Book Bertrand Déhache - Documentation du mouvement graffiti

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Photographe et plasticien (sous le pseudonyme Moins12Prod), Bertrand Déhache présente un regard singulier sur la culture du graffiti en France et en Europe. Né en 1987 en banlieue parisienne, ce mouvement deviendra son école artistique, et aujourd’hui le cœur de sa pratique de la photographie.

Ses photos témoignent de pages de vie en milieu urbain, de l’exploration de la ville et des réseaux de transports ferrés à l’univers du graffiti. Guidé par un devoir de documenter ces lieux et cette culture, marqueurs de notre époque, il nous livre des clichés au croisement de la photographie d’art, documentaire et de rue. Entre adrénaline, silhouettes en action et ambiances urbaines, sans mise en scène, chaque prise de vue est capturée à la volée en épousant l’action et les contraintes imposées par la situation. Il propose des clichés où la représentation du geste prend volontairement la place de celle du lettrage. En effet, les œuvres des writers, ici photographiés, sont à peine évoquées pour présenter avant tout l’envers du décor, les codes et le cœur de la pratique de ce mouvement underground.

Né sur les métros New Yorkais dans les années 70, le graffiti est rapidement diffusé à travers le monde par l’intermédiaire de différents médias notamment grâce aux photographes, souvent acteurs eux-mêmes du milieu. Sa force et sa singularité est d’être une pratique artistique ou picturale des plus vivantes, nécessitant une confrontation aux limites. Cela donne lieu à des situations des plus saisissantes et parfois saisissables pour un photographe.

A travers tout une série de clichés associés à la réalisation de dessins techniques, il dresse un état des lieux de l’impact de l’homme sur le territoire et sur son environnement, une approche de la nature à travers le spectre du milieu ferroviaire et du graffiti.

Présentation_Bertrand_Déhache

2025

Février

Publication dans le livre «Réflexion sous la peinture»

Elga Dekra - Editions Premier

2024

Septembre

Couverture et publication dans le livre «Arcke - Since 2006»

2022

Novembre-Décembre

Print Story 2

Le Bar à Photo - Montpellier

2020

Février - Parution «French Kiss 2020 #8»

2019

Octobre – Exposition Quality Street

Rennes - Festival l’Image Publique 2019 - 11e édition « Images de la ville »

Juillet - MuralisExposition Art Urbain - Dax

Mai - Palingénésie (projet Art Urbain) - Collage photo

2018

Septembre - «Crépuscule », cliché sélectionné pour une exposition d’Art Urbain organisée par Alain Dominique Gallizia - Colombes (92)

Novembre

2023

Festival de la photo urbaine

Fabrègues 2021

Mai-Septembre - Expo LayUp

Toulouse

Juillet - Couverture et publications dans le magazine «Let’s Motiv #66»

Avril - Exposition « L’espace public » pour La semaine des Arts à Montpellier

Février - Exposition et installation

«  La Galerie Ephémère » 7e Edition - Villeneuve-lesMaguelones (34) 2017

Juin – « Print story » Exposition sur les coulisses du graffiti - Galerie ODB à Montpellier.

Auto-édition du livre Print Story

Historique_Bertrand_Déhache

Novembre 2022

Print Story II - Galerie du Bar à Photo - Montpellier

Cinq années après sa première exposition photographique Print Story, il propose la suite de différentes séries initiées à cette occasion. C’est donc une continuité enrichie de nouveaux clichés traversée par une démarche cette foisci consciente de documenter et diffuser la culture graffiti à travers une pratique de la photographie.

Mai-Septembre 2021-LayUp -Toulouse L’exposition LayUp regroupe 22 artistes européens issus du graffiti.

Ce lieu d’exposition au passé industriel a été l’occasion de présenter plusieurs séries dont un nouveau triptyque de la série Bota/VF et l’actualisation de l’Alphabet photograffitique. Ce dernier contient désormais une sélection de clichés pris exclusivement sur support roulant.

https://www.expolayup.com/

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Juillet 2020 - Couverture et publications de clichés dans le magazine Let’s Motiv, agenda culturel de Montpellier et sa métropole.

« Je parle de peinture sans vraiment la montrer, et de toute une démarche dont la création finale n’est qu’un morceau de l’histoire »

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Octobre 2019 - Rennes Espace Grand Angle - Festival «L’image Publique #11» sur le thème images de la ville, organisé par Photo à L’Ouest. La série montre un panel varié de supports, lieux ou mobiliers urbains utilisés dans la pratique du graffiti. Les différentes phases y sont également présentées (accès, préparation du matériel, observation, réalisation ...) afin d’appréhender au mieux l’approche globale et la manière dont les graffeurs vivent la ville.

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Octobre 2019 - Cinéma Le Foyer à Acigné (35) - Exposition collective dans le cadre du festival «Image Publique #11», projections, conférences et débats.

Gonis (Gr), Usenmez, Sbranna, Déhache. http://www.photoalouest.com/

« A travers les acteurs de ce mouvement, je tente de retranscrire le processus de cette pratique artistique underground en focalisant mon attention sur la dimension humaine et sa confrontation aux limites, à l’espace urbain, à la légalité et à la société.

Le moment de création (l’action de graffer) libère à mes yeux l’énergie et met en lumière la tension de toute une société. A la fois subversif et en même temps créatif, ce moment si spécial est précédé et suivi par tout une série d’étapes : c’est le passage d’une situation à une autre, parfois d’un lieu à un autre, du public au privé, souvent du légal à l’illégal.

Derrière mon objectif, je tente de capturer ces moments d’action ou de tension qui font partie de l’essence même de la pratique du graffiti »

Série BOTA / VF

La série de polyptyques BOTA / VF est née à l’occasion d’une exposition pour la Journée Mondiale des Zones Humides sur le thème du changement climatique, aux Salines de Villeneuve-les-Maguelones (34).

Le sens du polyptyque est de valoriser les éléments de la photographie par leur description technique. Ainsi chaque photographie met en avant un végétal, un élément férroviaire et un détail en rapport avec le graffiti. Ils sont ensuite détaillés sur deux dessins techniques (créations originales Bertrand Déhache).

L’intention est d’exposer en parallèle le génie humain et celui de la nature mais aussi l’impact de l’Homme moderne sur la planète.

Le ferroviaire est le symbole de l’essor industriel, phénomène qui determinerait le début de la période de l’Anthropocène, une nouvelle époque géologique durant laquelle l’influence de l’être humain sur la biosphère a atteint des niveaux similaires à une force geologique naturelle. On observe que, malgré l’emprise de l’activité ferroviaire sur le territoire, la nature y est toujours présente. De plus près, on se rend compte que ce sont, pour la plus part, des espèces invasives néfastes à la biodiversité et néfastes à la survie des espèces indigènes.

On a donc un rapport de forces qui peut sembler optimiste quand on voit la nature reprendre ses droits. C’est, en réalité, un rapport qui questionne et qui met le doigt sur l’impact de l’Homme moderne et les nouveaux équilibres dans lesquels la nature se retrouve contrainte de faire sa place.

Par son ampleur et son histoire, le réseau ferré français (aussi connu comme le plus grand jardin du pays) fait partie de notre culture, notre quotidien et nos souvenirs.

Parfois à l’abandon et envahi par la végétation ou la peinture, parfois accidenté ou en démantèlement, parfois matière à d’insolites situations ou seulement décor à un cadre de vie, il est un symbole du progrès avec toutes ses conséquences.

Beaucoup de repères ayant changés pour l’homme et l’homme ayant changé beaucoup de repères, la nature trouve difficilement sa place en milieu urbain où fleurissent les tags. L’homme, déconnecté de son environnement initial, modifie son comportement et de nouveaux moyens d’expression et d’émancipation apparaissent, comme le graffiti.

Des éléments graphiques inscrit à l’encre rouge viennent nous donner l’échelle spatiale mais aussi temporelle et marquer notre époque à travers notamment la représentation d’activités humaines en rapport avec le lieu où la photographie est prise.

Cette création hybride, photographique et graphique est également un travail de recherche et d’investigation réalisée avec le soutien de femmes et d’hommes passionés dont des botanistes.

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Série «Bota/VF»

Triptyque

2 planches techniques + 1 photographie

Planches : Dimensions 30 x 40 cm

Rotring et encre

-Planche n°001i4896265-13

Rotonde férroviaire

-Planche n°001b4859757-12

Eryngium campestre

Photographie : 30 x 45 cm

Prise de vue 2020

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Série «Bota/VF»

Polyptyque 3 planches (20x30 cm) + 2 photographies (30x45 cm) - n°001i48999-01 - n°001i484549-02 - n°001b486133-10

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Série «Bota/VF»

Triptyque

2 planches + 1 photographie

-#001b484135-04 Valeriana Dioica

-#001i481317-03 Suspension Pneumatique

SR10

-Photographie 2018

«Prendre le temps d’observer et immortaliser en quelques dixièmes de secondes une image, prendre le temps de dessiner et éxecuter au plus vite un graffiti, prendre le temps d’observer le fonctionnement du vivant et comprendre la rapidité du changement environnemental, prendre le temps de voyager et sentir tous ses sens scintiller à l’approche d’une rame au repos.»

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Série «Bota/VF»

Triptyque - 2 planches (20x30 cm) + 1 photographie (30x45 cm) - n°001b483692-09 - n°001i489163-06

Les plantes :

La majorité des plantes rencontrées correspond à des espèces envahissantes exotiques. Leur développement dans ces lieux est lié à l’aspect urbain du terrain. Leur présence est également en lien avec la zone géographique.

Le matériel ferroviaire :

Différentes périodes de l’histoire ferroviaire se superposent. Son évolution suit le «progrès», le matériel est remplacé au fur et à mesure que les années passent, mais sans régularité. Des voitures des années 70 roulent encore alors que d’autres bien plus récentes vont se retrouver en casse, dans des cimetières de train ou à l’étranger. Il en va de même pour les différentes pièces liées à l’infrastructure.

C’est donc un riche panel de végétaux et d’objets industriels chargés d’histoire qui se présente à nous lors de nos transports quotidiens.

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Série «Bota/VF»

Polyptyque - 3 planches (20x30 cm) + 2 photographies (30x45 cm) - n°001i481225-05 - n°001b484922-08 - n°001i489193-07

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Avril 2019 - Montpellier

Exposition photographique pour «  La semaine des Arts  » organisée par l’association Essor.

Avec Audrey Planchet, Noémie Rallier & Ludovic Bessard

Première série en Noir et Blanc sur le thème de l'espace public, illustré ici par l’univers ferroviaire.

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Ludovic Bessard Noémie Rallier

Mai 2019 - Projet street art «Palingénésie» organisé par «les Bonjours». Investissement artistique éphémère d’un mas : occupation collective de la façade extérieure et exposition à l’intérieur. Collage 3x1 mètres.

La photo évoque la destruction préalable à la genèse, la palingénésie.

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Février 2019Villeneuve-lesMaguelones (34) - «La Galerie Ephémère» 7e Edition, à l'occasion de La Journée mondiale des zones humides. Investissement artistique d’une ancienne maison de saunier (passé idustriel au coeur des étangs).

• Début de la série «Bota/VF» associant photographies et dessins techniques originaux.

• Trompe l'oeil peint d’une pièce pivotée sur elle-même.

L’anamorphose illustre le regard décalé sur le sujet traité. Reproduction réaliste d’une photographie sur un des murs.

https://www. lagalerieephemere.fr/

Juin 2017 - Exposition

solo « Print Story » Bar culturel le ODBMontpellier

Entre photographie d'art et documentaire dans les coulisses du graffiti.

Une des séries de photographies exposées a été réhaussée par des artistes peintres et illustrateurs.

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Ci-dessous une reproduction peinte sur toile (et sa réalisation) - Bertrand DÉHACHE

Aérographe / aérosol / acrylique - 205x230cm

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Juin 2017

«Alphabet Photograffitique», première édition présentée à l’occasion de l’exposition « Print Story ». Dimensions 105x75 cm

Les 26 clichés format carré représentent les 26 lettres de l’alphabet en train d’être peintes ou avec le writer en action.

L’œuvre existe en 26 exemplaires, chacun ayant une lettre photographiée différente.

Tirage sur Hahnemuhle FineArt Baryta 325g.

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Juin 2017 - Auto édition du livre « Print Story » sur le graffiti en France à l’occasion de l’exposition du même nom. 102 pages / 50 exemplaires

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«Vert d’eau», 20 x 81 cm Cadre maison en bois / plexiglass / visserie apparente en héliceSérie de polyptyques - Exposition «Print Story»

Mis à part quelques conversations sur les souvenirs de jeunesse de mon oncle lyonnais, rien ne me destinait ni à la photographie ni à la création plastique. J’ai, depuis, croisé la route du graffiti. Une route tellement large quand on grandit en banlieue parisienne que je l’ai tout naturellement empruntée.

A cette époque, début des années 2000, j’ai l’appareil photo jetable avec lequel je suis partie en voyage scolaire en Écosse. Après quelques esquisses inspirées des lettrages que je vois le long de la voie ferrée et des photographies du magazine Graff It!, je réalise et immortalise mon premier graffiti sous le pont de la gare ; cadrage plutôt serré, je déclenche 2 fois au cas où, une première presque de face, l’autre de trois quarts.

Le premier graffiti, tout comme la photo sont à mon goût mieux réussis que les suivants.

C’était le premier d’une longue histoire qui me mènera par la suite à exposer mes clichés non pas sur les graffitis mais sur le mouvement Graffiti et ses acteurs, et qui me mènera en parallèle à passer de la masso-kinésithérapie à une carrière de plasticien et muraliste sous le pseudonyme Moins12prod.

Au fur et à mesure des années, j’archive les photos de mes peintures et, de temps en temps, celle des autres.

Sur un support numérique ou papier, la photo d’archive permet de faire perdurer la trace d’une oeuvre vouée à disparaitre et de témoigner de son existence. Elle a ses codes implicites : souvent de face, un cadrage serré pour mettre en valeur l’essentiel, parfois un autre plus large pour voir le support et les alentours et, pourquoi pas, une photo avec l’auteur pausant fièrement devant son oeuvre. Ça n’est que quelques années plus tard que je vais capturer l’action elle-même. Je crois que cette première fois était l’exécution d’un flop ( suite de lettres réalisées avec des enchaînements de longs tracés ) par un ami avec une technique et une gestuelle qui m’ont toujours parues surnaturelles. En fouillant, je ne retrouve pas cette photo qui, tout compte fait, était peut-être une vidéo. La plus ancienne retrouvée est une photo de 2009, réalisée avec un compact Nikon sur les toits de Saint Michel, le long de la Seine : cette nuit-là, je capture quelques actions en jouant des contre-jours où la silhouette du graffeur se dessine aux côtés des cheminées sur un ciel qui a bien du mal à accrocher la lumière.

La photographie n’a alors plus uniquement le rôle d’archive. Elle devient une manière d’immortaliser les diverses étapes de la réalisation et ses anecdotes inhérentes pour ensuite les partager entre initiés. Elle deviendra, pour moi, au fur et à mesure, un moyen pour témoigner d’une pratique artistique underground dont l’essence est d’obtenir un résultat visible de tous, sans se faire voir de personne.

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Riche de ses spécificités, la photographie du graffiti donne vie à tout une nouvelle branche parfois assimilée de manière maladroite à la photo de rue. Bernard FONTAINE la développe de manière exhaustive dans son livre « L’écriture de l’ombre ».

De mon côté, je poursuis mon chemin. Quelques arrestations plus tard, cet ami à la gestuelle de génie, des rencontres incroyables, des appareils cassés et perdus, une histoire d’amour avec le monde ferroviaire, un livre du photographe Alex Fakso, des voyages en Europe et des milliers de clichés accumulés, on est en 2017, des amis ouvrent un bar hip hop dans ma ville d’adoption, Montpellier, je me prépare pour y exposer pour la première fois mes photos.

L’exposition s’appellera Print Story. Print Story comme l’empreinte laissée par le graffeur, comme le souvenir imprimé pour toujours sur papier, comme mon logo, une empreinte déclinée de la semelle de la Air Force One mélangée à un Bboy que je peignais autour de 2004 ... Bref, plein d’histoires à partager.

Depuis, je présente mes clichés dans différents lieux d’art, culturels ou dédiés à la photographie dans ma région et en France.

En 2019, je monte l’exposition « Quality Street » pour la 11ème édition du festival l’Image Publique à Rennes.

La même année, à l’occasion de la Galerie Éphémère à Villeneuve-les Maguelones, je commence la série Bota/VF. A travers tout une série de clichés associés à la réalisation de dessins techniques, je dresse un état des lieux de l’impact de l’homme sur le territoire et sur son environnement, une approche de la nature à travers le spectre du milieu ferroviaire et du graffiti. Quelques-uns de mes clichés sont publiés dans la presse papier spécialisée. En 2021, j’expose plusieurs séries lors de l’expo Lay Up qui regroupe différents acteurs majeurs issus du mouvement graffiti européens à Toulouse. En 2022, cinq années après ma première exposition, je propose la suite, Print Story II, à la galerie du Bar à Photo de Montpellier. C’est l’aboutissement d’un travail photographique dont la démarche de documenter et diffuser la culture graffiti est devenue au fur et à mesure consciente.

Je travaille actuellement sur la place du peintre-photographe dans le graffiti avec toute une série de diptyque de photographes photographiés en pleine capture. Un sujet qui me tient à cœur et me permet d’évoquer cette pratique singulière et de se projeter sur les motivations, les spécificités ainsi que sur les contraintes matérielles, techniques et pratiques d’un tel exercice.

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Contact : moins12prod@outlook.com Bertrand DÉHACHE @moins12prod_photo

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