Museomag 4 | 2016

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Musée national d‘histoire et d‘art

Musée Dräi Eechelen

04 2016


sommaire

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Impressum & abonnements

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Éditorial

4-5

Splendeurs picturales et spiritualité médiévale Première exposition sur Albrecht Bouts

6-7

The Making of Pont Adolphe – the (short) Movie Interwiev with actor Fábio Godinho

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Luxembourg – Portugal: 125 ans de relations diplomatiques

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Guest work: Frans Pourbus le Jeune

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Art déco in Luxemburg – Aufruf zur Teilnahme

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Collection’s Drawing by Stina Fisch

12-13

Coming Soon - Agenda

14-15

Octobre - Oktober - October

16-17

Novembre - November - November

18-19

Décembre - Dezember - December

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For Youngsters Only

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Budding Artist

22-23

Peur sous la ville – Visites du bunker aménagé dans les casemates de l’ancien fort Louvigny

24-25

Un Fougeron sous haute tension Retour sur un montage exceptionnel

26-27

L’appel du regard d’Éric Chenal

28-29

La vie des objets après leur achat, don ou legs Inventaire avant thésaurisation

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Bon à savoir

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Heures d‘ouverture, tarifs, plan d‘accès

museomag,

la brochure d’information du MNHA, est disponible à l’accueil de nos deux musées ainsi que dans différents points de distribution classiques à l’enseigne «dépliants culturels». Si vous préférez recevoir ce périodique directement dans votre boîte aux lettres, abonnezvous gratuitement en nous adressant un simple mail avec vos coordonnées à

musee@mnha.etat.lu Le MNHA est un institut culturel du Ministère de la Culture.

impressum MUSEOMAG, publié par le MNHA, paraît 4 fois par an Charte graphique: © Misch Feinen Coordination générale: Sonia da Silva Couverture et mise en page : Gisèle Biache Photographie: Éric Chenal Dessin: Stina Fisch Impression: Imprimerie Heintz, Luxembourg Tirage: 25.000 exemplaires Distribution: Luxembourg et Grande Région S‘abonner gratuitement via mail: musee@mnha.etat.lu ISSN : 2418-3962


Editorial

Nach dem Ende der Sommerferien und mit Blick auf die Lange Nacht der Museen am 8. Oktober nehmen auch die „Staater Muséën“ Fahrt auf. Das MNHA eröffnet den Ausstellungsreigen der Saison 2016/2017 und dies mit einem außergewöhnlich ehrgeizigen Projekt: unsere Ausstellung „Blood and tears. Albrecht Bouts and the Image of the Passion“ (S. 4-5) führt weltweit erstmalig über 50 fragile und kostbare Andachtsbilder dieses zwischen 1475 und 1549 in Löwen/Louvain tätigen Meisters und seiner Werkstatt zusammen, darunter auch das prachtvolle Diptychon aus unseren eigenen Sammlung. Werke anderer berühmter flämischer Maler und Bildhauer des ausgehenden 15. und frühen 16. Jahrhundert wie Hans Memling, Colyn de Coter oder Simon Marmion ergänzen die Präsentation. Dank Leihgaben u. a. aus dem Louvre, dem Prado und der National Gallery London hoffen wir, mit diesem Projekt für Luxemburg und die Großregion neue Maßstäbe im Bereich der Alten Malerei setzen zu können. Zur Vernissage am 6. Oktober möchte ich Sie herzlich einladen!   Es freut mich sehr, dass wir parallel zu dieser Sonderausstellung weitere Spitzenwerke Alter Malerei präsentieren können. So erwartet Sie im Rahmen unserer vom Publikum sehr gut angenommenen Reihe „Guestwork“ von Oktober bis Januar als Leihgabe aus einer bedeutenden luxemburgischen Privatsammlung der „Unbekannte Mann, 56 Jahre alt“ von Franz Pourbus dem Jüngeren, zweifellos eines der Hauptwerke dieses grandiosen Porträtmalers und eines der besten altniederländischen Porträts des ausgehenden 16. Jahrhunderts (S. 9). Dieses prachtvolle Gemälde sowie andere Überraschungen (etwa S. 26) erwarten Sie auf der 3. Ebene des Museums, verpassen Sie nicht, auch ihr einen Besuch abzustatten.   Dies heißt aber keineswegs, dass Sie bei uns in den kommenden Monaten ausschließlich Alte Meister erwarten. Freunde zeitgenössischer Kunst kommen ebenso auf ihre Kosten wie an Zeitgeschichte interessierte Besucher. Im Wiltheimsaal auf Ebene 4 präsentiert die Sonderschau „BIG“ eine Auswahl zeitgenössischer Werke aus unseren Beständen, die aufgrund ihrer Dimensionen nicht permanent präsentiert werden können (S. 24-25). Die Ausstellungen „Luxemburg im kalten Krieg“ im Wiltheimflügel des Nationalmuseums sowie „Pont Adolphe 1903“ im M3E (S. 6-7) bieten ihrerseits faszinierende Einblicke sowie

© éric chenal

Sehr geehrte Leserinnen und Leser,

spannende Ausflüge unter die Oberfläche der rezenten Landesgeschichte (S. 22-23).   Aber auch kommende Ereignisse werfen bereits ihren Schatten voraus. So bereitet das MNHA für 2018 eine Ausstellung über den Art déco-Stil vor, der sich zur Zeit ja wieder großer Beliebtheit bei Gestaltern und Sammlern erfreut. Wir wollen zeigen, wie sich Art déco in der Zeit zwischen den beiden Weltkriegen in Luxemburg präsentiert. Bei der Suche nach Objekten, Fotos und Hintergrundinformationen hoffen wir auf Ihre Hilfe (S. 10).   Abschließend hinaus möchte ich mich herzlich bei den zahlreichen Freunden unseres Museums bedanken, die uns schon bei unserer Crowdfunding-Kampagne zum Ankauf des prachtvollen Gemäldes „Ansicht von Burg Fels“ des berühmten niederländischen Malers Barend Cornelis Koekkoek (1803-1862) unterstützt haben (S. 21). Drei Viertel der anvisierten 100.000 sind bereits zusammengekommen und so bin ich guter Hoffnung, dass mit wir Ihrer weiteren Unterstützung bis zum Abschluss der Aktion im November den Ankauf dieses für Luxemburg so wichtigen Bildes werden sichern können. Auf bald im Museum, Ihr

Michel Polfer, Direktor 04 ‘ 2016 museomag

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Splendeurs picturales et spiritualité médiévale

© éric chenal

«Sang et larmes. Albrecht Bouts et les images de la Passion» est présentée en avant-première au Luxembourg

L’œuvre «Ecce Homo» d’Albrecht Bouts a été temporairement extraite de sa niche à l’abbaye de la Cambre (Bruxelles).

Avec des prêts aussi prestigieux que ceux issus de la National Gallery de Londres, du Musée du Prado à Madrid et du Metropolitan Museum de New York, l’exposition Sang et larmes. Albrecht Bouts et les images de la Passion, organisée en collaboration avec le Suermondt-Ludwig-Museum d’Aix-la-Chapelle, réunit pour la première fois des œuvres exceptionnelles de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. L’exposition met à l’honneur un peintre trop peu connu du grand public: Albrecht Bouts, fils puiné du célèbre «Primitif flamand» Dirk Bouts, actif à Louvain (Brabant) entre 1457 et 1475. Albrecht, né vers 1451-1455, maintient la tradition paternelle dans la ville jusque tard au XVIe siècle, puisqu’il décède en 1549, à l’âge exceptionnel d’environ 98 ans. Afin de se familiariser avec l’œuvre de ce maitre, le spectateur peut contempler une sélection de tableaux autographes et de l’atelier, dont un autoportrait du peintre récemment attribué (Brukenthal Museum, Sibiu) ou encore une Vierge vénérée par saint Joseph (collection privée) exposée pour la première fois. «Devotio moderna» Le volet principal de l’exposition est dédié à la présentation de peintures destinées à la dévotion privée. Albrecht Bouts et son atelier se sont en effet 4

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spécialisés dans la production en série de ce type de tableaux, parallèlement au développement du culte de la devotio moderna. Cette spiritualité nouvelle, qui se développe largement dans les anciens Pays-Bas à partir des années 1450, accentue le caractère individualiste de la piété, en invitant les croyants à méditer dans leur espace privé sur la vie et la Passion du Christ. Les peintures de dévotion privée présentent une effigie sacrée en gros plan et sont généralement de petites dimensions. Elles adoptent parfois la forme de panneaux isolés, mais aussi de triptyques et de diptyques ou encore de pendants. Le portrait du Christ en buste, accompagné ou non d’une effigie de sa mère, constitue un des sujets de prédilection pour ces œuvres. Afin de répondre à la demande grandissante pour ce type de tableaux, Albrecht Bouts et son atelier, véritable petite «entreprise», s’organisent pour produire en grande quantité ces peintures. Ils vont ainsi copier des compositions à succès de Dirk Bouts, comme la Sainte Face, inspirée d’un portrait du Christ disparu peint par Jan van Eyck, ou le Christ couronné d’épines associé à une Mater dolorosa. Albrecht Bouts ne se limite toutefois pas à emprunter les modèles paternels et crée cinq nouveaux prototypes


Exposition temporaire

aujourd’hui exceptionnellement rassemblés. Certaines de ces créations, comme le diptyque du Musée national d’histoire et d’art, ont sans doute fait l’objet d’une commande et tous ont été largement copiés par les membres de l’atelier pour être vendus sur le marché libre, au Pandt, une foire commerciale organisée à Anvers, ville en plein essor économique dès la fin du XVe siècle. Copies en série Des copies de chaque type original du maître, peintes par des collaborateurs, sont présentées en parallèle avec les modèles autographes. Cette présentation permet non seulement d’illustrer le volume de travail abattu par l’atelier, mais encore de bien comprendre qu’Albrecht Bouts a exercé un quasi-monopole dans la création de ces effigies du Christ: des comparaisons avec d’autres créations de «grands maîtres» contemporains, actifs dans les principaux centres de production des Pays-Bas méridionaux, comme Hans Memling, Colyn de Coter ou Simon Marmion, sont ainsi proposées – un dialogue d’œuvres enrichi par un large éventail de sculptures reprenant les différents thèmes iconographiques illustrés en peinture. Pour finir, une autre image de dévotion, cette fois exclusivement produite dans l’atelier des Bouts à Louvain, orne les cimaises du musée. Il s’agit du Chef de saint Jean-Baptiste peint en tondo, un panneau de format circulaire, créant un véritable trompe-l’œil, le support se confondant avec le plat. Ces compositions décoraient très probablement les intérieurs des fidèles en étant sans doute simplement déposées à l’horizontale sur une table ou un meuble, à l’instar de leurs homologues sculptés. Toutes ces œuvres, illustrant la spiritualité de la dévotion privée au Moyen Âge, sont d’une extraordinaire qualité d’exécution picturale, dans la continuité de la technique des peintures à l’huile de facture lisse et transparente

des «Primitifs flamands», et plongent le spectateur dans un puissant parcours initiatique empreint d’un inhabituel plaisir esthétique. Valentine Henderiks Commissaire scientifique de l’exposition, Valentine Henderiks est notamment chargée de cours à l’ULB, collaboratrice à l’IRPA, ainsi qu’auteur d’une thèse dédiée au catalogue critique de l’œuvre d’Albrecht Bouts (ouvrage en vente au shop du MNHA). Dans le cadre de cette exposition, elle donnera une conférence au MNHA sur le thème de l’exposition le 1er décembre à 18h30. Le 19 janvier, elle évoquera avec Livia Depuydt la restauration du diptyque Albrecht Bouts du MNHA. Vernissage le 6 octobre à 18 heures. À l’affiche du MNHA du 7 octobre 2016 au 12 février 2017, l’exposition Sang et larmes. Albrecht Bouts et les images de la Passion repose sur une collaboration avec l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA) à Bruxelles et le SuermondtLudwig-Museum à Aix-la-Chapelle, musée qui l’accueillera à son tour à partir du 8 mars au 11 juin 2017.

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The Making of Pont Adolphe – the (short) Movie

© éric chenal

young actor Fábio Godinho stars in the film of the new exhibition at the Musée drÄi eechelen

Fábio Godinho as Charles Bernhoeft, photographer to the Court

When you step into the exhibition Pont Adolphe 1903, you immediately hear a man‘s voice, soon realizing it is talking about the bridge. Towards the end of about the first half of the tour, you reach the spot where the voice comes from: a short, 18-minute-long film that is being projected in a constant loop onto the walls of the exhibition space. It tells the story of the planning, building and impact of the Adolphe Bridge, and it has one single star: Fábio Godinho, the Portuguese actor brought up in Luxembourg, who is pursuing a career as actor and theatre director in both France and Luxembourg.

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necessarily everybody’s thing, and many are annoyed because of the traffic disruptions (I say that at the beginning of the film). But it is about so much more! The bridge really changed the city and how people lived in it. It was like a revolution! In the film you are the narrator but you also play several roles. How many and which exactly? I get to play the Grand-Duke, the photographer Bernhoeft (who consistently photographed the construction), a peasant and an engine driver.

Can you tell me a little about how this project came about? I was asked by Mr. François Reinert from the Musée Dräi Eechelen if I was interested and available to participate in a film about the Adolphe bridge for an exhibition on that subject. The invitation itself came later from the agency that actually produced the film.

That is the dream of every boy! You actually got to blow the engine’s whistle. But where does a train fit in all this? Wasn’t the bridge just for cars? We know that the tram will cross it in the future… Yes, there was a train from the very beginning (and later a tram). It was a very famous train, Charly, that linked Luxembourg City’s train station with Echternach. So the Adolphe bridge changed the city as well as its connection to Echternach.

What were your first thoughts on an exhibition about a bridge? I confess that I didn’t imagine how interesting this exhibition would be. Construction sites are not

So you drove of the train to what would become your future hometown in Luxembourg, long before your parents came to live here! In the film, the train is an animated image and you also appear

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temporary exhibition

in old photos. Can you tell us a little about the “making of”? The film was shot in a studio in front of what you call a “green screen” (a chromakey technique that allows to film live action, and then move it onto animation backdrops or into old photos). I did not do all the acting in a complete void, because the director had made a film with a photo of mine and me reading the text. But the scenes were filmed in an empty studio painted green with a few props to help me, which were all painted green of course, so they could later be edited out. Was that difficult? Somewhat. But I tell you the most difficult thing was to play the narrator, because he is a story teller and that is more difficult than playing a role. It is by far the biggest role in the film and I have no mask to hide behind. I am just being myself, telling a story, while conveying a lot of data and information, as well as my energy and enthusiasm. That may well have been the biggest challenge! Vera Herold

Temporary exhibition at the Musée Dräi Eechelen (Kirchberg): Pont Adolphe 1903 until the 8th May 2017. More coming soon: www.m3e.lu

Le catalogue «Pont Adolphe 1903» richement illustré (cartes, plans, documents, photographies et cartes postales historiques), comporte quatorze contributions dont deux en allemand. Cette publication du Centre de documentation sur la forteresse de Luxembourg auprès du Musée national d’histoire et d’art présente sur 248 pages six grandes thématiques («Projets», «Construction», «Documentation du chantier», «Impact», «Mémoire», «Chiffres et glossaires»). Auteurs: Evamarie Bange, Änder Bruns, Robert Maquil, Jean-Paul Meyer, Robert L. Philippart, François Reinert et Edmond Thill. Disponible à la vente au prix de 36 euros à l’accueil du M3E et du MNHA, sur le site www.mnha-shop.lu et en vente exclusive en librairie chez Libo.

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DEUX COURONNES ET UNE ROSE SÉCULAIRES

«Luxembourg-Portugal : 125 ans de relations diplomatiques» au MNHA

© éric chenal

Voici la traduction d’une des nombreuses correspondances manuscrites exposées en la chapelle du musée dans le cadre de l’exposition temporaire LuxembourgPortugal: 125 ans de relations diplomatiques. Ce document, issu des Archives nationales du Luxembourg, avalise les Lettres de Créance du vicomte de Pindela, signées de la main du Roi du Portugal Dom Carlos Ier.

«Monsieur Mon Frère. Mettant le plus haut prix aux relations de sincère amitié et de bonne intelligence qui subsistent si heureusement entre nos deux couronnes, et ne voulant laisser aucun intervalle dans le soin de les cultiver, J’ai nommé à cet effet, Mon Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire près Votre Altesse Royale Monsieur Vincente Pinheiro Lobo Machado de Melo et Almada, vicomte de Pindella qui avait l’honneur d’être accrédité auprès de feu Sa Majesté le Roi Guillaume [III], Grand-Duc du Luxembourg et prédécesseur de Votre Altesse Royale. Les qualités dont ce Ministre est doué et son zèle pour le service de l’État me font espérer qu’il saura s’acquitter [sic] de l’honorable mission que je lui ai confiée en mettant tous ses efforts à se rendre digne de la bienveillance de Votre Altesse Royale et de mon approbation. Je prie donc Votre Altesse Royale de vouloir bien accueillir avec bonté le susdit Vicomte et d’ajouter foi et entière créance à tout ce qu’il lui exposera de Ma part, surtout à l’égard des sentiments de haute estime et d’inaltérable amitié avec lesquelles Je suis, Monsieur Mon Frère De Votre Altesse Royale Le Bon Frère [signé] Carlos Au Palais de Belem Le 21 mai 1891»

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Les deux chefs d’État ne se sont probablement jamais rencontrés mais les bustes des deux souverains attestent la visite officielle au Luxembourg d’Eduardo Ferro Rodrigues, Président de l’Assemblée de la République portugaise, qui a précisément débuté par l’inauguration de cette petite exposition historique, le 12 septembre. Le buste de Dom Carlos 1er (1863-1908) aura même fait le voyage depuis Lisbonne (Musée de l’Assemblée) afin de rehausser le jalon que constitue cet anniversaire dans l’histoire de la diplomatie des deux pays. De fait, en dépêchant au lendemain de la fondation de la dynastie nationale du Luxembourg, le Vicomte de Pindela (1852-1922) - alors Ambassadeur du Portugal à la Haye -, le roi du Portugal conforte encore les liens entre les deux couronnes. Cette exposition, qui rend particulièrement hommage au premier ambassadeur portugais accrédité au Luxembourg, présente un lot considérable de documents historiques, des effets personnels soigneusement conservés par la famille Pindela ou encore cette rose offerte par le Grand-Duc Adolphe à l’épouse du vicomte lors d’une réception au château de Walferdange. Certains historiens attribuent à cette rose une visée promotionnelle (l’industrie de cette fleur était alors florissante), d’autres, plus romantiques, seront sensibles à la galanterie du geste. Organisée conjointement par le MNHA et l’ambassade du Portugal au Luxembourg, cette exposition est à l’affiche jusqu’au 13 novembre 2016. Visites guidées en octobre le samedi 8 à 22 h (P) et le jeudi 27 à 18 h (F), ainsi qu’en novembre le jeudi 10 à 18 h (L).


An Unknown Man princely portrayed “Guest Work” from 6th october at the MNHA

Frans Pourbus le Jeune (1569-1622) An Unknown Man Aged 56, 1591 Oil on canvas The Apelles Art Collection, Luxembourg

The work An Unknown Man Aged 56 by Frans Pourbus the Younger (1569-1622), arguably one of the finest Netherlandish portraits of the late 16th century and of the best heads the artist every painted, once formed part of on one of the greatest collections ever assembled: that of Elector Lothar Franz von Schönborn (1655-1729) at Schloß Weissenstein in Pimmersfelden, Germany. There it hung in the great gallery with its pendant, the Portrait of a Lady Aged 54, now in the Fine Arts Museum of San Francisco. In this portrait, Pourbus achieved a degree of realism that he never again attained in his later portraiture. The sitter, a member of the wealthy Antwerp patrician class, is portrayed in a pose reminiscent of princely portraits, hitherto unseen in representations of the bourgeoisie. The bold and flourishing calligraphic signature and the elaborately decorated inscriptions giving the sitter’s

age emphasize the confidence of both the patron and the artist. Unfortunately, there is no information available regarding the sitter’s identity or profession. That he was a man of means is however visible in his exquisite clothes. The panel highlights Pourbus’ analytical style. He pays utmost attention to the signs of aging, meticulously depicting each and every wrinkle. By representing a sitter who calmly faces the passing of time while being aware of his inevitable decline, he follows a tradition ranging from Albrecht Dürer (1471-1528) to Christian Seybold (1695-1768) among others. In his paintings, Frans Pourbus combines minute observations with a feeling of confidence in life. “Guest Work” – until end April 2017 at the MNHA, 3rd floor. Guided tours: see pages 16 and 18. 04 ‘ 2016 museomag

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© MNHA, tom lucas

Art déco in Luxemburg – Aufruf

Entwurf für ein Esszimmerensemble im Art déco-Stil der 1920er- oder 1930er-Jahre, Aquarellzeichnung von Ernest Hatto, Architekt aus Luxemburg-Hollerich.

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Art déco ist ein äußerst innovativer und dekorativer Stil der Zeit zwischen 1920 und 1940, der alle Bereiche der angewandten Kunst erfasst, d. h. Kunsthandwerk und Industriedesign im engeren Sinn wie Möbel, Glas und Keramik, aber auch Mode und Schmuck, Architektur oder die Buch- und Plakatgestaltung. Seine Formensprache unterscheidet sich jedoch in den einzelnen Ländern.

Um den Besonderheiten des Luxemburger Art déco nachgehen zu können, sind wir auf Ihre Unterstützung angewiesen. Viele der Art déco-Objekte sind noch im privaten Gebrauch oder werden in Ehren gehalten: Man erinnert sich noch an die Person, die das extravagante Hochzeitskleid getragen hat, der geerbte Schmuck wird weiterhin zu besonderen Anlässen angelegt und das Möbelstück dient als Blickfang der Wohnung.

Frankreich kennt eine sehr luxuriöse Ausprägung dieses Stils und legt großen Wert auf kostbare Materialien, aufwendige Dekorationselemente und ein edles Erscheinungsbild. Der amerikanische Art déco hingegen lebt von einer Technikbegeisterung, die in Europa durch das unmittelbare Kriegserlebnis deutlich getrübt worden ist. In Deutschland steht der Art déco wiederum in Konkurrenz zu den schlichten und klaren Formen des 1919 gegründeten Bauhauses. Und in Luxemburg? Die geplante Ausstellung will erstmals zeigen, wie sich der Art déco-Stil in der Zeit zwischen den beiden Weltkriegen in Luxemburg präsentiert.

Gerne würden wir auch diese Objekte einbeziehen. Alte Fotografien können ebenfalls dazu beitragen, das Bild dieser Stilrichtung in Luxemburg zu vervollständigen.

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Helfen Sie mit und wenden Sie sich bitte an Frau Ulrike Degen im Nationalmuseum, Abteilung Kunsthandwerk und Volkskunst, unter der Telefonnummer 47.93.30-313 oder schriftlich unter ulrike.degen@mnha.etat.lu.


Joseph Kutter (1894-1941), Tête de clown, vers 1937 Joseph Kutter (1894-1941), Kopf eines Clowns, um 1937 Joseph Kutter (1894-1941), Head of a Clown, ca. 1937

Collection’s drawing by Stina Fisch

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COMING SOON

“Blood and tears. albrecht bouts and the image of the passion” – Temporary Exhibition from 7th october 2016 to 12th february 2017. Vernissage on 6th october – mnha, 4e étage. œuvre invitée: «Portrait d’un homme âgé de 56 ans», de Frans Pourbus le Jeune (1569-1622) – du 6 octobre 2016 jusqu‘à fin avril 2017– MNHA, 3e étage.

CURRENTLY

«Big / grand formats» – Nouvel accrochage, Mnha, salle Wiltheim, 4e étage. «Luxembourg – Portugal: 125 ans de relations diplomatiques» – exposition temporaire jusqu‘au 13 novembre 2016. «pont adolphe 1903», exposition temporaire jusqu‘au 8 MAI 2017. „Der Kalte Krieg in LUXEMBOURG“, Verlängerung der sonderausstellung bis zum 15. januar 2017 – WILTHEIMflügel / MNHA. NOUVEAU PARCOURS beaux-Arts, mnha, 5e étage.

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OctobreDécembre 2016

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Octobre ’16

visites guidées führungen

JE 20 18h La guerre froide

(F)

JE 20 18h Albrecht Bouts

(F)

DI 02 11h Koekkoek

(L/D)

SA 22 15h Grands formats

(F)

DI 02 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 23 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014

(L/D)

DI 23 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 23 15h Albrecht Bouts

(L/D)

DI 23 16h Koekkoek

(L/D)

MA 04 12h30 & JE 06 19h RENC‘ART Œuvre du mois avec Nathalie Becker

(F)

vernissage JE 06 18 h Blood and tears. Albrecht Bouts and the Image of the Passion.

MA 25 12h30 & JE 27 19h RENC‘ART Obra do mês por Sara Afonso Ferreira

(P)

JE 27 18h Conférence Red Dawn, Rambo II, Rocky IV et les autres: La guerre froide dans le cinéma dit „reaganien“ des années 1980 par Paul Lesch

(F)

Nuit des Musées SA 08 18h JE 27 18h Luxembourg-Portugal: 125 ans de relations diplomatiques (F) DI 09 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 09 15h Albrecht Bouts

(L/D)

DI 09 16h Koekkoek

(F)

MA 11 12h30 & JE 13 19h RENC‘ART Kunstwerk des Monats mit Martina Przybilla

(D)

JE 13 18h KONFERENZ Le parti communiste Luxembourgeois (PCL) au gouvernement d‘union nationale (1945-1947) vum Stéphanie Kovacs

(L)

JE 13 18h La guerre froide

(F)

JE 13 18h Albrecht Bouts

(F)

DI 16 11h Koekkoek

(EN)

DI 16 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 16 15h Albrecht Bouts

(L/D

JE 27 18h Albrecht Bouts

vernissage Blood and tears. Albrecht Bouts and the image of the Passion.

Musée national d’histoire et d’art Luxembourg

MA 18 12h30 & JE 20 19h RENC‘ART Artwork of the month with Sara Afonso Ferreira

(EN)

T +352 47 93 30-1 F +352 47 93 30-271 musee@mnha.etat.lu

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Marché-aux-Poissons L-2345 Luxembourg www.mnha.lu

JE 06 18h MNH_bouts_advertisement_190x280mm.indd 1

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© éric chenal

visites guidées führungen DI 02 15h Pont Adolphe 1903

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ME 05 18h Pont Adolphe 1903

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SA 08 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus (L/D/F)

Nuit des Musées SA 08 18h

di 09 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus

RENC’ART du mois :

Imitation «trévire» d’un statère de Philippe de Macédoine Or, IIe siècle avant J.-C., 8.28 g ; 18 mm Cette monnaie en or, une pièce unique, a été retrouvée en 1984 par des enfants dans un ruisseau à Hesperange. Au droit, on reconnaît le profil d’une des principales divinités grecques, Apollon. Et pourtant, cette pièce est celte, témoignage précieux des débuts du monnayage en Gaule. C’est la plus ancienne monnaie frappée au Luxembourg, au IIIe siècle avant notre ère. Des mercenaires celtes, souvent des cavaliers, furent recrutés dans les armées en Méditerranée. C’est là qu’ils reçurent leur solde en monnaies en or de Philippe, roi de Macédoine, père d’Alexandre le Grand. Ces originaux étaient les premières pièces à circuler en Gaule. Par la suite, ils furent copiés en adoptant de plus en plus de motifs gaulois.

(L/D/F)

DI 09 15h Pont Adolphe 1903

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ME 12 18h Pont Adolphe 1903

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SA 15 20h La ville en lumière par Robert Philippart Rdv: Hôtel de la Chambre des Députés

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DI 16 15h Pont Adolphe 1903

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ME 19 18h Pont Adolphe 1903

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SA 22 15h Dauerausstellung

(L/D)

DI 23 15h Pont Adolphe 1903

(L/D)

ME 26 18h Pont Adolphe 1903

(F)

SA 29 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus

(L/D/F)

DI 30 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus

(L/D/F)

DI 30 15h Pont Adolphe 1903

(L/D)

DI 30 16h Pont Adolphe 1903

(EN)

villa romaine visites guidées führungen DI 02 15h Villa romaine Echternach (dernière visite avant fermeture annuelle) avec Martine Wielkowolsky

(L/D/F)

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Novembre ’16

Toussaint MA o1 fermé

visites guidées führungen

(F)

JE 17 18h La guerre froide

(F)

jE 03 18h La guerre froide

(F)

JE 17 18h Albrecht Bouts

(F)

JE 03 18h Albrecht Bouts

(F)

SA 19 15h Grands formats

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DI 06 11h Le cabinet des médailles

(F)

DI 20 11h Joseph Kutter 1894–1941

(L/D)

DI 06 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 20 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 06 15h Albrecht Bouts

(L/D)

DI 20 15h Albrecht Bouts

(L/D)

MA 08 12h30 & JE 10 19h RENC‘ART Œuvre du mois avec Nathalie Becker

JE 10 18h Conférence La diplomatie grand-ducale face à la guerre de Corée (1950-1945) par Corinne Schroeder

(F)

(F)

JE 10 18h Luxembourg-Portugal: 125 ans de relations diplomatiques

(L)

JE 10 18h Albrecht Bouts

(F)

DI 13 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 13 15h Albrecht Bouts

(L/D)

MA 15 12h30 & JE 17 19h RENC‘ART Kunstwerk des Monats mit Martina Przybilla

16

JE 17 18h Conférence «Du nouveau à propos du tableau d‘André Fougeron Le 18 mars 1871, l‘enterrement du fils de Victor Hugo» par Frank Wilhelm

museomag 04 ‘ 2016

(D)

DI 20 16h Guest Work Pourbus le Jeune

(F)

MA 22 12h30 & JE 24 19h RENC‘ART Artwork of the month with Martina Przybilla

(EN)

JE 24 18h La guerre froide

(F)

JE 24 18h Albrecht Bouts

(F)

DI 27 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 27 15h Albrecht Bouts

(L/D)

JE 27 18h Luxembourg-Portugal 125 ans de relations diplomatiques (FR)

MA 29 12h30 RENC‘ART Obra do mês por Sara Afonso Ferreira

(P)


© éric chenal

Toussaint MA o1 fermé

visites guidées führungen ME 02 18h Pont Adolphe 1903

(F)

DI 06 15h Pont Adolphe 1903

(L/D)

ME 09 18h Pont Adolphe 1903

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SA 12 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus

(L/D/F)

SA 12 15h Dauerausstellung

RENC’ART du mois : Albrecht Bouts (ca. 1451/55-1549) Christus mit der Dornenkrone und der Mater Dolorosa ca. 1495-1500 Öl auf Holz Albrecht Bouts (1451/55-1549), Sohn des berühmten altniederländischen Malers Dirk Bouts (ca. 1415-1475), schuf fünf Originalvorlagen des Christus mit der Dornenkrone, die ausgiebig von seinen Mitarbeitern kopiert wurden. Das Bildnis Christi, der oft zusammen mit seiner Mutter dargestellt wird, ist eines der Themen, die sich besonders zur privaten Andacht (devotio moderna) eignen und von den Gläubigen am meisten geschätzt werden. Beide Gemälde, deren Ausführungen von sehr hoher Qualität sind, wurden ohne Zweifel zwischen 1495 und 1500 vom Meister selbst gemalt. Die identischen, durch eine bräunlich rote Punktierung gehöhten, originalen Goldgründe und die Trompe-l’oeil Marmorierung der Rückseiten belegen, dass beide Gemälde von Anfang an als Diptychon konzipiert waren.

(L/D)

DI 13 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus DI 15 Pont Adolphe 1903

(L/D/F) (L/D)

ME 16 18h Pont Adolphe 1903

(F)

SA 19 14h30 «Haaptwuecht» et parc Heintz van Landewyck par Robert Philippart. Rdv: 31, rue de Hollerich

(L)

DI 20 15h Pont Adolphe 1903

(L/D)

DI 20 16h Pont Adolphe 1903

(EN)

ME 23 18h Pont Adolphe 1903

(F)

SA 26 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus

(L/D/F)

DI 27 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus

(L/D/F)

DI 27 15h Pont Adolphe 1903 ME 30 18h Pont Adolphe 1903

(L/D) (F)

04 ‘ 2016 museomag

17


décembre ’16

DI 18 16h Guest Work Pourbus le Jeune (L/D)

visites guidées führungen JE 01 18h La guerre froide

(F)

JE 01 18h Albrecht Bouts

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JE 01 18h30 Conférence Sang & Larmes. Albrecht Bouts et les Images de la Passion par Valentine Henderiks

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JE 01 19h RENC‘ART (novembre) Obra do mês por Sara Afonso Ferreira

(P)

MA 20 12h30 & JE 22 19h RENC‘ART Artwork of the month with Martina Przybilla (EN)

JE 22 18h Albrecht Bouts

(F)

JE 22 18h La guerre froide

(F)

SA 24 10-14h ouvert

Noël & Saint-Étienne DI 04 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 04 15h Albrecht Bouts

(L/D)

MA 06 12h30 & JE 08 19h RENC‘ART Œuvre du mois avec Nathalie Becker

MA 27 12h30 & JE 29 19h RENC‘ART Obra do mês por Vera Herold

(P)

JE 29 18h La guerre froide

(F)

(F)

JE 08 18h La guerre froide

(F)

JE 08 18h Albrecht Bouts

(F)

Saint-Sylvestre

DI 11 11h Joseph Kutter 1894–1941

(F)

SA 31 10-16h30 ouvert

JE 10 18h Luxembourg-Portugal 125 ans de relations diplomatiques (LU)

18

di 25 & LU 26 fermé

DI 11 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 11 15h Albrecht Bouts

(L/D)

MA 13 12h30 & JE 15 19h RENC‘ART Kunstwerk des Monats mit Martina Przybilla

(D)

JE 15 18h La guerre froide

(F)

JE 15 18h Albrecht Bouts

(F)

SA 17 15h Grands formats

(F)

DI 18 11h De Mënzkabinett / Das Münzkabinett

(L/D)

DI 18 15h De kale Krich / Der kalte Krieg

(L/D)

DI 18 15h Albrecht Bouts

(L/D)

museomag 04 ‘ 2016


visites guidées führungen DI 04 15h Pont Adolphe 1903

(L/D)

ME 07 18h Pont Adolphe 1903

(F)

SA 10 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus (L/D/F) © éric chenal

SA 10 15h Collection permanente

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DI 11 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus (L/D/F) DI 11 15h Pont Adolphe 1903

(L/D)

ME 14 18h Pont Adolphe 1903

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DI 18 10h30 Promenade architecturale, Esch-sur-Alzette par Robert Philippart Rdv: Hôtel de Ville (Mairie) (L/D/F)

DI 18 15h Pont Adolphe 1903

(L/D)

DI 18 16h Pont Adolphe 1903

(EN)

ME 21 18h Pont Adolphe 1903

(F)

SA 24 10-14h ouvert

RENC’ART du mois :

Burial chamber B of Goeblange-Nospelt Final La Tène Period 30-20 BC Goeblange-Nospelt Discovered in 1966, burial chamber B of Goeblange-Nospelt was part of a broader ensemble of cremation graves. Built of oak wood and covered by a tumulus, it contained the charred bones of a cremated male individual. The grave goods included locally made items such as two beautiful yew wood buckets – true masterpieces of late Celtic art –, bronze vessels imported mostly from Italy and used for serving wine, and ceramic tableware, locally produced but imitating Italian forms. These rich grave goods reflect the transition from Celtic to Gallo-Roman civilization; they bear witness to an advanced degree of Romanization, and probably show that the deceased served as a horseman in the auxiliary troops of the Roman army.

Noël & Saint-Étienne di 25 & LU 26 fermé

ME 28 18h Pont Adolphe 1903

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Saint-Sylvestre SA 31 10-16h30 ouvert

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For Youngsters Only DéCEMBRE

OCTOBRE

ATELIER OUVERT

Ateliers ouverts SA 08 14h (>18h) Adultes et adolescents Second life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy

M3E (L/D/F) gratuit

ARCHÉOTHÈME JE 13 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHA Jeu de marelle / Mühlespiel avec Chantal Kerschen (L/D/F) 5€

ARTHÈME MA 18 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHA Peinture sur bois / Holzmalerei avec Vanessa Staudt (L/D/F) 5€

SA 10 14h (>18h) Adultes et adolescents Second life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy

M3E (L/D/F) gratuit

ARCHÉOTHÈME

JE 15 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHA „Nei Liicht“ avec Chantal Kerschen (L/D/F) 5€

ARTHÈME MA 20 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHA Cartes de Noël / Weihnachtskarten avec Vanessa Staudt (L/D/F) 5€

ATELIERS DE VACANCES ME 28 14h30 (>16h30) (6-10 ans) M3E Paysage d‘hiver / Winterlandschaft avec Sylvie Weyer & Eva Maringer (L/D/F) 8€ JE 29 14h30 (>16h30) (4-7 ans) MNHA Happy and Sad avec Sylvie Weyer & Eva Maringer (L/D/F) 8 €

NOVEMBRE ARCHÉOTHÈME JE 03 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHA Keltische Bräuche: Zaubertrank avec Chantal Kerschen (L/D/F) 5€

ATELIERS DE VACANCES JE 03 14h30 (>16h30) (8-12 ans) MNHA Im Nu zum Künstler/Artiste en un clin d’œil avec Eva Maringer (L/D/F) 8€

ARTHÈME MA 08 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHA Edward Steichen avec Vanessa Staudt (L/D/F) 5€

ATELIER OUVERT SA 12 14h (>18h) Adultes et adolescents Second life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy

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museomag 04 ‘ 2016

M3E (L/D/F) gratuit

Informations et inscriptions auprès du Service des Publics du MNHA Marché-aux-Poissons L - 2345 Luxembourg Tél.: 47.93.30-214 Fax.: 47.93.30-315 E-mail: servicedespublics@mnha.etat.lu


© éric chenal

Budding artist

Eng spontan Aktioun vun eise jéngste Mäzenen. Méi wéi 40 Spillschoulskanner vun Esch hu puer Woche laang an hirer Schoul zesumme gesammelt a gebastelt. Si droen dozou bäi, dass d‘Konschtwierk vum „Barend Cornelis Koekkoek“ am Nationalmusée um Fëschmaart weider ka bewonnert ginn. D‘Madame Felten an hir Kollege sinn dofir bei eis ob Besuch komm fir sech d’Original-Bild unzekucken. Den Här Michel Polfer huet dëse jonke Grupp empfaangen. Si ware ganz virwëtzeg an hu méi wéi e puer Lächer an de Bauch gefrot. Zu dëser Initiative hu si am Virfeld Landschaftsbiller gemoolt a Spuerkëschte gebastelt, déi elo en Deel vun eiser Ausstellung gi sinn. E besonnesche Moment war, dass all Kand selwer dat gesammelt Geld an d‘Spuerkëscht vum Musée konnt geheien. Bei dëser Geleeënheet duerfte si d‘Bild vum „Koekkoek“ vu ganz no betruechten. Wat de Kanner um Wierk am beschte gefall huet war definitiv d‘Buerg, déi kleng butzeg Figuren wéi de Wanderer, d‘Déieren an déi goldeg Rumm. Fir eis war et virun allem e Pleséier esou e jonke Public zu dëser spontaner Aktioun begréissen ze dierfen.

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Peur sous la Ville

© éric chenal

Exposition «La guerre froide au luxembourg»: Visites du bunker aménagé dans les casemates de l’ancien fort Louvigny

La plupart des souterrains de la capitale ont été aménagés durant la Seconde Guerre mondiale comme abri anti-aérien pour la population de la Ville

Si l’on emprunte un large escalier souterrain dans le parc municipal de Luxembourg, non loin de la Villa Louvigny, on butte sur une porte blindée qui conduit dans de sombres souterrains Un accès souterrain comme il en existe tant d’autres un peu partout à travers la Ville, des entrées qui débouchent sur des couloirs des casemates héritées à la suite du démantèlement de la forteresse de Luxembourg à partir de 1867. La plupart de ces souterrains, dont l’accès se fait par des escaliers aux rambardes vertes, ont été aménagés durant la Seconde Guerre mondiale comme abri antiaérien pour la population de la Ville. Celui près de la Villa Louvigny, installé dans l’ancien fort du même nom construit en 1672, a cependant encore été utilisé bien après la fin de la guerre et a même été rénové au début des années 1960, en pleine Guerre froide. Début novembre 1962, non loin de là, sur le Glacis, l’armée américaine avait dressé des tentes qui abritaient un hôpital de campagne. Certains des blessés qui étaient amenés par hélicoptère ou ambulance au Glacis étaient ensuite transférés justement vers ces casemates. Les photos de l’époque montrent qu’il n’était pas si facile de faire descendre les civières dans les galeries qui parcourent le sous-sol des parcs. Les Américains avaient prévu d’y installer près de 100 lits 22

museomag 04 ‘ 2016

d’hôpital à l’abri d’éventuelles retombées radioactives qui auraient pu se manifester après l’explosion d’une bombe atomique au-dessus du Grand-Duché. Le scénario de l’exercice de 1962 prévoyait ainsi qu’une bombe était tombée sur Diekirch et qu’il fallait donc évacuer au plus vite les soldats de l’armée luxembourgeoise stationnés au Herrenberg – car il s’agissait bien d’un exercice international des armées luxembourgeoise, belge, ouest-allemande, française et américaine qui s’est déroulé à Luxembourg-Ville. À peine quinze jours après la fin de la crise des missiles de Cuba, cet exercice se déroula dans un réel climat de panique et d’anxiété. Pour les milliers de Luxembourgeois qui vinrent visiter les tentes américaines sur le Glacis où on leur prodiguait des conseils comment réagir en cas d’attaque nucléaire, il était tout à fait plausible qu’une guerre puisse éclater d’un moment à l’autre en Europe!

Mystérieuses entraillles Le MNHA et le M3E invitent aujourd’hui les curieux à découvrir cet endroit abandonné depuis bien des décennies, en partie détruit par les travaux de construction entrepris sur le boulevard Prince Henri dès les années 1970. Les murs recouverts d’un enduit à


Hors les murs

base de fibre de verre dans les années 1960 ont perdu leur éclat blanc. Seul un vieux ventilateur, quelques prises électriques décrépies et un vieux raccordement téléphonique rappellent encore l’utilisation qui avait été prévue pour cette partie des casemates dans les années 1960. Les casemates du Fort Louvigny dans leur état actuel nous rappellent qu’au fil des siècles, la Ville de Luxembourg a connu une histoire militaire mouvementée: du XVIIe au XXe siècle, l’histoire militaire s’est inscrite dans le paysage de la ville. D’autres bunkers anti-aériens et anti-atomiques furent d’ailleurs construits dans des bâtiments publics, principalement dans les années 1960. Régis Moes (MNHA) et Änder Bruns (M3E) Toutes les visites guidées du bunker proposées dans le cadre de l’exposition temporaire La Guerre froide au Luxembourg, prolongée jusqu’au 15 janvier 2017, affichent complet.

Trois conférences… ● Le PCL au Gouvernement d’Union

nationale (1945-1947). Un «golden age» pour les communistes luxembourgeois? Par Stéphanie Kovacs (Bibliothèque nationale du Luxembourg) Le jeudi 13 octobre à 18 heures (LU) ● Red Dawn, Rambo II, Rocky IV et les autres. La guerre froide dans le cinéma dit ‘reaganien’ des années 1980 Par Paul Lesch (Centre national de l’audiovisuel) Le jeudi 27 octobre à 18 heures (FR) ● La diplomatie grand-ducale face à la guerre de Corée (1950-1954) Par Corinne Schroeder (Archives nationales du Luxembourg) Le jeudi 10 novembre à 18 heures (FR)

Entrée libre.

…et une brochure

ISBN : 978-2-87985-389-5 La brochure de l’exposition (bilingue – français/allemand, 46 pages) est disponible à la vente au prix de 12 euros à l’accueil du musée ainsi que sur www.mnha-shop.lu

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Un Fougeron sous haute tension Retour sur le montage exceptionnel du plus grand tableau de la collection du MNHA: une œuvre d’André Fougeron

Cette œuvre monumentale d’André Fougeron a été exposée pour la dernière fois en 2005.

Début juillet, le MMHA procédait à l’accrochage d’œuvres contemporaines de très grand format dans la salle Wiltheim. La taille des toiles sélectionnées, thème central de l’accrochage, allait imposer une organisation rigoureuse de la part de toute l’équipe mobilisée. Retour sur les étapes du montage auquel j’ai assisté et participé dans le cadre de mon stage à l’atelier de restauration du musée. «Le 18 mars 1871, l’enterrement du fils de Victor Hugo»: ce tableau du peintre André Fougeron (1913-1998), réalisé en 1952, est au centre de la plus grande attention. Possédant des dimensions particulières (346 x 547,5 cm), cette huile sur toile était jusque-là stockée enroulée autour d’un cylindre en bois, lui-même conservé dans une caisse au dépôt du musée depuis son dernier montage il y a… onze ans. Œuvre monumentale au montage aussi délicat que laborieux, elle n’est de ce fait que rarement exposée. Pas étonnant qu’une semaine de mise en œuvre aura été nécessaire avant de pouvoir la dévoiler au grand public.

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museomag 04 ‘ 2016

Chronologie Lundi 4 juillet: L’œuvre sort du dépôt et est transportée en camion au MNHA. Au musée, la peinture est acheminée vers la salle d’exposition du 4e étage grâce au monte-charge. Mardi 5 juillet: Par ses dimensions hors norme, la mise en tension de la toile sur son châssis doit se faire au sol. Un plan de travail composé de bandes de linoléum est installé. Mercredi 6 juillet: Le châssis auto-tenseur réalisé sur mesure, stocké en pièces détachées à l’intérieur de la caisse du tableau, se compose d’un cadre intérieur fixe en aluminium entouré d’un profil en bois, lui-même


work in progress

constitué de tapées mobiles permettant l’agrafage de la toile. Plus léger et rigide qu’un châssis en bois, il permet une tension progressive de la peinture. Les montants sont assemblés à l’aide d’angles en métal insérés dans la structure fixe. Le châssis est ensuite disposé contre le mur afin de libérer l’espace au sol. Par ailleurs, un Tyvek® (non tissé synthétique) est placé sur le linoléum pour pouvoir dérouler la peinture face contre terre et ne pas endommager la couche picturale.

A chaque jour suffit sa peine… Jeudi 7 juillet: Le châssis est disposé sur le revers de l’œuvre et centré. Avec des pinces à tendre, la toile est mise en extension simultanément sur deux côtés opposés du châssis et agrafée. On procède «en croix», en fixant les centres de chacun des côtés en premier puis en progressant vers les angles. Cette opération représente environ trois heures de travail, durant lesquelles on veille à la parfaite planéité du support. Nous disposons des tenseurs pour ouvrir les assemblages du châssis et ainsi réguler la tension de la toile. L’œuvre est relevée et disposée contre le mur. Notons ici que lors de son acquisition il y a une dizaine d’années, la toile était libre et ses bords de rabat insuffisants pour sa mise sur châssis, de sorte que des bandes de tension ont dû être rajoutées pour son exposition au MNHA en 2005.

Déroulage de la toile.

Le châssis est disposé sur le revers du tableau.

Vendredi 8 juillet: Les protections de sol sont retirées afin de libérer la salle. Des interventions de conservation-restauration doivent être réalisées sur place comme le refixage de la couche picturale ainsi que des retouches sur un des bords du tableau. Lundi 11 juillet: Des attaches réglables en hauteur sont fixées au mur et l’œuvre est accrochée. Après cette semaine de travail en équipe, la peinture est prête à être dévoilée au grand public. Leslie Boisserolles

Agrafage de la toile sur le profil en bois du châssis.

Exposition «Grands Formats» en la salle Wilteim à l’affiche du MNHA jusqu’au 30 janvier 2017. Conférence en français par Frank Wilhelm le 17 novembre à 18 heures sur «Du nouveau à propos du tableau d’André Fougeron: Le 18 mars 1871, l’enterrement du fils de Victor Hugo».

Adaptation de la tension par la mise en place des tenseurs.

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« L’appel du regard » d’éric Chenal


Inventaire avant thésaurisation

© éric chenal

La vie des objets après leur achat, don ou legs : le cas de la collection de vaisselle Kettenmeyer

Numéroter, ficher, photographier et ranger. Inventorier, c’est un véritable travail de fourmi.

On ne soupçonne pas le travail de titan que représente le montage d’une exposition (cf. «En stage pendant un montage» in MUSEOMAG 2/2016). L’on soupçonne moins encore la tâche colossale qui préside à l’inventorisation qu’engage le moindre achat, don ou legs, sachant que les collections d’un musée ne font que croître. Si les expositions permanentes du MNHA ne donnent à voir que la pointe de l’iceberg de ses collections, imaginez la taille du dépôt appelé à thésauriser l’ensemble de ses biens. La première fois que je suis entrée dans ce temple bien gardé, c’est l’image d’une caverne d’Ali Baba qui m’est venue à l’esprit tant la foule d’objets emmagasinés par la section Arts décoratifs et populaires est disparate: vélos, crèches de Noël, meubles, vêtements, céramiques et faïences fines…

Le dépôt: toute une logistique Autant dire qu’une large partie du travail du conservateur consiste à gérer les biens acquis. Gérer ne veut pas simplement dire entreposer le nouvel objet, mais avant de pouvoir le ranger, il faut l’inventorier. Une tâche peu connue du grand public mais cruciale, permettant au musée de disposer d’un aperçu raisonné de ses collections jusqu’à pouvoir identifier les moindres caractéristiques d’un objet. Pour cela, il convient d’être organisé, méticuleux et consciencieux. 28

museomag 04 ‘ 2016

En 2014, le musée a pu acquérir une partie de la collection de vaisselle Villeroy et Boch de Madame Paule Kettenmeyer: cette infatigable chineuse, qui vingt ans durant et de sa propre initiative œuvra sur le terrain avec un souci patrimonial tout à fait remarquable vient, hélas de nous quitter. Son travail de longue haleine permit au musée de construire une rétrospective de l’histoire de la céramique utilitaire luxembourgeoise du 20e siècle allant des années 1930 aux années 1990. Les quelque 1.000 pièces acquises viennent de trouver leur


BEHIND THE SCENES

© éric chenal

place dans le dépôt du MNHA après un laborieux travail d’inventorisation mené par l’équipe du conservateur.

Principales étapes ● Chaque objet reçoit un numéro d’inventaire à noter sur l’objet même. Dans le cas des 1.000 pièces Villeroy et Boch achetées, chaque assiette, tasse, soucoupe, cafetière, etc., est ainsi numérotée. Pour annoter des objets en céramique, le musée utilise un vernis spécial et de l’encre de chine effaçable si nécessaire. ● Une fois l’objet numéroté, il faut créer sa fiche d’informations. D’antan, ces fiches étaient faites à la main; aujourd’hui tout est informatisé bien sûr, mais leur structure, suffisamment détaillée, est toujours aussi fournie. La consultation à distance de ces fiches doit permettre de renseigner d’emblée toutes les données d’identification de l’objet nécessaires à la planification d’une exposition ou à une demande de prêt. Ainsi, on y trouve nécessairement le numéro d’inventaire de l’objet, son emplacement dans le dépôt mais aussi sa description sommaire. ● Pour la vaisselle, celle-ci consiste à décrire la forme et le décor (dessin et couleur) de l’assiette, tasse, etc., ainsi que, le cas échéant, la marque indiquée à l’envers de l’objet. Les mesures (diamètre, hauteur, largeur, etc.) et l’état de chaque objet sont d’autres sources d’informations précieuses. L’objet présente-il des coups, des éclats, des fissures, etc.? Les données relatives à l’acquisition y sont également renseignées: Est-ce un achat, don ou legs? Qui a vendu ou donné ces objets? Et on y trouve aussi des informations sur l’histoire de l’objet (sa datation, est-ce un objet unique ou en série?, etc.), son utilisation, son lieu de production si ces informations sont connues du musée. Ce dernier point prend du temps, car il faut faire un certain nombre de recherches en consultant la littérature spécialisée et les archives. ● Avant de pouvoir définitivement ranger les objets, ils sont encore photographiés, images ensuite annexées aux fiches d’informations. Ce travail d’inventaire passionnant auquel j’ai pu contribuer en assistant l’équipe du musée dans le cadre de mon stage, aura finalement changé mon regard sur les objets qui peuplent mon quotidien. Depuis, je ne peux m’empêcher de retourner chaque assiette, tasse ou bol pour identifier la marque et me faire une petite fiche mentale sur sa forme et son décor… Katia Schrobiltgen

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bon à savoir

Le MNHA au City Concorde: un passage «obligé»

Depuis début septembre, l’entrée principale du centre commercial City Concorde se fait par un passage piéton qui longe le parking extérieur couvert situé à gauche du shopping mall. L’habillage de ce passage provisoire, aménagé pour la durée des travaux d’extension du City Concorde qui en 2018 veut proposer à ses clients un espace de fitness ainsi qu’un restaurant panoramique, a été généreusement confié aux bons soins de différents instituts culturels luxembourgeois. Le MNHA est le premier à disposer de cette opportunité de relooking: jusqu’au 31 octobre, le musée s’y présente sur plus de trente mètres de long, mettant en évidence ses quatre parcours thématiques librement accessibles ainsi que sa campagne de crowdfunding autour du tableau de Barend Cornelis Koekkoek. Le MNHA remercie vivement City Concorde pour son soutien à l’offre culturelle. www.concorde.lu/fra/news/191_tunnel-exposition

Nuit des Musées le 8 octobre: Roulez Jeunesse !

La nuit du samedi 8 octobre 2016, les sept musées de Luxembourg-Ville mettent à nouveau en musique et en mouvement leur amour des arts, de l’histoire et de la nature. Placée sous le thème de la «jeunesse», cette 16e Nuit des Musées célèbre la rencontre avec le public. À travers des visites guidées, des ateliers et des performances, des artistes et des musiciens se prêtent au jeu des «médiateurs d’un soir», tissant ainsi des liens entre le public et les œuvres d’art. Sept jeunes ou collectifs de jeunes vont jouer les guides d’un soir et embarquer les visiteurs dans une visite participative au cours de laquelle ils proposeront un autre regard sur un lieu d’exposition, une époque, un personnage, un objet, une exposition. Le MNHA accueillera à 21 h 30 Philippe Ernzer, météorologue amateur (Météo Boulaide) et à 23 h 30, le Musée Dräi Eechelen accordera la carte blanche à Fábio Godinho, acteur et metteur en scène. Si les tickets pour adultes s’élèvent à 12 euros en prévente et 15 euros en caisse du soir, le tarif jeunes (12 à 26 ans et étudiants) est unique, soit 7 euros. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Programme détaillé sur: www.museumsmile.lu.

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museomag 04 ‘ 2016

www.njordfood.com/

Splendeurs baroques

Pour ceux qui n’auraient pas poussé récemment la porte d’accès aux salles dévolues à l’art ancien, sachez qu’au fond du troisième étage, le musée présente plusieurs nouvelles peintures religieuses du XVIIe siècle. Ainsi, l’Immaculée Conception datée de ca. 1665-1666, une peinture majestueuse d’Alonso Cano (notre photo) – il s’agit d’une copie de la peinture conservée dans la cathédrale de Grenade – ou encore Le Reniement de saint Pierre, de Francisco Collantes dans lequel l’apôtre est représenté avec ses attributs, les deux clés et le coq accusateur. Le visiteur pourra encore admirer le Jésus Cogitanti, du peintre français Louis de Boullogne (1654-1733), une scène mythologique rococo du XVIIIe siècle.

collection privée

© éric chenal

RENC’ART: - 10 % chez Njörd

Renc’Art – Œuvre du mois, visite-éclair qui vous permet de plonger au cœur d’une œuvre et d’échanger vos impressions avec le guide, vous est proposé en complément aux traditionnelles visites régulières et vise à engendrer un regard toujours neuf sur les collections nationales. Cette formule est déclinée huit fois par mois, les mardis midi à 12h30 et les jeudis soir à 19h, et chaque semaine, l’œuvre sélectionnée est expliquée en une des quatre langues suivantes: français, allemand, anglais et portugais. Le nouveau programme qui met à l’honneur les collections du Cabinet des médailles, des Beaux-Arts et de l’Archéologie, est disponible sous forme de dépliant à l’accueil de nos musées. Pour agrémenter cette visite de quelques nourritures terrestres, la cafétéria Njörd offre à tous les participants une ristourne de -10% à faire valoir sur la consommation du jour.


Heures d’ouverture ~ Öffnungszeiten ~ Opening Hours Lundi fermé Mardi - Mercredi 10 h - 18 h Jeudi 10 h - 20 h (17 -20 h gratuit) Vendredi - Dimanche 10 h - 18 h

Jeudi - Lundi Mardi Mercredi

10 h - 18 h fermé 10 h - 20 h (17 -20 h gratuit)

Donnerstag - Montag Dienstag Mittwoch

Montag geschlossen Dienstag - Mittwoch 10 - 18 Uhr Donnerstag 10 - 20 Uhr (17-20 Uhr gratis) Freitag - Sonntag 10 - 18 Uhr

10 - 18 Uhr geschlossen 10 - 20 Uhr (17-20 Uhr gratis)

Monday closed Tuesday - Wednesday 10 am - 6 pm Thursday 10 am - 8 pm (5 - 8 pm free) Friday - Sunday 10 am - 6 pm

Monday - Thursday 10 am - 6 pm Tuesday closed Wednesday 10 am - 8 pm (5 - 8 pm free)

Visites Guidées ~ Führungen ~ Guided Tours Visiteurs individuels ~ Einzelbesucher ~ Single visitors Français Lëtzebuergesch

jeudi 18 h (gratuit)

Français

mercredi 18 h (gratuit)

Samschdeg 11 Auer (+ Entrée)

Deutsch

Sonntag 15 Uhr (+ Eintritt)

Deutsch

Sonntag 15 Uhr (+ Eintritt)

English Português

English

available upon request

Some Sundays 4 p.m. (+ admission) Em alguns domingos às 16 horas (+ingresso) Groupes ~ Gruppen ~ Groups (≥10) uniquement sur demande | nur auf Anfrage | available upon request 60 € (+ entrée ~ Eintritt ~ admission) Infos et réservations: T (+352) 47 93 30 – 214 | F (+352) 47 93 30 – 315 servicedespublics@mnha.etat.lu

Tarifs ~ Eintrittspreise ~ Admission Fees Exposition permanente | Dauerausstellung | Permanent Exhibition gratuit | gratis | free

Expositions permanente et temporaire | Dauer- und Sonderausstellungen | Permanent and temporary exhibitions

Expositions temporaires | Sonderausstellungen | Temporary Exhibitions adultes | Erwachsene | adults 7 €

adultes / Erwachsene / adults 5 €

groupes | Gruppen | groups (≥ 10) 5 € / personne | Person | person

groupes / Gruppen (> 10) / groups 3 € / pers.

familles | Familien | families 10 € (2 adultes & enfant(s) | 2 Erwachsene & Kind(er) | 2 adults & child(ren)

familles / Familien / families 8 €

étudiants | Studenten | students gratuit | gratis | free

étudiants / Studenten / students gratuit / gratis/ free

< 26, Amis des musées, ICOM gratuit / gratis / free

< 26, Amis des musées, ICOM gratuit | gratis | free

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Rue J Blvd

MNHA Marché-Aux-Poissons L-2345 Luxembourg www.mnha.lu

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M3E 5, Park Dräi Eechelen L-1499 Luxembourg www.m3e.lu 04 ‘ 2016 museomag

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Musée national d’histoire et d’art Luxembourg

T +352 47 93 30-1 F +352 47 93 30-271 musee@mnha.etat.lu

Marché-aux-Poissons L-2345 Luxembourg www.mnha.lu


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