Espace-vie n°255| Octobre 2015 - Les innombrables retards des demandes de permis d'urbanisme

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Belgique - België PP 1300 Wavre 1 PB- PP BC BC-00481 0481 BELGIE(N) - BELGIQUE Bureau de dépôt 1300 Wavre

197 255 octobre 2015 décembre 2009 mensuel mubw.be

espace-vie La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon

Les innombrables retards des demandes de permis d’urbanisme Peu de communes brabançonnes respectent les délais

A L

ARCHITECTURE A Deux A maisons brabançonnes primées au Grand Prix

EENVIRONNEMENT S200 tonnes de déchets

au pied des bulles à verre

CULTURE BW CULTURE BW Le L Livre tout Proche Salon d’auteurs


sommaire

édito

Tubize se mouille ! Il y a quelques mois à peine, Isabelle Massart, responsable du service Études au sein du département Assainissement et Investissement de l’IBW, tirait la sonnette d’alarme (voir

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En deux mots

EV n° 248) : « Les communes peuvent largement faire mieux ! ». Elle

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Dossier Les innombrables retards des permis d’urbanisme

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Interview Les réticences du Brabant wallon à l’éolien

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Environnement 200 tonnes de déchets au pied des bulles à verre

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Architecture Deux projets primés au Grand Prix d’architecture

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Urbanisme Tubize veut s'ériger en modèle anti-inondation

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Le Livre tout Proche Salon d’auteurs

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Sentier d’art Sente à Orp-Jauche

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Festival de Wallonie Scherzi Musicali, au Foyer populaire

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épinglé pour vous… L’agenda du mois

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Midi de l’urbanisme « Quelle place pour les ainés dans l’aménagement du territoire ? »

faisait allusion à la manière dont les services Urbanisme intégraient la gestion des eaux de ruissellement dans leurs permis et autres dossiers. Pourtant toutes les communes sont concernées même si c’est à des degrés différents. Mais depuis son constat plutôt négatif, les choses ont avancé, du moins pour certains. Sous l’influence de nos voisins du Douaisis ? Certainement ! La CAD (Communauté d’agglomération du Douaisis) a su convaincre par sa politique novatrice en matière de gestion des eaux pluviales. Et c’est Tubize qui est le précurseur en Brabant wallon. Plus besoin donc d’aller s’inspirer chez nos voisins français : les bonnes pratiques se développent chez nous. > Catherine Vandenbosch

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Espace-vie est la revue mensuelle de la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon - CCBW. Elle a pour objet de vous informer sur des sujets ayant trait à l’aménagement du territoire, à l’urbanisme et à la définition du cadre de vie. Le CCBW y ajoute quatre pages dédiées à l’actualité culturelle du Brabant wallon. Éditeur responsable : édith Grandjean - Coordination : Catherine Vandenbosch, Xavier Attout, Marie-Pierre Uenten (culture BW) - Rédaction : X. Attout , C. Dunski, C. Vandenbosch Équipe de la Maison de l’urbanisme : C. Vandenbosch, A. Chevalier, X. Attout, S. Evrard - Président de Maison de l’Urbanisme : Mathieu Michel Maquette : www.doublepage.be - Mise en page : Béatrice Fellemans - Imprimeur : jcbgam - Tirage : 7 700 exemplaires Adresse : 3, rue Belotte, 1490 Court-Saint-étienne - Contact : 010 62 10 30 ou m.urbanisme@ccbw.be - Site internet : www.mubw.be - www.ccbw.be Espace-vie est publié avec le soutien de la Wallonie et de la Province du Brabant wallon. Imprimé sur du papier recyclé. Publication gratuite (dix numéros par an) pour les habitants du Brabant wallon, 10 €/an hors Brabant wallon (877-7092102-57). Ne peut être vendu. Toute reproduction partielle ou totale nécessite une autorisation préalable de l’éditeur responsable. Dessin : Marco Paulo. Photo de couverture : X. A.

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Les communes de Villers-la-Ville, Genappe et Les Bons Villers ont déposé une candidature pour participer au programme Leader 2014-2020 pour devenir un Groupe d’Action Locale (GAL). L’objectif est de mettre en place des actions favorisant le développement rural du territoire. Le GAL « Pays des 4 Bras » se met donc en place. Plusieurs projets ont été reçus suite à l’appel à idées lancé cet été auprès des acteurs locaux (citoyens, groupes ou associations, entreprises). Le dossier sera envoyé d’ici peu à l’Europe.

Première : une borne électrique à Waterloo Waterloo vient d’installer la première borne pour véhicule électrique de Wallonie sur le territoire public. La borne, installée par Ores, est pleinement opérationnelle devant la maison communale, avec deux places de parking mises gratuitement à disposition. Le dispositif permet de recharger deux voitures électriques. La mise en route nécessite un paiement (1€ par demi-heure) qui s’effectue par SMS ou en scannant un QR code. « 70 des 200 voitures électriques immatriculées en Wallonie l’ont été en Brabant wallon », explique la bourgmestre locale Florence Reuter. Dans les prochaines semaines, Waterloo s’apprête d’ailleurs à installer une deuxième borne.

Le Nysdam, un immeuble de bureaux (15 000 m2) niché au cœur d’un magnifique parc situé à deux pas du Domaine Solvay, à La Hulpe, vient d’être acheté par le promoteur immobilier Atenor. Ce dernier envisage de le réhabiliter en logements pour seniors.

Acheter sa chambre d’hôtel à LLN, c'est possible

en deux mots

Le GAL « Pays des 4 Bras » se met en place

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Ottignies s’ouvre aux apiculteurs La Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve veut renforcer la biodiversité sur son territoire. Elle propose au grand public de gérer des ruchers sur différents sites communaux. Le premier candidat, un Américain (à gauche sur la photo) qui réside à Ottignies, vient d’obtenir ses premiers pots de miel en installant trois ruches de production dans le bassin d’orage de Limelette, situé dans un environnement magnifique le long de l’avenue Lambermont. L’initiative appelle à s’étendre.

La construction de l’important projet Agora, à Louvain-la-Neuve, qui doit achever la dalle piétonne et est situé entre l’Aula Magna et l’église Saint-François, vient de débuter. Il comptera notamment près de 250 appartements et un hôtel trois étoiles de 108 chambres. Particularité de cet hôtel : toutes les chambres sont à vendre. Une nouvelle manière d’investir dans l’immobilier. Pour les investisseurs, il s’agit d’une manière de diversifier leur portefeuille.

« Le manque de terrains écono­mi­ ques en Brabant wallon est de plus en plus probléma­tique. Il est temps d’étoffer l’offre. » Eddy Deflandre, de l’Intercommunale du Brabant wallon.

> Un recours en annulation auprès du Conseil d’état a été introduit par l’association Genappe Rurale Aujourd’hui et Demain. Il concerne le Rapport urbanistique et environnemental relatif à l’aménagement de l’ancienne sucrerie de Genappe en un éco-quartier de 291 logements. Le recours n’étant pas suspensif, le promoteur Matexi, a décidé de poursuivre le chantier. > La demande de permis d’urbanisme pour l’extension (18 000 m2 ajoutés aux 35 000 m2 actuels) du centre commercial L’esplanade est en passe d’être introduite auprès de l’administration d’Ottignies-Louvainla-Neuve. L’enquête publique est prévue à l’automne. > La révision du schéma de structure et du règlement communal d’urbanisme d’Ottignies-LLN est terminée. L’enquête publique se déroulera à l’automne. espace-vie octobre 2015 n° 255 l

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dossier

Voici les bons et les mauvais élèves brabançons en matière d’octroi de permis

Les innombrables retards des permis d’urbanisme Les demandes de permis d’urbanisme souffrent d’importants retards en Wallonie. Il faut, en moyenne, patienter 57 jours de plus que les délais officiels. Le Brabant wallon s’en tire un peu mieux. Étranglées financièrement, les com­ munes ne pourront résoudre les problèmes d’effectifs. Quid du CoDT ?

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élécine, Villers-la-Ville, Rebecq, habituellement dès que l’on reçoit un Perwez et Chastre. Elles sont cinq. dossier, précise l’échevin de l’Urbanisme Cinq communes du Brabant wallon à de Braine-l’Alleud, Jean-Marc Wautier. Il traiter les demandes de permis d’urbamanque souvent l’un ou l’autre document. nisme dans les temps impartis. Soit 18% Ce qui fait que nous devons demander des vingt-sept communes. Une moyenne des compléments d’information. Les reencore plus mauvaise que celle affichée tards peuvent s’expliquer par le fait que en Région wallonne (36%). nous sommes très soucieux de notre poOn le sait, les demandes de permis d’urlitique urbanistique. Nous souhaitons que banisme souffrent d’innombrables retards chaque dossier apporte une valeur ajouen Wallonie. Le Code du Développement tée à la commune et non l’inverse. Il est Territorial, annoncé dorénavant pour le aussi nécessaire de discuter avec le desecond semestre 2016, doit théoriquement améliorer une situation de plus en plus complexe. En « Le retard apparait souattendant, le code actuel, le vent dès le début de la Cwatupe, et des effectifs inprocédure quand nous suffisants dans les services d’urbanisme mènent à des devons demander des comsituations parfois invraisempléments d’information. » blables, freinant l’activité économique et usant les nerfs des demandeurs. mandeur quand un dossier ne correspond Braine-l’Alleud, pas à notre vision. Ces éléments peuvent championne brabançonne bien évidemment allonger la procédure. » L’administration régionale dispose d’un Reste que quand on compare ces délais document reprenant toutes les demandes avec la moyenne wallonne (58 jours), la de permis d’urbanisme qui ont été soucomparaison est nettement plus avanmises à l’avis du Fonctionnaire délégué tageuse. Les communes brabançonnes (et donc pas toutes les demandes de perrendent leurs avis dans des délais moins mis d’une commune, voir ci-contre), de longs. La situation est bien plus critique même que les délais de retard. En 2014, dans des villes plus densément peuplées, 8 894 dossiers ont été répertoriés en Waltelles que Liège, Namur, Charleroi, Mons lonie. La décision a été rendue avec une ou encore Tournai. moyenne de 58 jours de retard. En Brabant À quel moment de la procédure survient wallon, la moyenne des dossiers hors déhabituellement ce retard ? « Souvent au lai est de 34 jours. Le bonnet d’âne revedébut », nous confie cet agent d’une penant à la commune de Braine-l’Alleud, qui tite commune du Brabant wallon. Le rerend une décision avec, en moyenne, 83 tard survient régulièrement dès l’envoi jours de retard. « Le problème survient des accusés de réception par la comespace-vie octobre 2015 n° 255 l

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mune. Également lorsque des pièces manquantes ou complémentaires sont exigées, suite à des dossiers incomplets. « Et les communes ne sont pas toujours

Nombre de jours de retard des permis soumis à l’avis du fonctionnaire délégué par rapport aux délais officiels (2014) Hélécine Villers-la-Ville Rebecq Perwez Chastre Beauvechain Nivelles Braine-le-Château Tubize Grez-Doiceau Court-Saint-Etienne Waterloo Chaumont-Gistoux Incourt Genappe Jodoigne Ittre Lasne Ramillies La Hulpe Walhain Mont-Saint-Guibert Orp-Jauche Wavre Ottignies-Louvain-laNeuve Rixensart Braine-l’Alleud MOYENNE

-13 -8 -5 -4 -3 6 10 10 14 19 19 22 26 28 29 29 30 30 31 47 47 50 51 52 54 59 83 34


les plus pressées à demander ce type de document », regrette un observateur. Les communes du Brabant wallon qui accusent le plus de retard sont celles qui sont les plus peuplées et voient défiler le plus de dossiers. On retrouve par exemple Braine-l’Alleud, Wavre et Ottignies-Louvain-la-Neuve dans le quatuor de tête. Seules exceptions : Nivelles et Tubize, dont la manière de travailler permet d’être pratiquement dans les délais impartis.

Entre 75 et 115 jours Rappelons que les statistiques évoquées ne comprennent que les demandes de permis qui passent entre les mains du Fonctionnaire délégué (FD). Ces statistiques écartent donc une série de demandes, principalement celles qui ne sont pas soumises à dérogation. Pour rappel, une demande de permis, selon les cas, est traitée entre 75 jours (sans enquête publique et passage chez le FD) et 115 jours (avec enquête publique et passage chez le FD). Pour les demandes plus simples et qui ne nécessitent pas de passage chez le FD, la demande s’étend sur 30 ou 70 jours (avec enquête publique).

Notons que la question des retards est également liée à la politique urbanistique d’une commune ou à un Règlement communal d’urbanisme obsolète. Ce qui peut entrainer une augmentation du nombre de dérogations et, par conséquent, induire des retards. La différence d’effectifs (voir page 6) est également un autre facteur à avancer. Comment améliorer la situation ? Les solutions ne sont pas légion. Certaines personnes actives dans le monde de l’urbanisme sont sceptiques sur les réelles avancées qu’apportera le CoDT sur ce plan. Les délais de rigueur signifieraient en quelque sorte que les communes pourraient devoir travailler davantage qu’aujourd’hui. Ce qui serait synonyme d’augmentation de la productivité de la part d’employés déjà saturés. Un investissement en personnel est une autre piste. Mais là aussi, certains doutes s’installent. « Les communes sont déjà asphyxiées financièrement, fait remarquer ce conseiller en aménagement du territoire. Il y a peu de chances qu’il y ait une amélioration sur ce point. » > Xavier Attout

En Brabant wallon, la moyenne pour rendre un avis sur une demande est de 34 jours de retard © C. V.

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interview

« Le CoDT ne va rien améliorer »

Christian Radelet, Fonctionnaire délégué du Brabant wallon > Trente-quatre jours de retard en moyenne, alors que la moyenne wallonne est de 58 jours : les communes du Brabant wallon ne seraient donc pas de si mauvaises élèves que cela ? Il faut le croire, même s’il est toujours compliqué d’analyser des statistiques brutes comme celles-là. D’autant qu’il s’agit uniquement de permis qui sont passés entre nos mains. Ce qui fausse quelque peu les résultats et les analyses que l’on peut en tirer. Mais c’est évidemment un signal intéressant. Même si c’est quand même 34 jours de trop pour les demandeurs. > Comment diminuer ces retards ? Il n’y a pas, pour l’heure, de solution miracle. Dans les grandes villes, les délais administratifs sont beaucoup plus longs. Obtenir la signature d’un échevin ou du bourgmestre prend parfois six à huit jours. Ce qui peut plomber les délais. Dans les communes rurales, les signatures de documents sont beaucoup plus rapides car il y a moins de demandes et le Collège est plus accessible. > Les services d’urbanisme sont-ils en effectif suffisant en Brabant wallon ? Non, clairement. Très peu de communes disposent d’un cadre satisfaisant. Il y a une pénurie en la matière alors que la charge de travail ne cesse d’augmenter. Il y a, par exemple, bien plus d’enquêtes publiques aujourd’hui qu’il y a deux ans. Je pense que les bourgmestres sont conscients des manquements en termes d’effectif. Mais les communes sont asphyxiées financièrement et ne peuvent faire davantage. > Braine-l’Alleud, Rixensart, OttigniesLLN et Wavre ont le plus de retard. Comment peut-on l’expliquer ? Ce sont les grandes communes du Brabant wallon. Plus une commune est importante, plus les délais se rallongent. Dans certaines communes il y a un décalage de huit jours entre le courrier dactylographié et le moment où il parvient entre nos mains. Ce n’est pas normal. > Le CoDT améliorera-t-il les choses ? Non, rien ne va changer. La seule sanction est liée au fait que les communes perdront la main au profit du Fonctionnaire délégué si elles ne sont pas assez rapides. Cela va forcer les communes à travailler plus vite si elles ne veulent pas perdre de leur pouvoir communal. Ce qui ne va pas vraiment les amuser…

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> Propos recueillis par X. A. espace-vie espace-vieoctobre juillet 2010 2015 n° 203 255 l

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dossier

Les effectifs des services Urbanisme des communes brabançonnes à la loupe

Braine et Waterloo, les mieux armées

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t le grand gagnant est… Braine-l’Alleud. Logique, me direz-vous, puisqu’il s’agit de la plus importante commune du Brabant wallon. Mais vous le verrez dans notre tableau ci-joint, le nombre d’habitants n’est pas vraiment lié au nombre d’agents qui composent un service Urbanisme. Les employés brainois peuvent travailler d’autant plus sereinement que la proportion de permis de bâtir traités par an et par agent en 2014 est l’une des moins élevées du Brabant wallon. Seule Waterloo occupe une place plus enviable. Quatre communes traitent plus de 200 permis par an. Ottignies-LLN, Nivelles, Tubize et Wavre sont les quatre communes du Brabant wallon à avoir traité le plus de permis en 2014. Des communes qui se démarquent principalement par leur importante production d’appartements : 171 à Ottignies et 129 à Tubize par exemple. Il s’agit également de communes de plus de 25 000 habitants qui sont en plein dévelop-

BRAINE-L’ALLEUD WATERLOO OTTIGNIES-LLN LASNE GENAPPE RIXENSART NIVELLES WAVRE TUBIZE CHAUMONT-GISTOUX REBECQ VILLERS-LA-VILLE COURT-SAINT-éTIENNE MONT-SAINT-GUIBERT BRAINE-LE-CHâTEAU JODOIGNE WALHAIN ITTRE BEAUVECHAIN ORP-JAUCHE

CHASTRE HELECINE

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PERWEZ espace-vie octobre 2015 n° 255 l

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Seules huit communes ont plus de cinq employés. Si Braine-l’Alleud possède le service Urbanisme le plus fourni du Brabant wallon, c’est surtout le nombre d’employés à Lasne qui interpelle. Huit temps plein et un mi-temps pour une commune de 14 000 habitants est un ratio plus que confortable. Et relativement enviable. Cela équivaut à un employé pour 1 671 habitants. Soit le meilleure ratio de la province, juste devant Genappe (1 830). Bien loin en tout cas de Wavre (5 165 hab/employé) et Tubize (5 029).

Méthodologie Les personnes qui travaillent sur des matières liées à l’environnement, l’énergie ou le logement ne sont pas prises en compte. Par ailleurs, il s’agit d’équivalents temps plein. Ramillies et Grez-Doiceau n’ont pas rentré de statistiques au SPF Économie. Ce qui nous a empêchés de nous pencher sur leur cas. Enfin, les permis traités concernent le résidentiel (maisons et appartemnts neufs, et rénovation). > X. A.

Effectif

Nombre total de permis

10,5

110

10

3 977

39 766

81

10

1 671

14 203

10

9,5

8,5

7,5 7

7

6,5 5

5

4,5 4

4

4

3

3

3

2,5

2,5

2,5

2,5 2

94

277

109 67

257

201

210 85 69 65

43

53

84

85

67

41

47

62

43 44

Nombre de permis traités par employé

À l’opposé, on retrouve la petite commune d’Hélécine qui ne dispose que d’un seul employé. Tout comme Perwez où Jérôme Snappe est un bien courageux conseiller en aménagement du territoire, simplement aidé par une secrétaire à mi-temps alors qu’il traite autant de permis qu’à Braine-l’Alleud !

9

29

15 10

37 31

42

19 15

16

11

13

28

28

22 16

19

25

17 22

Nombre d'habitants par permis traîtés

2 955

3 286

2 042 3 134

3 951 5 166

5 029

2 602 2 422 2 597

2 558

1 831

3 376

4 574

2 298 2 674

2 808

3 486

2 085 3 700

Population

29 549

31 221

15 313 21 941

27 658 33 576

25 143

11 707 10 900 10 388

10 232 7 322

10 127

13 722 6 894 6 685

7 020 8 716

5 212 7 400

1,5

68

45

4 939

7 408

1,5

110

73

8 818

8 818

1

13

1

3 329

3 329

Source : SPF économie

INCOURT LA HULPE

pement et où les projets d’envergure se multiplient. Seules Waterloo (les terrains sont difficiles à trouver) et, plus étonamment, Braine-l’Alleud ne font pas partie de ce peloton de tête. C’est à Nivelles et Wavre que l’on retrouve le plus de permis pour des maisons unifamiliales. Par contre, Court-Saint-Étienne, Hélécine et Chaumont-Gistoux n’ont octroyé aucun permis pour des appartements.


interview

La Province fait office de parent pauvre wallon en matière d’éoliennes

« L'éolien stagne en Brabant wallon » Fawaz Al Bitar est

Seuls 25 mâts sont implantés sur le territoire de la province. Pour 297 en Wallonie. Le potentiel éolien brabançon n’est pourtant pas plus faible qu’ailleurs. Seules Perwez et Marbais accueillent aujourd’hui des éoliennes. Les raisons de cette défiance sont multiples. Combien d’éoliennes retrouve-t-on aujourd’hui en Brabant wallon ? Vingt-cinq. Un chiffre qui, comme en Wallonie, stagne nettement ces derniers mois. Quand on sait qu’il y a près de 292 éoliennes en Wallonie (NDLR : et près de 800 en Belgique), ce chiffre est relativement faible. Le Brabant wallon est d’ailleurs la province wallonne qui compte le plus faible nombre de machines. Il s’agit de données de l’Apere, l’association pour la promotion des énergies renouvelables. Où sont situées ces éoliennes ? On retrouve aujourd’hui uniquement des éoliennes à Perwez (14) et à Marbais (11, Villers-la-Ville). Un plateau de Hesbaye qui pourrait pourtant accueillir davantage de mâts. Ces chiffres semblent inversement proportionnels au tapage médiatique et au soulèvement citoyen qui entourent le plus souvent la création de parcs éoliens. Comment peut-on l’expliquer ? Certains évoquent l’urbanisation du Brabant wallon. D’autres la capacité de mobilisation des citoyens. Sans oublier les pouvoirs publics qui sont encore plus réticents qu’ailleurs quand ils voient arriver des projets éoliens. Les projets sont nombreux mais la législation favorise aujourd’hui les opposants. Les éoliennes sont-elles mal aimées par le grand public ? Non, je ne pense pas. Nous avons demandé il y a quelques mois à l’institut de sondage Ipsos de réaliser une enquête sur la perception des éoliennes par l’opinion publique : 86 % y sont favorables et 4 % défavorables. Comme quoi… Il s’agit souvent d’une minorité qui fait beaucoup de bruit. La plupart des débats sur le sujet ou les présentations publiques sont d’ailleurs régulièrement perturbés par des opposants. Et beaucoup de fausses informations circulent sur l’éolien, c’est un autre problème. Les plaintes des riverains sont souvent les mêmes : des nuisances sonores et visuelles. Les éoliennes n’ont pas que des avantages ? Leur implantation est régie par une série de critères bien précis. Loin des habitations, dans des zones où le potentiel de vent est suffisant, en respectant certaines normes acoustiques, qui n’entrave pas la vue de certains lieux, etc. Des projets éoliens ont par exemple été refusés à Nivelles et Genappe car les mâts gênaient la vue depuis le Lion de Waterloo. Où en est la politique wallonne en la matière ? Nulle part. Il y a un statu quo du Gouvernement wallon sur la ques-

conseiller éolien au sein d’Edora, la fédération des énergies renouvelables

tion. Le ministre précédent, Philippe Henry, a lancé un cadastre de l’éolien. Un projet ambitieux mais qui s’est heurté aux sensibilités communales. Tout le monde avait l’impression qu’il pouvait avoir une éolienne dans son jardin. Le ministre Carlo Di Antonio est un homme pragmatique, qui n’est pas défavorable aux éoliennes. Il a émis l’idée d’en installer le long des autoroutes. Je ne pense pas qu’il s’agit de la meilleure implantation car ce n’est pas de cette manière que l’on décide de la bonne implantation. Il est toutefois nécessaire d’avancer et d’avoir une certaine cohérence sur le sujet. Car le Gouvernement manque de vision en matière de sécurité d’approvisionnement. Quels sont les projets actuellement en cours en Brabant wallon ? Quarante-trois sont à l’étude. Trente-trois éoliennes sont au stade de l’étude d’incidence (six à Braine-l’Alleud, le solde à Walhain et Chaumont-Gistoux), étape préalable à toute demande de permis. Quatre sont au stade de la demande de permis (à Nivelles), alors que des riverains ont déposé un recours contre un projet de six éoliennes à Chastre. Il faut noter qu’on assiste aujourd’hui à une concentration des grands groupes au détriment de l’éolien citoyen > Propos recueillis par Xavier Attout

Mitsch : « Un potentiel colossal » « Le potentiel est colossal en Brabant wallon, explique Jean-François Mitsch, expert indépendant en matière d’éolien. Les conditions de développement sont aussi bonnes qu’ailleurs. Il y a du vent et des grands espaces, que ce soit de Hélécine à Nivelles. Seulement voilà, les Brabançons se mobilisent régulièrement sur les questions environnementales. C’est lié au profil sociologique. Et les politiques sont réticents car l’opposition est vive et fait beaucoup de bruit. Il ne manque pourtant pas de projets en Brabant wallon. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure, mieux communiquer sur la question et surtout définir une meilleure planification du territoire. »

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environnement

Les sites de bulles à verre sont de plus en plus la cible de dépôts sauvages

200 tonnes de déchets au pied des bulles à verre Non, les sites de bulles à verre ne ressemblent pas un parc à conteneurs. Un cons­tat qui parait évident ? Pas pour tout le monde. 200 tonnes de déchets sont ramassées aux abords des bulles chaque année. Les solutions sont peu nombreuses. Elles passent notamment par le développement de bulles enterrées.

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inq caisses en carton, une demi-douzaine d’ordures ménagères, des paires de chaussures, une roue de vélo et, un peu plus loin, un mètre carré de verre plat. En arrivant sur le site des bulles à verre de Mont-Saint-Jean, situé sur le parking d’un supermarché, Nicolas Dubois découvre le résultat de deux jours de dépôt. Cet employé de l’Intercommunale du Brabant wallon fait partie d’une équipe de quatre personnes chargées de sillonner les 293 bulles à verre de la province pour veiller à la bonne tenue des lieux. « En moyenne, nous passons deux à trois fois par semaine sur un même site, explique Nicolas Dubois. Ce qui équivaut, selon que l’on travaille à l’ouest ou l’est de la Province, à une trentaine de passages par semaine. C’est assez énorme. On trouve d’ailleurs de tout. Même des animaux parfois…»

Les grandes communes sur la liste noire

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L’IBW est chargée de l’entretien des sites de bulles à verre. Elle découvre chaque année près de 200 tonnes de déchets aux abords de ces bulles. Des chiffres importants qui ne fléchissent pas au fil des ans et au fil des campagnes de sensibilisation (voire de répression). « Cette situation est vraiment regrettable, concède Raphael Lateur, porteparole de l’IBW. Les gens ne comprennent pas que les sites de bulles à verre ne sont pas un parc à conteneurs. Quand ils viennent déposer leurs bouteilles, ils y déposent également des tas de déchets en pensant que le camion chargé de vider les bulles les emportera. Mais en réalité, c’est une autre équipe qui doit s’en charger. » espace-vie octobre 2015 n° 255 l

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Selon Vincent Host, responsable du centre de tri des déchets à Mont-SaintGuibert, plusieurs sites sont sur la liste noire des agents : on peut ainsi citer celui d’Auto 5, à Waterloo, du centre sportif de Lasne, du parking Saint-Barbe à Nivelles, de la rue Charrons à Hélécine, le long de la Nationale 4 à Walhain, de la rue des Béclines à Mont-Saint-Guibert, de la rue des Métallurgistes à Court-Saintétienne ou encore du Douaire à Ottignies. « Il y a davantage de problèmes dans les grandes agglomérations comme Waterloo ou Rixensart, précise Raphael Lateur. Les gens préfèrent parfois laisser leurs déchets aux bulles à verre plutôt que de faire un kilomètre de plus pour les porter dans un parc à conteneurs. » Les solutions ne sont en tout cas pas légion pour améliorer la situation. Tant les campagnes de sensibilisation que les menaces de sanctions semblent n’avoir aucun effet sur les habitants « Nous sommes un peu démunis il est vrai, ajoute Raphael Lateur. La quantité de déchets retrouvée est la même depuis dix ans. Des panneaux rappelant les sanctions financières qui peuvent grimper à 250 euros ont été affichés mais cela n’empêche pas les dépôts sauvages. Cette problématique est vraiment regrettable. »

Les bulles enterrées, la solution Une piste existe néanmoins, celle des bulles enterrées. Un procédé qui permet de ne plus voir les bulles et qui donc diminuerait les tentations d’effectuer des dépôts sauvages. Notamment car

le contrôle social serait plus important. « C’est en effet un projet dans lequel nous croyons beaucoup, poursuit Raphael Lateur. Plusieurs communes en ont installé ces derniers mois. » Si Rixensart était pionnière en 2010 avec des premières bulles enterrées du côté du hameau de Bourgeois, d’autres communes sont en train de lui emboiter le pas. Wavre équipe actuellement tous ses sites par des bulles enterrées (21 sites au total), Waterloo vient d’en installer sur la place Jean Charles, tout comme Jodoigne sur les sites de la rue de Septembre et à proximité du Carrefour Market. Rixensart envisage de son côté d’équiper un second site dans le quartier de l’avenue Georges Marchal. « Cette expérience est très intéressante, explique l’échevine de l’Environnement de Rixensart Sylvie Vanden Eynde. La présence de déchets aux abords des bulles a diminué. Et les riverains semblent satisfaits. Nous n’avons pu la reproduire à grande échelle, principalement pour des raisons financières. Il s’agira donc d’installations ponctuelles, dans des lieux assez fréquentés comme les papeteries de Genval. Pour le reste, nous songeons également à installer des containers d’ordures ménagères enterrés dans des quartiers relativement denses, ou des nouveaux quartiers tels que, également, les papeteries de Genval. » Notons que l’installation souterraine des bulles à verre est financée pour un tiers de l’investissement par Fost Plus, ce qui peut dynamiser l’intérêt des communes. > Xavier Attout


Les exemples de dépôts sauvages sont légion en Brabant wallon. La solution de bulles enterrées, comme à Rixensart (en haut à droite), est une piste envisagée. © IBW et X. A.

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architecture

Des projets brabançons primés au Grand Prix d’Architecture

Deux maisons perdues au milieu de la nature Un bâtiment de béton et de verre à Bousval. Une maison lumineuse toute vêtue de bois à Lathuy. Deux projets brabançons viennent d’être primés dans le cadre du Grand Prix d’Architecture de la Wallonie. Près de 160 projets étaient en lice.

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e Grand Prix d’Architecture de la Wallonie a pris l’accent brabançon pour sa troisième édition. Deux projets ont été salués dans la catégorie habitat individuel : une maison construite à Bousval par l’Atelier d’architecture Bruno Erpicum, de même qu’une maison en bois construite à Lathuy par le bureau V+. Ce concours d’architecture, organisé par l’Union wallonne des architectes, vise à mettre en avant les meilleurs projets sortis de terre en Wallonie ces cinq dernières années. Quatre catégories étaient proposées : l’habitat individuel, l’habitat

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collectif, le non résidentiel et l’aménagement extérieur. Près de 160 projets étaient en compétition. Ils ont été départagés par un jury international. à Bousval, Bruno Erpicum et ses collaborateurs ont construit un bâtiment de béton et de verre, articulé autour d’un chêne centenaire qui fait office de solide point de référence au milieu de la nature. Les ouvertures sont rares du côté de la rue et de l’entrée. Au centre du bâtiment, par contre, de grandes baies vitrées éliminent toute frontière entre l’intérieur et l’extérieur. La réalisation date de 2014.

à Lathuy, l’objectif était de construire deux logements et des ateliers pour un couple et une amie. Ils souhaitaient disposer d’une maison de campagne pour profiter de longs week-ends. « Le volume est simple et introverti du côté de la route et signale discrètement sa présence dans la rue », précise le bureau V+. Du côté du jardin, la façade est entièrement vitrée. Pour définir son projet, le bureau parle d’une cabane bicéphale située au fond du jardin. La réalisation date de 2013. > X. A.

La maison dessinée par V+ est située à Lathuy (à gauche), celle de Baptiste Erpicum à Bousval (à droite). © Erpicum et V+ espace-vie octobre 2015 n° 255 l

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La commune se lance dans une ambitieuse politique de gestion des eaux pluviales

Tubize veut s’ériger en modèle anti-inondation Tubize s’inspire dorénavant des méthodes utilisées dans le Nord de la France pour gérer ses eaux pluviales. Un enjeu important pour diminuer les risques d’inondations. Des techniques alternatives mêlant réflexions urbanistiques et environnementales seront mises en place.

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onfrontée à de terribles inondations en 2012, Tubize tente depuis lors de multiplier les initiatives visant à diminuer les risques d’inondations. Un Plan de prévention des risques d'inondations a par exemple été adopté en novembre 2013. Il s’agit d’une feuille de route destinée à baliser les différents travaux à réaliser. Pas une mince affaire quand on sait que la commune, située dans une cuvette, reçoit notamment les eaux de la Senne, du Hain et du Coeurcq. Une étape supplémentaire a été franchie ces dernières semaines avec la mise en place d’une politique novatrice en matière de gestion des eaux de pluie. Une première en Brabant wallon. L’idée est de lancer des techniques alternatives qui mêlent réflexions urbanistiques et environnementales. « Les eaux de pluie qui filent directement à l’égout, c’est fini, tempête l’échevin tubizien de la lutte contre les inondations, Bruno Soudan. Nous souhaitons dorénavant qu’il y ait une prise en compte plus im-

portante des eaux de pluie. Il faut les traiter directement là où elles tombent. Cela passe par la mise en place de systèmes de récupération de l’eau et des systèmes qui permettent une meilleure infiltration de l’eau. »

Adapter les règlements urbanistiques La commune de Tubize s’est notamment inspirée des initiatives prises dans le Douaisis (France) et détaillées en mars dernier lors d’un colloque organisé par la Maison de l’urbanisme et le Contrat de rivière Senne. Pour lutter contre l’urbanisation croissante et l’artificialisation du sol qui en découle, plusieurs communes du Nord de la France ont élaboré une gestion préventive des eaux de pluie. Cela passe par des aménagements urbains relativement simples (chaussées à structure réservoir, revêtements perméables, espaces verts inondables, toitures vertes, etc.). « Il est important de se baser sur des principes bien

établis, fait remarquer Bruno Soudan. Nos règlements urbanistiques seront adaptés. Les nouveaux lotissements et les nouveaux projets seront tous concernés. Il sera demandé à chaque fois aux promoteurs quels sont leurs plans en matière d’infiltration d’eau. Et s’ils ne répondent pas aux exigences demandées, leur demande sera recalée. Nous souhaitons vraiment faire évoluer les mentalités. » Quant à définir dans quelle proportion les risques diminueront, la question semble difficile. La bonne gestion ne se calcule pas à court terme mais à long terme. « Le coût est en tout cas modeste. Alors que les gains seront par contre énormes. » Cette initiative appelle d’autres développements. Enfin, signalons que parallèlement à ce projet, l’Intercommunale du Brabant wallon et le Contrat de rivière Senne développent un document à l’attention des communes, qui permettra de renforcer la lutte contre les inondations. > Xavier Attout

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Quand le Brabant wallon met ses auteurs à l’honneur

Le Livre tout Proche, Salon des auteurs Un salon dédié aux auteurs du Brabant wallon se tiendra le dimanche 25 octobre au Château de La Hulpe. Au programme : dédicaces, speed d'auteurs, lectures, animations et contes pour enfants, vente d'ouvrages… Pour tous !

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e temps d’un dimanche, le Château de La Hulpe ouvre ses portes au grand public afin de mettre la littérature brabançonne à l’honneur à travers ses auteurs, quels qu’ils soient – auteurs de romans, de bandes dessinées, de livres pour enfants... D'inspiration française, au rez-dechaussée, le château déploie une suite de salons, les uns plus intimes, les autres plus majestueux. Ce patrimoine d’exception offre une configuration idéale pour que les auteurs accueillent leurs lecteurs en toute convivialité, lors d’animations ou en tête à tête.

lecture ». Les animatrices de la Maison du Conte proposeront « Histoires à la carte », une sélection de livres jeunesse, ainsi que des comptines et jeux de doigts pour les plus petits. Ce sera l’occasion de découvrir le livre comme activité divertissante et ludique.

Des histoires à emporter

L’inauguration de la rencontre dominicale se tiendra dans le grand salon, garni de lambris et offrant une vue imprenable sur le parc. Il accueillera aussi la remise du Prix Laure Nobels (voir ci-dessous), ainsi que des lectures d’Emmanuel Deconinck. Dans le jardin d’hiver, se tiendra le speed d’auteurs. Chaque auteur participant lira un court extrait de son ouvrage avant d’ouvrir les discussions et la chaise musicale propres à la formule du speed d’auteurs.

Dans l’ancienne cuisine, Christian Merveille proposera un moment à partager en famille. « Nous tenterons, avec les enfants et les adultes qui les accompagneront, de tisser des mots et des images au fil d'une histoire. Chacun sera donc invité à inventer un personnage et à lui faire vivre une petite aventure sur une feuille blanche ou colorée. Chaque petite histoire entrera alors dans une plus grande histoire qui se découvrira au fil de la journée. Une partie de celle-ci restera dans les caves du château, une autre partie pourra être emportée. Un peu comme quand on lit un livre… Une fois terminé, on le range dans un rayon de la bibliothèque, mais l'histoire on la porte en soi à tout jamais. »

Les enfants et les familles pourront également prendre part à des animations conçues pour eux, dans divers « coins

Des comédiens-stewards de la compagnie Passeurs de Rêves seront présents pour accompagner de manière originale

le visiteur dans la découverte du patrimoine littéraire du Brabant wallon. Ces grooms, toujours au service de la langue française et habités par la littérature, emprunteront les mots des auteurs par monts et par champs sémantiques pour guider les visiteurs et les encourager à découvrir l’ensemble du salon. Dans le parc, en guise de mise en bouche littéraire, deux petites cabines de lecture accueilleront les promeneurs en toute intimité pour de courts moments d'écoute. Quant aux jeunes lecteurs et auteurs, ils pourront s’informer sur toutes les initiatives de la province : concours, clubs de lecture et d’écriture, etc. Enfin, au départ du château, une navette vous mènera vers la Fondation Folon pour y découvrir la nouvelle collection inédite « Focus sur la presse et Folon ». > Caroline Dunski

Dimanche 25/10 de 12h à 18h Entrée gratuite Animations pour enfants Accès gratuit à la Fondation Folon Château de La Hulpe – 111 chaussée de Bruxelles 1310 La Hulpe culture@brabantwallon.be - www.brabantwallon.be

Le Prix Laure Nobels Ce prix créé par la Fondation Laure Nobels vise principalement à financer et soutenir la publication et la promotion d’œuvres littéraires en français, écrites par de jeunes auteurs âgés de 14 à 18 ans et de 19 à 23 ans. Louis Escouflaire était lauréat de la première édition du Prix en septembre 2014, dans la catégorie des 14-18 ans, avec son recueil de neuf nouvelles publiées sous le titre D’un simple regard. www.fondationlaurenobels.be

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Sentes, sentier d’art à Orp-Jauche

Un bouquet d’initiales pour accueillir les visiteurs Le dimanche 25 octobre est jour d’inauguration festive pour le sentier d’art à Orp-Jauche. Cinq artistes aguerris ont été invités à y créer une œuvre d’art. L’école de Folx-les-Caves ouvre le parcours avec sa propre sculpture. Fierté !

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lle n’est pas peu fière, Madame Françoise ! La sculpture imaginée par les élèves de l’école communale Christian Merveille à Folx-les-Caves ouvrira « Sentes », une balade artistique qui promène les amateurs d’art sur cinq kilomètres au départ de l’Administration communale d’Orp-Jauche. Ce n’est pas la première fois qu’une école participe à l’opération réitérée chaque année sur le territoire d’une des communes de l’est du Brabant wallon, mais l’école de Folx-lesCaves s’est particulièrement investie en proposant de réaliser une œuvre d’art.

Invitation à s’asseoir Pendant une semaine, les cinq artistes sélectionnés pour prendre part au sentier d’art seront en résidence à OrpJauche. Arno Arts, Jonathan Bernard et Patrick Demazeau Made invitent le promeneur à s’installer, tantôt sous une arche, tantôt sur un banc aux allures de racines, tandis que Ninette Koning recouvre une dizaine d’arbres de manteaux de laine. De son côté, Fiona Paterson propose une vision surréaliste pour rappeler que l’eau est une ressource critique pour notre vie et celles de nos enfants.

Tout a commencé lors d’une visite au Musée du Château de Waroux à Ans, en Province de Liège. L’institutrice des 2e et 3e maternelles raconte que « à l’entrée du château, dans la cour, les enfants ont découvert une magnifique sculpture qui représentait un bouquet de lettres en métal. J’ai proposé de faire la même chose en utilisant leurs initiales. De fil en aiguille, la proposition a été relayée dans les autres classes et est devenue le projet annuel de l’école. Nous avons fait des jeux avec les lettres et nous avons réalisé quelques sculptures en fil de fer. Chaque classe avait son bouquet d’initiales. Quand nous avons pris la décision de faire une grande sculpture en métal, les élèves de 6e année primaire ont dessiné une dizaine de projets qu’ils sont venus expliquer aux enfants de maternelle. »

La sculpture de tous Ensuite, les élèves de Françoise Dubois sont allés visiter l’atelier de Marc Fontaine, un ferronnier qui habite le village et avait déjà pris part à l’opération « Place aux enfants ». « C’était pour eux l’occasion de constater que le travail du métal

demande de gros efforts et n’est pas de tout repos. On avait une impression de force et ce travail inspire le respect. » Le ferronnier a accepté de réaliser la sculpture et choisi un des projets dessinés par les grands de 6e mais, malgré le prix d’ami, le coût d’une telle création restait élevé. L’école s’est alors tournée vers Culturalité qui a accepté de soutenir le projet et de l’intégrer dans la Sente 2015. Quelques parents ont également joué les sponsors. « C’est une maman indépendante qui a créé une chaine de solidarité et a pris notre projet à pleines mains », se réjouit Françoise Dubois. La sculpture de l’école pèse environ 115 kilos et sera placée en face de la Maison communale, au départ du Sentier d’art. « Les enfants sont très fiers qu’elle aille sur le sentier, confie leur institutrice, mais ils savent aussi qu’elle reviendra à l’école. Pour le moment, elle est en train de rouiller progressivement. Il aurait été possible d’accélérer le vieillissement, mais nous avons décidé de ne pas le faire. » La belle aventure est racontée avec moult photos et dessins dans Histoire d’une sculpture, un livre géant qui trônera dans la bibliothèque de l’école et pourra alors être consulté par tous les élèves. > Caroline Dunski

Inauguration festive de la Sente, le dimanche 25 octobre à partir de 11h : balade accompagnée des artistes, apéro musical, village des enfants, animations, ateliers créatifs, démonstration de sculpture sur bois à la tronçonneuse, dégustations, bar et petite restauration. Infos et programme : www.culturalite.be - www.ccbw.be 010 22 91 15

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Le Festival de Wallonie au Foyer populaire

La musique baroque en toute simplicité Le 10 octobre, Scherzi Musicali, ensemble renommé de musique ancienne, fera revivre le mythe d’Orphée et Eurydice au Foyer populaire. La veille, une rencontre réunira des publics variés autour de la naissance de l’opéra et de la musique baroque.

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ans le cadre du Festival de Wallonie, en partenariat avec le Centre culturel du Brabant wallon et Article 27, des résidents de la Tchafouille, de la Courtille, d’une maison de repos, des jeunes étudiants de l’Institut technique provincial du Brabant wallon, mais aussi des mélomanes avertis, rencontreront Nicolas Achten, multi-instrumentiste spécialiste de musique ancienne. « Nicolas Achten a travaillé aux Jeunesses musicales et est professeur de luth au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. C’est un pédagogue aguerri et il est passionné par la transmission », explique Julie Haas, responsable de la programmation du Festival de Wallonie – Brabant wallon. Nicolas Achten, qui assure la direction musicale et artistique de l’ensemble Scherzi Musicali, offrira un moment de rencontre avec l’univers poétique et raffiné de la musique ancienne italienne et de ses instruments aux sonorités étonnantes. Ce rendez-vous précédera le concert contant le mythe d’Orphée et Eurydice et sera l’occasion de découvrir les instruments anciens, mais aussi en quoi cette musique

est toujours vibrante dans une actualité aujourd’hui d’une violence frappante. Aux personnes qui assisteront à la rencontre, Nicolas Achten parlera, en la contextualisant, de la naissance de l’opéra et de la musique baroque. Il expliquera également ce qu’est la « basse continue » destinée à soutenir la voix des interprètes. Il évoquera aussi tout le travail d’interprétation et de recherche historique que représente l’élaboration d’un programme composé de plusieurs versions du mythe d’Orphée.

Le baroque a ses tubes ! Sandrine Schenkel, animatrice d’Article 27 en Brabant wallon, a réuni un public fragilisé là même où des jeunes chanteurs et instrumentistes ont repensé l’approche de la musique ancienne. Après avoir découvert la vidéo d’une répétition de Scherzi Musicali : « Je n’étais pas franchement ouverte à la musique ancienne, mais je n’ai pas pu faire autrement qu’être touchée par l’univers sonore fort et particulier, voire mystique. Tout était là pour que je puisse mieux entrouvrir les oreilles d’un public éloigné de ce type de musique. »

En association avec le Patrimoine stéphanois, le Centre culturel du Brabant wallon souhaitait aussi affecter le Foyer populaire, devenu lieu de résidence et de création pour les artistes, à quelques opérations bénéficiant au public proche de la salle. C’est comme ça que Myriam Masson, directrice adjointe en charge des activités culturelles, a élaboré ce projet avec Article 27 et le Festival musical du Brabant wallon. La rencontre et le concert se dérouleront donc dans l’ancienne salle de fêtes des usines Henricot qui retrouvera pour un temps son ancienne vocation. Mais opéra et musique baroque sont-ils vraiment accessibles à n’importe quel public ? Pour Julie Haas, « la musique baroque peut vraiment être envoûtante et les dialogues chantés rendent la musique très théâtrale et vivante. Je suis allée voir Le tout nouveau testament au cinéma et la bande-son comporte quelques morceaux de Haendel qui sont des tubes. » > Caroline Dunski

Rencontre et découvertes musicales le vendredi 9 octobre à 10h30 Concert le samedi 10 octobre à 20h Foyer populaire, 3 rue Belotte, 1490 - Court-Saint-Étienne. Réservation concert : 010 61 60 15 - www.festivaldewallonie.be

ScherziMusicali © Emilie Lauwers

Infos et réservation Rencontre : brabantwallon@festivaldewallonie.be

Il pianto d’Orfeo

Pour faire revivre le mythe d’Orphée et Eurydice, Nicolas Achten a convoqué plusieurs compositeurs italiens du 17e siècle : Claudio Monteverdi, Giulio Caccini, Jacopo Peri, Luigi Rossi, Antonio Sartorio... Nicolas Achten, baryton, interprètera Orphée aux côtés de Déborah Cachet, soprano, qui sera Eurydice. Avec Lambert Colson (cornet à bouquin), Justin Glaie (viole de gambe), Eriko Semba (lirone) et Solmund Nystabakk (archiluth).

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culture BW

© francoisleboutte

1) Joseph Noiret, Cobra et l'écriture, 2) Typh Barrow et FaOn FaOn, 3) Sunderland

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agenda 10/15 épinglé pour vous...

du ve 2/10 au je 15/10, en Brabant wallon / musique Festival musical du Brabant wallon Musique et Pouvoir(s) sont intimement liés depuis la nuit des temps. Mais qui insuffle son sens à l'autre, qui dirige et qui soumet ? Ou comment replacer la musique au cœur de la grande Histoire pour mieux l'appréhender ou encore simplement expérimenter son pouvoir émotionnel. Le 10/10, l'ensemble de musique ancienne Scherzi Musicali fera revivre le mythe d'Orphée et Eurydice au Foyer populaire/ Espace d'inventions à Court-Saint-Étienne (lire p. 14). www.festivaldewallonie.be - 010 41 44 35 je 8/10 à 20h15, à Braine-l’Alleud / théâtre-documentaire dès 12 ans Nourrir l'humanité c'est un métier de la Compagnie Art & Ça Mise en scène : Camille Grange. Partis caméra au poing à la rencontre de fermiers, deux jeunes comédiens, Charles Culot et Valérie Gimenez, amènent la réalité du monde agricole sur scène. En alternance, des témoignages d’hommes, de femmes de terrain et des interventions des comédiens-militants. On reste pantois devant la réalité mise à nu : les règles administratives aberrantes, les soutiens inadaptés, la spirale du rendement… 02 384 24 00 - info@braineculture.be ve 9/10 à 20h, à Waterloo / spectacle cinéma La Boîte à images de François Decarpentries Voici l’histoire du Cinéma en une seule séance ! Après le succès de « La Boîte de jazz » l’année dernière, la boîte change de décor et devient un cinéma itinérant, l’univers d’une véritable salle de cinéma d’époque pour entreprendre un voyage initiatique à travers l’histoire du 7e art. Ce spectacle total mêlant musique, parole, projection et effets spéciaux, vous attend dans un décor unique se transformant au fil du temps qui passe… Avec JeanPierre Castaldi et Tatiana Silva ve 9/10 à 20h, à Beauvechain (La Bruyère) / jeune public dès 6 ans Poupette in Bruxelles Le récit rocambolesque d’une petite wallonne qui débarque toute seule à Bruxelles/Brussel… Ambiance urbaine et mélange de langues – pour comédiens et marionnettes. Une co-création de Froe Froe et du Théâtre des 4 Mains. Metteurs en scène : Marc Maillard et Marie-Odile Dupuis. Comédiens, marionnettistes : Jerôme Poncin, Gert Dupont, Marianne Loots et musique live par Gloria Boateng.

Dans le cadre de la fête de réouverture de la salle et des 33 ans du Théâtre des 4 Mains. theatre4mains.be - 010 86 07 31 ve et sa 9 et 10/10 à Rixensart / musique Le Kaleidoscope de la Guitare fête ses 25 ans ! Festival en 2 soirées (en duo avec les Jeunesses Musicales qui célèbrent leurs 75 ans) : le 9 à 20h30 au Centre culturel, au programme : Ialma et… Quentin Dujardin, Manu Gallo, Dick van der Harst, Philippe Malfeyt. Le 10 à 18h à la Ferme de Froidmont, au programme : Roberto Aussel et… Le St George Quintet, Caçamba, Duo Verso, Robin Meys, Canela Y Cana, Miguel Raposo Duo et Guillaume Vierset Trio. 02 653 36 11 di 11/10 à 17h, à Genappe / théâtre et chansons Paysannes de la Cie de la Buissonnière L’une est wallonne, l’autre flamande et la troisième italienne. Un vrai métissage à la belge ! Toutes trois auraient pu vivre dans nos campagnes, être nos voisines. Écrite à partir de récits et de témoignages, cette fresque en triptyque fait découvrir des parcours condensés de femmes en milieu rural en pleine émancipation. Dans le cadre de la Semaine de l’Environnement dédiée cette année à l’agriculture. www.ccgenappe.be - info@ccgenappe.be 067 77 16 27 lu 12/10 à 20h, à Tubize / documentaire Rome en 7 jours par Philippe Soreil La Dolce Vita e viva Roma ! Suivez-nous pour une immersion au coeur de la ville éternelle, dans ses traditions les plus pittoresques. Vivre sur les couches de son Histoire, voilà le quotidien des Romains. En 7 jours, nous allons explorer son intimité, redécouvrir ses incontournables richesses, mais surtout nous mêler aux Romains d’aujourd’hui ! www.tubize-culture.be - 02 355 98 95 du sa 17/10 au di 29/11, à Ittre / exposition Joseph Noiret, Cobra et l'écriture Le Belge, Joseph Noiret (1927–2012), poète, écrivain, a dirigé longtemps l'école La Cambre et fréquenté Dotremont, Alechinsky, Bury, Mogens Balle, Sergio Dangelo, Serge Vandercam, Maurice Wyckaert... L'exposition illustre les différents aspects de la personnalité du fondateur de Cobra et sa fascination pour la création artistique, en lien étroit avec l'écriture. www.ittreculture.be - 067 64 73 23 - 0471 21 63 88

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Venez rire, pleurer… et manger le fish and chips avec nous ! Dans le nord de l’Angleterre, Sally se bat pour conserver la garde de sa jeune sœur perturbée par le suicide de leur mère quand elle avait deux ans… Une comédie sociale où des femmes sans emploi et sans diplôme se battent pour sortir de la précarité grâce à leur créativité, leur humour et leur féminité. Avec : Christel Pedrinelli, Laetitia Salsano, Manon Hanseeuw, Nicolas Legrain, Sébastien Schmit et Bruce Ellison. Mise en scène : Alexis Goslain. www.poleculturel.be - 010 41 44 35 sa 24/10 à 20h, à Perwez / musique Typh Barrow et FaOn FaOn en concert Typh Barrow c'est une voix comparable aux plus grandes, gorgée de soul, grave et profonde, fêlée juste là où il faut, vintage à mort… FaOn FaOn fusionne les talents d’Olympia Boule (voix et drums) et de Fanny Van Hammée (voix et clavier) pour donner un univers musical entre le Tribal electro et le Poetic folk. www.foyerperwez.be - 081 23 45 55 me 28/10 à 14h, à Nivelles / atelier créatif (6-10 ans) T’as le look coco ! Cet atelier est proposé en lien avec l'exposition « Manger un mur » qui tente de nous montrer les différentes problématiques liées à l'alimentation tant au niveau local que planétaire. Les enfants seront amenés à fabriquer des tuniques originales et colorées à partir de déchets ménagers. www.centrecultureldenivelles.be - 067 88 22 77 sa 31/10 à 15h, à Jodoigne / sortie en famille La Fête d’Halloween De 15h à 17h, la ludothèque vous proposera des animations et la bibliothèque communale, la Maison du Conte et de la Littérature vous emmèneront dans le monde merveilleux des contes et des lectures d’histoires qui font un peu peur… ! Dès 18h un cortège déambulera dans les rues avant de se rassembler sur la Grand-Place pour une ambiance féerique, mystérieuse et pour le spectacle final de la Cie de la Sonnette, sans oublier de partager les traditionnels soupe et chocolat chaud ! 010 81 15 15 - reservations@culturejodoigne.be

Cet agenda est absolument incomplet ! Consultez nos articles et Culturebw.be, vitrine de la culture en Brabant wallon

ve 23/10 à 20h30, à Ottignies / théâtre Sunderland de Clément Koch

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portrait invitation

« Quelle place pour les ainés dans l’aménagement du territoire ? »

> Vincent Bottieau Géographe, chercheur en démographie et aménagement du territoire au CREAT, UCL. > Nicolas Bernard Docteur en droit, licencié en philosophie, professeur de droit à l’Université Saint-Louis, Bruxelles > Gaël Cruysmans Administrateur chargé du projet Bella Vita chez JCX > Olivier Coryn Concepteur de projets, représentant du réseau des Maisons Abbeyfield en Wallonie. Il sera accompagné d’une personne résidant dans l’une des maisons.

Vendredi 23 octobre 2015 de 12h à 14h30 Ferme du Biéreau Avenue du Jardin Botanique à 1348 Louvain-la-Neuve

En 2033, les citoyens de plus de 65 ans constitueront 25% de la population. Et en 2060, le nombre de personnes de plus de 60 ans aura doublé. Le vieillissement de la population fait partie des défis à relever dans notre société, avec un panel de situations individuelles différentes. Certains seniors sont toujours extrêmement actifs, alors que d’autres sont plus dépendants de services et d’aménagements spécifiques. La place des ainés questionne directement notre territoire : en termes de logement, d’accessibilité, de mobilité, de convivialité de l’espace public et de disponibilité des services ou des commerces. De plus en plus de solutions de logement sont proposées aux personnes âgées ou émergent d’initiatives individuelles ou citoyennes : depuis la création de nouveaux quartiers qui prennent en considération la spécificité des besoins liés à l’évolution de l’âge, jusqu’aux solutions d’habitats partagés ou intergénérationnels, axés sur le lien social. Finalement, la place des ainés dans nos villes et villages interroge de nombreux choix en matière d’aménagement du territoire, qui concernent chaque âge de la vie. La Maison de l’urbanisme vous invite à participer à cette réflexion, en explorant les pistes actuellement mises en place par les différents acteurs impliqués (public, privé, associatif) et les perspectives d’évolution futures.

Inscriptions obligatoires avant le 16 octobre 2015 m.urbanisme@ccbw.be 010 62 10 55 Tarif : 5 euros (sandwich et boissons compris)

016 © Bella Vita

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Agréation P102024 - Exp. - édit. resp. : Edith Grandjean 3, rue Belotte 1490 Court-Saint-étienne

Midi de l’urbanisme



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