Jours de fête : Les festivités populaires aux XIXe et XXe siècles

DOSSIER PEDAGOGIQUE

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Exposition « Jours de Fête : les festivités populaires aux XIX et XX siècles » 12 avril 2008 au 5 janvier 2009 Musée des Traditions et Arts Normands – Château de Martainville RN 31 (direction Beauvais) 76116 Martainville-Epreville tel : 02.35.23.44.70 www.musees-haute-normandie.fr Ouvert tous les jours sauf mardi et dimanche matin de 10h à 12h30 et de 14h à 18h Le dimanche de 14h à 18h30 Accès au musée : 3 € Tarif réduit : 1,50 € Entrée gratuite : moins de 18 ans, scolaires, étudiants et demandeurs d’emploi Pour tout renseignement : Mylène Doré, co-commissaire de l’exposition Musée des Traditions et Arts Normands Château de Martainville tel : 02.35.23.44.70 Renseignements sur les conférences et animations : Service des Publics des Musées Départementaux tel : 02.35.15.69.11 musees.departementaux@cg76.fr Contact Presse : Myriam Guihot Tel : 02.35.15.69.01 myriam.guihot@cg76.fr Photos disponibles sur demande : : 02.35.15.69.01 myriam.guihot@cg76.fr © Art Populaire Sans Frontière

Fêtes foraines, chevaux de bois et mât de cocagne s’invitent au château de Martainville pour replonger petits et grands dans l’univers des fêtes d’autrefois.

Moment de réjouissances et de convivialité, les fêtes jalonnent le calendrier : Noël, Mardi Gras, 14 juillet, fêtes des moissons, sans oublier les fêtes familiales organisées à l’occasion des baptêmes, communions ou mariages. L’exposition « Jours de Fête » restitue grâce à une très riche collection d’objets d’art populaire ces moments de joie qui rassemblaient les habitants des petites villes et villages aux XIXe et XXe siècles.

Repères à la fois temporels et symboliques, les fêtes sont des moments de détente et de convivialité qui rassemblent les membres d’une communauté – le plus souvent rurale, notamment au XIXe siècle – autour de références partagées par tous, transmises de génération en génération. Leur sens et signification peuvent être d’inspiration religieuse, comme les fêtes chrétiennes qui ponctuent le calendrier liturgique tout au long de l’année, ou laïque comme les fêtes civiles commémorant des évènements fondateurs de la République (14 juillet) et les réjouissances collectives liées à un mode de vie rural marquant l’avancée des travaux agricoles au fil des saisons (fête des moissons, des vendanges …).

Musique, danses, décors festifs, jeux et repas de fête contribuent à créer une atmosphère propice aux réjouissances et à la bonne humeur.

L’évolution de la société française, en particulier depuis la seconde partie du XXe siècle, qui a profondément modifié les rythmes et modes de vie, a bouleversé également les comportements collectifs liés à ces coutumes festives.

Ainsi, certaines fêtes ont progressivement perdu leur caractère fédérateur pour se limiter au strict plan familial, d’autres ont disparu et sont désormais méconnues. Toutefois, nombre d’entre elles sont toujours célébrées de nos jours.

L’exposition « Jours de Fête » présentée jusqu’au 5 janvier 2009 saura rapprocher les générations, rappelant aux plus âgés l’ambiance des fêtes de village d’autrefois dont les manifestations actuelles restent suffisamment proches pour créer un lien avec les plus jeunes.

Présentation pédagogique de l’exposition Cette nouvelle exposition est l’occasion de découvrir, au rythme des saisons, toutes les fêtes qui ponctuaient la vie quotidienne. Certaines de ces fêtes ne sont plus trop connues aujourd’hui, d’autres au contraire sont toujours en vogue. Les élèves pourront ainsi accéder à toute une partie de la vie aux XIXe et XXe siècles, comprendre l’importance de la succession des fêtes dans l’année pour mesurer « le temps qui passe ». Pour les plus jeunes, la visite de l’exposition pourra prendre l’aspect d’une découverte des traditions populaires. Les plus grands pourront appréhender l’imbrication du religieux et du laïc, et intégrer aussi quelques notions concernant l’importance sociale des fêtes ou les méthodes de fabrication des jeux et jouets.

Et pour finir la visite de manière ludique, quelques jeux seront à disposition des jeunes visiteurs….et de leurs accompagnateurs !

Visites libres de l’exposition : Tous niveaux : gratuit (attention, réservation obligatoire) Visites commentées de l’exposition : Durée des visites commentées : 1h Maternelles, primaires et centres aérés : 15€ Collèges et lycées : 22€ Ateliers (chaque atelier commence par une visite de l’exposition) : Durée des ateliers : 1h30 Maternelles, primaires et centres aérés : 22€ Collèges et lycées : 30€ Pour les centres aérés : œufs peints (avril et mai), lampions ou guirlandes (juillet et août), décorations de Noël (novembre et décembre).

Pour les scolaires : - atelier « calendrier des fêtes » : Réaliser un calendrier pour mieux comprendre la signification des fêtes - Un questionnaire pédagogique pour découvrir l’exposition. Sur demande auprès du service des publics (02.35.15.69.11) ou au musée (02.35.23.44.70) Classes limitées à 30 élèves maximum.

Renseignements et réservations auprès du service des publics des musées et sites départementaux, au 02 35 15 69 11 ou musees.departementaux@cg76.fr

QUESTIONNAIRE PEDAGOGIQUE (niveau 10-12 ans) Dans cette exposition, tu vas découvrir qu’il existe une multitude de fêtes en France dont certaines sont très anciennes.

Certaines sont religieuses et d’autres non. Mais toutes montrent que les hommes aimaient se retrouver autour de moments de fête pour oublier les durs travaux qu’ils devaient faire au quotidien.

La salle des gardes : fêtes villageoises et fêtes foraines 1.

1) 2) 3)

Autrefois lorsqu’on faisait la fête, on pouvait trouver sur la place du village : Un mât de cocagne …………………… ……………………

Sur la place les villageois pouvaient : 1) Danser 2) …………………..

3) ……………………

2. Le 14 juillet est l’occasion de faire un feu d’artifice, suivi d’un bal.

Mais pourquoi célèbre t-on cette date ? …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………

3. Dans la vitrine du 14 juillet, il y a un tonneau tricolore (trois couleurs). A ton avis à quoi correspondent ces couleurs ? …………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………….

4. Monsieur Chanvin était fabriquant de chevaux de bois. Regarde attentivement les deux grandes vitrines.

- Où travaillait-il ?……………………………….

- En quelle matière sont fabriqués les chevaux ? ……………………………………………………

- Réalisait-il d’autres animaux ?………Lesquels ? …………………………………………………….

5. Porte-bonheur et symbole de l’arrivée du printemps, à quel moment reçoit-on un brin de muguet ? …………………………………………………………………

6. Le solstice d’été est la nuit la plus longue de l’été. Pour fêter cet événement, les hommes dans les villages font un grand feu lorsque la nuit tombe. On célèbre alors la Saint…………….

- Le même jour, depuis quelques années nous fêtons la fête de la M……………………

- Dans la vitrine des fêtes rurales saisonnières, tu pourras voir qu’autrefois on fêtait les saints protecteurs pour leur demander leur soutien.

1) Par exemple les chasseurs fêtent la Saint…………………

2) Les vignerons, la saint………………………….

3) Les forgerons, la saint…………………………..

Le couloir : les fêtes religieuses 7. La fête est la célébration ou la commémoration d’une date anniversaire dans le calendrier. Cite les trois grandes fêtes que tu connais et quand elles ont lieu.

- …………………………………….

- …………………………………….

- …………………………………….

8. Certaines fêtes du calendrier ont une origine religieuse Cite deux exemples - ………………………………..

- ………………………………..

Sais-tu ce qu’elles célèbrent ? ………………………………………. ……………………………………….

9. La Toussaint est une fête religieuse importante.

- Qui célèbre t-on ce jour-la ?…………………………………………………..

- A quelle date ?…………………………………………………………

- Qu’ont l’habitude de faire les gens à cette date ?…………………………………

- Aujourd’hui, la veille de la Toussaint on célèbre une fête où les enfants se déguisent en fantômes et sorciers. Connais-tu le nom de cette fête ?……………………………

10. Que veut dire le mot « Carnaval » ? ……………………………………………………………………… ………………………..

- Pourquoi ? ……………………………………………………………………… ………………………..

- Le jour du Carnaval, que fait-on ? (pour t’aider, regarde la photo) …………………………………………………………………………………………………

11. Pâques célèbre la résurrection du Christ (retour de la mort à la vie). Certains animaux sont les symboles de Pâques.

Par exemple, les poules et les œufs représentent la vie et la résurrection du Christ.

- Mais que représente le lapin et pourquoi ? ……………………………………………………………………………………… …

- En vois-tu dans la vitrine sur Pâques ?…………………………………………….

- Cite deux autres animaux ou objets qui symbolisent Pâques…………………………………

La salle à manger : fêtes familiales 12. On peut faire la fête aussi lorsqu’il se passe des événements importants dans la vie des hommes. Depuis leur naissance jusqu’à leur mort, quelles sont les occasions de faire la fête ? ………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………

13. En général, lorsqu’on fait la fête on organise un grand repas. A chaque fête sa spécialité : - A la Chandeleur, on mange des………………………………

- A Noël, à la fin du repas, on mange une………………………….

- A Pâques, on mange de l’agneau et en dessert des……………………….

DOSSIER PEDAGOGIQUE

Musée Industriel de la Corderie Vallois - Notre-Dame-de-Bondeville 185 route de Dieppe 76960 Notre-Dame-de-Bondeville tel : 02.35.74.35.35 www.musees-haute-normandie.fr Ouvert tous les jours de 13h30 à 18h Accès au musée : 3 € Tarif réduit : 1,50 € Entrée gratuite : moins de 18 ans, scolaires, étudiants et demandeurs d’emploi Pour tout renseignement : Martine Roche, Mylène Doré, Gabriel Richir Co-commissaires de l’exposition Musée Industriel de la Corderie Vallois à Notre-Dame-de-Bondeville tel : 02.35.74.35.35 Renseignements sur les conférences et animations : Service des Publics des Musées et Sites Départementaux tel : 02.35.15.69.11 musees.departementaux@cg76.fr Contact Presse : Myriam Guihot Tel : 02.35.15.69.01 myriam.guihot@cg76.fr Photos disponibles sur demande : 02.35.15.69.01 myriam.guihot@cg76.fr crédit photographique : © Yohann DESLANDES – Département de Seine-Maritime

Exposition « L’appel du large : matelotage traditionnel et arts populaires marins » 24 mai 2008 au 5 janvier 2009 Le vent marin venu du large remonte l’estuaire de la Seine et arrête sa course aux abords de Notre-Dame-de-Bondeville !

A partir du 24 mai prochain, le Musée Industriel de la Corderie Vallois se met à l’heure maritime : matelots et gabiers déposent leurs sacs, investissent les lieux et dévoilent les nombreux ouvrages et objets artisanaux confectionnés au cours de leurs voyages sous toutes les latitudes …

Témoin de l’histoire industrielle textile locale, la Corderie Vallois présente une exposition inédite. « L’appel du large : matelotage traditionnel et arts populaires marins » s’appuie sur le travail exceptionnel de Gabriel Richir, passionné de matelotage ancien, qui s’emploie depuis des années à réaliser à partir de techniques traditionnelles, les ouvrages en cordes utilisés sur les navires de e

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commerce ou de guerre au XVIII siècle et au début du XIX siècle, époque à laquelle les échanges commerciaux entre les continents et la suprématie militaire reposaient essentiellement sur la marine à voile.

L’ensemble de ces réalisations s’intègre harmonieusement parmi des scènes reconstituées, restituant l’atmosphère d’un port à la grande époque de la Marine Royale ou l’agencement intérieur de navires. Objets de collections, maquettes, tableaux de noeuds et objets d’art populaire marin mettent à l’honneur les matelots, les gabiers et tous les hommes d’équipage qui, chaque jour pendant la durée d’une traversée ou d’un voyage au long cours, s’activent à entretenir le navire et ses multiples cordages.

L’exposition « L’appel du large : matelotage traditionnel et arts populaires marins » a été préparée dans l’esprit de l’Armada 2008 qui réunira à Rouen du 5 au 14 juillet prochains plus de 40 grands voiliers venus des quatre points du globe. Aussi, pendant la durée de cette manifestation, des animations et démonstrations dévoilant les techniques de matelotage et les secrets des noeuds marins seront proposées sur le stand du Département de Seine-Maritime installé sur les quais de Seine.

De plus, un catalogue lié à l’exposition sera disponible à partir du 24 mai. Ouvrage très complet sur les techniques de matelotage ancien, illustré de nombreuses photos, il présente des techniques rarement exposées dans les ouvrages sur les noeuds marins ou le matelotage. Plusieurs chapitres du catalogue sont par ailleurs consacrés au travail quotidien du matelot à bord des navires du e

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XVIII au XIX siècle.

Ce catalogue (96 pages) sera mis en vente au prix de 15 € : - auprès de la boutique du musée, - en librairie, - par correspondance en passant commande à l’adresse suivante : (frais de port : 3,85 €) Mme le Régisseur des Musées Départementaux Département de Seine-Maritime Direction de la Culture et de la Jeunesse Hôtel du Département - quai Jean Moulin 76101 Rouen Cedex 1

PRESENTATION PEDAGOGIQUE DE L’EXPOSITION

En 2008, Rouen accueille à l’occasion de l’Armada de nombreux grands voiliers prestigieux…L’exposition proposée au Musée Industriel de la Corderie Vallois est l’occasion de voir « l’envers du décor », c’est à dire la vie quotidienne des marins lorsqu’ils sont en mer.

Chacun pourra y découvrir non seulement les tâches assignées à chaque matelot pour la bonne marche du navire, mais aussi leurs distractions et occupations lors des voyages au long cours….

La visite permet de comprendre un mode de vie et des traditions différentes de ceux habituellement étudiés, d’avoir un aperçu de la complexité du fonctionnement d’un navire, et d’approcher un univers encore trop méconnu, bien que faisant partie des traditions de Normandie…

Visites libres de l’exposition : Tous niveaux : gratuit (attention, réservation obligatoire) Visites commentées de l’exposition : Durée des visites commentées : 1h Maternelles, primaires et centres aérés : 15€ Collèges et lycées : 22€ Ateliers (chaque atelier commence par une visite de l’exposition) : Durée des ateliers : 1h30 Maternelles, primaires et centres aérés : 22€ Collèges et lycées : 30€ Pour les scolaires et les centres aérés : galets peints, petits voiliers, coffres de marins, tableaux de nœuds.

Classes limitées à 30 élèves maximum, ateliers en demi-classes de 15 élèves.

Renseignements et réservations auprès du service des publics des musées et sites départementaux, au 02 35 15 69 11 ou musees.departementaux@cg76.fr

PARCOURS DE VISITE A DESTINATION DU PUBLIC SCOLAIRE (PRIMAIRE) Cette exposition te propose de marcher sur les traces des matelots il y a cent ans. Tu vas découvrir au fil du questionnaire quel était leur travail et leurs conditions de vie à bord des navires. Tu apprendras également comment fonctionnaient les navires de cette époque.

I. La marine d’autrefois: Dirige toi vers la grande peinture au fond de la pièce.

- Que peux-tu y voir ?…………………………………………………………………………

- Que font les personnes ?………………………………………………………………………

- Décris le grand navire sur la gauche…………………………………………………………

Dirige toi vers la maquette du Bounty, célèbre navire de guerre datant de 1783 Peux- tu dire combien il y a : - de mâts : ………………

- de voiles : …………. et de quelle forme sont-elles……………………………………

- d’étages dans la cale : ……………………….

- que transporte le navire dans la cale ?…………………………

- décris ce que font les marins sur le bateau : ………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………..

II. Le travail des matelots Sur le port et à bord du navire, les marins travaillent à la fabrication d’objets très divers qui permettent au navire de partir en mer. Chaque matelot a sa spécialité et parmi eux on trouve : Le cordier

Le voilier

Le gréeur

Le poulieur Le calfat

- Explique en quoi consiste le travail de chacun d’eux. Que fabriquent-ils ?

- Le cordier fabrique……………………………………………………………………

- ……………………………………………………………………

- ……………………………………………………………………

- ……………………………………………………………………

- …………………………………………………………………..

- Quelle est l’utilité de ces réalisations à bord du bateau ? …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………

- Voici des outils utilisés à bord des navires. Redonne à chaque matelot ses outils :

Aiguilles

Paumelle

Le voilier

Maillet de calfat

Le gréeur

Mailloche à fourrer

Epissoir

Le calfat

En résumé : Par une phrase décris l’activité des matelots à bord du navire …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………..

III/La vie à bord des navires Quand ils ne sont pas en train d’entretenir le bateau, les matelots vivent et dorment dans la cale du navire. Dans les navires les hommes sont séparés en deux groupes : les tribordais et les babordais. Il existe deux types de navire au 19ème siècle : les navires qui partent en mer pour faire la guerre et ceux qui partent pour transporter des marchandises et faire du commerce.

- Regarde les deux reconstitutions. A ton avis, les marins de la reconstitution de droite partent en mer pour quelle raison ? ……………………………………………………………………………………………….

- Quel indice te l’a fait deviner ?………………………………………………………………

- Comment dorment les marins ? …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………….

- Dans quoi le marin range t-il ses affaires personnelles ? …………………………………. ………………………………….

- La vie des matelots est rythmée par le son d’un instrument. Quand elle sonne les matelots qui dorment se réveillent pour aller travailler sur le pont, les autres descendent pour manger et dormir.

Quel est cet instrument ?………………………………………………………………………

- A bord des navires, on ne porte pas de montre. A ton avis comment les marins connaissent l’heure ? Dans l’exposition, retrouve l’instrument qui permet de donner l’heure au marin et dessine-le.

- Les marins, pendant leur temps de repos, fabriquent de petits objets qu’ils ramèneront à terre à leur famille. A partir de quels matériaux ont-t-ils fabriqué ceux-ci :

…………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………

Regarde ce petit objet.

Avec quoi est-il fabriqué………………………………………….

A ton avis pour qui le matelot l’a-t-il réalisé ?……………………………………………………………

En résumé : Raconte la journée d’un marin à bord du navire. …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………

PROPOSITION DE CORRECTION DU QUESTIONNAIRE

I/ La marine d’autrefois - Sur la fresque représentant le port de Rouen vue de la rive gauche au 19ème siècle, on peut voir des navires de différents types, barques, trois-mâts, de la marchandise sur la droite (tonneaux, balles de coton, caisses), des maisons sur l’arrière plan, des hommes travaillant sur le port.

- Sur la droite deux hommes regardent les navires, ceux sont probablement des armateurs (les propriétaires des navires), au premier plan des hommes travaillent au chargement des marchandises.

- Le navire sur la gauche est un galion, c’est un navire à voile muni de trois mâts et de plusieurs ponts (c'est-à-dire qu’a l’intérieur de la coque il y a plusieurs étages). Ce type de navire servait aussi bien au commerce que dans la marine de guerre. Sur celui-ci, on observe les canons qui sortent de la coque.

La maquette du Bounty. Le Bounty était un célèbre navire de la marine Royale anglaise.

Il pouvait embarquer 46 hommes à son bord.

- Le Bounty est un trois-mâts - Le bateau comporte 16 voiles de formes différentes (triangulaire, carré) - 2 étages dans la cale - Le navire transporte des tonneaux et des plantes exotiques - un matelot lave le pont

II/ Le travail des matelots - Le cordier fabrique la corde - Le voilier confectionne les voiles du bateau et les répare quand elles sont déchirées. Ils fabriquent aussi des sacs.

- Le gréeur fabrique de nombreux objets comme les défenses, les paillets, les pommes d’étai et les œils à la flamande

oeil à la flamande

paillet

défense

pomme d'étai

- Le poulieur confectionne les poulies et tous les objets en bois

- Le calfat rend étanche la coque du bateau et le pont

A quoi servent ces ouvrages à bord - Les cordes sont utilisées partout sur le navire. On trouve différentes grosseurs de corde : le toron, le fil de caret.

- Les voiles sont la propulsion du bateau. C’est grâce à elle et à la force du vent que le bateau avance sur la mer.

- Les défenses servent à protéger le navire des chocs, les paillets évitent de glisser sur le pont et servent également à protéger les voiles de l’usure.

- Les poulies servent à démultiplier les forces d’un cordage.

- La calfatage est réalisé à base d’étoupe (cordage usée) et de goudron pour rendre étanche la coque du bateau et le pont.

Les outils des matelots - Les aiguilles sont utilisées par le voilier pour coudre les voiles.

- La paumelle est également utilisée par le voilier pour protéger le fond de sa main des piqûre d’aiguille.

- Le maillet de calfat est utilisé par le calfateur pour enfoncer l’étoupe entre les planches de bois.

- La mailloche à fourrer et l’épissoir sont les outils du gréeur. La mailloche sert à enrouler du cordage, l’épissoir à l’enfoncer.

Résumé : A bord d’un navire, les matelots ( voilier, cordier, gréeur, calfateur) sont toujours occupés à réparer le navire. Chacun a sa propre spécialité et ses outils. La corde, le bois et le tissu sont les matières premières utilisées à bord. A partir de ces matériaux, les matelots grâce à leur savoir-faire appris durant un long apprentissage, peuvent réaliser tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement du navire.

III/ La vie à bord des navires Les marins de la reconstitution de droite sont embarqués sur un navire de guerre et il partent au combat. La reconstitution représente une « batterie de canon » c'est-à-dire l’étage où vivent les marins chargés de tirer les boulets de canon en cas de combat. Pour être toujours prêts, ils dorment et mangent à coté des canons.

L’indice qui permet de deviner que les hommes partent en guerre est le canon.

Les marins dorment dans des hamacs.

Les marins rangent leur affaires personnelles dans des sacs, qu’ils personnalisent en faisant un dessin de dessus. L’espace où ils vivent est tellement étroit qu’ils ne peuvent pas avoir un coffre comme les autres marins.

La vie des marins est rythmée par le son de cloche. Grâce au sablier que l’on retourne toutes les demies-heures les marins peuvent connaître l’heure.

1er objet : Les bateaux en bouteille sont réalisés avec une bouteille, du papier pour les voiles, des perles pour les poulies, de la ficelle pour les cordages et parfois de l’os ou du bois pour les mâts.

2ème objet : galet et peinture 3ème objet : une bouteille en verre et de la corde 4ème objet : du cuir

Le lion est fabriqué en corde. Il a été réalisé par un matelot pendant un voyage pour le ramener à ses enfants au retour.

Résumé : Les marins, qu’ils soient sur un navire de commerce ou sur un navire de guerre, ont peu de temps pour les loisirs. Leur vie est rythmée par les sons de cloche qui leur indiquent l’heure. Quand il ne sont pas sur le pont au travail, ils sont dans la cale pour dormir, certains dans des hamacs (dans la marine royale par économie de place), d’autres dans des couchettes. Leur affaires personnelles sont rangées soit dans des sacs, soit dans des coffres. Durant leurs heures de repos les matelots confectionnent de petits objets qu’ils pourront ramener à terre (galet peint, bateau en bouteille, diorama…) mais aussi des objets qui leur serviront à bord (gainage d’un couteau, fabrication d’une poignée pour le coffre ou le sac)