Monkeys Spotters Magazine n°19

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M onkeys S potters Magazine

19 juillet 2018

Dark Falcon episode 2 Frisian Flag Le temps des hĂŠlices AIR TO AIR Meeting Slovaquie air trophy zoute Letecky deo Dubova Duxfod air festival


Chers Amis passionnés et surtout fidèles, Voici donc le numéro 19 du Monkeys Spotters Magazine. Quelques modifications pour ce numéro, car nous avons décidé de réaliser en parallèle une version papier. Et entre un magazine web et sa version papier, il y a un tas de petits détails à changer : la taille de la police à réduire, comprendre ce qu’est un fond perdu, avoir un nombre de pages en multiple de quatre, choix du grammage du papier etc. …et je ne sais pas tout. C’est pour ces diverses raisons que nous limiterons donc les nouveaux numéros à 84 pages, idéal et maximum pour rester en dos agrafé et non collé, dos collé qui empêchait de voir la pleine double page. Nous l’avons testé sur le 18 Ce qui fait que nous avons la joie et le privilège de vous annoncer qu’une version papier est commandable au prix de 13 €, frais d’envoi compris (en Belgique et en France). Comme nous ne connaissons pas le nombre de revues à tirer, ce sera déjà forcément un numéro épuisé et rare. Un post sera bientôt sur notre page Facebook, avec un bon de commande à remplir tout simplement. Hormis cette évolution énorme, mais que nous voulons maitriser, il y a encore pas mal de jolis articles dans ce numéro. À noter deux reportages en « air to air ». Pour avoir participé à l’un d’eux, je peux vous assurer que c’est un kif total. Je ne vous embête pas plus. Bonne lecture, et donc sachez qu’une version papier est dorénavant possible JP LARDINOIS


Monkeys Spotters Magazine

19

Numero 19 : juillet 2018

Sommaire: #4

Frisain flag (nl)

# 16

MINDSHIFT BACKLIGHT

# 18

(b)

Le temps des hélices (F)

# 32

Air To air (b)

# 60

Letecky deo Dubova (SLO)

# 66

Zoute air trophy (b)

# 58

Episode 2 Dark Falcon (b)

# 70

Duxford air festival (GB)

Editeur responsable: Jean-Paul Lardinois Rédacteur 134 Rue des Canadiens 7370 DOUR Contact: info@monkeyspottersmag.com Ont participé à ce numéro: Jean-Yves Van, Sylvain Gourheu, Patrice Dochain, Devid Ryckewaert, Jean-Paul Lardinois Toute reproduction même partielle du présent magazine et des éléments qu’il contient est strictement interdite sans autorisation préalable. La revue monkeys spotters magazine n’est pas responsable des textes, photos qui lui sont envoyés sous la seule responsabilité de leurs auteurs


FRISIAN FLAG 20


018

Te x te et p h o to s Pat r ice D o c h a i n

F-16BM hollandais portant l’identification AZ du 162nd Fighter Wing ‘kickin’ass’ de l’Air National Guard de Tucson Arizona


Frisian Flag 2018 s’est tenu du 9 au 20 avril sur la base aérienne de Leeuwarden, située en Frise hollandaise. L’édition de cette année rassemblait plus de 60 avions de tous types provenant de 7 nations différentes. L’objectif de cet exercice aérien est d’entraîner les équipages de l’OTAN aux opérations mixtes appelées COMAO (Composite Air Operation). Il permet aux équipages de développer leur qualité de « leadership » dans un environnement réaliste. En effet, au cours de la quinzaine, chaque participant planifie, organise et dirige au moins une mission d’entrainement. De cette façon, les pilotes développent leurs aptitudes et compétences nécessaires pour mener à bien les missions opérationnelles

assignées par leur Etat-Major. L’exercice se déroulait dans une zone géographique répartie majoritairement sur la Mer du Nord mais également sur les territoires hollandais, belge, allemand et danois. A côté des F-16 hollandais de Leeuwarden et Volkel, on retrouvait plusieurs types d’avions dont 12 F-15C Eagle provenant du 104th FW de l’US Air National Guard du Massachusetts et 142th FW de l’Oregon ANG. La Luftwaffe était représentée par 8 Eurofighter du TLwG71 Richthofen de Wittmund. La Pologne engageait 3 Mig29A Fulcrum du 23.BLT de Minsk et 5 F-16C/D Block52 du 31.BLT de Poznan. De son côté, l’Espagne avait envoyé 7 EF-18M/BM Hornet de l’ALA15 tandis que la France avait détaché plusieurs

Mirage 2000D de la 3ième ’Escadre de Chasse de Nancy aux cotés de 9 Rafale B/C de la 4ième Escadre de Chasse de St Dizier et 30ième Escadre de Chasse de Mont de Marsan. Les missions de Red Air / Agressors étaient assurées par les A-4N Skyhawk de l’opérateur privé canadien Discovery Air. Les Skyhawk opéraient directement depuis leur base de Wittmund. Les ravitailleurs en vol KC-135R français, Boeing 767 italien, KDC-10 hollandais et A-310 allemand étaient stationnés sur la base de Eindhoven où se déroulait en parallèle l’exercice EART European Air Refuelling Training. Les missions de guerre électronique étaient quant à elles assurées par un DA-20 de Cobham UK


F-18(B)M espagnol Ala 15 de Zaragoza AB


L’Armée de l’Air était représentée en force cette année. C-dessous , Mirage 2000D 3-AG de l’Escadre de chasse 01.003 Navrre de la BA 133 de Nancy. Ci-contre, Mirage 2000D 3-XT de l’EC 03.003 Ardennes. En bas, le Rafale C 30-GC de la 30ième Escadre de chasse - Escadron de chasse 3/30 ‘Lorraine’ de Mont de Marsan portant une décoration spéciale pour le centenaire SPA 162 ’Tigre’.



F-15C Eagle AF 84-021 du 123FS ‘Redhawks’ de l’Air National Guard de l’Oregon.

F-15C Eagle AF 86-111 du 104th FW du Massachusset Air National Guard



Les missions de Red Air ou forces ennemies étaient assurées par trois Mig-29 A polonais du 1elt. de Minsk. Ils étaient épaulés par deux A-4N Skyhawk de Discovery Air basés à Wittmund. Le Mig-29 N°89 a été mis hors service après un atterrissage sous un fort vent de travers ! Quant aux 5 F-16C-52CF, ils provenaient du 31 BLT de Poznan.

Polish Air Force] Mikoyan-Gurevich Mig-29 111 (cn 2960535111) (Red Air) Red


F-16C-52CF polonais 3ième Escadrille / 31.BLT de Poznan


Eurofighter allemand 30+57 du TLwG 71 Richthofen de Wittmund


F-16AM J-196 du 313ième squadron Tiger de Volkel.


MINDSHIFT BACKLIGHT BACKLIGHT 18L : COPIEUX CONTENU Complétant les Backlight 26L et 36L à la contenance gargantuesque, ce sac à dos n’en reste pas moins un sacré avaleur de matériel photo et informatique, puisque l’on y case, au besoin, un 150–600 mm f/5–6,3 monté sur un reflex. Le premier modèle, le Backlight 26L a été lancé en septembre 2015, suivi par un volumineux Backlight 36L en septembre dernier, capable de contenir un 600 mm f/4 non monté. Le « petit » dernier, s’il se contente de recevoir un 100-600 mm plus modeste en taille, n’en est pas moins un modèle d’une grande contenance. L’intérieur est fortement modulable, selon que l’on travaille avec des reflex ou des hybrides. L’originalité du sac, partagée avec d’autres marques, est d’offrir un accès arrière au matériel en le faisant pivoter autour de la ceinture ventrale, une fois les épaulières désengagées. Il n’en reste pas moins un sac assez polyvalent, car la partie avant et le rabat supérieur présentent de nombreuses poches et rangements, la plus grande recevant le portable 13ʺ et la tablette 10 ʺ, outre des accessoires et effets personnels. La ceinture ventrale, dénuée de poche, dispose de sangles pour y accrocher des pochons, éventuellement de la marque sœur, Think Tank Photo, ou d’origine MindShift. Le harnais est soigneusement conçu pour que le photographe ou le vidéaste porte tout son matériel avec le maximum de confort possible. Le trépied, selon sa taille, se place latéralement ou au centre, voire, grâce au Tripod Suspension Kit sur la hanche, suspendu horizontalement à une sangle et un passant du sac à dos. Le sac est disponible, en vert ou en anthracite, pour 220 €.


BACKLIGHT 36L

BACKLIGHT 18L Dimensions extérieures : 27 x 47 x 18 cm Dimensions intérieures : 24 x 42,5 x 14 cm BACKLIGHT 26L Dimensions extérieures : 29 x 51.5 x 20 cm Dimensions intérieures : 26 x 49 x 15 cm BACKLIGHT 36L Dimensions extérieures : 35 x 57 x 26 cm Dimensions intérieures : 32 x 53.5 x 18 cm SOURCE:WWW.lemondedelaphoto.com SITE DU FABRICANT:WWW.mindshiftgear.com/products/ backlight-18l DISTRIBUÉ EN France par WWW.objectif-bastille.com


Le temps des hĂŠli

Chance Vought F4U-5NL Corsair F-AZEG


ices

Te x te et p h o to s S y lva i n G o u r h e u


Hispano HA1112 M1L Buchon G-AWHC Cette année «Le Temps Des Hélices» avait lieu les 19 et 20 mai 2018, dont le thème était la commémoration du centenaire de la fin des hostilités de la première guerre mondiale. Le programme est toujours fort sympathique chaque année, pour un passionné de warbirds, c’est le rendez-vous incontournable en France. Mais la «Star» de cette édition 2018 était sans nul doute le retour en vol du Chance Vought F4U5NL Corsair F-AZEG des Casques de Cuir après plus de 9

Curtiss Hawk 75A-1 G-CCVH

ans de restaurations. Il arbore à l’issue de la restauration les couleurs des Corsair de la VC-3 qui servirent pendant la guerre de Corée. Le Flying Legends de Duxford avait fait le déplacement avec quatre machines dont la présence rare d’un Hispano Buchon «Red 11» version biplace et surtout le Hawker Sea Fury qui sort tout juste de restauration et piloté d’une main de maître


Supermarine Spitfire FR.14e G-SPIT par Nick Grey!! L’ autre petite surprise de l’année fut sans conteste la présence exceptionnelle du F-18 Solo Display de la Swiss Air Force, accompagné pour l’occasion par le très rare Morane MS.406, le seul et unique exemplaire en état de vol au monde. La Marine Nationale, toujours présente en masse à la Ferté-Alais, avait cette fois mis sur pied un programme

avec 4 Rafale Marine et un Falcon 10Mer de Landivisiau et un ATL2 de Lann-Bihoué ainsi que le MS-760 Paris d’Armor Aero Passion de Morlaix. L’Armée de l’air présenta son nouveau Rafale Solo Display spécialement décoré avec son nouveau pilote de démonstration, le Capitaine «Babouc» Nativel qui succède à Marty.

North American T-28A Fennec F-AYVF


Je trouve le Morane D-3801 un bel avion, surtout avec cette peinture. C’est gÊnial que cette machine construite en 1942 soit toujours en vol. Le moteur Hispano-Suiza a un son exceptionnel.


Morane-Saulnier MS.406 J-143 / D-3801 McDonnell Douglas F/A-18C Hornet Switzerland Air Force J-5020


Dassault Alpha Jet E Armée de l’Air 45 / F-TETF / 9

Dassault Rafale M Marine Nationale 20 & 21


Aérospatiale SA-342M Gazelle Armée de Terre 4164 / GCF / F-MGCF


Transall C-160R Armée de l’Air R208 / 64-GH / F-RAGH



Généralement considéré comme l’un des meilleurs chasseurs biplaces de la Grande Guerre, le Bristol « Fighter » réunissait les qualités d’un biplace et celles d’un monoplace, le résultat consistant en une machine exceptionnellement robuste et aux remarquables caractéristiques de vol, tout en possédant une vitesse maximale raisonnable (198 km/h à 1 500 mètres). Le Bristol F.2A fut suivi par une variante améliorée, le F.2B, avec des modifications de structure aux ailes et un fuselage transformé, qui donnait un meilleur champ visuel au pilote. La mitrailleuse unique de l’observateur avait laissé place à un affût double. Le F.2B possédait aussi un moteur plus puissant : si les 150 premiers exemplaires avaient conservé le Rolls-Royce Falcon I de 190 ch, les 50 suivants reçurent le Falcon II de 220 ch et tous les suivants le Falcon III de 275 ch qui se révéla le modèle le plus fiable monté sur cet avion, un moteur considéré comme « superbe » par les techniciens de l’époque. À cause de difficultés de fourniture de ce moteur, plusieurs centaines de F.2B reçurent un moteur de remplacement, un Sunbeam Arab de 200 ch. Ils furent employés avant tout comme avions de reconnaissance, à cause de leurs performances dans l’ensemble inférieures. Entré en service à l’été 1917, le F2B fut la principale version de série, fabriqué à 3 101 exemplaires jusqu’à la fin de l’année 1918. Au moment de l’armistice, près de 1 600 appareils se trouvaient dans les unités. La production s’est poursuivie jusqu’en 1926 et s’est élevée à 4 470 exemplaires au total. L’avion resta en service dans la RAF jusqu’en 1932. Source: Wikipédia


Bristol F-2B Fighter F-AYBF

Aérospatiale AS-555AN Fennec Armée de l’Air 5511 / WC / F-RAWC


A2A

le CNE JG Martinez Marty et son superbe Rafale Solo Display


Te x te et p h o to s Pat r ice D o c h a i n


Air to Air 11 Septembre Le 11 septembre dernier, j’ai enfin réalisé mon rêve : gouter aux joies de la photographie Air to Air. Après plusieurs tentatives avortées, pour diverses raisons liées aux impératifs opérationnels des forces aérienn concernées par les différents projets, j’ai reçu le ‘GO’ tant espéré de l’équipe de Air to Air Academy, à l’occasion du départ des participants du meeting de Sanicole. Le rendez-vous matinal est donné à l’aérodrome de Zwartberg situé à quelques kilomètres seulement de la base de Kleine-Brogel où sont basés la plupart des participants au meeting. Après avoir sécurisé à l’aide de scotch toutes les parties détachables de mes appareils et objectifs, je reçois les consignes de sécurité et enfile le harnais qui va me solidariser avec l’avion. Je suis fin prêt à partir pour cette expérience exceptionnelle de

photographie Air to Air. C’est avec empressement et excitation que je grimpe dans le Skyvan qui trépigne car les F/A-18C Hornet suisses ponctuels tels une montre de précision attendent déjà pour une première séance photos. C’est soute ouverte que nous décollons. Quelques minutes plus tard, nous sommes à l’altitude de rendez-vous et guettons l’arrivée des jets suisses, appareils photos prêts à déclencher. Tout à coup, les deux Hornet apparaissent aérofreins déployés hors des nuages. Je n’oublierai jamais ce moment magique. Quel sentiment indescriptible de voir ces deux superbes machines se diriger majestueusement vers nous et venir se placer dans notre sillage. Pendant dix bonnes minutes les F/A-18C du Swiss Display Team jouent les tops models avec nous, tantôt de face tantôt sur l’ailgauche du Skyvan. Le pilote Nicolas «Vincent» Rossier et son ailier Teddy nous gratifient d’un splendide break en guise d’au-revoir. Les Hornet à peine patis, l’équipage nous annonce un autre rendez-vous, cette fois, avec un hélicoptère. Et pas


Mil Mi-24 Hind 3365 221st Helicopter Squadron Czech Air Force

n’importe lequel ! Le mythique Mil Mi-35 Hind tchèque. À nouveau, le pilote se présente face à nous pour une séance photos qui se termine même sous un arc-en- ciel ! Les yeux pleins de merveilleuses images nous regardons s’éloigner le Hind et prenons le chemin du retour vers l’aérodrome de Zwartberg. Dès la fin du ravitaillement, l’équipe de l’Air to Air Academy nous demande d’embarquer pour une nouvelle séance photos. Cette fois, ce sont ni plus ni moins les Rafale du Solo Display piloté par Marty et Babiouc qui se présentent à nous pour une séance de feu. Quel privilège de voler en compagnie de ces magnifiques avions de combat. Ici aussi, les pilotes nous montrent tout le potentiel du Rafale. En exagérant un peu, je pense que si Marty avait pu, il serait entré dans la soute du Skyvan. Merci les gars ! Pour le troisième vol, nous retrouvons le patron de l’Airshow de Sanicole, Geoffrey Buekenberghs et son SF-260 Marchetti,

au-dessus du terrain de …. Sanicole Hechtel. À peine le temps de respirer que c’est au tour du Cap 10 aux couleurs Breitling de se présenter devant nos appareils photos. La journée se termine par une autre belle surprise : un vol en compagnie de la Patrouille de France. Cette rencontre a pu avoir lieu grâce aux excellentes relations entretenues entre Eric Coekelbergs et Athos le leader de la PAF. Les pilotes de Patrouille de France nous ont démontré l’étendue de leur maîtrise dans des conditions de vol très très difficiles. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous avons été secoués : Bumpy conditions dans le jargon aéronautique. Je tiens à remercier l’équipe de Air to Air Academy (particulièrement Eric) ainsi que les différents pilotes pour cette fabuleuse et inoubliable expérience : Vincent et Teddy pour le Swiss Hornet display team, Marty et Babiouc pour le Rafale solo Display, le pilote tchèque du Hind Display, Athos et ses pilotes pour la PAF ainsi que Geoffrey et le pilote du Cap10.



Vincent et Teddy du F/A-18A Swiss Hornet Display Team



Athos leader de la Patrouille de France



Reflet du Skyvan dans le HUD de Babouc




Rafale B pilotĂŠ par Babouc

Geoffrey et son SF260 Marchetti au dessus du terrain de Hechtel Sanicole



Letecky den Dubova


a

26 Mai 2018 Te x t e e t p h oto s Devid Ryckewaert


Comme chaque année je vais une semaine en Hongrie pour ce que j’appelle la chasse au Kamov. C’est un hélicoptère que j’affectionne particulièrement. Par contre visiblement je suis parti une semaine trop top et la récolte fut très très mauvaise pour moi alors il y a eu ce petit lot de consolation dans un pays voisin. Un petit meeting sympa en Slovakie au nord de Bratislava.

Le meeting de Letisko Dubova est certainement un meeting à l’ancienne très convivial et familial et qui chaque année prend un peu plus d’importance. Cette année on pouvait remarquer un superbe hélicoptere Bell 429 de la police Slovaque une autre belle voilure tournante avec un BO 105 appartenent a la collection Flyng


Bulls. Coté avion nous ne sommes pas en reste non plus avec un L200 Morava, L29 Delphin que l’on ne croise pas tous les jours chez nous. Des baptême de l’air sont proposés avec un Antonov 2 PZL Wilga et puis ce magnifique Boeing Stearman appartenant a un Australien et qui ne vole uniquement ici à Dubova Grace a un spotter local, j’ai peu l’accompagner avec la

bénédiction de l’organisation de l’autre côté de la piste en herbe pour ne plus être à contre-jour et de retrouver des condition de photo idéal. Un meeting à suivre certainement pour les année a venir. Je remercie toutes les personnes qui ont tous mis en œuvre pour moi afin de réussir ce reportage


Durant les années 1970, les utilisateurs du L-60 commencent à avoir d’énormes difficultés pour trouver des pièces de rechange du moteur M-208B. Des essais sont alors effectués afin d’en trouver un nouveau facilement disponible, et finalement c’est le moteur en étoile Ivchenko AI-14 RA de 161 kW (194 kW au décollage) qui est retenu pour la conversion en L-60S. Une dernière autre conversion désignée L-60SF est par la suite disponible, motorisée par un Walter M 462RF de 235 kW (315 cv). Sur la photo, c’est bien la version L-60S que l’on peut voir



Aero L-29 Delfin À la fin des années 1950 les forces armées soviétiques recherchaient un appareil d’entraînement à réaction pour remplacer ses appareils d’école équipés de moteurs à piston. Assez rapidement on s’orienta vers l’idée d’un appareil pouvant équiper l’ensemble des forces du Pacte de Varsovie et les constructeurs des pays concernés furent également sollicités. Pour répondre à ce programme les ingénieurs Z. Rublič et K. Tomáš dessinèrent un monoplan à aile médiane cantilever de construction entièrement métallique. La voilure monolongeron et sans flèche, était réalisée en trois éléments trapézoïdaux, et le fuselage de construction semi-monocoque également réalisé en trois éléments boulonnés entre eux : une pointe avant, une section comportant un poste de pilotage pressurisé équipé de deux sièges éjectables, et une section arrière recevant le réacteur et un empennage en T. L’ensemble reposait sur un train tricycle escamotable. Le prototype XL-29, premier avion à réaction construit en Tchécoslovaquie, effectua son premier vol le 5 avril 1959 avec un moteur Bristol-Siddeley Viper (en) importé de Grande-Bretagne. Un second prototype suivit en juillet 1960, équipé cette fois d’un réacteur tchèque, le M-701C-100 à compresseur centrifuge, amélioré à plusieurs reprises (M-701C-500) Source: Wikipédia

Panstwowe Zaklady Lotnicze 104 Le PZL-104 Wilga est une construction Tchèque qui est développé surtout pour les sports aériens, il est très souvent utilisé pour le remorquage de planeurs, et le parachutisme. Un premier prototype sera équipé d’un moteur de 195 chevaux et prit l’air pour la première fois le 24 avril 1962. De suite il s’avere que ses performances sont largement insuffisantes. Donc avec le second prototype, PZL-104 Wilga 2, celui-ci reçoit une structure renforcée et aussi plus légère, son fuselage est amélioré afin de donner une excellente visibilité au pilote dans son cockpit. Il s’envole pour la première fois le 1er août 1963 et les changement vont vites le 30 décembre de la même année est testé la version d’export, PZL-104 Wilga C, dotée d’un moteur Continental. La version suivante est la plus connue, PZL-104 Wilga 3, est équipée d’un moteur en étoile AI-14R et prend l’air deux ans plus tard. Le moteur AI-14R de fabrication russe à neuf-cylindre positionnés en étoile, il est refroidi par air et est généralement utilisé avec une hélice bipale. Il démarré avec de l’air comprimé. Après avoir fabriqué une petite série, en 1967 le châssis est naturellement renforcé ce qui permet de placer un empattement plus large. Ce modèle, désigné PZL-104 Wilga 35 devient la version fabriquée en grande série. En 2008 le dernier exemplaire est produit. Au total 997 appareils Wilga ont été produits. Source: Wikipédia



Antonov An-2R




Le Let L-200 Morava est un avion polyvalent bimoteur utilisé comme avion d’affaire, de transport régional ou sanitaire.

Zlín Aircraft - Z-37A Cmelak (« bourdon » en tchèque) Le Z-37A est la seconde version construite entre 1971 à 1975 et puis entre 1983 à 1984. 650 exemplaires de cette version ont été produits. C’est un avion léger de travail agricole tchécoslovaque utilisé principalement pour l’épandage


DARK FALCON


Episode 2

Texte et photos JP Lardinois


Episode 2 2018/7/25 Mercredi Je me présente au corps de garde de la base aérienne de Melsbroek Tiens, cela ressemble étrangement au début de l’épisode 1. Mon nom retrouvé sur la liste, je suis invité à entrer dans le bâtiment central où je reçois ma carte d’embarquement. Un briefing clair, net et précis est donné, que nous sommes déjà dans le bus qui se dirige vers notre avion… Oufti, un C130 ! Le CH07 se tient fièrement devant l’honorable petit passager que je suis. SVP monsieur, et on me tend un harnais. Je demande un peu d’aide, car je ne suis pas coutumier de ce harnachement. Vous voulez bien me suivre ? Certainement ! On m’indique ma place, ne bougez pas, nous allons régler la longueur de la ligne de vie. La ligne hein, pas la durée, dis-je avec un humour coincé : heu oui, je suis vert de peur. 9h04. On me tend des protections auditives et vrombit déjà le premier moteur. Les trois autres suivent dans une cadence effrénée. Deux petits tests de freins plus tard, le CH07 fait face à la piste de décollage et est en l’air après quelques mètres. Impressionnant. Après quelques minutes, je commence à me détendre un peu, je souffle tout en observant les autres passagers, tout est calme, parfait…

9H27. BRRRRRRRRRRRRR, mais c’est quoi ce bruit ? Mes yeux s’écarquillent, le fond du C130 s’ouvre par le plafond, puis la plateforme descend pour arriver à l’horizontale. On me fait signe de rejoindre ma place pour la séance photo. Je vérifie que ma ligne de vie est bien accrochée à l’arrière de mon harnais. 9H31. Pas le temps de cogiter à un mètre du vide, que le plus bel oiseau de la faune belge se présente à l’arrière du C130. Je coince mon œil derrière l’œilleton de mon appareil photo et mon doigt ne quitte plus le déclencheur clic clac clic clac… 16 minutes intenses = 1260 clichés. 9h51. Je retrouve ma place sur un des sièges para tout en longueur. 9H59. Je réalise ce que je viens de faire. « Putain » que c’est bon. 10h25. Nous atterrissons à Florennes… Tiens, « Vador » est déjà là ! 08H10 + 1. Mon corps et mon esprit retrouvent enfin leur sérénité légendaire. Merci a tous ceux qui on rendu ce shooting possible Place aux photos









THE ZOUTE AIR TROPH


HY

STOL COMPETITION AT KNOKKE-HEIST 14-17 JUNE 2018

Texte et photos JP Lardinois



La mer, une plage de sable fin et une piste d’atterrissage qui disparaît à chaque marée… Il en a fallu bien du courage pour organiser la première compétition de STOL (Short Take Off and Landing) et cela dans la station balnéaire la plus prisée de Belgique. Oui, c’est bien à Knockke-Le-Zoute que cela s’est passé. Une organisation loin d’être parfaite, avec pas mal de petits défauts de jeunesse que l’on pardonnera facilement. Ceci dit, chaque jour amenait son petit lot de contraintes, avec pas mal de changements au niveau administratif (commune, police et services divers). Comment ces services peuvent-ils changer leurs avis,… leurs ordres quasiment, en rythme avec les marées ? Comment voulez-vous qu’une organisation s’organise avec des inorganisés ? Le premier jour a dû être reporté au lendemain avec un effet domino assez désastreux sur la suite des journées. Parking trop vite devenu trop petit, avec l’affluence des avions qui ont dû décaler leurs jours de présence, ce qui a obligé l’organisation à refuser pas mal d’avions prévus les jours suivants.

Heureusement le spectacle était bien au rendez-vous, le soleil juste un peu timide. Quelle maîtrise ! En effet les pilotes ne sont pas tous forcément aguerris aux atterrissages sur du sable, et cela, en essayant d’être le plus court possible. Ça, c’est pour le côté compétition. Après, pour les avions qui voulaient rejoindre la zone du parking, il fallait ouvrir l’œil pour trouver le chemin le plus « dur », tout en gérant sa vitesse pour ne pas s’ensabler. Là, on en a eu quelques-uns quand même, et malheureusement même un cheval de bois, avec comme simple dégât une hélice, ouf ! Alors si vous êtes, comme moi, un passionné de photo d’aviation, quel plaisir de voir un super Stampe SV4 sous ce rayon de soleil, rouler « sur la plage abandonnée » (B. Bardot sort de ce corps) « avec la mer du nord » (J. Brel sort de ce corps) en arrière-plan. A l’année prochaine…moi j’y serai, c’est une chose certaine. Ps : Mon petit conseil, changer de station... Texte et Photos JP LARDINOIS




Duxford Air Festival


Texte et photos J e a n Y v e s VA N

Hawker Sea Fury T MK 20 Hawker Sea Fury T MK 20


Spitfire MK.1


Duxford Air Festival May 2018 Bis repetita placent (les choses répétitives plaisent aux gens). Cette locution latine s’accorde bien avec le Duxford Air Festival qui inaugure traditionnellement la saison des meetings sur le terrain de Duxford Cette année encore, le programme était varié (à l’image du thème, « air festival ») Une particularité à souligner : une forte présence française avec le solo display Rafale, l’EVAA et (le dimanche seulement) la patrouille de France. Pour un peu, on se serait cru dans un MNA. Au vu des réactions du public, les présentations ont été très appréciées. Du côté britannique, nous avons eu droit la présentation du Chinook pour l’Army Air Corps. Une démonstration toujours impressionnante compte tenu du gabarit du Chinook. Mais la vedette incontestable de cette édition (et ce qui m’a en grande partie motivé à y assister) était le P-47 D G-THUN « Nellie » récemment revenu en Grande Bretagne et dont c’était la première présentation publique. Autre curiosité, le F+W 3605, avion suisse conçu initialement comme avion de

reconnaissance et bombardier léger. Il a trouvé une seconde carrière comme remorqueur de cibles. dans les années 1970. A cette occasion, le changement de motorisation (l’Hispano Suiza 12 Y d’origine étant remplacé par une turbine Lycoming T53 à la fois plus puissante et légère) lui a conféré une silhouette très reconnaissable avec son nez démesuré. Malgré son esthétique discutable, le F+W 3605 doté d’une belle maniabilité, comme en témoigne la belle démonstration offerte par son pilote. Le B-17 Sally B et le Catalina Miss Pickup sont les incontournables de Duxford dont les présentations sont toujours appréciées. Le Catalina devait faire une présentation avec le F4F Wildcat mais malheureusement, celuici n’était pas disponible suite à un problème mécanique. La Royal Navy était aussi bien représentée par un duo de Sea Fury, un FG-1D Corsair et un Fairey Swordfish. Pour compléter le plateau des warbids, il y avait un C-47 Dakota et un T-28 Trojan dans ses nouvelles couleurs américaines. Centenaire de la RAF oblige, le Great War Display Team a présenté la reconstitution d’une bataille aérienne de la première

guerre mondiale. Une démonstration agrémentéed’effets pyrotechniques. A côté des démonstrations militaires et des warbirds, cette édition était aussi riche en ce qui concerne les présentations en patrouilles :Trig Team, une patrouille de deux Pitts qui se distingue par des évolutions fluides et précises. Global star team : patrouille de 4 avions (extra et Cap) d’un très haut niveau. Aerosuperbatics : lesfameux wingwalkers ont changé de nom cette année, conséquence du retrait de Breitling comme sponsor. Patrouilles de T-6 et de DHC-1 Chimpmunk : toujours dans le cadre du centenaire de la RAF, ces présentations symbolisaient l’importance du rôle joué par ces avions d’entrainement. Tiger Nine Display Team : probablement : la patrouille la plus inhabituelle car constituée de neuf DH82 Tiger Moth. Même si la vitesse d’évolution est faible, l’exercice est loin d’être aisé car le Tiger Moth est un avion simple à faire voler mais difficile à maitriser. Image emblématique de Duxford, le Spitfire MK1a a fait plusieurs apparitions et était chargé de clôturer l’airshow.


Fairey Swordfish (Navy Wings)

Le EFW C-3605 est un avion tracteur de cibles des Forces aériennes suisses fabriqué par l’entreprise EKW.


Rafale C

DHC1Chipmunk, avion d’entrainement emblématique de la RAF dans les années 50-60 qui servit aussi d’avion de liaison. C’est d’ailleurs

lors de vols de « liaison » avec Berlin Ouest qu’il fut utilisé dans le rôle plutôt inattendu d’avion espion.


Goodyear FG-1D Corsair

T6 Texan : un des avions d’entrainement les plus utilisÊs, en particulier par la Royal Air Force


Republic P-47 D Thunderbold (G-THUN)


Sopwith Triplane (Bremont Great War Display Team)

Royal Aircraf Factory BE2c (Bremont Great War Display Team)

DH82 Tiger Moth


Douglas C-47A Skytrain (G-DAKS)


Le Memphis Belle est un B-17F-10-BO Flying Fortress ayant pour numéro de série : 41-24485. Il faisait partie de l’unité 324th Bomb Squadron (H), 91st Bomb Group (H), 1st Combat Wing, 1st Air Division, 8th Bomber Command. Sa base terrestre était Bassingbourn (en), en Angleterre. La pin-up du nose art est reprise d’une illustration de Georges Petty.



Photo J-Y VAN


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