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DIS-NOUS TOUT EN COSTARD DE GÉRANT DE L’EAU VIVE
RAPHAEL HOURDIN Preux chevalier du bio et pourfendeur infatigable de la mal bouffe, Raphaël Hourdin a ouvert un premier magasin l’Eau Vive rue Fongiève il y a tout juste neuf ans. Cet anniversaire et la récente ouverture d’une deuxième structure l’Eau Vive au km lancé à Aubière étaient l’occasion rêvée de le soumettre au questionnaire zappien.
Premier costard de gérant de l'Eau Vive ? 23 janvier 2009, 9h00, 17 rue Fontgiève. La formation et le parcours qui t’ont conduit à porter un costard de gérant de l'Eau Vive ? Une maman bio avant les autres, un père commerçant, 1 Maîtrise STAPS, 1 MBA en Marketing aux USA et 8 ans dans l’industrie pharmaceutique. Meilleur moment de ta vie en costard de gérant de l'Eau Vive ? Les sourires de client(e)s qui sont contents d’être dans le magasin. Pire moment de ta vie en costard de gérant de l'Eau Vive ? Quand je surprends un client en train de voler… Je suis vraiment déçu. Plus grand risque pris alors que tu portais un costard de gérant de l'Eau Vive ? Rénover tout le magasin rue Fontgiève de nuit pendant plusieurs mois avec la construction d’un ascenseur…, en ouvrant tous les matins dans un magasin propre et rangé. Un vrai challenge… ! Album préféré ? Livre préféré ? Film préféré ? Fruit ou légume préféré ? Un best of de Barbara. Une BD plutôt qu’un livre : Blueberry. Le film Into the Wild. Mes légumes préférés sont ceux de Gaby à Cébazat et de Gilles à Gerzat ! Propos les plus drôles entendus dans un de tes magasins l'Eau Vive ? Une cliente assise dans l’escalier qui déclare sa flamme au téléphone. Heureuse, passionnée, assez gênée, et vraiment… rayonnante ! Dernière soirée très arrosée en costard de gérant de l'Eau Vive ? Avec l’équipe du magasin en avril 2017. C’était dur pour tout le monde le lendemain à 7h00. Être habillé en costard de gérant de l'Eau Vive, pour la drague ça aide ? Probablement... mais plus du tout si ma femme travaille à l’Espace Détente à côté du magasin ! L’homme en costard que tu admires le plus ? Xavier Beaudiment, Restaurant le Pré à Durtol. Quand l’engagement et la qualité oscillent entre le génie et la folie… je l’ai connu au tout début, il venait dans notre réserve avant l’ouverture pour choisir ses légumes. Ton plus grand rêve pour 2018 ? Arriver à profiter enfin de chaque moment, surtout les plus simples !!!
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AVIS D’EXPERT Raphaël, quelles sont les choses à éviter quand on veut consommer bio ? Il faut éviter de confondre les notions de « bio » et de « local » même si cette confusion est souvent entretenue par opportunisme commercial. Bio veut dire « sans cochonnerie » peu importe le lieu de production, et local veut dire « produit pas loin » peu importe le risque lié à la composition. Pour ma part, je choisis d’abord des produits bio car même avec du transport, ils sont toujours plus sains pour la planète, pour le producteur, et pour ma santé que des produits locaux gavés de pesticides invisibles. Donc, d’abord du bio, ensuite du local et bien sur si c’est possible, du bio ET du local. Tes 5 conseils aux lecteurs de ZAP pour être un bon consomm’acteur ? • Se renseigner, se renseigner, et se renseigner… sur les réseaux et sur les étiquettes des produits que l’on achète. Si nous savions ce que nous consommons, nous consommerions différemment. • Faire de son acte d’achat un acte militant. Acheter, c’est voter. Il suffit d’arrêter d’acheter pour que cela ne soit plus à vendre. C’est simple mais c’est terriblement efficace ! • Comprendre qu’être un bon consomm’acteur ne coûte pas plus cher si on apprend à consommer différemment. Cela devient même dans le temps une source d’économie. • Réduire sa consommation de produits animaliers et en augmenter la qualité. Ne sous-estimez pas la force du végétal ! • Prendre du plaisir. Agir « pour » et ne pas agir « contre », c’est tellement plus tranquille et c’est sûrement meilleur pour la santé !