LES DIAMANTS du CANADA

UNE SĂRIE DE RAPPORTS DĂVOILANT LES ĂVOLUTIONS, LES ORIGINES ET LES IMPACTS EXCEPTIONNELS DE CETTE PIERRE, PRĂCIEUSE ET NATURELLE PAR EXCELLENCE.
DIAMANTS & CANADA PRĂSENTATION
LES DIAMANTS CANADIENS SONT LES PLUS ANCIENS DIAMANTS DU MONDE, VIEUX DE
3,5
MILLIARDS DâANNĂES1
La plupart des diamants du Canada proviennent des Territoires du Nord-Ouest (TNO), dans le Grand Nord canadien, principalement de trois mines.
Les Territoires du Nord-Ouest comptent 11 langues officielles, et plus de la moitié des 45 000 habitants se revendiquent autochtones.
Les diamants canadiens ont été découverts en 1987.
Le Canada est le troisiĂšme producteur mondial de diamants.

Environnement
DIAVIK, LâUNE DES PLUS GRANDES MINES DE DIAMANTS DU CANADA, A MIS AU POINT
la plus grande centrale solaire hors réseau
DESÂ TERRITOIRES DU CANADA2.
Les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants sâassocient aux communautĂ©s autochtones pour surveiller les conditions de vie des poissons et la qualitĂ© de lâeau.
1,4 millions dâarbres ont Ă©tĂ© plantĂ©s dans le cadre de la fermeture de la mine de diamants Victor3.
1 Mineralogical Society of America, Geochronology of Diamonds, Karen V. Smit, Sonja Aulbach, Steven B. Shirey, Stephen H.Richardson, David Phillips, D. Graham Pearson, 2022
2 Rio Tinto, 2024, Rio Tinto complÚte la construction de sa centrale solaire à la mine de diamants Diavik
3 De Beers Group, 2023, Victor mine to receive reclamation award

AU TOTAL, LES MINES DE DIAMANTS DES TNO ONT CONTRIBUĂ Ă HAUTEUR DE
27,7 Md$ CA (21,8Â Md$ US*)
Ă LâĂCONOMIE DEPUIS
1996, DONT 8,63Â Md$Â CA (6,8Â Md$Â US*) SONT ALLĂS Ă DES ENTREPRISES LOCALES DĂTENUES PAR DES AUTOCHTONES4.
Depuis le début de la récupération des diamants en 1996, 70 % des dépenses en approvisionnement ont été allouées à des entreprises établies dans les TNO, pour un montant de 19,3 Md$ CA5 (15,2 Md$ US).
Les entreprises des TNO qui fournissent des services aux mines de diamants opĂšrent dans des secteurs tels que lâaviation, lâingĂ©nierie, le transport routier et la logistique.
Populations et communautés
Les sociĂ©tĂ©s miniĂšres ont mis en place des programmes pour soutenir lâĂ©ducation, de la scolarisation des enfants Ă lâadministration des affaires, en passant par les sciences de lâenvironnement, lâingĂ©nierie et le droit, sans oublier la formation au leadership et lâapprentissage.
1 251 étudiants des TNO ont bénéficié de ces programmes en 2022 et 20238. 70 000 livres ont été distribués à des jeunes des communautés autochtones situées à proximité des opérations des TNO9.
EMPLOI CUMULĂ DEPUIS 1996Â :
ANNĂES-PERSONNES7

Soutenir lâĂ©conomie dans les Territoires du Nord-Ouest (TNO)
LES MINES DE DIAMANTS ONT CONTRIBUĂ Ă HAUTEUR DE
DES RECETTES DU GOUVERNEMENT DES TNO PROVENANT DE LâIMPĂT SUR LE REVENU DES SOCIĂTĂS, DE LâIMPĂT FONCIER, DE LA TAXE SUR LES CARBURANTS ET DE LA TAXE CARBONE AU COURS DES TROISÂ DERNIĂRES ANNĂES6.
* Les valeurs du rapport se rapportant à la période 1996-2023 ont été converties en dollars américains ($ US) en utilisant le taux de change moyen pour la période, à savoir : 1 $ US = 1,27 $ CA. Toutes les autres valeurs sont converties en utilisant le taux de change moyen pour 2023 de 1 $ US = 1,35 $ CA.
4 Unlocking Our Potential, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, International Kimberlite Conference 2023
5, 6, 7, 8 Rapport sur les accords socioéconomiques 2023, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
9Â De Beers Group, Our 2023 Sustainability Report
Table des matiĂšres
Introduction
Mines de diamants au Canada
Un contrĂŽle strict et des accords de collaboration
05 06
07
Exploration et innovation
Caractéristiques des diamants canadiens
Partenariats avec les communautés locales
Protection de lâenvironnement et autorisations
NOUS REMERCIONS PARTICULIĂREMENT POUR LEUR PRĂCIEUSE CONTRIBUTION Ă LâĂLABORATION DE CE RAPPORT : LE GOUVERNEMENT DES TERRITOIRES DU NORD-OUEST DE BEERS RIO TINTO DIAMONDS DE CANADA
10
12 08
16
LâhĂ©ritage PrĂ©sent
Les diamants se sont formĂ©s il y a des milliards dâannĂ©es. Les scientifiques pensent que les plus anciens diamants dĂ©couverts dans le monde Ă ce jour proviennent du Canada et sont ĂągĂ©s de 3,5 milliards dâannĂ©es. Pourtant, les premiers gisements commerciaux de diamants ont Ă©tĂ© dĂ©couverts au Canada il y a Ă peine plus de 40 ans.
Depuis lâouverture de la premiĂšre mine de diamants au Canada en 1998, lâessor du marchĂ© national a Ă©tĂ© fulgurant. En 2004, le Canada Ă©tait le troisiĂšme producteur mondial de diamants. Aujourdâhui, le pays produit 14 % de lâoffre mondiale de diamants naturels10
Depuis 2024, tous les diamants du Canada sont extraits dans le Grand Nord, dans la rĂ©gion arctique connue sous le nom de Territoires du Nord-Ouest (TNO). AppelĂ©s Denendeh, ou « Terre du peuple »11 en langue dĂ©nĂ©e, les TNO comptent 11 langues officielles, et plus de la moitiĂ© de la population se revendique comme autochtone. Les mines de diamants travaillent en Ă©troite collaboration avec les gouvernements, les communautĂ©s locales et les populations autochtones afin dâoptimiser leurs contributions socio-Ă©conomiques et leur gestion de lâenvironnement en observant une politique stricte en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© et en veillant Ă ce que les opĂ©rations laissent des bĂ©nĂ©fices durables longtemps aprĂšs la fermeture des mines. Ces magnifiques dons provenant des profondeurs de la Terre nous lĂšguent un puissant hĂ©ritage oĂč se mĂȘlent innovation, collaboration et prĂ©servation.

Ă bien des Ă©gards, les diamants nous ont offert un modĂšle de dĂ©veloppement. Le gouvernement, les populations autochtones, les populations du Nord, le gouvernement fĂ©dĂ©ral, le gouvernement des T.N.O. et la mine elle-mĂȘme ont jouĂ© un rĂŽle important.
Stephen Kakfwi, Premier ministre des Territoires du Nord-Ouest de 2000 à 200312
SOURCESÂ :
Depuis 1996, les mines de diamants des TNO ont dépensé
27,7Â Md$Â CA (21,8Â Md$Â US*)
avec plus de 19,3 Md$ CA (15,2 Md$ US*) dépensés auprÚs des entreprises du Nord, dont 8,6 Md$ CA (6,8 Md$ US*) pour des entreprises autochtones13
* Les valeurs du rapport se rapportant à la période 1996-2023 ont été converties en dollars américains ($ US) en utilisant le taux de change moyen pour la période, à savoir : 1 $ US = 1,27$ CA. Toutes les autres valeurs sont converties en utilisant le taux de change moyen pour 2023 de 1 $ US = 1,35 $ CA.
10Â Kimberley Process Rough Diamond Statistics
11 Bureau de la statistique des Territoires du Nord-Ouest, août 2022
12 Unlocking our Potential: 30 Years of Diamonds, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, 2024
13 Rapport sur les accords socioéconomiques 2023, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
Mines de diamants au Canada
Alaska
Ă lâheure actuelle, trois mines sont opĂ©rationnelles au Canada. Toutes sont situĂ©es dans les TNO.
GAHCHOÂ KUĂ
Canada
Ătats-Unis
Propriétaire : De Beers Canada Inc. et Mountain Province Diamonds Inc. Ouverture en 2016, durée de vie estimée à 2031.
âąÂ Le nom « Gahcho Kué » signifie « endroit oĂč lâon trouve de gros lapins ou liĂšvres » en langue autochtone chipewyan.
âąÂ Site rĂ©compensĂ© pour son niveau de sĂ©curitĂ© par des prix locaux et nationaux14
âąÂ En mai 2024, une Ă©tape importante a Ă©tĂ© franchie : 2 Md$ CA (1,5 Md$ US*) ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s auprĂšs dâentreprises des TNO et dâentreprises autochtones pour la construction et lâexploitation du site15.
DIAVIK
Propriétaire : Rio Tinto Group. Ouverture en 2003, durée de vie estimée à 2026
âąÂ La plus grande mine de diamants du Canada
âąÂ A produit plus de 140 millions de carats de diamants bruts, dont le plus gros diamant brut trouvĂ© au Canada de 552,70 carats
âąÂ Site autonome Ă©quipĂ© dâinstallations de traitement des eaux ultramodernes, dâĂ©nergie solaire, dâĂ©oliennes et de logements.
âąÂ Environ 1 330 employĂ©s, y compris des sous-traitants, dont environ 36 % sont originaires du Nord.
âąÂ En 2023, Diavik a dĂ©pensĂ© 374 M$ CA (277 M$ US*) auprĂšs dâentreprises du Nord, dont 144 M$ CA (107 M$ US*) auprĂšs dâentreprises autochtones du Nord ; et a fait des dons de plus de 650 000 $ CA (480 000 $ US*)16.
âąÂ Depuis 2011, le groupe dâexperts constituĂ© de reprĂ©sentants des communautĂ©s autochtones (ou Traditional Knowledge (TK) Panel), composĂ© dâanciens et de jeunes de la communautĂ©, a guidĂ© Diavik en formulant 263 recommandations sur l'exploitation de la mine et la planification de la fermeture.
EKATI
Propriétaire : Burgundy Diamond Mines Ltd, ouverture en 1998, durée de vie estimée à 2028
âąÂ La premiĂšre mine de diamants du Canada
âąÂ En TĆıchÇ«, « Ekati » signifie « Lac de Gras », dont il tire son nom en français. Le peuple TĆıchÇ« est un peuple des PremiĂšres Nations dĂ©nĂ©es et lâun des occupants traditionnels des terres situĂ©es Ă proximitĂ© du site minier.
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a signé son premier accord socioéconomique (ASE) avec la mine Ekati en 199617
Groenland
MINES DE DIAMANTS FERMĂES
SNAPÂ LAKE
Emplacement : TNO
Propriétaire : De Beers Group
Ouverture : 2008 / Fermeture : 2015
âąÂ Snap Lake Ă©tait la seule mine de diamants entiĂšrement souterraine du Canada
VICTOR
Emplacement : Ontario
Propriétaire : De Beers Group
Ouverture : 2008 / Fermeture : 2019
âąÂ PremiĂšre et unique mine de diamants de lâOntario
âąÂ DĂ©penses de plus de 680 M$ CA (500 M$ US*) auprĂšs dâentreprises autochtones et du Nord de lâOntario
âąÂ Production dâun diamant de 102 carats
RENARD
Emplacement : Nord du Québec
Propriétaire : Stornoway Diamonds
Ouverture : 2017 / Fermeture : 2023
âąÂ La mine a Ă©tĂ© vendue Ă une sociĂ©tĂ© dâextraction de lithium en 2024.
JERICHO
Emplacement : Territoire du Nunavut
Ouverture : 2006 / Fermeture : 2008
âąÂ PremiĂšre mine de diamants au Nunavut
UN CONTRĂLE STRICT
ET DES ACCORDS DE COLLABORATION
Une grande majoritĂ© des terres privĂ©es des TNO appartiennent aux membres des PremiĂšres Nations, qui dĂ©pendent depuis toujours de la chasse, du trappage et de la pĂȘche pour assurer la subsistance de leurs communautĂ©s. Les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants ont toujours travaillĂ© en collaboration avec les parties prenantes pour sâassurer que leurs opĂ©rations ont un impact minimal sur les pratiques traditionnelles et protĂ©ger lâĂ©quilibre dĂ©licat de lâĂ©cosystĂšme originel.
A titre dâexemple, le groupe De Beers collabore avec 26 partenaires majeurs, dont des sociĂ©tĂ©s autochtones de dĂ©veloppement communautaire, afin dâĂ©laborer son plan de mobilisation des parties prenantes18. La cartographie des parties prenantes est un processus continu et de nouvelles parties prenantes sont identifiĂ©es Ă mesure que les opĂ©rations Ă©voluent. Les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants ont participĂ© Ă lâĂ©laboration de lois qui concrĂ©tisent leur engagement Ă contribuer aux communautĂ©s locales et Ă respecter leurs terres. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO) a Ă©galement mis en place plusieurs mesures visant Ă garantir que tout projet dâexploitation des ressources naturelles, y compris lâextraction de diamants, soit responsable et mutuellement bĂ©nĂ©fique.
âą Redevances, impĂŽts et partage des recettes : le GTNO perçoit des redevances sur toutes les ressources non renouvelables, comme les diamants, extraites dans la rĂ©gion. Chaque entreprise doit Ă©galement payer lâimpĂŽt sur le revenu des sociĂ©tĂ©s, lâimpĂŽt foncier, la taxe sur les carburants et la taxe carbone ; et respecter les rĂšgles de partage des recettes.
âą Accords socioĂ©conomiques (ASE) : les ASE conclus entre le GTNO et les sociĂ©tĂ©s miniĂšres engagent les deux parties Ă dĂ©montrer comment un projet (tel quâune mine de diamants) apportera aux TNO des opportunitĂ©s Ă©conomiques et sociales Ă travers lâemploi local, les marchĂ©s publics et la formation.
âą Ententes sur les rĂ©percussions et les avantages (ERA) et ententes de participation (EP) : ces accords privĂ©s sont plus spĂ©cifiques Ă la rĂ©gion que les ASE. Ils sont dĂ©cidĂ©s en collaboration entre un exploitant minier et des parties prenantes autochtones afin de veiller Ă ce que les opĂ©rations soient bĂ©nĂ©fiques pour les terres et les eaux de la rĂ©gion. Les thĂšmes abordĂ©s dans ces accords reflĂštent les intĂ©rĂȘts et les prioritĂ©s des diffĂ©rents gouvernements autochtones et des bĂ©nĂ©ficiaires. Lâalignement sur les ERA et les EP prime sur les ASE. Les mines Ekati et Gahcho KuĂ© ont respectivement conclu quatre19 et six ERA20 et la mine Diavik cinq EP21. Les principales mines de diamants qui ne sont plus exploitĂ©es disposaient Ă©galement dâERA.
âą Loi sur la gestion des ressources de la vallĂ©e du Mackenzie (MVRMA) : ce texte lĂ©gislatif mobilisateur associe lâOffice des terres et des eaux de la vallĂ©e du Mackenzie (OTEVM), lâOffice dâexamen des rĂ©percussions environnementales de la vallĂ©e du Mackenzie (OEREVM), lâOffice des ressources renouvelables et lâOffice dâamĂ©nagement du territoire. Ensemble, ces entitĂ©s forment un systĂšme de cogestion visant Ă assurer une approche exhaustive et intĂ©grĂ©e de la gestion des ressources renouvelables et non renouvelables.
âą Norme « Vers le dĂ©veloppement minier durable » (VDMD) : Ă©laborĂ© par lâAssociation miniĂšre du Canada, ce programme mondialement reconnu aide les entreprises miniĂšres Ă gĂ©rer les principaux risques environnementaux et sociaux. Son approche consiste Ă identifier les facteurs de risque de haut niveau afin dâagir sur le terrain.
SOURCESÂ :
* Les valeurs du rapport se rapportant à la période 1996-2023 ont été converties en dollars américains ($ US) en utilisant le taux de change moyen pour la période, à savoir : 1 $ US = 1,27$ CA. Toutes les autres valeurs sont converties en utilisant le taux de change moyen pour 2023 de 1 $ US = 1,35 $ CA.
14 Prix, dont le Prix national 2020 John T. Ryan pour sa performance en sécurité, et le Prix MAX délivré par le GTNO pour sa responsabilité environnementale et sociale et sa gouvernance.
15 De Beers Group, Canada
Des piliers essentiels pour toutes les parties prenantes

FAVORISER LA PROSPĂRITĂ DES TERRITOIRES DU NORD-OUEST
Au dĂ©but des annĂ©es 1990, les communautĂ©s des TNO Ă©taient en proie Ă lâinstabilitĂ© Ă©conomique. Jonas Sangris, alors chef de la PremiĂšre Nation des DĂ©nĂ©s Yellowknives, Ă©tait inquiet des rĂ©percussions sur son peuple.
Ses aĂźnĂ©s lui ont assurĂ© que leur destin allait changer : un an plus tard, des diamants ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans la rĂ©gion. Nombre de ceux qui Ă©taient partis trouver un emploi ailleurs sont revenus, et câest ainsi quâa prospĂ©rĂ© lâĂ©conomie des TNO.
Jonas Sangris estime que les diamants naturels sont « bons pour les habitants du Nord » et espĂšre que dâautres seront dĂ©couverts Ă lâavenir22.
16 Rio Tinto, mine Diavik
17 Burgundy Diamonds, mine Ekati
18 De Beers Group, Building Forever, 2023 Stakeholder Accountability and SocioEconomic Report, Gahcho Kué & Snap Lake Mine, 2023
19 Burgundy Diamonds, mine Ekati
20 De Beers Group, mine Gahcho Kué
21 Rio Tinto, mine Diavik
22Â Natural Diamond Council, Un Chant de Glace et de Diamants, 2023
EXPLORATION et INNOVATION

ââ
Je fĂ©licite Rio Tinto pour lâachĂšvement de la plus grande centrale solaire hors rĂ©seau du Nord canadien Ă la mine Diavik. Le projet atteste du leadership de Rio Tinto en matiĂšre de rĂ©duction des Ă©missions, et prĂ©sage de lâautonomie du secteur des Ă©nergies renouvelables dans le Nord et par le Nord.
Caroline Wawzonek, ministre de lâInfrastructure des Territoires du Nord-Ouest
Les diamants sont incroyablement difficiles Ă trouver. La plupart de ces pierres sont incrustĂ©es dans des formations volcaniques appelĂ©es cheminĂ©es de kimberlite. La derniĂšre Ă©ruption volcanique ayant propulsĂ© des diamants Ă la surface de la Terre remonterait Ă 40 millions dâannĂ©es.
On considĂšre que les gĂ©ologues ont dĂ©couvert 7 000 cheminĂ©es de kimberlite au cours des 150 derniĂšres annĂ©es, mais que seulement 1 000 dâentre elles contenaient des diamants. Seules 60 cheminĂ©es contenaient suffisamment de diamants pour ĂȘtre exploitables.
Compte tenu de lâimmensitĂ© du Canada, la recherche de ces cheminĂ©es de kimberlite a tout dâune Ă©popĂ©e hollywoodienne.
La concurrence a Ă©tĂ© rude, diffĂ©rentes parties rivalisant pour exploiter l'Ă©norme potentiel diamantifĂšre de la rĂ©gion. Lâexploration des diamants au Canada a dĂ©butĂ© en 1960, lorsque les Ă©quipes du groupe De Beers ont commencĂ© leurs recherches de kimberlite. Elles ont Ă©tĂ© attirĂ©es lĂ par la croĂ»te cratonique du pays, similaire Ă celle dâAfrique australe, oĂč des diamants avaient Ă©tĂ© dĂ©couverts environ un siĂšcle plus tĂŽt.
Au cours des 40 annĂ©es suivantes, De Beers a explorĂ© lâensemble du pays, en se concentrant sur les rĂ©gions septentrionales. Dâautres gĂ©ologues se sont joints Ă la course, menant des recherches clandestines pendant des dĂ©cennies. Des annĂ©es de travail extĂ©nuant, Ă des tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă zĂ©ro et sur des terres reculĂ©es et inhospitaliĂšres, ont fini par porter leurs fruits. En 1987, De Beers a dĂ©couvert le premier gisement commercial de diamants au Canada, Ă environ 90 km Ă lâouest dâAttawapiskat, dans le Nord de lâOntario (qui est devenu la mine Victor, ouverte en 2008). Dâautres dĂ©couvertes ont ensuite Ă©tĂ© faites dans les TNO, qui ont menĂ© Ă lâouverture des mines Ekati et Diavik.
La course aux diamants

SOURCESÂ :
GrĂące au progrĂšs, il est dĂ©sormais possible dâenvisager lâexploitation miniĂšre dans certaines des contrĂ©es les plus impitoyables, mais aussi les plus fragiles du monde.
Pendant dix mois de lâannĂ©e, les mines de diamants des TNO nâĂ©taient accessibles que par voie aĂ©rienne, jusquâĂ ce que les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants trouvent une solution23. Ainsi, chaque hiver, les entreprises reconstruisent un tronçon de 400 kilomĂštres de route de glace pour relier les sites dâEkati, de Diavik et de Gahcho KuĂ© Ă la route du lac Tibbitt, prĂšs de Yellowknife.
Connue sous le nom de « Winter Road », cette route de glace est considĂ©rĂ©e comme la plus longue du monde. Elle permet le transport dâĂ©quipements essentiels quâil serait impossible dâacheminer par voie aĂ©rienne.
Chaque annĂ©e, des entreprises majoritairement autochtones, comme Nuna Logistics et Detâon Cho, jouent un rĂŽle de premier plan dans la construction et la sĂ©curitĂ© de cette route24. FinancĂ©e par les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants, elle est utilisĂ©e par les locaux et les populations autochtones, rĂ©duisant ainsi leur temps de trajet vers les zones de culture et les terrains de chasse.
Encourager lâinnovation
LEADERS DANS LE DOMAINE DE LâADAPTATION DES TECHNOLOGIES DâĂNERGIES RENOUVELABLES EN CLIMAT
FROID
Rio Tinto a mis en place un parc Ă©olien primĂ© pour alimenter son site minier de Diavik, permettant dâĂ©conomiser lâĂ©quivalent de 135 000 tonnes dâĂ©missions de CO2 depuis son installation en 201225 Plus rĂ©cemment, lâentreprise a installĂ© une ferme photovoltaĂŻque, qui constitue la plus grande centrale solaire hors rĂ©seau des territoires du Canada. Elle produit de lâĂ©nergie Ă partir de la lumiĂšre directe du soleil et de la lumiĂšre rĂ©flĂ©chie par la neige. Dâune capacitĂ© de 3,5 mĂ©gawatts, les 6 620 panneaux solaires produiront environ 4,2 M kWh dâĂ©lectricitĂ© par an, rĂ©duisant ainsi les Ă©missions de 2 900 tonnes dâĂ©quivalent CO2. Rio Tinto travaille actuellement avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et des communautĂ©s partenaires pour dĂ©terminer comment son infrastructure dâĂ©nergie renouvelable pourra profiter au mieux Ă la rĂ©gion aprĂšs la fermeture de la mine.
CARACTĂRISTIQUES DES DIAMANTS CANADIENS

POLAR BEAR DIAMONDÂ : UNE MARQUE EMBLĂMATIQUE
La marque, dont le logo reprĂ©sente un ours polaire, est la plus ancienne des TNO. Elle appartient au Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et son exploitation par des entreprises triĂ©es sur le volet est soumise Ă une licence. Aujourdâhui, Diamonds de Canada est la seule entreprise dĂ©tentrice de la licence autorisĂ©e Ă produire des diamants Polar Bear.
Tout diamant, sur lequel sont gravĂ©s au laser le logo et un numĂ©ro dâidentification unique, doit ĂȘtre extrait, taillĂ© et poli dans les Territoires du Nord-Ouest. Diamonds de Canada sâest engagĂ©e Ă ne pas produire plus de 20 000 de ces diamants exclusifs, ce qui correspond au nombre dâours polaires au Canada1. Lâentreprise reversera une partie de ses recettes au profit de la recherche gouvernementale sur la protection des ours.
1 La limite prĂ©cĂ©dente de 16 000 diamants Polar Bear a Ă©tĂ© portĂ©e Ă 20 000 en raison des preuves solides fournies par le GTNO concernant le nombre rĂ©el dâours polaires, plus Ă©levĂ© que les estimations
ââ
Depuis toujours, les diamants canadiens sont les diamants les mieux rĂ©pertoriĂ©s et les plus suivis au monde. Les diamants canadiens ont Ă©tĂ© commercialisĂ©s par diffĂ©rentes marques, et fait lâobjet de diffĂ©rents systĂšmes de traçabilitĂ© Ă©tablis tout au long de leur parcours, de la dĂ©couverte Ă la vente aux enchĂšres, en passant par la production, la vente en gros/au dĂ©tail, et enfin les consommateurs. Ces pierres sont une source de fiertĂ© pour ceux qui les possĂšdent et qui sont conscients du parcours rĂ©alisĂ©.
Kevin Vantyghem, Canadian Jewellers Association
Au vu de la diversitĂ© des Ă©chantillons gĂ©ologiques de ces trois sites, force est de constater que ces diamants sont empreints du caractĂšre et de lâhistoire de la Terre.
Benjamin King, Diamonds de Canada
Les plus vieux diamants du monde

Dâune couleur blanc glacĂ© et contenant peu dâimpuretĂ©s, les diamants canadiens sont prisĂ©s pour leur qualitĂ© et leur apparence. Leurs scintillements sont chargĂ©s d'histoire. Certains des plus anciens diamants jamais formĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans les mines Diavik et Ekati. Les mineurs y ont Ă©galement trouvĂ© des fossiles et du bois pĂ©trifiĂ©, et les couches terrestres ont laissĂ© leur empreinte unique sur ces pierres prĂ©cieuses.
DIAMANTS DIAVIK
Les diamants de la mine Diavik sont prĂ©levĂ©s sous un lac gelĂ©. Ils sont principalement de couleur blanche classique et prĂ©sentent une forme dâoctaĂšdres. Moins de 1 % de la production de Diavik est constituĂ©e de diamants rares de couleur jaune (dits diamants « Fancy Yellow »).
La mine Diavik a produit un certain nombre de diamants bruts remarquables pesant plus de 100 carats, notamment le Diavik Foxfire de 187,7 carats en 201526, et un diamant jaune de 552 carats découvert en 201827
DIAMANTS EKATI
Les diamants de la mine Ekati vont du blanc à la couleur « Cape », une teinte virant sur le jaune. En 2022, un diamant exceptionnel de 71,26 carats, de couleur Fancy Vivid Yellow (jaune vif), a été découvert dans la mine Ekati28
SOURCESÂ :
26Â Smithsonian, The Foxfire Diamond Bedazzles as Smithsonianâs Newest Rock Star, 2016
27Â Phillips, A Diamondâs Journey : Unearthing the Historic '552'
28 Financial Times, Stone rarities show scale of Tiffanyâs newfound ambition, 2023
29Â GIA, Digging into Diamond Types
DIAMANTS DE LA MINE GAHCHOÂ KUĂ
Des diamants de type 2a, qui ne reprĂ©sentent que 1 Ă 2 % de tous les diamants extraits dans le monde29, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans la mine de Gahcho KuĂ©. Ces gemmes ne contiennent aucune trace mesurable dâazote ou de bore et sont gĂ©nĂ©ralement incolores. Leur forte fluorescence, qui se traduit par un effet lumineux bleu lorsque ces pierres sont exposĂ©es Ă un rayonnement UV de grande longueur dâonde, Ă©voque les aurores borĂ©ales qui illuminent le ciel nocturne du Nord du Canada.
AUTRES DIAMANTS CANADIENS
Dâautres mines ont dĂ©couvert des diamants dâune qualitĂ© tout aussi exceptionnelle. Par exemple, un diamant brut de 271 carats rĂ©cupĂ©rĂ© dans la mine Victor en 2018 a Ă©tĂ© vendu, une fois taillĂ© et poli, pour un prix record de 15,7M$ US en 202030
30Â Sothebyâs, Top 10 Standout Moments from Sothebyâs Autumn Auctions in Hong Kong 2020
PARTENARIATS avec les COMMUNAUTĂS LOCALES
Transformer lâĂ©conomie de la rĂ©gion
Depuis 1996, les rĂ©sidents des TNO reprĂ©sentent 47,5 % de lâensemble des employĂ©s dans les mines de diamants des TNO, dont 23 % sont des membres des communautĂ©s autochtones31. Les mines de diamants ont dynamisĂ© tous les secteurs de lâĂ©conomie privĂ©e, la demande dâemploi et le dĂ©veloppement des entreprises en Ă©tant les principaux moteurs.
Le GTNO perçoit 100 % des recettes issues de lâexploitation des ressources naturelles dans les TNO. Un pourcentage du total est partagĂ© avec les gouvernements autochtones en vertu de traitĂ©s rĂ©cents. Sous rĂ©serve dâun plafond, le GTNO partage le reste des recettes tirĂ©es de lâexploitation des ressources Ă parts Ă©gales avec le gouvernement fĂ©dĂ©ral. Le GTNO reverse ensuite 25 % de sa part aux gouvernements autochtones signataires de lâEntente sur le transfert des responsabilitĂ©s liĂ©es aux terres et aux ressources des Territoires du Nord-Ouest. Au cours des trois derniĂšres annĂ©es, les mines de diamants ont contribuĂ© Ă hauteur de 52 % aux recettes du GTNO issues de lâimpĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, de lâimpĂŽt foncier, de la taxe sur les carburants et de la taxe carbone32. En outre, les employĂ©s des mines paient lâimpĂŽt sur le salaire et ceux qui rĂ©sident dans la rĂ©gion paient lâimpĂŽt sur le revenu des particuliers. Les recettes tirĂ©es des diamants et perçues sous forme dâimpĂŽts et de redevances sont utilisĂ©es pour soutenir les programmes et services publics. Lâindustrie du diamant naturel contribue Ă©galement Ă la mise en place dâinfrastructures essentielles.
DâexpĂ©rience, les peuples autochtones sont trĂšs proactifs [...], nous adoptons une approche Ă©quilibrĂ©e du dĂ©veloppement. La faune, lâeau et la nature sont essentielles pour nous et nous voulons nous assurer que le dĂ©veloppement ne nuit pas Ă lâenvironnement. Notre participation active nous permet donc de donner le ton pour le dĂ©veloppement des mines de diamants et dâautres ressources dans les Territoires du Nord-Ouest. En matiĂšre dâemploi et dâopportunitĂ©s commerciales, les populations autochtones du Canada et des TNO veulent ĂȘtre impliquĂ©es dĂšs le dĂ©but, du dĂ©veloppement jusquâĂ lâexploitation, en passant par la gouvernance et la remise en Ă©tat dâune mine33 .
Darrell Beaulieu, PDG de Denendeh Investments Incorporated (DII), qui a exercé trois mandats en tant que chef de la PremiÚre Nation des Dénés Yellowknives.
52Â %
DES RECETTES DU GOUVERNEMENT DES TNO PROVIENNENT DE LâIMPĂT SUR LE REVENU DES SOCIĂTĂS, DE LâIMPĂT FONCIER, DE LA TAXE SUR LES CARBURANTS ET DE LA TAXE CARBONE.
74Â 210
Par le biais des ASE, les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants sâengagent Ă faire en sorte que leurs activitĂ©s miniĂšres profitent Ă la population et Ă lâĂ©conomie locales.
EMPLOIS GĂNĂRĂS AU CANADA (1996-2023)Â :
TOTALÂ :
74 210 A-P. années-personnes (A-P.)
EMPLOIS DANS LES TNOÂ :
34Â 762Â A-P. dont
17Â 387Â A-P. pour les Autochtones des TNO
EMPLOI DANS LE SUD DU CANADAÂ :
39Â 288Â A-P.36
Offrir des opportunitĂ©s dâemploi qualifiĂ©
Les TNO sont parsemĂ©s de villes et de localitĂ©s autochtones isolĂ©es, oĂč vivent environ 45 000 personnes (une personne tous les 30 kilomĂštres carrĂ©s), dont un grand nombre dâautochtones du Canada34. Ă cause du coĂ»t Ă©levĂ© de la vie pour tous, un emploi stable est essentiel. En raison du faible nombre dâopportunitĂ©s par rapport aux rĂ©gions plus densĂ©ment peuplĂ©es, la rĂ©ussite professionnelle des habitants des TNO repose sur des industries telles que lâextraction des diamants et ses secteurs connexes.
Au total, les mines ont contribuĂ© Ă lâĂ©quivalent de 74 210 annĂ©es-personnes. Surtout, elles ont aidĂ© les habitants des TNO Ă poursuivre des carriĂšres gratifiantes et stables35. En les aidant Ă acquĂ©rir de lâexpĂ©rience et des compĂ©tences dans le domaine minier et Ă accĂ©der Ă des formations en mĂ©canique, en menuiserie et en gĂ©nie Ă©lectrique, lâindustrie garantit la prospĂ©ritĂ© des habitants de la rĂ©gion au-delĂ de la durĂ©e de vie limitĂ©e dâune mine.
Un tremplin pour les entreprises privées
Les trois mines de diamants en activitĂ© des TNO font plus que simplement faire vivre leurs employĂ©s. Elles fournissent Ă©galement des revenus aux entreprises locales dans tous les domaines, de la restauration Ă la construction, en passant par la logistique. Les taxes sur les revenus contribuent par ailleurs aux services locaux. En versant des salaires compĂ©titifs, les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants contribuent Ă©galement Ă faire en sorte que lâargent gagnĂ© dans les TNO soit dĂ©pensĂ© au bĂ©nĂ©fice des secteurs locaux, tels que le commerce de dĂ©tail et les loisirs.
En 2023, les sociĂ©tĂ©s miniĂšres des TNO ont dĂ©pensĂ© prĂšs de 847M $ CA auprĂšs dâentreprises basĂ©es dans les TNO, deux des trois mines ayant allouĂ© plus de 60 % de leurs dĂ©penses Ă des entreprises locales37
STIMULER LA CROISSANCE DES ENTREPRISESÂ : DETâONÂ CHO GROUP
Lâexemple du groupe dâentreprises Detâon Cho illustre parfaitement la façon dont lâindustrie du diamant naturel a créé des opportunitĂ©s pour les populations autochtones des TNO38. FondĂ© en 1988 grĂące Ă une subvention de 15 000 $ CA (12 000 $ US), il gĂ©nĂšre aujourdâhui un chiffre dâaffaires annuel dâenviron 85M $ CA (63M $ US). Le groupe comprend huit filiales dĂ©tenues Ă 100 % et 15 partenariats en joint venture. Il propose des services dans les domaines de la logistique, du conseil en environnement, de la gestion des camps, de la construction, de la gestion des dĂ©chets, du transport, de la distribution alimentaire, de lâexploration, de lâassainissement des mines, de lâaviation, de lâhĂŽtellerie, etc. Detâon Cho met Ă©galement lâaccent sur le dĂ©veloppement des carriĂšres et le renforcement des compĂ©tences des 1 300 membres de son Ă©quipe. Lâentreprise attribue les prĂ©mices de son succĂšs aux mines de diamants des TNO. Lâune des premiĂšres entreprises de Detâon Cho, Bouwa Whee Catering, qui propose des services de restauration et dâentretien mĂ©nager, a commencĂ© Ă fournir ses services Ă la mine de diamants de Diavik en 2009. GrĂące au soutien de Diavik, elle a pu agrandir ses Ă©quipes et offrir ses services aux mines Snap Lake et Gahcho KuĂ© du groupe De Beers. Elle emploie aujourdâhui prĂšs de 200 personnes, dont la moitiĂ© sont des Autochtones. Detâon Cho Logistics a commencĂ© Ă approvisionner la mine Snap Lake de De Beers en 2009 et, depuis lors, a augmentĂ© sa capacitĂ© par le biais dâacquisitions. Lâentreprise fournit dĂ©sormais des services aux trois mines de diamants des TNO ainsi quâaux exploitations miniĂšres dans le Nunavut et la province de Saskatchewan. Outre lâextraction de diamants, Detâon Cho se diversifie avec succĂšs en vue de consolider ses activitĂ©s. Lâentreprise a acquis une sociĂ©tĂ© de gestion des dĂ©chets, une sociĂ©tĂ© de distribution alimentaire et plusieurs bĂątiments commerciaux Ă Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest, et continue dâexplorer dâautres possibilitĂ©s dâinvestissement en vue dâatteindre son objectif : favoriser la prospĂ©ritĂ© de la PremiĂšre Nation des DĂ©nĂ©s Yellowknives.
SOURCESÂ :
* Les valeurs du rapport se rapportant à la période 1996-2023 ont été converties en dollars américains ($ US) en utilisant le taux de change moyen pour la période, à savoir : 1 $ US = 1,27 $ CA. Toutes les autres valeurs sont converties en utilisant le taux de change moyen pour 2023 de 1 $ US = 1,35 $ CA
31, 32, 34, 35, 36, 37, 38 Rapport sur les accords socioéconomiques 2022, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
33Â Natural Diamonds Council, The New Legends of the Diamond World
Redonner à la communauté
grĂące Ă lâĂ©ducation
LâĂ©ducation, quâil s'agisse de la scolarisation des enfants, du mentorat dâentreprise, de lâapprentissage ou de la formation au leadership, est essentielle pour amĂ©liorer le quotidien des travailleurs et de leurs familles pendant toute la durĂ©e de vie dâune mine, et mĂȘme au-delĂ . Les principales sociĂ©tĂ©s diamantaires collaborent avec le GTNO et des institutions clĂ©s telles que la Mine Training Society, Skills Canada et lâuniversitĂ© Aurora pour aider les habitants des TNO Ă dĂ©velopper leurs compĂ©tences et leurs qualifications. Pour que ces opportunitĂ©s ne soient pas financiĂšrement prohibitives, de nombreux exploitants miniers offrent des bourses aux rĂ©sidents des TNO. Il sâagit notamment des aides suivantes :
- Rio Tinto Diavik Diamond Mine Community Scholarship
- Bourse dâĂ©tudes du groupe De Beers pour promouvoir lâinclusion des femmes canadiennes dans les mĂ©tiers STIM
- Bourse dâĂ©tudes post-secondaires Plus Program de la mine Ekati39
LIVRES DESTINĂS
AUX JEUNES DES COMMUNAUTĂS AUTOCHTONES
FEMMES ACCĂDERONT AUX MĂTIERS STIM 70k 10k
DEÂ BEERSÂ GROUPÂ :
AIDE Ă LâALPHABĂTISATION
Le groupe De Beers fait depuis longtemps la promotion de lâalphabĂ©tisation. De fait, de meilleurs taux dâalphabĂ©tisation augmentent les chances dâaccĂ©der Ă des emplois bien rĂ©munĂ©rĂ©s, ainsi quâĂ lâenseignement supĂ©rieur et Ă dâautres opportunitĂ©s dâĂ©ducation. LancĂ© en 2003, le programme « Books in Homes » du groupe De Beers distribue gratuitement des livres aux jeunes des communautĂ©s des TNO afin de promouvoir leur alphabĂ©tisation. Depuis son lancement, le programme a fourni prĂšs de 70 000 livres aux jeunes des communautĂ©s autochtones situĂ©es Ă proximitĂ© de ses activitĂ©s dans les Territoires du Nord-Ouest. De Beers sâest Ă©galement associĂ© au programme Imagination Library de Dolly Parton afin de faire naĂźtre la passion de la lecture chez les enfants de cinq ans.
PROMOUVOIR LES CARRIĂRES DES FEMMES ET DES JEUNES FILLES DANS LES MĂTIERS « STIM »
Les femmes autochtones reprĂ©sentent moins de 1 % des personnes travaillant dans les mĂ©tiers des sciences, des technologies, de lâingĂ©nierie et des mathĂ©matiques (STIM) au Canada. Pour bousculer le statu quo, il faut commencer par inciter les jeunes femmes et les jeunes filles Ă sâintĂ©resser Ă ces sujets dĂšs leur plus jeune Ăąge. Afin de susciter des vocations chez les plus jeunes, le groupe De Beers a organisĂ© plusieurs « camps » de quatre jours destinĂ©s aux jeunes filles des communautĂ©s des PremiĂšres Nations pour leur permettre de dĂ©couvrir divers aspects des mĂ©tiers STIM. Le groupe De Beers a pour objectif de permettre Ă 10 000 filles et femmes dâaccĂ©der aux disciplines STIM dâici Ă 203040.
SOURCESÂ :
Rapport
Portée au sein de la communauté
PROJET CARITATIF Ă LâINITIATIVE DES EMPLOYĂS
Un groupe dâemployĂ©s de la mine Diavik a saisi lâoccasion de rĂ©cupĂ©rer des fils de cuivre, de les vendre et de faire don des recettes Ă des groupes de la communautĂ©. La direction a soutenu lâidĂ©e en approuvant le temps de bĂ©nĂ©volat rĂ©munĂ©rĂ©. Ă ce jour, le groupe a rĂ©cupĂ©rĂ© prĂšs de 200 tonnes de cuivre et engrangĂ© plus de 880 000 $ CA (650 000 $ US*) au profit dâassociations caritatives locales telles que la Stanton Territorial Hospital Foundation, YWCA NWT, HomeBase Yellowknife, la Yellowknife Womenâs Society et dâautres organisations communautaires. Pour rĂ©compenser cette initiative, la Mining Association of Canada a dĂ©cernĂ© en mai 2023 Ă Diavik le Prix dâexcellence « Vers le dĂ©veloppement minier durable » pour son engagement envers la communautĂ©41
CONTRIBUER Ă LA LUTTE CONTRE LES INCENDIES DE FORĂT
Entre mai et septembre 2023, au moins dix communautĂ©s des TNO ont fait lâobjet dâun ordre dâĂ©vacuation en raison de feux de forĂȘt. Face Ă la menace pesant sur ces communautĂ©s, les trois sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants des TNO ont versĂ© des contributions importantes aux fonds dâurgence. Ces contributions allaient de 10 000 $ CA (7 000 $ US*) pour une mine individuelle Ă 250 000 $ CA (185 000 $ US*) pour une sociĂ©tĂ© mĂšre. Les mines ont Ă©galement participĂ© au financement de lâĂ©vacuation de plus de 19 000 personnes. Outre les dons financiers, les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants des TNO ont fourni des ressources en appui aux interventions : des Ă©quipes dâurgence ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es, ainsi que du matĂ©riel et des volontaires des mines pour aider Ă crĂ©er des lignes coupe-feu et installer des canons Ă eau. Les mines de diamants ont Ă©galement aidĂ© leurs employĂ©s Ă Ă©vacuer en toute sĂ©curitĂ©, en versant des indemnitĂ©s aux travailleurs touchĂ©s et en leur accordant des jours de congĂ© supplĂ©mentaires pour leur permettre de rester avec leurs familles42
Bùtir un héritage positif
La fermeture dâune mine marque un nouveau dĂ©part, Ă lâoccasion duquel lâĂ©cotourisme, les programmes de bourses et le financement des entrepreneurs crĂ©ent une multitude dâopportunitĂ©s pour les communautĂ©s locales. Avant mĂȘme de prĂ©senter une proposition dâouverture dâune mine de diamants, des recherches et une planification rigoureuse sont entreprises pour prĂ©parer la fermeture de la mine (sous rĂ©serve des exigences strictes des autoritĂ©s et des communautĂ©s locales).
FAIRE PROFITER LA COMMUNAUTĂ LOCALE DES OPPORTUNITĂS FUTURES6
SNAPÂ LAKE,
La mine Snap Lake, exploitĂ©e par le groupe De Beers, est la premiĂšre mine des TNO Ă entrer en phase de fermeture active. Snap Lake emploie en prioritĂ© les rĂ©sidents des TNO expĂ©rimentĂ©s et qualifiĂ©s pour les travaux trĂšs spĂ©cifiques de dĂ©molition. 89 % des dĂ©penses liĂ©es Ă la fermeture de la mine Snap Lake en 2022 et 2023 ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es auprĂšs dâentreprises des TNO. Par exemple, MET/Nuna, une coentreprise de la communautĂ© autochtone dĂ©tenue par la North Slave MĂ©tis Alliance et Nuna Logistics, a Ă©tĂ© chargĂ©e de gĂ©rer la fermeture et la remise en Ă©tat du site. Ce partenariat garantit la prospĂ©ritĂ© des communautĂ©s autochtones pour les annĂ©es Ă venir. La mine Snap Lake a reçu le prix du leadership Ă©conomique lors des MAX Awards en novembre 2023 pour son approche innovante de la dĂ©construction de la mine, rĂ©alisĂ©e en toute sĂ©curitĂ© et dans le respect de lâenvironnement.
SOURCESÂ :
La mine Victor sâest prĂ©parĂ©e Ă la fermeture dĂšs 2015. Le groupe De Beers a organisĂ© des ateliers de recherche dâemploi et des salons de lâemploi au sein de la mine, et a offert des indemnitĂ©s de dĂ©part bien supĂ©rieures aux seuils imposĂ©s par la loi. Au moment de la fermeture de la mine, la majoritĂ© de la maindâĆuvre avait dĂ©jĂ trouvĂ© un nouvel emploi. Pendant le processus de fermeture, ACLP, une entreprise dĂ©tenue Ă 100 % par la PremiĂšre Nation dâAttawapiskat, a continuĂ© Ă fournir des services de restauration et dâentretien mĂ©nager. Des membres de la communautĂ© ont Ă©galement Ă©tĂ© employĂ©s et formĂ©s pour aider le groupe De Beers Ă respecter ses engagements en matiĂšre de surveillance de lâenvironnement du site pour les dĂ©cennies Ă venir.
La production de la mine Diavik prendra fin en 2026. La mine Diavik fait partie des principaux employeurs des TNO. Ă ce titre, elle a planifiĂ© de façon approfondie la transition de ses employĂ©s, de la communautĂ© et de lâentreprise. De nombreux employĂ©s actuels participeront au dĂ©mantĂšlement de la mine et Ă la remise en Ă©tat des terres, puis Ă la supervision scientifique et Ă la surveillance des savoirs traditionnels.
La mine Diavik a également créé MyPath, un programme pour les employés et les soustraitants, conçu pour les aider à acquérir de nouvelles compétences, à accéder à de nouveaux postes, à préparer leur retraite, à changer de carriÚre ou à créer leur propre entreprise.
* Les valeurs du rapport se rapportant à la période 1996-2023 ont été converties en dollars américains ($ US) en utilisant le taux de change moyen pour la période, à savoir : 1 $ US = 1,27 $ CA. Toutes les autres valeurs sont converties en utilisant le taux de change moyen pour 2023 de 1 $ US = 1,35 $ CA. 41, 42 Rapport sur les accords socioéconomiques 2023, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
PROTECTION DE LâENVIRONNEMENT

Dans la toundra des TNO, des lacs scintillants parsĂšment des terres verdoyantes en Ă©tĂ©, tandis quâen hiver les paysages sont tapissĂ©s de glace et de neiges immaculĂ©es. MalgrĂ© lâaspect peu clĂ©ment de cette lande, la faune et la flore y prospĂšrent. La rĂ©gion et ses cĂŽtes abritent une faune variĂ©e, du bison au bĆuf musquĂ© en passant par lâours, le caribou et le loup. Les peuples autochtones ayant Ă©lu domicile sur les terres et les eaux des TNO depuis des milliers d'annĂ©es, toute activitĂ© miniĂšre doit Ă©galement Ă©viter d'avoir un impact sur leurs modes de vie traditionnels et leurs terrains de chasse historiques.
Avant toute ouverture de site au Canada, les compagnies miniĂšres doivent sâengager Ă protĂ©ger la biodiversitĂ© des zones dans lesquelles elles opĂšrent et Ă remettre lâhabitat dans son Ă©tat dâorigine aprĂšs la fermeture du site. La mission des mineurs est dâextraire des ressources prĂ©cieuses sans perturber lâĂ©quilibre dĂ©licat de chaque environnement naturel. Avant dâautoriser la construction, dâimportantes Ă©tudes sur lâenvironnement et la biodiversitĂ© doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es, en consultation avec les communautĂ©s autochtones et les autoritĂ©s locales et rĂ©gionales. En moyenne, pour chaque hectare de terre exploitĂ© pour la rĂ©cupĂ©ration des diamants, les membres du conseil du NDC en rĂ©servent quatre Ă des fins de conservation43.
Atténuer
lâimpact sur les environnements locaux
UTILISER LES SAVOIRS
AUTOCHTONES POUR SURVEILLER
LâENVIRONNEMENT
Pour mener Ă bien leur mission, les sociĂ©tĂ©s dâextraction de diamants des TNO ont conscience de devoir fonder leurs programmes de gestion de lâenvironnement sur les savoirs et pratiques autochtones.
Ă la mine de Gahcho KuĂ©, lâaccord NĂ Hadi Xa, signĂ© entre six nations autochtones, garantit que les opĂ©rations miniĂšres « ne compromettent pas la capacitĂ© de la terre Ă subvenir aux besoins de ceux qui en dĂ©pendent ».
La PremiĂšre Nation Deninu KĆłÄ, la North Slave MĂ©tis Alliance, la Nation mĂ©tisse des Territoires du NordOuest, le gouvernement TĆıchÇ«, la PremiĂšre Nation Ćutsel K'e Dene, la PremiĂšre Nation des DĂ©nĂ©s Yellowknives et le groupe De Beers travaillent en collaboration pour atteindre les objectifs de lâaccord.
Les enseignements traditionnels, couplĂ©s Ă des outils modernes, leur permettent de contrĂŽler lâimpact sur lâenvironnement. Leur travail consiste Ă recueillir des donnĂ©es sur la qualitĂ© de lâeau, Ă observer les activitĂ©s de la mine et Ă procĂ©der Ă des examens techniques des plans de gestion de lâenvironnement.
Chaque annĂ©e, les anciens des six nations autochtones sont invitĂ©s Ă participer au programme de suivi traditionnel NĂ Hadi Xa, qui prĂ©voit notamment une dĂ©gustation de poissons. Les anciens pĂȘchent, examinent et goĂ»tent les poissons des eaux situĂ©es en aval de la mine et mobilisent leur connaissance approfondie des Ă©cosystĂšmes locaux pour confirmer que les activitĂ©s de la mine nâont pas dâimpact sur la faune et la flore.

Réhabilitation du site aprÚs la fermeture
La prĂ©paration de la restitution dâun site minier Ă la nature commence bien avant lâouverture de la mine et Ă©volue tout au long de sa durĂ©e de vie. Au cours de lâexploitation, les compagnies miniĂšres acquiĂšrent une meilleure comprĂ©hension du contexte physique, gĂ©ologique, biologique, social et Ă©conomique du site, ce qui leur permet de prendre des dĂ©cisions finales Ă©clairĂ©es concernant le processus de remise en Ă©tat. Elles ont Ă©galement mis de cĂŽtĂ© des centaines de millions de dollars afin de financer la fermeture de la mine.

RĂCOMPENSE POUR LA REMISE
EN ĂTAT DES TERRES
Ă la mine Victor, des programmes de recherche universitaire, menĂ©s pendant prĂšs de dix ans, ont permis dâorienter le processus de remise en Ă©tat du site. Les communautĂ©s autochtones ont Ă©galement jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans lâanalyse de nombreux facteurs environnementaux, notamment la migration des troupeaux de caribous, les populations de poissons, la flore indigĂšne et la surveillance de lâair et de lâeau ; afin de comprendre comment les terres pourraient ĂȘtre restaurĂ©es pour leur fonction dâorigine, Ă savoir la chasse et le piĂ©geage.
Dans ce cadre, les habitants de la communautĂ© la plus proche, Attawapiskat, ont aidĂ© Ă planter et faire pousser plus de 1,4 million dâarbres sur le site de la mine.
LâĂ©quipe de la mine Victor a remportĂ© le Tom Peters Memorial Mine Reclamation Award, dĂ©cernĂ© par la section ontarienne de lâAssociation canadienne de rĂ©habilitation des sites dĂ©gradĂ©s, pour sa stratĂ©gie post-fermeture innovante44
COLLABORER POUR AMĂLIORER
LA CONSERVATION DE LA FAUNE
La protection des habitats de la faune arctique du Canada constitue un aspect important pour garantir le contexte éthique du diamant.
Nos membres consacrent du temps et des ressources Ă la protection et Ă une meilleure comprĂ©hension du monde naturel des TNO. Diavik, Ekati et le groupe De Beers se sont associĂ©s Ă lâuniversitĂ© de Calgary et au GTNO pour Ă©tudier les dĂ©placements et le comportement des carcajous et des grizzlis. Leur objectif Ă©tait de sâassurer que les populations se trouvant Ă proximitĂ© des mines Ă©taient saines et stables, ce qui Ă©tait le cas pour les deux espĂšces.
Le groupe De Beers a Ă©galement collaborĂ© avec lâuniversitĂ© de Calgary, le GTNO et la World Wildlife Federation pour suivre les caribous Ă lâaide de colliers Ă©metteurs. Le projet visait Ă recueillir des donnĂ©es importantes sur leurs mouvements, qui pourraient ĂȘtre utilisĂ©es pour aider Ă inverser le dĂ©clin dramatique de leur population45.
LA VIE SAUVAGE Ă GAHCHO KUĂ
Gahcho KuĂ© dispose dâun plan de gestion de la vie sauvage qui dĂ©crit comment la mine attĂ©nue les interactions avec la faune Ă lâintĂ©rieur et autour du site minier.
En 2023, le programme de surveillance du comportement des caribous s'est dĂ©roulĂ© le long de la Winter Road de 100 km, reliant la mine Ă la route principale Tibbitt-Contwoyto. Le programme prĂ©voit la surveillance des caribous, seuls ou en groupe, par des observateurs au sol. LâĂ©quipe a menĂ© 188 enquĂȘtes sur des groupes et 192 enquĂȘtes sur des individus au cours de cette pĂ©riode.
De plus, un relevĂ© aĂ©rien le long de la Winter Road a Ă©tĂ© effectuĂ© en janvier 2023, au cours duquel lâĂ©quipe a dĂ©nombrĂ© plus de 360 caribous rĂ©partis en trois groupes.
LâĂ©quipe consigne Ă©galement les animaux sauvages observĂ©s sur le site de la mine et y a recensĂ© en 2023 prĂšs de 900 caribous. Au total, 55 espĂšces sauvages diffĂ©rentes ont Ă©tĂ© recensĂ©es sur le site de la mine au cours de lâannĂ©e, dont 49 bĆufs musquĂ©s, 3 gloutons et 30 espĂšces dâoiseaux. LâĂ©quipe a Ă©galement dĂ©nombrĂ© plus de 650 hirondelles de rivage sur le site en 2023, la plupart nichant dans lâusine de traitement du minerai brut de kimberlite. Lâhirondelle de rivage figure sur la liste des espĂšces menacĂ©es au Canada et lâĂ©quipe marque chaque colonie pour sâassurer quâaucune opĂ©ration nâest rĂ©alisĂ©e dans ces zones pendant la saison de nidification.

LILY JAMES Ă LA DĂCOUVERTE DES DIAMANTS NATURELS DU CANADA
La cĂ©lĂšbre actrice Lily James, ambassadrice mondiale du NDC, sâest rendue dans les Territoires du Nord-Ouest pour dĂ©couvrir par elle-mĂȘme lâimpact positif des diamants naturels sur la rĂ©gion.
Elle a passĂ© du temps avec des personnalitĂ©s clĂ©s issues de lâindustrie du diamant et des communautĂ©s locales, dont Kateri Lynn, la plus jeune conseillĂšre Ă©lue de la communautĂ© de Dettah et membre de la PremiĂšre Nation des DĂ©nĂ©s Yellowknives, et Jonas Sangris, un ancien trĂšs respectĂ© au sein de sa communautĂ©. Ces derniers lui ont expliquĂ© que les opportunitĂ©s offertes par les mines de diamants permettent aux habitants de fonder une famille lĂ oĂč ils ont grandi, plutĂŽt que dâĂȘtre obligĂ©s dâaller chercher un emploi ailleurs.
Lily James a fait lâexpĂ©rience de la conduite sur le Grand lac des Esclaves, alors gelĂ©, a surveillĂ© le bien-ĂȘtre des caribous de la rĂ©gion et a pris part Ă des activitĂ©s communautaires traditionnelles au camp de B. Dene. Elle a Ă©galement visitĂ© la mine de Gahcho KuĂ© et participĂ© Ă la surveillance des caribous sur la route de glace.
SOURCESÂ :

FERMETURE DE LA MINE DIAVIK DANS LE RESPECT DE LA NATURE
La mine Diavik est située sur une ßle de 20 kilomÚtres carrés, sur le lac de Gras. Grùce à une technologie primée, les diamants y sont extraits du sous-sol du lac gelé. Pour retenir les eaux vierges du lac de Gras, Diavik a construit des digues novatrices. Lorsque les cheminées de diamant de la mine Diavik seront épuisées, les digues seront rompues et la mine actuelle sera recouverte par le lac46.


FormĂ©es dans les profondeurs de la Terre il y a des milliards dâannĂ©es, ces merveilles de la Nature, uniques et limitĂ©es, sont les matĂ©riaux les plus anciens quâil vous sera jamais donnĂ© de toucher. Les diamants naturels crĂ©ent des emplois, financent lâĂ©ducation et les soins de santĂ© des communautĂ©s locales, des Territoires du Nord-Ouest du Canada, au Botswana en Afrique australe, et protĂšgent lâavenir des Ă©cosystĂšmes vulnĂ©rables.
naturaldiamonds.com/fr


