être taxés d’office. Pour 2009, les taux de TLPE sont les suivants : -15.30 € du m² pour les dispositifs publicitaires, les enseignes de 7 à 12 m² et les pré-enseignes, -18.30 € du m² pour les superficies d’enseignes supérieures à 12 m², - 24.30 € pour les superficies d’enseignes supérieures à 50 m², Ces montants augmenteront sensiblement chaque année jusqu’en 2013.

Alors à vos déclarations 2009…et pensez à 2010 !

Déchèteries : Horaires TAUPIÈRES Impasse des Taupières Tel : 03 86 59 42 88 Lundi : 14h30 - 18h Mardi : 14h30 - 18h Mercredi : 14h30 - 18h Jeudi : 14h30 - 18h Vendredi : 14h30 - 18h Samedi : 9h - 18h

d’hiver

PRÉ POITIERS Rue des Prés Tel : 03 86 57 73 30 Lundi : 9h30 - 18h Mardi : 9h30 - 12h30 Mercredi : 9h30 - 18h Jeudi : 9h30- 12h30 Vendredi : 9h30 - 12h30 Samedi : 9h30 - 18h

Problèmes liés à la collecte des déchets ou au tri sélectif ? Plus de sacs jaunes ?

adn : 0 800 100 311 (numéro vert) Contactez l’

a d m i n i s t r a t i o n s Caisse Primaire d’Assurance Maladie 36.46 Caisse d’Allocations familiales 0.820.25.58.10 Mutuelle Sociale Agricole 03.86.93.50.00 URSSAF 03.86.93.17.17 Chambre de Commerce et d’Industrie 03.86.60.61.62 Chambre de Métiers 03.86.71.80.60 Conseil Général de la Nièvre 03.86.60.67.00 Conseil Régional de Bourgogne 03.80.44.33.00 Antenne neversoise du Conseil Ral de Bourgogne 03 86 93 90 05 Relais Europe-Direct Nièvre 03 86 93 90 05 Préfecture de la Nièvre 03.86.60.70.80 Direction dale de l’Equipement 03.86.71.71.71 Direction dale Jeunesse et Sports 03.86.93.04.40 Direction dale Affaires Sanitaires et Sociales 03.86.60.52.00 EDF/Gaz de France Distribution Nièvre 03.86.21.60.00 La Poste 03.86.59.87.00 France Télécom 03.86.59.61.14 Véolia Eau 0 810 000 777 Hôtel des Impôts 03.86.68.49.49 Trésorerie générale de la Nièvre 03.86.71.96.00 Trésorerie Nevers-Municipal 03.86.36.27.77 Inspection Académique 03.86.71.86.71 Tribunal d’Instance 03.86.92.02.70 Tribunal de Grande Instance 03.86.93.44.44 Pôle-Emploi 39 49 Mission locale jeunes 03.86.71.64.50 Centre dal de documentation pédagogique 03 86 61 45 90 Centre d’Information et d’Orientation 03 86 71 99 30

m a i r i e Standard 03.86.68.46.46 Cabinet du maire 03.86.68.44.84 Centre Communal d’Action Sociale 03.86.71.80.00 Services Techniques 03.86.68.48.00 Service Population 03.86.68.46.34 Service Enseignement 03.86.68.45.05 Communauté d’Agglomération 03.86.61.81.60 Mairie Nord 03.86.71.62.71 Mairie Est 03.86.71.67.40 Mairie Ouest 03.86.68.43.76 Mairie Centre 03 86 68 46 46 Guichet Guide Europe-Nièvre 03.86.68.45.62

h a b i t a t Nièvre-Habitat 03.86.21.67.00 Logivie 03.86.59.76.60 Groupe RICHELIEU- Terre & Famille 03.86.93.90.70 ICF / Sud-Est Méditerranée 03 86 57 58 79

u r g e n c e s Centre de Secours 18 SAMU-58 15 Police 17 Gendarmerie 03.86.59.00.88 Hôpital Pierre-Bérégovoy 03.86.93.70.00 L’Epicerie Solidaire 03.86.59.37.71 Les Restos du Coeur 03.86.71.66.66 Le Secours Populaire 03.86.59.58.26 SIDA Info-Service ( Gratuit) 05.36.66.36 Sans-Abri (Gratuit) 115 Dépannage Gaz 0 810 433 058 Dépannage Electricité 0 810 333 058 Dépannage Eau (Véolia) 0 810 000 777 Météo-France (Nevers) 08 92 68 02 58

t r a n s p o r t s SNCF (Trafic) 08.92.35.35.35 Taxi de la Ville de Nevers (gare SNCF) 03.86.59.58.00 Bus Keolis Nevers / Réseau Tanéo 03.86.71.94.20 Aérodrome 03.86.57.03.92

l o i s i r s Bureau Information Jeunesse 03.86.59.30.42 Office du Tourisme/Palais ducal 03.86.68.46.00 Visites Guidées 03.86.68.45.50 Piscine Bords de Loire 03.86.71.83.99 Cinéma Mazarin 03.86.23.91.91 Maison de la Culture 03.86.93.09.09 Maison des Sports 03.86.68.47.30 Circuit de Nevers/Magny-Cours 03.86.21.80.00 Centre Culturel Jean-Jaurès 03.86.68.48.50 Ecole Nationale de Musique 03.86.68.48.80

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novembre Bonjour les bébés ! le 1er : Sofiane ALAOUI Aya ROUABEH

le 4 :

Maxime BOUDON

PALMARÈS BAPTISTE

Mathis & Manon prénoms de l’année 2009 En 2009, les parents neversois ont élu comme prénom numéro 1 pour leur enfant : Mathis pour les garçons et Manon pour les filles.

Adam ABDOU le 2 :

population

le 5 :

Iman-Sarah BIN MOHAMED RASHID

le 6 :

Thibaud ROZEN Ilan GAUTHIER

le 7 :

Yanis BARILLET

le 9 :

Illeys BERZIN

le 10 : Lauriane WEISS le 11 : Kyl LEVAUX le 12 : Zïnaa LEGUEVELLE Alicia MEHÉE le 13 : Arsène INCONNU le 14 : Jean-Michaël SEN le 15 : Célian MATHIS le 18 : Nihal SARIKIRAZ le 19 : Rayan EL KASSABI Noam SBAI le 22 : Alicia ALDEGHERI Amin EL IDRISSI le 24 : Matthéo PICHARD--PARÉ le 26 : Sugeethan SURESHKUMARAN le 29 : Anil DEMIR Lola PERRONNET Civan REYHAN

La bague au doigt le 13 : Jean-Paul GILBERT & Isabelle MARMIER le 14 : Lionel PEYROL & Sophie LANDORMY le 20 : Noureddine GUAZANI & Anne GUILLAUME le 21 : Hicham FRIFRA & Jamila BATAL le 27 : Brice LEFEVRE & Alice FERRAND

Ils nous ont quittés le 3 :

Guy GRAS (74 ans)

le 7 :

Paul MERCIER (83 ans)

le 8 :

Marie-Josette DEPESSEVILLE née MARTIN (62 ans)

le 9 :

André FOURNIER (83 ans)

le 20 : Gisèle DELAUME née PLASSARD (73 ans) Madeleine VILCHENON née ROLLAND (89 ans) le 25 : Louise MORGENEGG née DUMAS (94 ans) le 27 : Bernard BERTRAND (59 ans) le 29 : Jacqueline RATTIER (73 ans) le 30 : Raymond BONNET (61 ans)

N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.

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omme dit la chanson : “Veux bien qu'elle me nomme Alphonse ou Fred c'est comme elle veut...” En fait, le prénom masculin qui a remporté les suffrages baptistes dans le coeur des parents des enfants nés à Nevers en 2009 est Mathis. “Don de dieu”, Mathis est cité 23 fois dans le registre des naissances de la Ville de Nevers. Il a détrôné Nathan (prénom de l’année 2008) et Enzo (prénom des années 2004, 2005 et 2007) et ainsi retrouvé son rang de prénom N°1 qui était le sien en 2006. Il devance Enzo et Lucas. Derrière ce podium 2009, on retrouve Nathan, Evan, Maxime, Jules, Théo, Ethan, Hugo, Raphaël et Tom alors que les petits Louis, Baptiste, Noah ou encore Yanis, qui progressaient d’année en année, se font plus rares sur les registres de naissances. Chez les filles, c’est Manon qui emporte la palme baptiste pour cette année 2009, citée 19 fois. Les Manon devancent les petites Clara toujours dans le peloton de tête depuis de nombreuses années, ainsi que Léa, prénom féminin des années 1999, 2000, 2001, 2002, 2005....et 2008. Pas très loin, on retrouve Jade, Maëlys, Lola et Lilou. Et, comme chaque année, intéressons-nous égaleDe Aaron à Willem... ment aux prénoms uniques, cités une seule fois sur les listings d’Etat-Civil, prénoms tout aussi des prénoms uniques étranges qu’étrangers, légendaires, fantaisistes, régionalistes, phonétiques, littéraires, cosmiques, télévisuels ou traditionnels, tels, par exemple : Aaron et Aaronne, Abéline, Adonis, Affton, Alégresse, Ali, Ambrine, Amézziane, Amin et Amine, Amy, Anil, Ariana, Audric, Arthure, Aysel, Azad et Azat, Azraël, Basile, Besma, Calvin, Caner, Célestine, Cellia, Chams, Charles, Cheldone, Cheyenne, Circé, Cléo, Clover, Crystal, Cyprien, Diego, Dilys, Dimitri, Divine, Donovan et Dylan, Éden, Éloi, Emrys, Eray, Esma, Eunice, Eyupcan, Fibby, Furkan, Gaspard, Giovani, Goulnara, Halid et Halil, Haley, Hamlet, Isis, Jamie, Jarno, Jarod, Jazz, Jean, Jo, Jimmy, Kaoline, Kenza, Kéo, Kiméo, Koko, Kyl, Lancelot, Lila, Lilie et Lilo, Logan, Lorelaï, Luthess, Lysandre, Mâati, Mackenzy, Madisonne, Mahault et Mahaut, Mandzon, May-Li, Maya, Memis, Mirzan, Muhammed, Nabil, Neeve, Nihal, Océane, Orphée, Oscar, Owen, Philomène, Réda, Rémi, Rubis, Santino, Sarkis, Savannah, Shagana, Sinaï, Sidonie, Sixtine, Solal, Stacy, Stann, Sugeethan, Suzon, Tadevos, Thibo, Thom, Tiago, Tino, Tristan, Tylio, Vinciane, Violette, Wallace, Wesley, Willem, Yakup...

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le 28 : Victoire GAUTHIER--RENE

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(1) Ce palmarès et tous les prénoms cités dans cet article ne reflètent pas tout à fait la réalité de l’Etat civil 2009 de Nevers puisque un certain nombre de parents ont choisi de ne pas faire publier la naissance de leur(s) enfant(s) dans la presse, comme la loi les y autorise.


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décembre

En finir avec la maltraitance

des personnes âgées et/ou handicapées existence même d’une telle maltraitance était niée, il y a peu d’années encore… Et pourtant, elle était depuis longtemps racontée par les romanciers, qu’il s’agisse de Balzac, de Zola ou d’autres encore. Chacun d’entre nous en connaît quelques exemples, les plus évidents, rapportés ici ou là par les médias. Mais il y a tous ceux qui sont cachés, avec des victimes qui préfèrent souffrir en silence, parce que “ce sont des histoires” ou parce que l’on craint une réaction de rejet, voire des représailles. Cet état de fait doit disparaître et déboucher sur : - une prise de conscience du grand public, - des réflexions, des projets, des actions, - une anticipation des pouvoirs publics. C’est dans cette perspective qu’ALMAFrance (ALlo MAltraitance) est née en 1994. Depuis cette date, ce sont 60 antennes départementales réparties aujourd’hui sur le territoire national qui s’engagent quotidiennement à lutter contre ce fléau. L’antenne de la Nièvre, ALMA-58, participe à ce combat depuis 2008, en partenariat avec de nombreuses organisations ayant affaire avec les personnes âgées ou handicapées. C’est pourquoi, professionnels, particuliers, ou victimes, confrontés à des cas de maltraitances physiques, psychiques,

le 4 : le 7 :

L’

le 9 : le 10 : le 13 : le 15 : le 18 : le 21 : le 22 : le 23 : le 24 : le 26 :

matérielles, financières, médicamenteuses…il ne faut plus hésiter à le signaler. Avec l’écoute, l’appui et l’aide de véritables professionnels, il nous faut arriver à libérer la parole, à briser ce tabou, ce cercle infernal dans lequel certains citoyens de notre département souffrent en silence ! Appels téléphoniques possibles sur répondeur : 7 jours/7 ; 24h/24. Permanences téléphoniques : chaque mercredi de 14h à 17h.

Pharmacies de garde janvier 2010

Dimanche 17

(jour et nuit)

& Lundi 18

(jusqu’à 19h)

Nevers / Pharmacie Chaméane 2, place Chaméane / 03 86 61 25 53

Lundi 18

(à partir de 19h)

Nevers / Pharmacie Chaméane 2, place Chaméane / 03 86 61 25 53

Dimanche 24

(jour et nuit)

Fourchambault / Pharmacie de la Brasserie 21, rue Gambetta / 03 86 90 79 60

Lundi 25

(jusqu’à 19h)

Nevers / Pharmacie Belbis 44, rue Saint-Benin / 03 86 57 33 09

Lundi 25

(à partir de 19h)

Nevers / Pharmacie Bouzat-Joly 37bis, avenue Colbert / 03 86 61 13 66

Dimanche 31

Bonjour les bébés !

(jour et nuit)

Nevers / Pharmacie Bernamont 87, Rue François-Mitterrand / 03 86 61 25 23

ces gardes peuvent changer Renseignez-vous au 03 86 60 53 00

le 27 : le 28 :

Yasna LOISELEUX Tom TARDIVAT Nesma RABHI Eloi PELTIER Jade DEMONTFAUCON Toan DEGIOVANNI Nino COTTIN Sacha WISNIEWSKI Camille VALLET GUYARD Anas RHASSOUL Justine MARTIN Loïce BOUTET Nathalie SOGOMONIAN Yakup SAHIN Aisyah-Humaira BIN MOHAMED REHAN Timothé SÉVERIEN Kelvin CLEMENT Héline ABDULGHANI Léo DESFORGES Amadou GASSAMA Emmanuel MANI LUILA

La bague au doigt le 11 : Frédéric BOCQUILLON & Priscilla CAPILLION le 12 : Ali NOUAILI & Amandine ESPIRE le 19 : Anthony FERRANDIER & Sophie MAILLOT Alain CHOUGNY & Odile DURAT

Ils nous ont quittés le 1er : Suzanne GRILLAS née RIOULT (70 ans) le 2 : Pierre JOUMIER (76 ans) le 3 : Jean-Pierre SERRE (71 ans) Anne BAFFIER (97 ans) le 4 : Huberte CUINAIT née LÉTANG (92 ans) Georges RENAUDEAU (77 ans) le 5 : Marie LUÇON née LARICHE (87 ans) le 6 : Pierre HENRY (83 ans) le 7 : Georges MERCIER (84 ans) le 10 : Jacqueline BLAIN (65 ans) le 12 : Daniel PESCHAUD (55 ans) le 17 : Simone SALMON née RICHARD (91 ans) René BATHÉLEMY (80 ans) le 18 : Gabriel CANNEBOTIN (77 ans) le 22 : Hélène CHARRON née DUPRE (63 ans) le 23 : Roberte LECAS née DEBORD (88 ans) le 25 : Marceline KOSTUTCHENKO née GUÉRIN (89 ans) le 26 : Marie DUMAREST née BEZILLE (90 ans) le 27 : Lydie BEUTON née FORGET (53 ans) le 28 : Raymonde RENAUD née BEAUDIN (89 ans) le 31 : Germaine LAPOTRE née DUBUIS (90 ans)

N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse. N e v e r s

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l’actualité du maire l’actualité du maire STATIONNEMENT SUR VOIRIE

Mise en stationnement paya

du parking du parc RogerAu cours du Conseil municipal du 19 décembre, les élus ont adopté plusieurs modifications concernant le stationnement payant sur voirie afin notamment d’améliorer la rotation des véhicules en stationnement, de rendre plus accessible les commerces et services du centre-ville, de favoriser les transports en commun et de mieux faire respecter la réglementation en matière d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

“ 14

La

mise en stationnement payant du parking des abords du parc Roger-Salengro à partir du 1er janvier, est l’une des décisions les plus marquantes de la délibération des élus prise le 19 décem-

bre dernier.

NCMB : Pourquoi, cette modification ? - Didier Boulaud : “J’avais, par le passé, et à plusieurs reprises, différé cette décision. Il me semblait que la question du stationnement à Nevers était plus globale que le simple site du parc Roger-Salengro. Historiquement, l’organisation du stationneDepuis le 1er janvier, le stationnement du parc Roger-S ment d’une ville est le fruit d’un développement urbain qui date depuis l'avènement de l’automobile et qui s’est réalisé par à“La mise en stationnement coups. Il nous fallait tout remettre à plat, pour parfaire “ La Ville de Nevers offre aujourd’hui payant du Parc part de la volonté partagée par nombre la situation, parfois anar2 176 places de stationnement payant, de commerçants de Nevers chique. C’est ainsi que nous avons mis en place depuis pluessentiellement situées en centre-ville de lutter contre ce qu’on appelle “les voitures-vensieurs années une nouvelle et 1 409 places de stationnement gra- touses” qui nuisent à l’acorganisation du stationnement plus cohérente et plus harmotuit à sa proche périphérie ainsi que cessibilité du centre-ville. enquêtes ont montré nieuse, afin d’améliorer glo590 places des parkings souterrains Nos que les véhicules qui stabalement la rotation des véhicules, de permettre aux autoSaint-Pierre et Saint-Arigle, ce qui est tionnent sur le site du Parc sont en majeure partie mobilistes de trouver plus important pour une ville comme la le pour une période longue, facilement de la place, de nôtre !” bien souvent la journée favoriser l’utilisation des entière. Or, le commerce du transports collectifs et de centre-ville est un commerce de proximité dont l’activité est libérer le centre-ville des véhicules pour le rendre aux piétons, en lien direct avec les conditions de stationnement de la c’est là une des mes priorités. Nous avons ainsi créé le jalonclientèle dont il dépend. En fixant de nouvelles règles et nement dynamique des parkings, réaménagé totalement le parnotamment le paiement du stationnement des 270 places king souterrain Saint-Pierre, créé 158 places gratuites au qu’offre le site, dont six nouvelles places handicapées, Champ-de-Foire-aux-Moutons, 220 places au Ravelin, 140 à nous améliorons ainsi le dynamisme commercial du l’hyMédine, le tout, desservi par la Coursinelle. Je rappellerais que per-centre, favorisons le recours aux transports en comla Ville de Nevers offre aujourd’hui 2 176 places de stationnemun comme indiqué dans le Grenelle de ment payant, essentiellement situées en centre-ville, dont le l’Environnement, améliorons les conditions d’accueil des nouveau parking de la gare, et 1 409 places de stationnement personnes extérieures et surtout nous participons à créer gratuit à sa proche périphérie ainsi que les 590 places des parun environnement urbain mieux partagé entre piétons, kings souterrains Saint-Pierre et Saint-Arigle, ce qui représenvélos, voitures et bus urbains.” te un ratio important pour une ville de la taille de la nôtre.” N e v e r s

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OBLIGATION

VOUS AVEZ UN PUITS : vous devez le déclarer !

ant

Le décret N° 2008-652 du 2 juillet 2008 impose la déclaration des puits et forages au maire de la commune. Un imprimé Cerfa est disponible sur Internet.

-Salengro NCMB : “Le parc Salengro est un site classé ?” - Didier Boulaud : “Oui, depuis juin 1935 ! Il faut savoir qu’il n’a pas fait l’objet d’une donation à la Ville comme on le dit souvent. La Ville de Nevers a acquis le Parc à la suite d’une vente le 29 septembre 1810, pour être précis, et d’un point de vue juridique, rien ne s’oppose à la mise en stationnement payant de ce parking, qui accueille d’ailleurs des véhicules depuis des décennies. Quant au classement du site, il nous contraint à une certain nombre d’autorisations spéciales de travaux et de procédures, vis à vis de la Préfecture, de l’Architecte des Bâtiments de France et de la Direction Régionale de l’Environnement. Et notre projet est conforme à leurs prescriptions.”

-Salengro est payant.

NCMB : “Qu’est-ce qui va concrètement changer ?” - Didier Boulaud ; “ Les 270 places du site seront en zone verte, bénéficiant ainsi du quart-d’heure gratuit comme pour les autres zones de stationnement payant. Je précise qu’il restera gratuit sur ce site chaque samedi pour permettre aux clients du marché pleinair d’y accéder plus facilement. J’ajouterais, qu’en raison des travaux en cours et en préparation sur la voirie et les espaces urbains, d’autres secteurs de stationnement vont également évoluer et notamment pour rendre plus accessible la circulation des personnes à mobilité réduite, comme le stationnement à cheval sur le trottoir et la chaussée, qui était à Nevers jusqu’ici toléré dans certaines voies, comme la rue Gambetta, Vauban et Rémigny, mais qui est désormais strictement interdit de par la loi sur l’accessibilité et que je compte bien appliquer sans plus aucune tolérance.

NCMB : “Comment les automobilistes seront avertis de ces changements ? ” Didier Boulaud : “Deux panneaux d’information sont placés aux entrées du parking Salengro et, durant 15 jours, les policiers municipaux vont déposer des papillons sur les voitures, avertissant les automobilistes des changements, même chose pour les véhicules garés à cheval sur les trottoirs. Ce que je souhaite, c’est que chacun comprenne que la politique de modernisation du centre-ville que nous menons actuellement et notamment avec le site Colbert, ne peut se faire sans changement dans nos habitudes, surtout si l’on veut rendre notre coeur de ville plus attractif et notre commerce plus florissant.”

Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d’eau souterraine (puits ou forage) à des fins d’usage domestique doit déclarer cet ouvrage ou son projet en mairie. Qu’est ce qu’un forage à usage domestique ? - Selon le décret n°2008-652 du 2 juillet 2008, il s’agit d’un puits ou forage destiné à prélever une eau nécessaire aux besoins usuels d’une famille, c’est-à-dire : les prélèvements et les rejets destinés exclusivement à la satisfaction des besoins des personnes physiques propriétaires ou locataires des installations et de ceux des personnes résidant habituellement sous leur toit, dans les limites des quantités d’eau nécessaires à l’alimentation humaine, aux soins d’hygiène, au lavage et aux productions végétales ou animales réservées à la consommation familiale de ces personnes. En tout état de cause, est assimilé à un usage domestique de l’eau tout prélèvement inférieur ou égal à 1 000 m3 d’eau par an, qu’il soit effectué par une personne physique ou une personne morale et qu’il le soit au moyen d’une seule installation ou de plusieurs. Pour les forages existants ? - Les ouvrages existants au 31 décembre 2008 doivent être déclarés avant le 31 décembre 2009. Pour les nouveaux forages ? - Tout nouvel ouvrage réalisé depuis le 1er janvier 2009 doit faire l’objet de cette déclaration au plus tard 1 mois avant le début des travaux. Comment faire pour déclarer ? - La déclaration devra être réalisée en remplissant le formulaire en ligne. Il faudra reprendre : les caractéristiques essentielles de l’ouvrage de prélèvement, les informations relatives au réseau de distribution de l’eau prélevée. Le formulaire devra être déposé à la mairie de la commune concernée. Pour tous renseignements, vous pouvez téléphoner à la Direction du Développement Urbain de la Ville de Nevers, au 03 86 68 46 69.

TGV Paris-Clermont ! Comme plus de 4 860 internautes l’ont déjà fait, venez signer la pétition sur le site nevers.fr N e v e r s

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MISSION HANDICAP

ENSEMBLE...AGIR ENSEMBLE...AGIR ENSEMBLE..AGIR ENSEMBLE...AGIR

Retour sur une année

de réalisations concrètes

ACCESSIBILITÉ

L’intégration des personnes handicapées dans la société passe par une forte énergie politique quant à sa mise en œuvre. Cette ambition municipale, voulue par le maire, s’est traduite par un certain nombres d’actions concrètes en 2009. Retour sur une année de combats... - Signature de la Charte Commune Handicap. Bâtie en concertation étroite avec les associations de personnes handicapées. C’est un document qui propose de manifester, audelà des obligations légales, l’engagement de la Ville de Nevers à donner à la personne en situation de handicap toute sa place dans la cité, en prenant des mesures concrètes pour répondre aux attentes de ces personnes dans tous les domaines de la vie quotidienne. - Mise à disposition dans la revue communale NCMB d’une rubrique d’informations, de sensibilisation des citoyens aux différentes formes de handicaps et des efforts permanents des services techniques quant à l’accessibilité du patrimoine bâti et non bâti de la Commune. - En partenariat étroit avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie, conception d’un livret spécifique avec notamment création de fiches d’informations destinées aux commerçants sur la sécurité et l’accessibilité de leurs commerces. - Accompagnements et conseils auprès de 115 artisans et commerçants dans le cadre de projets de créations, de reprises ou de modifications de commerces. - Accompagnement de 27 personnes dans leurs démarches de recherches de logements adaptés au handicap. - Accompagnement de 9 personnes dans leurs démarches de recherches d’emplois. - Elaboration et suivi d’un schéma directeur annuel d’accessibilité. 200 000 € investis (écoles, refontes de carrefours, mairies annexes). A cela, il y a lieu de rajouter divers travaux de voiries (abaissements de trottoirs, bandes podotactiles, panneaux de signalisation, places de stationnements GIG/GIC…) pour un total supplémentaire de 55 000€. - Traitement de 141 requêtes citoyennes de toutes natures en rapport avec le handicap (stationnement, signalisation, accessibilité voirie, informations diverses…). - Action de mises aux normes d’accessibilité du parc de stationnement réservé aux GIG/GIC . 80% effectué, solde au premier trimestre 2010. L’attention est attirée sur le fait que la Loi impose un minimum de 2% de places de stationnement réservées aux personnes handicapées. La Ville de Nevers atteint un pourcentage supérieur à 7%. L’entretien et les créations de ces emplacements ont coûté à la commune, depuis janvier 2009, près de 15 000 €. 16

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- Intégration de l’accessibilité dans les projets de restructurations ou de constructions (musée, square de la Résistance, site Colbert, Anru-ouest, parc de stationnement RogerSalengro…). - Aides financières (5 000 €/an) et matérielles de la Ville aux thèmes de manifestations en relation avec le handicap (manifestation départementale handisport, manifestation régionale handisport, Journées du patrimoine…). Les aides en natures dont bénéficient les associations de personnes handicapées s’élèvent en sus à 5 800 €. OPERATIONS EN COURS - Élaboration d’une charte “Handi-accueillante” pour le maintien et l’embauche (à capacités professionnelles équivalentes) des personnes handicapées à la Ville. - Élaboration d’une charte “Qualité des terrasses”, en collaboration étroite avec les services municipaux concernés, les associations de personnes handicapées et les commerçants. L’esprit étant d’atteindre par le dialogue et la concertation l’objectif d’un espace public harmonieusement partagé entre les citoyens (dont les personnes handicapées ou à mobilité réduite) et les professionnels. - Élaboration d’un schéma directeur d’accessibilité des arrêts de bus. En collaboration avec l’adn. 96 arrêts sont concernés et 39 cheminements. - Expérimentation pour la mise en œuvre d’un programme de mise en accessibilité de 46 logements vacants avec création de services de proximités adaptés. La liste ci-dessus mentionnée, quoique non exhaustive, retrace les points principaux de l’action municipale dans les domaines du handicap et de l’accessibilité. La constance de son efficacité devrait se poursuivre avec la même vigueur en 2010 ! MISSION HANDICAP / ACCESSIBILITE Noël Garcia : 03 86 68 47 37 Contacts élus : Jean-Pierre MANSE

& Paulette FONTANILLES


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Rejoignez le nouvel espace commercial du centre-ville de Nevers

Q 5 Q

000 m² de commerces

Q 40 Q 40 Q Un Q Un

lots commerciaux de 20 à 400 m² hypermarché

Q 500 Q 500

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développement durable Depuis plusieurs années déjà, la Ville de Nevers s’investit concrètement en faveur du développement durable. Dernière initiative en date, la signature avec Edf de Certificats Equilibre, qui officialise l’engagement de la cité ducale de ne recourir qu’à des sources d’énergie renouvelables pour l’éclairage public.

100%

Énergie verte ! as un watt utilisé pour l’éclairage public de la cité ducale ne provient de centrale nucléaire ! En choisissant de souscrire à l’offre d’Edf “Certificats Equilibre”, la Ville de Nevers s’est engagée dans une démarche citoyenne et volontaire en faveur des énergies renouvelables et du développement durable. Par cet acte, elle s’assure que la totalité de l’énergie électrique nécessaire à l’éclairage public - 3 189 MWh sur une année -provient de sources vertes, produites sans émission directe de CO². Hydraulique, photovoltaïque ou encore éolien, ces sources d’énergie sont plus respectueuses de l’environnement et participent à l’essor des nouvelles technologies en matières d’énergies renouvelables non polluantes. Une initiative élaborée avec le partenaire Lumière de la Ville, la société CITELUM, qui a en charge la modernisation des installations lumineuses de la cité ducale depuis plusieurs mois. Face à la vétusté et au niveau élevé de la consommation d’électricité des 6 500 points lumineux d’éclairage public et des 29 carrefours à feux de signalisation lumineuse tricolore de la Ville, les élus avaient en effet décidé de moderniser les installations, enjeux économiques, environnementaux et sociaux. CITELUM, a su répondre aux attentes des Neversois en proposant une offre globale et innovante qui s’articule autour d’idées fortes du développement durable telles que l’enracinement local, les énergies vertes, l’innovation technologique, les engagements de performance et la transparence. L’élaboration du plan lumière de la commune a permis de guider les élus dans le choix des actions prioritaires à mettre en œuvre avec notamment la mise en valeur du patrimoine, le traitement de la vétusté et les économies d’énergie, pour une lumière belle, sécurisante et durable, au service de tous.

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Le 29 octobre dernier, sur le stand Edf lors du Salon CITÉ 58, Patrick Centellés, adjoint au maire en charge du Cadre de Vie et de la Qualité de la Ville, lors de la signature des Certificats Equilibre avec les responsables Edf et notamment William Lombardet et Philippe Commaret de Bourgogne/Alsace/Franche-Comté, du chef d’agence régionale de CITELUM, Frédéric Bource et des techniciens et ingénieurs de la Ville.

Programme d’action du plan-lumière menée par CITELUM. Gestion de l’énergie : - Offre équilibre 100% VERTE - Economie d’énergie, 82 tonnes de CO² par an évitées - Mesure de l’empreinte environnementale à travers la réalisation d’un bilan-carbone

Pas un watt utilisé pour l’éclairage public ne provient de centrale nucléaire !

Travaux de rénovation : - Mise en lumière du patrimoine avec des lampes basses consommation et de type LEDs - Remplacement des lanternes vétustes et énergivores - Suppression de la pollution lumi-

neuse (norme ULOR) - Traitement des carrefours à feux en diodes électroluminescentes Continuité de service - Tournées de dépistage nocturne - Remplacement préventif des sources lumineuses - Interventions corrective avec astreinte 24h/24 Accompagnement des Neversois pour une démarche éco-citoyenne - Sensibilisation des enfants et des parents aux économies d’énergie à travers une exposition pour l’édition 2009 du village de la science - Installation de candélabres photovoltaïques autonomes dans les écoles pour un accompagnement pédagogique - Partenariat avec le PLIE (Plan local pour l’Insertion et l’Emploi) en vue de favoriser l’insertion locale. N e v e r s

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ville

e och ur-R e t oc eD Ru

Quand Nevers se modernise

“Notre ville change, s’embellit, se modernise” (1) Les grands chantiers du mandat commencent peu à peu à sortir de terre, ouvrant de nouvelles perspectives urbaines et de nouveaux usages. Le site Colbert est en pleine activité et les travaux d’aménagement du square de la Résistance ont débuté avant les vacances de Noël. Sur le site Pittié également, les ouvriers s’activent pour le percement d’une nouvelle voie. Entre les deux, un autre projet va bientôt se concrétiser, la construction d’un cinéma multiplexe, qui viendra compléter l’offre culturelle de Nevers. Tous ces projets vont bientôt contribuer à améliorer la qualité de la vie, la qualité de la ville et favoriseront l’attractivité du coeur de ville et son développement commercial et économique. (1) Lire l’éditorial du maire, en page 3 La nouvelle voie qui traversera bientôt le site Colbert de part en part et dont les travaux s’achèvent prochainement, participera au maillage global de la ville, donnant de l’air à un ensemble d’un emprise importante en centre-ville. Elle permettra de relier plus facilement le parking du Clos-des-Granges au reste de la ville, longera la troisième façade du centre commercial et assurera la sortie du parking souterrain prévu sur le site. Elle permettra également la livraison du centre commercial. Le percement de cette nouvelle rue a nécessité d’importants travaux afin de créer un immense bassin-tampon destiné à améliorer le réseau pluvial de la ville, bassin capable de retenir quelque 1000 m3 en cas de fortes intempéries.

Avenue Colbert

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Vue virtuelle de la future galerie commerciale du supermarché. 5 000 m² de commerces, 40 lots commerciaux de 20 à 400 m², plus de 1 000 m² de bureaux, c’est que propose le Groupe Affine qui organise une grande rencontre avec les commerçants de Nevers le 19 janvier prochain, à l’hôtel Mercure, afin d’en détailler le projet et de répondre à toutes les questions.

Les travaux de réaménagement du square de la Résistance, qui ont débuté peu avant les fêtes de fin d’année, ont pris une nouvelle dimension au cours de ce mois de janvier et ce jusqu’en avril prochain. Pour Florence Ombret, adjointe, en charge de l’Attractivité et de l’Economie: “Ce nouveau square, spacieux, moderne, esthétique, arboré, entièrement dédié au piéton dessinera une nouvelle entrée de ville et dynamisera le commerce.”

our Florent Sainte Fare Garnot, maire-adjoint, la politique volontariste en matière d’investissements permet d’attirer nombre d’investisseurs privés et ainsi aux grands projets du mandat d’aboutir: “En engageant, en mars 2009, un vaste plan d’investissement, nous avons voulu soutenir l’activité et l’emploi et donner ainsi un coup d’accélérateur à la modernisation de notre ville. Concrètement, cela s’est traduit par le quasi-doublement du montant de nos investissements; 13 M€ au lieu des 7M€ que nous dépensons en moyenne par année. Avec les partenariats privés et les subventions que les projets engagés ont pu générer, cela porte l’enveloppe totale à 58 M€, injectés directement dans l’économie locale. 300 emplois ont ainsi pu être sauvegardés et désormais nous voyons sortir de terre les projets du mandat, le mouvement est lancé ! Dans un contexte difficile, il faut toujours aller de l’avant.” Béatrice Canler, adjointe au maire, déléguée à l’Urbanisme conforte cette volonté: “La Ville s’est donné les moyens de ses ambitions et aura permis d’accompagner la réussite du site Colbert, si important pour notre coeur de ville. Avec l’aménagement du square de la Résistance qui a débuté et se terminera lors de l’ouverture du supermarché, c’est toute la physionomie de cette entrée de ville qui va changer et apporter un nouveau souffle au commerce du centre-ville.” Ce plan d’investissement aura

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Le maire-adjoint, Florent Sainte Fare Garnot, accompagné de Béatrice Canler, adjointe déléguée à l’urbanisme sur le site du chantier Colbert

Autre perspective du parvis et de la galerie marchande, accolée au supermarché

permis également la réhabilitation du musée Frédéric-Blandin (1 498 000 €), des travaux de voirie (950 000 € dont 450 000 € pour la voirie du site Pittié), l’aménagement du site sportif du Pré-fleuri (255 000 €), des travaux d’accessibilité des bâtiments communaux (200 000 €), l’aménagement du site Albert-Bayet (122 000 €), les travaux d’entretien du Centre des Expositions (100 000 €), la poursuite du déploiement de la fibre optique (75 000 €), la participation aux travaux des locaux du Prado (70 000 €), les travaux au Centre social du Banlay (20 000 €) et l’achat de signalétique supplémentaire (10 000 €). Pour le maire-adjoint, “avec la poursuite du réaménagement du site Pittié et l’arrivée de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers, l’opération de renouvellement urbain de la Grande-Pâture, le déplacement du centre de long-séjour de Pougues-les-Eaux sur le site Colbert et la construction prochaine du cinéma multiplexe, notre ville devrait enfin connaître le rebond qu’elle mérite. C’est là notre souhait, notre volonté, notre travail quotidien. Nous le devons aux habitants.” N e v e r s

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Quand Nevers se modernise

Le futur cinéma multiplexe Les recours déposés par des concurrents étant levés, le futur cinéma multiplexe, défendu par le maire, n’est plus un projet mais une réalité. a Ville, le Conseil Général, le Conseil Régional, la SNCF avaient souhaité, à l’origine de la création du pôle multimodal des gares, être précurseurs d’une démarche écologique, notamment en terme de déplacements et d’intégration urbaine. C’est dans ce contexte, que l’implantation d’un multiplexe a été décidée dès l’origine du projet de réaménagement du quartier des gares. En effet, le pole multimodal, outre la gare SNCF, accueille l’ensemble des lignes de bus urbains (desservant 70 000 habitants), les cars départementaux et inter-départementaux, un abri pour les cycles, une station taxis, 250 places de parking payant organisé hors chaussée, et dans un rayon de 5 minutes à pied, 800 places de stationnement gratuit et payant. Ce pole est situé en centre-ville ce qui lui permet d’être accessible à pied par 13 000 habitants (dans un rayon de 15 minutes). Jouxtant ce pole multimodal, ce nouvel équipement cinématographique devrait contribuer à la qualité de vie, à l’attractivité de la ville et du quartier, et au développement économique : restauration, hôtellerie, commerces, déjà fortement implantés dans le secteur. Il remplacera un cinéma des années 1980, vieillissant, dont les normes d’accessibilité et de confort sont dépassées. Situé à proximité du cinéma actuel, son impact sera positif dans ce quartier en pleine

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rénovation. Le bâtiment prendra donc en compte les principes de développement durable (intégration urbaine – densité – énergie – matériaux recyclables et renouvelables. Ce projet est bâti également autour d’une démarche culturelle : Le multiplexe viendra compléter l’offre culturelle de la Ville, en proposant de maintenir : - une programmation pour un large public, avec une offre grand public et une programmation culturelle (classement Art et Essai recherché) - une démarche éducative avec le label “Ecoles / collèges et Lycées au cinéma”, pendant le temps scolaire (3 films par année scolaire dans le cadre d’un projet pédagogique) et le label Jeune public, pour les périodes hors scolaires et centres de loisirs. - un partenariat avec le lycée AlainColas (Formation aux métiers du Cinéma) - la collaboration avec l’Association des Cinéphages de Nevers (ACNE) - des actions spécifiques à destination des quartiers populaires avec le dispositif “Passeurs d’images” qui permet d’ouvrir le cinéma aux enfants et adolescents avec une tarification attractive (1,50€) Cette politique élaborée en partenariat a incite les élus à soutenir et défendre ce projet.

Par sa localisation, sa densité, sa programmation diversifiée et ses tarifications, ce projet assure à tous l’accès à l’art cinématographique.

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Lancement des travaux prévu avant la fin du mois de juin 2010, pour une ouverture au public fin 2011.


Situé entre la rue de Charleville et la voie ferrée (anciens locaux de la Sernam), sur un espace de 6 000 m², le cinéma multiplexe se trouve dans un rayon de 15 minutes du centre-ville. Il sera doté de 11 salles, soit prés de 2 000 fauteuils, accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux malentendants, d’un restaurant, d’un comptoir-confiserie, d’un ciné-café... Son ouverture est prévue au cours du second semestre 2011. Il est appelé à devenir le nouveau rendez-vous culturel des cinéphiles et cinéphages de l’agglomération.

Le 28 novembre dernier, le maire, Didier Boulaud, accompagné de Martine Carrillon-Couvreur, députée et d’Yvette Morillon, conseillère municipale et générale et présidente de Nièvre-Aménagement, en présence de Marcel Charmant, (président du Conseil général de la Nièvre), de Martine de Boisdeffre (directrice des Archives de France) et de Michel Paillassé (secrétaire général de la préfecture de la Nièvre), ont posé la première pierre du futur Centre d’archives historiques de la Nièvre situé rue Charles-Roy à Nevers. Un chantier important qui nécessitera pas moins de 2 ans de travaux entre la démolition de l’ancien bâtiment des archives départementales, la construction du nouvel ensemble et la réhabilitation de l’existant. Un nouveau bâtiment qui répondra aux exigences des normes HQE (Haute Qualité Environnementale) et dont la livraison est prévue en septembre 2011.

Les travaux de réhabilitation du musée Frédéric-Blandin vont bon train.Implanté depuis 1975 au coeur du quartier des faïenciers, il est installé sur les vestiges de l’ancienne abbaye cistercienne Notre-Dame. Ce vaste projet muséographique permettra prochainement de mettre valeur de nombreuses collections dans une scénographie adaptée et dans des lieux d'expositions adéquats. Il assurera une meilleure conservation des œuvres dans des réserves aux normes. Il pourra accueillir dans de bien meilleures qualités les publics (visiteurs, animations pédagogiques, étudiants, chercheurs...). Il bénéficiera d’un centre de documentation des arts du feu rendant accessible son fonds d'ouvrages datant du XVIIe à nos jours ainsi que la documentation concernant les collections. Il soulignera l'architecture exceptionnelle des différents bâtiments du site. Son inauguration est prévue en 2011.

Vue de la nouvelle voirie qui traversera prochainement le site Pittié, rejoignant la rue du 13ème-de-Ligne et la rue du Donjon. Elle permettra de faciliter le transit entre des quartiers autrefois séparés. Les travaux devraient être terminés fin mars. Ils sont les prémices de la prochaine installation, dans le bâtiment central de la Place d'armes, de l’IFSI, l'institut de Formation en Soins Infirmiers que la ville a cédé pour l’euro symbolique. N e v e r s

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NET plus ultra...

Nevers Ça Me Botte ! à feuilleter sur le web Depuis un an, vous pouvez feuilleter Nevers Ça Me Botte ! sur le site Internet de la Ville de Nevers. Retour sur l’utilisation et le succès d’une nouvelle façon de découvrir votre magazine. ette année 2009 a fait entrer dans une nouvelle ère la numérisation du magazine municipal. Vous avez désormais la possibilité de feuilleter en ligne la dernière édition, le but étant de vous rapprocher de plus en plus de l’expérience papier. Basée sur une application gratuite, la présentation du Nevers Ça Me Botte ! offre un confort de lecture amélioré et une interactivité plus forte. En un clic, vous pouvez tourner la page, zoomer, parcourir le magazine, l’imprimer… Un moteur de recherche permet même de sélectionner les articles avec un ou plusieurs mots-clés. Les différentes présentations incluses dans le système autorisent l’utilisateur à choisir la forme la mieux adaptée à ses besoins. C’est aussi ça le web 2.0* !

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Une mise en ligne rapide En ligne environ une semaine avant le début de la distribution du magazine papier, la version Web est le moyen le plus rapide d’accéder aux informations du Nevers ça me botte ! C’est d’ailleurs dès la publication du magazine que vous êtes les plus nombreux à le consulter. A l’avenir, la réactivité sera toujours notre priorité afin de vous permettre de feuilleter et de lire votre revue municipale le plus tôt possible.

Une audience en progression constante La mise en ligne du n°156, janvier/février 2009, a eu valeur de test pour cette nouvelle technologie. Quelque 650 lecteurs ont consulté le magazine, alors même que le précédent avait été visionné 300 fois. Un succès immédiat. L’année passant, vous avez été de plus en plus nombreux à découvrir le Nevers Ça Me Botte ! en ligne. Le numéro 165, de décembre 2009, a été lu plus de 1 500 fois. Des chiffres qui nous encouragent à tout mettre en œuvre pour valoriser la revue municipale sur notre site Internet, nevers.fr.

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années de magazines !

* Le web 2.0 est la dernière évolution du web qui donne à l’internaute une place d’acteur et lui permet de participer et d’adapter le contenu suivant ses préférences.

Si le premier numéro du magazine municipal est paru en janvier 1988, les archives en ligne remontent jusqu’au numéro 95 de septembre 2002, date depuis laquelle nous avons pu retrouver les fichiers numérisés des Nevers Ça Me Botte ! Vous avez tout loisir de consulter chaque numéro en ligne ou bien de le télécharger gratuitement sur votre ordinateur. Le format PDF permet une compatibilité universelle. Pour les numéros antérieurs, vous pouvez venir les consulter au service communication (2ème étage de l’hôtel de Ville). Adresse : http://www.nevers.fr/archives-ncmb N e v e r s

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SAMEDI 30 JANVIER

Le Carrefour des carrières

au féminin

Samedi 30 janvier, de 9h à 12h, au Palais ducal de Nevers, des femmes, représentant des professions très variées des secteurs du bâtiment, de l’industrie, de l’agriculture, des nouvelles technologies, de la sécurité... accueilleront les jeunes lles et jeunes femmes désireuses de découvrir des métiers auxquels elles ne pensent pas spontanément...

POURQUOI ? Les jeunes filles et les femmes sont peu informées de toutes les possibilités professionnelles. ¾ des femmes sont réparties sur 15 types de métiers alors que les hommes sur 100. Les métiers peu visibles, demandant une formation scientifique ou technique et s'exerçant au sein des entreprises ou des administrations, sont moins connus. On imagine plus souvent des hommes à ces postes et les filles ont donc du mal à s’y projeter. COMMENT ? Les métiers représentés au cours des Carrefours des Carrières au Féminin sont dits techniques ou traditionnellement masculins parce que peu féminisés. Ces métiers porteurs de débouchés, sont présentés par des femmes qui les exercent. C’est par le témoignage direct, par un échange libre avec les intervenantes que les visiteuses peuvent les découvrir, connaître leur contenu, bénéficier d’une expérience. Des professions très variées sont représentées au travers des secteurs du bâtiment, de l’industrie, de l’agriculture, des nouvelles technologies, de la sécurité... Chaque Carrefour fait appel au témoignage d’environ 50 femmes et accueille en moyenne 1000 visiteuses et visiteurs dont 1/3 de parents. AVEC QUI ? Les Carrefours des Carrières au Féminin sont organisés par Féminin Technique (FETE) et soutenus par le Fonds Social Européen, la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité, le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Général de la Nièvre, la Ville de Nevers. Le groupe d’organisation local est composé de FETE, CIDFF, Inspection Académique, CIO de Nevers, UIMM-MEDEF, Chambre de Commerce et d’industrie, Chambre de Métiers et de l’Artisanat, DDDFE, Pôle Emploi, Maison de l’Emploi et de la Formation, CRESS, Associations PARI et Forum Formation, Bureau-Information-Jeunesse.

Tél. 03 80 43 28 34

Calendrier 2010 des ventes textiles de l’association des Paralysés de France HALL DES EXPOSITIONS Mardi 2 et Mercredi 3 Février SALLE DES EDUENS Mardi 9 Mars et Mercredi 10 Mars Mardi 20 et Mercredi 21 Avril Mardi 18 et Mercredi 19 Mai

HORAIRES : Mardi de 9 h à 11 h 45 et de 13 h 45 à 17 h Mercredi de 9 h 00 à 11 h 45 et de 13 h à 16 h

VIDE GRENIER ET FRIPERIE Samedi 12 et Dimanche 13 Juin Salle des Eduens, de 9h à 17 h Mardi Mardi Mardi Mardi 26

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7 et Mercredi 8 Septembre 12 et Mercredi 13 Octobre 9 et Mercredi 10 Novembre 14 et Mercredi 15 Décembre m e

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Vente au profit de L’Association des Paralysés de France Bd Léon-Blum à Nevers 03 86 71 67 00


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un coeur en hiver LA

DIFFICILE PÉRIODE HIVERNALE QUE NOUS TRAVERSONS ET L’OUVERTURE DE LA CAMPAGNE DES

RESTOS DU COEUR, NOUS RAPPELLENT COMBIEN LA PRÉ-

CARITÉ GAGNE SUR LE QUOTIDIEN DE BEAUCOUP DE FAMILLES AUJOURD’HUI.

DANS NOMBRE D’ASSOCIATIONS HUMANITAIRES, LES BÉNÉVOLES SONT À PIED-D’OEUVRE POUR AIDER LES PLUS DÉMUNIS D’ENTRE NOUS À MIEUX PASSER L’HIVER. DES RESTOS DU COEUR AU PRADO, EN PASSANT PAR L’ÉPICERIE SOLIDAIRE, LA VIGILENCE EST DE MISE ET L’ACTIVITÉ INTENSE. N e v e r s

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Aux Restos du Coeur e que l’on voit de l’extérieur, les chiffres le confirment. Mardi 1er décembre, jour d’ouverture des restos, déjà plus de 500 personnes étaient inscrites. “Le pic des inscriptions se situe en général vers la fin du mois de décembre. L’an passé, nous avons eu plus de 580 familles ce qui représente environ 1 500 personnes pour le centre de Nevers” explique Françoise Demont, responsable du centre de distribution de Nevers. Installés dans les anciens locaux de Fly, les Restos disposent désormais d’un accueil public de 200 m2 et de nombreux espaces qui accueillent ateliers, vestiaires, espaces de stockages... “Les locaux de la rue Paul-Bert (les anciens abattoirs) étaient devenus trop étroits. Ils demeurent notre lieu de stockage pour les centres du département de la Nièvre, précise René Thépénier, vice-président des Restos.

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10 à 15 % de bénéficiaires en plus À l’accueil, les inscripteurs enregistrent les adhésions des “nouveaux”. Dans la file d’attente, des familles mais aussi des personnes seules, des jeunes retraités, des mamans avec leur(s) enfant(s)... “Depuis deux ans, souligne le vice-président, nous accueillons de plus en plus de personnes salariées ou retraitées dont les revenus ne permettent plus de joindre les deux bouts. Nous enregistrons également des familles en situation de surendettement à qui nous apportons une aide ponctuelle, même si leurs ressources sont au dessus de nos

Jennifer, 27 ans. “J’ai pas le choix. Je vis seule avec mes deux enfants âgés de 1 et 3 ans. C’est la deuxième année que je suis inscrite aux Restos. Heureusement qu’ils existent. Ici, il y a la nourriture, c’est vrai, mais il y a aussi une vraie écoute, des gens que l’on connaît. On se sent moins isolé et c’est bien. En attendant, bien sûr, de retrouver un emploi dans le commerce”.

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Corinne Avignon, bénévole. “Je suis bénévole aux restos depuis l’année dernière. J’aime me sentir utile,aider les autres. Le plus difficile c’est de voir dans quelle détresse se trouvent certaines familles. Personne n’est à l’abri, on ne sait pas de quoi demain sera fait. Quand je vois tous ces jeunes qui viennent ici, âgés de 18 ou 19 ans... ils ont l’âge de mes enfants et je me demande comment ils ont pu en arriver là. Heureusement que les Restos existent !”.

plafonds.Tout le monde doit pouvoir manger”. Carte en main, les bénéficiaires sont ensuite pris en charge par un bénévole-accompagnateur pour remplir leur panier à provisions. Lait, pain, pâtes, riz, viande, poisson... La règle, c’est un kilo par personne, soit l’équivalent de six repas. Les bénéficiaires peuvent venir une fois par semaine, les après-midi du mardi et du jeudi.

68 bénévoles à pied-d’oeuvre Jusqu’au 31 mars prochain, les 68 bénévoles du centre de Nevers vont se relayer pour approvisonner, stocker, distribuer denrées alimentaires, vêtements, chaussures... et encadrer des ateliers. “En ce qui concerne les approvisionnements alimentaires, nous avons les dotations du national, le fruit des opé-


solidarité des opérations “chariots” et la “ramasse” : ce qui ne peut être vendu dans les grandes et moyennes surfaces, mais qui est toujours consommable et que nous redistribuons. Puis, il y a tous les légumes issus de notre jardin d’insertion. Plus de 70 tonnes par an de carottes, de céleris, de pommes de terre, d’oignons, de choux... sont produits dans notre jardin et redistribués aux bénéficiaires”. Mais les Restos, ce n’est pas que ça. Dans un coin du bâtiment, des bénévoles enveloppent des paquets “tous les enfants ont le droit d’avoir un cadeau pour Noël”, d’autres inscrivent des bénéficiaires à des ateliers : couture, cuisine, informatique... Il y a même des places de cinéma, parce que la culture, le divertissement doivent aussi être accessibles, tout le monde a le droit de se divertir et d’oublier, ne serait-ce que la durée d’un film, ses soucis quotidiens. A l’atelier cuisine, par exemple,la pomme de terre a une place de choix. Pour Jack, reponsable de l’approvisionnement du centre de Nevers “les bénéficiaires avaient un peu de mal au départ à utiliser la pomme de terre pour faire de la purée, préférant les flocons. Aujourd’hui, c’est l’inverse, grâce à l’atelier cuisine et aux bénévoles qui l’animent”. C’est aussi ça les restos !

A l’Épicerie solidaire

Nathalie Moreau (au centre) évoque la situation de l’Épicerie solidaire avec les élus; Martine Carrillon-Couvreur, Florent Sainte Fare Garnot, maire adjoint, et Paulette Fontanilles.

L’Épicerie solidaire et le Secours populaire sont deux autres acteurs de l’aide en faveur des plus démunis. Ces deux associations solidaires oeuvrent toute l’année en direction des familles, des personnes seules ou isolées. L’Épicerie, installée rue de Charleville à Nevers, offre la possibilité aux bénéficiaires, sous conditions de ressources, d’avoir accès à des produits pour l’hygiène et l’alimentation à moindre coût. Chaque matin, un camion frigo fait le tour des magasins afin de récupérer les invendus (toujours consomma-

bles) qui sont ensuite vendus à prix coûtant aux bénéficiaires de l’épicerie. Infos au 03 86 59 37 71.

Au Secours Populaire, l’aide apportée aux personnes va de l’habillement à la nourriture en passant par la culture et le petit éléctroménager. L’aide alimentaire se fait sous forme de colis à retirer, après inscription, à l’espace Faidherbe, 63 rue Faidherbe à Nevers. Une participation financière correspondant à 10% du coût total du colis est demandée. Infos au 03 86 59 58 26

l’aide alimentaire à Nevers

L’aide alimentaire à Nevers revêt plusieurs formes en fonction de la situation sociale, familiale des personnes et la situation d’urgence dans laquelle elles se trouvent. - La Mission Locale jeunes intervient pour les personnes âgées de 16 à 25 ans inscrites à la mission locale. Tel : 03 86 71 64 50 - Le Secours Populaire vient en aide aux personnes dans le besoin en proposant une aide dans la durée (colis alimentaire) ou une aide d’urgence. Tel : 03 86 61 32 49. - Le Secours Catholique oriente ses actions vers la promotion et le développement de projets personnels, l’accès à l’alimentation étant un outil d’accompagnement parmi d’autres types d’aide. Tel : 03 86 71 98 40 - Pagode / Le Prado. Lieu d’écoute, d’information et d’orientation, le Prado offre des services répondant à des besoins vitaux : petits déjeuners, douches, vestiaires et aussi un restaurant social (le midi, du lundi au samedi) et la distribution de

colis (en situation d’urgence). Tel : 03 86 93 01 30 - L’Epicerie solidaire met à disposition des personnes en situtation de précarité économique, des produits alimentaires et d’hygiène de qualité. Tel : 03 86 59 37 71 - Les Restos du Coeur, aide alimentaire aux plus démunis, aide à la personne, à l’insertion, points bébés, vestiaire, soutien administratif... Tel : 03 86 71 66 66 (site Paul-Bert) et 09 50 98 40 32 (site Grands-Champs). - Conseil général de la Nièvre, protection de la famille, de l’enfant, du jeune majeur, lutte contre l’exclusion, accès aux soins. Tel : Bords de Loire, 03 86 61 97 00 et Nevers Vauban, 03 86 61 88 00. - Centre Communal d’Action Sociale, aides financières accordées aux personnes domiciliées à Nevers en vue de les aider dans la satisfaction de leurs besoins primaires (alimentation, chauffage, eau). Tel : 03 86 71 80 00 Le détail des aides sur nevers.fr dans la rubrique Solidarité.

NUMÉRO D’URGENCE ET DE VEILLE SOCIALE, LE 115 EST GÉRÉ À NEVERS PAR LE PRADO, RUE DE LA PASSIÈRE À NEVERS. CETTE PLATEFORME TÉLÉPHONIQUE EST ACCESSIBLE GRATUITEMENT 24 HEURES SUR 24, 7 JOURS SUR 7, DEPUIS UN TELEPHONE FIXE OU DEPUIS UN MOBILE ET RÉCEPTIONNE L’ENSEMBLE DES APPELS DU DÉPARTEMENT DE LA NIÈVRE. CE NUMÉRO FONCTIONNE TOUTE L’ANNÉE, MAIS LA VIGILANCE EST ACCRUE EN PÉRIODE HIVERNALE. LES MARAUDES, EN CETTE PÉRIODE, SONT RENFORCÉES ET SONT ASSURÉES PAR LES ÉQUIPES DU PRADO EN LIEN AVEC LES SERVICES D’URGENCES.

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élue Béatrice Canler

Anticiper les vingt prochaines années En posant son regard d’architecte sur une ville qu’elle porte très haut dans son coeur, Béatrice Canler, sixième adjointe, oeuvre pour un développement harmonieux de Nevers et de sa Cohésion sociale.

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A la base, vous n’êtes pas une militante politique, comment êtes-vous arrivée à ce poste de conseillère municipale en 2001 ? Effectivement, je ne suis pas militante, mais je souhaitais me rendre utile pour Nevers. Et quand certains élus m’ont sollicitée, j’ai dit ok ! Pourquoi ? Parce que je trouvais, et je trouve toujours, que la politique de Didier Boulaud correspondait à mes convictions. Cela dit, mes activités professionnelles (Nièvre Habitat) et culturelles (APAC) m’avaient permis, bien avant 2001, de côtoyer des élus, comme JeanPierre Harris ou Jean-François Junot. Et qu’avez-vous découvert, qu’avez-vous appris ? En me lançant dans ce challenge, je ne mesurais pas l’ampleur de la tâche, ce qui a impliqué une totale réorganisation familiale. Il faut énormément de disponibilité, mais c’est passionnant. Dès le début, j’étais déléguée à l’urbanisme, un secteur que je maîtrise bien, pourtant certains dossiers sont ultra-compliqués... Et puis, j’ai découvert tout l’art de la gestion municipale, un exercice délicat mais, je le répète, passionnant. Depuis 2008, vous êtes adjointe et, à l’urbanisme, se sont greffées la citoyenneté et la cohésion sociale... Oui... La cohésion sociale est le but à atteindre dans chaque projet. C’est autour de cet axe que nous menons nos réflexions. Quand je dis nous, c’est avec Richard (Impenge) pour le volet relationnel et Evelyne (Billois) pour la partie administrative. On cherche toujours à éviter les cloisonnements. La mixité sociale est une richesse et elle permet de mieux faire passer les messages de respect, d’éco-citoyenneté... En huit années de mandat, quels grands moments retenez-vous ? Deux choses me viennent à l’esprit. D’abord l’aménagement du rond-point du Pont-Cizeau. Des places de parking, une traversée piétonne sympathique et sécurisée... Relier deux quartiers, jusqu’alors complètement séparés par la RN7, c’est merveilleux, non ? Second souvenir fort, la cérémonie du Jeune citoyen, le 4 avril 2009. On avait invité les 320 nouveaux majeurs à retirer leur carte d’électeur au Palais ducal. Ils sont venus en nombre ! Le maire a fait un discours extraordinaire sur la citoyenneté. “TOUT

CE QUI NE SE RÉGÉNÈRE

PAS DÉGÉNÈRE”, UNE DEVISE DU PHILOSOPHE EDGAR MORIN QUI PLAIT BEAUCOUP À BÉATRICE CANLER.

Nevers demain ? Le dynamisme d’une ville se mesure à ses projets, ses chantiers. Et nous en avons ! Il n’y a pas de point mort. On travaille, avec Florence (Ombret) sur l’attractivité du centre-ville, tout en sachant que les transformations 30

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ne peuvent s’effectuer uniquement avec des budgets municipaux. Pour l’avenir, on doit anticiper sur les vingt, trente prochaines années. Les contraintes environnementales vont reconcentrer la population sur la ville et l’agglomération. L’idée est de réfléchir à des secteurs réservés à l’emploi et d’autres à des espaces de vie harmonieux avec un habitat diversifié et moderne. BÉATRICE CANLER

Née le 23 avril 1960 à Béthune (62) Sixième adjointe, déléguée à l’Urbanisme, à la Citoyenneté et à la cohésion sociale.

C’est l’histoire d’une Artésienne qui tombe amoureuse de Nevers. Lorsque son père, banquier, est muté dans la cité ducale en 1975, Béatrice Canler n’imagine pas encore qu’elle pose ses valises ici pour un bon moment. Mais, bien vite, elle s’attache à la ville. Deux années plus tard, le paternel effectue une nouvelle migration professionnelle. Ce sera sans ses filles. Béatrice et Christine, sa soeur aînée, décident de rester là. Après les années lycée (Jules-Renard), ponctuées par un bac C, Béatrice fréquente l’école d’architecture de Clermont-Ferrand et décroche son diplôme à l’issue d’un travail mené avec Dominique Maringe sur le quartier de la gare de Nevers. En 1987, elle est embauchée à Nièvre Habitat. D’abord monteur d’opérations, elle est aujourd’hui responsable du service développement. Sa rencontre, au début des années 80 avec JeanMichel Roudier, actuel conservateur-adjoint des musées de la Nièvre, va non seulement la guider vers l’art contemporain - elle sera l’un des éléments moteurs de l’APAC aux côtés de Patrice Warnant et Eric Troncy - mais aussi et surtout lui permettre de construire un foyer dont Félix (18 ans), Joséphine (15 ans) et Charles (12 ans) sont les fruits. Elue conseillère municipale en 2001, elle devient adjointe à l’Urbanisme en 2004, lorsque Jean-Claude Boulez passe la main. Réélue en 2008, Béatrice Canler est nommée sixième adjointe par Didier Boulaud.

Contact bureau des élus : 03 86 68 47 72 e-mail : beatrice.canler@ville-nevers.fr


Portrait Kévin Tarisien

L’homme tranquille Natif de Nevers, Kevin Tarisien, 20 ans, est de retour au bercail après six années passées au centre de formation de Gueugnon. Un footballeur au grand coeur, amoureux de la nature qui, sur le terrain comme dans la vie, ne lâche rien et sait ce qu’il veut. Un jeune homme discret, voire timide, bien dans sa tête et dans ses crampons. Portrait. entretien réalisé le 3 décembre 2009. Retrouvez la vidéo sur http://www.nevers.fr/portrait-tarisien

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ANS LA VIE COMME DANS LE VESTIAIRE, IL EST

DISCRET.

Mais sur le terrain, Kevin fait le boulot comme on dit dans le jargon du football. “Sobre, sans fioritures, c’est un bon joueur de CFA 2 avec une marge de progression intéressante”, c’est ce que dit de lui Daniel Bréard, l’entraîneur de Nevers Foot. Attaquant recyclé arrière latéral, Kevin ne ménage pas ses efforts toujours au service du collectif. “Quand je rentre sur le terrain, c’est pour gagner. L’envie de jouer, d’aller de l’avant, je l’ai pendant 90 minutes. J’aime le foot pour l’émotion, l’abnégation de soi, l’individu au service du collectif...” précise le jeune Neversois qui a rencontré le football à l’âge de cinq ans, à Chevenon où ses parents étaient dirigeants. Son père évoluait dans l’équipe fanion du club chevenonais. De Chevenon à Gueugnon Jusqu’à la catégorie benjamins, Kevin fait les beaux jours de l’Avenir Chevenonais avant de rejoindre le club de Nevers pour deux saisons et d’être ensuite repéré par les recruteurs de Gueugnon. “J’ai eu la chance, avec Nevers, de participer aux championnats régionaux et d’être retenu dans les sélections bourguignonnes. C’est là, je pense, que les dirigeants de Gueugnon ont dû me remarquer”. Sans forcer le destin, Kevin suit son bonhomme de chemin et prend ce qui se présente à lui. “Le foot n’est pas une priorité absolue pour moi. Si j’avais eu l’opportunité d’évoluer à haut niveau je l’aurais saisi bien sûr. C’est vrai que lorsque les dirigeants de Gueugnon m’ont annoncé, au terme de six années passées au club, qu’ils ne souhaitaient pas me conserver dans l’effectif j’étais déçu, mais la vie ne s’est pas arrêtée pour autant”. Une amertume vite dissipée quand Kevin rejoint l’effectif neversois alors en divison d’honneur avec l’objectif de rejoindre le niveau national. Il participe activement au retour de Nevers en championnat de France et il est aujourd’hui l’une des pièces maîtresses du onze neversois. “Je suis bien à Nevers. Il y a une bonne ambiance dans le club et puis ma famille est ici. Cette ville me

correspond, à deux pas de la campagne c’est ce qu’il me faut pour me ressourcer”. Famille et nature Pour Kevin, pas de Iphone, pas de Facebook, tout juste un compte msn avec un seul contact, celui de Gwendoline son amie, originaire de Beaune (adversaire de Nevers Foot) et qui partage son quotidien. Un quotidien entre foot et vie professionnelle. “Je travaille dans une grande surface, c’est un choix. Je préfère travailler, au moins j’ai quelque chose au cas où. Le foot ça ne dure pas toute la vie, même si parfois ce n’est pas évident de concilier les deux. Pour le match de coupe de France à Montluçon, par exemple, j’ai embauché le matin à 6h. Mais quand je rentre sur le terrain, c’est l’envie qui supplante la fatigue”. La force de Kevin, sa marque de fabrique, c’est son naturel, sa simplicité. Celui que ses partenaires surnomment “Kéké” (pour Kévin) aiment à le charrier “je ne suis pas trop fashion mais plutôt nature, s’amuse l’intéressé. Je vais aux champignons, je chasse, je pêche. Je loue une petite cabane au Crot-de-Savigny, un ancien bras de la Loire. J’aime me ressourcer là-bas. Depuis que je suis enfant, la nature contribue à mon équilibre de vie, c’est un héritage familial, comme la cuisine. Je dois tenir cela de ma grand-mère qui est sicilienne. Sa sauce tomate est une merveille. J’aimerais la réussir aussi bien qu’elle, je m’entraîne, il y a encore du boulot mais je persévère, plaisante-t-il, j’y arriverai”. Dans la vie, comme sur le terrain, Kevin ne Kevin, lors du match contre Beaune, lâche rien ! le 5 décembre dernier. N e v e r s

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enfance CYBER-BASE DES COURLIS

ECOLE DE LOIRE

C’EST CYBER !

LA CYBER-BASE DES COURLIS PROPOSE UN PROGRAMME D’ANIMATIONS ET D’INITIATIONS A L’INFORMATIQUE SOUS FORME D’ATELIERS : - le 13 janvier, retoucher ses photos avec Photofiltre de 13h30 à 15h, atelier Excell2 de 15h à 16h30. - le 16 janvier de 13h30 à 15h, débuter Internet et gérer ses favoris. - le 20 janvier de 13h30 à 15h, la sécurité de votre ordinateur : virus - antivirus. De 15h à 16h30, atelier Excell 3. - le 23 janvier, envoyer et recevoir un mail 1/2, de 15h à 16h30. - le 27 janvier, Windows 7, parlons-en, de 13h30 à 15h. Le publipostage avec Word 2007, de 15h à 16h30. - le 30 janvier, envoyer et recevoir un mail 2/2 de 13h30 à 15h. - le 3 février, la mise en page avec Scribus 1/2, de 13h30 à 15h. Openoffice 1/2 de 15h à 16h. - le 6 février, trucs et astuces informatique ! De 13h30 à 15h. - le 10 février, la mise en page avec Scribus 2/2. 13h30 à 15h. Openoffice 2/2, de 15h à 16h30.

l’école pour tous L’école de Loire accueille des enfants qui présentent une déficience intellectuelle légère. Leur scolarité fait l’objet d’aménagements spécifiques.

C

e n’est pas une école comme les autres. L’école de Loire, rue Albert-Morlon à Nevers, accueille des enfants qui présentent une déficience intellectuelle légère. “Bien sûr, ce sont des enfants particuliers et il ne faut pas vouloir qu’ils soient ou qu’ils deviennent comme les autres, insiste Marie Pierlot, directrice de l’école. Ce que l’on peut souhaiter de mieux pour eux, c’est qu’ils accèdent à un certain degré d’autono-

Ces ateliers sont collectifs et ouverts à tous. La Cyberbase propose également des accompagnements individuels les jeudis de 17h45 à 20h15 et les samedis de 10h à 12h. Des accès libres sont également possibles les mercredis de 17h à 20h et les samedis de 15h à 17h. Pour tout renseignement, contacter Viriginie Pousserot, responsable de la Cyberbase, - par téléphone au 03 86 36 29 66 - par mail : vpousserot@cyberbase.org. Cyberbase, 15, boulevard LéonBlum (face gendarmerie des Courlis, à Nevers. 32

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Bernard Etienne, directeur de l’école André-Cloix qui accueille trois enfants de l’école de Loire en “intégration”. N °

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mie, à gagner le respect et la reconnaissance des autres, qu’il s’agisse des enfants ou des adultes”. Le principe d’intégration scolaire, individuel ou collectif, va dans ce sens. L’école compte trois classes de CLIS (CLasse d’Intégration Scolaire) avec chacune douze élèves répartis en fonction de leur âge et de leur maturité. Le plaisir d’aller à l’école “Les rythmes d’apprentissage ne sont pas les mêmes que dans le cycle traditionnel. L’acquisition de la lecture, du langage prennent plus de temps. Notre priorité est que les enfants se sentent bien à l’école, qu’ils prennent plaisir à y venir”. Pendant l’année scolaire, des ateliers d’intégration individuels et collectifs

Le principe des intégrations, qu’elles soient collectives ou individuelles, est positif pour les élèves des deux écoles. “Pour les élèves bénéficiaires, cela est vécu en général comme quelque chose de valorisant. Pour les enfants “normaux”, c’est un gain dans l’acceptation de l’autre, de sa différence. Lorsqu’un enfant de Clis a du mal à comprendre un exercice, je demande à un autre enfant de ma classe de lui expliquer. Ça fonctionne plutôt bien. Et puis, il y a aussi les récréations, les temps de repas qui contribuent à créer du lien, des échanges. Comme les fêtes de fin d’année et le carnaval”.

permettent aux enfants des écoles de Loire et André-Cloix d’avoir des temps de travail et de loi- Marie Pierlot, directrice sirs communs. de l’école de Loire. Récréations, loisirs, travail Informatique, poterie, musique... sont des ateliers mixtés qui permettent l’échange. Les lundis et jeudis matins, les petits des CLIS passent la récréation avec la classe de CP dans une cour, et les grands avec les CM dans une autre cour. L’activité piscine et les activités sportives sont elles aussi communes pour partie. “Nous avons également trois élèves qui sont intégrés dans des classes traditionnelles. L’un suit les cours du CP tous les matins, un autre des cours de mathématiques et un dernier des leçons de géométrie à raison de trois heures par semaine. Les matières ne sont pas choisies au hasard mais en fonction des aptitudes de l’enfant, de sa maturité. L’important est que l’enfant en tire un bénéfice, qu’il en soit fier”.


enfance CONSEIL D’ENFANTS

ET DE JEUNES

Remue Méninges au CEJ La première assemblée plénière du Conseil d’Enfants et de Jeunes de la Ville de Nevers s’est tenue le 5 décembre dernier. Chaque commission a présenté les projets sur lesquels elle souhaitait travailler.

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mbiance solenelle dans la salle Pierre-Bérégovoy pour cette première assemblée d’investiture du CEJ de Nevers. Les 26 jeunes élus réunis par commissions ont présenté les projets pour lesquels ils avaient été élus, et ceux qu’ils souhaitaient mettre en place durant leur mandat. Les débats menés par Martine CarrillonCouvreur, adjointe au maire déléguée à l’éducation pour tous, et Pascale Massicot, conseillère municipale déléguée à l’enfance, furent riches en propositions. Pour la commission environnement, un travail sur les poubelles dans les écoles, (mise en place de poubelles de tri dans les écoles, bien utiliser les poubelles....), une action nature et solidarité et un projet d’aménagement

urbain. Pour la commission sports-loisirs-culture, il est question d’organiser des activités théâtre dans les écoles, un festival du livre, une journée graff ou encore construire un labyrinthe végétal. Du côté de la commission soildaritévivre-ensemble, les jeunes élus ont fait montre de leur grand coeur en proposant de collecter vêtements et nourriture pour les plus démunis, d’ aider les personnes handicapées ou encore de donner des cours de secourisme aux enfants. Pour l’heure, tous ces projets sont en phase d’étude, le choix sera arrêté lors de la prochaine séance plénière programmée en mars prochain.

Dans le cadre de la semaine des Droits de l’Enfant, le Secours Populaire a lancé une souscription pour la vente d’assiettes créées pour l’occasion en vue de récolter des fonds pour venir en aide aux enfants dans le besoin. La Ville de Nevers s’est portée acquéreur de deux exemplaires qui furent remis à Martine Carrillon-Couvreur lors de l’assemblée plénière du CEJ du 5 décembre.

Le droit ouvre ses portes ! LA FACULTÉ DE DROIT ET SCIENCES POLITIQUES DE NEVERS ORGANISE SA JOURNÉE PORTES OUVERTES LE SAMEDI

30 JANVIER À PARTIR DE 14H.

Les étudiants de Nevers en visite dans l’un des haut-lieux de la démocratie française, le conseil constitutionnel. Une visite co-organisée avec l’association des étudiants en droit de Nevers. En 2010, la visite devrait avoir lieur au Conseil de l’Europe (Strasbourg) ou à la Cour européenne de justice au Luxembourg.

Les étudiants et surtout les lycéens sont invités à venir rencontrer les professeurs, découvrir l’offre d’enseignement de la faculté et les débouchés professionnels envisageables de la filière droit. Des professionnels (avocats, notaires, fonctionnaires, métiers des assurances, de la banque ou encore de la gendarmerie...) seront présents pour présenter leurs métiers aux étudiants et futurs étudiants.

Cette journée a également pour objectif de montrer qu’il existe à Nevers des formations universitaires post-bac allant jusqu’à la licence. En l’occurence une licence d’administration publique à l’issue de laquelle les étudiants ont plusieurs options : poursuivre leur formation par un master, préparer des concours comme ceux de la magistrature en intégrant l’IPAG (Institut Préparatoire à l’Administration Générale)... Les cours dispensés, les enseignants, sont les mêmes à Nevers et à Dijon. Infos et renseignements : 03 86 71 61 80

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Bienvenue chez la

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Elle rassemble une trentaine d’adeptes, de tous âges et de tous niveaux, dont les meilleurs évoluent en Nationale 3. Grâce aux échecs, la Dame Blanche connaît la réussite. un brin mystérieux pour le novice, la Dame Blanche rassemble une trentaine de passionnés du jeu d’échecs à Nevers. Si ses premières traces remontent à 1985 - avec une activité alors essentiellement tournée vers le loisir - le club a pris son véritable envol en 1996. Sous l’impulsion de Jacky Tramesel-Roulot, débute l’aventure des compétitions par équipe. Une belle histoire qui a conduit la Dame Blanche en Nationale 3, l'antichambre des rencontres de professionnels, à l’issue d’une exceptionnelle saison 2008-2009. Invaincus et premiers bourguignons, les coéquipiers d’Adrien Dequidt (meilleur joueur du club actuellement) affrontent cette année des clubs comme Clermont, Vichy, Beaune, Besançon ou Saint-Genis et Genas (banlieue lyonnaise).

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ERRIÈRE SON PATRONYME

“Le jeu d’échecs ne demande pas de qualités exceptionnelles. Il suffit de réfléchir et d’anticiper assez rapidement... sans se lancer dans la première idée venue”, explique Gérard Béguin, l’un des compétiteurs de la Dame Blanche.

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“Ici, on aime bien la compétition, mais il y a évidemment de la place pour tout le monde, quel que soit l’âge, à partir de 7 ans, et quel que soit le rang social. On peut s’enorgueillir d'être depuis de nombreuses années considéré par les joueurs partis dans LE CLUB d'autres villes LE PLUS SYMPA ou par les adversaires rencontrés à Nevers comme le club le plus ouvert et le plus sympa qu'ils aient jamais connu”, se félicitent en choeur Jacky Tramesel-Roulot - président et papa poule de la Dame Blanche - et l’un des plus assidus au jeu, Gérard Béguin. Le club participe à toutes les compétitions organisées par la Fédération Française des Echecs : Interclubs ( N 3) , Coupe de France (meilleur résultat : 64ème de finale en 2009), Coupe de la Fédération (5ème en 1998 et 3ème derrière Nantes et Versailles en 2007) , Coupe 2000 (champion de Bourgogne 1998) ainsi qu'aux compétitions organisées par la Ligue de Bourgogne. Et lorsque l’on en vient à parler des individualités, le président évoque “Michel Faber (2260 Elo, le classement des échecs), qui resta trois ans à Nevers et figurait parmi les trois meilleurs espoirs français d’alors”. Mais la Dame

Discipline inter-générationnelle, le jeu d’échecs permet aux jeunes joueurs de rapidement se confronter aux adultes.

Blanche à aussi formé de jeunes joueurs qui ont atteint le bon niveau national, c'est à dire un classement Elo supérieur à 2000 et ne cesse d’encourager le relève, à l’instar de Florian Perrin (cadet), Vincent Simonin-Viallat (minime), Léonard Darbeau et Hadrien Rochu (poussins) qui ont leur chance pour disputer les championnats de France 2010. La Dame Blanche mercredi et samedi : place du Gué (face au n°5) http://club.echecs.nevers.free.fr/


sports :

PRÉ FLEURI RÉFLEXION AUTOUR DE LA TRIBUNE TENNIS A mi-championnat, les rugbymen de l’USON sont en embuscade dans la course à la Fédérale 1. Une accession qui impliquerait quelques aménagements et notamment la couverture de la tribune “tennis”. Sur ce sujet, le maire-adjoint, Florent Sainte Fare Garnot, apporte quelques précisions. “La Ville souhaite pouvoir couvrir la tribune afin de proposer aux amoureux du rugby des conditions à la hauteur de leur attachement à leur sport. Nous sommes en discussion avec les services de la préfecture pour voir si les droits à construire permettent de faire les travaux. Il s'agit en effet d'une zone inondable où les contraintes d'urbanisme sont très fortes. L'hypothèse d'une implantation seulement temporaire de la couverture de la tribune, évoquée lors des échanges en cours, poserait le problème d'une dépense importante pour une durée de vie très courte. Dans le contexte actuel, il paraît difficile d'envisager une telle solution. Nous cherchons donc à obtenir l'autorisation d'implantation durable, afin de pouvoir faire les travaux.”

L’année de nos cyclistes

JULIEN GRÉCO AVEC LES JAUNES

’année 2009 du cyclisme nivernais, c’est ce que Jean-Michel Marchand vous propose de revivre à travers un ouvrage qui balaie les différentes disciplines et toutes les catégories, des débutants à l’élite. Des championnats de jeunes au passage du Tour de France en passant par un historique Tour Nivernais-Morvan, toute la saison cycliste est chroniquée au fil des 72 pages couleurs, richement illustrées et agrémentées d’une rubrique rétro. http://velo58.free.fr

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CYCLO-CROSS

ormé à la Berrichonne de Châteauroux, Julien Gréco (23 ans) est la dernière recrue de Nevers Football. Attaquant axial vif et doté d’une belle frappe de balle, Julien a évolué pour la première fois à domicile le 5 décembre dernier, lors du match de CFA2 opposant les joueurs de Daniel Bréard à Beaune (0-0). Julien Gréco est l’un des six apprentis du CFA des métiers du sport mis en place par le club cet automne.

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: NEVERSOIS CHAMPIONS

el hiver pour les cyclo-crossmen neversois. Lors des championnats de la Nièvre, qui se déroulaient àVarennesVauzelles, le 29 novembre, les représentants des clubs de la cité (Vélo-Sport Nivernais-Morvan et Jeune Garde Sportive Nivernaise) ont ont fait honneur à leurs couleurs. Ainsi, Luc Lutsen (JGSN, seniors), Grégory Conchon (VSNM, cadets), Manon Bourdiaux (JGSN, cadettes) et Julien Boudiaux (JGSN, pupilles) ont décroché le titre. Une semaine plus tard, autour du plan d’eau de Bourbon-Lancy, ils ont de nouveau été à la hauteur à l’occasion des championnats de Bourgogne. Luc Lutsen et Manon Bourdiaux ont été sacrés. Par ailleurs, on saluera les podiums de Grégory Conchon (2è-cadets), Maxime Geffroy (VSNM, 3è-minimes), Julien Bourdiaux (2è-pupilles), Pierre Geffroy (VSNM, 2è-masters) et Christine Dufond-Dematteis (JGSN, 3è-dames).

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Luc Lutsen (JGSN)

Grégory Conchon (VSNM)

DERNIÈRE MINUTE - Manon Bourdiaux est devenue championne de France des cadettes le 9 janvier à Liévin (Nord). Grégory Conchon termine 6è chez les cadets. Nous reviendrons sur ces performances dans notre prochain numéro.

Manon Bourdiaux (JGSN) N e v e r s

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lacrosse

A la croisée du hockey, du handball et du football américain, le lacrosse débarque chez nous. Le tout nouveau Nevers Hockey Lacrosse est le troisième club créé en France. ces dernières années en Amérique du Nord, le lacrosse se développe à vitesse grand V à travers le monde et notamment en Europe. En France, on recense trois clubs: Lille, Paris et... Nevers. “C’est après avoir vu le film American Pie que j’ai eu envie d’essayer, explique Philippe Vaudelin, Neversois depuis 1996, ancien hockeyeur qui évoluait sur la glace avec les Renards de Roanne en D3. En arrivant à Nevers, j’ai initié le rollerhockey, mais faute de structures adaptées, l’activité est en stand-by. Du coup, j’ai proposé à quelques amis de découvrir le lacrosse.” Résultat, le NHL (Nevers Hockey Lacrosse), officiellement fondé en août dernier, compte déjà 22 joueurs dans ses rangs. “Certains viennent du foot ou du rugby, d’autres pratiquent pour la première fois un sport d’équipe, précise Philippe. Pour l’instant, on se consacre à l’exploration complète du jeu et aux entraînements, mais d’ici quelque temps, on fera des matchs amicaux contre Lille et Paris. Et puis de nouveaux clubs devraient voir le jour prochainement à Lyon, Bordeaux, SaintEtienne et au Havre.” Jeu d’adresse, de vitesse et de contact, le lacrosse trouve ses origines au XVIIIè siècle en Amérique du Nord. “Il existe plusieurs variantes, note l’entraîneurADRESSE, VITESSE président du NHL. Le box-lacrosse (en salle et à 6 contre 6), le fieldET CONTACT lacrosse (sur gazon à 10 contre 10) et le lacrosse-féminin (10 contre 10 mais sans contact). Au field-lacrosse, on joue avec un gardien, tois défenseurs, trois milieux et trois attaquants. Chaque joueur dispose d’une crosse ressemblant à une épuisette. L’objectif, au cours des 4x20 minutes de jeu, est de mettre la balle dans le but adverse.” L’intensité est impressionnante et le physique compte pour beaucoup, reste qu’il faut également prendre le coup, ne serait-ce que pour courir vite avec la balle - de la taille et du poids d’une balle de golf, ce qui explique les protections - au creux de la crosse puis d’effectuer une passe précise. Mais, à voir les mines réjouies des “laxers” neversois une fois les techniques assimilées, on mesure le bonheur de pratiquer ce sport en plein boom.

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N PLEINE EXPLOSION

Une partie de l’équipe du NHL un soir de démonstration lors du Téléthon 2009 en compagnie du président et entraîneur, Philippe Vaudelin (2ème à partir de la droite, debout).

NEVERS HOCKEY LACROSSE 58 Bureau Philippe Vaudelin (président et entraîneur); Camille Girard (vice-président et secrétaire); Marie Delauche (trésorière). Effectif Stéphane Barbarin, Alexandre Breuillé, Nicolas Breuillé, Julien Brunet, Kévin Chatelain, Yohan George, Victor Hénoc, Stan Jasmin, Benjamin Joseph, Sébastien Joseph, Jérémy Juny, Kévin Lacoste, Madeline Ledey (unique féminine pour l’instant), Alexis Lyon, Morgan Marc, Geoffrey Mégrot, Cédric Muller, Emmanuel Muller, Nans Nolot, Jean-Baptiste Rossignol, Philippe Vaudelin, Jean-Marc Volat.

NHL 58 PRATIQUE Licence (juniors-seniors) :80€ (le club offre la crosse et une balle à chaque adhérent) Équipement (à la charge du joueur pour l’instant) : casque, épaulières, coudières, gants et coquilles. Entraînements : lundi (stade des Boulaizes) de 19h30 à 21h30; jeudi (gymnase des Loges) de 20h à 21h30; samedi (Boulaizes) de 14h à 16h30. INFORMATIONS : Philippe Vaudelin (06 61 46 40 60) e-mail : NHL5842@free.fr Créé en août 2009, le NHL 58 se consacre pour l’instant à l’entraînement.

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web : www.nhl58.e-monsite.com


Sur la route de Londres La chronique d’Antoine De Wilde* La route qui mène aux JO de Londres 2012 est un chemin pavé d’incertitudes. Pourtant, Antoine De Wilde s’est promis d’être à l’heure anglaise. Le compte à rebours est lancé. Chaque mois, le Neversois nous fait partager sa préparation et nous livre ses sentiments. A Y EST,

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NOUS Y

! Nous voici en 2010 ! En espérant que ce sera pour moi “l’année du grand saut” En effet, au printemps, après les championnats hivernaux de cross-country, je vais effectuer mon premier semi-marathon (21.1km), puis à l’automne mes premières foulées sur la distance reine du macadam : le marathon (42.195km). Je ressens énormément d’excitation à la seule idée de me lancer sur cette voie, encore inconnue pour moi. Mais je m’y prépare depuis maintenant presque deux ans, mon voyage en Ethiopie en 2008 était SOMMES

le point de départ d’un travail foncier que je n’avais alors jamais pratiqué. “Tcheco” (Jean Luc Cottin) m’avait idéalement entraîné, sans jamais me “griller”, pour que j’atteigne un niveau international. On alternait séance courte et travail en nature, avec un total d’environ 50/60km par semaine... A mon retour d’Afrique, j’ai décidé de m’oEn route vers rienter sur la route, me senle marathon tant plus à l’aise sur des efforts de longue durée, et c’est Philippe Rémond qui a pris le relais du coaching. Pour illustrer ce changement d’orientation, voici quelques chiffres correspondant aux nombres de kilomètres parcouru ces quatre dernières années : 3160km en 2006, 3620 en 2007, 6280 en 2008 et 7020 en 2009… soit plus du double. L’adaptation a été difficile, mais comme on dit “c’est le tarif”. Je comprends mieux pourquoi j’ai été gêné de longs mois au tendon d’Achille et pourquoi, à certaines périodes, il m’était difficile d’être au top… Mais rester en permanence à son pic de forme est strictement impossible. Maintenant, j’attaque donc une nouvelle année. En 2009, j’ai pu découvrir le circuit professionnel. En 2010, je souhaite y figurer, et bien, avec la réelle volonté d’être un marathonien en devenir.

* Antoine De Wilde, ancien champion de France de cross-country et de 3000 m steeple est athlète à l’A.O. Nivernaise.

sports NEVERS FOOTBALL À L’HEURE DU CFA

Les six apprentis, Martial Onana Belibi, Papé Seck, Kévin Michard, Julien Gréco, Thomas Nativel et Nicolas Penteghini (de gauche à droite), au côté de Jean-Pierre Duriatti, président du CFA des métiers du sport.

EVERS Football a récemment inauguré officiellement son Centre de Formation d'Apprentis (CFA) des Métiers du Sport, devenant ainsi le premier club amateur français à disposer d'une telle structure. Depuis le mois d’octobre, les six apprentis (Julien Gréco, Kévin Michard, Thomas Nativel, Martial Onana Belibi, Nicolas Panteghini et Papè Seck) sont sous la responsabilité de Samuel Riscagli, par ailleurs préparateur physique du club. Ils préparent leur CAP des métiers du football qu'ils passeront en juin prochain à Clairefontaine. D'autres formations seront proposées dans le futur, comme le BP JEPS (Brevet professionnel de la Jeunesse, de l'Education Populaire et du Sport) ou encore le BE1 (Brevet d'Etat 1er degré).

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RENDEZ-VOUS FOOTBALL CFA2 06/02 : Nevers - Saint-Priest 20/02 : Nevers - SN Imphy-Decize Promotion de Ligue 07/02 : RCNCS-Nevers (B) 14/02 : Nevers(B)-Charmoy 28/02 : RCNCS-Charmoy RCNCS : Racing-Club Nevers-Challuy-Sermoise

RUGBY Fédérale 2 28/02 : USON-Pontarlier

HANDBALL Excellence Régionale Féminine 30/01 : Nevers/La Machine-Chevigny Excellence Régionale Masculine 30/01 : USON-Varois/Arc

CROSS DE LA VILLE DE NEVERS - Pointes affûtées, les crossmen ont lancé la saison hivernale le 22 novembre dernier sur la Plaine des Senets. Une épreuve dominée par Antoine De Wilde (AON), devant Thibaud Baudoin (Dijon) et Hassan Issengar (Fleury-les-Aubrais), et au cours de laquelle les Nivernais Blondeau, Monsarat et Lambert se sont classés dans le top 10. La course des dames a vu la vicoire de Sabrina Ghandour-Tayeb (Chenôve), devant Emilie Favière et la Neversoise Emilie Lasserre. N e v e r s

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expression politique

En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et ne reflètent que leurs seules

Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine

Soutenir le logement social malgré l’Opposition a crise est-elle derrière nous ? Certains aimeraient le croire… Il y a fort à parier, hélas, que les effets de la crise sociale soient désastreux en 2010.

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Les associations de solidarité le disent toutes : les chiffres de l’exclusion, de la pauvreté, de la précarité explosent. Aujourd’hui, avoir un travail ne constitue plus un rempart contre la pauvreté : l’intérim, l’emploi précaire, le travail saisonnier, les stages à répétition se généralisent, et ce d’autant plus en période de crise. En même temps, le gouvernement Fillon s’obstine à ne pas revaloriser le SMIC, qui a augmenté de… 0,5% au 1er janvier 2010. Où sont passées les belles promesses de celui qui se présentait comme le président du pouvoir d’achat ?

Le logement social, c’est pour des millions de Français et des centaines de Neversois, le seul moyen d’avoir accès à un logement décent ; ce n’est pas de “l’assistanat”, encore moins un luxe, c’est le minimum qu’une société solidaire puisse faire. Les bénéficiaires ? des retraités, des jeunes sans emplois, des mères célibataires, des travailleurs à temps partiel, des employés au SMIC. Soucieuse d’aider à l’amélioration des logements sociaux et à offrir un espace de vie plus moderne aux Neversois, votre équipe municipale garantit régulièrement les emprunts faits par les bailleurs sociaux. Et, depuis le début de ce mandat, en mars 2008, la droite neversoise et ses représentants au conseil municipal votent systématiquement contre ces garanties d’emprunt…

Lors du dernier Conseil municipal, les élus de l’opposition ont voté contre la garantie d’un emprunt pour un seul logement social, sis rue Colonel-Jeanpierre. Cette garantie est nécessaire pour permettre aux travaux d’avoir lieu, d’agrandir l’espace disponible pour les foyers usagers et de permettre à un handicapé d’avoir un logement plus adapté, de plainpied. Et la droite au conseil municipal a voté contre ! Elle prétend ne pas faire de “l’anti-social”, mais vote contre ; elle prétend avoir une préoccupation sociale, mais vote contre…

Patric CORDE pour le groupe des élu(e)s socialistes et apparenté(e)s

Suppression de la Taxe Professionnelle: c’est vous qui paierez ! errière l’ affichage « permettre aux collectivités territoriales de pouvoir continuer à répondre aux besoins sociaux de leurs populations », la suppression de la taxe professionnelle relève en fait d’un plan politicien visant à rendre les élus locaux responsables des désastreuses conséquences de la politique gouvernementale. Nombre d’élus locaux ont pris conscience qu’avec la réforme de La Poste, la réorganisation territoriale de l’État, la réforme des collectivités territoriales, la suppression de la Taxe Professionnelle, le gouvernement ne poursuit qu’un seul objectif : enfoncer encore plus le clou d’une logique réactionnaire conduisant à une profonde régression tant en matière de modes de financements publics qu’en termes de services aux populations, de réduction du rôle et de la place des collectivités territoriales, de l’emploi public territorial et de la démocratie locale. La suppression de la TP, en faisant disparaître le seul impôt sur le capital des entreprises,

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constitue une grave atteinte aux recettes des collectivités territoriales. Elle constitue une nouvelle étape dans la déresponsabilisation sociale et territoriale des entreprises et s’inscrit dans la réforme de la fiscalité de notre pays visant à transférer sur les familles l’essentiel du financement des budgets publics et sociaux tout en freinant l’évolution des dépenses publiques sociales. Avec la suppression de la TP, la part des impôts locaux payés par les ménages passerait de 47 % actuellement à 70 % alors que les entreprises seraient exonérées de 8 milliards € à partir de 2011 (12 Mds en 2010). Après les services de l’État, les collectivités territoriales se trouvent sommées de se ranger à l’idéologie libérale gouvernementale. Face à l’ampleur de la déréglementation pour doper le taux de rentabilité du capital, et à la croissance des besoins sociaux, une réforme d’ampleur de la fiscalité locale s’impose effectivement, mais dans une autre perspective. Par exemple la taxe professionnelle pourrait être calculée sur les équipements et biens

mobiliers, matériels et sur les actifs immobiliers et surtout financiers des entreprises. Ces derniers (7 500 milliards € valeur 2008) taxés à un taux unique (0,5 %) abonderaient un fonds de péréquation destiné aux communes en fonction du nombre d’habitants et de critères sociaux (soit 560 € / habitant) Cette proposition contribuerait à désintoxiquer l’économie des objectifs de rentabilité financière, et permettrait d’instaurer la progressivité de l’impôt local en fonction des revenus tout en assurant aux collectivités locales les moyens pour répondre aux besoins de leurs habitants. Parce que nous sommes tous concernés, il est urgent de largement informer sur le contenu des réformes en cours et de chercher à s’y opposer avec la plus large participation citoyenne comme pour la Poste. Christian LEBATTEUR pour le groupe des élu(e)s communistes et apparenté(e)s


un espace d’expression est réservé à chacun des groupes représentés au sein du Conseil municipal. Les textes, informations et chiffres opinions. Ils sont placés sous l’imprimatur du maire de Nevers, directeur de publication du magazine municipal.

Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine

Derrière la propagande, la réalité ! es lecteurs de "Nevers, ça me botte" auront sans doute remarqué que depuis quelques mois déjà, l'opposition municipale, qui a fait valoir les inégalités de traitement qui existaient, a la possibilité d'écrire, comme la majorité, trois articles dans le rubrique "expression politique" de ce journal. Cette évolution "démocratique", qui a mis un certain temps à aboutir, s'est accompagnée d'une propagande accrue de la majorité municipale dans les 40 pages qui précèdent nos articles. D'abord parce que les élus de gauche, conscients de la faiblesse de leur bilan, exposent dans ces 40 pages leur propagande pour tenter de rectifier le tir . Ensuite, parce qu'ils inondent ce magazine de leurs photographies : "Florent Sainte Fare Garnot au Mali", "Florent Sainte Fare Garnot à la Libération de Nevers", "SFG à l'USON", "SFG au Conseil Municipal"….

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L'équipe municipale est très présente, sur le papier glacé en tout cas. Mais pour le reste ? Après avoir affirmé haut et fort pendant la campagne municipale que l'opposition ne défendait pas la ligne TGV que lui seul portait à bout de bras, monsieur le Maire affirme désormais dans le Journal du Centre (édition du 22 octobre 2009) que le tracé de cette ligne n'a pas beaucoup d'importance et qu'il acceptera volontiers qu'elle passe par Orléans, Bourges plutôt que Nevers. Il se moque ainsi des sommes considérables dépensées par la région Bourgogne pour que ce projet aboutisse sur notre territoire . C'est l'avenir économique, même à long terme, de notre département qui est en jeu. L'important est certes que cette ligne existe mais le plus important pour nous, c'est qu'elle s'arrête à Nevers. Faire signer des pétitions ne sert à rien si la personne élue pour défendre nos intérêts n'est pas elle-même, une fois les élections

passées, opiniâtre et volontaire pour porter le projet jusqu'au bout . Contrairement à ce qu'indique monsieur le Maire, le projet aboutira quoi qu'il en soit, même si les élus locaux essaient tous de faire passer la ligne par leur ville et se disputent la place. Elle existera parce que la ligne PARIS-LYON est saturée. Elle existera avec ou sans nous, mais elle existera. La défense du territoire, de son activité économique, de ses emplois n'est sans doute pas pour notre maire le plus important comme le démontre la récente brouille entre monsieur Gaetan GORCE et monsieur Didier BOULAUD à propos des contrats de la blanchisserie de l'Hôpital de Nevers, transférés à Moulins, le premier reprochant au second le risque que représente cette décision pour les employés de la blanchisserie de L'hôpital spécialisé de La CHARITE-SUR-LOIRE. Carole BOIRIN : Elue UMP

2009 fut terrible pour Nevers... vive 2010 ? 009 fut une année de crise à Nevers. Une première année pleine dans notre mandat durant laquelle nous avons pu constater ce que nous redoutions : l’étiolement des finances de la ville et de la qualité de vie à Nevers et malgré ça une hausse du train de vie de la mairie et le maintien de projets somptuaires en dépit du bon sens. Début 2009, nous commencions par nous inquiéter d’une rumeur qui commençait en ville : ‘la fermeture de la piscine de la jonction”. Réponse en conseil du 14 février de M. le Premier Adjoint au Maire : “ […] cette décision n’est pas prise et elle le sera devant le Conseil municipal. “ Deux mois plus tard, devant la presse, la fermeture fut annoncée et contrairement à ce qui avait été répondu par l’adjoint : le conseil municipal n’a jamais été consulté. Lors du débat d’orientation budgétaire puis

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du vote du budget, les présentations soignées du Premier Adjoint cachaient bien mal la véritable augmentation d’impôts ainsi que la spectaculaire hausse du niveau d’endettement de la ville : +2,5% pour les impôts des Neversois à la commune, +12% pour les impôts des Neversois au Conseil Général et +25% pour la dette… Le Premier Adjoint a beau communiquer à grand frais son “0% d’augmentation” sur le beau papier glacé de Nevers ça me Botte, chacun a désormais regardé sa feuille d’imposition et sort quelque peu écœuré d’une telle manipulation. On frôla l’absurde lorsque M. le Maire, obligé par la loi, nous fit part de sa décision de changer de véhicule pour la berline la plus chère et la plus polluante. Alors que voyons-nous arriver pour 2010 ? Nos conseils maintes et maintes fois répétés de gestion et de sagesse dans la dépense vont-ils être entendus ? Nos idées pour la

qualité de vie, la sureté et la beauté de la ville vont-elles être appliquées ? Notre ambition de dynamiser, et de développer l’économie sera-t-elle écoutée ? Notre envie de renforcer les activités sportives et associatives sans s’éparpiller dans des projets hurluberlus sera-t-elle comprise ? Aujourd’hui chers citoyens, en cette période où tous se souhaitent leurs meilleurs vœux sachez que l’opposition municipale reste toute entière décidée à défendre ses concitoyens, les richesses de la ville, et tout ce pourquoi nous souhaitons vivre à Nevers. Pour cette nouvelle année, permettez-moi, au nom de tout le groupe d’opposition municipale, de vous souhaitez une très heureuse année 2010. Adrien MONTOILLE Conseiller municipal d’Opposition

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rencontre Olivier Peyronnaud

notre succès appartient au public

La 10ème saison de la MCNN est dans “Le Guide” et sur les sites nevers.fr et mcnn.fr !

Arrivé en 1999 comme “chef de projet” pour redonner un souffle à la Maison de la Culture, puis devenu directeur de l’établissement dans le cadre d’une “Délégation de Service Public” (DSP), deux fois renouvelée depuis, Olivier Peyronnaud fête dix ans de programmation. Et plus qu’un succès culturel avéré, la deuxième vie de la MCNN - que beaucoup appellent encore Macu - illustre la victoire du public sur un large éventail d’idées reçues ! Pour preuve, toutes les initiatives aussi vivantes que concrètes, nées de ce lien affectif rare que l’équipe de la MCNN a noué avec le public nivernais. Bilan : le Centre de création et de production, l’Ecole du spectateur, une solide famille d’abonnés, entre autres. De quoi est fait ce lien tissé entre la MCNN et le public? C’est un lien vraiment amical, presque familial parfois... Fait de dialogue et d’échanges au quotidien autour des spectacles, de l’actualité des artistes et de leurs projets. Pour nous, ceux qui remplissent la salle ne sont pas anonymes ! Au fil des années, la confiance s’est établie ; et plus rare, une incroyable complicité. Cette fidélité des Neversois et des Nivernais est précieuse. Et le nombre d’abonnés (10.000 en 2009) en est le reflet. Vous semblez profondément touché par ce soutien... Oui, et ce pour deux raisons. D’abord je ne connaissais pas le travail à long terme, au delà de redresser une salle, ce qui n’est jamais le plus difficile. Après il faut durer. Et l’on ne peut réussir qu’en travaillant ensemble. Ensuite, parce que je ne

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m’étais pas imaginé, en arrivant ici, trouver un public aussi ouvert, réceptif et chaleureux. Je me souviens qu’on m’a beaucoup découragé. “Le public est frileux, conservateur”, me disaiton. Alors que l’osmose prenait déjà entre lui et nous... C’est d’ailleurs le moment de remercier l’équipe qui m’entoure, du fond du coeur ; elle fait un travail remarquable ! J’avoue personnellement, que j’ai été bluffé par l’esprit de curiosité du public, son audace surtout. Et parfois son indulgence. Dix ans, c’est une aventure professionnelle mais aussi une tranche de vie personnelle. Beaucoup de satisfaction et de fierté professionnelles, oui. Mais aussi la sérénité intérieure grâce à ma famille qui m’a toujours soutenu et qui a choisi la Nièvre, elle aussi. Pour sa qualité de vie et sa capacité à faire les choses. C’est un bien-être partagé. Et tous les projets que l’on a développés ici, autour de la MCNN, je suis pas certain qu’on aurait pu y parvenir ailleurs... Quels sont ces projets qui font l’identité de la MCNN ? Tous ceux qui ont à voir avec la création. Il y a une part de rêve et d’imaginaire derrière tout ça. Notre plus forte récompense est celle du travail effectué en direction du jeune public ; la longue éducation des enfants au spectacle. Aujourd’hui, on voit revenir les enfants d’hier ; ça c’est une victoire ! C’est aussi le fait d’une vraie pluridisciplinarité de la Maison, même si l’accent est mis sur le spectacle visuel, la danse et les arts du cirque. 1 6 6

Création toujours, avec le projet des comédiens permanents, désormais indépendants. Leur envol est un bel aboutissement ! Quel est votre principal projet à présent que le navire a pris sa vitesse de croisière ? Maintenir le cap bien sûr, et surtout faire tourner à plein régime le Centre de Création et de Production. Voyez-vous, en plus des artistes associés à la MCNN, nous produisons aussi plusieurs compagnies locales comme celles de Kroupit ou Nagarythe. Votre plus beau souvenir ? J’ai été bouleversé par le Cirque Eloïze ; et Catherine Samy dans “La dernière lettre”. Ma plus

belle rencontre : Suzanne Flon, une immense comédienne ! Que réserve cette nouvelle saison “anniversaire” ? La venue de Barbara Hendricks, la version de “Blanche Neige” de Preljocaj et la création mondiale de Philippe Genty. Tenez, au sujet de sa résidence, à moi de poser une question : savezvous que trois mois en sa présence, c’est 17 emplois induits ? Interview réalisée le 11/12/09.

LES CHIFFRES

608.000 spectateurs en dix ans ! - L’équipe de la MCNN, c’est aujourd’hui 28 personnes dont 12 à la technique, 12 à l’administration et 4 à la production. - Le Centre de Création et de Production, créé en 2003 (qui héberge entre autres artistes associés, Philippe Genty, Irina Brook, Jean-Luc Révol et le Théâtre du Temps Pluriel) a vendu 312 spectacles en France et dans 22 pays. - Actuellement, la MCNN compte 10.000 abonnés et accueille en moyenne 70.000 spectateurs par an. - 45% du public est neversois. - En cette 10ème saison, 38 enseignes commerciales sont partenaires de la MCNN. - Le budget de la Maison de

la Culture s’élève à 3,2 M€ réparti comme suit : public pour 1,1M€ et subventions à hauteur de 2,1M€. - Subventions annuelles : Ville de Nevers (850.000 €) ; agglomération de Nevers ADN (510.000 €) ; Conseil général (270.000 €) ; autres communes/décentralisation (180.000 €) ; ministère de la Culture (150.000 €) ; et Conseil régional (140.000 €). - Le prix moyen d’une place de spectacle est de 10,53 €. - En dix ans, la MCNN a proposé 80.100 représentations, accueilli 11.000 artistes et 608.000 spectateurs !


humain et événementiel

les

réjouissances d’antan

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Comment s’amusait-on à Nevers au Moyen-âge et à l’époque moderne ? Les réjouissances et occupations plaisantes sont fortement liées au temps non travaillé des jours de fête. Au Moyen-âge, on compte près de 90 jours chômés par an, dimanches compris. Il ne s’agit pas réellement de "temps libre" car la journée de chacun est organisée dans le cadre collectif de la fête avec des distractions communes à l’ensemble de la ville ou d’un groupe particulier. A l’époque moderne, le nombre de jours chômés passe à 70 en même temps que les distractions s’émancipent du cadre de la fête avec des spectacles et des jeux qui existent par eux-mêmes et pour le plus grand plaisir de tous.

Sa Majesté Carnaval, homme de paille dodu, est promené dans les rues puis jeté du haut du pont de Loire le mercredi des Cendres. NANCE SOCIALE. Les familles, paroisDepuis le XVème siècle, on promène aussi ses, métiers et la ville dans son un "bœuf gras" caparaçonné de velours rouge ensemble y trouvent un élément de cohésion sociale. A l’époque moderne, si ces raisons et portant sur son dos une fillette avec des ailes. Il est mené aux abattoirs pendant qu’une perdurent, la fête devient aussi une occasion de rompre la monotonie du quotidien et d’alléger cavalcade de jeunes garçons bouchers quête les contraintes d’une société plus contrôlée. pour les pauvres. Les "Joyeuses Entrées" des La Fête Dieu qui a lieu en l’honneur du Saint comtes et des comtesses, inspirées des entrées Sacrement, soixante jours après Pâques, royales, sont aussi une occasion de réjouissanrassemble toute la ville. Instituée par le Pape ce. A l’arrivée de Philippe de Bourgogne Urbain IV en 1264, elle devient au en 1405, les rues sont tendues les fêtes XVIIème siècle une cérémonie baroque de bannières et d’écussons. Pour la religieuses venue de sa femme Bonne d’Artois avec encensements, luminaires et chants. Les habitants de Nevers s’y en 1415, la ville fait confectionner et civiles préparent plusieurs jours à l’avance ; un engin représentant un ange. une ordonnance de 1694 leur fait obligation Par l’intermédiaire d’un grand mat élevé sur de nettoyer devant leur porte, ils doivent aussi le pont de Nièvre et d’un dispositif de cordage, embellir leurs fenêtres. Le jour dit, la population l’ange vient déposer une couronne de fleurs sur se rend à huit heures du matin à proximité la tête de la comtesse. La municipalité organise de la cathédrale. Le cortège se forme avec, à sa aussi des festivités favorisant la participation tête, les échevins puis les confréries de métiers de tous à la vie de la famille ducale. Le mariage, par ordre d’ancienneté ; les mariniers en prele 13 juin 1753, de Mademoiselle de Nivernais mier avec leur bâton de procession représendonne lieu à des réjouissances locales : tant saint Nicolas (ils ont leur propre fête le Te-Deum et repas servit à l’hôtel de ville 9 décembre). La procession, qui suit le dais pour les notables mais aussi feu d’artifice, portant l’ostensoir, fait le tour de la ville et 400 lampions pour illuminer la grille du château revient à la cathédrale en début de soirée et des chandelles pour les fenêtres, ainsi pour les Vêpres. Les festivités de Carnaval se que des joueurs de violons et de fifres pour marquent également par des coutumes locales. les danses populaires clôturant le feu de joie. U

MOYEN-ÂGE, LES

FÊTES PERMETTENT À

CHACUN DE MANIFESTER SON APPARTE-

Au fil du patrimoine - Fiche n°64 - Décembre 2009

En haut : “L’assiette au jeu de paume” (musée de Clamecy). Ci-dessous : Bâton de procession de la confrérie des mariniers (musée municipal - NATP1)


patrimoine humain et événementiel

les spectacles de rue

les jeux d’adresse du peuple et de l’élite

L

E JEU LE PLUS POPULAIRE EST LA SOULE,

“Sans titre” (extrait) Archives Départementales de la Nièvre.

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XIV SIÈCLE, LES MYSTÈRES - forme de théâtre à sujet religieux s’émancipent du drame liturgique et gagnent les rues et les places. Les acteurs sont des amateurs regroupés en confrérie. A Nevers, une “troupe de compagnons, enfants de bourgeois faisant des ystoires” apparait à la fin du XIVème siècle. En 1432, elle représente le Mystère de la Passion le lundi et le mardi de la Pentecôte. Les représentations durent plusieurs jours car les œuvres sont longues ; ainsi la Passion englobe-t-elle la totalité de la vie du Christ. Elles ont lieu dans la rue, sur des estrades, et toutes les catégories sociales y assistent. Leur vogue est à l’origine des "mystères figurés aux entrées des princes". A la place d’une longue représentation, divers tableaux se tiennent sur le passage du seigneur. Pour la venue de Philippe de Bourgogne, l’Annonciation est présentée rue de la Tannerie, la Nativité devant l’église Saint-Père et l’Offrande des Trois Rois en la Revenderie. La préparation peut être minutieuse : pour la venue de Marie d’Albret en 1458, les échevins envoient deux personnes à Moulins pour rapporter par écrit comment les Neuf Preux et les Neuf Preuses étaient en ordre sur la tapisserie de Monseigneur de Bourbon. A l’époque moderne, la mode est aux curiosités et phénomènes extraordinaires. En 1699, un bateleur fait “voir plusieurs curiositez et raretez : une fille sauvage âgée de cinq ans, fille siamoise vivante et parlante très velue… avec une fleur de lys sur sa tête, un singe qui fait toutes sortes d’exercices...” En 1753, un autre présente “toutes les expériences de l’électricité, l’attraction, la répulsion, les étincelles simples et foudroyantes...” Mais ces spectacles quittent progressivement la rue pour des lieux plus adaptés. En 1765, on construit une salle de spectacle rue des Quatre-Vents où sont joués les classiques, les comédies du théâtre italien et des opéras bouffes. Cette salle ferme en 1820 avec la construction du théâtre, inauguré en 1824. U

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peut-être pratiquée par le personnage sculpté de la cathédrale, à moins qu’il ne joue aux boules ou aux quilles. La soule, à l’origine de nos jeux de ballon, oppose deux villages ou les célibataires contre les hommes mariés, lors des fêtes entre Noël et Pâques (voir la fiche d’octobre 2004). Le tir, considéré comme une préparation militaire, est l’un des rares jeux favorisés par les autorités. A Nevers, la compagnie saint Charles, fondée en 1622 par des archers, adopte l’arquebuse au XVIIIème siècle. Elle organise la fête, très populaire, du tir de l’oiseau. Le tournoi se déroule un dimanche d’août à la porte de la Barre, l’oiseau servant de cible est planté sur un mat. Les échevins tirent en premier, puis le précédent vainqueur, les membres de la compagnie et les habitants ayant payé une contribution. Celui qui décapite le "papegai" prend le titre de Roi de l’oiseau durant une année, pendant laquelle il bénéficie de privilèges dont des exemptions d’impôt. Le jeu de paume est pratiqué à la main dès le XIIIème siècle par les chanoines de la cathédrale le soir de Pâques. En 1461, le comte emmène son frère “pour leur plaisance” en la maison de ville pour regarder jouer à la paume ; on leur offre pour collation du vin, du pain blanc, des poires et des noisettes. Les bâtiments rue des Merciers, englobaient en effet un jeu de paume. Trois autres salles sont connues au XVIème siècle : La Salamandre rue des Francs-Bourgeois, La Cigogne à Saint-Arigle et celle de la rue des Quatre Fils Aymont. Le jeu se développe avec l’invention de la raquette, ou battoir, à la fin du XVIème siècle ; il y a huit salles à Nevers au XVIIème. Puis la vogue diminue et les salles installent des billards (4 à Nevers au XVIIème siècle et 20 au XVIIIème). Le jeu de mail, ancêtre du croquet, devient le jeu préféré de l’élite. Les villes se dotent d’allées sablées bordées d’arbres. Au milieu du XVIIème siècle, le parc est ouvert aux habitants, peut-être par Marie de Gonzague, “pour le jeu de mail alors en vogue dans un espace nommé pallemail”.

la lecture, un plaisir de l’esprit... Plusieurs faïences de Nevers représentent une scène de L’Astrée, roman pastoral d’Honoré d’Urfé publié en 1627 qui raconte les amours de deux bergers. Céladon, désespéré d’être rejeté par Astrée, se jette dans les eaux du Lignon. Il est sauvé par la princesse Galthée mais ne peut oublier son aimée… Cependant, rien n’indique que ce livre était lu à Nevers, ni surtout que la lecture y était répandue. Au XVIIIème siècle, environ 20% des habitants savent lire et à la veille de la Révolution, 30% des inventaires après-décès mentionnent des bibliothèques. Il y avait alors deux librairies et un bouquiniste, dont les fonds, outre des livres "sérieux", contiennent aussi Don Quichotte et Robinson Crusoé. La librairie Lefebvre, abonnée à plusieurs gazettes, fait aussi cabinet de lecture. Les colporteurs vendent également des livres ; en 1785, l’un d’eux est condamné pour avoir fait étalage de la Nouvelle Héloïse devant le collège ! En médaillon : “Assiette à l’Astrée” (musée municipal - NF228)

BIBLIOGRAPHIE : - “Les Fêtes à Nevers de 1680 à 1789” de Céline Baba. Mémoire de Maîtrise, Université de Dijon, 1998 (ouvrage dactylographié. Centre de documentation du Patrimoine) - “Mystères et moralités du Moyen-âge, joués par personnages ou simplement figurés aux entrées des princes dans la ville de Nevers” de Boutiller. Bulletin de la SNLSA, vol 10, 1877-1890. - “Les jeux de paume à Nevers” de Boutiller. Bulletin de la SNLSA, vol 12, 1881-1883. - “Une fête au Pont de la Nièvre à Nevers, il y 500 ans”. Bulletin de la SNLSA, vol 25, 1914-1919. Note au lecteur : le musée de Clamecy est fermé en janvier. ANIMATION DU PATRIMOINE : Agathe Maugis au 03.86.68.46.25.

in magazine Nevers ça me botte n°166 - décembre 2009

Ci-dessus, à gauche : Personnage sculpté du triforium de la cathédrale. A droite : “Joueur de mail”. Gravure de Lauthier datant de 1717.


Rue Saint-Genest

L’église Saint-Genest, datée du XIIème siècle, est l’ancienne paroisse des faïenciers.

La rue des curiosités En empruntant la rue SaintGenest, ce sont plusieurs pans de l’histoire locale qui défilent. Depuis l’époque médiévale, jusqu’au nouveau musée, en passant par l’époque des Faïenciers. Une rue de Nevers qui n’a pour ainsi dire, pas changé.

“S

i tu ne sais rien de la rue, tu ne vois rien de la rue”. Et pourtant ! La rue Saint-Genest, coincée entre la rue du Midi et la place Mossé, est sans doute l’un des lieux de Nevers les plus chargés en histoire. L’histoire avec un grand “H”, mais aussi les petites histoires, les anecdotes qui font la vie et la réputation d’un quartier. A deux pas du quartier des faïenciers, la rue Saint-Genest est représentative de toutes les époques successives de l’histoire de Nevers. Les fouilles organisées sur le site du musée municipal Frédéric-Blandin ont permis de dater une grande phase d’occupation au cours des XI et XIIèmes siècles. Les sépultures mises au

jour confirment également la présence d’une nécropole dans les sous-sols de l’abbaye NotreDame. L’époque révolutionnaire a, elle aussi, son importance; toujours liée à l’Abbaye. Une soixantaine de prêtres furent enfermés avant d’être envoyés en exil par la Loire. Une quarantaine d’entre eux périrent sur le fleuve. De Napoléon à Villoquet A l’extrémité de la rue, sur la place Mossé au lieu dit “le grand monarque” une plaque rappelle le passage de Napoléon Bonaparte au retour de sa campagne d’Egypte. L’histoire dit qu’il séjourna le temps d’un repas et d’une nuit dans la cité ducale, ses chevaux passant la nuit dans une écurie alors installée sur l’îlot du singe. Un îlot qui, au début du XXème siècle, abritait quelques maisons closes dont

l’une répondait au nom évocateur de “Trois étoiles”. Des maisons qui furent définitivement closes au lendemain de la seconde guerre mondiale. Plus proche de nous encore, le gars Villoquet, Jean-Charles de son prénom, débarque à Nevers vers l’âge de 6 ans, ses parents tenaient alors l’épicerie à l’angle de la rue SaintGenest et la rue du 14 juillet. Un gamin du quartier qui jouait le plus clair de son temps dans la cour de l’abbaye et qui fut garçon coiffeur dans un salon de la rue du 14 juillet avant d’alimenter la rubrique des faits-divers. Mais la rue Saint-Genest c’est aussi l’actualité avec le futur musée de la faïence Frédéric-Blandin dont l’ouverture est prévue en l’an 2011.

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quartier de vie

LE FOUR DE L’AUTRUCHE, construit au XVIIème siècle et définitivement éteint en 1878 est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1995. Ce four à tirage vertical chauffé au bois était une construction complète installée au milieu des bâtiments de la faïencerie de l’Autruche. Ce four est “bien caché” au coeur d’un îlot de bâtiments, la résidence des faïenciers dans le bas de la rue Saint-Genest.

L’ABBAYE NOTRE-DAME EST INSCRITE À L’INVENTAIRE SUPPLÉMENTAIRE DES MONUMENTS HISTORIQUES DEPUIS 1944. Les fouilles archéologiques réalisées en 2003 puis 2007 ont permis de découvrir une partie du cimetière et de mettre au jour des fragments de dalles sculptées à l’époque carolingienne. Plusieurs utilisations semblent possibles pour ces vestiges exceptionnels : stèles funéraires, parements de tombes, et décors architecturaux ayant appartenu à un état ancien de l’église abbatiale. 44

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MICHELLE ET FRANÇOIS LINÉ SONT LES PROPRIÉTAIRES DU RESTAURANT “LE BEC 38 ANS. Du monde, ils en ont vu passer .“La rue Saint-Genest, c’était la Route Bleue, la nationale 7. Il y avait les habitués, des petites gens pas trop fortunés et qui aimaient se retrouver ici entre amis dans une ambiance populaire. Il y avait beaucoup de passage aussi, des touristes, des VRP. Lorsque je me suis installé, je faisais des menus conventionnés à 6,50 francs. Ris de veau aux morilles, coq au vin, pâté de tête... une cuisine traditionnelle goûteuse et copieuse qui fit la renommée du Bec Fin et de la rue pendant les années 80. “C’est un peu ma rue, ose timidement François. Avant de m’installer ici j’ai fait mon apprentissage à la Porte-du-Croux chez les Gély, mon père travaillait là bas. Et puis, ce sont des gens de ma famille qui ont déminé le pont de Loire sous l’occupation allemande...Toute ma vie se résume autour du quartier Saint-Genest. J’y suis très attaché. Mais l’heure de la retraite approche et il va bien falloir que je me décide à passer la main et avant cela j’aimerais trouver un repreneur, un jeune qui souhaite s’installer. Je suis prêt à donner de mon temps pour l’y aider, histoire de perpétuer l’activité voire la tradition”. FIN” DEPUIS

QUELQUES PAS, QUELQUES PLAQUES (EN FAÏENCE),UN PEU DE CURIOSITÉ ET VOILÀ UN APERÇU DE L’HISTOIRE DE LA RUE SAINT-GENEST. POUR LES VOIR, IL N’Y A QU’À LEVER LA TÊTE ET OUVRIR LES YEUX POUR S’APERCEVOIR QUE LA RUE SAINTGENEST ET LA FAÏENCE ONT UNE HISTOIRE COMMUNE. PAS ÉTONNANT QUE LE MUSÉE MUNICIPAL, ENTRES AUTRES PEINTURES, SCULPTURES ET MÉDAILLES, CONSACRE UNE GRANDE PARTIE DE SES EXPOSITIONS À LA FAÏENCE.


quartier de vie

A 83 ANS, ROGER MARTELOT DIT “LE MAHEU”EST UNE FIGURE DU COIN. LORSQU’IL PARLE DU QUARTIER SAINT-GENEST IL DIT TOUT SIMPLEMENT : “C’EST MON PARADIS”. Roger est né à Nevers avant de migrer dans le Morvan et de rejoindre Paris. “Depuis 1977, j’habite cette rue. Et c’est pas aujourd’hui que je vais changer, prévient “le bouif ”, surnom qu’il doit à son métier de cordonnier. Parce qu’ici, c’est chez lui, il connait tout et tout le monde et à l’inverse tout le monde le connaît. Son domaine, c’est celui des “Trois étoiles”, la dernière maison close de Nevers fermée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. “Ici, on est dans la salle de bal, là, ce sont les petits salons où les messieurs venaient prendre du bon temps avec ces dames. Un peu plus loin, il y a l’office, puis la cuisine et au premier étage, il y a 18 chambres....”. Qu’il pleuve qu’il neige ou qu’il vente, le “Maheu” vient ici tous les jours, deux heures à deux heures et demi, pour donner à manger à ses chats, faire un peu de bois ... trafeugner quoi ! Et tenir l’endroit propre et passer le temps. “Moi, j’ai pas la télé, pas la radio. Je lis, j ‘suis curieux et j’aime bien m’instruire !”

DANS LES LOCAUX DU FUTUR MUSÉE DE LA FAÏENCE FRÉDÉRIC-BLANDIN, EVELYNE, JEANNINE ET PATRICIA ONT DÉJÀ PRIS PLACE DANS LEURS NOUVEAUX BUREAUX. “Nous sommes ici dans un quartier où autrefois il y avait de nombreuses manufactures de Faïence. Il en reste aujourd’hui quelques stygmates parmi lesquels le four de l’autruche. Et puis bientôt, le nouveau musée fera étal des quelque 2000 pièces de faïence que compte la collection. C’est un outil extraordinaire de promotion du patrimoine de notre ville installé dans le berceau de la faïence. Sans doute contibuera-t-il à faire rayonner de nouveau ce quartier populaire et pittoresque entre la rue du 14 juillet, la porte du Croux et la place Mossé. Et la Loire n’est pas loin. L’engouement des neversois à l’occasion des visites des fouilles organisées sur site l’an passé étant un bon indicateur”.

A L’ANGLE DE LA RUE SAINT-GENEST, ET DE LA RUE DU 14 JUILLET, (devanture rouge), l’épicerie des parents de Jean-Charles Villoquet. Ils habitaient au premier étage, et le jeune garçon avait l’habitude de jouer dans la cour de l’abbaye, toute proche de l’épicerie familiale. Celui qui allait connaître les geoles avec Mesrine, fut garçon coiffeur dans un salon de la rue du 14 juillet. Un gars apprécié !

L’EGLISE SAINT-GENEST, fermée au public, datée du XII ème siècle et classée monument historique depusi 1923, est l’église de l’ancienne paroisse des faïenciers. Désaffectée à la Révolution, elle servit, aux XIX et XXèmes siècles, de brasserie, d’entrepôt à vin et de garage. Son plan primitif a été amputé en 1836 d’une partie importante du choeur pour élargir la rue. Visites organisées lors des journées du patrimoine, et sur demande au service animation du patrimoine. Tel : 03 86 68 46 25. N e v e r s

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carte postale

Là_haut sur la colline Son ancien château fort et son clocher se détachent avec force et solennité. Le bourg de Champallement est l’un des plus typiques de notre département. D’autant que la commune abrite le site gallo-romain de Compierre.

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ouvre les Vaux d’Yonne, Champallement est une petite commune paisible, partagée entre bois, pâtures et terres de culture. Outre le château et l’église, l’un des attraits majeurs de la commune est le site galloromain de Compierre (voir encadré page suivante). Le promeneur touvera également de quoi satisfaire son regard autour de l’étang communal de 80 ares, royaume des hérons cendrés et des colverts, créé en 1985, et aménagé pour les loisirs (pêche, coin de repos, pique-nique).

Depuis le haut du bourg, le panorama sur le Morvan vaut le coup d’oeil.

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Saint-Amand en Puisaye

DEPUIS LA ROUTE qui relie Saint-Révérien au chef-lieu de canton, Brinon-sur-Beuvron, on peut difficilement manquer ce décor pittoresque. Perché sur la colline, le bourg de Champallement se détache fièrement avec son ancien château fort et la flèche de son église. Au pied d’une verte vallée qui

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Du sommet du bourg, où une table d’orientation a été installée, la vue sur les monts du Morvan est imprenable pour peu que l’horizon soit dégagé. Enfant du pays, Michel Soudan

Clamecy Yonne

Cosne

Donzy

Pouilly

Tannay

Varzy

Champallement

Corbigny

La Charité

Prémery

Montsauche

St-Saulge

Nevers

St-Benin

Châtillon

Moulins-Engilbert St-Pierre Luzy Fours Dornes Decize

Allier

est maire de Champallement depuis 1995. Il se réjouit de la poussée démographique de ces dernières années. “Nous sommes passés de 27 à 55 habitants et nous accueillons des familles jeunes avec des enfants.” Même si l’entretien de la voirie reste un gros souci pour une si petite commune, des projets sont en cours, comme la rénovation de la salle des fêtes ou encore la restauration de la couverture de l’église.

Côte d’Or

Château-Chinon

Cher

Des activités pour la jeunesse

Lormes

Brinon

Saône et Loire

Sur la place de la mairie, se dresse le tilleul de Sully, planté en 1733.


carte postale Champallement

Patrimoine

Canton de Brinon-sur-Beuvron Arrondissement de Clamecy Communauté de communes du Val du Beuvron Hameaux : Champagne-Manoir, Les Chaumes, Bourg-Moulin, La Boete aux Loups, Bois de Champagne Maire : Michel Soudan Population : 55 (population légale 2006) les Champallementois Superficie : 807 ha Cours d’eau : la Jarnosse Exploitations agricoles : 2 Associations : Comité des fêtes Festivités, animations : brocante annuelle, repas du 14 juillet et feu d’artifices Mairie de Champallement : 03 86 29 03 38

mairiechampallement@orange.fr

LE SITE GALLO-ROMAIN DE COMPIERRE CHÂTEAU DE CHAMPALLEMENT

X -XIV -XIX È

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SIÈCLES

CE FORT, DONT LA CONSTRUCTION

X SIÈCLE, fut le fief de différentes seigneuries. Aujourd’hui privé, il propose des chambres d’hôtes. Avec ses remparts et ses tours, le château conserve une partie de son aspect médiéval sur la face abrupte de la colline. REMONTE AU

a bourgade gallo-romaine de Compierre, bâtie à flanc de colline, s’est développée entre les Ie et IVe siècles, sur la voie romaine qui relie Entrains-sur-Nohain à Autun. Elle compta jusqu’à 2000 habitants. Incendiée vers la fin du IVè siècle, la ville sera abandonnée et va servir, au fil du temps, de carrière pour les constructions voisines. Redécouverte entre 1824 et 1843, elle sera fouillée de façon anarchique jusqu’en 1970, date du début des recherches et des fouilles scientifiques. Elle présente un sanctuaire octogonal avec cella intérieure circulaire, un théâtre, un forum, des habitations sur caves, des ateliers, et on y a retrouvé du mobilier et des outils en abondance. Des pièces visibles au musée archéologique du Nivernais (sur rendez-vous auprès de la Société Nivernaise des Lettres, Sciences et Arts, Porte du Croux - 58000 NEVERS - Tél : 03.86.59.17.85) mais également au musée municipal de Clamecy. Soutenue par le Conseil général de la Nièvre, l'association des "Amis de Compierre" procède à la préservation et à l'entretien du site. Des visites guidées sont organisées l'été, mais la visite peut se faire librement toute l'année.

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ÉGLISE SAINT- EUSTACHE XI - XVI - XIX SIÈCLES È

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Bâtie au XIe siècle, elle fut l’objet d’une première reconstruction au XVIe siècle. Dévastée et pillée pendant la Révolution, elle a servi de grange pendant plusieurs années, et la famille de Mortemart - alors propriétaire du château - contribua à sa restauration au milieu du XIXe siècle. En juillet 2005, la commune a financé la rénovation de l’intérieur ainsi que le clocher, endommagé par la foudre. L’église Saint-Eustache abrite un Christ en croix (XIXe siècle, bois), une chaire sculptée en bois fruitier imitant le style gothique flamboyant.

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Supplément culturel du magazine Nevers, ça me botte ! n°166

la MCNN fête 10 ans de spectacles avec Barbara Hendricks ! page 7


PATRIMOINE

Visites-guidées, atelier thématique pour enfants et conférence sont au programme du premier trimestre, proposé par le Service “Animation du Patrimoine”. Où Nevers, dévoilée, est toujours à découvrir !

Les gargouilles de la cathédrale

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(photo Christophe Masson)

toujours découverte

Service municipal Animation du Patrimoine : contact au 03.86.68.46.25.

ACCORDÉON

Le dimanche 31 janvier : “Les secrets de l’héraldique” (visite à 15h15) Présentation des blasons à l’intérieur du Palais ducal, découverte du code des couleurs et des figures ainsi que la généalogie des comtes et des ducs de Nevers. Le mardi 16 février : “Mardi Gras” (animation pour enfants à 14h30) Redécouverte d’une tradition ancienne, celle de la fête du Mardi gras. Après une histoire, les enfants pourront confectionner un masque. Le dimanche 28 février : “Nevers disparue” (conférence à 15h15) L’église des Minimes, la fontaine de la place ducale, le marché Saint-Arigle… une promenade imaginaire dans le passé de la cité ducale ! Les dimanches 7, 14 et 21 février : “Palais ducal, intérieur et extérieur” (visite à 15h30) Le dimanche 28 mars : “Le décor sculpté de la cathédrale” (visite à 15h15) Personnages du triforium, animaux et chimères, feuillages des chapiteaux… Rendez-vous au 18 bis rue Jean-Desvaux. Pour les autres animations : rendez-vous habituel au Palais ducal. Tarif : 5 euros / réduit : 3,50 euros / animation enfant : 1 euro.

d’André à Gilou... Le 2ème Gala dansant d’accordéon de Nevers se déroulera le 31 janvier prochain au Centre-Expo, avec à l’affiche : Gilou et André Verchuren.

Le grand André et sa famille d’instruments. Trophées, galas et longévité : Verchuren a battu tous les records !

Réservation possible sur les sites : www.ticketnet.fr www.francebillet.com www.fnac.com www.carrefour.fr

contact organisation au 06.08.55.82.36. 2

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Sous la forme d’un festival, le 2ème Gala dansant d'accordéon s’ouvrira le dimanche 31 janvier à 15h au Centre des Expositions de Nevers. Autour d’André Verchuren, roi du piano à bretelles s’il en est, sera réuni un plateau d’artistes exceptionnel : le célèbre Gilou (et son p’tit accordéon) - fidèle accordéonniste de Pierre Perret - et René Grolier, recordman du monde d’endurance ; mais aussi celle qu’on surnomme “la petite princesse Nivernaise” L’inimitable Nathalie Michalowski ; la Gilou jeune Elsa Gourdy (finaliste des espoirs de l’accordéon, à 17 ans) ; Antoine Thomas, jeune espoir ; et Mathieu Chocat et son orchestre au complet ! Un concert soutenu par Radio Morvan (95.8 FM). Tarif : 24 euros. Forfait gala et buffet froid servi en soirée : 32 euros. L’entrée est gratuite pour les moins de 14 ans. Billetterie : Géant Casino, Auchan, Carrefour, Intermarché et Leclerc. G u i d e - N ° 1 6 6


MEDIATHEQUE l’illustratrice de manga An Suzuki

une saison vachement BD! Jusqu’en février, le 9ème Art s’invite à la Médiathèque, se déclinant en expos, rencontres et ateliers, ouverts à tous, petits et grands. De Pépito à Béatrice Rodriguez en passant par An Suzuki, autant d’invitations à découvrir les univers graphiques qui font la bande dessinée actuelle... Passionnant ! Jusqu’au 30 janvier : exposition "Carrément vache !" par Pepito. Graphiquement, la vache est un bonheur pour les dessinateurs. Cette expo propose une déclinaison graphique sur le thème et une approche ludique de l’univers graphique. Son auteur, Pépito, a choisi la forme du carré pour effectuer une recherche sur les motifs et les couleurs. Tantôt vachetimbre, tantôt vachecadeau, l’animal se décline ici en plus de vingt toiles et à l’infini selon l’imagination de chacun... Galerie d’exposition. Avec ateliers : création, découpage et coloriage à la manière de Pepito. Jusqu’au 4 février : exposition “Ils rêvent le monde” des éditions Sépia. Onze illustrateurs contemporains (Bed-Deum, Bilal, Druillet, Mézières, Moebius, Montellier, Killofer, Rochette, Stan et Vince, Vatine et Blanchard) donnent à voir leur vision de l’an 2000 sur cubes et affiches disséminés dans la toute la Médiathèque. En partenariat avec la Bibliothèque de la Nièvre. Samedi 30 janvier : atelier “Initiation à l'image séquentielle: la BD” avec Béatrice Rodriguez, illustratrice jeunesse.

“L'enfant pourra choisir un personnage et le faire évoluer dans une narration. Libre cours à l'imagination. J'ai pensé à une oeuvre collective ou en petit groupe de 2 ou 3 enfants. Chacun gère son personnage en fonction des événements. Pour aboutir à une narration séquentielle: la BD.” Public : 6-10 ans. A 15h sous la verrière au secteur Jeunesse. Inscriptions au 03.86.68.48.57 (le nombre est limité). Du 1er au 28 février : exposition des “livres-objets de An Suzuki”, illustratrice de manga. Le terme de manga, désignant aujourd'hui les bandes dessinées japonaises, s'écrit avec deux idéogrammes : "man" qui désigne une sorte de foisonnement anarchique et "ga" qui désigne l'image ou le dessin. Les livres-objets d’An Suzuki ont en commun une écriture graphique totalement spontanée. L’auteur dessine des passages entre ses deux cultures, vers les rêves ou à travers les mers. A voir dans la galerie d’exposition. N e v e r s ,

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Mercredi 3 février : présentation de son travail et dédicace par An Suzuki. Comme son carnet à spirales ne la quitte jamais, elle croque de-ci de-là tout ce qui lui tombe sous l'œil : "Je pratique le graphisme-écriture comme une pelote de ficelle qui se déroule…". Galerie d’exposition à 15h. Samedis 6 et 20 février : ateliers "Apprends à dessiner comme tu écris" avec An Suzuki. Découverte des techniques de base du manga et du japonais par le dessin-écriture. Ados et adultes. Galerie de 15h à 16h30. Inscriptions au 03.86.68.48.57 (atelier limité à 8 personnes). Toutes ces animations sont gratuites. Contact médiathèque au 03.86.68.48.50

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CAFÉ-CHARBON

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à tous les vents musicaux Samedi 23 janvier : soirée “Reggae Music”. Avec ROD TAYLOR et BOB WASA accompagnés par le Positive Roots Band. Lequel est un collectif de musiciens du sud de la France qui a aujourd’hui 10 ans d’expériences, de rencontres et de collaborations. Ils accompagneront deux grands chanteurs rastafaris : l’excellent Bob Wasa originaire de Saint-Martin (Antilles) et le légendaire chanteur rasta jamaïcain, Rod Taylor.

Vendredi 5 février : soirée “Métal”. En collaboration avec l’asso Boi!cott. L’ESPRIT DU CLAN : L’Homme parle

dont les musiciens se sont connus dans les couloirs du lycée il y a 15 ans. En 2009 et après plusieurs centaines de concerts, “Chapitre 4 : L’enfer c’est le nôtre” est enfin sorti dans les bacs sous le label 13bis Records. A travers un métal exigeant et loin des clichés du genre, le groupe a choisi l’art de grandir sans cesse.

PRIX PHOTO Balade sur le toit (photo Fabrice Audier)

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Rod Taylor et Bob Wasa

BACKSTROKE : qui signifie “retour de force”, un terme employé dans le milieu de la métallurgie. A l’image d’un boomerang, la musique de ce groupe gravite entièrement autour de cette conception de l’action et du mouvement qui le caractérise. Cette perle métallique de la Réunion n’a rien à envier aux poids lourds de l’hexagone. NINE ELEVEN : A grands coups de riffs métal, leurs compositions sont inspirées du hardcore old school. Ambiances lourdes et puissantes, alternées de parties ultra rapides et enlevées sont sa marque de fabrique.

Dimanche 7 février en collaboration avec laCie Déviation. PROFESSION VOYAGEUR (théâtre musical) : deux musiciens arrivent dans un lieu inconnu où personne ne les attend. Leur unique bagage est une valise mystérieuse et musicale qui réserve un bon nombre de surprises…. PERCUSSIONS BUISSONNIERES : Déviation et les écoles

de musique nivernaises travaillent à la constitution d’une compagnie “éphémère” en direction des élèves de percussions, encadrés par leurs professeurs et dirigés par trois artistes de la Compagnie. Celle-ci travaille avec un instrument unique fabriqué par Alain Mignon baptisé : “mur de tambours mobiles”.

Samedi 13 février : soirée “Rap et Hip-hop”. L’HOMME PARLE : un groupe qui exprime ses idéaux à travers des textes emprunts de réalité sociale : de la précarité à l’écologie en passant par la crise... Son 1er album intitulé “Militant du quotidien” métisse les cultures et les esthétiques : rap, reggae, chanson, musique du monde. NOUVEL R : Loin d’être un donneur de leçons, le hip-hop de ce groupe est responsable, lucide et engagé. Il est constitué de quatre MC’s, Dj, beat box et bassiste, qui se sont fait connaître en premières parties d’artistes de renom comme Arkana ou Sinik…

Contact Café-Charbon au 03.86.61.23.52. www.aucharbon.org

bravo Fabrice ! Bravo au photographe Nivernais Fabrice Audier qui a obtenu un prix au 13ème “Festival international de la photo animalière et de nature” de Montier-en-Der, en novembre dernier. Son cliché intitulé Balade sur le toit a été primé dans la catégorie “autres animaux sauvages”. C'est la deuxième fois que Fabrice - également passionné de spéléologie - obtient une distinction lors de ce festival auquel participent les plus grands photographes actuels, venus du monde entier ! A propos de l’artiste, son ami Alain Monne écrivait en mai 2008 : «Tel le marcheur, Fabrice part en se mettant dans un état d’esprit où l’appareil photo devient le relais de cette angoisse du temps qui défile, il part avec son filet qui n’attrapera ni papillon, ni poisson, il part pour se fondre dans la peinture que le temps nous dessine dans sa grande et terrible progression. Il emmène avec lui son œil de verre, posé sur son épaule et s’appuie sur lui pour décorer sa mémoire et stopper ce temps qui fuit. » Contact : fabrice.audier@freesbee.fr / http://www.festiphotomontier.org/ G u i d e - N ° 1 6 6


CENTRE-EXPO Le festival “Disque et BD”, organisé par l’association ACDC, ouvrira sa 19ème édition le dimanche 7 février prochain au Centre des Expositions. Au programme, de 9h30 à 17h30 : vinyles, CD, DVD et autres mangas... En partenariat avec la Ville de Nevers, France Bleu et le Journal du Centre.

BlackBerry’n Mr Boo-Hoo

Entrée gratuite pour les enfants et les étudiants. Tarif adulte : 3 euros. Organisation : ACDC (Association des Collectionneurs de Disques du Centre). Contact au 02.48.75.32.25.

19ème salon BDisque Pour cette 19ème édition, une trentaine d’exposants venus de toute la France proposeront des milliers de disques et de bandes dessinées neufs, d’occasion et de collection sur plus de 1000 m². Plus d’un siècle de l’histoire du disque, toutes époques, tous formats, tous styles et à tous les prix... Des antiques 78 tours aux CD, tous les genres musicaux seront représentés mais aussi DVD et vidéos, fanzines et revues rock, photos, partitions, songs-books, cartes postales, affiches, trading cards, figurines, mangas... Quelques fidèles exposants bien connus des passionnés et collectionneurs seront présents : Sacha Cveticanin, “Ah la Folie” de Bourges, proposera de très nombreuses bandes dessinées neuves, d’occasion et de collection : le spécialiste berrichon de la BD ! Pierre Le Reun, “Collectors” de Nantes, spécialiste chanson française et vieux tubes du passé, représentera le label Magic Records, le n°1 de la réédition d’artistes des années 60-70. Dédicaces de Michel Janvier : le dessinateur de Ran Tan Plan (au côté de Morris de 1987 à 1997) signera les quatre tomes des “Musicos” qui mettent en scène des enfants hard-rockers. Concert à 15h avec Blackberry ’n Mr Boo-Hoo. Le blues est leur vie. Après avoir joué au festival Europa Blues en Italie, au festival Blues des deux rivières à Belle-Isle-en-Terre, à Cahors, aux Harmonicales de Condat-sur-Vienne, au Brussels Summer festival en Belgique et autres, ils partent à San Francisco donner deux concerts dans un bar mythique : le “Saloon”. Blackberry ‘n Mr Boo-hoo est dans le mouvement roots. Pas de fioritures ! Ils jouent le blues avec leurs tripes. Ils sont en duo : Blackberry joue de la guitare, chante et bat une rythmique sur un caisson en bois et Mr Boo-hoo joue de l’harmonica, chante et percute un caisson bois avec ses pieds. L’ensemble transporte dans le sud des USA où seule une chose compte : la bonne humeur ! Ils dédicaceront leur premier CD : “Heaters”.

le bloc-ciné de l’Acné Romy Schneider dans “L’Enfer”

Association Acné au 03.86.36.46.57. Site : http://perso. wanadoo.fr/acne

Semaine du 20 janvier : “Festival Télérama” avec les films : Le temps qui reste ; Non ma fille, tu n’iras ; Harvey Milk ; Inglorious Bastards ; Still Wallking ; What ever works ; et Vincere. Jeudi 28 janvier (et les 31 janvier, 1er et 2 février) : La Nana. Film chilien de Sebastiàn Silva (2009) avec Catalina Saavedra et Claudia Celedón. Jeudi 4 février (et les 7, 8 et 9 février) : L’Enfer de Henri-Georges Clouzot. Film français de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea (2009) avec Romy Schneider et Serge Reggiani. Jeudi 11 et dimanche 14 février : Himalaya, le chemin du ciel. Documentaire français de Marianne Chaud (2008). Lundi 15 et mardi 16 février : Lettre à la prison. Film français de Marc Scialom (1969). Le mardi 16 à 20h30 : séance en partenariat avec l’ACID en présence du réalisateur. Jeudi 18 février (et les 21, 22 et 23 février) : La danse, le ballet de l'Opéra de Paris. Film français de Frederick Wiseman (2009) avec Brigitte Lefèvre et Emilie Cozette. A noter : chaque film est précédé d’un court-métrage. N e v e r s ,

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SAISON

Blanche-Neige dans la version de Preljocaj

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MCNN

dixième rideau Cette seconde partie de saison est marquée par l’anniversaire des “Dix ans de programmation de la Maison de la Culture”. Aussi propose-t-elle le retour d’artistes que le public a tant applaudi... Entre autres, Brook et Revol pour le théâtre ; Preljocaj pour la danse ; Genty et le Théâtre du Centaure pour les arts visuels. Bientôt rejoints par une avalanche d’autres grands talents : Claude Rich, Line Renaud, Barbara Hendricks, Benjamin Biolay, Antoine de Caunes… Retrouvez aussi l’interview d’Olivier Peyronnaud, directeur de la MCNN et grand maître de bal, dans ce magazine à la page Rencontre !

JANVIER

FEVRIER

“Don Giovanni” par l’Opéra de Chambre de Varsovie (opéra) le dimanche 17 janvier à 17h à la MCNN. “Passage” (jeune public) le mercredi 20 janvier à 10h et 17h / Adn : Coulanges. “Tempête !” Compagnie Irina Brook (théâtre-création) du 19 au 21 janvier à 20h à la MCNN. “Une Odyssée” Compagnie Irina Brook (théâtre-reprise) le samedi 23 janvier à 19h / Adn : Fourchambault. “Federico, l’Espagne et moi” avec Daniel Prevost (théâtre) le mardi 26 janvier à 20h30 à Cosne-sur-Loire. Raphaël : “En acoustique” (chanson) le vendredi 29 janvier à 20h30 à la MCNN.

“La Cenerentola / Gioacchino Rossini” par Irina Brook (opéra) lundi 1er février à 19h30 au Théâtre des ChampsElysées (spectacle à Paris). “Africa Umoja” (musiques du monde) le mardi 2 février à 20h30 à la MCNN. “Journal d’une serveuse de cafétéria” : Compagnie Nagarythe (théâtre-création) les jeudi 4 février à 20h et vendredi 5 à 20h30 / Adn : Varennes-Vauzelles. “Antoine de Caunes” (humour) samedi 13 février à 20h30 à Cosne-sur-Loire. “Voyageurs immobiles” : Compagnie Philippe Genty (arts visuels / re-création) samedi 27 février à 20h30 et dimanche 28 à 17h / MCNN. “Barbara Hendricks” (récital) le mardi 2 mars à 20h30 à la MCNN. “Renan Luce” (chanson) le jeudi 4 mars à 20h30 à la MCNN. “Les Bodin’s” : Bienvenue à la capitale (humour) le vendredi 12 mars à 20h30 à la MCNN. “Moulins à paroles” : Théâtre du Temps Pluriel

Raphaël vu par Jean-Baptiste Mondino

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Renan Luce vu par Mondino

(théâtre -reprise) du 16 au 21 mars à Magny-Cours, Guérigny, Fourchambault, Decize, Vandenesse et Corbigny. “Calogero” (chanson) le vendredi 19 mars à 20h30 à la MCNN. “Petit’Ô” (jeune public) mercredi 24 mars à 10h, 15h et 17h en salle Lauberty. “Blanche-Neige” Compagnie Angelin Preljocaj (danse) les 25 et 26 mars à 20h à la MCNN. “En attendant Godot” : de Samuel Beckett (théâtre) le mardi 30 mars à 20h à la MCNN.

AVRIL “Les Voice Messengers” (musique jazz) le jeudi 1er avril à 20h à la MCNN. “Toss” : (musiques du monde) du 6 au 11 avril à Saint-


Léger-des-Vignes, MagnyCours, Villapourçon, Pouillysur-Loire, Coulanges et Imphy. “La Faute Idéale” : Compagnie Pockemon Crew (danse/hip-hop) le mardi 20 avril à 20h à la MCNN. “Peau d’Âne” (jeune public) le mercredi 21 avril à 15h et 18h en salle Lauberty. “Le Diable Rouge” avec Claude Rich (théâtre) le jeudi 22 avril à 20h30 à la MCNN. “Maxi Monster Music Show” (musique cabaret) le samedi 24 avril à 20h30 à la MCNN. “L’inspecteur Whaff” : Compagnie Jean-Luc Revol (théâtre) les mardi 27 avril et mercredi 28 à 20h à la MCNN. “Benjamin Biolay” (chanson) le vendredi 30 avril à 20h30 à Cosne.

MAI “Patrick Timsit” (humour) le mardi 4 mai à 20h30 à Cosne. “Augustes Contes… cruels” : Augustin Ruhabura (théâtre) du 5 au 7 mai

ET AUSSI...

à Pougues-les-Eaux, SaintLéger-des-Vignes et Bazois. “Très chère Mathilde” : avec Line Renaud (théâtre) le mardi 11 mai à 20h30 à la MCNN. “Pas Perdus” : Compagnie Les Argonautes

“Les Nouvelles Brèves de comptoir” (humour) le vendredi 21 mai à 20h30 à la MCNN. “J’arrive !” : Compagnie De Fakto (danse/hip-hop) les mardi 25 mai et mercredi 26 à 20h à la MCNN. “Babylone-sur-Loire” (musique) le samedi 29 mai à 20h30 à la MCNN.

Claude Rich

JUIN “Et au fond de la boîte, il y avait…” : Théâtre du Temps Pluriel (jeune public) le mercredi 2 juin à 10h et 17h en salle Lauberty. “En attendant le Songe” : Compagnie Irina Brook (théâtre) du 29 juin au 3 juillet à 21h30 à Fourchambault, Magny-Cours, Decize et Cosne-sur-Loire.

(cirque) le mercredi 12 mai à 20h30 à la MCNN. “Quatuor Leonis” (musique) le mardi 18 mai à 20h à la MCNN. “Une lune entre deux maisons” (jeune public) le mercredi 19 mai à 10h et 17h en salle Lauberty.

Contact et billetterie au 03.86.93.09.09. Rendez-vous sur le site : www.mcnn.fr

“Kartet”, aussi décontracté que déconcertant de talent !

L’association D’Jazz propose deux rendez-vous d’exception à l’auditorium Jean-Jaurès toujours pour découvrir d’autres formes de jazz... Jeudi 28 janvier à 20h30 : concert “Kartet”. Avec Guillaume Orti au saxophone alto ; Benoît Delbecq au piano ; Hubert Dupont à la contrebasse ; et Chander Sardjoe à la batterie. Quand Kartet naît en 1990, c’est pour créer un collectif axé sur le développement d’une musique dotée d’une ligne directrice simple : pas plus d’une idée musicale par morceau. La musique de leur dernier projet, The Bay windows, est d’une fraicheur et d’une singularité peu communes. Scénographie sonore envoûtante et plaisir du jeu collectif. Concert organisé avec le soutien du Centre régional du jazz en Bourgogne. Vendredi 5 février à 20h : conférence-atelier "Une approche du jazz vocal :

un jazz multiforme du blues au(x) jazz(s) d’aujourd’hui". Organisée dans le cadre des Vocalizz, opération de sensibilisation à la pratique vocale dans le jazz et les musiques improvisées. Animée par le contrebassiste Giovanni Licata et le chanteur Thierry Péala. Ces deux intervenants sont des pédagogues reconnus par leurs talents de musiciens et d’enseignants. Cette conférence-atelier de 2 heures, se déroulera en trois phases : écoute des grandes voix du jazz ; anecdotes et analyses (découverte des vocalises, N e v e r s ,

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riff, scat…) ; et plages d’interaction pour une compréhension active de l’auditeur. Les deux musiciens jouant en direct proposeront au public de participer activement à des petits jeux musicaux ludiques et interactifs. Les Vocalizz est un projet piloté par le Centre régional du jazz en Bourgogne et la Mission Voix de Musique Danse Bourgogne, en partenariat avec l’Ecole Nationale de Musique de Nevers. Entrée libre. Contact au 03.86.57.88.51. www.neversdjazz.com m e

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COURS D’ART La Ville de Nevers et l'Ecole du Louvre fidélisent leur partenariat en proposant une troisième session de cours d’art ayant pour thème : “Avant-gardes, la création artistique dans la première moitié du XXème siècle”. Un cycle de cinq cours, au Palais ducal, de février à mai.

le Louvre à domicile Les avant-gardes naissent avec le XXème siècle, annoncées par la liberté gagnée à grand prix par les Impressionnistes. La couleur-dynamite met à feu les œuvres des Fauves comme elle irradie dans les œuvres de "Die Brücke" ou celles du "Blaue Reiter" ; elle use de son pouvoir non seulement physique mais aussi émotionnel. Musicale, violente, toujours extrême, elle s'exprime pour ellemême. Le tableau se lit dans sa verticalité, la perspective a perdu ses droits et les plans glissent, se clivent dans la recherche austère du Cubisme autour de l'objet. Le Futurisme célèbre la beauté de la vitesse, appelle à la disparition des musées, croise lignes et couleurs. L'Abstraction prend son essor. Il faudra choisir son camp ! Abstraction ou figuration? Géométrie, rythme, c'est aussi la dérision, l'absurde et une autre lecture du monde qui s'imposent, le "modèle intérieur", l'imagination, le rêve, les artistes sont hors-la-loi et le sujet a disparu... ou n'est plus là où l'on peut l'attendre ! Lundi 22 février : “Fauvisme et Expressionnisme” par Danièle Bloch, chargée de cours, université de Paris XIII, Ecole du Louvre. Lundi 15 mars : “Cubisme” par Dominique DupuisLabbé, conservateur en chef du patrimoine, département des Collections, Direction des Musées de France. 8

N e v e r s ,

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Lundi 22 mars : “Duchamp et le Futurisme” par Dominique Dupuis-Labbé. Lundi 29 mars : “Naissance de l'abstraction” par Dominique Dupuis-Labbé. Lundi 03 mai : “Dada et le Surréalisme” par Danièle Bloch. Il est rappelé aux éventuels auditeurs qu’il s’agit d’un cycle de cours et non de conférences indépendantes les unes des autres. Il est donc impératif de pouvoir suivre l’ensemble de la session afin de ne pas perdre le sens du contenu, des références et allusions aux cours

“Le contrebassiste” de Louis Péronne (1892-1965). Huile sur toile 195 x 97 cm. Donation de Victor et Marguerite Bossuat en 1935. Collection du Musée de Nevers (inv. NP 526)

précédents pouvant être faites lors d’une intervention. Pour des raisons de sécurité, la salle ne peut admettre que 130 personnes, ce qui limite l’auditoire. Inscriptions à partir du 21 janvier à 9h sur le site : nevers.fr / Renseignements au 03.86.68.46.13.

Acte de mécénat

UN

DON DE PLAQUES SIGNÉ

MONTAGNON

Le maître-faïencier Gérard Montagnon a fait don à la municipalité de quatre plaques indiquant l’emplacement de plusieurs anciennes faïenceries afin de remplacer celles - posées il y a longtemps par le Syndicat d’Initiative et qui depuis ont disparu : "Ollivier" au 26 rue du 14 Juillet ; "Faïencerie des Conrade" au 21 rue Saint-Genest ; et sur une même plaque, les mentions de "La Croix d’Or", "Le Lion d’Or" et "La Fleur de Lys", apposée sur le mur de soutènement de la place Mossé, rue du Guichet. Enfin, une plaque nouvelle indiquant la localisation du Magazin Général sur l’Hôtel du Grand Monarque. Ces enseignes en lave émaillée, issues des ateliers Montagnon (Manufacture du Bout du Monde), installées par les Services Techniques de la Ville, ont été inaugurées le 6 novembre dernier. Un document de visite, réalisé pour suivre ce circuit du patrimoine (partenariat Montagnon, Musée FrédéricBlandin et Service Animation du Patrimoine) est désormais disponible à l’Office de Tourisme. G u i d e - N ° 1 6 6


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