crédit photo Muriel Delepont
Dossier de Presse Lucas Trouble / Syned Tonetta / éditions Camion Blanc 01/19
Contact Denis ATTENOT attenot.denis@orange.fr www.synedtonetta.com www.camionblanc.com
couverture du livre / crĂŠdit photo Muriel Delepont
LUCAS TROUBLE, L'EMPEREUR DU SON ANALOGIQUE Editions CAMION BLANC (CB060) ISBN : 978-237848-026-4
L'auteur, Denis ATTENOT, alias SYNED TONETTA, est un lorrain de pure souche. Fan de musique rock depuis 50 ans, il a co-organisé des dizaines de concerts dans le célébre Pub Rock Chez Paulette à Pagney-derrièreBarine et dans d'autres salles dans la région. Désormais, il anime l'émission « Jungle Fever » sur Radio Déclic Lorraine et s'est lancé dans la rédaction de biographies de personnages emblématiques du milieu du rock. Il se veut « Explorateur de rock revival ». Passionné de rock'n'roll mais aussi de blues et de rhythm'n'blues, il regarde ce qui s'est fait dans les années 50, 60 et 70 et invoque les réccurences de ces accords par des musiciens actuels pour les diffuser aux amoureux de formes modernes de folk, blues, rock'n'roll et rock garage. Avec LUCAS TROUBLE, L'EMPEREUR DU SON ANALOGIQUE, il écrit là ses premières lignes toutes empruntent de passion. * Les célèbres Climats du vignoble de Bourgogne sont inscrits au Patrimoine mondial de L’Unesco ; fichtre ! Lucas Trouble dit aussi le « Kaiser » sur la liste d’attente pour son introduction au Rock & Roll Hall Fame ne serait que justice. Il mériterait cette reconnaissance tant il a contribué à bonifier la musique rock en la passant dans le pressoir de son studio. Lucas Trouble appartient à l’histoire au même titre que les Stones, Picasso ou Burroughs. Le principal est que son importance soit finalement reconnue à travers son œuvre. Défricheur, Lucas Trouble laisse un patrimoine musical aussi riche que sous-estimé. La biographie parue aux Editions CAMION BLANC * en témoigne. * Syned Tonetta s'est attelé à décrypter ce sulfureux personnage sans sombrer dans la tentation d'une sacralisation aveugle due à l'affection humaine ou, à l'inverse, une profanation néfaste de son oeuvre. Ayant gardé cette distance, il est ainsi resté un observateur à la capacité critique intacte. Il l'a croisé deux fois lors de concerts en 1984 et, trente ans passés plus tard, en 2015. Entre ces deux dates, il a suivi l'actualité de Nova Express, le label de Lucas Trouble ; il en appréciait la musique à chaque fois qu'il voyait le nom du producteur / musicien imprimé sur la jaquette des disques. Il lisait des articles sur lui vantant une figure du rock atypique, sombre et mystérieuse ; il manifestait intérieurement l’étrange impression de quelqu’un d’inaccessible. N’ayant aucune corde musicale à son arc, étant simple passionné de rock’n’roll - un peu plus que la moyenne - il n’avait pas de raison de s’arrêter à Chagny, là où résidait Lucas Trouble. Cela ne l’empêchait pas de vanter autour de lui les mérites de cet architecte du son et lorsque l’éditeur Camion Blanc lui a proposé d’écrire « un sujet sur le rock », il a immédiatement pensé à cet artiste émérite . Avec Lucas Trouble, nous sommes bien dans une « sex, drug & rock’n’roll story » ; il avait tendance à vivre en flirtant avec les limites. L'auteur a eu l’occasion d’interviewer des dizaines de proches et musiciens. A chaque fois, il a été impressionné par l’émotion que suscitait le personnage. Ainsi ces années « d’absolus et de nécessités musicales » ont pu être disséquées. Tous les avis convergaient vers ces trois succints portraits résumant la personnalité extraordinaire de l’homme qui n’aimait pas les ordinateurs : « Epicurien, il aimait tout ce qui était bon et dangereux. » ; « un faux méchant et un vrai gentil » ou encore : « un décadent altruiste et cultivé » * * CAMION BLANC éditeur (lorrain) qui véhicule le rock
Jean-Luc Taccard, selon l’état civil, a disparu dans un anonymat médiatique presque complet. Comme son idole Jeffrey Lee Pierce décédé vingt ans plus tôt, il était l’expression de « l’Internationale des Intranquilles » selon l’expression de Marc Sastre à propos du chanteur du Gun Club dans son livre qu’il termine par cette belle phrase : « L’artiste, parfois, fait bien plus qu’irradier une vie. Il en infléchit aussi le cours. » Elle s’applique pleinement à Lucas Trouble. Serge Deft prophétise qu’il y aura bien une chaîne TV qui le « ressortira » un de ces jours des catacombes dans une émission branchée pour « ébaudir le bobo avec des artistes qui avaient tout pour les affoler ». Cet « explorateur barbare » saura bien convaincre certains futurologues de la musique avec ses productions restées confidentielles. Lucas Trouble a su résister au rétro et à la tentation moderniste. Il a rejoint la horde noire des chevaliers mystiques qui écoutaient les Cramps, le Gun Club et les Ramones tout en s’inspirant de l’héritage sulfureux des Stooges et des New York Dolls. Son art ne s’arrêtait pas à la musique : tout en lui témoignait d’une frénésie ébouriffante et d’une profusion impressionnante. Le personnage, complexe, avait plusieurs facettes. Cet ouvrage n’est pas une histoire linéaire ; il comporte des zones d’ombres assumées laissant un soupçon de mystère que ceux qui l’ont connu seront les seuls capables à discerner ; il rétablit une vérité lorsqu’elle a été déformée, le rusé donnant aux interviewers des réponses parfois biaisées, parfois folkloriques. Lucas Trouble a mené de nombreux projets concomitamment durant tout son parcours de musicien et de producteur. Ce sont des tranches de vie dans lesquelles interfèrent des musiciens ou amis, souvent les deux à la fois, dont il puisait le meilleur en les obligeant à sortir de leurs gonds. Beaucoup lui en sont gré. Les groupes qu’il a reçus étaient souvent constitués de débutants, non aguerris, amateurs et sans aucun plan de carrière, pour la plupart n’ayant foulé aucun studio auparavant. Il les a façonnés, formés, transformés, éduqués mais aussi rudoyés ; certains ont dû se remettre en question, d’autres ne s’en sont tout simplement pas remis. Combien sont ressortis de son antre métamorphosés ou… lapidés se retrouvant à tout reconsidérer pour le bien du groupe ! Certains musiciens se sont servis du Kaiser – c'est son surnom de producteur - comme d’un tremplin, d’autres comme un passage souhaitant ensuite découvrir autre chose. Dans l'ombre, il reste la face cachée : tout ce qui n’a pas abouti, les expériences, les brouillons, les ébauches d’une œuvre sans cesse inachevée. Véritable écheveau que ce catalogue à la Prévert dans lequel les groupes se font et se défont, prennent des pseudonymes voulus ou imposés selon le bon-vouloir du producteur-artiste. Car, nonobstant son côté obscur que sous-tend chaque épisode de sa vie, c’est bien d’un artiste dont nous avons affaire. Jean-Luc Taccard a créé un univers, son univers, devenant un personnage romanesque à part entière. * Témoignages : « Syned Tonetta a réussi à me faire découvrir des choses que plus de 30 ans d'intimité complice n'avaient pas mises au jour... La force de cet ouvrage tient dans le croisement des témoignages de ceux qui ont fréquenté, subi, croisé, aimé Lucas. La mémoire approximative d'aucuns prend parfois quelques libertés avec la réalité historique mais cette petite faille devient la part de secret qui demeure notre trésor... C'est bien le vrai Lucas que vous découvrirez ici. Je le reconnais à chaque détour de page! C'est bien l'essentiel de ce que l'on doit rechercher dans ce livre... Un travail remarquable qui me remplit d'admiration... »(MarkLabat) « J'ai bien reçu le livre il y a deux jours,je ne le lâche pas depuis, un grand merci pour cet ouvrage très riche et passionnant » (Eric Fourment)
« Voila, j'ai fini de lire l 'excellent livre de Syned Tonetta consacré à Jean Luc dit Lucas Trouble, dit le Kaiser, j'avoue que ça m'a bien plombé par moment, les souvenirs se sont ravivés, mais je le conseille à tous ceux qui veulent lire une fresque consacrée à tout un pan de la musique de sauvage comme on aime bien. » (Laurent Taccard) « Incontournable ! Vous avez fait un travail exemplaire sur le Kaiser. Je l'ai croisé une fois à un concert à Paris : il paraissait si peu aimable que je n'ai pas osé lui parler ! » (Serge Deft) « Le pavé (640 pages) est arrivé, remarquable travail de Syned Tonetta qui a su restituer avec justesse les propos recueillis avec les musiciens ayant côtoyés le Kaiser, on y parle de butors, de garçons coiffeurs, de vieux poitrinaires et d'accords tchétchènes... Ca se dévore en dégustant un bon verre de bourgogne et en écoutant une des compilations foutraques du Phil Spector Bourguignon. « Je me suis imprégné du livre au point où j’ai fait un retour vers le futur du passé. Ah quel bonheur d’être avec lui en me rappelant grâce à toi des souvenirs enfouis dans ma mémoire. Merci à toi l’ami d’avoir su dans les témoignages d’enquêtes et de bon sens démêler le fil de la vie de Lucas avec les parallèles et les jeux de miroir, «il adorait» ... Gare de la gravoine, route du canal jusqu’à Chagny, les trains, la côte des vins, Spector et Depardieu, l’analogique et le digital etc ... C’était une sacrée bonne histoire où je suis passé un peu dedans ! comme par magie ...» DD Kafeine
Revue de Presse :
Denis Attenot chez Nova Express Records Ă Chagny crĂŠdit photo Murielle Languin Attenot