Musée national Marché-aux-Poissons d’histoire et d’art L-2345 Luxembourg Luxembourg www.mnha.lu
Empreintes
Annuaire du Musée national d’histoire et d’art
Annuaire du Musée national d’histoire et d’art
Empreintes
2 / 2009
2 / 2009
En couverture : Théière en argent, vers 1730 No d’inv. : 2008-098/001 (© MNHA, photo Tom Lucas)
Annuaire du Musée national d’histoire et d’art
Empreintes Empreintes 2009
2 / 2009
Sommaire
Plus de 400 km… il y a plus de 4000 ans… Découverte exceptionnelle à Lintgen-« Houwald » : Une faucille néolithique en Plattenhornstein importée de Bavière Foni Le Brun-Ricalens, Georges Arensdorff et François Valotteau
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Reconstitution d’une tente de chasseurs-cueilleurs paléolithiques L’exemple muséographique de l’exposition Eiszeiten Laurent Brou, Carine Welter, Freddy Nober, Henri-Georges Naton et Foni Le Brun-Ricalens
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Contribution à l’étude du début du second âge du Fer luxembourgeois : un vase caréné de type « marnien » en contexte Hunsrück-Eifel, dans la grotte-diaclase de la Karelslé (Waldbillig) Foni Le Brun-Ricalens, Théophane Nicolas et Katinka Zipper
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Une sépulture du premier âge du Fer sous abri-sousroche à Hersberg (commune de Bech) : une redécouverte 94 ans après… François Valotteau, Michel Toussaint, Fanny Chenal et Foni Le Brun-Ricalens
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Die Sammlung Roger Wagner Eine große Bereicherung für die Vorgeschichtsforschung Luxemburgs Susanne Rick und Foni Le Brun-Ricalens
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Fouille de sauvetage d’une nécropole rurale gallo-romaine près de Hellange, au lieu-dit Hënnescht Kaandel (Inventaire : 2007-33) Catherine Gaeng, Nicolas Gaspar, Lydie Homan et Jeannot Metzler
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Römische Gebäudereste bei Dudelange-Burange Franziska Dövener
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Empreintes 2009
Kayl-„Schurel“: eine römische Villa im Westhang des „Gehaansbierg“ Jean Krier
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Bilan de l’exposition Un prince de la Renaissance, Pierre-Ernest de Mansfeld (1517-1604), du 18 avril au 10 juin 2007 au MNHA Jean-Luc Mousset et Ulrike Degen
Neue Grabungen im gallo-römischen Theater von Dalheim Peter Henrich
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Restauration et attribution d’un tableau du XVII e siècle Christiane Berns-Rodesch, Simone Habaru et Michel Polfer
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Römerzeitliche Töpferwerkstätten in Luxemburg Franziska Dövener
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Réaménagement des salles de la section Beaux-Arts Michel Polfer
Römische Kalkherstellung auf dem Gebiet des heutigen Großherzogtums Luxemburg – Ein Befund aus Wasserbillig Matthias Paulke
Deux acquisitions récentes au profit de la section Beaux-Arts 88
Michel Polfer
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Une exposition se prépare… Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles, de Londres à Shanghai (1851-2010)
Fragment einer Marmorstatue des Nil und der ihn umgebenden Ellen (pecheis) aus der römischen Villa in Mersch Henner von Hesberg
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Jean-Luc Mousset
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Expositions temporaires 2008
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Eine Miniaturbronzemaske aus Schandel Hannelore Rose
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Wenn Altgrabung und Neugrabung zusammenkommen: zu den Untersuchungen der Jahre 1946 und 2006 im «Centre Pénitentiaire» von Givenich Christiane Bis-Worch und Robert Wagner
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Le thé ou l’ouverture à l’Asie Jean-Luc Mousset
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Une cafetière européenne à décor extrême-oriental Jean-Luc Mousset
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Un geste hors du commun du Couvent de Notre-Dame de Luxembourg (Sainte-Sophie) au profit du Musée national d'histoire et d'art 128
Plus de 400 km… il y a plus de 4000 ans… Découverte exceptionnelle à Lintgen-« Houwald » : Une faucille néolithique en Plattenhornstein importée de Bavière Foni Le Brun-Ricalens, Georges Arensdorff et François Valotteau
Généralités
Historique et lieu de découverte
Depuis la seconde moitié du XXe siècle, le territoire luxembourgeois et en particulier les reliefs gréseux du Gutland sont intensément prospectés par des préhistoriens amateurs. Favorisé par la forte érosion naturelle et mécanique des couvertures sablo-limoneuses, le dynamisme de ces activités de prospections pédestres a permis la découverte en surface de plusieurs dizaines de milliers d’artefacts lithiques. Bien que trouvés hors stratigraphie, ces ensembles consciencieusement consignés et inventoriés constituent une importante source documentaire à ne pas négliger. L’étude de ces séries, surreprésentées par rapport aux assemblages clos mis au jour in situ, s’avère intéressante pour compléter nos connaissances sur la Préhistoire régionale (Le Brun-Ricalens, 1994), notamment par la présence de marqueurs chrono-culturels. L’un des avantages de ces corpus est la grande quantité de vestiges collectés qui augmente statistiquement les chances d’individualiser des catégories et des vestiges d’habitude faiblement représentés.
L’un des auteurs (G. A.), membre actif de la Société préhistorique luxembourgeoise, arpente assidûment depuis plusieurs décennies les terrains sis en rive droite de l’Alzette entre les villes de Luxembourg et d’Ettelbruck. Il y a inventé de nombreuses stations de surface en plein air, notamment sur les zones de hauteur. L’instrument préhistorique ici présenté a été relevé en 1995 à la surface d’un champ labouré au lieudit «Houwald», section A de Lintgen, dans la commune de Mersch (fig. 1). Cet emplacement correspond à un plateau qui culmine à une altitude de 390 m. En friche depuis 1997, ce terrain a livré auparavant de nombreux vestiges attribuables à diverses périodes du Néolithique, en particulier du Néoli thique récent et final (fig. 2).
La présente contribution est consacrée à l’un de ces artefacts singuliers trouvé hors stratigraphie, dont la matière première et la morphologie techno-typologique sont caractéristiques des productions néolithiques originaires d’une région du Sud-Ouest de l’Allemagne, située à plus de 400 km du Grand-Duché : la Basse Bavière (Niederbayern). Comme les importations sur de longues distances demeurent méconnues à l’échelle européenne, il est important de présenter tout nouvel élément d’information pour participer au renouvellement des réflexions sur les modalités de circulation de biens au cours du Néolithique.
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Fiche d’inventaire Pays : Luxembourg Canton : Mersch Commune : Lintgen Section : A de Lintgen Lieu-dit : Houwald Nature : récolte de surface Carte archéologique : 17 partie A Junglinster, site n° 82 de la section de Nommern Coordonnées approximatives : Coord. luref : 78.572 Est / 88.477 Nord. Z = 390 m Géologie : Lias, Hettangien supérieur, Grès de Luxembourg Dimensions : L = 66 mm, l = 42 mm, ép. = 6 mm Lieu de dépôt : domicile de l’inventeur Marque d’inventaire : 17A82/009 Inventeur : Georges Arensdorff Année de découverte : 1995 Observations : site labouré jusqu’à 1997, reboisé depuis
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fig. 1 Lintgen-« Houwald », lieu de découverte (fond de carte : Administration du Cadastre et de la Topographie).
fig. 1 Lintgen-« Houwald », exemple d’artefacts du Néolithique récent et final en silex découverts sur le site : pointe de flèche à ailerons et pédoncule, fragment de lame retouchée, talon de hache polie (T. Lucas © MNHA).
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Approche descriptive
Diagnose et attribution chrono-culturelle : une faucille de type Altheim ?
1. Description techno-typologique Il s’agit d’un grand fragment de plaquette en silex de forme losangique (cassures fraîches et anciennes) portant une retouche bifaciale alternante continue sur un bord (fig. 3 et 4). Les deux faces corticales présentent d’importantes traces de polissage pour atténuer par abrasion les aspérités du cortex, peut-être pour faciliter l’emmanchement et/ou les actions de coupe. Ce polissage n’a apparemment pas été effectué dans le but de faciliter un détachement de retouches parallèles envahissantes par pression comme on peut l’observer également à la fin du Néolithique sur des couteaux gerzéens d’égypte prédynastique (Kelterborn, 1984) et des poignards et faucilles scandinaves en silex balte (Stafford, 2003), ce polissage n’étant pas indispensable comme le montrent les faucilles sur plaquettes en silex oligocène de Salinelles (Gard, France [Briois, 1991]) ou encore les grandes faucilles en silex d’Ozarow en Pologne (Budziszewski, 1980). 2. Nature du matériau Le matériau employé est un silex gris-brun à zonations beigeclair en plaquette de faible épaisseur. D’après les observations macroscopiques du cortex assez régulier, de la texture, de la structure et de la couleur du silex (fig. 5 et 6), l’artefact examiné présente toutes les caractéristiques des silex zonés en plaquette originaires du Sud-Ouest de l’Allemagne, situés en Basse et Haute Bavière, en rive gauche du Danube au sud de la région de Regensburg, près de Kelheim (fig. 8). Ces variétés siliceuses appartiennent géologiquement aux formations du Tithonien et du Malm de l’étage jurassique (www.flintsource.net). D’après les critères dimensionnels, le type de zonation et le type de cortex, la matière première dans laquelle est façonné l’exemplaire recueilli à Lintgen se rapprocherait du type Arnhofen (Engelhardt, 1984 ; Engelhardt et Binsteiner, 1988 ; Rind et Roth, 1997). Il rappelle également le type Baiersdorf (Binsteiner, 1989 ; informations orales H. Löhr, I. Koch et G. Roth), ainsi que celui de Eichstätt (Tillmann, 1988), ces trois types de bayerischen Plattenhorn steinen se rencontrant dans la même région (Moser, 1978).
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D’un point de vue typologique, cet artefact évoque par sa morphologie les grandes lames de faucilles et de poignards larges produits au Néolithique récent et final dans la région située au sud de la Bavière orientale. L’artefact relevé à Lintgen, bien que fragmenté, évoque par ses amples proportions les grandes lames de faucille en forme de demi-lune à dos arqué (fig. 7), parfois appelées dans la littérature «faucille de type Altheim» (Altheimer Sichelklinge). Ces outils technologiquement investis (Féblot-Augustins, 1997) ont été produits en Bavière essentiellement à partir de la fin de la culture de Münchshöfen avec le développement du groupe/culture d’Altheim (Altheimer Gruppe/Kultur) entre 3800 et 3400 ans av. J.-C. (Driehaus, 1960). à cette période, ces lames de faucilles de grandes dimensions (15-20 cm de longueur) circulent sur de longues distances (plusieurs centaines de kilomètres), tant vers l’Est, en remontant le Danube jusqu’en Autriche (Trnka et al., 2001 ; Trnka, 2004), que vers l’Ouest (Moser, 1978), le Sud (Binsteiner, 2005) et le Nord (Werben et Wulf, 1992 ; Binsteiner, 2000 et 2004). à l’échelle de l’Europe et du Luxembourg, il existe d’autres artefacts technologiquement investis qui circulent sur de longs trajets, comme les lames de haches en roches vertes alpines (jadéite, serpentinite, éclogite, etc.) (e.a. Pétrequin et Pétrequin, 1993 ; D’Amico et al., 1995 et 2003 ; Löhr et al. 1997), les haches perforées (Grisse, 2006), ou encore les lames de poignards en silex turonien du Grand-Pressigny (Delcourt et Le Brun-Ricalens, 1995) ou tertiaire zoné champenois (Le Brun-Ricalens et Thill, 1996). D’un point de vue chronologique, de tels manuports se rencontrent jusqu’à la fin du IIIe millénaire avec la culture des Gobelets campaniformes. Ils attestent l’existence de réseaux de diffusion organisés qui présentent, en fonction des produits et matériaux considérés, des modes de gestion continus ou discontinus dans l’espace (Valotteau et al., sous presse). Concernant l’exemplaire de Lintgen trouvé hors stratigraphie, il est difficile, en l’état actuel de la documentation, de préciser plus son attribution chrono-culturelle. On peut avancer une fourchette de datation comprise entre 4000 et 2000 ans av. J.-C., c’est-à-dire pour les périodes allant du Michelsberg au Campaniforme.
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fig. 3 Lintgen-« Houwald », fragment de faucille en bayerischer Plattenhornstein (dessin : I. Koch © MNHA).
fig. 4 Lintgen-« Houwald », fragment de faucille en bayerischer Plattenhornstein (T. Lucas © MNHA).
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fig. 5 Lintgen-« Houwald », fragment de faucille en bayerischer Plattenhornstein, détail de la texture zonée (T. Lucas © MNHA).
fig. 6 Lintgen-« Houwald », fragment de faucille en bayerischer Plattenhornstein, détail de la texture zonée et du cortex (T. Lucas © MNHA).
Contexte régional De telles découvertes sur le territoire luxembourgeois sont rares et exceptionnelles. à l’échelle du Bassin mosellan, c’est, à notre connaissance, la seconde de cette nature, un exemplaire similaire ayant été récemment identifié à Trèves"Zewen" (Löhr, 2005 ; en préparation). La reconnaissance de ces deux artefacts vient combler le « vide » observable sur la carte de répartition des bayerischen Plattenhornsteinen, la Rhénanie et la vallée de la Moselle n’étant jusqu’alors pas représentées (Moser, 1978 ; Binsteiner, 2004 et 2005). En l’absence d’autres données, il est difficile de préciser par quelle voie naturelle (reliefs et/ou réseaux hydrographiques) cet artefact est arrivé depuis la Bavière jusque dans le Bassin mosellan. à titre d’hypothèse, le trajet Danube - Rhin - Moselle - Alzette ne présente pas de difficultés particulières.
Contexte européen, commentaires et perspectives Les affleurements bavarois de silex zoné en plaquette sont distants du Luxembourg de près de 420 km à vol d’oiseau vers le sud-est. Il est troublant de rapprocher ce vecteur aux
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importations géographiquement opposées sub-contemporaines de la région du Grand-Pressigny en Touraine située à 450 km, voire 500 km, vers le sud-ouest (fig. 8). En effet, plusieurs artefacts en silex turoniens du type Grand-Pressigny ont été reconnus au Grand-Duché, en l’occurrence des lames de poignards dont une à dos poli (Delcourt-Vlaeminck et Le Brun-Ricalens, 1995 ; Heuertz, 1969). Si l’on compare et rapproche symétriquement ces deux vecteurs, on constate un «effet miroir» entre l’Europe centrale et occidentale (Pétrequin et Jeunesse, 1995 ; Pétrequin et al., 1997). Ces axes de circulation seront employés pour l’introduction des premières productions métalliques entre le IIIe et le IIe millénaire dans nos régions (Valotteau et al., 2006 et 2008). Par ailleurs, ces productions peuvent être socio-économiquement mises en relation avec l’essor du «phénomène minier» (Weisgerber, 1993 ; Pelegrin et Richard, 1995) qui voit une spécialisation des sociétés agro-pastorales néolithiques avec un fractionnement de certaines activités (modes d’extraction, d’exploitation, de préparation et de mise en forme des produits) liées au traitement des ressources siliceuses de qualité. D’abord complémentaire par exclusivité des matériaux au Néolithique moyen au début du Ve millénaire, la multiplication
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fig. 7 Exemple de lame de faucille de type Altheim en bayerischer Plattenhornstein (silex type Baiersdorf), découvert en Autriche à « Annastift » près de Krummnußbaum (d’après Trnka, 2004 © Vienna Lithothek).
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fig. 8 Situation par rapport au Grand-Duché des gîtes de silex du Grand-Pressigny (Indre-et-Loire, France) et de Kelheim (Bavière, Allemagne) (F. Valotteau © MNHA).
des lieux d’approvisionnement et de productions normées à partir du IVe millénaire engendre, par concurrence, une compétition croissante entre les produits finis et les groupes, à l’image des morcellements culturels régionaux du Néolithique récent et final (Renfrew, 1969). Pour le Luxembourg, parmi ces autres variétés de silex échangées sur de moins longues distances, peuvent être rajoutés aux déplacements spatiaux observés au Néolithique les silex provenant, entre autre, des exploitations du Barthonien champenois, de St Mihiel, Spiennes, Rijckholt, Lousberg, Valkenburg, Vetschau, Simpelfeld et Monts-les-Etrelles (Löhr et al., 1990). Bien qu’à ce stade des connaissances la découverte sur le territoire luxembourgeois d’un fragment de lame de faucille de type Altheim en silex zoné de Bavière puisse s’avérer anecdotique au premier regard, elle sous-tend la question sur les modes de diffusion et de circulation de matériaux lointains au statut variable (fonctionnel/symbolique) en fonction de la distance entre leur lieu de découverte et leur lieu d’origine. Afin de contribuer à mieux percevoir les interactions des groupes culturels néolithiques entre Meuse et Danube, nous invitons les préhistoriens amateurs et professionnels à rechercher dans les collections publiques et privées régionales s’il n’existe pas d’autres artefacts réalisés dans ce matériau si-
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liceux bavarois remarquable. à signaler que dans le bassin de la moyenne Moselle, région pauvre en silex de bonne qualité, les variétés de bayerischen Plattenhornsteinen ont également pu être introduites sous d’autres formes comme des lames de poignards à plage corticale, ou encore des pointes de flèches généralement à base concave.
Remerciements Nous adressons nos chaleureux remerciements au Dr. Hartwig Löhr du Landesmuseum de Trèves, au Dr. Georg Roth, ainsi qu’à M. A. Ingrid Koch pour avoir confirmé le diagnostic pétrographique en consultant d’autres collègues allemands. Cette dernière a dessiné avec talent l’illustration au trait de cette notule. De même, pour l’excellent cliché photographique, nous exprimons notre gratitude envers notre collègue Tom Lucas, photographe auprès du MNHA, ainsi que le Prof. Dr. G. Trnka pour avoir eu l’amabilité de nous transmettre et autorisé à reproduire la photographie de l’exemplaire autrichien de lame de faucille découverte à Annastift.<
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Reconstitution d’une tente de chasseurs-cueilleurs paléolithiques L’exemple muséographique de l’exposition Eiszeiten Laurent Brou, Carine Welter, Freddy Nober, Henri-Georges Naton et Foni Le Brun-Ricalens
Introduction Le Musée national d’histoire naturelle a présenté du 3 décembre 2004 au 18 septembre 2005 une exposition sur les glaciations intitulée Eiszeiten. Cinq grands thèmes ont été abordés : les théories et mécanismes des glaciations, une évocation de la végétation dans un contexte périglaciaire à travers la réalisation d’une serre froide avec des espèces in vivo, la faune et son adaptation au froid, un espace consacré aux insectes et aux zones refuges et enfin un dernier espace consacré à la vie de l’Homme préhistorique dans le milieu glaciaire (Eiszeiten, 2005). Afin de traiter ce dernier thème, le MNHN a sollicité la collaboration du Service d’archéologie préhistorique du MNHA pour la réalisation de la salle consacrée aux chasseurs-cueilleurs préhistoriques. Les contacts initiés longtemps à l’avance pour cette exposition qui aura duré 10 mois ont permis au Service d’archéologie préhistorique de s’organiser et de préparer au mieux le projet, en coopération étroite avec le service de muséographie du MNHN dirigé par Simone Backes. Les points généraux de la scénographie et le synopsis ont été élaborés de concert. Pour symboliser le mode de vie nomade dans le milieu froid, il fut décidé que l’un des points principaux serait la reconstitution, en 3 dimensions et à l’échelle 1:1, d’une tente de plein air de chasseurs-cueilleurs magdaléniens (Sacchi, 2003). Outre la recherche documentaire et la rédaction de textes pour les panneaux, le Service d’archéologie préhistorique s’est chargé de concevoir, fabriquer et monter cette reconstitution grandeur nature.
et osseux, des structures de combustion ordonnancées qui semblent organiser des espaces. C’est l’étude et l’organisation de ces différents aspects qui permettent aux chercheurs de déceler l’existence d’un habitat structuré et les indices d’une éventuelle structure aérienne. Comme il ne reste aucun témoignage de cette « toiture », ce sont des effets de paroi avec des concentrations de vestiges, dont un bord présente une limite régulière et nette avec un espace vide, des aires de circulation dégagées, des pierres de calage présentant une disposition subcirculaire, voire quadrangulaire (fig.1), qui permettent de telles interprétations (Leroi-Gourhan et Brézillon 1972 ; Jöris et Terberger, 2001 ; Sensburg 2004). Par conséquent, si l’identification d’un habitat est difficile, il l’est doublement lorsqu’il s’agit d’en proposer une reconstitution en trois dimensions.
La recherche sur les structures d’habitat Ce type de reconstitution est toujours, pour les préhistoriens, un exercice délicat. Les chercheurs connaissent en réalité très peu de choses sur les habitats préhistoriques (Yar et Dubois, 1999). Lorsque de tels vestiges sont fouillés, ils ne restent au sol, le plus souvent, que des éléments matériels de l’occupation qui ont résisté aux dégradations physico-chimiques. Ils se matérialisent par des concentrations de vestiges lithiques
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fig. 1 Le Closeau (Rueil-Malmaison, France), plan d’une occupation à couronne de pierres et foyer central de l’Azilien ancien, cet exemple tendrait à montrer des permanences dans l’habitat depuis le Magdalénien (del. I. Pasquier et N. Gomes in Bodu et Bemilli 2000).
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fig. 2 Mja, communément connu sous le nom russe um (tchoum). Type d’habitat traditionnel répandu dans la toundra des Nénetses, peuple de langue samoyède (région d’Arkhangelsk, du Yamal et du Taïmyr). D’après Levin M. G. et Potapov L. P. 1961, Tabl. IV, p. 203: de structure conique, cette construction (2) est réalisée avec 30 à 50 perches en bois (3 et 4) de 5 à 7 m de longueur. Les deux perches principales (makoda) par lesquelles on commence le montage sont reliées l’une à l’autre par une lanière en peau de renne (5) ou insérées l’une dans l’autre à leur extrémité pointue (14). Deux perches horizontales (ti), placées en travers de la construction, permettent de suspendre un récipient au-dessus du feu pour cuire les aliments (11). Elles sont réunies sur un côté autour d’une perche verticale (simzy) qui symbolise l’esprit du foyer, et sur l’autre, attachées à deux perches qui délimitent l’entrée. Une fois l’armature du mja installée, on la couvre d’un revêtement (9) confectionné à partir d’écorces de bouleaux pour la saison estivale (tè mjuiko) et de peaux de rennes (njuk) pour la saison hivernale. Le revêtement d’hiver est double : intérieur et extérieur, chacun composé de deux pièces. Le coin supérieur de chaque pièce est muni d’une « poche » (mjuiko kha) dans laquelle on glisse une perche pour monter le revêtement jusqu’au sommet de la construction (9). Pour éviter que le vent ne les soulève, ces pièces sont attachées par des lanières à l’armature (10). L’ouverture supérieure par laquelle sort la fumée (makoda si) est refermée la nuit, ou en cas de froid intense, avec un morceau de peau de renne (tjuser) (12). Traduit du russe par B. Chichlo.
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Dès le XIXe siècle, à partir d’exemples ethnographiques de populations vivant en milieu hyperboréal existant ou remontant à quelques siècles 1 (Fitzhugh and Crowell, 1988 ; Couchaux, 2004), les chercheurs ont proposé des reconstitutions d’habitats pour les chasseurs préhistoriques nomades. Ces hypothèses se basent sur les modèles d’occupation de l’espace territorial qui prennent en compte la saisonnalité, la durée et les activités pratiquées sur les différents sites et leurs interactions (camp de base, camp de chasse, camp de chasse résidentiel, etc.). Des travaux importants (e.a. Binford, 1978a, 1978b, 1980, 1982, 1983 ; Olive et Valentin, 2006) ont montré également les biais liés à la surinterprétation et les difficultés à définir les modèles d’occupation de l’espace par les chasseurs magdaléniens.
Le choix du modèle de la reconstitution s’est porté sur un type de tente utilisé par les éleveurs Nénetses de l’Eurasie arctique, le tchoum (fig. 2). Le tchoum se compose d’une charpente conique réalisée avec une perche en bois de 5 à 7 m de long et enveloppée d’une couverture en peaux de renne. Cette tente devait comporter un foyer aménagé accompagné de la panoplie des artefacts pouvant être présente dans un habitat magdalénien. Un campement était suggéré par une grande fresque panoramique en arrière plan, présentant d’autres tentes dans un paysage de toundra arbustive au printemps, évoquant la vallée de la Moselle à la fin de la période glaciaire.
Fabrication La charpente
Conception Le projet de présenter au public un habitat recouvert par une structure aérienne ayant été validé, il fallut, dans un second temps, définir la fourchette chrono-culturelle à laquelle se rapporterait cet habitat. L’histoire des glaciations étant très longue, nous avons décidé de travailler sur une période chronologique correspondant à la fin de la dernière glaciation (15 000 à 12 000 av. J.-C.). Sur le plan humain, cette période correspond, dans nos latitudes, à des occupations de la culture magdalénienne qui est par ailleurs assez familière du grand public et relativement proche dans le temps. Pour des raisons didactiques, il nous paraissait important de travailler sur un intervalle de temps court et de mettre plus particulièrement en exergue les changements climatiques rapides survenus depuis 20 000 ans avant notre ère et leur impact écologique. Les fouilles, depuis plus de quarante ans, des occupations de plein air magdaléniennes, ont permis d’enrichir nos connaissances très parcellaires des habitats. C’est donc à partir de ces relevés archéologiques et d’exemples ethnographiques que nous avons élaboré un projet de reconstitution de tente. C’est, de prime abord, les exemples passés et actuels des populations autochtones de Sibérie qui ont inspiré notre projet. La collaboration de Boris Chichlo, chercheur au CNRS et ethnologue spécialiste des populations sibériennes, fut cruciale. Nous avons pu profiter de ses conseils et accéder à une riche documentation iconographique (Levin et Potapov, 1961). La restitution exacte d’une tente comme elle aurait pu exister chez les chasseurscueilleurs nomades magdaléniens il y a 15 000 ans avant notre ère dans la vallée de la Moselle, est, à l’état actuel, une idée impossible à réaliser. La tente qui a été montée pour l’exposition Eiszeiten est une interprétation inspirée par des exemples ethnographiques connus. Certaines communautés autochtones ayant été décimées ou acculturées.
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La charpente a été réalisée avec 11 perches non écorcées en bouleau, récupérées dans une coupe, avec l’autorisation de l’Administration des Eaux et Forêts (fig. 3). Le diamètre maximal des perches n’excédait pas les 6 cm à leur base, et leur longueur a été limitée à 5m 50 en raison des contraintes scénographiques (hauteur sous charpente). Une maquette au 1/10e et un montage à blanc avaient permis d’évaluer la stabilité de la structure et de calculer son emprise au sol, car elle devait s’inscrire parfaitement dans l’aire exiguë qui lui était dévolue dans la salle d’exposition.
fig. 3 Assemblage préliminaire des perches en bouleau (© MNHA).
La couverture a été fabriquée entièrement avec des peaux de renne (fig. 4). Des peaux tannées de très bonne qualité ont été commandées auprès d’un abattoir en Norvège. Pour l’exposition, il a été décidé de ne couvrir qu’une moitié de la tente, afin que les aménagements intérieurs soient visibles pour les visiteurs. Un assemblage général a été réalisé au sol pour estimer la quantité de peaux nécessaires, effectuer les premières découpes et les premiers points de raccord. Pas moins de 25 peaux ont été utilisées pour élaborer cette demicouverture. Toutes les coutures définitives ont été ensuite réalisées à la main par trois personnes (fig. 5).
L’ouvrage de Lucien Jourdan et Jean-Pierre Leroy (1987) a été, à cette étape du travail, d’une très grande utilité. Il apportait des informations techniques sur les points de couture des peaux. Dans le cas de la tente construite pour l’exposition Eiszeiten, ce fut le « point d’arête » qui fut utilisé (fig. 6 et 7). N’ayant pas de tendons de cervidé à disposition, les coutures ont été réalisées avec des aiguilles métalliques et des tresses pour la pêche de faible diamètre et de grande solidité. La surface tannée a été enduite d’une couche d’ocre mélangée avec de la graisse. La fabrication et les finitions ont pris environ deux semaines.
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La couverture
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fig. 6 Schéma du point d’arête utilisé pour la couture des peaux. D’après Jourdan et Leroy 1987.
fig. 4 Demi-couverture en peaux de renne en cours de finition (© MNHA).
fig. 5 Travail de couture des peaux de renne (© MNHA).
fig. 7 Aperçu du point d’arête sur des peaux cousues (© MNHA).
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Le foyer Pour renforcer le réalisme, le foyer qui a été installé dans la tente avait véritablement fonctionné en plein air. Une couronne de plaquettes en quartzite de Taunus et de galets de quartzite a été agencée pour délimiter une zone foyère circulaire. Un important feu a été entretenu pendant plusieurs heures (fig. 8). Les pierres ont subi des phénomènes de rubéfaction et certaines ont éclaté sous l’action de la chaleur. Après la purge des cendres, le foyer a été photographié en détail pour permettre la restitution à l’identique pour l’exposition. Une partie des charbons de bois, notamment ceux des fines brindilles, ont été soigneusement recueillis.
Un plancher en plaques de polystyrène a été mis en place sur toute la zone correspondant à la tente. On l’a recouvert d’une bâche en plastique. La seconde étape a été la mise en place du foyer. Une légère cuvette a été creusée et les irrégularités adoucies par des applications d’acétone. On a ensuite soigneusement disposé les pierres originales du foyer sur le bord de cette cuvette en respectant l’ordre de montage (voir supra). Le fac-similé de sol a subi un saupoudrage de sables tamisés de granulométries différentes, allant du plus fin ou plus grossier, sur la bâche plastique préalablement encollée avec de la colle à bois.
Patine
fig. 8 Foyer en blocs et galets alluviaux de la Moselle (© MNHA).
Montage Le montage de la structure de la tente a débuté en octobre 2004. Quelques contraintes nous ont obligés à modifier le plan circulaire original en faveur d’un plan plus ovoïde. Il nous a fallu désaxer le sommet du faisceau des perches en raison de la présence de poutres. Les perches ont été ligaturées à l’endroit de leur entrecroisement par des lanières tressées en peau de renne épilée. La base des perches a été fixée par des équerres métalliques sur une assise en contre-plaqué (fig. 9). Après évaluation de la solidité générale de la structure, la demi-couverture en peaux de rennes fut posée et tendue avec des lanières tressées en peaux de renne (fig. 10). De gros blocs en quartzite de Taunus ont été disposés à l’extérieur de la tente sur le bas de la couverture comme calage des perches pour éviter un éventuel glissement. Une fois la partie aérienne achevée, le travail a été consacré à l’élaboration du futur sol d’habitat.
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Après avoir entièrement achevé la structure générale de l’habitat, la dernière étape des travaux a consisté en la patine du sol d’occupation et de la tente, ainsi qu’en l’aménagement intérieur. Le sommet de la tente a été noirci au charbon de bois et sali pour donner un effet de vieillissement. La structure de combustion a été reconstituée avec soin. Elle devait donner l’apparence d’un foyer éteint. Des cendres grises ont été disposées au centre de la structure foyère et entourées par saupoudrage de charbons de bois pilés. De fines brindilles carbonisées ont été ensuite disposées précautionneusement en corolle. Il s’agissait d’évoquer un combustible de type végétation arbustive du milieu périglaciaire (saule nain ou rampant, bouleau nain). Différents fac-similés d’artefacts de la culture magdalénienne ont été fabriqués par un spécialiste pour l’exposition : débitage de lames et de lamelles en silex, outillage (lamelles à dos, burins, grattoirs, becs…), ainsi que des sagaies armées de pointes en bois de renne, des propulseurs, des aiguilles et des perçoirs en os. Tous ces objets ont été disposés judicieusement pour évoquer un espace de vie de chasseurs-cueilleurs (fig. 11). Différents ossements de rennes ou évoquant ceux du renne, bois, vertèbres, côtes, etc. ont également été utilisés pour un effet de réalisme.
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fig. 9 Montage de la charpente de la tente dans la salle d’exposition du MNHN (© MNHA).
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fig. 10 Vue extérieure de la couverture de la tente. Les différences de couleur des peaux ont apportées un effet esthétique non négligeable dans le cadre de cette exposition (© MNHA).
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fig. 11 Reconstitution de l’intérieur de l’habitat. Les détails et les patines ont été travaillés avec beaucoup de soin. Certains objets sont des facsimilés d’exemples archéologiques magdaléniens (© MNHA).
fig. 12 Vue générale et mise en scène de la tente dans la salle consacrée à la vie des chasseurs-cueilleurs préhistoriques en milieu froid de l’exposition Eiszeiten présentée du 3 décembre 2004 au 18 septembre 2005 au MNHN (© MNHA).
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EISZEITEN (2005) – Catalogue d’exposition édité par le Musée national d’histoire naturelle du Grand-Duché de Luxembourg, p. 63.
Nous tenons à rappeler que cette tente n’avait pas la prétention d’être une tentative de restitution scientifique expérimentale de ce qu’aurait pu être une tente magdalénienne. Basée néanmoins sur des données archéologiques et ethnologiques, elle avait pour but de proposer au public une évocation concrète de ce à quoi aurait pu ressembler un habitat mobile de chasseurs-cueilleurs en milieu périglaciaire (fig. 12). La possibilité de toucher les matériaux apportait aux visiteurs une sensation autre que purement visuelle. Par ailleurs, elle permettait également de faire un pont entre les cultures et les modes de vie traditionnels des populations autochtones actuelles de Sibérie basés sur la renniculture, la chasse et la pêche. Dans cette perspective, un documentaire vidéo sonorisé de l’ethnologue Boris Chichlo sur le montage d’une tente chez les Nénetses de Sibérie a sensibilisé le public sur l’existence et le risque de disparition des modes de vie séculaire de ces cultures « minoritaires ».
FITZHUGH W. W. and CROWELL A. (1988) – Crossroads of Continents, Cultures of Siberia and Alaska, Smithsonian Institution Press.
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Conclusion d’une exposition
JÖRIS O. et TERBERGER Th. (2001) - Zur Rekonstruktion eines Zeltes mit trapezförmigem Grundriß am Magdalénien-Fundplatz Gönnersdorf / Mittelrhein. Eine « Quadratur des Kreises »?, Archäologisches Korrespondenzblatt, 31, p. 163-172. JOURDAN L. et LEROY J.-P. (1987) – Des peaux de rennes, du fil et une aiguille… Essai de reconstitution d’un habitat magdalénien, Publications de l’Unité de recherches archéologiques 28 du Centre de recherches archéologiques du CNRS, Éditions du CNRS, 67 p.
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LEROI-GOURHAN A. et BREZILLON M. (1972) – Fouilles de Pincevent: essai d’analyse ethnographique d’un habitat magdalénien (la section 36), Paris, Éditions du CNRS (Suppl. à Gallia Préhistoire, VII), p. 331, 1 pochette de document. LEVIN M. G. et POTAPOV L. P. (1961) – Atlas historico-ethnographique de Sibérie, éditions de l’Académie des Sciences de l’URSS, Moscou-Leningrad. OLIVE M. et VALENTIN B. (dir.) (2006) – Variabilité des habitats tardiglaciaires dans le Bassin parisien et ses alentours : quelles significations ?, Actes de la table ronde de Paris, Séance de la SPF du 26 novembre 2005, Bulletin de la société préhistorique française, 103, p. 665-790. SACCHI D. (2003) – Le Magdalénien, Apogée de l’Art quaternaire, Histoire de la France Préhistorique de -17 000 ans à -11 000 ans, La maison des roches, éditeur, 126 p. SENSBURG M. (2004) – Die Siedlungsstrukturen der Konzentration IIa von Gönnersdorf, Dissertation, Köln.
Remerciements
YAR B. et DUBOIS P. (1999) – Les structures d’habitat au Paléolithique en France, Préhistoire I, Éditions Monique Mergoil, 240 p.
Nous tenons à remercier tout le personnel du MNHA et du MNHN qui nous a aidés à la réalisation de cette reconstitution. Nous souhaitons particulièrement remercier Simone Backes et toute son équipe du service muséographique, ainsi que l’équipe technique. Enfin, nous ne saurions pas assez exprimer de reconnaissance envers Boris Chichlo pour l’aide apportée, en particulier pour ses conseils avisés et ses grandes qualités humaines.<
Bibliographie BINFORD L. R. (1978a) – Dimensional Analysis of Behavior and Site Structure: Learning from an Eskimo Hunting Stand, American Antiquity, 43, n°3, p. 330-361. BINFORD L. R. (1978b) – Nuniamiut Ethnoarchaeology, New-York, Academic Press, 509 p. BINFORD L. R. (1980) – Willow Smoke and Dog’s Tails: Hunter-Gatherer Settlement Systems and Archaeological Site Formation, American Antiquity, 45, n°1, p. 4-20. BINFORD L. R. (1982) – The Archaeology of Place, Journal of Anthropology and Archaeology, 1, p. 5-31. BINFORD L. R. (1983) – In Pursuit of the Past : Decoding the Archaeological Record, NewYork, Thames and Hudson, 256 p. BODU P. et BEMILLI C. (2000) – Le gisement du Closeau à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), in Les derniers chasseurs-cueilleurs d’Europe occidentale (13000–5500 av. J.-C.), Actes du Colloque international de Besançon, 23-25 octobre 1998, Collection Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté, Presses Universitaires de Franche-Comté, p. 173-185. COUCHAUX D. (2004) – Habitats nomades, Collection anarchitecture, éditions alternatives, Paris, p. 191.
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Contribution à l’étude du début du second âge du fer luxembourgeois : un vase caréné de type « marnien » en contexte Hunsrück-Eifel, dans la grotte-diaclase de la Karelslé (Waldbillig) Foni Le Brun-Ricalens, Théophane Nicolas1 et Katinka Zipper2
La grotte-diaclase de la Karelslé se développe sur la commune de Waldbillig, au lieu-dit « Heringerboesch ». Située dans la vallée du Müllerthal sur la rive gauche de l’Ernz Noire, le long d’un versant d’un plateau de « grès du Luxembourg » (fig. 1), cette cavité, orientée nord-sud, correspond à une faille étroite diaclasique subrectiligne d’une quarantaine de mètres de long pour quatre à cinq mètres de large. Elle a fait l’objet de fouilles archéologiques au début du XXe siècle et de fouilles clandestines entre et après guerre. Suite au contrôle et suivi systématique des cavités naturelles luxembourgeoises, en raison de l’intérêt potentiel du site, plusieurs campagnes de fouilles archéologiques de sauvetage furent menées par la Section Préhistoire du Musée National d’Histoire et d’Art entre 1991 et 1998. Ces investigations ont permis de mettre au jour des occupations attribuables au Mésolithique ancien, au Néolithique moyen, au Chalcolithique, à l'âge du Bronze final, à l’Âge du Fer, à la période gallo-romaine et au MoyenÂge (Le Brun-Ricalens 1993 ; Le Brun-Ricalens et al. 2005 : p. 107).
Contexte stratigraphique Le remplissage sédimentaire se développe sur près de 6 m de puissance. Si les unités stratigraphiques (u.s.) inférieures du Néolithique (u.s. 18) et du Bronze final (u.s. 15-16) sont bien conservées et les mieux documentées, celle de l’Âge du Fer (u. s. 14) a été en grande partie détruite par les fouilles exploratoires anciennes (fouilles en « entonnoir » de N. Van Werveke vers 1908-1909), ainsi que par de grands animaux fouisseurs comme les blaireaux. La fouille de l’horizon 14 a livré un matériel in situ peu abondant. Néanmoins, avec l’important mobilier issu des fouilles anciennes, cet ensemble céramique, composé essentiellement de formes domestiques (jattes, bols, écuelles…), est attribuable à la culture de Hunsrück-Eifel (Haffner 1976). Parmi les quelques récipients décorés, un individu céramique singulier presque entier se démarque de ce corpus céramique par sa morphologie, son décor et le soin de sa finition.
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Approche descriptive Il s’agit d’un vase complet à large ouverture, au col évasé sans bord à lèvre arrondie, à carène vive, et pied creux (fig. 2). De couleur terre-de-sienne foncée, il est techniquement investi : cuisson réductrice, faible épaisseur de la paroi, lustrage extrêmement fin (poli à « cuir ») de la paroi extérieure, lissage de la paroi intérieure, décor couvrant d’incisions mousses de la partie haute du récipient. Ce dernier est constitué d’un répertoire géométrique (chevrons doubles) formé de motifs rectilignes dont la déclinaison forme des frises, délimitées par des lignes horizontales. Par sa forme au profil brisé (fig. 3), il correspond en fonction des chercheurs au « vase élancé à profil anguleux » (Thénot 1982), au « vase caréné tronconique » (Rozoy 1993), au « gobelet caréné » (Delnef 2003), ou encore au « vase caréné à col » (Demoule 1999). Nous utiliserons celle plus consensuelle définie par ce dernier. Il s’agit ici d’un sous type de vase caréné à col haut, celui à piédestal (sous type 5234) : « Ces vases ont le profil général du type 5231 [forme « classique », la plus profilée], à carène haute, mais de dimensions nettement plus importantes, richement ornés, et reposant sur un large pied conique creux » (Demoule 1999 : p. 27 et fig. 2.15 : p. 344).
Comparaisons régionales Avec ses proportions élancées et son pied creux, le vase de la Karelslé présente de nombreuses comparaisons dans la culture de l’Aisne-Marne (Hatt et Roualet 1977 ; Demoule 1999 ; Villes 1999 : p. 12), comme les exemplaires champenois de SommeSuippe (Thénot 1982 : p. 117 n° 1), de Charmont et Saint-Rémy-sur-Bussy (Thénot 1982 : p. 105, n°1 à 5). D’autres analogies peuvent être effectuées avec certains récipients plus petits, notamment les gobelets bitronconiques du sous-groupe méridional du Groupe des Ardennes belges (Cahen-Delhaye 2001), comme celui non décoré découvert à Léglise-Gohimont (G13) Unité Mixte Recherche 7041 du CNRS, ArScAn Protohistoire européenne. Archéosphère.
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fig. 1 Localisation géographique de la grotte-diaclase de Waldbillig« Karelslé » (G.-D. de Luxembourg).
(Cahen-Delhaye 1981), ou encore les vases carénés à col mis au jour en contexte Hunsrück-Eifel à Beilingen (tumulus 7) et Oberzerf/Irsch (tumulus 1) (Haffner 1976 : fig. 5, n° 6 et fig. 72, n° 5). Concernant le décor, le découpage en registres de plusieurs lignes horizontales parfois associé à un remplissage de motifs géométriques organisés en chevrons adjacents, est communément employé dans l’Aisne-Marne (e.a. Bretz-Mahler 1971 ; Hatt et Roualet op. cit. ; Thénot op. cit ; Villes op. cit ; Desenne 2003 ; Delnef 2003 p. 40 : motifs utilisés de type A2). Il se rencontre aussi sur des exemplaires de vases carénés des sites du bassin mosellan comme à Beilingen (Haffner op. cit.) et Oberzerf/Irsch, tumulus 1 (Haffner 1976 : fig. 72, n° 5). Les chevrons sur deux bandes constituent un registre décoratif géométrique ubiquiste sur l’ensemble de l’aire de la culture Aine-Marne (Desenne 2003), mais aussi en Europe nord-occidentale (ex. décor en chevrons sur deux bandes du pommeau en ivoire de l’épée en fer (type Mindelheim) de la tombe à char de Marainville-sur-Madon dans les Vosges).
Vaisselle funéraire : viatique pour les morts ? Lors des récentes investigations pratiquées à la Karelslé, des ossements humains sans connexion anatomique ont également été dégagés à proximité des fragments du récipient décrit. Une datation radiocarbone effectuée sur une incisive a donné : Beta-182256 : 2510 +/- 40 BP (795-420 BC calibré à 2 sigma). En raison d’un phénomène de plateau (fig. 4), la calibration
de cette datation couvre une période lâche allant de 795 à 420 ans BC, c’est-à-dire de la deuxième moitié du 1er âge du fer au début du second âge du fer. Dans l’hypothèse où le récipient décrit accompagnait effectivement l’inhumation, la plage chronologique longue donnée par la datation radiocarbone, allant de la fin du 1er âge du Fer (Hallstatt final) au début du second (La Tène ancienne), est compatible avec la datation courte relative proposée. Dans le bassin mosellan, cette période correspond à la fin de la culture de Hunsrück-Eifel. Découvert à proximité d’une inhumation protohistorique, ce vase décoré pourrait avoir été déposé comme offrande funéraire ; comme le sont les « gobelets bitronconiques » du groupe des Ardennes belges (Cahen-Delhaye 1999a) où ils ont été relevés dans des contextes funéraires (nécropole tumulaire), et comme l’est aussi le vase caréné à col haut et à piédestal que l’« on retrouve en général dans les tombes à char » (Demoule 1999 : p. 27) dans la culture Aisne-Marne. Puisqu'il s’agit d’un vase haut à ouverture étroite, le contenu était probablement liquide. Dans les sépultures marniennes, ces vases de dimensions variables peuvent être associés à des gobelets carénés. Dans certaines tombes, on peut observer de véritables « services à boire », avec de grands vases pouvant contenir une boisson et des gobelets à boire ou à puiser. Cette céramique fine, qui évoque par sa surface lustrée les récipients d’apparat en métal employé aussi comme viatique, peut être mise en relation avec la vaisselle métallique du monde grecque et étrusque.
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fig. 2 Waldbillig-« Karelslé ». Vase caréné bitronconique de type « marnien » (photo Tom Lucas © MNHA).
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fig. 3 Comparaisons stylistiques de différents récipients carénés ou non de type ou d’influence « marnienne ». De haut en bas, en Champagne française (n° 1 : Livrysur-Vesle et n° 2 : Somme-Suippe), en Ardennes belges (n° 3 : Léglise), au Luxembourg (n° 4 : Waldbillig) et en Allemagne (n° 5 : Beilingen et n° 6 : Oberzerf/Irsch). (Dessins d’après A. Brisson 1957 ; J.-J. Hatt et P. Roualet, 1977 ; Thénot, 1982 ; A. Villes, 1999 ; A. Cahen-Delhaye, 1981 ; Haffner, 1976).
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fig. 4 Waldbillig-« Karelslé ». Calibration de la datation radiocarbone obtenue sur incisive humaine (logiciel Reimer et al., 2004 ; Oxcal v. Bronk Ramsey, 2005).
Essai d’attribution chronoculturelle Ce vase est typologiquement très proche des vases carénés de la culture d'Aisne-Marne du début de La Tène I, dont il reprend tous les caractères, que ce soit au niveau de la forme, du décor ou des dimensions. La découverte de ce type de vase est relativement exceptionnelle en contexte HunsrückEifel, où sa présence est le plus souvent considérée comme une influence occidentale, voire une importation de l’aire « marnienne » centrée dans la région champenoise (Hurtrelle et al. 1990), ce qui est conforme au modèle proposé pour la région belge par A. Cahen-Delhaye qui écrit « à La Tène I, la céramique est rehaussée de motifs géométriques […]. Sous l’in fluence de la Champagne, des formes angulaires, à surface brillante et foncée apparaissent à partir du Ve siècle… » (Cahen-Delhaye 2001, p. 124). Les caractères morphologiques du vase de Waldbillig-« Karelslé » et sa présence en contexte HunsrückEifel permettent de proposer une attribution chronologique relativement fine à La Tène ancienne 1b (Villes 1999), à l’Aisne-Marne IIc (Demoule 1999), ou la phase IIA2 de la culture de Hunsrück-Eifel (Haffner 1976), soit à la deuxième moitié du Ve siècle avant J.-C.
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L’importation de cette poterie (ou de sa technique de réalisation) témoigne de contacts occidentaux au début du second âge du fer entre ce site situé aux marges de la culture de Hunsrück-Eifel et celles voisines des Ardennes et de l’AisneMarne. à cette période, l’occupation du territoire régional est fort dense, comme l'attestent notamment les nombreux camps retranchés de hauteur (Schneider 1968 ; Schindler et Koch 1977 ; Cahen-Delhaye 1999b), quelques tombes à char (e.a. Metzler 1986 ; Metzler et Gaeng 2008 ; Cahen-Delhaye 1999a) et les occupations rurales en fonds de vallée (de Ruijter et al. 1993 et 1996). La poursuite des recherches protohistoriques sur le territoire luxembourgeois tentera, entre autres, d’apporter de nouveaux éléments de réflexion pour expliquer la diversité des rituels funéraires rencontrés à la transition du Hallstatt final et de La Tène ancienne dans le bassin mosellan, à savoir des inhumations en plein air sous tertre tumulaire, des tombes à char, des inhumations sous abri (Valotteau et al. ce volume) et en cavité.
Metzler J. 1986 – Ein frühlatènezeitliches Gräberfeld mit Wagenbestattung bei GrosbousVichten. Archäologisches Korrespondenzblatt, 16, 2, 161-177.
Nous remercions chaleureusement Sandrine Gaymay, Sonja Roef et Dinko Baez pour avoir conjugué leurs talents lors de la restauration de cette poterie, ainsi que Tom Lucas pour la prise de vue photographique.
Metzler J et Gaeng C. 2008 – Fouille de sauvetage d’une tombe à char celtique à Reuland. Annuaire du Musée National d’Histoire et d’Art, Luxembourg, Empreintes n°1, 32-37.
Bibliographie Bretz-Mahler D. 1971 – La civilisation de La Tène I en Champagne, le faciès marnien. XIIIe supplément à Gallia, 294 p. Brisson A. 1957 – La sépulture à char de Livry-sur-Vesle (Marne), Bulletin de la Société archéologique champenoise, 50, 12-14. Cahen-Delhaye A. 1981 – Tombelles de La Tène à Léglise. Inventaire. Archaeologica Belgica n° 245, Bruxelles, 14-36. Cahen-Delhaye A. 1999a – Tombes à chars du Ve siècle en Ardenne belge. Fastes des Celtes entre Champagne et Bourgogne aux VIIe - IIIe siècles avant notre ère. Actes du colloque de l'A.F.E.A.F. tenu à Troyes en 1995. Mémoire de la société archéologique champenoise, n°15, 391-410.
Empreintes
Remerciements
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Une sépulture du premier âge du Fer sous abri-sous-roche à Hersberg (commune de Bech) : une redécouverte 94 ans après… François Valotteau, Michel Toussaint, Fanny Chenal et Foni Le Brun-Ricalens
Durant l’été et l’automne 2007, le Musée national d’histoire et d’art a procédé à des fouilles archéologiques au pied de falaise au lieu-dit Bourlach, près de Hersberg (commune de Bech), à l’endroit où une sépulture avait été découverte et fouillée en 1913 par Jean Mischel. Elle avait été attribuée aux « Celtes » et une inscription avait été gravée un peu plus tard à hauteur des yeux par Valentin Prim (fig. 1). Selon le court rapport inédit de J. Mischel, un squelette de femme d’une taille d’environ 1,70 m a été dégagé à une profondeur d’à peu près 1,20 m. L’individu était allongé sur le dos, la tête entre deux pierres. Des fragments de poterie avaient été découverts dans une couche de sédiment brûlé (?) située au-dessus du squelette. Le mobilier mis à jour lors de ces fouilles a été partagé entre les inventeurs. Une partie aurait été vendue dans les années 1920 au Rheinisches Landesmuseum de Trèves et aux Musées de l’état de Luxembourg. Explorant en période estivale depuis 2005 un abri-sous-roche à fréquentation mésolithique situé à proximité (Valotteau 2008), la section Préhistoire du MNHA a mené, parallèlement
à ces investigations, des fouilles à l’emplacement présumé de la sépulture. Une tranchée d’exploration d’1 m de largeur sur une longueur de 2,30 m fut implantée face à l’inscription sur la paroi, perpendiculairement au pied de l’abri. La fouille a été réalisée par passes successives à la truelle. Un tamisage à l’eau des sédiments issus de la fouille a été réalisé systématiquement, avec une batterie de tamis inox à maillage de 10 et 2 mm, dans le but de retrouver des objets osseux ou céramiques ayant échappé à l’attention des fouilleurs de 1913. La surprise a été de retrouver le squelette humain, laissé en place par les fouilleurs du siècle dernier. à partir du contact avec le squelette disposé parallèlement à la falaise, la fouille a été élargie afin de dégager en totalité les ossements et tenter de retrouver d’éventuels contours de structures (fig. 2 à 4). La majeure partie du squelette était observable, les os étant dans un état de conservation moyen à bon (fig. 9). L’individu était allongé sur le dos, les mains croisées sur le bassin. La tête était fortement penchée en avant. Un bloc gréseux allongé était disposé derrière la tête (fig. 5 et 6). Après les observations de terrain, chaque os du squelette a été numéroté et prélevé individuellement avant d’être séché, lavé et conditionné dans un laboratoire.
ARCHIVES
fig. 1 Hersberg-« Bourlach ». Inscription sur la paroi de l’abri réalisée par V. Prim peu après la découverte de 1913 (F. Valotteau © MNHA).
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On dispose de peu d’archives écrites concernant la fouille de 1913 : une note manuscrite dans le cahier de J. Mischel et un court compte-rendu dans les Publications de la section historique de l’institut grand-ducal de Luxembourg, partiellement erroné. Une photographie qui appartenait au préalable à la collection du Dr Graf et probablement réalisée par ce dernier, a néanmoins été retrouvée dans les archives iconographiques du Fonds Schneider (n° d’inventaire : 2002-13). Jusqu’à présent, en l’absence d’annotations sur ce cliché, on n’avait pas pu déterminer quelle sépulture était représentée. On sait désormais qu’elle indique la sépulture de Bourlach après sa fouille en
Empreintes
fig. 2 Hersberg-« Bourlach », dégagement du squelette en août 2007 (F. Valotteau © MNHA).
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1913. C’est là un document exceptionnel qui constitue l’une des plus anciennes archives photographiques concernant une fouille archéologique au Luxembourg (fig. 7).
STRUCTURE D’INHUMATION Lors du nettoyage final de la sépulture et de ses abords, avant l’enregistrement planigraphique et altimétrique, un contour de fosse se détachant nettement sur le sable qui l’entourait a été repéré et observé autour du squelette. Après le prélèvement des ossements et la poursuite de la fouille, on a pu observer la continuité de ce sédiment plus foncé sous le squelette, ce qui indiquerait que l’individu avait été inhumé dans une structure en matériau périssable, très probablement en bois, et qui, en se décomposant, a coloré le sédiment qui l’entourait (fig. 6). Des prélèvements de sédiment ont été effectués et des analyses, actuellement en cours, permettront peut-être d’en savoir plus prochainement. La structure d’inhumation recoupe deux trous de poteaux antérieurs à la sépulture. Une zone d’activité domestique protohistorique illustrée par certains éléments (fragments de vases de stockage, meule en grès, grains de céréales carbonisés) aurait ainsi précédé la vocation funéraire du lieu. fig. 3 Hersberg-« Bourlach », dégagement du squelette en août 2007 (F. Valotteau © MNHA).
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inscrip
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roche
Surplomb Tranchée d'exploration 2007 Limite fouille 2007 Pied abri niveau sol actuel Pied abri niveau sépulture Pierre
fig. 4 Hersberg-« Bourlach », plan de masse de l’abri. Situation de la sépulture (F. Valotteau © MNHA).
LE SQUELETTE Taphonomie
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dianes correspondantes ont été retrouvées, pour 3 d’entre elles, dans le sédiment qui les enrobait : l’individu avait la main droite fermée ou resserrée sur un élément en matière périssable.
Les membres inférieurs étaient en connexion et position anatomique avec, toutefois, une légère rotation vers l’extérieur des deux tibias. La position des os des tarses et des pieds, surtout ceux de gauche, a été très fortement perturbée. Le talus droit, par exemple, a été découvert sous le milieu du tibia droit, et certains des os tarsiens ont été retrouvés à 20 cm au-dessous de leur position originale. Les patellas étaient en place, mais le côté gauche était inversé. Ces déplacements d’os peuvent être dus à des perturbations et des manipulations lors de la première découverte en 1913, mais semblent également avoir été causés par des animaux fouisseurs.
Les côtes étaient en position anatomique. La colonne vertébrale, sinueuse, était en connexion anatomique. Elle s’est cependant « cassée » en plusieurs séries. L’humérus gauche a subi une contrition. La clavicule droite était en place. L’ulna gauche avait légèrement basculé. La clavicule gauche a été retrouvée sous les 6e et 7e côtes droites, près d’un métacarpien également déplacé, et la scapula gauche était brisée, ce qui n’est pas visible sur la photographie de 1913 (fig. 7). Une bioturbation postérieure à 1913 (petit terrier), observée à la fouille, pourrait expliquer ces faits.
Le bassin s’est un peu ouvert, avec mise à plat des os coxaux ; les phalanges et métacarpiens droits sont tombés à l’intérieur. Les phalanges de la main droite étaient en position anatomique. Pendant les fouilles, seule la rangée proximale était visible. Lors du nettoyage en laboratoire de ces phalanges, qui avaient été prélevées individuellement, les phalanges mé-
Le crâne avait basculé vers l’avant, presque à l’horizontale. Un impact d’outil métallique sur le sommet du pariétal droit est à imputer à la fouille de 1913. Le crâne était presque vide de sédiment. La mandibule était fracturée en deux parties qui ont ensuite pivoté. La partie gauche était plaquée face buccale vers le bas, la partie droite se présentait face buccale vers le haut.
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fig. 5 Hersberg-« Bourlach », photomontage redressé de la sépulture (C. Gaeng © MNHA).
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Silex et roches de substitution Céramique Grès Plaquettes et galets Grès rubéfié Charbons
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PLAN
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B
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fig. 6 Hersberg-« Bourlach », coupe et plan de la sépulture (F. Valotteau © MNHA).
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Sépulture primaire ? Espace vide ?
âge, sexe et stature de l’individu
Ces diverses observations plaident clairement pour le caractère primaire de la sépulture. L’individu était en position anatomique, en décubitus dorsal, et de nombreuses connexions étaient observables, y compris certaines labiles comme les phalanges de la main droite. D’un autre côté, le crâne a basculé vers l’avant, la mandibule s’est désolidarisée, le bassin s’est ouvert et les tibias ont subi une rotation. La décomposition se serait réalisée en milieu vide (coffre en bois ?).
Il s’agit d’un individu adulte, toutes les molaires étant présentes et la totalité des points d’ossification secondaires observables ayant fusionné. L’usure des dents est prononcée, mais il s’agit d’un trait normal chez les populations non industrialisées. L’âge au moment du décès a été calculé à partir de l’observation des quatre caractères morphologiques de la surface sacro-pelvienne iliaque gauche (Schmitt 2005). Il se situerait entre 20 et 39 ans.
Empreintes
Grâce à la méthode métrique de détermination du sexe (Murail et al. 2005), 6 mesures réalisées sur l’os coxal droit indiquent que l’individu serait de sexe masculin (97 % de probabilité). La stature, calculée à partir de mesures prises sur le fémur et le tibia droit, était d’environ 1,70 m selon les équations de Trotter et Gleser (1958) revues par Cleuvenot et Houët (1993).
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Variations anatomiques Les variations anatomiques non métriques (plus communément appelées « caractères discrets ») sont définies comme étant des variations phénotypiques mineures et non pathologiques. On en connaît à ce jour plusieurs centaines que l’on peut notamment observer sur le squelette ou sur les dents. Elles sont classiquement utilisées en anthropologie biologique dans le but de répondre à plusieurs types de problématiques, entre autres de caractériser un individu ou une population et de les comparer à d’autres populations afin d’observer la distance biologique qui les sépare. Cette approche a par exemple permis de discuter certaines hypothèses de peuplement ou de regrouper certains individus d’origine géographique différente (Hanihara et al., 2003). Ces approches nécessitent cependant de connaître le mode de transmission (génétique ou non) de ces caractères. Si les premières recherches étaient plutôt optimistes en faveur d’un déterminisme génétique dominant, il est de plus en plus question d’un déterminisme polyfactoriel (génétique et environnemental par exemple) pour certains d’entre eux. Malgré tout, le déterminisme de certaines de ces variations est bien connu, et leur cotation systématique lors de toute étude de matériel osseux ancien se révèle nécessaire. Dans le cas du squelette (isolé) d’Hersberg, la cotation de ces variations n’apportera pas de conclusions immédiates, mais pourra être inclue au sein d’études ultérieures. Les différentes variations anatomiques recensées ici sont exclusivement présentes sur les dents : - Les secondes molaires mandibulaires présentent une extension interradiculaire de l’émail dentaire au stade maximal (stade 3) défini par Scott et Turner (1997). - Les premières, secondes et troisièmes molaires mandibu laires droites et gauches possèdent cinq cuspides. - Les secondes et troisièmes molaires maxillaires droites, la troisième molaire maxillaire gauche et la troisième molaire mandibulaire droite présentent un taurodontisme (fusion des racines).
fig. 7 Hersberg-« Bourlach », photographie réalisée en 1913 après la découverte du squelette (Dr. E. Graf ? - Archives E. Schneider © MNHA).
Paléopathologies Aucune paléopathologie n’a été observée ici. Plusieurs dents présentent des hypoplasies linéaires de l’émail. Ce caractère, souvent observé, n’est pas pathologique mais renseigne plutôt sur l’état sanitaire général de l’individu. Ces « stries », qui apparaissent ici sur la face vestibulaire de certaines dents, se forment au cours de la croissance de l’individu (plus précisément pendant la formation de la couronne des dents concernées) et traduisent bien souvent un stress alimentaire (pouvant être causé par le sevrage vis-à-vis du lait maternel par exemple). Plusieurs dents présentent également un dépôt de tartre d’environ 4 mm, « en auvent », sur la face vestibulaire. Toutes les dents présentes, hormis les secondes et les troisièmes molaires, présentent un taux d’usure relativement important (de ½ à ¹/8 de la couronne). La seconde prémolaire mandibulaire gauche présente une carie à la jonction corono-radiculaire, sur le bord distal.
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fig. 8 Hersberg-« Bourlach », éléments céramiques provenant du remblai de la fouille de 1913 (F. Valotteau © MNHA).
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DATATION
COMPARAISON DES FOUILLES de 1913 ET de 2007
La sépulture n’était accompagnée d’aucune offrande funéraire et l’individu inhumé ne portait visiblement pas de parure. En l’absence d’autres éléments de datation, une datation radiocarbone réalisée par accélérateur (AMS) sur la racine de la canine supérieure gauche a livré la mesure suivante : (Beta - 234-705) 2450 ± 40 BP, soit après calibration à 2 ∑ 760 à 400 Cal BC. Cette inhumation est donc attribuable à la fin du 1er âge du Fer. Culturellement, cet écart-type recouvre la phase du groupe dit de Laufeld (Hallstatt C, VIIe siècle avant J.-C.), la phase ancienne de la culture de Hunsrück-Eifel (Hallstatt D, environ 600 à 540 avant J.-C.) et la phase récente de cette même culture (La Tène A-B, 450 à 250 avant J.-C.). Les tessons de poterie protohistorique (148 éléments) retrouvés dans le remblai de 1913 (fig. 8) et un fragment de meule en grès de Luxembourg sont compatibles avec cette datation, mais ne sont pas obligatoirement à mettre en relation avec la sépulture. Ils témoigneraient plutôt d’activités domestiques ayant précédé l’inhumation (voir supra).
Il est intéressant de comparer les données issues de la fouille 2007 avec les sources originales de 1913, écrites et iconographiques. Premièrement, dans la description manuscrite qu’il donne de la sépulture, J. Mischel signale que la tête du défunt était placée entre deux pierres plates posées de chant. La photographie prise après la fouille de 1913 ne montre qu’une seule pierre penchée vers le crâne et appuyée au pariétal droit. Lors de la seconde exhumation en 2007, on n’a retrouvé également qu’une seule pierre, mais située cette fois derrière le crâne (fig. 5 et 6). Il est plus que probable qu’il s’agisse de la même pierre, disposée différemment, peut-être pour ne pas endommager davantage le crâne lors du remblayage de la première fouille. Il s’agit d’un bloc de grès de Luxembourg, présentant la particularité d’être une lumachelle à coquilles dissoutes avec bivalves Plagiostoma. D’un point de vue taphonomique, il existe quelques différences notables entre le squelette découvert en 1913, illustré
Maxillaire
C14
Mandibule
Codes des diagrammes dentaires
Gauche
Elément présent in situ
L'élément isolé est présent et a été identifié avec certitude
Germe présent in situ
Un de ces 2 éléments est présent
Germe présent mais isolé
L'identification de l'élément isolé n'est que supposée
Dent perdue ante mortem (résorption alvéolaire )
Agénésie dentaire
Cervicales
Empreintes
Hersberg “Bourlach” Commune de Bech (G.-D. de Luxembourg) Sujet adulte
Thoraciques
Lombaires
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LÉGENDE : Codes de conservation des os Région présente et identifiée avec certitude Région fragmentée Situation exacte inconnue avec certitude Droite ou Gauche ?
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UMR 5199 du CNRS d'après T. S. Constandse- Westermann et C. Meikeljohn, modifié par P. Courtaud (CNRS) et M. Guillon (INRAP). Informatisation M. Coutureau et Y. Lozahic (INRAP).
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fig. 9 Hersberg-« Bourlach », fiche de conservation du squelette (F. Chenal © MNHA).
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par la photographie, et celui dégagé en 2007. L’articulation de l’épaule gauche est encore en connexion en 1913. En 2007, la scapula était brisée et la clavicule déplacée sous les 6e et 7e côtes droites. Ces faits sont expliqués par une zooturbation postérieure à 1913. Le bassin semble avoir subi un écrasement. La patella gauche est déjà inversée sur la photographie de 1913 et l’impact sur le crâne est déjà visible. La zone des pieds est floue sur la photographie d’archive, mais il ne semble pas y avoir plus d’éléments que dégagés à ce niveau en 2007. Ces indices montrent qu’il y a eu manipulation, déplacement ou perte de certains ossements lors de la première fouille, ce qui était déjà attesté par les quelques éléments osseux découverts lors du tamisage du remblai. On pourrait restituer le déroulement de la fouille de 1913 ainsi : deux manœuvres piochant et pelletant de concert sont arrivés au niveau du crâne et des pieds, ce qui expliquerait l’impact linéaire sur le crâne et les os des pieds manquants. La seconde pierre céphalique a pu également être prélevée à ce moment. à partir de ce contact avec le squelette, la fouille s’est réalisée avec plus de soin, même relativement très bien pour l’époque, mis à part quelques ossements manipulés ou déplacés. Le Dr Graf est sollicité, ou visite de son propre chef le chantier, et prend une photographie qui atteste également de la qualité de la fouille. On peut se demander en quelle mesure le Dr Graf, qui a également observé le squelette, l’a influencée. Peut-être a-t-il pris part lui-même au dégagement du squelette ? à moins que J. Mischel ait été un fouilleur assez soigneux. Quelques années plus tôt, en 1908, lors des recherches sous le pseudo-dolmen du Schnellert à Berdorf par N. van Werveke (Valotteau et al. 2000), dont les squelettes exhumés avaient également fait l’objet de l’attention du Dr Graf, un tel soin n’avait pas été apporté à la fouille. Une autre question se pose : pourquoi les fouilleurs de 1913 ont-ils laissé le squelette en place ? Auraient-ils juste prélevé le mobilier céramique, seul intéressant à leurs yeux, et laissé les ossements ? C’est encore une fois un point commun avec le site du Schnellert, où beaucoup d’ossements ont été « oubliés » à la fouille de 1908. Est-ce que Graf, qui semblait être sollicité en cas de découverte de sépulture archéologique, n’a pas également fait pression sur les fouilleurs de l’époque, que ce soit van Werveke ou Mischel, pour qu’ils laissent le maximum de squelettes en place ? Il reste à savoir si ses motivations étaient scientifiques ou religieuses.
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CONCLUSION La fouille de 1913 a traversé des couches protohistoriques, illustrées par des éléments céramiques. Une partie de ce mobilier pouvait être associé à la sépulture, mais d’autres éléments (et peut-être les grains de céréales carbonisés) pourraient également suggérer des activités domestiques, peut-être occasionnelles (torréfaction ? stockage ?). Une partie du mobilier archéologique refléterait plutôt un horizon mésolithique, peut-être contemporain de celui rencontré sous l’abri-sousroche voisin « Auf den Leien » (Valotteau 2008). Des couches de fréquentation mésolithique ont ainsi été touchées par la fouille de 1913, et peut-être auparavant par le creusement de la fosse sépulcrale à l’âge du Fer. La sépulture, primaire et individuelle, concernait un individu adulte, de sexe très probablement masculin, inhumé allongé sur le dos avec les mains croisées sur le bassin. Les doigts de la main droite étaient repliés. La décomposition en espace vide semble avérée, mais l’architecture funéraire ne peut malheureusement pas être décrite avec précision. La présence d’un coffrage en bois, placé directement dans la fosse d’inhumation, reste l’hypothèse la plus convaincante. La tête aurait été placée entre deux pierres gréseuses posées de chant constituant une logette céphalique. Des poteries pouvaient constituer le viatique, mais les données récoltées à ce sujet en 1913 sont peu précises. La datation radiocarbone a permis de situer chronologiquement la sépulture, mais l’écart type recouvre plusieurs phases du premier âge du Fer et du tout début du second. Les sépultures du groupe de Laufeld consistent en incinérations dans la tradition des rituels de l’époque des Champs d’Urnes. à partir du groupe de Laufeld naît un faciès régional contemporain du Hallstatt final et pendant plusieurs siècles l’inhumation des morts devient dominante. La culture de Hunsrück-Eifel est surtout documentée par des nécropoles de tumulus recouvrant des tombes simples. De rares sépultures privilégiées, comportant souvent le dépôt d’un char à deux roues et du mobilier funéraire parfois importé d’étrurie, font figure d’exception, comme par exemple la proche tombe princière d’Altrier du Ve siècle avant J.-C. (Thill 1972). Les tombes protohistoriques sous abri-sous-roche du premier âge du Fer sont, quant à elles, rares. C’est la seconde, étudiée au Grand-Duché, après celle de Christnach-« Schléd », découverte et fouillée en 1937 par N. Thill (Heuertz et al. 1959), qui présente des points communs avec la sépulture de Hersberg. Il s’agissait également d’une inhumation individuelle sous abri rocheux dans la même zone géographique. La stature du squelette, déterminée par M. Heuertz, était aussi d’environ 1,70 m et la tête était associée à une dalle de grès sur
Valotteau F. 2008 – La fréquentation au Mésolithique moyen de l’abri « Auf den Leien » à Hersberg, commune de Bech. Bilan de la campagne 2006, Empreintes, Annuaire du Musée national d’Histoire et d’Art, 1, p. 6-11.
Empreintes
laquelle elle reposait. Un échantillon dentaire de ce squelette a récemment fait l’objet d’une datation radiocarbone (Beta240991) qui la situe chronologiquement entre 780 et 410 ans avant J.-C. (calibration à 2 ∑), donc contemporaine de celle de Hersberg-« Bourlach ». Seule la position du corps différait, l’individu de Christnach étant couché sur le côté droit.
Valotteau F., Toussaint M. et Le Brun-Ricalens F. 2000 – Le pseudo-dolmen du Schnellert, commune de Berdorf (Grand-Duché de Luxembourg) : état de la question à l’issue de la campagne de fouille 2000, Bulletin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise, 22, 2000, p. 131-161.
On peut mentionner également quelques ossements humains, contemporains de ces deux inhumations, rencontrés en cavité, comme par exemple dans les couches supérieures perturbées de la grotte-diaclase de Waldbillig-« Karelslé » (Le Brun-Ricalens 1992), datés de 795 à 500 ans avant J.-C. (Beta-182256, calibration à 2 ∑).
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Bien que peu connu au Grand-Duché, le rituel d’inhumation au premier âge du Fer sous abri-sous-roche ou en cavité ne semble finalement pas si anecdotique, surtout si on garde à l’esprit le fort potentiel archéologique protohistorique de la région du Grès de Luxembourg.<
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Die Sammlung Roger Wagner Eine große Bereicherung für die Vorgeschichtsforschung Luxemburgs Susanne Rick und Foni Le Brun-Ricalens
Was wären Museen, Archive und Denkmalämter ohne die Hilfe und Hinterlassenschaften der ehrenamtlichen Mitarbeiter und Heimatsammler ? Ihre Tätigkeiten, Sammlungen und Aufzeichnungen – oft über Jahre hinweg – liefern uns wertvolle Hinweise zu noch unbekannten Fundstellen oder sie vervollständigen den Kenntnisstand bereits bekannter Fakten. Wir verdanken ihnen, dass Fundstellen regelmäßig prospektiert und dokumentiert sowie beobachtet werden. Diese enorme Leistung ergänzt die wissenschaftliche Arbeit der Archäologen, da heutzutage fast kein Amt oder Museum mehr in der Lage ist, dies personell in ausreichendem Maße zu meistern.
Die enorme Fundmenge aus verschiedenen Fundstellenkomplexen, die Roger Wagner in seinem Leben in Luxemburg prospektierte, stellt mit fast 150 Fundkisten und einem Gewicht von rund 1 Tonne eine der größten und wichtigsten Sammlungen des Museums dar (Abb. 2). Wenn auch Roger Wagners Hauptinteresse den steinzeitlichen Funden galt, so zeigt sein gewissenhaftes Sammeln und Aufbewahren von Funden aller Zeitstellungen die Seriosität, mit der er die Fundstellen über Jahrzehnte untersuchte. Er prospektierte mehr als 20 Jahre lang auf über 370 unterscheidbaren Prospektionseinheiten, die sich auf 22 Ortschaften (Sektionen) in 17 Gemeinden verteilen (Abb. 3).
Die Sammlung Roger Wagner (Inv.-Nr. 2005-50)
Abb. 1 Roger Wagner (1930-2000).
Das Nationalmuseum für Geschichte und Kunst verdankt eine seiner jüngsten und größten archäologischen Sammlungen dem im Jahr 2000 verstorbenen Heimatsammler Roger Wagner aus Heffingen (Abb.1). Im Sommer 2004 entschloss sich seine Familie, den größten Teil der Sammlung dem Museum zu übereignen. Dafür sei an dieser Stelle der Familie Wagners, vor allem seiner Witwe Frau Yvette Wagner und den drei Töchtern herzlich gedankt. Ebenso für den Zugang und die Dokumentation der noch in Privatbesitz verbliebenen 195 Objekte (Rick, 2006c).
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Abb. 2 Kollektion Roger Wagner im Depot des MNHA, Bertrange. (Foto T. Lucas © MNHA).
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Abb. 3 Gesamtverbreitungskarte der Prospektionseinheiten und Fundstellenkomplexe (D.A.O. S. Rick).
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Aus den über 370 Prospektionseinheiten lassen sich insgesamt mehr als 40 räumlich voneinander getrennte Fundstellenkomplexe erarbeiten, die in der Regel mehrere Epochen und Zeitstufen beinhalten. Es lassen sich nach einer groben Durchsicht des Materials auf den über 40 Fundstellenkomplexen bereits 150 Fundstellen zeitlich einordnen. Bei den größeren Fundstellenkomplexen lassen sich oft im Fundspek trum alle Epochen von der Urgeschichte (Paläo-, Meso- und Neolithikum), der Vorgeschichte (Bronze- und Eisenzeit) bis zur Frühgeschichte (Gallorömische Zeit bis ins Mittelalter) und Neuzeit beobachten. Seine Hauptsammlertätigkeit lag zwischen den 70er und 90er Jahren. Von der Bedeutsamkeit seiner Sammlung wusste das Museum seit Anfang der 90er Jahre, da Roger Wagner mit dem Konservator der Abteilung für Urgeschichte in Kontakt stand (D’Amico u.a., 2006) und langjähriges Mitglied der Société préhistorique luxembourgeoise war. Wie aus seinen persönlichen Aufzeichnungen hervorgeht, traf sich Roger Wagner auch mit anderen Heimatsammlern, wie Joseph Herr aus Diekirch und Horst Böcking, bei deren Treffen Funde präsentiert und Wissen sowie Informationen zu Objekten ausgetauscht wurden.1 Dieser Hinweis ist für die Archäologen insofern von Bedeutung, da wir wissen, dass die oben genannten Heimatforscher zum Teil die gleichen Fundstellen prospektierten und die Funde bei einer späteren einzelnen Fundstellenbearbeitung berücksichtigt werden müssen. Der nun folgende Vorbericht kann nur einen kurzen Einblick zum derzeitigen Stand der Aufarbeitung geben und einige für die Urgeschichtsforschung Luxemburgs bedeutsame Fundstellen aufzeigen. Eine Gesamtübersicht der ganzen Sammlung geben zu wollen, würde an dieser Stelle zu weit führen.
Die Fundbearbeitung In einem ersten Arbeitsschritt wurden alle Funde je nach Erhaltungszustand und Materialgruppe gereinigt (gebürstet oder gewaschen), danach im Trockenschrank oder Freien getrocknet und abschließend markiert, um eine möglichst genaue Identifizierung des Objektes zum Auffindungsort zu gewährleisten. Da die meisten Funde beim Übergabezustand weder markiert noch gereinigt waren, stellten die oben angeführten Arbeitsschritte, der fachgerechten Reinigung, Markierung und räumlichen Zuordnung nach Prospektionseinheit ein zeitintensives Unterfangen dar. Glücklicherweise waren die meisten Funde noch im Zustand ihrer Auffindung, so dass die größte Anzahl in Tüten verpackt mit einem Fundzettel des Sammlers versehen waren, auf der in der Regel das Datum, die Fundstellenbezeichnung (ein Kürzel bestehend aus einer Buchstaben-Zahlenkombination) Wagners und/ oder ein Flurname verzeichnet waren. Die Markierung der
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Objekte folgte der von Wagner aufgestellten räumlichen Fundstelleneinteilung. In einem zweiten Arbeitsschritt wurden alle Funde innerhalb des jeweiligen Fundstellenkomplexes (FK) und der dazugehörigen Prospektionseinheit 2 (PE) nach Fundkategorien wie z.B. Gerätegruppe (Beil, Abschlag, Pfeilspitze usw.), Rohstoff (Gesteinsart, Keramik, Knochen, Glas, Metall usw.) und grober Zeitstellung (Paläo-, Meso-, Neolithikum, Vorgeschichte, Römisch usw.) sortiert. Danach wurden die Funde den Prospektionseinheiten entsprechend in Kisten verpackt und im Depot eingeräumt, wo sie auf ihre wissenschaftliche Bearbeitung warten. Abschließend wurden die Aufzeichnungen und Fundzettel von Roger Wagner digitalisiert, die Fundkomplexe und Pros pektionseinheiten lokalisiert und das Fundmaterial grob datiert und ausgewertet (Rick 2006abc, Archiv MNHA).
Ein langer Weg bis zur Fundstellenlokalisation Zum Zeitpunkt der langwierigen Fundreinigung und Markierung war die Lokalisierung der mehr als 370 Prospektionseinheiten noch nicht bekannt, weil entsprechend präzise Aufzeichnungen fehlten. Da erst zu einem späteren Zeitpunkt die Aufzeichnungen des Sammlers analysiert und entziffert werden konnten, wurde von Anfang an das von Roger Wagner selbst erdachte System beibehalten, u.a. auch da ein Teil des Fundmaterials durch Wagner selbst bereits beschriftet worden war. Die räumlichen Unterteilungen Wagners werden vom Autor als Fundstellenkomplexe (nachfolgend FK) mit darin unterteilbaren Prospektionseinheiten (nachfolgend PE) bezeichnet, da man zum jetzigen Zeitpunkt der Aufarbeitung nicht von Fundstellen im eigentlichen Sinne sprechen kann.
Das Markierungssystem Roger Wagners Die vom Sammler vergebene Bezeichnung der Fundstellenkomplexe mit ihren Prospektionseinheiten gliedert sich – wie oben im Text bereits erwähnt – in eine BuchstabenZahlenkombination, wobei der erste Buchstabe (A, B, C…) jeweils der Gemeinde zugehörig ist. Als weitere Unterteilung für eine Ortschaft (Sektion) innerhalb dieser Gemeinde steht ein zweiter, klein geschriebener Buchstabe (a,b,c,d…). Für die jeweilige im Fundstellenkomplex untersuchte Prospektionseinheit wurde eine arabische (1,2,3…) Zahl angefügt. Prospektierte Wagner innerhalb einer Gemeinde mehrere Fundstellenkomplexe 3 in verschiedenen Sektionen, obwohl diese räumlich zusammengehören und aneinandergrenzen, sind diese mit einem zweiten Buchstaben für die jeweilige
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Abb. 4 Die Fundstellenkomplexe C, D, E, F, G, H und I nach Wagner (Archiv MNHA).
Sektion versehen (z.B. A steht für die Gemeinde Junglinster und y steht für die Sektion (Ortschaft) Gonderange und z für die Sektion Bourglinster. Die den Buchstaben nachgestellte Zahlenfolge (Ay1, Ay2, Ay3…) entspricht innerhalb der Gemeinde und der(n) dazugehörigen Sektion(en) der jeweiligen Prospektionseinheit. Mehrere Prospektionseinheiten können somit eine Fundstelle ergeben. Aber auch eine Prospektionseinheit kann mehrere Fundstellenkonzentrationen unterschiedlicher Zeitstellung beinhalten. Objekte, deren Herkunft nicht eindeutig geklärt werden konnte, von denen wir jedoch den Flurnamen und die Gemeinde oder andere Hinweise betreffend einer ungefähren Zuordnung hatten, wurden mit dem entsprechenden Buchstaben des Fundstellenkomplexes beschriftet. Um sie von den sicher zugeordneten Fundstücken unterscheiden zu können, erhielten sie zusätzlich eine römische Nummer (Bsp.: FK Ay-III). Alle Funde ohne Lokalisierung oder Fundortangabe wurden fortlaufend mit dem Buchstaben S versehen und mit römischen Die Sammlung von Joseph Herr aus Diekirch wurde kurz nach dem Eingang der Sammlung Roger Wagner im Jahre 2005 dem Museum übergeben (Inv.-Nr. 2005-80). 2 Da bis heute die einzelnen Fundstellenkomplexe noch nicht in zusammengehörende Fundstellen getrennt sind und sich in kleinräumlichen Gebieten mehrere Zeitstellungen nachweisen lassen, wird im Text von Prospektionseinheiten gesprochen, die der Einteilung und Bezeichnung des Sammlers (Wagner) folgen. 3 Jeder Fundstellenkomplex kann sich in mehrere Prospektionseinheiten untergliedern. Mehrere Prospektionseinheiten bzw. mehrere Fundstellenkomplexe können möglicherweise eine Fundstelle ergeben oder aber ein Fundstellen komplex bzw. eine Prospektionseinheit kann mehrere Fundstellen unterschied licher Zeitstellungen beinhalten. 1
Zahlen S-I, S-II usw. ergänzt. Der Buchstabe S wurde deshalb gewählt, weil er im Markierungssystem des Finders fehlte und damit Verwechslungen ausgeschlossen werden können. Bei einigen wenigen Objekten, die der Sammler bereits selbst markiert hatte, sei auf eine Besonderheit hingewiesen, die uns freundlicherweise seine Witwe übermittelte. Sind ein, zwei oder drei Punkte hinter dem Fundkomplex-Kürzels gemalt, stehen diese stellvertretend für jeweils eine seiner drei Töchter, die ihn zeitweilig bei seinen Prospektionsgängen begleitet haben. Die von Herrn Wagner selbst gezeichneten Karten konnten bei dem Übertrag auf 1:20.000 Kartenblätter der Topografischen Karte zum Teil mit heutigen Parzellenverläufen oder zusammenhängenden geographischen Gebieten (Waldgrenzen) des Katasters lokalisiert werden. Viele Fundstellenkomplexe konnten auch anhand kleiner Skizzen, Fundzettelangaben kombiniert mit Flurnamen und Ortsangaben nachträglich lokalisiert werden. Diese Arbeit glich einem Puzzle aus vielen Einzelangaben und Fragmenten. Bis zum Abschluss der Fundbearbeitung konnten von den mehr als 370 Prospektionseinheiten 315 exakt lokalisiert werden (Abb. 3) (Rick 2006a). Bei ¾ der Prospektionseinheiten konnten die exakten Ost- und Nordkoordinaten und bei ¼ der Prospektionseinheiten die ungefähren Koordinaten ermittelt werden. Bei einer weiteren Analyse der Prospektionseinheiten, mit Abgleich der bereits im Museum registrierten Fundstellen von anderen Kollek tionen oder aus der carte archéologique, könnten sicherlich weitere Fundstellen ermittelt werden.
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Die Fundstellenkomplexe
Der Fundstellenkomplex „C“
Die Prospektionsgebiete Roger Wagners konzentrieren sich auf den Südosten Luxemburgs in unmittelbarer Nähe seines Wohnortes Heffingen. Kreisförmig um den Ort Heffingen liegend, sind dies die Fundstellenkomplexe „C“, „D“, „E“, „F“, „G“, „H“ und „I“ (Abb. 4), wobei der FK „C“ zu einem der größten Fundstellenkomplexe zählt. Generell lassen sich vier große Fundstellenkomplexe hervorheben, die den größten Teil der Fundmenge beinhalten. Es handelt sich um die Fundstellenkomplexe „C“, „N“, „Ay/Az“ und „Z“, wobei die Fundstellenkomplexe „C“ und „N“ mehr als die Hälfte des gesamten Fundmaterials beinhalten.
Als eine der wichtigsten Fundstellenkonzentrationen kann der FK „C“ mit mehr als 40 Prospektionseinheiten angesehen werden (Abb. 5 und Abb. 6). Nicht nur, dass hier die zweitgrößte Fundmenge (fast 30 Depotkisten mit rund 150 kg Gewicht Fundmaterial) gesammelt wurde, auch die Tatsache, dass aus der carte archéologique einige Fundstellen in diesem Bereich bekannt sind sowie die Vielzahl bedeutender Funde, sprechen für die Bedeutsamkeit dieses Fundstellenkomplexes durch alle Zeitstufen hindurch. Als außergewöhnlicher Fund kann sicherlich ein steinernes Keulenkopffragment angesehen werden (Abb. 7). Daneben stammen aus diesem Bereich paläolithische Quarzitgeräte, mesolithische Mikrolithen, neolithische Silexpfeilspitzen ebenso wie eisenzeitliche, römische und mittelalterliche Funde. Eine genauere Aufarbeitung des Materials und eine weitere Beobachtung des Fundstellenkomplexes würden sicherlich weitere wichtige Entdeckungen liefern. In Privat besitz befinden sich aus dem FK „C“ insgesamt 15 Objekte, die sich aus 5 Pfeilspitzen und 4 Gerätschaften des Neolithikum, einem mesolithischen Mikrolith und fünf eisenzeitlichen Schieferbeilen zusammensetzen. Der Fundstellenkomplex „N“
Abb. 5 Der Fundstellenkomplex „C“ nach Wagner (Archiv MNHA)
Abb. 6 Der lokalisierte Fundstellenkomplex „C“ (Plan S. Rick, Archiv MNHA).
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Etwas weiter nördlich des Wohnortes Heffingen mit den umliegenden FK „C“ bis „J“ (Abb. 4) schließt sich der größte und fundreichste Fundstellenkomplex „N“ mit 25 Prospektionseinheiten an. Er verteilt sich auf die Gemeinden Medernach und Ermsdorf mit den Sektionen Des Fermes, Pletschette, Savelborn und Ermsdorf. Die enorme Fundmenge (annähernd 40 Kisten) und die Bedeutsamkeit einiger hier genannter Funde, unterstreicht die Fundstellenkonzentration, die alle Zeitstufen beinhaltet. Prähistorische Funde und eine römische Fundstelle sind bereits aus der carte archéolo gique bekannt. Aus der Sammlung zu nennen sind Neufunde aus dem Paläo-, Meso- und Neolithikum, u.a. mit dem Fund eines neolithischen Jadeitbeils, vier durchbohrter Anhänger (Abb. 8), die sich in Privatbesitz befinden, einer asymmetrischen Pfeilspitze (Abb. 9) und zahlreiche neolithische Pfeilspitzen. In Privatbesitz befinden sich noch insgesamt 45 Objekte aus diesem FK. Dazu zählen neben den oben genannten durchbohrten Anhängern, 7 Steinbeile, 8 Pfeilspitzen und 9 Spitzen aus dem Neolithikum sowie 10 Mikrolithen aus dem Mesolithikum. Die mesolithischen Funde bestehen u.a. aus einem Segment, zwei einfachen Spitzen und einem Trapez.
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Pletschette N1C coll. R.Wagner
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Gonderange AZ1b coll. R.Wagner
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� Abb. 7 Keulenkopffragment aus der Prospektionseinheit C23 (Heffingen) des FK „C“(Zeichnung I. Koch), M.1:2.
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Senningerberg Zd1 coll. R.Wagner
Abb. 9 Asymmetrische Pfeilspitzen aus Silex (verschiedene Fundstellen) (Zeichnungen F. Le Brun-Ricalens), M.1:1.
Die beiden Fundstellenkomplexe „Ay“ und „Az“ �����������������������
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Abb. 8 Durchbohrte Anhänger aus Stein und Knochen (Privatbesitz Familie Wagner) (Foto S. Rick).
Südlich von Heffingen in der Gemeinde Junglinster sind die Fundstellenkomplexe „A“ (Godbrange), „Ay“ und „Az“ (Bourglinster und Gonderange) zu nennen, wobei der kleine FK „A“ durch seine Nähe zum FK „C“ getrennt von den größeren und zusammenhängenden FK „Ay“ und „Az“ zu sehen ist. Die FK „Az“ und „Ay“ mit fast 30 Prospektionseinheiten sind durch die große Fundmenge als dritte wichtigste Fundstellenkonzentrationen anzuführen. Auch hier finden sich zahlreiche Funde vom Paläo-, Meso- und Neolithikum, der Eisenzeit und dem Mittelalter. Hervorzuheben sind aus dem Mesolithikum Mikrolithen und Kratzer, aus dem Neolithikum 3 Jadeitbeile, von denen eins bekannt war (D’Amico u.a. 2006, Kat. L73 Taf.7) sowie zwei asymmetrische Pfeilspitzen (siehe Abb. 9). Bekannt waren aus der carte archéologique bereits Funde aus dem Epipaläolithikum und Neolithikum. In Privatbesitz befinden sich noch 22 Objekte, bei denen es sich zu ²/3 um neolithische Geräte (wie Pfeilspitzen und Beile) und zu ¹/3 um mesolithische Mikrolithen und Geräte handelt.
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Abb. 10 Steinerne Hammeraxt auf dem FK „Zd“ (heutiges Flughafengelände Findel) (Foto S. Rick).
Der Fundstellenkomplex „Z“ Südwestlich der oben genannten Fundstellenkomplexe befinden sich östlich von Luxemburg-Stadt weitere Prospektionsgebiete mit mehreren Fundstellenkomplexen (Abb. 3). Es handelt sich in der Nähe von Sandweiler um den FK „Za“, im Bereich Senningerberg (Flughafen Findel) um die FK „Zb“, „Zc“, „Zd“ und „Zh“ sowie zwischen Sandweiler und Contern um den FK „Zo“. Der Fund einer Hammeraxt (Abb. 10) aus dem Bereich FK „Zd“ (Flughafengelände Findel) stellt in unserer Region ein seltenes Fundobjekt dar und kann als Glücksfall gelten. Er hat in der Dauerausstellung bereits seinen Platz gefunden. Der in dieser Prospektionsregion bedeutendste FK ist „Z“ in Itzig (Gemeinde Hesperange). Mit 19 Fundkisten stellt er den viertgrößten Fundkomplex der Sammlung dar. Beginnend mit Funden aus dem Paläo- und Mesolithikum, findet sich eine Reihe von neolithischen, eisenzeitlichen, römischen, mittelalterlichen und neuzeitlichen Funden. Der FK „Z“, von dem noch 22 Fundobjekte aus dem Meso- und Neolithikum in Privatbesitz sind, verdient sicherlich wie die anderen großen FK „C“, „N“ und „Ay/Az“ eine gesonderte Beachtung und sollte weiterhin prospektiert werden. Die Privatsammlung Wie im obigen Text bereits geschrieben, handelt es sich um insgesamt 195 Fundobjekte, die in Privatbesitz verblieben sind. Alle Objekte wurden im Jahr 2005 durch die Verfasserin
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dokumentiert und fotografiert und befinden sich seit dem Frühjahr 2006 wieder in Familienbesitz. Sie stellen eine repräsentative Auswahl verschiedener Steingeräte dar, die überwiegend ins Meso- und Neolithikum datieren. Es sind neben „klassischen“ mittel- und spätneolithischen Pfeilspitzen, Spitzen und Kratzern, eine Reihe von mesolithischen Geräten (Mikrolithen) zu nennen. Außerdem befinden sich in der Privatsammlung eine große Anzahl polierter Steinbeile aus Silex, Diabas und Schiefer (Abb. 11). Zu den herausragenden Stücken zählen die oben bereits erwähnten durchbohrten Anhänger aus Stein und Knochen, die von Seltenheitswert sind. Die meisten Funde gehören zu den oben kurz vorgestellten Fundstellenkomplexen „A“, „Ay“, „Az“, „C“, „N“ sowie „Z“ und ergänzen das in der Sammlung bereits bekannte Fundspektrum. Auch 23 unbeschriftete Objekte sind zu erwähnen, die keinem FK oder PE mehr zugeordnet werden können. Doch handelt es sich hier nicht um außergewöhnliche Objekte, sondern um die oben angeführten Objektkategorien, sodass ihre Bedeutsamkeit im Gesamtkontext vernachlässigt werden kann.
Schlusswort Auch ohne nähere Angaben zu den Fundstellenkomplexen in der Sammlung Wagner, die zu einer detaillierten Beschreibung der Fundumstände und Fundstellen hätten führen können, ist diese Sammlung von unschätzbarem Wert für die Geschichtsforschung Luxemburgs. In der Urgeschichtsforschung sind stratigraphische Befunde in der Regel selten und
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Abb. 11 Auswahl an Steinbeilen aus Schiefer (verschiedene Fundstellen) (Privatbesitz Familie Wagner) (Foto S. Rick).
ein Großteil unseres Wissens aus diesen Zeitepochen stammt u.a. aus dem Auswerten von Oberflächenkonzentrationen. Sicherlich, es handelt sich hier um Oberflächenfunde, die eine andere Bearbeitung und Bedeutung bei der Auswertung der Fundplätze erfahren werden, gegenüber in situ gefundenen Funden und Befunden, d.h. in stratigraphischem Zusammenhang. Doch auch hier lassen sich im Nachhinein eine Reihe sehr wertvoller Daten ermitteln und viele neue Fundstellen verzeichnen. Die Sammlung Wagner mit mehr als 370 herausgearbeiteten Prospektionseinheiten, die sich zu 26 Fundstellenkonzentrationen und 150 Fundstellen zusammenfassen lassen, veranschaulicht dies auf deutliche Weise. Ein Zeugnis, wie wichtig die Arbeit des Heimatsammlers für die Archäologie ist. Lediglich kleine Fundzettel, die den gefundenen Objekten beigefügt waren, erlaubten es die Fundstellen lokalisieren zu können und leisten für die spätere wissenschaftliche Auswertung eine unverzichtbare Vorarbeit. Für viele Fundstellen lässt sich anhand der Fundkonzentrationen eine oder mehrere Zeitstellungen rekonstruieren. Bestimmte Fundgattungen geben uns Auskunft darüber, ob es sich hier um eine Siedlung, ein Grab, Heiligtum oder lediglich um einen Einzelfund handeln könnte. Die noch ausstehende wissenschaftliche Aufarbeitung jeder einzelnen Prospektionseinheit im Abgleich mit den bereits bekannten Daten wird noch interessante Ergebnisse liefern und es ist zu
hoffen, dass dies in absehbarer Zeit geschehen kann, damit so wichtige Funde nicht Jahre lang in Kisten schlummern, bis sie irgendwann wieder ausgegraben werden. Denn ein noch so schöner Fund ist ohne Angaben zu seiner Herkunft im Sinne der Wissenschaft bedeutungslos. Erst im Kontext mit anderen Funden wird aus einem Einzelstück gleich einem einzelnen Mosaikstein ein Gesamtbild, das uns die Vergangenheit lebendig werden lässt.<
Bibliographie D’Amico Cl., Jacobs R., Le Brun-Ricalens F., Löhr H. und Rick S. 2006 – Einige weitere Steinbeilklingen aus « Jade » aus dem Saarland, dem nördlichsten Lothringen, Luxemburg und dem Trierer Land. Bulletin de la Société préhistorique luxembourgeoise 25-2003, 115-161. Rick S. 2006a – La collection Roger WAGNER (n° inventaire : 2005-50). Archives du Département d’Archéologie préhistorique du Musée National d’Histoire et d’Art, Luxembourg, vol. 1, 237 p. Rick S. 2006b – Contenu des caisses de la collection Roger WAGNER (n° inventaire : 200550) conservée dans le dépôt du Centre de recherches archéologiques du MNHA à Bertrange. Archives du Département d’Archéologie préhistorique du Musée National d’Histoire et d’Art, vol. 2, 74 p. Rick S. 2006c – Inventaire de la collection privée conservée par Yvette WAGNER. Archives du Département d’Archéologie préhistorique du Musée National d’Histoire et d’Art, vol. 3, 30 p.
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Fouille de sauvetage d’une nécropole rurale gallo-romaine près de Hellange, au lieu-dit Hënnescht Kaandel (Inventaire : 2007-33) Catherine Gaeng, Nicolas Gaspar, Lydie Homan et Jeannot Metzler
En contrôlant le décapage de la terre arable en vue de l’aménagement d’une décharge pour matériaux de construction au lieu-dit Hënnescht Kaandel (fig. 1, 1) près de Hellange en avril 2007, M. Marco Schaak, collaborateur bénévole du MNHA, a découvert une nécropole rurale gallo-romaine datant de la première moitié du Ier siècle après J.-C. Dans le cadre d’une fouille d’urgence, 24 structures antiques ont pu être étudiées (fig. 2). Toutes ces structures, largement entamées par l’érosion et les labours profonds, avaient été creusées dans les argiles lourdes du Domérien inférieur. Les délimitations de la nécropole n’étaient pas conservées. Si l’on compare son plan avec celui d’autres plans de cimetières contemporains de la région, on ne manque pas d’être surpris par le grand espacement des structures antiques, qui se répartissent sur un espace de 9 ares (fig. 4). Ceci s’explique certainement par la disparition d’une grande partie des sépultures, consécutive à la mise en culture des terres pendant les époques post-antiques. Que ce soit pour le rituel funéraire ou pour l’évolution chronologique de la nécropole, nos informa-
tions sont donc très lacunaires. Aussi nous limiterons-nous à quelques observations qui, même si elles sont isolées, pourraient être importantes pour une analyse du rituel funéraire au Haut Empire sur un territoire plus large. La fouille a révélé que seule la partie inférieure des fosses (les plus profondes ?) était conservée. Or, comme on déposait le plus souvent l’incinération dans un linceul ou plus rarement dans une urne sur le fond de la fosse, il est étonnant que 10 structures sur 24 ne contenaient pas d’os humain incinéré. Ceci est d’autant plus frappant que le fond des fosses de Hellange était généralement tapissé d’une couche de charbon de bois et de cendres (fig. 3 a et b) qui provenaient probablement du bûcher funéraire. Vu l’état de conservation des structures, il est impossible de savoir s’il s’agit de busta - fosses-bûcher, c’est-à-dire des fosses au-dessus desquelles était érigé le bûcher funéraire et dans lesquelles il s’effondrait avec les restes incinérés du défunt - ou de simples fosses (à offrandes ? de rejet ?) sans ossements humains.
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fig. 1 Photo aérienne (Google Earth) de la région de Hellange: 1. nécropole de Hënnescht Kaandel 2. sépultures privilégiées de Belsaker 3. sépulture augustéenne de Hiergert, in Hiergert 4-7. habitats ruraux gallo-romains 8. espace cultuel gallo-romain 9. enclos fossoyé d’époque indéterminée.
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fig. 2 Vue d’ensemble de la nécropole. Les structures archéologiques se trouvent sous quelques cm de terre arable.
fig. 3c La tombe 22 est la mieux conservée et la plus « riche » de la nécropole. Contrairement à nombre d’autres UF, elle ne contient pas de charbon de bois.
fig. 3a Le fond de la tombe 16 est tapissé d’une couche de charbon de bois.
sont certainement pas vraiment représentatives, mais il n’en est pas moins surprenant de constater que les quelques tombes dont le mobilier était assez bien conservé ne contenaient elles aussi que très peu d’os incinérés (fig. 3c). Enfin, une portion de sol rougi par le feu, au nord de la nécropole (UF 5), pourrait provenir d’un bûcher. Ce qui nous est parvenu de la nécropole de Hellange permet de conclure que nous sommes en présence du petit cimetière d’une communauté rurale. Au lieu-dit Béinert se trouve un petit site d’habitat gallo-romain (fig. 1, 4) dont dépend peutêtre la nécropole. On ne connaît pas d’autre habitat antique dans les environs immédiats, ce qui n’a rien d’étonnant vu la couverture actuelle de pâturages qui rend toute prospection archéologique difficile.
fig. 3b L’UF 18 consiste essentiellement en une couche épaisse de charbon de bois qui évoque le fond d’une fosse-bûcher.
Une autre observation intéressante concerne les incinérations elles-mêmes qui sont généralement très ténues. Au vu du très mauvais état de conservation de la nécropole, nos données ne
Hellange est célèbre en archéologie grâce à la découverte, au XIXe siècle, de tombes privilégiées de la première moitié du Ier siècle après J.-C., notamment une tombe contenant le masque en bronze d’un officier de cavalerie romaine (Krier, Reinert 1992 et 1993). Cette nécropole du lieu-dit ennert de Kille (fig. 1, 2) est située à environ trois km de notre petit cimetière qui lui est contemporain.<
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fig. 4 Plan de la nécropole de Hellange - Hënnescht Kaandel. Catalogue UF 1. Tombe. Pas de contour visible. 1. Incinération ; 4 minuscules esquilles ; 0,2 g. UF 2. Fosse sans incinération humaine. Contour visible sous forme d’une trace circulaire noirâtre et charbonneuse. 1. Deux tessons. Pâte grise, fine, à dégraissant de petites particules brunes. Brûlés. UF 3. Fosse sans incinération humaine. Contour visible sous forme d’une trace circulaire noire et charbonneuse. 1. Quatre tessons. Pâte grise, fine, micacée. Brûlés. UF 4. Tombe. Pas de contour visible. 1. Incinération ; 2 esquilles ; 1 g. 2. Tessons. Pâte grise, fine, micacée. Brûlés. UF 5. Bûcher? Surface rectangulaire, de quelques centimètres d’épaisseur, d’argile rubéfiée. 1. Tesson. Pâte beige, fine ; surface grise ; très grosses particules beige en surface. Brûlé. 2. Incinération,1 esquille ; 0,5 g.
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UF 6. Fosse sans incinération humaine. Pas de contour visible. 1. Sept tessons. Pâte grise, fine, micacée, à dégraissant de petites particules grises et noires. Brûlés. UF 7. Fosse sans incinération humaine. Pas de contour visible, mais des traces de charbon de bois. 1. Deux tessons. Pâte gris foncé, fine. Corrodés ou brûlés. UF 8. Fosse sans incinération humaine. Pas de contour visible, mais une trace grisâtre. 1. Dolium : trois tessons dont bord. Pâte grise à dégraissant de grosses particules gris beige ; surface blanche. Brûlés ou corrodés. UF 9. Fosse sans incinération humaine. Pas de contour visible, mais des traces de charbon de bois. 1. Deux tessons dont un de pied. Pâte grise, fine, micacée. Brûlés. 2. Tesson. Pâte orange, fine, trace de vernis vert. Remarque : intrusion médiévale. UF 10. Tombe. Pas de contour visible, mais une trace grisâtre. 1. Incinération ; 1,5 g. 2. Sept tout petits tessons. Pâte fine grise. Brûlés.
UF 12. Tombe. Pas de contour visible. 1. Incinération ; 3 esquilles ; 1 g. 2. T essons. Pâte grise, fine, légèrement granuleuse ; surface orange. Brûlés. UF 13. Tombe détruite. Petite fosse visible. 1. Incinération éparse ; 53 g. 2a. Fibule à ressort en bronze de type 16 Titelberg. Couvre-ressort cassé ; ressort à douze spires dont trois manquantes ; arc décoré de stries longitudinales ; disque médian décoré d’une rosette qui manque ; pied en queue de paon avec le même décor que l’arc. Brûlée et corrodée. Longueur : 7,3 cm. 2b. Fibule à ressort en bronze de type 16 Titelberg. Couvre-ressort cassé ; ressort à douze spires dont trois manquantes ; arc décoré de stries longitudinales ; disque médian décoré d’une rosette qui manque ; pied en queue de paon avec le même décor que l’arc. Sous l’arc présence d’une tige aux extrémités en forme de gland. Brûlée et corrodée. Longueur : 7,4 cm. 3. Ardillon de la fibule 2a. 4. Cruche à 2 anses. Pâte orange clair, fine, très granuleuse à dégraissant abondant de gros grains blancs et bruns. Le fond manque, il reste un tiers de la panse, le goulot et les anses. Diamètre : 3,2 cm. 5. Monnaie romaine en bronze. As d’Auguste ou Tibère. Brûlée. 6. Clou en fer. Remarque : était dans l’incinération. UF 14. Tombe. Pas de contour visible, mais une trace grisâtre. 1. Incinération ; 3,5 g. UF 15. Tombe. Pas de contour visible. 1. Incinération ; 3 g. 2. Tesson. Pâte grise, fine, à dégraissant de petites particules noires. Brûlé. UF 16. Tombe. Contour visible sous forme d’une trace rectangulaire, noire et charbonneuse. 1. Incinération relativement abondante, plutôt éparse ; 273 g. 2. Gobelet. Pâte orange, fine. Il reste le pied et le bas de la panse. Brûlé. Remarque : contenait de l’incinération et du charbon de bois. 3. écuelle de type D.6.16 avec estampille illisible. Pâte gris foncé, fine, micacée, à dégraissant de petites particules brunes et noires. Brûlée. Hauteur : 4,2 cm ; diamètre : 18 cm. 4. Tessons dont bord. Pâte grise, fine. Brûlés. 5a. Fibule à ressort en bronze, de type 16 Titelberg. Il reste le ressort à huit spires, un fragment d’arc et un de pied. Brûlée. 5b. Fibule à ressort en bronze, de type indéterminé. Il reste le ressort à huit spires et un fragment d’arc. Brûlée. 6. Quatre clous de chaussure en fer. Remarque : étaient dans l’incinération. UF 17. Fosse sans incinération humaine. Contour à peine visible. 1. Gobelet ou calice variante du type D.2.27. Pâte orange, fine ; trace d’engobe ; surface très corrodée ou brûlée. Il reste le pied et un tiers de la panse et du bord. Hauteur approximative : 13,5 cm ; diamètre : 12 cm. UF 18. Fosse-bûcher ? Surface ovale, noire et charbonneuse. 1. Incinération ; 2 g. 2. Petit disque en bronze. Diamètre : 1 cm ; épaisseur : 1,5 mm. 3. Charbon de bois. 4. Tessons divers dont dolium. Brûlés.
UF 19. Fond de fosse-bûcher? Surface allongée, noirâtre et charbonneuse. 1. Incinération ; quelques esquilles ; 1 g. 2. Deux tessons dont un de pied. Pâte grise, fine, avec traces d’engobe orange foncé. Brûlés.
Empreintes
UF 11. ? Trace grisâtre, sans mobilier ni incinération.
UF 20. Fond de fosse-bûcher? Trace noire et charbonneuse. 1. Incinération relativement abondante ; 140 g. 2. Coupelle de type D.7.10b. Pâte grise, fine, à dégraissant de particules noires de tailles très diverses. Très corrodée ou brûlée. Il manque une partie du bord. Hauteur : 6,5 cm ; diamètre : 13,8 cm. 3. Cruche à 2 anses de type D.5.9b. Pâte beige, fine, légèrement granuleuse, à dégraissant de particules brunes de tailles très diverses. Brûlée ou corrodée. Hauteur : 15,1 cm ; diamètre : 5,4 cm. 4. Clou en fer. 5. Clou de chaussure en fer. Remarque : était dans l’incinération.
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UF 21. Fond de fosse-bûcher? Trace allongée, noire et charbonneuse. UF 22. Tombe. Contour à peine visible. 1. Incinération ; 3,5 g. 2. Gobelet variante du type D.2.24. Pâte orange, fine, micacée, avec traces d’engobe orange foncé. Il reste le pied et deux tiers de la panse. 3. Grande cruche à 2 anses ? Pâte blanche, fine. Il reste le pied et des tessons de la panse. 4. Tessons. Pâte grise, fine. Brûlés. 5. Petite assiette de type D.6.14 avec estampille illisible. Pâte orange foncé, fine. Hauteur : 2,5 cm ; diamètre : 17,6 cm. Très corrodée. 6. Clou en fer. 7. Cruche blanche à 2 anses ? Pâte blanche, fine. Il reste le pied. Brûlée ou corrodée. 8. Grand plat rouge de type D.6.12. Pâte orange foncé, fine. Très corrodé. Hauteur : 2,5 cm ; diamètre : 29 cm. 9. Petite assiette de type D.6.14 avec estampille illisible. Pâte orange foncé, fine. Hauteur : 2,6 cm ; diamètre : 17,6 cm. Très corrodée. UF 23. Fosse sans incinération humaine. Contour visible sous forme d’une trace allongée, noirâtre et charbonneuse. 1. Vase. Pâte grise, fine, légèrement granuleuse, à dégraissant de particules brunes et grises ; surface rugueuse. Brûlé. Le bord manque, il reste la moitié du pied et de la panse. UF 24. Tombe. Contour à peine visible, sous forme d’une trace grisâtre. 1. Incinération ; 30 g. 2. Amphore : tessons de panse. Pâte grise, très granuleuse, à dégraissant abondant de grains blancs et bruns. 3a. Tesson de fond d’un plat. Pâte gris foncé, fine, micacée. 3b. Tessons. Pâte orange, granuleuse, à dégraissant abondant de particules brunes et blanches. Hors contexte : Fibule à charnière en bronze de type 37 Titelberg. Goupille en fer ; arc à décor niellé foliacé encadrant une plaque centrale rectangulaire décorée de huit ocelles ; bouton terminal ; ardillon cassé. Brûlée et corrodée. Longueur : 6,7 cm.
Bibliographie Krier et Reinert 1992 – La tombe au casque de Hellange. In : F. Beck et H. Chew (éd.), Masques de fer. Un officier au temps de Caligula (1992), p. 130-153. Krier et Reinert 1993 – Das Reitergrab von Hellingen. Die Treverer und das Militär in der frühen Kaiserzeit (1993).
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fig. 5a Le mobilier métallique et céramique des tombes de Hellange. Fibules en bronze et clous en fer – échelle 1:1 ; céramique – échelle 1:3.
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hors contexte fig. 5b Le mobilier métallique et céramique des tombes de Hellange. Fibules en bronze et clous en fer – échelle 1:1 ; céramique – échelle 1:3.
fig. 6 Enclos fossoyé d’époque indéterminée : ferme gauloise ?
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Römische Gebäudereste bei Dudelange-Burange Franziska Dövener
Am 7. Juli 2007 erhielt das MNHA den Hinweis, daß durch den Bau eines Regenrückhaltebeckens bei DudelangeBurange (Flur „Koibestrachen“1 ) römische Gebäudereste angeschnitten bzw. zum Teil schon zerstört worden waren 2. Aufgrund laufender Ausgrabungen an zahlreichen anderen Fundplätzen konnte das MNHA erst ab Mitte November in Dudelange tätig werden (bis Anfang Dezember 2007). Im Folgejahr wurden die archäologischen Untersuchungen im unmittelbaren Umfeld des Regenrückhaltebeckens ab Mitte März wieder aufgenommen und bis Mitte Juli 2008 fortgeführt 3. Vor etlichen Jahren waren in der Flur „Koibestrachen“ – etwa 500 Meter von der aktuellen Ausgrabung entfernt – Keramikscherben des 1. und 2. Jahrhunderts n. Chr. aufgelesen und ein römischer Bestattungsplatz vermutet worden 4. Auch in den benachbarten Fluren war bereits vielfach antikes Fundmaterial zutage gekommen 5. Abb. 1 zeigt ein mit kleinen und größeren villae rusticae dicht besiedeltes Gebiet im Einzugsbereich von Kaelbaach, Diddelengerbaach und Uelzecht (Alzette). Diese Siedlungsstellen liegen jeweils etwa einen Kilometer voneinander entfernt. Vor allem im Zuge der Planierungsarbeiten für die Industriezone Wolser zwischen Dudelange und Bettembourg wurden im Jahr 1981 Reste mehrerer Römervillen entdeckt 6. Während des Ausbaus der Autobahn A3 und des Autobahnkreuzes A3-A13 zwi schen 1976 und 1979 wurden mehrere Fundstellen zerstört („Uechtwé“, „Brannenbuesch“, „Dennert“). Im Vorfeld des Ausbaus der A13 („Collectrice du Sud“) wurden 1990 zwar keine neuen römischen Siedlungsplätze nördlich von Dudelange beobachtet, jedoch konnten antike Qanat-Wasserleitungen bei Noertzange-„Stiwelbierg“ nachgewiesen werden 7. Durch den Bau der neuen Autobahnabfahrt KaylNoertzange wurde allerdings das Umfeld der seit 1982 bekannten Quellfassung „a Feschtem“ – wahrscheinlich ein uralter Kultplatz, der ein Fundspektrum vom Neolithikum bis in die Neuzeit aufweist – nochmals stark in Mitleidenschaft gezogen 8.
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Bei den 2007-2008 vorgefundenen Gebäuderesten handelt es sich wahrscheinlich ebenfalls um Teile einer römischen Villa. Der Flurname findet sich auch als „Kuebestrachen“ bzw. „auf den Koibestrachen“, s. N. Folmer/J. Krier, Carte archéologique du Grand-Duché de Luxembourg. Feuille 28 – Esch-sur-Alzette (Luxembourg 1981) 31, Nr. 109. 2 Die Fundmeldung verdankt das MNHA Herrn Albert Rausch aus Budersberg, der seit Jahrzehnten systematisch die Fluren im Großraum Dudelange archäologisch prospektiert. 3 Die Baumaßnahme erfolgte im Rahmen des Projekts „Urbanisation d’une zone d’activités et zone mixte“, zu dem auch das neue „Laboratoire national de santé“ gehört. Eine am 18. August 2007 durchgeführte geomagnetische Untersuchung (Firma Eastern Atlas) auf den angrenzenden Feldern, welche u.a. von der grossen Baugrube für das Düdelinger „Staatslabo“ betroffen waren, erbrachte keine klaren Befunde (lediglich zwei Flächen mit „archäologischem Potential“). Das mag an den starken Kolluvien in der Region liegen. 4 „Cimetière gallo-romain“, s. N. Folmer/J. Krier a.O. 1981. – Im Februar 1985 erfolgte, etwa 1 Kilometer von der aktuellen Ausgrabung entfernt, die Bergung eines weiteren römischen Grabes (Brandschüttungsgrab des 2. Jahrhunderts n. Chr., Inventarnummer 1985-219/1,2). Es enthielt Keramik- und Glas fragmente, Leichenbrand, Holzkohle und Eisennägel. Die Ausgräber waren Albert Rausch und Raymond Waringo (†, MNHA). 5 Die Fundstellen, oft durch Ziegel- und Keramikbruchstücke an der Oberfläche kenntlich, wurden als „substructions gallo-romaines“ interpretiert, s. N. Folmer/ J.Krier a.O. 1981, 31 und N. Folmer/J. Krier/N. Theis/R. Wagner, Carte archéologique du Grand-Duché de Luxembourg. Feuille 25 – Bettembourg (Luxembourg 1982) 61 Nr. 105, 62 Nr. 132 und 69 Nr. 255. 6 Sie konnten nur zum Teil unter großem Zeitdruck und in extrem lehmigem Boden während der letzten Aprilwoche 1981 notdürftig untersucht werden, s. Raymond Schmit, Überreste römischer Bauten bei Düdelingen freigelegt, Luxemburger Wort 24.4.1981. Auch hier kam die Fundmeldung von Albert Rausch; die Notgrabung erfolgte unter Anleitung von Jean Krier durch die Düdelinger „Amis de l’histoire et du Mont St. Jean“, insbesondere unter Mitwirkung von Robert Krantz und Camille Robert. Die Inventarnummer lautet: 1981-62. 7 s. A. Schoellen, De surprenants ouvrages hydrauliques romains, Archéologia 332, 1997, 62-66; K. Grewe, Licht am Ende des Tunnels. Planung und Trassierung im antiken Tunnelbau (Mainz 1998) 180 f. 8 Freundliche Mitteilung von André Schoellen (MNHA, vormals Administration des Ponts et Chaussées Luxembourg). – Die Entwicklung des Luxemburger Autobahnnetzes läßt sich auf der Internetseite www.pch.public.lu/reseau_ routier/autoroutes/evolution/index.html verfolgen. – Zu den Funden aus der Quelle bei „a Feschtem“ s. N. Folmer/J. Krier/N. Theis/R. Wagner a.O. 1982 59 f. Nr. 98; zu einem während der Terrassierungsarbeiten entdeckten, mittelalterlichen Eisenproduktionsstandort bei „a Feschtem“, s. A. Schoellen/R. Waringo, Bas fournaux carolingiens près de Kayl, Musée Info – Bulletin d’information du MNHA, 4, 1992, 27. 1
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römische Siedlungsstellen römische Gräber Qanat
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Quelle/Kultplatz spätrömische Festung vorgeschichtliches Grab Abb. 1 Römische Fundstellen im Umkreis von ca. 3 Kilometern um die Ausgrabung „Koibestrachen“ (= 1.): 2. Burange, 3. „Buetebuurg“, 4. „Tattebierg“, 5. „Moren/Maueren“, 6. „Ponk“, 7. „Schurel, 8. „a Feschtem“, 9. Noertzange, 10. „Langenweller“, 11. Fennange, 12. „Geispelt“, 13. „a Wolser“, 14. „Mëchelaker“/“BuedemBierensheck“,
15. „Kallek“, 16. „op der anner Säit vum Weier“, 17. „Krakelshaff“, 18. „Leschemer“, 19. „Brannenbuesch“, 20. „hënnescht Kaandel“, 21. „Dennert“, 22. „Wal“, 23. „Gehaansbierg“, 24. „a Feschtem“, 25 & 26 – „Stiwelbierg“,
A. „Koibestrachen“, B. „Bierensheck“, C. B udersberg-„am Suedgen“/ “Ponk“, D. Budersberg-„Rue Mont Saint Jean“, E. „beim hauwen Paerchen“, F. „hënnescht Kaandel“, G. „Uechtwé“, H. Noertzange-„Stiwelbierg“.
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Abb. 2 Plan der Ausgrabung „Koibestrachen“ 2007-2008.
Das betroffene Terrain war während der ersten Baumaßnahmen von zwei Kanalisationsrohren aus Beton bzw. deren Aushubgräben durchschnitten und auf diese Weise in drei Flächen („Ost“, „Mitte“, „West“) geteilt worden (Abb. 2). In der „Mittelfläche“ wurden fünf aufeinanderfolgende Räume freigelegt, die zum Teil mit einem Estrichboden versehen waren. Zwei dieser Räume besaßen einst eine Fußbodenheizung (Hypokaust), von welcher sich noch runde Ziegelpfeiler,
52
Standplatten, hohle Wandziegel (Tubuli) sowie massive Zementbrocken fanden (Abb. 3) 9. Auch ein Teil der Feuerungsstelle (Präfurnium) war erhalten geblieben (Abb. 4). Eventuell bestand hier eine kleine Badeanlage. An diese Raumflucht schloß sich in der „Westfläche“ ein mindestens zehn Meter langer Korridor an, der jedoch nicht in voller Länge nachgewiesen werden konnte. Weitere, an diesen Korridor angebaute Gebäudeteile, wurden in einer späteren Bauphase –
Empreintes 2009
Abb. 3 Raum 2 („Mittelfläche“) mit Hypokaust-Resten.
Abb. 4 Reste des Präfurniums von Raum 2.
vermutlich während des 3. Jahrhunderts n. Chr. – von einem Kanal durchschnitten (Abb. 5). Dieser entwässerte die vermutete Badeanlage nach Nordosten und konnte auf eine Länge von 24 Metern verfolgt werden. Aus seiner Verfüllung wurden u.a. Bruchstücke von Haarnadeln aus Bein geborgen. In der „Westfläche“ ließen sich keine weiteren Mauern entdecken, dennoch muß dort von einem weiteren Gebäudeteil ausgegangen werden: Am Randprofil des bereits ausgebaggerten Bereichs des Regenrückhaltebeckens fanden sich die Reste einer Versturzschicht aus Dachziegeln, siebeneinhalb Meter von dem oben erwähnten Korridor entfernt. In der „Ostfläche“ kamen Fundamente eines Gebäudes zutage, welches von massiven Brandschichten umgeben war. Es läßt
Abb. 5 Kanal und Fundamentreste („Westfläche“).
Gut erhaltene Bauelemente dieses Hypokausts wurden nach dem Aus grabungsende an das Musée municipal de Dudelange abgegeben.
9
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Abb. 6 Vorgeschichtliche Keramik mit Kammstrichdekor.
Abb. 7 Kleiner Bronzereif mit Kugelbesatz.
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Bei den Mauern bzw. Fundamenten lassen sich sechs verschiedene Konstruktionsweisen feststellen, welche über einer Schuttschicht des 1. Jahrhunderts n. Chr. lagen. Ob diese unterschiedlichen Mauertechniken jeweils verschiedenen Umbauphasen entsprechen, konnte nicht geklärt werden. Der Beginn der römischen Besiedlung des Platzes liegt – nach erster Beurteilung der Keramikfunde (u.a. sogenannte „korkwandige“ Ware) – in der ersten Hälfte des 1. Jahrhunderts. Eindeutige Spuren einer frühen Holzbauphase (z.B. Pfostenlöcher) wurden allerdings nicht entdeckt. Da keine Funde gemacht wurden, die über die erste Hälfte des 4. Jahrhunderts hinausgehen, ist ein Ende der Villa in nachconstantinischer Zeit anzunehmen. Aufgrund der insgesamt schlechten Erhaltung der Mauern ist von Steinraub in der Spät- oder Nachantike auszugehen. Die römischen Gebäude setzen sich nach Norden und Osten fort, das dort angrenzende Gelände ist jedoch bereits durch verschiedene Baumaßnahmen (Straßenbau u.a.) gestört. Das vorgefundene römische Mauerwerk bestand überwiegend aus lokalem gelblichem Kalkstein und aus rotbraunem bzw. grüngrauem, sandigem Mergel10, vereinzelt wurden aber auch Spolien aus rotem Buntsandstein von der Mosel verbaut. Eine Mauer war gänzlich aus einem Mischmauerwerk zusammengesetzt, in dem auch zerbrochene Mühlsteine aus Basalt verwendet worden waren. Für den Estrichboden wurde u.a. lokaler „Suebelsand“ benutzt, ein Geröll, welches besonders zahlreich sogenannte „Donnerkeile“ (Belemniten) enthält 11. Die römischen Gebäude waren auf einer großflächigen Kolluviumsschicht errichtet worden, welche beachtliche Mengen abgeschwemmter, vorgeschichtlicher Keramik der „Laufeld-Kultur“ bzw. der älteren „Hunsrück-Eifel-Kultur“ (um 700 bzw. ab 600 v. Chr.) enthielt. Darunter befinden sich auch Randscherben und mit rundbodenförmigem Kammstrichdekor verzierte Wandungsfragmente (Abb. 6). Demnach darf eine Siedlung oder ein Gräberfeld dieser Zeitstellung westlich des Grabungsgeländes in Richtung Budersberg vermutet werden12. Im Verlauf der Ausgrabung wurden vergleichsweise wenige Kleinfunde gemacht. Dazu gehören neun, stark abgeriebene Bronzemünzen (erste Hälfte 2. Jahrhundert bis erste Hälfte 4. Jahrhundert 13) und verschiedene Bronzeobjekte: drei Glöckchen, ein sogenannter „Netzflicker“ sowie das Fragment
eines mit Kugeln verzierten Bronzereifs mit Stempelenden
Empreintes
sich anhand des Fundmaterials in die Zeit ab der Mitte des 3. Jahrhunderts datieren. Ein Stützpfeiler an der Nordmauer dieses Gebäudes, welches sich in Richtung der Nationalstraße 31 fortsetzt, könnte für seine Deutung als turmartiger Speicherbau sprechen.
(Abb. 7). Bei diesem Reif von 5,8 cm Durchmesser könnte es
sich um ein vorgeschichtliches Halbfabrikat handeln: Ringschmuck mit (allerdings wesentlich zahlreicherem) Knopfbesatz kommt z.B. in der älteren „Hunsrück-Eifel-Kultur“ vor 14. Weitere bemerkenswerte Einzelfunde stammen aus der „Ostfläche“, so z.B. ein Spielstein aus braunviolettem Glas, ein Räucherkelchfragment, Wagenteile und Werkzeug aus Eisen.
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Oberhalb des Kanals (Grabenverfüllung) in der „Westfläche“ wurden verstreute Fragmente einer rottonigen, mit schwarzem „Firnis“ überzogenen sogenannten „Gesichtsurne“ gefunden (Abb. 8). Dieses Gefäß war zusätzlich mit mehreren Phalloi verziert, welche wahrscheinlich Übel abwehren oder Fruchtbarkeit verheißen sollten 15. Auf diese Weise Es handelt sich um „Pierre d’Ottange-Rumelange“ bzw. „Calcaires et marnes sableuses d’Audun-le-Tiche“ des Oberen Lias (Toarcium) und des Unteren Doggers (Bajocien). Der grüngraue Mergel wird vor Ort „Buuch“ genannt und soll vom „Gehaansbierg“ stammen (freundliche Mitteilung von A. Rausch). Während der Ausgrabung wurden einige Fossilien im Aushub gefunden, darunter der Wirbel eines voll ausgewachsenen Fischsauriers (Ichthyosaurus), Korallenfragmente (Isastrea bernardiana), Muscheln (Chlamys textoria Schlotheimi) sowie versteinertes Holz. Im Gelände lagen auch zahllose Belemniten-Bruchstücke. Für die Bestimmung des Fischsauriers danke ich Alain Faber (Musée national d’histoire naturelle, Luxembourg). 11 Es soll aus der unweit gelegenen Flur „Suebelkaul“ (vgl. N. Folmer/J. Krier a.O. 1981, 31 Nr. 110) stammen (freundliche Mitteilung A. Rausch). – Nach M. Lucius/Service Géologique de Luxembourg, Carte géologique de Luxembourg. Feuille No. 1 Esch-sur-Alzette (Luxembourg 1947) stehen dort „Rasenerzkonkretionen in sandig-tonigem Lehm“ an. 12 Im Frühjahr 1982 wurde in ca. 1 Kilometer westlicher Entfernung ein einzelnes Brandgrab derselben Zeitstellung gefunden, s. R. Waringo, Ein Brandgrab der älteren Eisenzeit bei Nörtzingen-„Stiwelberg“, Hémecht 35, 1985, 635-647.Zur Laufeld-Kultur s. auch R. Waringo, Le premier âge du fer, in: Luxembourg de la Préhistoire au Moyen Age, Dossiers d’archéologie, hors-série no 5 (Dijon 1995) 40 f. 13 Lediglich zwei dieser Münzen gehören nicht in die constantinische Zeit: ein Sesterz des Antoninus Pius (138-161 n. Chr.) und eine barbarische Imitation des 3. Jahrhunderts n. Chr. 14 So z. B. ein bronzener Halsring mit doppeltem Knopfbesatz aus Marpingen, s. A. Haffner, Die westliche Hunsrück-Eifel-Kultur (Römisch-Germanische Forschungen Band 36) (1976) 349 f. Taf. 89,2 und Taf. 168,1. – Für zahlreiche Hinweise zu möglicherweise verwandtem, späthallstatt- und latènezeitlichen Ringschmuck mit Knopfbesatz danke ich Hans Nortmann (Rheinisches Landesmuseum Trier). Eine echte Parallele zu unserem Fundstück ist jedoch nicht dabei. 15 s. G. Braithewaite, Faces from the Past. A Study of Roman Face Pots from Italy and the Western Provinces of the Roman Empire (Oxford 2007) 380 f. – Einer dieser Phalloi könnte als Hahn gestaltet gewesen sein, da die betreffende Scherbe in den Ton geritzte Vogelbeine aufweist. Eine andere Gesichtsurne mit Tierdarstellung (undefinierbare Vierfüßler: Hunde, Tiger?) befindet sich im Rheinischen Landesmuseum Trier (Inv. Reg 139), s. M.K.N. Weidner, Matrizen und Patrizen aus dem römischen Trier (TrZ Beiheft 32)(Trier 2009) 148 f. Abb. 154. – Die Rekonstruktion des Gefäßes aus Dudelange-Burange wurde durch die Restauratoren Dinko Baez und Sonja Roef (MNHA) ausgeführt. – Eine ähnliche Gesichtsurne wurde in Brumath (F) gefunden, s. C. Fortuné u.a., Florilège de céramiques gallo-romaines en Alsace. La vaisselle régionale dans tous ses états (Colmar 2009) 35. 10
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Abb. 8 Gesichtsurne mit Phalloi (Detail Phallosvogel, „Gefirniste Ware“, ergänzt).
verzierte Gesichtsurnen kommen, wie G. Braithwaite nachweisen konnte, fast ausschließlich im „Rheinland“ vor 16. Nach seiner Form entspricht unser Gefäß dem Typus Nieder bieber 29a und ist zwischen dem Ende des 2. Jahrhunderts und der ersten Hälfte des 3. Jahrhunderts zu datieren 17. Es wurde möglicherweise in den Trierer Töpferwerkstätten angefertigt 18. In der „Ostfläche“ kamen einige Fragmente einer weiteren „Gesichtsurne“ zutage; sie ist in rauhwandiger Ware gefertigt (Speicherer Ware ?). s. G. Braithewaite a.O. 380 f. – G. Braithwaite ordnet die umfangreiche und vielfältige Gefäßgattung in weitgefaßte regionale Gruppen ein, wobei das Trierer Umland und Luxemburg wegen der dort gefundenen, gut vergleichbaren Gesichtsurnen auch zur Gruppe „Rhineland“ gezählt werden. 17 s. F. Oelmann, Die Keramik des Kastells Niederbieber (Frankfurt a.M. 1914) 38 Taf. II „Gefirnißtes Geschirr – Bauchiger, halsloser Becher mit umgeschlagenen Rand“. 18 Eine ähnliche Gesichtsurne („black colour-coated face beaker“), jedoch ohne Phalloi, befindet sich in den Sammlungen des Rheinischen Landesmuseums Trier, s. G. Braithwaite a.O. 112 f. (RL Type 11D). – Fragmente von ebenfalls schwarzgefirnißten Gesichtsurnen wurden auch in der römischen Villa von Bertrange-„Burmicht“ (Inv.Nr. 1997-82/1484) und in der Thermenanlage von Dalheim-„2, Hossegaass“ (Inv.Nr. 2003-99/763) gefunden. 16
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Die Verfasserin dankt Jean Krier und André Schoellen für Hinweise zu den genannten Altgrabungen, François Reinert für Münzbestimmungen sowie Tom Lucas, Gisèle Biache und Matthias Paulke für die Anfertigung von Fotos und Grafiken.<
Kayl-„Schurel“: eine römische Villa im Westhang des „Gehaansbierg“ Jean Krier
Das Landschaftsbild an der Südwestgrenze des Großherzogtums Luxemburg, zwischen Düdelingen und Rodange, ist geprägt durch die Cuesta einer zum Pariser Becken gehörenden Doggerformation, an deren stark zerlappter Stirnseite zwei größere Wasserläufe entspringen, einerseits die zum MoselRhein-Becken gehörende Alzette, andererseits die Korn (Chiers), welche nach Westen zur Maas (Meuse) hin fließt. Durch Erosion haben diese Wasserläufe und ihre Neben arme (‚Diddelengerbaach’, ‚Kael(er)bach’, ‚Maragole’, usw.) z.T. enge Täler in die geologischen Schichten der Cuesta eingegraben und so eine ganze Reihe von markanten Bergvorsprüngen, wie z.B. den Titelberg, geschaffen sowie mehrere Auslieger- oder Zeugenberge von der eigentlichen Hochfläche abgetrennt. Der zwischen Düdelingen und Kayl gelegene ‚Gehaansbierg‘ (Johannisberg, Mont-Saint-Jean) ist einer dieser Ausliegeroder Zeugenberge (Abb. 1). Mit seiner bei etwa 410 m über NN gelegenen Hochfläche überragt er die Niederung der 5 km weiter nördlich fließenden Alzette um gut 135 m. Nach Norden und Osten ist seine auffällige Silhouette bis weit ins Luxemburger Gutland hinein sichtbar. Der ‚Gehaansbierg‘ besteht jedoch nicht allein aus dem steil abfallenden Bergkegel, welcher im 4. und 5. Jahrhundert n. Chr. ein spätrömisches Kastell1 und im Mittelalter u.a. eine imposante Burganlage 2 trug. Nach Westen, zur Niederung der ‚Kaelbaach‘ hin, setzt sich der Kegel mit einem etwa 50 m tiefer gelegenen, leicht abfallenden, rund 300 m langen Sporn fort, der heute bewaldet ist, auf dem sich in früheren Zeiten aber offenbar die Gärten der Burganlage befanden. Dieser bereits auf dem Territorium der Gemeinde Kayl gelegene Sporn trägt den Katasternamen ‚Gehaanskneppchen’. Von der etwa bei
Vgl. zusammenfassend L. Bakker, Die Funde der spätrömischen Befestigung auf dem „Bockfelsen“ von Luxemburg, in: J. Zimmer u.a., Aux origines de la Ville de Luxembourg, Luxembourg 2002 (= Dossiers d’Archéologie du MNHA Bd.VII), hier 43. 2 J. Zimmer, Die Burgen des Luxemburger Landes, Luxemburg 1996, Bd. II, 60-63 Nr. 16. 1
330 m über NN gelegenen Spitze des ‚Gehannskneppchen‘ fällt das Terrain (Flur: ‚an der Schurel‘, ‚oenner der Schurel‘) dann terrassenartig bis zu dem 520 m entfernten, bei einer Höhe von 280 m gelegenen Bett der ‚Kaelbaach‘ ab. Während dieses Gelände in früheren Zeiten noch in zahlreiche kleinere Parzellen eingeteilt war und von mehreren verschiedenen Eigentümern bewirtschaftet wurde, befindet sich das gesamte Areal heute in einer einzigen Hand und wird nur noch als Weideland genutzt. Dass sich in den Ländereien unmittelbar westlich der bewaldeten Spitze des ‚Gehaanskneppchen‘ eine römische Siedlungsstelle befindet, ist seit den 40er Jahren des 19. Jahrhunderts bekannt. In zwei in den so genannten „Fardes bleues“ der Section Historique de l’Institut Grand-Ducal im Museumsarchiv aufbewahrten Briefen vom Herbst 1846 beschreibt der damalige Kayler Lehrer Schon die Lage der Fundstelle (mit einer erklärenden Skizze) sowie die dort getätigten Funde recht genau (Abb. 2): „A Monsieur l’Inspecteur d’écoles du canton Esch sur Alzette. Avis, concernant la découverte des fondements d’un ancien bâtiment au ban de Kayl, lieu dit: In der Schourel. Au pied du Mont St Jean, A ci-contre, s’adosse du coté du couchant la colline vulgaire ment nommée Johannis-Knaeppchen B. En suivant cette colline dans la même direction c, d, e jusqu’à l’extrémité et en mesurant environ 60 mètres, toujours vers l’ouest à travers les parcelles de terre, dont la longueur se prend du Nord au Sud, on est sur la place meme C. qui se décèle assez par son sol pierreux mêlé de tuiles etcetera (?). – Le sieur Pauly Pierre propriétaire des parcelles en question, et la boureur à Kayl, en labourant son champ en 1842, a touché du soc de la charrue à des fondements. - En y creusant, il a trouvé quantité de pierre murées dans les fondements; plusieurs de ces pierres portaient des figures. – Dans un appartement, la cuisine sans doute, il a trouvé des tablettes qu’il a employées pour sa maison. – Plusieurs espèces de monnaie y ont été trouvées. Malheureusement un juif inconnu en a fait l’acquisition. Celle que j’ai remise à Monsieur l’Inspecteur et qui porte l’image d’Antoninus Pius, a été trouvé en 1844. – Kayl, le 30 7 bre 1846 - s. Schon.“
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Abb. 1 Der ‚Gehaansbierg‘ und sein Umfeld: 1 – Mittelalterliche Burgruine; 2 – Standort der römischen Villa von Kayl-‚Schurel‘ (© Administration du Cadastre / MNHA).
Dieser Bericht vom 30. September 1846 wird noch ergänzt durch ein zweites Schreiben des Kayler Lehrers vom 8. Oktober 1846: „Monsieur l’Inspecteur, Je m’empresse de vous donner les éclaircissements demandés dans votre honorée du 5 du courant 3. – Pauly ayant cassée les pierre(s), je n’ai pu découvrir parmi les mor ceaux qu’un seul qui porte encore quelques figures. Je l’ai fait trans porter chez Monsieur Goerens Professeur avec prière de vous le re mettre. – Quant à la pièce de monnaie, celle-ci a été trouvée aussi sur la même place où les ruines existent. – Je suis, Monsieur l’Inspecteur, votre très soumis serviteur – s. Schon – Kayl, le 8 8 bre 1846.“ Unter den damals getätigten Funden sind, neben den Münzen 4, besonders die vom Eigentümer P. Pauly aufgefundenen und offenbar kurze Zeit später zerschlagenen Steine, die „por taient des figures“, von besonderem Interesse. Da das einzige von Schon gerettete und der Société archéologique übergebene Fragment 5 von A. Namur in seinem „Rapport du Conservateursecrétaire sur les travaux de la société pendant l’année 1846“ als „un débris de chapiteau de colonne romaine“ beschrieben wurde 6, ist anzunehmen, dass es sich bei den Steinen nicht um Blöcke mit figürlichen Reliefs, sondern eher um skulptierte Architekturelemente handelte 7.
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Dieses Schreiben ist nicht im Original, sondern nur in einer Abschrift in den „Fardes bleues“ enthalten: „Lux(em)b(our)g 5 8 bre (18)46. – Monsieur Schon inst(ituteur) à Kayl – J’ai l’honneur de v(ou)s accuser reception et de v(ous) remercier de la note du 30 7 bre écoulé relativement aux decouvertes faites en 1842 au bas du Johannis Knepchen. Permettez-moi de v(ou)s demander si les pierres deterrées qui portaient des figures existent encore? dans ce cas veuillez dire à Pauly de les conserver jusqu’à ma 1. visite. – Vous dites que la monnaie Antoninus Pius a été trouvée en 1844 ; l’a-t-elle été dans les ruines dont s’agit. – Je remettrai votre note susdite et la réponse à la présente à la société archéologique.“ 4 R. Weiller, Die Fundmünzen der römischen Zeit im Großherzogtum Luxemburg – Monnaies antiques découvertes au Grand-Duché de Luxembourg, I, Berlin 1972, 385 Nr. 191. 5 Siehe das zitierte Schreiben vom 8. Oktober 1846. 6 PSH 2, 1846, 18 no 16. 7 Bedauerlicherweise ist das Fragment heute in den Beständen des Nationalmuseums nicht mehr zu identifizieren. Es könnte sich um eines der von E. Wilhelm in ihrem Steindenkmälerkatalog des Museums (Pierres sculptées et inscriptions de l’époque romaine, Luxembourg 1974) auf den Seiten 20-21 beschriebenenen Bruchstücke Nr. 35-43 handeln. 8 Freundliche Information von V. Wagner, Konservator des Luxemburger Diözesanarchivs. 9 J. Dupong, Kayl in der Geschichte, Luxemburg [1963], 7-8. 10 N. Folmer, J. Krier, Carte Archéologique du Grand-Duché de Luxembourg, Feuille 28 – Esch-sur-Alzette, Luxemburg 1981, 26-27, Fundstelle 28 C-21. 3
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Abb. 2 Bericht des Kayler Lehrers Schon vom 30. September 1846 (© Section Historique de l’Institut Grand-Ducal / MNHA).
In seinem 1963 erschienenen Buch „Kayl in der Geschichte“ erwähnt der langjährige Kayler Pfarrer (von 1932 bis 1957) 8 J. Dupong auch die römische Fundstelle in der „Schurel“. Er stützt sich dabei in erster Linie auf die oben zitierten Berichte von Lehrer Schon, liefert dann aber, wohl aus eigener Anschauung, folgende überraschende Information: „Das in Frage kommende Feld ist mit Ziegelscherben aus römischer Zeit übersät. Bei trockenem Wetter kann man den Verlauf der mit einer dünnen Bodenschicht bedeckten Mauern verfolgen. Künftige Ausgrabungen werden noch manches Geheimnis lüften“ 9. Die recht genauen topographischen Angaben (Lage des Feldes, Grundstückseigentümer) von Lehrer Schon von 1846 erlaubten es N. Folmer von der Katasterverwaltung im Jahre 1981 die Fundstelle auf dem Blatt 28 – Esch-sur-Alzette der
Carte Archéologique du Grand-Duché de Luxembourg präzise zu lokalisieren10. Da das Gelände während der letzten Jahrzehnte nicht mehr beackert wurde, sondern nur noch als Viehweide diente, schien die römische Fundstelle aber langfristig geschützt zu sein. Mitte Mai 2003 wurde der Grabungsdienst des Nationalmuseums dann jedoch vom Planungsbüro EcoTop mit dem Projekt einer neuen Hochspannungsleitung der CEGEDEL zwischen Düdelingen und Kayl befasst, welche, nach dem beigefügten Übersichtsplan zu urteilen, die seit dem 19. Jahrhundert bekannte römische Siedlungsstelle zu tangieren drohte, zumal die Leitung in dem betroffenen Bereich unterirdisch verlegt werden sollte. Das Planungsbüro wurde daher unmittelbar über die genaue Lage der Fundstelle informiert.
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Über den weiteren Fortgang der Planungen und das Timing der Umsetzung des Projektes wurde das Museum dann in der Folge aber nicht mehr unterrichtet. Unsere Überraschung war dementsprechend groß, als am 8. Juli 2006 ein verdienstvoller, ehrenamtlicher Mitarbeiter, Herr A. Rausch aus Budersberg, dem Museum die Nachricht zukommen ließ, dass die Erdarbeiten zur unterirdischen Verlegung der Starkstromleitung voll im Gange seien und am Vormittag des gleichen Tages (Samstag!), in Kayl, am Fuß des ‚Gehaansbierg‘ römische Gebäudereste angeschnitten worden seien11. Die am Vormittag des 10. Juli 2006 zusammen mit Herrn Rausch durchgeführte Ortsbegehung bestätigte den Verdacht, dass es sich dabei um die seit den 40er Jahren des 19. Jahrhunderts bekannte Fundstelle an der ‚Schurel‘ handelte. Für die unterirdische Verlegung der Leitung war zu diesem Zeitpunkt auf einer von Süden nach Norden verlaufenden, 13 m breiten Baustellenpiste der Mutterboden abgedeckt und westlich der Trasse deponiert worden. Römischer Siedlungsschutt zeigte sich nur am Westrand der aufgedeckten Fläche und zwar auf einer Länge von etwa 60 Metern. Am südlichen Ende der Schuttschicht ragten mehrere, in mehr oder weniger regelmäßigen Abständen verlegte Muschelkalksteinblöcke aus dem aufgedeckten Untergrund heraus. Im Einverständnis mit dem Grundstückseigentümer12 und den Verantwortlichen der CEGEDEL wurde die Entscheidung gefällt, die von den Arbeiten betroffenen römischen Siedlungsreste umgehend im Rahmen einer Notgrabung genauer zu untersuchen. Die archäologischen Untersuchungen vor Ort begannen am 12. Juli 2006 und konnten, nach genau zwei Wochen, am 26. Juli 2006 abgeschlossen werden. Die Grabungsarbeiten wurden vom Verfasser geleitet und von einer bewährten Mannschaft der Firma Peller & Schmitz aus Grevels durchgeführt. Die extrem trockenen Witterungsverhältnisse der zweiten Julihälfte mit Nachmittagstemperaturen von über 30° Celsius im Schatten stellten große Anforderungen an das Grabungsteam, welches täglich ab 11 Uhr der direkten Sonneneinstrahlung ausgesetzt war. Die außergewöhnliche Trockenperiode hatte dann aber einen erfreulichen Nebeneffekt: So wie der ehemalige Kayler Pfarrer J. Dupong dies bereits früher beobachtet hatte13, zeichnete sich innerhalb weniger Tage im Wiesengelände unterhalb (westlich) der aufgedeckten Fläche der vollständige Grundriss eines größeren römischen Gebäudes (I) ab, von dem in der Baustellentrasse nur die rückwärtige (östliche) Außenmauer aufgedeckt worden war (Abb. 3, I). Neben diesem Befund, bei dem es sich dem Grundriss nach zu urteilen mit Sicherheit
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um ein Wohngebäude handelte, war 25 m weiter südwestlich und rund 2 m tiefer ein weiterer rechteckiger Bau (III) von etwa 9,50 x 10 m (Abb. 3, III) sowie, 10 m südlich von diesem, eine runde Struktur (IV) von 4,70 m Durchmesser (Abb. 3, IV) festzustellen. Die charakteristischen Bewuchsmerkmale (ausgetrocknetes Gras über den im Boden erhaltenen Mauerzügen) waren nicht nur aus der Luft sichtbar (Abb. 4)14, sondern auch im Gelände so deutlich zu erkennen, dass K. Sandri vom Büro Kneip & Associés die Strukturen am 26. Juli 2009 im Wiesengelände vermessen konnte15. Es sei noch darauf hingewiesen, dass nicht alle aus der Luft sichtbaren Zwischenmauern und Innenstrukturen von Gebäude I in den Gesamtplan (Abb. 3) übernommen werden konnten, da sich diese am Boden nicht so klar abzeichneten und deshalb nicht eingemessen wurden. Das Luftbild (Abb. 4) zeigt aber deutlich, dass Gebäude I mit Sicherheit mehrere Bauphasen aufweist. In welchem Teil des Gebäudes die Ausgrabungen von 1842 („Dans un appartement, la cuisine sans doute, …“) 16 stattgefunden haben, ist aufgrund des Luftbildes nicht zu ermitteln. Bei Gebäude III handelt es sich um ein im Innern nicht unterteiltes Nebengebäude von etwa 95 m2 Grundfläche. Die kreisrunde Struktur IV ist mit einem Durchmesser von 4,70 m schon fast zu groß, als dass es sich um einen (römischen) Brunnen handeln könnte. Weitere Nebengebäude konnten im Wiesengelände nicht beobachtet werden. Wie bereits oben betont, war in der für die Baustelle aufgedeckten Fläche nur die östliche Außenmauer von Gebäude I angeschnitten worden. Soweit die westlich der Baustellen trasse abgelagerten Erdhaufen dies erlaubten, wurde die im Fundament 0,70 m breite Mauer auf einer Länge von 43 m vollständig freigelegt 17. Während in einigen Abschnitten ausschließlich die Rollierung des Fundamentes erhalten war, konnte in anderen Bereichen noch eine Steinlage des aufgehenden Mauerwerks beobachtet werden. In der Stickung des
Für sein großes Interesse und seine stetige, uneigennützige Unterstützung sei Herrn Rausch auch an dieser Stelle sehr herzlich gedankt. 12 Dem Besitzer Herrn P. Peping aus Kayl sei ebenfalls für sein Entgegenkommen gedankt. 13 Siehe oben mit Anm. 9. 14 R. Faber von den GKA Nospelt sei sehr herzlich dafür gedankt, dass er am frühen Vormittag des 26. Juli 2006 die Fundstelle mit einem UL-Flugzeug (motorisierter Hängegleiter für zwei Personen) überflog und eine ganze Fotoserie anfertigte, die er dem Museum kostenlos zur Verfügung stellte: vgl. J. Adam, R. Faber, D’Georges Kayser Altertumsfuerscher und die Luftbildarchäologie, Den Ausgriewer 17, 2007, 26-27. 15 Der von K. Sandri am 8.8.2006 erstellte Plan (Kneip Plan Nr. 05444CESJ-01) wurde von meinem Mitarbeiter M. Paulke für die Publikation nachbearbeitet. 16 Siehe oben. 17 Die Gesamtlänge der Rückfront des Gebäudes beträgt etwas über 50 m. 11
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Abb. 3 Vorläufiger Gesamtplan der römischen Villenanlage von Kayl-‚Schurel‘ (© MNHA).
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Abb. 4 Luftbild der römischen Villenanlage von Kayl-‚Schurel‘ am 26. Juli 2006 (© GKA Nospelt / R. Faber).
Fundamentes zeigte sich auch, dass das ursprüngliche Gebäude in einer zweiten Bauphase nach Süden hin erweitert worden war. Entlang der Außenfassade des ursprünglichen Kernbaus verlief ein etwa 1,10 m breiter und 0,40 m tiefer Traufgraben von muldenförmigem Querschnitt (Abb. 5). Dieser Graben war im unteren Bereich mit einer eingeschwemmten Lehmschicht verfüllt, in der auch kleinere Ziegelfragmente enthalten waren. Der obere Teil der Auffüllung bestand hauptsächlich aus Bauschutt (größere Tegula- und Imbrexfragmente, Mauersteine, Mörtel- und Verputzreste), enthielt aber auch viel Keramik, Knochen, Nägel sowie eine ganze Reihe von Kleinfunden. Entlang der südlichen Erweiterung des Gebäudes setzte sich der Traufgraben nicht fort. Dafür fanden sich aber an der Süd-Ostseite der Erweiterung zwei mit großen Steinplatten abgedeckte, 0,40 m breite Drainagen (Abb. 6), von denen die eine an der Innenseite der Ostmauer verlief, um dann durch die Südmauer an die Außenseite des Anbaus weiter zu führen. Außen, vor der Süd-Ostecke des Anbaus setzte die zweite, ähnlich gebaute Rinne an, um dann, mit starkem Gefälle, entlang der Südseite des Gebäudes hangabwärts zu führen.
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In 4,50 m Entfernung von der südlichen Außenwand von Gebäude I konnte dann ein von Osten nach Westen, d.h. hangabwärts, verlaufender, 3,40 m breiter und im Schnitt 0,40 cm tiefer Graben beobachtet werden (Abb. 3 und 7). Die sich vom umgebenden Erdreich deutlich abzeichnende schwärzliche Verfüllung des Grabens enthielt in loser Streuung neben Dachziegelfragmenten, kleineren Steinen, Knochen, Nägeln, Keramikfragmenten usw. auch zwei größere, sorgfältig bearbeitete Muschelkalksteinblöcke. Zu erwähnen ist, dass aus dem unteren Bereich der Verfüllung erstaunlich viele Terra Sigillata-Fragmente stammen, darunter auch der Boden eines Napfes mit dem Produktionsstempel des Töpfers MONTANVS 18. Südlich dieses Grabens und in 2,40 m Entfernung davon setzte dann die bereits oben angesprochene Struktur mit den in mehr oder weniger regelmäßigen Abständen verlegten Muschelkalksteinblöcken an. Es ergab sich der Grundriss eines etwa 5 m breiten und mindestens 5,50 m langen 19 Holzbaus (Abb. 3, II und Abb. 7), dessen schwebend verlegter Unterboden auf den als ‚Suspensurapfeiler‘ dienenden und offensichtlich zu diesem Zweck wiederverwendeten Kalksteinblöcken ruhte (Abb. 8). Diese Konstruktionsmerkmale sowie mehrere Drainagen, die zur Trockenhaltung des Bauwerks und der darin
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als der hölzerne Speicherbau offenbar nicht mehr bestand und auch der ältere Drainagegraben bereits komplett mir Erde verfüllt war, wurde neben dem zweiten ‚Suspensurapfeiler‘ an der Ostseite eine Feuerstelle angelegt. Das spärliche Fundmaterial aus dem gesamten Bereich von Gebäude 2 (etwas Keramik des 2. und 3. Jahrhunderts) erlaubt es nicht, die einzelnen Phasen zeitlich präziser einzugrenzen. Im Verlauf der Ausgrabungen vom Juli 2006 wurde, angesichts der relativ beschränkten Untersuchungsfläche, dennoch ein recht umfangreiches Fundmaterial 20 geborgen, welches im Folgenden jedoch nur überblickartig vorgestellt werden kann. Abb. 5 Profilschnitt durch die Verfüllung des Traufgrabens an der Rückseite von Gebäude I, Ansicht von Norden (© MNHA).
Abb. 6 Die beiden Drainagekanäle an der Süd-Ostecke von Gebäude I (© MNHA).
eingelagerten Vorräte dienten, zeigen, dass wir es hier mit einem Speicherbau zu tun haben. Die in einem etwa 0,30 m tiefen Graben, östlich des Gebäudes verlegte Drainage dürfte dabei der ältere dieser Entwässerungskanäle sein. Die aus dem Inneren des Gebäudes nach Süd-Westen verlegte und aus wieder verwendetem Baumaterial errichtete Drainage gehört eindeutig einer späteren Phase an. Zu einem Zeitpunkt
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Unter dem Baumaterial überwiegen verständlicherweise die Mauersteine. Dabei finden sich, sowohl in der Rollierung des Fundamentes als auch im Aufgehenden, lokaler Muschelkalk, Sandstein, aber auch viel „Buuch“, d.h. das vor Ort anstehende Mergelgestein. Unter den Handquadern des aufgehenden Mauerwerks stechen mehrere sehr sorgfältig zugearbeitete, z. T. gesägte Korallenkalksteine hervor. Beim Baumaterial aus gebranntem Ton handelt es sich in erster Linie um die typischen römischen Dachziegel (‚tegulae‘ und ‚im brices‘). Nur ein einziges Fragment eines Flachziegels (‚later‘) mit Kammstrichdekor wurde geborgen. Bei der recht ansehnlichen Menge an Keramikfragmenten überwiegt eindeutig die Gebrauchskeramik des 2. und 3. Jahrhunderts n. Chr. (Krüge, Töpfe, Schüsseln usw.). Recht gut vertreten sind auch Bruchstücke von so genannten ‚Schwarzfirnisbechern‘ des 3. (und frühen 4. ?) Jahrhunderts sowie von korkwandigen Gefäßen der zweiten Hälfte des 3. Jahrhunderts, z.T. mit Sand-, z.T. mit Muschelmagerung. Nachgewiesen sind auch Fragmente von größeren Vorratsgefäßen, u.a. von mehreren spanischen Ölamphoren der Form Dressel 20. Wie bereits oben betont, kam bei den Grabungen verhältnismäßig viel Terra Sigillata zum Vorschein. Wenn auch die Bruchstücke von Reliefschüsseln der Form Drag. 37 überwiegen, so sind aber auch andere Formen vertreten wie z.B. Drag. 45, 46 und 54. Insgesamt erstreckt sich das geborgene Keramikspektrum etwa von der Mitte des 1. (graue Terra Belgica) bis ans Ende des 3. Jahrhunderts n. Chr. Zwei in der Schuttschicht an der Rückseite von Gebäude I gefundene Fragmente eines klingend hart gebrannten,
Wie M. Frey, Die römischen Terra-sigillata-Stempel aus Trier, Trier 1993 (= Trierer Zeitschrift Beiheft 15), 62 Nr. 205 mit Taf. X, 205: Montanus aus La Madelaine, etwa 125-150 n.Chr.. 19 Wegen der abgelagerten Erdhaufen entlang der Baustellenpiste konnte der westliche Abschluss dieses Gebäudes nicht erreicht werden. 20 MNHA Inv. 2006-66/1-48. 18
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Detail Gebäude II Legende: Kalksteinblöcke Rotsandstein Ziegel Kanal Mergelstein Speicherbau
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Abb. 7 Grabungsplan von Gebäude II mit seinem Umfeld (© MNHA).
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Abb. 8 Die Substruktionen von Gebäude II bei Abschluss der Grabung am 26. Juli 2006 (© MNHA).
rauhwandigen Kochtopfes (Mayener Ware ?) gehören mit Sicherheit bereits in das fortgeschrittene 4. Jahrhundert. Die Liste der Kleinfunde wird angeführt von zwei Bronzemünzen aus konstantinischer Zeit 21, welche beide in der Schuttschicht über der Verfüllung des Traufgrabens an der Rückseite von Gebäude I zum Vorschein kamen. An Bronzefunden sind weiterhin zu nennen (Abb. 9) eine verzinnte Bronzefibel des Typs Riha 7.1.1 22, ein rundes Bronzeglöckchen von 2,46 cm Höhe, ein fingerförmiger Lederbeschlag (2,78 cm lang) mit zwei Gegenknöpfen an der Rückseite sowie ein gewölbter, massiver Zierknopf (Dm. 1,75 cm). Bei den Eisenfunden handelt es sich hauptsächlich um Nägel und Bolzen unterschiedlicher Länge und Stärke. Das Prunkstück unter den Eisenfunden stellt eine vorzüglich erhaltene, 19,5 cm lange Schafschere dar (Abb. 10). Sie wurde auf dem gewachsenen Lehm zwischen der Süd-Ostecke von Gebäude I und dem großen Entwässerungskanal an der Außenseite gefunden. Ein 2,5 x 3,1 cm großes Bleiblechfragment von 1,6 mm Stärke weist keine eindeutigen Spuren von Verzierung oder Beschriftung auf. Bei der Grabung kamen in allen Bereichen auch gut erhaltene Tierknochen zum Vorschein, die, nach einer ersten groben Bestimmung, hauptsächlich von Schaf/Ziege, Schwein und Rind stammen dürften. An bearbeiteten Beinfunden (Abb. 11) sind drei Nadeln sowie zwei Bruchstücke unbekannter Funktion zu nennen. Nur zwei Glasfragmente wurden geborgen, welche beide von Gefäßen aus farblosem Glas stammen. Das eine, recht dickwandige Fragment weist an der Außenseite
eingeschliffene rauten- oder schuppenförmige Facettierungen auf. Die genaue Form dieses seltenen Facettenbechers ist nicht mehr zu bestimmen 23. Das andere, äußerst dünnwandige Fragment gehört zu einem Dellenbecher oder Dellenfläschchen. Die römische Villa von Kayl-‚Schurel‘ zeichnet sich durch ihre ungewöhnliche Lage in einem relativ steilen Hang aus (Abb. 2). Mit einer Gesamtfrontlänge von rund 52 m gehört das Herrenhaus der Anlage bereits zu den Risaltvillen „mittlerer Größe“ 24. Das bei den Ausgrabungen des 19. Jahrhunderts sowie bei den Untersuchungen von 2006 geborgene Fundmaterial weist unzweifelhaft auf einen gewissen Wohlstand der Villenbewohner hin. Da mit Sicherheit nicht alle Nebengebäude des Gutshofes bekannt sind, bleibt die Gesamtfläche der Anlage, die von der Mitte des 1. bis zur Mitte des 4. Jahrhunderts – in unterschiedlichen Ausbauphasen – bestand, vorläufig unbekannt. Wie auch heute wieder, so wird bereits in der Antike das umliegende steile Gelände hauptsächlich zur Viehzucht (Schafe, Ziegen, Rinder, Pferde)
Eine präzise Bestimmung der Münzen ist derzeit nicht möglich, da die beiden Stücke bedauerlicherweise verschollen sind. 22 E. Riha, Die römischen Fibeln aus Augst und Kaiseraugst, Augst 1979 (= Forschungen in Augst Bd. 3)., 23 Zur Gattung vgl. D.B. Harden u.a., Glas der Caesaren, Mailand 1988, 179-186. - K. Goethert-Polaschek, Katalog der römischen Gläser des Rheinischen Landesmuseums Trier, Mainz 1977 (= Trierer Grabungen und Forschungen Bd. IX), 44 Form 35, 349 (Datierung), Taf. 35 Nr. 131, Formentafel A Nr. 35. 24 Vgl. etwa P. Henrich, Die römische Besiedlung in der westlichen Vulkaneifel, Trier 2006 (= Trierer Zeitschrift Beiheft 30), 25-27. 21
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Abb. 9 Kleinfunde aus Bronze (© MNHA).
Abb. 10 Schafschere aus Eisen (© MNHA).
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genutzt worden sein und auf diese Weise zum Reichtum der Villeninhaber beigetragen haben. Nach dem vorliegenden Fundmaterial scheint die Anlage spätestens in der Mitte des 4. Jahrhunderts definitiv aufgegeben worden zu sein. Sie bestand jedenfalls nicht mehr als in valentinianischer Zeit das spätrömische Kastell auf der Hochfläche des ‚Gehaansbierg‘ errichtet wurde 25. Abschließend sei aber auch noch hervorgehoben, dass die römische Villa von Kayl-‚Schurel‘ aufgrund ihrer topographischen Lage einen einzigartigen Panorama-Rundblick gestattete (Abb. 12). Nicht nur die 1,6 km weiter westlich gelegene reiche Villenanlage von Kayl-‚op Kieweshaff ’ 26 lag im direkten Blickfeld der Bewohner von ‚Schurel’. Mindestens zwanzig weitere römische Villen im Luxemburger Gutland dürften im Weichbild der Kayler Anlage gelegen haben.<
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Vgl. oben mit Anm. 1. Folmer, Krier a.O. (Anm. 10) 27-28, Fundstelle 28 C-34.
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Abb. 11 Bearbeitete Beinfunde (© MNHA).
Abb. 12 Panorama-Rundblick nach Nord-Westen (© MNHA).
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Neue Grabungen im gallo-römischen Theater von Dalheim Peter Henrich
In den Jahren 2007 und 2008 wurden die Grabungen im gallorömischen Theater von Dalheim sowie in dessen direktem Umfeld fortgeführt, um einerseits die Forschungen von 1999 bis 2003 dahingehend zu einem Abschluss zu bringen, dass das Theater im Rahmen einer wissenschaftlichen Monographie publiziert werden kann. Andererseits dienten die Arbeiten als vorbereitende Maßnahme zur Errichtung des Schutzdaches über dem Theater. Bei den Grabungen konnten abschließend wichtige Beo bachtungen zur Datierung und zur Abfolge der Umbauten im Theater gemacht werden. Zudem sind nun erstmals Aussagen zur Struktur und Genese des direkten Außenbereiches möglich.
Forschungsgeschichte und Lage des Theaters Das gallo-römische Theater wurde 1985 beim Bau eines Stalles an der Südseite der Ortschaft Dalheim entdeckt. Die daraufhin durchgeführte Notgrabung sowie besonders die zwischen 1999 und 2003 erfolgte Freilegung des gesamten Innenraums erbrachten zentrale Hinweise auf das Aussehen und die Baugeschichte des Theaters 1. 2007 und 2008 wurden die Grabungsarbeiten im Auftrag des MNHA unter Leitung des Verfassers wieder aufgenommen. Der römische Vicus bei Dalheim, das antike Ricciacum, befindet sich auf dem höchsten Punkt des „Pëtzel“-Plateaus im Luxemburger Sandsteingebiet zwischen den Dörfern Dalheim und Filsdorf auf einer Höhe von 310-325m über NN 2. Das heute noch immer fast ausschließlich ackerbaulich genutzte Gelände fällt nach Südwesten hin sanft ab und ist im Norden durch einen felsigen Steilhang begrenzt. Lange Zeit ging man davon aus, dass sich der vicus vor allem auf dem „Pëtzel“-Plateau erstreckte. Nach der Entdeckung des Theaters 1985 sowie eines Thermengebäudes 3 in den Jahren 2003 und 2004 im Dorfkern sowie den Grabungen 2008 und 2009 wird nun deutlich, dass sich unter der neuzeitlichen Bebauung weitere, vermutlich öffentliche Gebäude des römischen Vicus befinden.
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Das Theater lehnt sich an den bereits beschriebenen OstWest verlaufenden und nach Norden hin exponierten felsigen Steilhang. Die Frontfassade ist nordnordwest-ostostsüd ausgerichtet und weicht von den durch die römischen Fernstraßen vorgegebenen Baufluchten auf dem „Pëtzel“-Plateau ab (Abb. 1). Das Theater hat eine Fassade von insgesamt 67 m und eine halbrunde rückwärtige Cavea-Mauer (Abb. 2). Außer zwei sicher nachgewiesenen sowie einem dritten, zu rekonstruierenden Vomitorium konnte das Theater durch zwei weitere Eingänge unmittelbar neben dem Bühnengebäude betreten werden. Durch umfangreiche Erosionen seit dem vierten Jahrhundert waren die Sitzsteine in den unteren Bereichen der Cavea, zahlreiche weitere Befunde in der Orchestra sowie die noch bis in eine Höhe von 2 m erhaltene Frontmauer zusedimentiert worden und dementsprechend sehr gut erhalten.
Vortheaterzeitliche Nutzung und Bebauung des Areals Im nordwestlichen Außenbereich des Theaters wurden die bereits in römischer Zeit vollständig ausgeraubten Fundamente eines 12,5 m tiefen Gebäudes festgestellt (Abb. 3). Die Frontlänge konnte nicht ermittelt werden. Es befand sich in einer Entfernung von 5 m von der Theateraußenmauer. Dies spricht zusammen mit der divergierenden Ausrichtung gegen eine funktionale Zusammengehörigkeit beider Komplexe. Da die unten näher beschriebene Straße genau über den Resten des Gebäudes verläuft, ist dieses spätestens beim Bau der Straße aufgegeben worden. Besonders aufschlussreich im Hinblick auf die vortheaterzeitliche Nutzung waren die Untersuchungen im südwestlichen und südlichen Theaterumfeld. Hier fanden sich eindeutige
Krier/Wagner 1985a; Krier/Wagner 1985b; Krier 1992; Wagner 2000; Krier 2007, 26. 33. 2 Zum Vicus vgl. Krier 1992 mit älterer Literatur. 3 Krier 2005. 1
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Abb. 1 Vorläufiger Gesamtplan des römischen Vicus von Dalheim (© MNHA).
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Abb. 2 Plan des gallorömischen Theaters mit allen Bauphasen (© MNHA).
Abb. 3 Blick auf die nordwestliche Theaterecke mit den im Negativ entnommenen Fundamentgräben des vortheaterzeitlichen Gebäudes (© MNHA).
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Abb. 4 Römische Abschrotungsspuren im anstehenden Felsen an der Theater westseite (© MNHA).
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Abb. 5 Sondage südlich des Südvomitoriums. Deutlich sind die treppenartigen Abarbeitungen im anstehenden Felsen sowie die mächtigen Verfüll- und Planierschichten zu erkennen. (© MNHA).
Hinweise auf eine intensive Nutzung des Geländes als Steinbruch. Dies belegen Abschrotungsspuren von Steinblöcken (Abb. 4). Außerdem wurden südlich des Südvomitoriums treppenartige, mehr als 4 m tiefe Abarbeitungen des Felsens dokumentiert (Abb. 5). Diese reichten so tief unter die heutige Oberfläche des Terrains, dass der ehemalige Laufhorizont des Steinbruchs aus Gründen der Arbeitssicherheit bei den Grabungen nicht freigelegt werden konnte. Der größte Teil des Theaters wurde folglich in einem ehemaligen Steinbruch errichtet. Die mit dieser vorherigen Nutzung einhergehenden Sicherheitsprobleme, die sich vor allem im südlichen Außenbereich durch die steilen Steinbruchwände neben dem Vomitorium ergaben, löste man während und nach dem Bau des Theaters sowie während der Nutzung durch umfangreiche, unten näher beschriebene Planierungen und Auffüllungen.
Das erste Theater Bei den Grabungen in den Jahren 2007 und 2008 konnten erstmals Befunde der ersten Bauphase des Theaters dokumentiert werden, die zeigen, dass die heute noch erhaltenen Steinsitze einer der letzten Bauphasen zuzurechnen sind. Bei mehreren Sondagen im Innern des Gebäudes fanden sich Abarbeitungen im anstehenden Felsen sowie Pfosten- und Balkengruben (Abb. 6), deren Lage und Ausrichtung für eine Interpretation als Reste des Unterbaus eines Gerüstes für hölzerne Sitzbänke spricht. Somit ist beim Dalheimer Thea ter, wie auch beispielsweise beim Theater in Blicquy (Belgien) 4 zunächst von einer steinernen Mauer und Sitzreihen aus Holz auszugehen. Zudem zeigen in der Cavea angelegte Profilschnitte, dass nach dem Bau der Theatermauern große Teile des ehemaligen Steinbruchs mit Sediment verfüllt
wurden. Anschließend errichtete man darauf das Holzgerüst für die Sitzbänke. Diese Auffüllungen machten auch die, für gallo-römische Theater mit wenigen Ausnahmen 5 ungewöhnlichen, den Hangdruck abfangenden und die Erdmassen stabilisierenden halbrunden Apsiden in der Frontmauer notwendig. Durch stratigraphisch eindeutig zuweisbare Keramikfunde ist der Bau des ersten Theaters in Dalheim frühestens in das erste Viertel des zweiten Jahrhunderts nach Christus zu datieren.
Umbauten im Theater Die zahlreichen, während der Grabungen des Jahres 2007 angelegten Sondagen im Theaterinnenraum zeigen, dass die bisherigen Erkenntnisse zu den Bauphasen des Dalheimer Theaters zwar grundlegend richtig, im Detail sehr viel komplexer und daher teilweise zu revidieren sind. So konnte beispielsweise eine erste Bauphase des Bühnengebäudes dokumentiert werden, von der die Außenmauer später niedergelegt und durch eine neue Mauer direkt daneben ersetzt wurde (Abb. 7). Die wichtigsten Beobachtungen waren an der vollständig freigelegten Innenseite der rückwärtigen Cavea-Mauer östlich des Südvomitoriums möglich. Hier war der Abriss bis auf das Fundamentniveau und der komplette Wiederaufbau der Mauer in römischer Zeit deutlich zu erkennen (Abb. 8). Bei dem Wiederaufbau verstärkte man zusätzlich die Ecken des Theaters und mauerte die äußeren Apsiden zu. In diese Gillet/Demarez 1996/1997 Saint-Cybardeaux: Fincker/Thierry 1985; Autun: Olivier 1989, 38-39; Soissons: Dumasy 1989, 73.
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Abb. 7 Blick von der Orchestra in das Bühnengebäude mit den Mauern der ersten (rote Pfeile) sowie der jüngsten Bauphase (© MNHA).
Abb. 6 Pfostenlöcher (Pfeile) als Stabilisierung der ersten Holzbänke im Theater im anstehenden Fels direkt hinter der letzten erhaltenen Sitzreihe (© MNHA).
Mauer wurden in einer späteren Bauphase die Vomitorien eingebaut. Die Profile im Theaterinnenraum zeigen, dass der Umbau im Vorfeld einer weiteren Sedimentaufschüttung in den seitlichen Bereichen der Cavea erfolgte. Demnach handelt es sich bei dem vorherigen Abriss und der zusätzlichen Verstärkung der Theaterecken um eine präventive Maßnahme und nicht um eine Reparatur bzw. eine Reaktion auf bereits aufgetretene Schäden im Mauerwerk. Wie mehrere in dieser Sedimentauffüllung festgestellte Pfostengruben zeigen, müssen im Dalheimer Theater vor dem Einbringen der Sitzreihen aus Stein ein zweites Mal hölzerne Sitzreihen errichtet worden sein. In der darauf folgenden Bauphase wurden sowohl die gut erhaltenen Sitze aus Kalksteinblöcken als auch die beiden Eingänge seitlich des Bühnengebäudes eingebaut. Vor diese Sitzreihen, von denen die vorderste, im Gegensatz zu den Reihen dahinter mit einer Rückenlehne ausgestattet ist, platzierte man zu einem späteren Zeitpunkt eine zusätzliche Sitzreihe aus Sandstein, die neben den Rückenlehnen auch an den Endblöcken Armlehnen, einen für Gallien einzigartigen Befund, aufweist (Abb. 9). Hiermit liegen zum ersten
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Abb. 8 Innenseite der südlichen Theateraußenmauer mit Hinweisen auf einen Abriss und Neubau der Mauer auf Höhe des Fundamentes. Erkennbar ist ein Wechsel im Baumaterial. (© MNHA).
Mal sichere Belege für eine gallo-römische Version der klassischen Prohedrie vor. Dies ist für andere gallo-römische Thea ter zwar des Öfteren vermutet worden, war jedoch aufgrund des in der Regel schlechten Erhaltungszustandes nicht sicher zu belegen 6.
Das Theaterumfeld Südlich des Theatergebäudes befand sich der oben bereits beschriebene, mehr als 4 m tiefe Steinbruch mit treppenartigen, sehr steilen Wänden. Dieser wurde in römischer Zeit, während der Nutzung des Theaters sukzessive mit verschiedenen Planierschichten verfüllt (Abb. 5). Innerhalb der Planierungen konnten durch die Schichtzusammensetzung sowie die darin dokumentierten Funde,
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Abb. 9 Die erste Sitzreihe im Dalheimer Theater mit Arm- und Rückenlehne (© MNHA).
Abb. 10 Profil durch die Straße um das Theater an der Nordwestseite des Gebäudes (© MNHA).
unterschiedliche Verfüllungsphasen festgestellt werden. Diese erlauben interessante Einblicke in die Nutzung des Theaterumfeldes. So blieben die untersten, stark sandigen und mit Steinmetzschutt durchsetzten Schichten weitgehend fundfrei. Dies bedeutet, dass es sich hierbei um das Sediment handeln muss, das während des Aushebens der Fundamentgräben für die Cavea-Mauer angefallen ist und dann sofort an der Theatersüdseite verfüllt wurde. Auf diesen Schichten liegen massive, insgesamt bis zu 1,8 m mächtige Schichtpakete, deren Grünfärbung gemeinsam mit zahlreichen Tierknochen- und Keramikfunden auf stark mit Fäkalien und Hausmüll durchsetzte Sedimente hindeutet. Dies ist zunächst verwunderlich, muss doch die Geruchsentwicklung direkt neben dem Südeingang des Theaters dementsprechend erheblich gewesen sein. Doch finden sich für Müllgruben direkt bei Theatern auch Beispiele in den Theatern von Augst und Kastel-Staadt 7. Ein unerwarteter Fund waren drei, in den Müllschichten bestattete Säuglinge, von denen zwei in Keramikschüsseln beigesetzt wurden. Diese sind funktional jedoch nicht mit dem Theater, sondern vielmehr mit der benachbarten Nekropole in Verbindung zu bringen. Als jüngste römische Schicht wurde ein mit Holzkohle und vielen, teilweise stark verbrannten Kleinfunden durchsetztes Sediment dokumentiert. Im Gegensatz zu den zuvor beschriebenen Schichten fanden sich hier neben großen Mengen an Keramikfunden auch zahlreiche Münzen, Bronzeund Glasobjekte – jedoch bedeutend weniger Tierknochen. Diese Zusammensetzung spricht für eine Deutung als Zerstörungsschicht, die anhand der Funde in die 270er Jahre zu datieren ist. Diese Schicht ist folglich im Kontext der Germaneneinfälle der zweiten Hälfte des dritten Jahrhunderts zu sehen und so zu interpretieren, dass Schutt aus dem zerstörten Vicus, an dem Steilhang neben dem Theater entsorgt wurde.
Von großem Interesse sind Reste eines menschlichen Skelettes aus dieser Schicht mit massiven Gewalteinwirkungen am Schädel. Der Fundkontext legt nahe, dass es sich hierbei um eines der archäologisch selten nachweisbaren Opfer der Germaneneinfälle handeln muss. Sowohl an der nordwestlichen als auch an der südöstlichen Außenseite des Theaters konnte eine parallel zur Cavea-Mauer verlaufende, zweiphasige Straße dokumentiert werden, die nach einer ersten Durchsicht der Funde in einer der letzten Bauphasen des Theaters dort angelegt wurde und auch, wie die geophysikalischen Messungen vom November 2006 gezeigt haben, weiter in Richtung Nordosten auf die Thermenanlage zuläuft (Abb. 10).
Neue Funde Bei den Sondagen im Theaterinnenraum wurden nur sehr wenige kleinteilige Funde dokumentiert, die gegen eine Auffüllung des Theaterinnenraumes mit Sediment aus dem unmittelbaren Siedlungsumfeld sprechen. Diese wäre ansonsten, wie das Beispiel des Theaters von Alesia zeigt 8, stark mit Keramik- und Tierknochenfragmenten durchsetzt. Somit muss es sich um Sediment handeln, das bei Bau- oder Steinbrucharbeiten angefallen und ins Theater verfüllt worden ist. Bedeutend mehr Funde stammen aus den, in den ehemaligen Steinbruch verfüllten Zerstörungsschichten des Vicus. Von den zahlreichen Objekten sei hier exemplarisch ein anthropomorpher Lederbeschlag in Form eines Silenskopfes zu
So beispielsweise für das Theater von Argentomagus bei Dumasy 2000, 230. Furger/Deschler Erb 1992, 137 Abb. 79-81; freundliche Information B. Kremer (Rheinisches Landesmuseum Trier). 8 Olivier/Rabeisen 1989, 62-63 6 7
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Abb. 11 Lederbeschlag in Form eines Silenskopfes (© MNHA).
nennen (Abb. 11), der aufgrund der Verbreitung von Parallelfunden im belgischen Raum produziert worden sein muss. Aus dem untersten Bereich des humosen Oberbodens südlich des Theaters wurde eine Bleitessera mit den Aufschriften RICC und RI/CCIA gefunden (Abb. 12). Zudem sind auf der Tessera eine sitzende Fortuna sowie florale, stark stilisierte Zierelemente abgebildet. Aus Dalheim waren bislang sechs vergleichbare Funde bekannt 9. Jedoch handelte es sich hierbei entweder um Altfunde oder aber um Oberflächenfunde vom „Pëtzel“-Plateau. Für den Vicus von Dalheim sind diese Tesserae von großer Bedeutung, da sie bis vor kurzem die einzigen sicheren Belege für die Identifizierung der römischen Siedlung bei Dalheim mit der auf der so genannten Tabula Peutingeriana zwischen Metz und Trier genannten Straßen station Ricciaco darstellten.
Fazit und Ausblick Durch die mehrjährigen Grabungskampagnen im gallorömischen Theater von Dalheim sowie in dessen direktem Umfeld konnten bedingt durch den guten Erhaltungszustand sowie die aktuellen Grabungsstandards wichtige neue Erkenntnisse zu den gallo-römischen Theatern gewonnen
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werden. Dies betrifft einerseits die neuen Informationen zu Nutzung des Areals vor dem Bau des Theaters als Steinbruch bzw. zum Bau eines funktional nicht dem Theater zuzurechnenden Gebäudes. Andererseits ist durch den Nachweis der Straße auch eine wichtige Information zur infrastrukturellen Einbindung des Theaters in den Vicus gegeben. Im Innern des Theaters sind zwei aufeinander folgende hölzerne Sitzbankkonstruktionen in der gesamten Cavea, sowie der finale Ausbau der Sitzreihen in Stein, der durch das Einbringen einer weiteren steinernen Sitzreihe in die Orchestra ergänzt wird, als wichtigste Erkenntnisse zu nennen. Im Rahmen einer Monographie werden alle bis 2008 dokumentierten Befunde zum Theater umfassend analysiert und wissenschaftlich bearbeitet. Neben der nicht nur wegen des Gewaltopfers sehr interessanten Zerstörungsschicht des dritten Jahrhunderts, sind nach der Aufarbeitung aller Funde des direkten Theaterumfelds weitreichende neue Informationen zur Nutzung dieser Bereiche zu erwarten. Im Zentrum der Arbeit steht jedoch die Bearbeitung und Auswertung des Theaters. Dabei erlaubt die sehr gute Erhaltung der Befunde die Beantwortung zentraler Fragen zur inneren
Zuletzt dazu Weiller 2000.
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Abb. 12 Bleitessera (© MNHA).
Gliederung, Struktur, Genese und Funktion dieser Bauwerke im Allgemeinen und des Dalheimer Theaters im Besonderen. Für die Möglichkeit die Grabungen durchführen zu dürfen und für die hervorragende Unterstützung gilt mein Dank dem Direktor des MNHA Herrn Prof. Dr. M. Polfer sowie dem Konservator der römischen Abteilung Herrn Dr. J. Krier mit allen Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern. Ohne das Engagement und die gute Zusammenarbeit der Gemeinde Dalheim während der Jahre 2007 und 2008 wäre die reibungslose Durchführung der Grabungen für mich nicht möglich gewesen. Hier möchte ich mich bedanken bei: Frau Bürgermeisterin M.-A. Mousel-Schmit, Herrn C. Streef, Herrn H. Philippi, Herrn R. Milbert und Herrn F. Nilles mit dem gesamten Team.<
Literatur Dumasy 1989 – F. Dumasy, Petit atlas des édifices de théâtre en Gaule romaine. In: C. Landes (Hrsg.), Le goût du théâtre à Rome et en Gaule romaine. Ausstellungskatalog Lattes (Lattes 1989), 43-75. Dumasy 2000 – F. Dumasy, Le théâtre d’Argentomagus. Documents d’archéologie française 79 (Paris 2000).
Gillet/Demarez 1996/1997 – E. Gillet, L. Demarez, D. Deroissart, Leuze-en-Hainaut/ Blicquy: un édifice de spectacle gallo-romain sur le site du sanctuaire de la «Ville d’Anderlecht». Chronique de l’Archéologie Wallonne 4-5, 1996/97, 23-26. Krier 1992 – J. Krier, Le théâtre gallo-romain découvert en 1985 à Dalheim (Grand-Duché de Luxembourg). In: C. Landes (Hrsg.), Spectacula II. Le théâtre antique et ses spectacles. Kolloquium Lattes 1989 (Lattes 1992) 121-132. Krier 2005 – J. Krier, Das Thermengebäude des römischen Vicus in Dalheim? Musée Info 18, Décembre 2005, 61-63. Krier 2007 – J. Krier, Der römische Vicus von Dalheim-Ricciacum – L’Agglomération romaine de Dalheim-Ricciacum. In: Ricciacus Frënn (Hrsg.), Ricciacus. 30 Joer Ricciacus Frënn. Festschrift 2007 (Luxembourg 2007), 23-39. Krier/Wagner 1985a – J. Krier, R. Wagner, Das Theater des römischen Vicus in Dalheim (Luxemburg). Archäologisches Korrespondenzblatt 15, 1985, 481-495. Krier/Wagner 1985b – J. Krier, R. Wagner, Das römische Theater von Dalheim. Hémecht 37, 1985, 587-614. Wagner 2000 – R. Wagner, Théâtre gallo-romain de Dalheim. Musée Info 13, Février 2000, 32-35. Olivier 1989 – A. Olivier, Autun: Esquisse d’une restitution architecturale. Dossiers Histoire et Archéologie 134, Janvier 1989, 36-40. Olivier/Rabeisen 1989, 62-63 – A. Olivier, E. Rabeisen, Le théâtre d’Alesia. Dossiers Histoire et Archéologie 134, Janvier 1989, 58-63. Weiller 2000 – R. Weiller, Tessères gallo-romaines en plomb. Hémecht 52, 2000, 175186.
Fincker/Thierry 1985 – M. Fincker, F. Thierry, Nouvelles recherches sur le théâtre galloromain des Bouchards (Charente). Aquitania 3, 1985, 113-139. Furger/Deschler-Erb 1992 – A. Furger, S. Deschler-Erb, Das Fundmaterial aus der Schichtenfolge beim Augster Theater. Forschungen in Augst 15 (Augst 1992).
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Römerzeitliche Töpferwerkstätten in Luxemburg Franziska Dövener
Der „3. Provinzialrömische Keramiktag“, der Anfang Dezember 2007 in den Räumen des Musée National d’Histoire et d’Art Luxembourg (MNHA) stattfand, gab Anlaß, eine Rückschau auf die Zeugnisse römerzeitlicher Töpferwerkstätten aus dem Gebiet des Großherzogtums vorzunehmen 1. Dabei wurde festgestellt, daß die Anzahl der bislang bekannten Töpfereien vergleichsweise gering ist und die wenigen Befunde nur teilweise zufriedenstellend dokumentiert sind 2. Die konstatierte Keramikproduktion fand – wenig überraschend – zumeist in den Randbereichen von kleinstädtischen Ansiedlungen (vici bzw. „agglomérations secondaires“) statt, lediglich in einem zweifelhaften Fall scheint sich eine Werkstatt im Umfeld eines Bauernhofes (villa rustica) befunden zu haben (Abb. 1). In dem überregional bedeutsamen Etappenort Dalheim (Ricciacum) wurde bereits bei privaten Grabungen im Jahr 1850 „une série de fours à potier“ gefunden: „Anderthalb Fuß unter der Erde […] fand man einen schönen Ofen; er war drei Meter lang, anderthalb Meter breit und anderthalb Meter hoch. Er hatte oben 18 Löcher, 3 in der Breite und 6 in der Länge, in welchem noch ungebackene, aber etwas getrocknete Töpfe standen, deren einige noch unbeschädigt waren. Bei fernerem Nachgraben fand man noch zwei andere Öfen, von derselben Größe, aber sie waren verschüttet. Im Ganzen fand man über 250 Töpfe, worunter etwa noch 30 erhalten waren. Neben den Öfen fand man vier Löcher in der Erde, deren das eine 5 Fuß, das andere 4 Fuß, und das kleinste 3 ½ Fuß breit waren. Sie waren alle 9 bis 10 Fuß tief.3“ Antoine Namur, der Conservateur-Secrétaire der Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg 4, gibt hier einen Bericht des Dalheimer Schullehrers Holweck wieder 5. Die unfertigen Keramikgefäße, die sich noch in dem am besten erhaltenen Ofen befunden haben sollen, deutet er als Beleg für eine plötzliche, unerwartete Aufgabe der Töpferwerkstatt (durch äußere Umstände). In einer Fußnote ergänzt er: „Le système de chauffage de ces fours paraît avoir été fort simple. Ils étaient ordinairement composés d’un cendrier faisant aussi
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fonction de foyer, d’un laboratoire et d’une cheminée. Il est à regretter que ceux de Dalheim aient été détruits avant qu’on n’ait pu en examiner les détails.6“ An dieser Stelle erwähnt A. Namur außerdem „outils de potier“, die er im Kapitel „Arts et métiers“ etwas ausführlicher bespricht 7. Allerdings handelt es sich bei den auf Taf. 10, a-h abgebildeten Objekten um Schreibgriffel und chirurgische Instrumente; außerdem wird nicht klar, ob diese Gegenstände im direkten Umfeld der Töpfereien gefunden wurden. Die während der Töpfereigrabung von 1850 gefundenen Gefäße lassen sich heute in den Magazinen des MNHA kaum noch nachweisen 8. Lediglich eine Reihe von grob gearbeiteten,
Zu diesem Artikel haben J. Krier, J. Metzler, C. Gaeng, A. Schoellen, F. Reinert und P. Henrich durch zahlreiche Hinweise und Hilfen bei der Recherche viel beigetragen; außerdem halfen G. Biache, M. Paulke und T. Lucas bei der Erstellung von Grafiken und Fotos. Allen sei herzlich gedankt! 2 Zu den römischen Ziegeleien in Luxemburg s. J. Krier, Ziegelstempel des Sklaven Optatus aus Luxemburg, Hémecht 33, 1981, 483-486. 3 A. Namur, Le camp romain de Dalheim. Fouilles instituées en 1851 par l’administration générale des travaux publics du Grand-Duché de Luxembourg. Premier Rapport, PSH 7, 1852, 131. 4 Der Name änderte sich bald in Société Archéologique, die später mit ihren Sammlungen in die Section Historique de l’Institut Grand-Ducal de Luxembourg überging, s. J. Goedert, De la Société archéologique à la Section historique de l’Institut Grand-Ducal. Tendances, méthodes et résultats du travail historique de 1845 à 1985, PSH 101, 1987. 5 Briefe vom 11. und 15.11.1850 (die Verf. dankt J. Krier für die gewährte Einsichtnahme in die von ihm transkribierte Korrespondenz zu Dalheim 18481853 aus den Archives der Section Historique de l’Institut Grand-Ducal). Laut Holweck soll sich der Töpferofen „etwa 250 m südwestlich vom Kiem, in der Mitte des römischen Lagers“ befunden haben und „mit Ziegeln, die ungefähr ½ Quadrat Schuh hatten, gebaut“ gewesen sein. Leider wurde er kurz nach seiner Auffindung durch Vandalismus zerstört. In der Nähe des Ofens wurde auch ein Brunnen entdeckt. 6 A. Namur a.O. 131, Anm. 4. 7 A. Namur a.O. 178 f. 8 Die Zuweisung wird durch die meist fehlende Beschriftung erschwert. Einige Objekte aus den Ausgrabungen um die Mitte des 19. Jahrhunderts lassen sich anhand der Abbildungen in den Berichten von A. Namur wiederfinden. Zahlreiche Gefäße, meist Teller und Schüsseln, die eine gelbliche Versinterung (angebackener Lehm?) aufweisen oder aufgrund von Rissen oder Dellen als Fehlbrände zu deuten sind, stammen sicherlich aus den Altgrabungen. 1
Empreintes
Köln
Keramikproduktion im römischen Luxemburg
2009 ANTONIUSHAFF
Tongres
BITBURG
Reims
MERTZIG ?
Koblenz Mainz TRIER
Strasbourg
Reims
ARLON
NIEDERANVEN ?
MAMER
Virton
DALHEIM
TITELBERG
N
Metz
Metz
0 1 2 3 4 5
10
15 km
Metz
Pachten
Abb. 1 Römerzeitliche Töpferstandorte in Luxemburg.
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Abb. 2 Sogenannte „Wölbtöpfe“ aus Dalheim.
ziegelfarbenen Töpfen mit deutlichen Lehmanhaftungen derselben Farbe gehören wahrscheinlich zu diesem Fundkomplex 9. Sie wurden bereits 1954 von Ernst Rink vorgestellt und als „Dalheimer Ware“ bezeichnet (Abb. 2) 10. Allem Anschein nach handelt es sich dabei jedoch um sogenannte „Wölbtöpfe“, die für den Aufbau der Brennkammerwände und der Kuppel genutzt wurden. Solche Gefäße werden mit Lehm verstrichen und verziegeln während des Brandes 11. Weiterhin befinden sich unter den Altfunden aus Dalheim sogenannte „Brennhilfen“ (Abstandhalter und dergleichen); ihr genauer Fundort ist allerdings unklar. Während der Ausgrabungen der Société Archéologique zwischen 1852 und 1853 wurden am Südrand des Vicus drei weitere Töpferöfen entdeckt (Abb. 3 und Abb. 4) 12. Sie waren von hufeisenförmigem Grundriß mit einer Stützmauer (sogenannter Zunge) in der Feuerkammer. Die Lochtenne scheint, im Gegensatz zu dem Ofen von 1850, nicht erhalten gewesen zu sein. Auch hier wurden „instruments de potiers“ der obengenannten Art sowie noch im Ofen vorhandene „urnes à moitié cuites“ (eventuell Fehlbrände oder Töpfereiabfall) gefunden.
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Zu welchem der 1850 gefundenen Töpferöfen sie gehörten, ist jedoch unklar; der am besten erhaltene Ofen soll aus Ziegeln gemauert gewesen sein, vgl. Anm. 5. 10 E. Rink, Ricciacus Dalheim (Luxembourg 1954) 18 Abb. 12. – Die Dalheimer Wölbtöpfe ähneln Topfformen des 1. Drittels des 2. Jahrhunderts n. Chr., s. E. Gose, L. Hussong, W. Jovy, S. LoescHCke, Der Tempelbezirk im Altbachtale zu Trier 1 (Berlin 1938) Taf. 27, A9. 11 vgl. B. Dufaÿ, Les fours de potiers gallo-romains : synthèse et classification. Un nouveau panorama, S.F.E.C.A.G., Actes du Congrès de Dijon 16-19 mai 1996 (Marseille 1996) 297-312 Abb. 9 sowie M.R. Hull, The Roman Potters’ Kilns of Colchester (Colchester 1963) 19 (Kiln 20) Taf. IIIc und IVb und P. Henrich, Die römische Besiedlung in der westlichen Vulkaneifel (Trierer Zeitschrift Beiheft 30) (Trier 2006) 28 f. Taf. 85-86, 10-37 (Fundstelle 268, Töpferöfen von Niederstadtfeld). – Ein weiterer Töpferofen dieser Bauart wurde 1981 in Worms (Ecke Römerstraße/Schönauer Straße) gefunden; er wurde in der Dauerausstellung des Museums im Andreasstift rekonstruiert, s. M. Grünewald, Die Römer in Worms (Worms 1986) 37 ff. 12 A. Namur, Le camp romain de Dalheim. Fouilles continuées en 1852 et 1853 par les soins de l’Administration de travaux publics du Grand-Duché de Luxembourg, Deuxième rapport, PSH 9, 1853, 371, Taf. V sowie A. Namur, Le camp romain de Dalheim. Fouilles continuées en 1854 et 1855 par les soins de l’Administration de travaux publics du Grand-Duché de Luxembourg, Troisième rapport, PSH 11, 1855, 450 f., Taf. IV a-f. 13 Der Töpferofen von 1850 gehört vermutlich – aufgrund seiner Lagebeschreibung – auch in diesen Bereich. 9
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Abb. 3 Töpferwerkstätten in Dalheim (PSH 9, 1853, Taf. V, Detail).
Im Herbst 2007 wurde die gesamte Hochfläche von Dalheim-Ricciacum durch C. Mischka und P. Henrich geophysikalisch untersucht. Dabei wurde nicht nur eine erheblich größere Ausdehnung des Vicus – als bisher bekannt – festgestellt, sondern es wurden u.a. auch zwei Handwerkerviertel mit Öfen dokumentiert: Es handelt sich einerseits um die bereits 1850-1853 entdeckten Töpferwerkstätten 13, wobei sich in der Geomagnetik noch weitere, südlicher gelegene Öfen zeigten; andererseits konnte ein weitgehend unbekanntes, mögliches Töpferviertel am Westrand des Vicus mit
Abb. 4 Schnittzeichnung eines Töpferofens aus Dalheim (PSH 11, 1855, Taf. IV a-f).
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Eine weitere, ebenfalls ungewisse Fundmeldung betrifft einen Ofen aus der Umgebung von Mertzig. Er wurde in der Flur „Tonn“ (bzw. „Tonnheck“) freigelegt und wird in der Dokumentation vom 15.6.1972 (Ortsarchiv MNHA) als „Töpferofen“ bezeichnet (Abb. 5). Der Schürkanal und die Brennkammer (Dm. 2,60 m) des Ofens waren aus Bruchund Quadersteinen gemauert, an welchen noch rot verziegelte Lehmverkleidung haftete. Im Ofen fand sich auf einer der beiden Stützmauern (Zungen) Spuren eines Brennbodens mit Kalkmörtel. Wahrscheinlich aufgrund dieses Befundes wurde der Ofen in einer späteren Publikation als Kalkbrennofen gedeutet 17. Im Umfeld der Fundstelle befinden sich Überreste einer größeren römischen Villa 18.
Abb. 5 Ofen in Mertzig-„Tonn“ (Skizze aus dem Grabungstagebuch).
etlichen Öfen nachgewiesen werden 14. Einen Hinweis darauf gab bereits ein rechteckiger Ofen mit Mittelzunge von 3,50 auf 2,50 Meter Seitenlänge, der 1978 während Notgrabungen im Vorfeld des Straßenbaus entdeckt wurde (Schnitt 78/2) 15. Er befand sich an der Westseite der damals verbreiterten N13 (Dalheim-Filsdorf) und war durch einen Telefonleitungsgraben schon teilzerstört worden. Wahrscheinlich gehören mehrere Gruben mit Töpfereiabfall des 3. Jahrhunderts, die unweit dieses Ofens gefunden wurden, zu diesem Werkstattkomplex. Auch im Umfeld der römischen Siedlung von Niederanven (Andethanna) sollen gegen Ende des 19. Jahrhunderts Töpferöfen entdeckt worden sein. Aus dem fünften Kapitel der „Études historiques et archéologiques sur le Luxemburg“ von V. Eberhard, E. Schneider und A. Thorn erfahren wir, daß ein Feldhüter „vor einigen Jahren“ auf eigenem Grund, in der am Kiem (d.h. der römischen Straße) gelegenen Flur „Mille Bongert“ „au sud-est de Niederanven […] des substructions de fours à chaux et pour la fabrication de la poterie“ gefunden habe 16. Weitere Hinweise auf diese Fundstelle liegen bisher nicht vor, überhaupt ist über den Vicus von Niederanven trotz zahlreicher Einzelfunde und seiner Erwähnung in der Vita Sancti Martini des Sulpicius Severus (ca. 363-425 n. Chr.) wenig bekannt.
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Im Vicus von Mamer (Flur „Bierg“) wurden 1971 die Reste eines römischen Töpferofens freigelegt, der durch den Straßenbau schon weitgehend zerstört worden war 19. Seitlich des „runden Heizraumes von etwa einem Meter Durchmesser“ waren verziegelte Lehmwände erhalten, denen „als Magerung Bruchstücke von Fehlbränden beigegeben waren“ (kleine Krüge mit gerilltem Trichterrand, Schrägrandtöpfe aus sogenannter Belgischer Ware und kleine Näpfe mit Horizontalkragen), welche den Töpferofen um die Mitte des 1. Jahrhunderts n. Chr. datieren 20. Weitere Hinweise auf Töpferei schienen sich während der Ausgrabung der Thermenanlage des Vicus in den Jahren 1974-1975 (Flur „Woosen“) anzudeuten: Nordöstlich der – nach Zerstörungen um 275/276 n. Chr. – zu notdürftigen Wohnräumen umgestalteten Badeanlage (Periode III) wurde eine mit Keramik verfüllte Grube entdeckt. Ihr Inhalt wurde als Abfall einer nahen Töpferei gedeutet 21. Bei der Keramik handelt es sich um die sogenannte Muschelgemagerte Ware der zweiten Hälfte des 3. Jahrhunderts, die in Luxemburg weit verbreitet ist. Allerdings wird die Herstellung dieser Ware in Mamer von X. Deru und J.-C. Paicheler bezweifelt; sie verweisen auf das begrenzt regionale Vorkommen der Tone des Mittleren Jura (Bajocien/Dogger) mit paläozoologischen Bestandteilen, die nachweislich zur Herstellung dieser Keramik verwendet wurden. Mamer liegt außerhalb dieses Gebietes 22. Im Norden von Luxemburg wurde 1993-1994 ein einzelner Töpferofen in der Nähe des Antoniushaff freigelegt (Abb. 6) 23. Es handelte sich um einen kleinen Ofen mit verziegeltem Schürkanal und einer runden Feuerkammer von etwa einem Meter Durchmesser. Vor der Öffnung des Schürkanals stand bei der Ausgrabung noch eine Schieferplatte, mit der wohl einst die Luftzufuhr des Ofens reguliert wurde. In der Feuerkammer befanden sich – außer einer Zunge – die eingestürzten Reste der Kuppel und der Bodenplatte sowie sehr viel Holzkohle und zahlreiche Gefäßfragmente (Abb. 7). Die an diesem Ort hergestellte, grauschwarze Keramik mit
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liegt 25. Der Fundort ist bereits seit 1939 durch Grabfunde bekannt und wurde auch immer wieder als römische Villa gedeutet; die Ausdehnung der auf Luftbildern – durch Bewuchsspuren – erkennbaren Strukturen spricht aber eher für einen Vicus 26. Die letzte Ausgrabung dort fand im Jahr 2001 C. Mischka/P. Henrich, Archäologischer Abschlußbericht zu den geomagnetischen Prospektionen im Bereich des römischen Vicus Ricciacum auf dem Pëtzel-Plateau bei Dalheim (Invnr. 2007-086) (unveröffentlicht, 2007). – Eine Forschungsgrabung zur Bestimmung der hier produzierten Waren wäre überaus wünschenswert. Bei den entdeckten Öfen kommen nämlich – außer der Keramik- oder Ziegelherstellung – auch noch Glasherstellung oder Metallverarbeitung in Betracht! 15 J. Metzler/J. Zimmer, Beiträge zur Archäologie von Dalheim, Hémecht 30, 1978, 372, Abb. 15. 16 V. Eberhard/E. Schneider/A. Thorn, études historiques et archéologiques sur le Luxembourg. Chapitre V, Ons Hémecht 10, 1904, 524. – Die Töpferöfen von Niederanven werden auch bei M.-H. Corbiau, 347 Niederanven (Hostert), in: J.-P. Petit/M. Mangin/P. Brunella u.a., Atlas des agglomérations secondaires de la Gaule Belgique et des Germanies (Paris, 1994) 266 erwähnt, allerdings ohne weitere Angaben. 17 G. Thill, Travaux et réalisations du Musée. Rapports du Conservateur, PSH 89, 1975, 392: «Mertzig, où le groupe archéologique du Lycée de Diekirch a fait d’intéressantes découvertes au lieu-dit «Tonnheck» (villa et four à chaux)». 18 Im Mai-Juni 2007 wurden Teile des Wirtschaftshofes dieser Villa im Auftrag des MNHA geophysikalisch von der Firma Posselt & Zickgraf Prospektionen, Marburg (D) untersucht. Dabei wurden u.a. die Hofmauer, mehrere Nebengebäude und Wegverläufe dokumentiert. 19 J. Metzler, Ein gallo-römischer Vicus beim Tossenberg (Mamer), Hémecht 25, 1973, 487 f. 20 J. Metzler a.O. 1973, 488. 21 J. Metzler/J. Zimmer, Öffentliche Bäderanlage und spätantike Baureste im gallo-römischen Vicus von Mamer, Hémecht 27, 1975, 444 ff. Abb. 17 und 460 f. Abb. 27 (Inv.Nr. 1974-15/633). 22 X. Deru/J.-C. Paicheler, La céramique à dégraissant coquillier dans le nord-est de la Gaule, in: J.-M. Demarolle u.a., Histoire et céramologie en Gaule mosellane (Sarlorlux). Journée d’Études de Metz (Moselle) – Juin 1998 (Montagnac, 2001) 23-35, insb. 24. – Diese zur Herstellung Muschel gemagerter Ware notwendigen Tone kommen in Luxemburg jedoch am Titelberg vor. 23 A. Schoellen/R. Waringo, Découverte d’un four à potier gallo-romain au Antoniushaff, Musée Info – Bulletin d’information du Musée national d’histoire et d’art 8, 1994, 12 f. – R. Waringo, La tombe mérovingienne d’Asselborn. à propos des nouvelles recherches archéologiques dans le canton de Clervaux, Nos Cahiers 21, Heft 2/3, 2000, 34. – Der Fundort „Antoniushaff“ gehört zu Lullingen/Lullange (Gemeinde Wintger/Wincrange). 24 Das bei der Ausgrabung in fünf Fundkisten geborgene Material (Keramik u.a.) wurde noch nicht abschließend ausgewertet (Nachlaß R. Waringo, jetzt Depot Pfaffenthal). 25 A. Schoellen/R. Waringo, Wincrange – „Antoniushaff“, in: P. Reiles, Rap ports du Musée national d’histoire et d’art 1993-2002, PSH 119, 2005, 65. – Eine unmittelbar vor dem Antoniushaff gelegene Flur an der Nationalstraße 12 heißt „Ale Kiemel“, s. Administration du Cadastre et de la Topographie (Hrsg.), Carte topographique du Grand-Duché de Luxembourg 1:20.000 (Luxembourg 1989) Blatt 2 Wincrange. 26 R. Waringo, Archäologische Funde aus den Gemeinden Ulflingen und Wintger, in: H. Keup u.a., D’Gemeng Ëlwen. D’Liäwwen an d’Lekt am Loof van der Zékt, erausgiänn beim 100. Geburtsdaag van der Ëlwenter Musik (Troisvierges 1989) 23. – Syndicat d’Initiative Nospelt (Hrsg.), Nospelt – Pfarrer Georges Kayser auf den Spuren der Vergangenheit (Nospelt 1989) 84 ff. – Die Verf. dankt A. Schoellen für die zur Verfügung gestellten Luftbilder. 14
Abb. 6 Töpferofen vom Antoniushaff.
Abb. 7 Keramikfunde aus dem Töpferofen vom Antoniushaff.
metallischem Glanz läßt sich zur sogenannten Belgischen Ware zählen; im hier gefundenen Töpfereiabfall lagen Teile von Töpfen, Tellern und Flaschen. Aufgrund der Keramik wurde der Ofen in die zweite Hälfte des 1. Jahrhunderts n. Chr. datiert 24. Etwa zwanzig Meter vom Ofen entfernt wurde ein aus Schieferplatten gebauter Keller freigelegt, der im 3. Jahrhundert n. Chr. durch Brand zerstört worden war. Beide Befunde gehören zu einem kleinen Vicus („un petit relais routier“), der an einer Nebenstraße der Strecke Reims-Köln
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Abb. 8 Töpferhandwerk auf dem Titelberg: 1. Töpferofen und Fehlbrände (1971), 2. Grube mit Fehlbränden (1986), 3. keltischer und römischer Töpferofen (1986/1987), 4. Töpferofen und Fehlbrände (1989), 5. Fehlbrände (Prospektion 1960er Jahre), 6. keltischer Töpferofen (2004), 7. Töpferofen und Fehlbrände (2003 ff.).
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statt 27. Nach Ausweis der in den Grabungen gefundenen Münzen läßt sich diese Straßensiedlung zwischen der Mitte des 1. Jahrhunderts und dem dritten Viertel des 3. Jahrhunderts n. Chr. datieren (Schlußmünze des Gallienus) 28. Aus der römischen Nachfolgesiedlung des keltischen Oppidums auf dem Titelberg 29 im Südwesten Luxemburgs liegen zahlreiche Zeugnisse für Töpferhandwerk vor (Abb. 8) 30. Bereits im Verlauf der 1960er Jahre waren im weiteren Umfeld des später entdeckten Heiligtums verstreute Töpfereiabfälle (sogenannte Belgische Ware, Schlauchbecher) an der Oberfläche beobachtet worden 31. Nachdem im Jahr 1959 unter Leitung von E. Goergen die erste offizielle Ausgrabung des MNHA auf der Hochebene des Titelbergs 32 stattgefunden hatte, setzte der Niederkorner Bergmann Henri Niederkorn ab 1968 diese Tätigkeit „im Alleingang, doch stets im Rahmen der damals anlaufenden Titelberg-Forschung unseres National museums“ 33 fort. Dabei wurde während der Ausgrabung 1969-1970 im sogenannten „Sektor E“ u.a. das Schwungrad einer Töpferscheibe (Abb. 9) „inmitten von mißratenen Gefäßen“ entdeckt 34. Es bestand aus Mayener Basaltlava und weist zum Rand hin ein rundes Loch auf 35. Das Schwungrad „lag in einer mit großen Kalksteinplatten ausgelegten, trichterförmigen Vertiefung“ (Abb. 10) 36. Wenig später (1971) kamen in unmittelbarer Nähe dieses Befundes zwei Öfen und
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Abb. 9 Schwungrad der Töpferscheibe (Fundlage).
Abb. 10 Töpfer auf dem Titelberg (Rekonstruktionszeichnung von M. Breithoff).
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Abb. 11 Plan des Grabungsareals 1968-1983 mit Töpferwerkstatt.
Titelberg 1968-1983
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A. Richard, „Antoniushaff“ – Notgrabungen. Fundamente mehrerer römischer Stallungen und Scheunen frei gelegt (sic), Luxemburger Wort 26.6.2001, 21. 28 R. Weiller, Monnaies antiques découvertes au Grand-Duché de Luxembourg (Berlin 1972) 395 und R. Weiller, Monnaies antiques découvertes au GrandDuché de Luxembourg (III)(Berlin 1983) 242. Für die Grabung von 2001 s. F. Reinert, Rapports du MNHA 1993-2002. Cabinet des Estampes et Médailles / Numismatique / Armes et forteresse, PSH 119, 2005, 372. Bei diesen Münzen (Detektorfunde vom Aushub) handelt es sich überwiegend um Sesterze und Denare aus der zweiten Hälfte des 2. Jahrhunderts, die jüngste Prägung ist ein Denar (Imitation) des Caracalla oder Geta (Anfang 3. Jahrhundert) (freundliche Mitteilung von F. Reinert). 29 Zu den Ausgrabungen auf dem Titelberg allgemein s. J. Metzler, Das treve rische Oppidum auf dem Titelberg (Luxemburg), in: Rheinisches Landes museum Trier, Trier – Augustusstadt der Treverer. Stadt und Land in vor- und frührömischer Zeit (1984) 68-78 und J. Metzler, Le Titelberg Oppidum des Trévires, Dossiers d’archéologie, hors-série no 5 (Dijon 1995), 43-45. 30 Während der Ausgrabungen 1986/87 und ab 2003 wurden auch zwei spätla tènezeitliche, keltische Töpferöfen entdeckt, s. J. Metzler/C. Gaeng, Le sanctuaire du Titelberg, in: F. LeBrun u.a., Préhistoire et Protohistoire au Luxem bourg (Luxembourg 2005) 210 f. Sie sind oval und weisen zwei Schürkanäle auf. 27
Im Ofen befinden sich zwei halbkreisförmige Sockel, auf welchen das Brenngut stand. Zu diesem Ofentypus s. B. Dufaÿ a.O. 1996 297 ff. Fig. 5-6. 31 Freundliche Mitteilung von J. Metzler. 32 G. Thill, Fouilles du Musée de l’État sur le Titelberg (1959), Hémecht 18, 1966, 178-180, Taf. VI und VII. Bei diesen Grabungen wurde u.a. ein Keller nordöstlich des den Titelberg teilenden Feldweges freigelegt. 33 G. Thill, Ein Nachruf für Henri Niederkorn, Wächter des Titelbergs (19051999), Hémecht 51, 1999, 391-393. Henri Niederkorn führte diese Grabungen meist alleine oder mit wenigen Helfern, z.B. seinem Bruder Michel oder dem damaligen Studenten Jeannot Metzler, durch. 34 G. Thill/J. Metzler/R. Weiller, Neue Grabungsergebnisse vom Titelberg, Hémecht 23, 1971, 79-91, Taf. I. 35 Es handelt sich bei dem Schwungrad vermutlich um einen wiederverwendeten Mühlstein. Gérard Thill dachte an einen zusätzlichen Anstoß des Rads mit Hilfe einer Stange, s. G. Thill, Vor- und Frühgeschichte Luxemburgs (Handbuch der Luxemburger Geschichte Band 1) (Luxemburg 1973) 66. 36 J. Metzler, Beiträge zur Archäologie des Titelbergs, PSH 91, 1977, 41 ff. Abb. 14 und Abb. 15; G. Thill, Travaux et réalisations au MNHA, Luxembourg 1971. Rapport du Conservateur. Fouilles et aménagement des sites archéologiques, PSH 88, 1973, 296-297.
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Abb. 12 Fehlbrände aus der Grabung von 1971 (Grube 12: Inv.Nrn. 2003-93/94, 2003-93/95 und 2003-93/103).
eine Grube mit zahlreicher Keramik zutage (Abb. 11). Einer dieser beiden Öfen war wahrscheinlich ein Töpferofen, er bestand jedoch nur noch aus „einer kreisrunden, stark angeglühten Fläche“ 37. Bei der Keramik, welche aus der Grube neben diesem Ofen stammt, handelt es sich überwiegend um die – bereits im Zusammenhang mit den Befunden in Mamer erwähnte – sogenannte Muschelgemagerte Ware (Abb. 12) 38. Der zweite Ofen war im Grundriß nahezu quadratisch. Er besaß eine Einfassung aus schräggestellten Steinplatten im unteren Teil (Feuerkammer) und regulären Steinmauern im Bereich über der nicht erhaltenen Lochtenne, die durch sechs erhaltene Steinpfeiler gestützt wurde. Der Schürkanal war ähnlich wie der Rest des Ofens konstruiert 39. Nur aufgrund der Konstruktion könnte es sich bei diesem Befund allerdings auch um die Reste eines Räucherofens oder einer Darre handeln 40. Keller 4, in dessen Hofbereich das Schwungrad und die beiden Öfen gefunden wurden, wurde nach 275/276 n. Chr. (Schlußmünzen des Tetricus) verfüllt: Er diente „als Abfallgrube für eine größere Zerstörungsfläche“ und wurde damals „einplaniert und aufgegeben“ 41. Unter den über 300 Tonge fäßen aus dem Kellerschutt finden sich auch typische Formen der sogenannten Muschelgemagerten Ware. Der Hofbereich
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hinter Keller 4 wird als kleiner Töpferbetrieb gedeutet, wobei jedoch unklar bleibt, ob hier eine Werkstatt weiterbestand oder neu eingerichtet wurde. Ab 1986 wurde im Nordosten des Titelbergs ein neues Grabungsareal erschlossen, das der Erforschung eines großen, offensichtlich zu einem ausgedehnten Kultbezirk gehörenden Umfassungsgrabens dienen sollte, welcher sich auf Luftbildern und später auch in der Geomagnetik gezeigt hatte. Dabei wurde nördlich der Biegung dieses Grabens „eine Grube mit vielen Fehlbränden […] von muschelgemagerter Ware der zweiten Hälfte des dritten Jahrhunderts“ (Inv.Nr. 1986-103/27a-n) entdeckt (Abb. 13) 42. Ein Jahr (1987) später wurde auf der gegenüberliegenden Seite des Grabens ein flaschenförmiger, ca. 2,20 m breiter Töpferofen (Abb. 14A und B) gefunden 43. Dieser Ofen und der zugehörige Schürkanal mit Arbeitsgrube waren in den anstehenden Boden eingetieft worden. Die Ofenwände und die Zunge in der Mitte der Brennkammer bestanden aus unregelmäßigen, mit Lehm verstrichenen Kalksteinen. Zum ersten Mal war hier noch die Gewölbekonstruktion unter der Lochtenne erhalten: Sie bestand aus versetzt gestellten Ziegelquadern, die mit Lehm verfugt waren und auf diese Weise wahrscheinlich während eines ersten Brandes eine stabile Zwischendecke bildeten 44.
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Abb. 13 Keramik (Grube mit Töpfereiabfall) aus der Grabung von 1986 (Inv.Nrn. 1986-103/27c.1, 1986-103/27e.3, 1986-103/27d).
In der Verfüllung des Schürkanals wurden Gefäßfragmente und aufrecht stehende Tegula-Ziegel gefunden 45. Eine grobe, zum Teil rot verglühte Steinpflasterung, die sich oberhalb des ofenfernen Endes der Arbeitsgrube befand, war durch Holzkohlereste schwarz verfärbt. Es ist wahrscheinlich, daß dort heiße Asche gelagert wurde. Ein weiterer Töpferofen wurde 1989 in einem mehrere hundert Meter langen Sondageschnitt freigelegt (Abb. 15). Der runde Ofen von ca. 1,03 m Durchmesser wies ebenfalls eine Mittelzunge und unregelmäßig gemauerte, mit Lehm verkleidete Wände auf. Diese Töpferei, „die vor allem im zweiten Jahrhundert Krüge herstellte“, befand sich „unweit des östlichen Eingangs der alten keltischen Befestigungen“ 46.
J. Metzler a.O. 1977, 41. Die Fundstücke aus der Grube („fosse 12“) wurden neu inventarisiert. Sie haben nun die Inv.Nr. 2003-93. 39 Zu diesem Ofen, aber mit überholten Angaben zur Herstellung der „shelltempered ware“ s. auch R.M. Rowlett, Titelberg. A Celtic Hillfort in Luxembourg, Expedition 30, 1988, 33-35 Abb. 6 und 7. Der bei R.M. Rowlett abgebildete Ofen ist rekonstruiert. Darunter befand sich außerdem eine Zisterne bzw. ein Brunnen (freundliche Mitteilung von J. Metzler). Im Freilichtbereich des Titelbergs ist heute von beiden Öfen nichts mehr zu sehen. 40 Auch bei einigen Kleinfunden haben sich neue Interpretationen ergeben : Die aus einem Hortfund vom Titelberg (Sammlung F. Erpelding) stammenden 37 38
Eisenwerkzeuge, die in der Literatur als „Töpfergeräte“ bezeichnet wurden, so z.B. G. Thill, Les époques gallo-romaine et mérovingienne (Luxembourg 1978) 31 Abb. 74, werden inzwischen als Spachtel zum Glätten von wachsüberzogenen Schreibtäfelchen gedeutet, s. M. Feugère, Les spatules à cire à manche figuré, in: W. Czysz u.a. (Hrsg.), Provinzialrömische Forschungen. Festschrift für Günter Ulbert zum 65. Geburtstag (Espelkamp 1995) 325 f. Abb. 3. 41 G. Thill/J. Metzler/R. Weiller a.O. 1971, 82, 91. 42 G. Thill, Rapport d’activités du MNHA (couvrant la période du 1er janvier 1986 au 31 décembre 1986) PSH 103, 1988, 375, und J. Metzler, Das treverische Oppidum auf dem Titelberg (G.-H. Luxemburg). Zur Kontinuität zwischen der spätkeltischen und der frührömischen Zeit in Nord-Gallien (Dossiers d’archéologie du Musée national d’histoire et d’art III. Band 1) (Luxembourg, 1995) 99. – Die durch das Geophysische Institut der Universität Kiel 1994 durchgeführte geomagnetische Prospektion weist im ganzen Bereich südöstlich des Grabens mehrere Störungen auf, bei denen es sich um Öfen handeln könnte, s. J. Metzler a.O. 1995 Abb. 69. 43 Freundliche Mitteilung von J. Metzler ; s. auch G. Thill, Rapports d’activités du MNHA (couvrant la période du 1er janvier 1987 au 31 décembre 1987), PSH 105, 1990, 381 und 389 : „En outre un four de potier du 3e – 4e siècle a pu être dégagé dans une aire de fouille voisine. Surtout une masse de poteries fragmentaires et des ossements d’animaux ont été mis au jour.“ (Inv.Nr. 1987-118). 44 Einen ähnlichen Aufbau zeigt ein Töpferofen bei Stettfeld (D), über dem jedoch auch die Lochtenne erhalten war, s. B. RABOLD, Drei Jahre Ausgrabungen im römischen Töpferei- und Ziegel-Großbetrieb des LPL bei Stettfeld, Gde. Ubstadt-Weiher, Kreis Karlsruhe, AAusgrBadWürt 2008 (Stuttgart 2009) 138143 Abb. 116-117. 45 Bei diesen Fehlbränden (?) scheint es sich um eine dunkelgraue Ware (Bestimmung nach Grabungsfoto) zu handeln. 46 s. J. Metzler a.O. 1995, 99 (der Abbildungshinweis 8,14 ist unrichtig, es muß 8,13 heißen) (Inv.Nr. 1989-99).
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A
B
Abb. 14 Töpferofen aus der Grabung von 1987: A. erhaltenes Gewölbe, B. geleerter Ofen und Schürkanal.
Seit 2003 wurde auf dem Titelberg eine neue Fläche archäologisch untersucht, die sich westlich der Ausgrabungen von Henri Niederkorn befindet. Ziel dieser Untersuchungen war, das zu den zahlreichen militärischen Kleinfunden gehörige römische Lager zu finden 47. Die dort gefundenen Strukturen sprechen jedoch eher für „une installation à fonction multiple, tel un premier petit centre administratif et commercial romain, gardé par des détachements militaires“ 48. Diese Anlage bestand wahrscheinlich nur während des dritten Viertels des 1. Jahrhunderts v. Chr. und wurde von der späteren römischen Siedlung kaum überbaut. Allerdings kamen hier auch ein jüngerer Keller und ein kleiner Töpferofen zutage 49. Der Ofen besaß eine kreisförmige Brennkammer von etwa einem Meter Durchmesser und war aus mit Lehm vermauerten Kalksteinplatten errichtet. Die nicht erhaltene Lochtenne wurde von einer 80 cm langen Zunge in der Mitte der Brennkammer getragen. Der Schürkanal war auf 70 cm Länge erhalten. Im Ofen, im Schürkanal und in der vorgelagerten Arbeitsgrube fanden sich zahlreiche Fehlbrand-Fragmente
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der hier produzierten Keramik: Es handelt sich um Flaschen, Krüge, Becher, Schüsseln und Deckel in sogenannter Belgischer Ware, die – nach Vergleichsformen datiert – während des zweiten Viertels des 1. Jahrhunderts n. Chr. hergestellt wurden. Ob diese Töpferwerkstatt auf dem Titelberg an anderer Stelle weitergearbeitet hat, bleibt unklar.
Zusammenfassung Trotz der bislang – oft aufgrund von zum Teil unzureichend dokumentierten Altfunden – schlechten Ausgangsbasis für die Auswertung der römerzeitlichen Keramikproduktion in Luxemburg läßt sich eine Kontinuität des Töpferhandwerks zwischen dem frühen 1. und dem späten 3. Jahrhundert feststellen. Die vorgefundenen Töpferöfen sind von ähnlicher Bauart, sie gehören alle weitgehend zum Typus des runden Ofens mit einer Mittelzunge (in etwa Typus Swan III bzw. Le Ny a-Ib) 50. Die neuen Funde vom Titelberg zeigen, daß die
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Abb. 16 Becher mit Noppendekor (Fehlbrand, Töpferofen der Grabung von 2003 ff.).
Abb. 15 Töpferofen aus dem Sondageschnitt von 1989.
dort angefertigten frühen Gefäße von recht hoher Qualität waren, wie z.B. ein feiner grauer Becher mit Noppendekor (Abb. 16) deutlich macht 51. Eine Untersuchung des Fundmaterials aus den älteren Ausgrabungen – so noch in den Magazinen vorhanden (Dalheim, Mamer, Titelberg) – würde weitere Erkenntnisse bezüglich der hergestellten Ware und ihres Formspektrums ermöglichen. Die Frage nach der Herkunft der Töpfer und den Bedürfnissen ihrer Kundschaft (regional/ überregional ?) könnte durch einen Vergleich mit den Produkten größerer Töpfereien (z.B. Trier, Speicher ?) genauer analysiert werden.
J. Metzler/C. Gaeng, Un atelier de potier du 1er siècle après J.-C. dans l’oppidum trévire du Titelberg, Empreintes - Annuaire du MNHA 1, 2008, 42-46. 48 J. Metzler/C. Gaeng a.O. 2008, 42 Abb. 2. 49 J. Metzler/C. Gaeng a.O. 2008, 44 Abb. 3. 50 vgl. V.G. Swan, The Pottery Kilns of Roman Britain (London 1984) 31 Fig. III und B. Dufaÿ a.O. 1996, 298 Fig. 2. 51 J. Metzler/C. Gaeng a.O. 2008, 45 Abb. 4,4. 47
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Römische Kalkherstellung auf dem Gebiet des heutigen Großherzogtums Luxemburg – Ein Befund aus Wasserbillig1 Matthias Paulke
In den vergangenen Jahren konnten der Archäologische Dienst des Nationalmuseums und der Archäologe der „Administration des Ponts et chaussées“ eine Reihe von Anlagen zur Kalkherstellung untersuchen. Angeregt durch die Ent deckung zweier Kalkbrennöfen in Wasserbillig soll an dieser Stelle die Gelegenheit genutzt werden, die Erkenntnisse aus den Jahrzehnten im Überblick vorzustellen, zumal Luxemburg hinsichtlich der historischen Kalkherstellung eine erhebliche Forschungslücke aufweist. Der vorliegende Bericht ist allerdings besonders im Hinblick auf neuzeitliche Kalkproduktion keineswegs vollständig 2. Vielmehr sollen ausschließlich die archäologisch beobachteten und untersuchten Fundstellen näher betrachtet und der Versuch unternommen werden, diese chronologisch einzuordnen. Im Zuge der Planung eines Neubauvorhabens in der Gemeinde Wasserbillig fand im Winterhalbjahr 2002/2003 auf der zu bebauenden Fläche eine archäologische Untersuchung statt. Vorrangig ging es darum, die antike Bebauung 3 und Topographie sowie die mittelalterliche und frühneuzeitliche Folgebesiedlung an dieser Stelle zu untersuchen 4. Der antike Vicus Suromag(i)um 5 lag an der römischen Fernstraße von Trier nach Metz. Bis zu Beginn des 20. Jahrhunderts führte eine römische Steinpfeilerbrücke an dieser Stelle über die Sauer 6. Eine nachantike Besiedlung im Umfeld des Fundplatzes war belegt, da in unmittelbarer Nähe frühmittelalterliche Bestattungen, eine frühmittelalterliche Kirche und eine Befestigungsanlage nachgewiesen sind 7. Im Zuge der Ausgrabungen konnte jedoch lediglich unterhalb der historischen Hangkante der Sauer eine römische Schuttschicht nachgewiesen werden, was den Schluss nahe legt, dass sich die römische wie auch die frühmittelalterliche Bebauung nicht bis an das Ufer der Sauer erstreckte 8. Das zu untersuchende Gelände fiel ursprünglich zu den Flüssen Sauer und Mosel hin stark ab und wies bis zum Ausbruch des Zweiten Weltkrieges eine kleinteilige mittelalterliche und frühneuzeitliche Bebauung auf. Im Verlauf des Zweiten Weltkrieges entstanden durch das Sprengen der Straßensperren massive Schäden an der angrenzenden Bebauung und der Grenzbrücke. Nach
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dem Krieg entschloss man sich, die Bebauung niederzulegen und das Gelände aufzufüllen 9. Auf der so versiegelten Fläche befand sich für die nächsten 50 Jahre der Parkplatz des luxemburgischen Zolls. Erste Ergebnisse der Ausgrabung wurden bereits kurz nach dem Abschluss der Untersuchungen vorgelegt 10. Diese erbrachten den Nachweis einer kleinteiligen spätmittelalterlichen/frühneuzeitlichen Bebauung des 15.-17. Jahrhunderts 11 (Abb. 1). Bemerkenswert war der Fund zweier großer Kalkbrennöfen. Es mangelte jedoch, wie so oft bei Produktionsanlagen, an Hinweisen auf eine absolute Zeitstellung. Da sich das Verfahren der Kalkherstellung bis in die Neuzeit kaum
Gedankt sei an dieser Stelle dem wissenschaftlichen Grabungsleiter Dr. J. Krier, den Kollegen Dr. F. Dövener und Ch. Bis-Worch, Prof. L. Clemens (Trier) für seine hilfreichen Anmerkungen und Hinweise sowie meinem Kollegen A. Schoellen für seine große Hilfe beim Zusammentragen der luxemburgischen Fundstellen und deren Ansprache. 2 Eine detaillierte Auflistung von Kalkproduktionsorten der vergangenen zweihundert Jahre in Luxemburg liefert die Internetseite www.industrie.lu 3 Krier (1981) 95ff. 4 Schaaf (1993) 144-145. 5 Vorläufig publiziert bei: Bis-Worch (2000) 103 Anm. 22 6 Cüppers (1977) 180-181; ders. TrZ, 27 (1964) 278; TrZ 24-26 (1956-58) 582ff. 7 Krier (1981) 95ff. 8 Das römische Fundspektrum nahm sich im Vergleich mit den großen Mengen mittelalterlicher und frühneuzeitlicher Funde eher bescheiden aus. Zu den wenigen gefunden Keramikfragmenten gehörten Teile eines Faltenbechers, Fragmente von rauhwandig-tongrundigen Schüsseln mit verdicktem Rand (Typ Niederbieber 104), ein Reibschüsselfragment mit Horizontalrand und mehrere kleine bis sehr kleine Terra-Sigillata-Fragmente. Das Fundmaterial wird, auch in Übereinstimmung mit den gefundenen Münzen einheitlich in die 2. Hälfte des 3. Jahrhunderts datiert. 9 Mathieu (1983). 10 Paulke (2003) (2004). 11 Bei dem gefundenen Keramikmaterial „... dominieren Fragmente aus hellbraunem Steinzeug mit brauner Sinterengobe in der oberen Gefäßhälfte (Speicherer Ware 15./16. Jh.), Fragmente von Trichterhalsbechern aus grauem Steinzeug mit weiß-grauer Sinterengobe (Speicher 16. Jh.), Fragmente von Krügen mit eiförmigem Gefäßkörper, Wellenfuß und Dellenbanddekor aus hellgrauem salzglasiertem Steinzeug (Speicherer Ware 16./17. Jh.)“ s. Paulke (2003) 96. 12 Uschmann (2006) 214ff. 1
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Abb. 1 Gesamtplan der Grabungen in Wasserbillig „Parking Douane“ 2002-2003.
geändert hat, sind auch typologische Merkmale der Ofenkonstruktionen kaum für eine Datierung dienlich 12. Eine naturwissenschaftliche Datierung der Holzreste aus dem Heizkanal der Öfen, mittels Radiokohlenstoffdatierung, kam bedauerlicherweise nicht in Frage, da die Ausgrabung am Neujahrstag 2003 durch das Mosel-Sauer-Hochwasser, und damit einhergehend, durch einen Rückstau im Abwasserkanal mit Fäkalien überflutet wurde. Von Vorteil für die Ausgräber war jedoch, dass sich die Öfen zumindest relativchronologisch datieren ließen. Der größere der beiden Öfen (Ofen 1) wurde durch den Bau einer Kelleranlage, deren Aufgabe sich in das 17. Jahrhundert datieren
lässt, geschnitten. Der unmittelbar daneben liegende Ofen 2 wurde sowohl durch einen modernen Abwasserkanal wie auch, in Ost-West-Richtung durch einen Graben gestört. Dieser Graben, der über eine Länge von ca. 20 Metern nachgewiesen werden konnte, durchschlug die Ofenwandung und den Heizkanal und zerstörte so etwa Zweidrittel des Ofens (Abb. 2). Die Verfüllung dieses Grabens bestand im unteren Bereich aus vermutlich fluvialen Ablagerungen mit z.T. rotbraunen bis schwarzbraunen Eisen- und Manganausfällungen. Bei Freilegen des Befundes konnten einige wenige Keramikfragmente geborgen werden, die die Verfüllung und damit die Aufgabe des Befundes sicher in das Mittelalter datieren.
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Abb. 2 Detail des Grabungsplanes: A. Ofen 1, B. Ofen 2, C. moderner Abwasserkanal, D. mittelalterlicher Graben, E. neuzeitlicher Keller, F. Mittelpfeiler des Kellers.
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Abb. 3 Profilschnitt durch den mittel alterlichen Graben mit Keramikmaterial des 8.-13. Jahrhunderts.
Es handelt sich hierbei um Material des 8. Jahrhunderts aus den Schwemmschichten sowie Material des 13. Jahrhunderts aus der obersten Verfüllschicht 13 (Abb. 3+4). Die beiden untersuchten Öfen wiesen einen verdrücktkreisförmigen Grundriss auf. Das zum Aufmauern der Brennkammer und der Ofenöffnung (Schnauze) verwendete Steinmaterial bestand fast ausschließlich aus Rotsandsteinen. Die Steine waren an den Innenseiten grau verglüht und durch die starke Hitzeeinwirkung z.T. glasiert. Vor den Ofenwandungen verlief umlaufend die sog. Ofenbank, die zur Schnauze hin leicht anstieg. Der Boden der Brennkammern war muldenförmig ausgebildet 14. Innerhalb der Brennkammern fanden sich keinerlei Reste der letzten Beschickung. Beide Öfen waren also vor ihrer Aufgabe geleert worden. Es fand sich ausschließlich eine mehrere Zentimeter starke Schicht Kalk, der vermutlich durch die Bodenfeuchte abgelöscht und wieder erhärtet war. Ofen 1 war außerhalb des neuzeitlichen Kellers noch bis zu einer Höhe von 1,74 m erhalten. Der südlich von Ofen 1 gelegene Ofen 2 war nur noch an der nördlichen Wandung ca. 50 cm hoch erhalten. Der Durchmesser der Brennkammern lag bei ca. 4 Metern (Ofen 1) bzw. bei ca. 3 Metern (Ofen 2). Die Ofenschnauzen beider Öfen wiesen nach Osten. Das zu brennende Kalkmaterial wurde auf der ca. 40 cm breiten Ofenbank über einem Leergerüst als freitragendes Gewölbe, ohne Zugabe von Bindemitteln aufgeschichtet. Die Befeuerung erfolgte über die sogenannte Schnauze, vor der sich der Arbeitsbereich, die sogenannte Küche, befand. Für den Brennvorgang musste der Ofen mehrere Tage auf eine Temperatur von 1050° Celsius erhitzt werden, dann
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Abb. 4 Die früh- und hochmittelalterliche Keramik aus der Verfüllung des Grabens. a+b Randbruchstücke von Kugeltöpfen, hart-gebrannte, graue steinzeugartige Irdenware des 13./14. Jh.; c beigehellrötliche, oxidierend gebrannte Irdenware vom Typ “Autelbas” des 8./9. Jh.; d Randbruchstück eines Kugeltopfes, graue, schwarz angeschmauchte, reduzierend gebrannte Muschelgrusware des 8./.9 Jh. Clemens (1995) 267ff. Vergleichbar konstruierte Öfen – mit muldenförmiger Sohle der Brennkammer – römischer Zeitstellung finden sich u.a.a. bei Schallmayer (1991) 123ff. sowie bei Hampel (2009) 45-46.
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Abb. 5 Ofen 1 der Ausgrabung Wasserbillig im Januar 2003.
Abb. 6 Ofen 2 der Ausgrabung Wasserbillig im Januar 2003. Erhalten ist nur noch der nördliche Teil des Brennraumes und der Schnauze.
wurde die Schnauze, wie auch die Gicht (Öffnung des Ofenschachtes) verschlossen. Der Kalk brannte nun völlig durch. Ein Feldversuch mit dem Nachbau eines Brennofens aus Bad Münstereifel-Iversheim 15 zeigte, dass für eine Ofenfüllung ein Zeitraum von 6-7 Tagen anzunehmen war 16, einschließlich der Abkühlung. Das Leeren und erneute Beschicken des Ofens dürfte weitere zwei bis drei Tage in Anspruch genommen haben. Der gebrannte Kalk wurde durch das anschließende Löschen mit Wasser zu „Kalkhydrat“. Dieses Endprodukt in Form eines trockenen Pulvers mit einer geringen Restfeuchtigkeit konnte dann verhandelt werden. Das Brennen, Löschen und Erhärten verlaufen chemisch wie folgt:
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Brennen Calciumcarbonat CaCO3 ➞ Calciumoxid CaO + Kohlenstoff dioxid CO2 Löschen Calciumoxid CaO + Wasser H2O ➞ Calciumhydroxid Ca(OH) 2 Die in Wasserbillig freigelegten Öfen verfügten über ein etwas geringeres Volumen als die Anlagen in Bad-MünstereifelIversheim 17. Im direkten Vergleich mit diesen Öfen dürften die zwei Anlagen in Wasserbiliig ca. 20 Tonnen Branntkalk geliefert haben. Der monatliche Kalkertrag lag demnach bei ca. 60 Tonnen Kalk.
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Wasserbillig
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Abb. 7 Geologischer Übersichtsplan mit den Muschelkalkvorkommen an der Mosel und ihren Nebenflüssen.
Die somit produzierte Menge geht damit über den für private Bauvorhaben benötigte Kalkbedarf hinaus. Folglich ist von einer gewerblichen Kalkproduktion und einem Verhandeln des Baustoffes auszugehen 18 (Abb. 5-6). Es ist anzunehmen, dass beide Öfen bereits vor dem 8. Jahrhundert errichtet und betrieben wurden. Der Standort in Wasserbillig ist für solche Öfen als ausgesprochen günstig zu bezeichnen. Die Anlagen wurden in die bestehende Hangböschung hineingebaut, was den Betrieb der Öfen vereinfachte. Ferner herrschte durch die freie Wasserfläche der Mosel-Sauer-Mündung ein beständiger Wind. Als größter Standortvorteil ist jedoch das Vorkommen von Dolomit-Kalkstein in unmittelbarer Ortsnähe und die verkehrsgünstige Lage am Ufer der Flüsse zu nennen, die es ermöglichte, den gewonnenen Kalk auf dem Wasserweg kostengünstig abzutransportieren 19. So konnten in mittelbarem Umfeld zu unserer Fundstelle, auf deutscher Seite, entlang Mosel, Sauer, Prüm und Nims sechs weitere Kalkbrennöfen nachgewiesen werden sowie zwei weitere Öfen in der Südeifel in Gilzem und Butzweiler 20. Jedoch sind ausschließlich die Anlagen in Butzweiler, Gilzem, Niederweis und Wincheringen sicher in römische Zeit datierbar (s. Abb. 7-8). Der Fund der beiden großen Kalkbrennöfen in Wasserbillig ist in zweierlei Hinsicht als bedeutend zu bezeichnen. Zum einen ist es gelungen, eine solche Produktionsanlage auf dem Gebiet Luxemburgs relativchronologisch in die römische Kaiserzeit einzuordnen, zum anderen reiht sich der Befund
in eine Reihe vergleichbarer Anlagen der Kalkproduktion entlang der Mosel und ihrer Nebenflüsse ein. Ein Blick auf die Verteilungskarte der Produktionsstellen zeigt, dass der Bereich der Mosel und der Sauer in römischer Zeit zu den bedeutenderen Kalkproduktionsgebieten der östlichen Gallia Belgica gehörte. Eine interessante Parallele hierzu stellt die Sötenicher Kalkmulde für die Provinz Niedergermanien dar 21. Eine Reihe von Fragen zum Standort Wasserbillig bleibt jedoch unbeantwortet: Wurde der Kalk nur gebrannt, oder auch direkt vor Ort gelöscht? Gab es eine Werkhalle über den Öfen und wenn ja, welcher Gestalt war sie? Reste einer solchen Anlage konnten nicht nachgewiesen werden. Als Lapsus erwies sich die unterlassene Entnahme der Holzkohlen aus der Ofenschnauze, die – weil mit Fäkalien kontaminiert – ohnehin für eine C14-Datierung untauglich gewesen wäre. Es hätte jedoch die Möglichkeit bestanden, die dort verheizten Holzarten zu bestimmen und damit auf Sölter (1970). Horn (1987) 159ff. 17 Sölter (1970). 18 Coulthard (1999) 165-183. 19 Polfer (1991) 287ff. 20 In ihrer Untersuchung zur römischen Wirtschaft beschäftigten sich BeyerRotthoff und Luik auch mit Kalkproduktionsstätten s. Beyer-Rotthoff (2007). Zu den einzelnen aufgeführten Fundstellen: Newel (TrZ 27 (1964) 277); Butzweiler (TrZ 24-26 (1956-58) 576); Euren (Trierer Jahresberichte N.F. 4 (1911) 21); Niederweis (TrZ 10 (1935) 153); Gilzem (TrZ 24-26 (1956-58) 577); Menningen (Steinhausen (1932) 188); Olsdorf (TrZ 10 (1935) 153); Peffingen (TrZ 33 (1970) 270ff); Wincheringen (TrZ 12 (1937) 286). 21 Rothenhöfer (2005). 15 16
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Abb. 8 Verbreitungskarte mit Fundstellen von Kalkbrennöfen in der Großregion (überarbeitete Fassung nach Beyer-Rotthof (2007)).
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Gruppe 1: römische Kalkbrennöfen (gesichert) Gruppe 2: mittelalterliche Kalkbrennöfen Gruppe 3: neuzeitliche Kalkbrennöfen Gruppe 4: undatierte Anlagen in Nähe röm. Fundstellen Gruppe 5: undatierte Kalkbrennöfen Fundstellen nach Beyer-Rotthof (2007)
den Baumbestand in den Tälern der Sauer und Mosel in der Antike zu schließen. Zu vermuten ist, dass die Wasserbilliger Öfen für eine Großbaustelle produziert haben. Ungeklärt muss bleiben, ob es sich dabei um Bauprojekte im Zuge des spätantiken Stadtausbaus in Trier, oder um die Errichtung der von J. Krier postulierten spätantiken Befestigung von Wasserbillig gehandelt hat 22 (Abb. 10). In den vergangenen zwanzig Jahren konnten auf dem Gebiet des Großherzogtums eine ganze Reihe von Anlagen zur Kalkherstellung beobachtet und z.T. untersucht werden. Es handelt sich dabei leider oft nur um Baustellenbeobachtungen und Notbergungen, bei denen eine weiterführende archäo-naturwissenschaftliche Untersuchung der Anlagen und damit einhergehend ihre Datierung unterblieb. Insgesamt konnten so 20 Fundstellen beobachtet und untersucht
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werden. Die Anlagen lassen sich in fünf Gruppen einteilen 23 (Abb. 9). Gruppe 1 Anlagen der Kalkherstellung mit absoluter oder relativchronologischer Datierung in die römische Kaiserzeit: Senningen (11) – „Bandels“ [H84842; R78961] – Gemeinde Niederanven; ein Kalkofen mit Füllung; Zeitstellung (C14-Datierung): 65+/-51AD (vermutlich 1. H. 2. Jh.); Lit.: Niederanven (2005) 83ff. Niederanven (19) – „Mille Bongert“ [H86620; R79490] – Gemeinde Niederanven; ein Kalkofen und ein Töpferofen; Zeitstellung: römisch; Lit.: Eberhard/Schneider/Thorn (1904) 524.
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Abb. 9 Der römische Kalkbrennofen von Sennigen. Die C14-Analyse erbrachte eine Datierung zwischen 14 v. Chr. und 116 n. Chr.
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Abb. 10 Systemrekonstruktion eines Kalkbrennofens wie er in Wasserbillig gefunden wurde. A. G icht (obere Öffnung des Ofenschachtes), B. Ofenschnauze mit der davor liegenden Küche (Arbeitsbereich der Handwerker), C. B rennkammer mit schematisierter Darstellung des Leergerüstes, D. umlaufende Ofenbank, E. ü ber dem Leergerüst aufgeschichtetes Kalksteingewölbe.
Wasserbillig (15) – „op der Spatz/Parking Douane“ [H104351; R86690] – Gemeinde Mertert-Wasserbillig; zwei Kalkbrennöfen; Zeitstellung: römisch; Lit.: Krier (2002) 442, Paulke (2003) 94ff u. Paulke (2004) 39ff.
Weiler-la-Tour (16) – „Widdem“ [H82435; R67807] – Gemeinde Weiler-la-Tour, drei Kalkbrennöfen z.T. noch mit Füllung, in Nähe zum mittelalterlichen Schloss, Zeitstellung: undatiert-mittelalterlich(?).
Gruppe 2 Anlagen der Kalkherstellung mit relativchronologischer Datierung in das Mittelalter oder in unmittelbarer Nähe zu mittelalterlichen Befestigungen:
Gruppe 3 Anlagen der Kalkherstellung, die sich auf Grund der Quellen und/oder Flurnamen in die Neuzeit einordnen lassen:
Useldange (14) – „Château Useldange“ [H66472; R 92651] – Gemeinde Useldange, ein Kalkbrennofen, Zeitstellung: mittelalterlich 24.
Krier (1983). Die einzelnen Fundstellenangaben folgen dem Schema: Fundort – Flur – Landeskoordinate – Gemeinde – Zeitstellung – Literatur. 24 Persönliche Mitteilung von Ch. Bis-Worch. 22 23
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Bertrange (2) – „Eelemerkopp“ [H70687; R75880] – Gemeinde Bertrange, ein Kalkbrennofen, Zeitstellung: konstruktionsbedingt neuzeitlich (19. Jh.[?]); Lit.: GKA (2004) 199.
Schieren (9)– „Um Kâschtel“ [H74835; R99742] – Gemeinde Schieren; Rest eines Kalkbrennofens in einer Baugrube mit römischem Fundmaterial; Zeitstellung: undatiert-römisch (?); Lit.: Krier (2002) 66 u. Schoellen (1997) 147ff.
Beyren (3) – „Ortsdurchfahrt“ [H92051; R77416] – Gemeinde Flaxweiler; Rest eines Kalkbrennofens, die nördlich der Fundstelle gelegene Flur trägt den Namen „Kallekbësch“; Zeitstellung: undatiert-neuzeitlich (?).
Schieren (10) – „Wieschen“ [H75149; R98920] – Gemeinde Schieren; zwei Kalkbrennöfen unterhalb der römischen Villa; Zeitstellung: undatiert-mittelalterlich (?); Lit.: Schoellen (1997) 147ff.
Contern (6) – „Weiergewann“ [H83776; R73172] – Gemeinde Contern; ein Kalkbrennofen zwar in der Nähe einer römischen Fundstelle, die Flur trägt jedoch den Namen „Alekallek“; Zeitstellung: undatiert.
Welfrange (17) – „Am Pesserchen/Dellt“ [H88037; R66675] – Gemeinde Dalheim; Reste von drei Kalkbrennöfen 380 bzw. 550 Meter von zwei römischen Villen entfernt; Zeitstellung: undatiert-römisch (?).
Marienthal (20) – „Anc. Monastère“ [H72357; R86132] – Gemeinde Tuntange; ein Kalkbrennofen aufgrund von Funden im Zusammenhang mit dem Klosterneubau; Zeitstellung: ab 1695 bis 1725. 25
Gruppe 5 Anlagen der Kalkherstellung mit unklarer Zeitstellung
Strassen (13) – „rue de la Chapelle“ [H72500; R76175] – Gemeinde Strassen; ein Kalkbrennofen; Zeitstellung: neuzeitlich (?). Gruppe 4 Undatierte Anlagen der Kalkherstellung in unmittelbarer Nähe zu römischen Fundstellen. Burmerange (4) – „Kiemheck“ [H90990; R61430] – Gemeinde Burmerange; Reste von mindestens drei Kalkbrennöfen in ca. 250 Meter Entfernung zur nächsten römischen Fundstelle; Zeitstellung: undatiert-römisch (?) Mamer (18) – „Woosen“ (H76710; R70585) – Gemeinde Mamer; Kalkbrennofen und Ablöschgrube unmittelbar neben dem Thermengebäude des römischen Vicus Mamer; Zeitstellung: nachantik (vermutlich mittelalterlich oder frühneuzeitlich); Lit.: Metzler (1975) 429ff. Mondorf (8) – „Dudent“ [H89875; R64350] – Gemeinde Mondorf-les-Bains; Reste von zwei Kalkbrennöfen mit Fragmenten römischer Ziegel in unmittelbarer Nähe zur Fundstelle; Zeitstellung: undatiert-römisch (?).
Persönliche Mitteilung von Ch. Bis-Worch. Ein Beispiel aus Trier gibt E. Gose mit einem mittelalterlichen Kalkbrennofen aus einem gallo-römischen Umgangstempel des Altbachtals (Bau 1/2, Planausschnitt II) Gose (1972) 45. Eine detaillierte Auflistung solcher Anlagen liefert Clemens (2003) 210ff. 27 Clemens (1989) 29-47. 25 26
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Altwies (1) – „Gréissen“ [H84660; R 64870] – Gemeinde Mondorf-les-Bains; ein Kalkbrennofen; Zeitstellung: undatiert. Christnach (5) – „Ortsdurchfahrt“ [H87165; R94320] – Gemeinde Waldbillig; Batterie von fünf Kalkbrennöfen; Zeitstellung: undatiert. Hellange (7) – „Schrondhauf“ [H78710; R63393] – Gemeinde Frisange; Reste eines kleinen Kalkbrennofens; Zeitstellung: undatiert. Stadtbredimus (12) – „Kummert“ [H94100; R71700] – Gemeinde Stadtbredimus; ein Kalkofen; Zeitstellung: undatiert (Abb. 10). Bei den Fundstellen der Gruppe 4 bleibt unklar, ob es sich um römische Anlagen gehandelt hat oder um nachantike Kalkbrennöfen inmitten römischer Ruinen. Zeugnisse von mittelalterlichem und frühneuzeitlichem Recycling finden sich sowohl in schriftlichen wie auch in archäologischen Quellen zur Genüge 26. Die genannten Anlagen sind nicht zwingend als Einzelöfen zu interpretieren, in denen kurzzeitig das Kalksteinmaterial, Marmor- sowie Putzfragmente einer römischen Fundstelle abgebaut und zu Kalk verarbeitet wurden. Gerade die Funde in Burmerange und Welfrange, mit drei Öfen, Mondorf und Schieren, mit jeweils zwei Öfen weisen auf einen längerfristigen, gewerblichen Abbau an tiken Baumaterials hin, wie sie vielerorts 27 vorkamen. Eine genaue Untersuchung dieser Fundstellen hinsichtlich grundherrschaftlich erteilter Privilegien zur Ausbeutung antiker Trümmerstätten steht hierbei noch aus. Bei Betrachtung der Verteilungskarte (s. Abb. 8) wird eine Forschungslücke offensichtlich. Obwohl auf der östlichen
Krier (1981) - Krier, J.: Ein römischer Architravblock mit Waffenfries aus Wasserbillig. In: Hémecht 33, 1981, 95-98.
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Seite der Sauer sowie an der Prüm und Nims insgesamt fünf Kalkbrennereien verortet werden konnten und die geologischen Gegebenheiten es zugelassen hätten, fehlen auf Luxemburger Seite ähnliche Befunde am Mittel- und Unterlauf der Sauer. Abschließend ist festzustellen, dass diesen bislang wenig beachteten Zeugnissen römischen Handwerks mehr Aufmerksamkeit gewidmet werden sollte. Viel zu oft werden Kalkproduktionsbefunde mit Verweis auf noch vor wenigen Jahren existierende Kalkbrennereien als modern angesprochen. Dies ist natürlich dem Umstand zuzuschreiben, dass sich solche Anlagen immer in der Nähe ihrer Rohstoffvorkommen befinden. Durch die Nutzung der Radiokohlenstoffdatierung ist es heute jedoch möglich, selbst kleinste Holzkohlereste und damit auch Kalkbrennöfen, als wirtschaftshistorisch bedeutende Relikte auf das Genauste zu datieren. <
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Abbildungsnachweise Abb.1: MNHA (Verfasser), Katastergrundlage ACT Abb. 2-4: MNHA (Verfasser) Abb. 5-6: MNHA (Verfasser) (inv. 2002-99-I-34; 2002-99-II-9) Abb. 7: H.-G. Nanton Abb. 8: MNHA (Verfasser), Datengrundlagen der Kalkbrenner außerhalb Luxemburgs nach Beyer-Rotthof (2007) Abb. 9,10: MNHA (Verfasser)
Abgekürzt zitierte Literatur AAusgrBadWürt – Archäologische Ausgrabungen in Baden-Württemberg AiD – Archäologie in Deutschland CLUDEM – Publications du Centre Luxembourgeois de Documentation et d’études médiévales TrZ – Trierer Zeitschrift für Geschichte und Kunst des Trierer Landes und seiner Nachbargebiete PSH – Publications de la Section Historique de l’Institut Grand-ducal de Luxembourg
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Fragment einer Marmorstatue des Nil und der ihn umgebenden Ellen (pecheis) aus der römischen Villa in Mersch Henner von Hesberg
Beispiele für Skulpturen aus Marmor sind in den Nordwestprovinzen des Imperium Romanum im Vergleich mit Italien oder dem Osten des Reiches eher selten 1. Schon in der Antike müssen Werke aus kostbarem Steinmaterial etwas Besonderes gewesen sein, denn unter gleichen Überlieferungsbedingungen sind Belege für solche Statuen in Italien oder anderen Provinzen weitaus häufiger. Dazu reicht ein beliebiger Vergleich zwischen Zentren in den beiden Regionen, etwa zwischen Verona und Trier oder Turin und Köln, aus. Selbst wenn in den Städten an Mosel und Rhein vom Mittelalter bis in die frühe Neuzeit hinein Marmor als Material sehr begehrt war, zu Kalk gebrannt oder immer wieder verwendet wurde, erklärt es nicht allein die Diskrepanz in den Beständen der jeweiligen Städte und ihres Umfeldes, denn das Gleiche galt auch für Italien. Es fehlt in den Nordwestprovinzen aber auch die Präsenz ganzer Gattungen, etwa der Urnen, Grabaltäre oder auch weitgehend der Sarkophage aus Marmor. Etwas anders sieht es allerdings für kleinformatige Ausstattungsstücke aus Marmor oder auch Inkrustationen aus Marmor aus 2. Für eine Geschichte des Ausstattungsluxus in den Nordwestprovinzen ist also jedes noch so kleine Fragment von Bedeutung, denn es besitzt nicht nur einen statistischen Wert, sondern zeigt vor allem, welche Motive innerhalb der Skulpturen aus Marmor besonders beliebt waren. Es wäre in einem weiteren Schritt aufschlussreich zu prüfen, ob sich zwischen Material und Wahl der Themen bestimmte Relationen ergeben. So hat es den Anschein, dass für einzelne Motive, wie etwa kleinformatige Statuen der Venus oder auch Bilder des Dionysos und seines Thiasos, häufiger Marmor gewählt wurde. Andererseits fällt auf, dass es nur vergleichsweise wenige Porträts aus Marmor gibt 3. Auf dem Areal der römischen Villa von Mersch-„op Mies“ (Abb. 1) wurde 1966 im Aushub an der Ostseite des mit 75,5 m (260 römische Fuß) Länge ungewöhnlich großen Wasser beckens das Fragment eines Marmorbildwerks gefunden 4, das sich in seiner Thematik nicht gleich verstehen lässt (Abb. 2).
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An dem Fragment 5 sind mit Sicherheit zwei männliche Kinder zu erkennen. Davon steht der eine Knabe (Abb. 2 a) aufrecht mit übergeschlagenen Beinen, von denen das rechte sich als Stand- und das linke als Spielbein verstehen lässt, und ähnelt in der Haltung ungefähr dem angelehnten Satyr des Praxiteles 6. Seinen linken Arm legt er hinter die Hüfte. Von Jean Krier machte mich auf das Fragment aufmerksam und ihm danke ich überdies für eine Fülle von Hinweisen zum Grabungsplatz und zur Bibliographie. Die Photos Abb. 2 werden Tom Lucas verdankt, der auch die übrigen Abbildungsvorlagen nachbearbeitete. 2 G. Fischer (Hrsg.), Antiker Marmorluxus von Rom bis zum Rhein, Ausstellung Universitäts- und Stadtbibliothek Köln 1994 (Köln 1994) 91-109. 3 D. Salzmann, Antike Porträts im Römisch-Germanischen Museum in Köln, KölnJb 23, 1990, 131-220, besonders 140-141 (zur Herkunft der Porträts). 4 Nach freundlicher Auskunft von Herrn und Frau Robert Weyrich-Fischbach, Mersch, wurde das Fragment damals von dem Merscher Schüler Guy Elcheroth auf einem Abraumhügel an der Ostseite des Wasserbeckens gefunden und den Museumsmitarbeitern übergeben. 5 MNHA Inv.Nr. 1269. Großkristalliner (kleinasiatischer ?) Marmor. Maße: B. 8,2 cm, T. 6,5 cm, H. 11 cm. G. Thill, Nouvelles découvertes autour d‘une villa romaine à Mersch (lieu-dit „op Mies“), Hémecht 19, 1967, 477-484; E. Wilhelm, Pierres sculptées et inscriptions de l‘époque romaine, Musée d‘Histoire et d‘Art, (Luxemburg 1974) 64 Nr. 406. Zur Villa von Mersch zuletzt: G. Kremer, Der Grabbau eines flamen aus Mersch, in: E. Walde, B. Kainrath (Hrsg.), Die Selbstdarstellung der römischen Gesellschaft in den Provinzen im Spiegel der Steindenkmäler, Akten des IX. internationalen Kolloquiums über Probleme des provinzialrömischen Kunstschaffens, Innsbruck 2005, Ikarus 2 (Innsbruck 2007) 143-144 (mit ausführlicher Bibliographie zur Villa), Abb. 1. 6 J.-L. Martinez, Les satyrs de Praxitèle, in: A. Pasquier, J.-L. Martinez (Hrsg.), Praxitèle, Ausstellung im Musée du Louvre Paris (Paris 2007) 237-267 Kat.Nr. 60–63 Abb. 142-170. 7 A. Adriani, Repertorio d’arte dell’Egitto greco-romano II (Palermo 1961) 5960 Nr. 204 Taf. 96, 316, 318; LIMC IV 1 (1988) 121 Nr. 9 s.v. Euthenia (M.-O. Jentel). 8 W. Amelung, Die Skulpturen des Vatikanischen Museums I 3 (Berlin 1903) 314–321 Nr. 6, 13 Taf. 31–32 ; B. Andreae (Hrsg.), Bildkatalog der Skulpturen des Vatikanischen Museums I 2 (Berlin–New York 1995) Taf. 778-783; zuletzt: K. Schade, Ein Paragone - zur Idealplastik der Kaiserzeit, JdI 122, 2007, 185186 Abb. 3-4. 9 S. Klementa, Gelagerte Flussgötter des Späthellenismus und der römischen Kaiserzeit (Köln–Weimar–Wien 1993) 48-51; LIMC VII 1 (Zürich–München 1994) 212-214 s.v. Pecheis (M.-O. Jentel). 10 Helbig I4 (1963) 338-339 Nr. 440 (W. Fuchs); Klementa a.O. (Anm. 8) 24-29 Nr. A 14 Taf. 11; K. Lembke, Das Iseum Campense in Rom, Archäologie und Geschichte 3 (Heidelberg 1994) 214-216 Nr. 1. Taf. 19-22. 1
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Abb. 1 Die Villa von Mersch-„op Mies“ mit ihrem großen Wasserbecken, nach dem Rekonstruktionsvorschlag von J. Zimmer (© MNHA).
dem Vorbild unterscheidet sich allerdings die Haltung des stark zu seiner Linken gesenkten Kopfes, auf den der nicht erhaltene rechte Arm zurück geführt war. Ansätze der rechten Hand sind noch im Haar zu erkennen. Auf Grund der starken Zerstörung wirken die vielen Bohrungen vor allem im Gesicht besonders entstellend. Zwei von ihnen markieren die Enden der Lippen und zwei weitere Bohrungen die Winkel der Augenlider. Hinter diesem Knaben, in einer Position oberhalb von dessen Schulter, kniet rückwärtig anschließend ein zweites Kind (Abb. 2 b-d). Seine rechte Hand ruht auf dem Haar des zuerst genannten Knaben, während sein linker Arm allgemein nach vorne gestreckt ist, dabei aber unklar bleibt, wo genau er endet. Die Komposition macht zugleich klar, dass die Vorderansicht des zuerst genannten Knaben so etwas wie die Vorderansicht der gesamten Komposition darstellt, denn auch der zweite bezieht sich darauf. Das Verständnis der übrigen Reste ergibt sich allein aus der Interpretation des Ganzen, die hier deshalb vorgezogen sei. Gruppierungen kleiner Kinder kommen bei verschiedenen Gottheiten besonders aus dem Bereich der Natur vor. Erinnert sei etwa an das Bild der Eutheneia – also des Sinnbildes für den Überfluss der Natur – im Museum von Alexandria 7. Die liegende Frau wird von acht kleinen Knaben umspielt.
Aus einer Villa in der Nähe von Torre Vaianica bei Rom stammen hingegen die liegenden Gestalten der Horen des Herbstes und des Winters, die heute im Museo Chiaramonti der Vatikanischen Museen ausgestellt sind 8. Die geflügelten Eroten unterstreichen in ihren Tätigkeiten dabei den Charakter der Jahreszeiten. Die Figuren um den Herbst ernten etwa Trauben, die um den Winter jagen Wasservögel. Die Kinder erscheinen aber einzeln und bilden keine Gruppen, in denen sie sich einander zuordnen würden. Gruppen von Kindern begegnen hingegen nur an der Personifikation des Nil. Die Kinder geben dabei nach Aussage der antiken Schriftquellen die Ellen (pecheis, cubita) wieder, also die Höhe der Überflutung des Flusses, welche die Fruchtbarkeit des Landes garantiert 9. Plinius (n.h. 36,58) beschreibt eine Statue des Nil auf dem Forum Pacis des Vespasian mit sechzehn Kindern, die um ihn herum spielen, und an anderer Stelle (n.h. 5,58) hält Plinius sechzehn Ellen (ca. 8,5 m) ideal für eine möglichst reiche Ernte. Die Zahl an Kindern zeigen die aufwendiger gestalteten Statuen, etwa der Nil aus dem Iseum Campense (Abb. 3) 10. Nach Philostrat, der in seinen Gemäldebeschreibungen auf das Thema allgemein eingeht (Imag. 1,5), demonstrieren sie zugleich die Macht des Nil. Die Beschreibung gibt auch diverse Motive wieder, die sich in den rundplastischen Bildern nur teilweise wieder finden, etwa wenn er sagt, dass die Ellen an seinen Locken hängen –
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Abb. 2 Marmorfragment aus der Villa von Mersch: a) Vorderansicht, b) Seitenansicht von links, c) Ansicht von hinten, d) Ansicht von oben (© MNHA).
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Man darf also in den Resten den erhobenen Unterarm und den Ansatz des Handrückens sehen, gegen den sich die angelehnte Figur der Elle lehnt. Deren Füße standen bei einer derartigen Rekonstruktion auf dem linken, angewinkelten Bein des Nil. Die zweite Elle kniet dann auf der Oberkante des Handrückens, an dem der Daumen schon nicht mehr erhalten ist.
Charakteristisch an der Luxemburger Gruppe ist die Kombination von stehendem Kind unten, das den auf ihm knienden Knaben mit einer Hand abstützt, während jener mit seiner Rechten Halt zu suchen scheint (Abb. 2 a-d). Ein solches Motiv begegnet in einer etwas anderen Ausprägung an der Statue eines sitzenden älteren Mannes aus Kynopolis in Oberägypten, der durch die Beifiguren, aber auch die Wiedergabe eines Nilpferds als Bild des Nil ausgewiesen wird 12. An dieser Statue aus Ägypten ist das Motiv inhaltlich motiviert, denn der oben kniende Knabe versucht den Wasserstand an dem Nilometer zu fixieren. Eine vergleichbare Szene ist von einer spätantiken Silberschale aus Südrussland mit einer kleinen Variante bekannt. Dort stützt sich der untere Knabe mit den Händen auf dem Boden, so dass sein Rücken eine Art Podest für den Knaben über ihm bildet 13. Eine Interpretation dieser Art kommt aber bei unserer Gruppe nicht in Frage, da die kniende Figur nur die linke Hand frei hat und mit ihr den Pegel kaum festlegen kann.
In der Konsequenz sind die beiden röhrenförmigen Reste neben der angelehnten Figur des Kindes als Unterschenkel einer weiteren Figur einer Elle zu verstehen (Abb. 2 a), die nach oben steigt. Das wird auch aus dem Umriss der oberen Bruchstelle deutlich, auf deren Rückseite eine Bohrung zu sehen ist, um den Übergang zu den Oberschenkeln zu markieren. Für den Rest eines Gewandes oder gar eines Schilfstängels sind die Teile im Vergleich zu den üblichen Proportionen jedenfalls zu stark dimensioniert. Die Enden eines Füllhorns kommen nicht in Frage, denn in diesem Fall hätte es sich um ein Doppelfüllhorn gehandelt, was für Flussgötter jedoch nicht bezeugt ist.
Dass die Figuren der Ellen an dem Luxemburger Fragment nicht etwa für sich stehen, sondern einem Körper zugeordnet sind, macht der weiche runde Teil klar, gegen den die untere Figur lehnt und auf dem die obere kniet (Abb. 2 b, c). Allerdings handelt es sich um spärliche Reste, die keine sichere Aussage darüber zulassen, was damit ursprünglich bezeichnet war und wie die Komposition insgesamt zu verstehen ist. Vom Typus her kommen zwei Möglichkeiten in Betracht, die Figur eines sitzenden oder eines liegenden Flussgottes. Bei einem Sitzbild käme nach den erhaltenen Beispielen die Schulter oder eine Position neben dem Thron in Frage. Beide fallen aber aus, da dem erhaltenen Teil für eine Schulter die notwendige Tiefe abgeht, für eine Position neben dem Thron die Grundlage für die beiden Ellen überhaupt keine Erklärung findet. An den liegenden Figuren des Nil sind verschiedene Gruppierungen der Ellen zu beobachten, die in ähnlicher Form immer wiederkehren 14.
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so an einer Statue in der Villa Doria Pamphili 11 (Abb. 4) – oder sich auf seiner Brust balgen. Möglicherweise also gab es unter den gemalten Wiedergaben noch zusätzliche Varianten, die uns von den erhaltenen Statuen nicht bekannt sind. Philo strat erwähnt auch Ellen, die mit Sistren auf die Schultern der anderen krabbeln. Von Musikinstrumenten ist bei unserem Beispiel allerdings nichts zu erkennen.
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Als Gruppe dreier Kinder würde die Anordnung hingegen gut veranschaulichen, dass die Knaben versuchen, übereinander empor zu steigen, und sich dabei gegenseitig helfen und abstützen. Position und Anordnung kann man sich am ehesten an der bekannten Figur des Nil aus dem Iseum Campanese klar machen, die heute im Braccio Nuovo der Vatikanischen Museen ausgestellt ist (Abb. 3) 15. Dort ist stärker das Moment des Emporkletterns thematisiert, während an dem Fragment in Luxemburg die Figuren gleichsam schon ihre Position eingenommen haben. Die Kenntnisse der Errichtung und der Ausstattung der Villa von Mersch 16 helfen kaum, die Datierung des Fragmentes einzugrenzen. Das Bildwerk lässt sich nur aus seinen stilistischen Eigenheiten zeitlich einordnen. Den Eindruck bestimmen zwei Eigenarten. Das eine ist die vergleichsweise feine und virtuose Bearbeitung der Oberfläche, wie sie an dem stehenden Knaben zu erkennen ist. Das andere ist die reiche und dabei auch bisweilen unmotiviert wirkende Verwendung des Bohrers wiederum an der stehenden, aber auch an den übrigen Figuren. Bohrungen werden – vom Bauchnabel
Klementa a.O. (Anm. 9) 30-31 Nr. A 19 Taf. 16. A. Adriani, Repertorio d’arte dell’Egitto Greco-Romano A 2 (Palermo 1961) 57-58 Nr. 200 Taf. 95 Abb. 313; A. Adriani, Lezione sull’arte Alessandrina (Neapel 1972) 191 Taf. 62, 3. 13 Adriani, Lezione a.O. (Anm. 12) 190-191 Abb. 5 Taf. 62,1. 14 LIMC VI 1 (1992) 720-726 s.v. Neilos (M.-O. Jentel); Klementa a.O. (Anm. 9) 9-51. 15 Oben Anm. 10. 16 Thill a.O. (Anm. 5). 11 12
Unsere Gruppe ist darunter allerdings nicht vertreten. Da es sich bei dem stark fragmentierten Träger der beiden Kinder mit Sicherheit nicht um eines der Attribute des Flussgottes wie Sphinx, Nilpferd oder Füllhorn gehandelt hat, ist an einen Teil des Armes oder des Beines zu denken. Unter diesen Alternativen bietet sich lediglich der rechte Arm als Möglichkeit an.
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Abb. 3 Statue des Nil, Rom, Vatikanische Museen, Braccio Nuovo (© DAI Rom).
abgesehen – jeweils dort eingesetzt, wo mehrere Körperfalten oder Schattenlinien zusammentreffen. Folglich werden weniger bestimmte Schatteneffekte gesucht, wie etwa die Angabe der Iris bei Figuren in der antoninischen Zeit, sondern dem Auge des Betrachters markante Orientierungspunkte gegeben 17. Körperteile werden dadurch offenbar akzentuiert und gegliedert. Parallelen für diese Art der Arbeit begegnen an verschiedenen Werkstücken des Rheinlandes, etwa an einem Rankenfries aus Köln, der wohl in die erste Hälfte des 2. Jahrhunderts n.Chr. zu datieren ist 18. Dazu passt auch die Gestaltung des angelehnten Kindes. Das Fragment wurde direkt neben dem Becken der römischen Villa von Mersch gefunden (Abb. 1, 5). Damit könnte auch der ursprüngliche Zusammenhang gegeben sein. Denn Bilder von Flussgottheiten schmückten im Kontext von Stadthäusern und Villen häufig Kanäle und Wasserbecken. Ein frühes Beispiel bietet das Haus des Loreius Tiburtinus in Pompeji 19. Dort handelt es sich um eine kleinformatige Wiederholung eines solchen Bildes, das eingebettet ist in eine Serie anderer kleinformatiger Bilder mit dionysischer oder naturbezogener Thematik, die alle in den Grünflächen und unter den Pergolen längs eines Kanals ihren Platz fanden, der das eigentliche Wohngebäude von der Gartenfläche
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abgrenzte. Paul Zanker hat diese Art der Gestaltung aus dem kleinbürgerlichen Geschmack der Besitzer – meist Freigelassenen – erklärt, die sich an den Vorbildern der Villenbesitzer orientierten 20. Aus diesen Villen ist das gewiss am besten bekannte Beispiel die Gruppe von Nil und Tiber am Kopfende des künstlich angelegten Teiches am so genannten Kanopus der Villa Hadriana bei Tivoli. Die Präsenz der Verkörperungen der Flüsse förderte wahrscheinlich zusätzlich die Vorstellung einer Bildungslandschaft, also etwa die Erinnerung an den Kanopus oder den Euripus in Ägypten 21. Hinzu kommt die Statue eines Nil aus der Villa des Domitian bei Castel Gandolfo, die aus schwarzem Marmor gearbeitet ist 22. Eine entsprechende Statue hatte schon das Forum des Vespasian geschmückt. Das Bild in der Kaiservilla unterstrich in dieser Hinsicht den Anspruch der Anlage. Personifikationen von Wassergottheiten sind in der Ausstattung von Häusern und Villen nicht gerade häufig nachzuweisen 23. So dürften zwar eine ganze Reihe der bekannten Statuen von Flussgöttern einem solchen Ambiente zuzurechnen sein, denn sie besitzen oft nur geringe Abmessungen und sind überdies auch bisweilen in kleinformatige Brunnen eingebunden 24, aber ein gesicherter Befund fehlt.
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Abb. 4 Statue des Nil, Rom, Villa Doria Pamphili (© DAI Rom).
Es gehört dabei übrigens zu den ihnen eigenen Vorstellungen, dass sich mit den Figuren eigentlich kein Konzept einer einzigen Deutung der Ausstattung verbunden haben kann. In dem Haus in Pompeji spricht gegen den eindeutigen Bezug auf Ägypten das übrige Beiwerk, in der Villa des Kaisers die Figur des Tiber oder auch die Karyatiden des Erechtheions 25. Vielmehr überlagern sich ebenso wie in der Villa des Hadrian verschiedene Konzepte, etwa das der Natur allgemein mit den Elementen eines gepflegten Gartens oder das der öffentlichen Bauten, in denen Tiber und Nil als die Symbole des Reiches präsent waren. Dennoch kann kein Zweifel bestehen, dass derartige Diskurse in die Gestaltung der Villengärten in Rom und Italien mit eingeflossen sind. Vielfach sollte wohl nur das Glück und der Segen der Natur mit der Figur einer solchen Gottheit hervorgehoben werden 26. Diese Qualitäten kamen allein schon im ruhigen Lagern zum Ausdruck, aber auch in dem Beiwerk, etwa dem Krug, dem das Wasser gleichsam ewig entströmte. Obwohl es sich um ein gängiges Bild handelt, begegnen in den Nordwestprovinzen Beispiele für Statuen von Flussgöttern und gar speziell des Nil ausgesprochen selten als Schmuck von Häusern oder Villen. Bekannt ist lediglich eine Statue aus den Thermen im Haus des Truppenkommandanten von Chesters
Vgl. die Eroten an den Figuren der Jahreszeitenhoren im Museo Chiaramonti, oben Anm. 8. 18 Fischer a.O. (Anm. 2) 78-79 Abb. 28-29; W. Eck, H. von Hesberg, Der Rundbau eines Dispensator Augusti, KölnJb 36, 2003, 168, 174 Abb. 27; vgl. auch das Marmorbild eines Kindes aus Trier: W. Binsfeld, K. GoethertPolaschek, L. Schwinden, Katalog der römischen Steindenkmäler des Rheinischen Landesmuseums Trier, 1. Götter- und Weihedenkmäler, CSIR Deutschland IV, 3 (Mainz 1988) 233 Nr. 493 Taf. 114. Die Statuette ist nicht datiert. Der in der Publikation vorgeschlagene Ansatz in die antoninische Zeit scheint mir diskutierenswert zu sein. Zu Bildern von Eroten in der Region vgl. auch J. Krier, Les „Amours“ dans l’iconographie gallo-romaine de la région trévire, in: Anges et Démons en Ardenne et Luxembourg, Album zur Ausstellung im Musée en Piconrue Bastogne (Bastogne 2009) 73-90. Darunter sind die Darstellungen der Eroten, die auf den Seiten 76-77 abgebildet werden, gut vergleichbar. 19 V. Spinazzola, Pompei alla luce degli scavi nuovi di Via dell’Abbondanza (Rom 1953) 399–400 Abb. 456, 1. 20 P. Zanker, Die Villa als Vorbild des späten pompejanischen Wohngeschmacks, JdI 94, 1979, 470–480 Abb. 4. 21 P. Grimal, Les jardins romains3 (Paris 1983) 298-300; H. Mielsch, Die römische Villa (München 1987) 104-106. 22 Klementa a.O. (Anm. 9) 14, 223-224 (zu den Statuen des Nil aus dunklem Stein) Nr. A 5. 23 R. Neudecker, Die Skulpturenausstattung römischer Villen in Italien, Beiträge zur Erschließung hellenistischer und kaiserzeitlicher Skulptur und Architektur 9 (Mainz 1988) 53 Anm. 524 (Nymphen); Klementa a.O. (Anm. 9) 225. 24 Klementa a.O. (Anm. 9) 155-175; K. Heyken, Römische Zierbrunnen mit Wassertreppen, BJb 204, 2004, 153-154 Kat.Nr. 36 Abb. 16. 25 Mielsch a.O. (Anm. 21) 105-106 Abb. 72-73. 26 Neudecker a.O. (Anm. 23) 9-11; Klementa a.O. (Anm. 9) 249-250 (allerdings mit anderer Akzentuierung). 17
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Abb. 5 Topographie von Mersch mit dem Standort der römischen Villa „op Mies“ und der Fundstelle der Steinblöcke des Grabdenkmals auf der „Mëchelsplaz“ (© Administration du Cadastre et de la Topographie / MNHA).
(Cilurnum) in Britannien 27. Das gilt sogar für die plastische Wiedergabe des Rhenus, also des wichtigsten in der Region präsenten Flusses. Einzige Ausnahme bildet möglicherweise die Statue des Okeanos aus Bandorf bei Remagen, bei der allerdings der Aufstellungskontext nicht bekannt ist. Für die Ausstattung einer Villa wirkt sie fast zu unbeholfen und überdies handelt es sich wegen des Delphins – wie Rainer Vollkommer zeigte – nicht um die Verkörperung eines Flusses 28. Größerer Beliebtheit erfreuten sich offenbar die Bilder von Nymphen 29. Vielmehr gehörten Bilder von Flussgöttern in den Provinzen eher in andere Kontexte. Aufschlussreich dafür ist etwa das Bild des Nil, das ein Kollegium der Bäcker in Igabrum bei Cordoba in Spanien aufstellte 30. Offenbar erinnert die Statue an das Land mit den reichen Getreideernten und somit an das Glück der Handwerkszunft. Im Übrigen begegnen Bilder von Flussgöttern in den Nordwestprovinzen häufiger in der Ausstattung von Mithrasheiligtümern 31.
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Vorerst also bildet das Beispiel in Mersch allein schon von der Größe der Figur des Flussgottes eine Ausnahme. Offenbar entspricht also im Konzept der Ausstattung die Länge des Wasserbeckens der Gestalt des Flussgottes, so dass insgesamt ein anspruchsvolles Ensemble entstanden ist. Es ist vielleicht kein Zufall, dass zumindest die Skulptur in einer Zeit verfertigt wurde, in der offenbar jener Flamen für den Ausbau der Villa gesorgt hat, der später in einem aufwendigem Grabmal in der Umgebung beigesetzt wurde (Abb. 5). Er stammte nach den Überlegungen von Jean Krier und Lothar Schwinden aus dem einheimischen Umfeld 32. Sein Name ist allerdings derzeit nicht bekannt. Er muss aber, nach seiner Karriere zu urteilen, dem Ritterstand angehört haben und besaß damit gewiss auch gute Kontakte zum Zentrum des Reiches nach Italien oder Rom. Was ihn oder ein Mitglied seiner Familie bewogen haben mag, als Schmuck der Villa das Bild des Nil zu wählen, bleibt zwar unbekannt, das Beispiel des Flussgottes
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im Haus des Kommandeurs in Chesters legt aber nahe 33, dass sich der Anspruch des Auftraggebers auf einen geeigneten Ort im Kontext der Bauten – etwa Thermen oder Wasserbecken – richtete und ihn durch eine solche Statue eines Flussgottes nobilitierte. Hinzu kommt der Standort der Villa von Mersch am Zusammenfluss mehrerer Wasserläufe. Dazu gehören die öfters Hochwasser führende Alzette (die „felix Alisontia“ der Mosella des Ausonius), die Eisch, die Mamer sowie die kleineren Bäche Reckenerbaach, Rollengerbaach, Bierschbaach und Bieringerbaach. Dieser außergewöhnliche Wasserreichtum mag den Vergleich mit dem Nil zusätzlich inspiriert haben.
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Marmorskulpturen oder Ausstattung mit marmornen Teilen aus römischen Villen in der Moselregion (Treverergebiet) begegnen häufiger. An dieser Stelle kann keine systematische Übersicht gegeben werden und es mag der Hinweis auf die reichen Funde an Architekturverkleidungen und Gefäße aus der Villa von Echternach 34 sowie die Statuette eines Satyrs aus der Villa von Wellen an der Mosel (Kreis Trier– Saarburg) 35 genügen. Innerhalb des bekannten Spektrums bezeugt das Fragment aus der Villa von Mersch die Statue eines Nil und damit ein für die Villen der Nordwestprovinzen ganz ungewöhnliches Bildwerk. Am ehesten dürfte es von den Vorbildern in Rom beeinflusst worden sein, unter denen die Statue des Nil auf dem Forum Pacis und die beiden Flussgötter im Iseum Campense nach der hier vorgeschlagenen Datierung nur wenige Jahre zuvor entstanden sein werden.<
J.M.C. Toynbee, Art in Roman Britain (London 1962) 138 Nr. 30 Taf. 36; Klementa a.O. (Anm. 9) 158 Nr. V 20. 28 R. Vollkommer, Vater Rhein und seine römischen Darstellungen, BJb 194, 1994, 25 Abb. 25; vgl. die Statue einer Nymphe aus Kenn (bei Trier): Binsfeld u.a. a.O. (Anm. 18) 141-142 Nr. 294 Taf. 69; Vollkommer a.O. 31 Abb. 31; vgl. auch den Kopf eines jugendlichen Flussgottes aus Trier, dessen antiker Kontext allerdings unbekannt ist: Binsfeld u.a. a.O. (Anm. 18) 43 Nr. 68 Taf. 20, und die Statue aus Cirencester, Toynbee a.O. (Anm. 27) 138 Nr. 31 Taf. 37; Klementa a.O. (Anm. 9) 172 Nr. V 32. 29 Binsfeld u.a. a.O. (Anm. 18) 140-142 Kat. Nr. 293-294 Taf. 69-70. 30 A. Blanco-Freijeiro, El Nilo de Igabrum, Habis 2, 1971, 251-256 Taf. 15; Klementa a.O. (Anm. 9) 16, 18 Nr. A 7. 31 Eine Übersicht bietet Klementa a.O. (Anm. 9) 224-225. 32 J. Krier, L. Schwinden, Die Merscher Inschrift CIL XIII 4030, TrZ 37, 1974, 142-143; Kremer a.O. (Anm. 5) 146-147. 33 Oben Anm. 27. 34 J. Metzler, J. Zimmer, L. Bakker, Ausgrabungen in Echternach (Luxemburg 1981) 114–152 Anm. 97 (bibliographischer Überblick) Abb. 91–135. Vgl. auch das Fragment eines Marmorkraters aus der Villa mit dem Okeanosmosaik aus Bad Kreuznach: W. Boppert, Römische Steindenkmäler aus dem Landkreis Bad Kreuznach, CSIR Deutschland II, 9 (Mainz 2001) 143-144 Nr. 152 Taf. 96. 35 Binsfeld u.a. a.O. (Anm. 18) 149-150 Nr. 308 Taf. 72. 27
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Eine Miniaturbronzemaske aus Schandel Hannelore Rose
Im Herbst des Jahres 2007 wurde auf einem Acker zwischen Schandel und Vichten eine kleine Bronzemaske entdeckt 1. Die Fundstelle liegt südöstlich der Straße von Schandel nach Vichten, in der Flur „in Haeschpelt“, Katasterparzelle Schandel A 681/1003. Bei dem Fundort handelt es sich um einen Bereich, der unmittelbar an die Flur „Kräizmier“ angrenzt, auf der schon zahlreiche antike Bronzefunde zu Tage kamen 2. Vermutlich befand sich dort in römischer Zeit ein an der Verbindungsstraße von Arlon nach Bitburg gelegener, kleiner Vicus. Die Fundstelle ist ca. 1,2 km Luftlinie von der Mosaikvilla von Vichten entfernt. Wiederum war es ein Detektorgänger, der die kleine, fast vollständig erhaltene weibliche Theatermaske aus Bronze fand. Eine Replik des Objektes ist im MNHA in Luxemburg ausgestellt, das Original befindet sich in der Privatsammlung des Finders. Die Maske (Abb. 1) ist sehr klein, insgesamt lediglich 3,05 cm hoch bei einer Breite von 1,5 cm und einer maximalen Tiefe von 0,88 cm, jedoch äußerst sorgfältig und detailliert gearbeitet. Ihre Oberfläche ist etwas korrodiert, wodurch die Nasenspitze stark abgeflacht und die Untergliederung der Haarsträhnen z. T. nur noch schwach erkennbar ist. Das Gesicht hat ebenmäßige und alterslose Züge. Es wird von großen, ausdrucksstarken Augen dominiert, die durchbohrt sind. Der Mund ist geöffnet dargestellt. Aufgrund der Frisur ist eindeutig ein weiblicher Maskentypus dargestellt. Das Gesicht wird von langen Haaren gerahmt, die sich über der Stirn zu einer hohen Masse auftürmen. Diese wird durch einen Scheitel in der Mitte untergliedert und von dort in breiten Strähnen zu den Seiten geführt. Die Strukturierung des Haares erfolgt durch Kerben, die am unteren Ende der Frisur noch deutlich erkennbar, im oberen Teil jedoch stark verschliffen sind. An den Seiten reichen die Haare über das Kinn hinaus. Die Kopfhälften der Maske sind etwas asymmetrisch ausgebildet: Auf der rechten Seite der Maske ist die Frisur etwas höher und springt im unteren Bereich etwas zurück, während sich das untere Ende auf der linken Seite leicht nach vorne wölbt; auch der Scheitel ist, vom Betrachter aus gesehen, etwas nach rechts verschoben. In der Seitenansicht wird der komplizierte
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und kunstvolle Aufbau der Frisur deutlich: Durch ein breites Haarband werden die Haare nach vorne zur Stirn hin aufgebauscht, wohingegen nach hinten eine flachere Zone gleichmäßig schräg gekerbter Haarsträhnen folgt. Masken, die antike Schauspieler anlässlich verschiedenartiger Aufführungen im Theater trugen, sind durch einen starren Gesichtsausdruck mit großen Augenlöchern und einer ebenfalls perforierten Mundspalte gekennzeichnet – sofern es sich nicht um Pantomimenmasken handelt, die am geschlossenen Mund erkennbar sind. Die kleine Maske aus Schandel zeigt auf den ersten Blick Kennzeichen einer Tragödienmaske. Masken, die dieser Theatergattung angehören, sind nämlich durch einen hohen Haaraufbau – den Onkos –, große, ausdrucksstarke Augen, die wie auch die Stirn pathetisch zur Mitte hochgezogen sind, und abwärtsgerichtete Mundwinkel gekennzeichnet. Auch wenn diese Charakteristika bei der vorliegenden Maske nur in abgeschwächter Form dargestellt waren, sind die hoch getürmten Haare und die leicht zur Mitte hochgezogenen Brauen gut erkennbar. Die langen, das Gesicht auf beiden Seiten rahmenden und nach unten über den Gesichtskontur hinausragenden Haarsträhnen finden sich gleichfalls häufig bei weiblichen Tragödien- und Pantomimenmasken 3. Dennoch ist eine Interpretation als Tragödienmaske nicht mit absoluter Sicherheit möglich. Denn auch die Masken der Neuen Komödie sind deutlich von solchen aus der Tragödie beeinflusst und in römischer Zeit verschwimmen die Gattungsgrenzen vollständig 4. Ganz eindeutig geht die Maske jedoch auf traditionelle, im Ursprung griechische Vorbilder zurück. Lokale Ausprägungen, wie sie sich z. B. bei einem
Für die Anregung zu diesem Beitrag, zahlreiche Auskünfte und die Bereitstellung der Abbildungen 1, 4 u. 5 danke ich Jean Krier, Nationalmuseum Luxemburg, sehr herzlich. 2 Krier 2004, 45. – Krier 2008, 55-58. 3 z. B. Jory 2001, Taf. 1, 4, 5. 4 Allerdings wurden in der römischen Komödie keine Masken mehr getragen. 1
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Abb. 1 Bronzene Miniaturmaske aus Schandel, Privatsammlung Vichten (© MNHA).
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Abb. 2 Keramikmaske aus Straubing, Gäubodenmuseum Straubing (Foto: H. Rose).
Großteil der Terrakottamasken in den Nordwestprovinzen zeigen 5, liegen nicht vor. Vergleichsstücke für die kleine Bronzemaske gibt es aus diesem Material und in der geringen Größe in der gesamten Region nicht. Zwar kommen Bronzemasken unter anderem als Beschläge 6, insbesondere auch als Jochbeschläge 7, als Gefäßhenkel 8, Appliken 9, Attaschen 10 oder Lampengriff 11 vor, doch diese Masken sind weder ikonographisch noch funk tional vergleichbar 12.
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Ikonographisch näher stehen einige lebensgroße Terrakotta masken aus den Nordwestprovinzen (Abb. 2) 13 sowie eine Gruppe von Miniaturmasken (Abb. 3) ebenfalls aus Keramik, die im 3. Jahrhundert in Trier hergestellt wurden und überwiegend als Grabbeigabe dienten 14. Sie sind zwischen 7 cm und 10 cm groß und zeigen weibliche Gesichter mit aufwendigen Frisuren und z. T. auch Schmuck in Form von Ohrringen. Im Gegensatz zur Bronzemaske aus Schandel sind bei diesen Keramikmasken ‚en miniature‘ nur die Augen geöffnet, während der Mund geschlossen wiedergegeben ist.
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Abb. 3 Keramikminiaturmaske aus Andernach, Stadtmuseum Andernach (Foto: H. Rose).
Sucht man in der geographischen Umgebung des Fundortes nach Bezugspunkten, so bietet sich in erster Linie die Villa von Vichten-„an der Lae“ an. Sie liegt nur etwas mehr als 1 km vom Fundort der kleinen Bronzemaske entfernt und wurde 1995 teilweise ausgegraben. Sowohl im hervorragend erhaltenen Mosaikfußboden des Empfangssaals als auch in der Wandmalerei dieser Villa spielen Masken eine Rolle. Eine auf dem Mosaik dargestellte Maske (Abb. 4) zeigt in den Gesichtszügen wie in der Frisur sogar enge Übereinstimmungen mit der kleinen Bronzemaske, auch wenn die Haare der Maske auf dem Mosaik noch durch ein horizontales Stirnband untergliedert werden. Bei dieser Maske handelt es sich mit Sicherheit um die Darstellung einer Komödienmaske, denn sie wird von Thalia, der mit der Komödie verbundenen Muse, im Arm gehalten. Im nächsten Feld ist die Muse Melpomene, die für die Tragödie zuständig ist, wieder mit einer Maske im linken Arm dargestellt. Diese zweite Maske hat jedoch sehr unharmonische, expressive Gesichtszüge und ihr Haar ist aufgelöst in langen Strähnen nach hinten wehend
gezeigt, so dass sie ganz anders wirkt als die Bronzemaske mit ihrem harmonischen, nur von leichtem Pathos bewegten Gesichtsausdruck. Das Mosaik ist eines der ‚Highlights‘ unter den Funden aus der Villa von Vichten 15. Der große, vielfarbige und exzellent erhaltene Fußboden aus der Zeit um 240 n. Chr. gehört zu den schönsten aus der römischen Welt bekannten Darstellungen der Neun Musen.
Rose 2006, 49-52, 94 f. Menzel 1966, Nr. 112, 118-119. 7 Menzel 1986, Nr. 342, 345, 464a, 465-467. 8 Menzel 1966, Nr. 536-537 549, 554-446, 561. – Menzel 1986, Nr. 252254. - Faider-Feytmans 1979, Nr. 323, 329-332, 344. 9 Faider-Feytmans 1979, Nr. 174-175. 10 Menzel 1986, Nr. 563. 11 Faider-Feytmans 1979, Nr. 240. 12 Landes 1989, 137-143 („4 – Masques en bronze“). 13 Rose 2006, Kat. Nr. 156, 177, 180. 14 Rose 2003. 15 Krier 2002, 44-47. 5 6
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nahelegen, oft in den Zwischenräumen von Säulengängen. Auch die kleine Bronzemaske aus Schandel hat im Zenit in der rückwärtigen Haarzone ein kleines Loch, in dem sich ein messingfarbener Stift oder Nagel befindet, dessen Köpfchen auf der Innenseite der Maske zu erkennen ist. So könnte man sich auch bei dieser kleinen Maske vorstellen, dass sie – vielleicht mittels einer Öse – hängend angebracht war. Die Wandmalereien wie auch das Mosaik sind von handwerklich herausragender Qualität. Sie wurden von versierten und künstlerisch hochwertig arbeitenden Werkstätten ausgeführt. In allen Fällen sind starke Beziehungen zu Trier erkennbar, das als Hauptstadt der Treverer von entscheidendem Einfluss auf die ganze Region war. Diese Kunstwerke aus der Villa von Vichten sind aufschlussreiche Zeugnisse für die philosophische und literarische Bildung der Elite in dieser Region, denn die Wiedergabe der Musen in der von Hesiod festgelegten Reihenfolge ist sehr selten und belegt profunde Kenntnisse nicht nur in klassischer Literatur, sondern auch in der Welt des antiken Theaters mit den dazugehörigen Kostümen, Instrumenten und Ausstattungsgegenständen.
Abb. 4 Mosaik aus der Villa von Vichten mit der Darstellung der Muse Thalia (Detail), Nationalmuseum Luxemburg (© MNHA).
Die Maske, die auf der Wandmalerei in einem der Korridore der Villa dargestellt ist (Abb. 5), zeigt wiederum einen ganz anderen Typus, nämlich eine jugendliche Maske mit idealen Gesichtszügen und langen, welligen Haaren. Sie ist so an zwei Bändern aufgehängt, dass das Gesicht deutlich nach unten geneigt ist und sich dem Betrachter nahezu im Profil zeigt. Aufgrund der idealisierten Gesichtszüge und fehlender Attribute ist die Benennung der Maske nicht mit Sicherheit möglich. Da in dieser Zone der Wandmalerei Figuren und Gegenstände aus dem dionysischen Umkreis dargestellt sind, handelt es sich am ehesten um eine Mänadenmaske oder einen jugendlichen Dionysos 16. Die Freskoverzierung stammt aus einer früheren Phase der Villa als das Mosaik. Sie ist vermutlich in die Zeit zwischen 120-130 n. Chr. zu datieren 17. Die oben beschriebene gemalte Maske ist insbesondere unter dem Gesichtspunkt der Befestigung von Interesse, denn sie ist so dargestellt, als hinge sie frei an zwei durch Löcher in der Kalotte des Kopfes gezogenen Schnüren, die oben dekorativ verknotet sind und deren Enden an beiden Seiten unterhalb der Maske herabhängen. Auch die großen Terrakottamasken weisen durchgängig zwei Bohrungen im Zenit auf 18. Deshalb ist davon auszugehen, dass diese Masken in ähnlicher Weise aufgehängt waren, und zwar, wie ihre Fundorte
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Die kleine Bronzemaske ist ebenfalls von handwerklich sehr guter Qualität, präzise und detailreich gearbeitet. Wenn ihre Fundumstände auch keine Aussagen zu Verwendung und Datierung ermöglichen, so lässt sich doch sagen, dass sie auf traditionelle Vorbilder aus den Theatergattungen Bezug nimmt. So sind Maskendarstellungen als wichtiger Gradmesser der Romanisierung anzusehen, seien es nun solche auf dem Mosaik im Zusammenhang mit den Musen, in der Wandmalerei im Kontext einer dionysischen Thematik, lebensgroße Terrakottamasken mit einer vordergründig dekorativen Funktion, in der aber ebenfalls die dionysische Hof- und Gartengestaltung mit Krateren, Brunnenfiguren usw. mitschwingt, oder aber kleine Keramikmasken, deren Bedeutung als Grabbeigabe gleichfalls einen dionysisch-eschatologischen Charakter hat. Die Verwendung dieses Emblems zeugt von der Iden tifikation mit antiken hellenistisch-römischen Traditionen und bringt so die Zugehörigkeit zum Römischen Kulturkreis zum Ausdruck. In diesem Kontext ist auch die kleine Bronze maske aus Schandel zu verstehen.<
Barbet 2008, 254-262, bes. 258 Abb. 405, 406. Krier 2002, 48-51. 18 Rose 2006, 17 z. B. Taf. 4 Kat. Nr. 56. Anders verhält es sich bei der Gruppe mit innen angarnierter Leiste, die zahlreiche Bohrungen hat. 16 17
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Abb. 5 Wandmalerei aus der Villa von Vichten, Nationalmuseum Luxemburg (© MNHA).
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Literaturverzeichnis:
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Landes 1989 – Chr. Landes u.a., Le goût du théâtre à Rome et en Gaule romaine, Catalogue d’exposition (Lattes 1989).
Faider-Feytmans 1979 – G. Faider-Feytmans, Les bronzes romains de Belgique (Mainz 1979). Jory 2001 – J. Jory, Some Cases of Mistaken Identity, Bulletin of the Institute of Classical Studies 45, 2001, 1-20.
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Rose 2006 – H. Rose, Die römischen Terrakottamasken in den Nordwestprovinzen. Herkunft – Herstellung – Verbreitung – Funktion, Monumenta Artis Romanae 37 (Wiesbaden 2006).
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Wenn Altgrabung und Neugrabung zusammenkommen: zu den Untersuchungen der Jahre 1946 und 2006 im «Centre Pénitentiaire» von Givenich Christiane Bis-Worch und Robert Wagner
Das ehemalige zur Gemeinde Mompach, Kanton Echternach, gehörige Gut Givenich liegt knapp unterhalb der Hochfläche, die sowohl das Sauer- als auch das Moseltal überragt und ist heute für seine offene Vollzugsanstalt bekannt, in der Häftlinge die Möglichkeit einer Resozialisierung bekommen. Im Zuge des Ausbaus dieses Zentrums sollte 2006 nahe den heutigen Ateliers ein neuer Rangierplatz eingerichtet werden. Dieser liegt in einem Bereich, der 1946 schon einmal Ort archäologischer Ausgrabungen war. Damals waren Reste einer römischen Villa sowie mehrere z.T. in Steinsarkophagen liegende Gräber freigelegt worden. Deren Interpretation blieb jedoch aufgrund der noch rudimentären Grabungstechniken und der mangelhaften Dokumentation äußerst unsicher. Im Herbst 2005 traten im Vorfeld der Planungen seitens des Bau herrn bei der Anlage eines Kanals weitere Gräber zu Tage, somit schien eine nochmalige archäologische Untersuchung an der alten Grabungsstelle mehr als angebracht. Die Notgrabung fand im Frühjahr 2006 statt und dauerte drei Monate.
Das archäologische Umfeld von Givenich Die Gegend rund um Givenich ist ausgesprochen reich an archäologischen Funden. So sind die in den archäologischen Karten des MNHA verzeichneten Fundstellen prä- und protohistorischer Zeitstellung in der Umgebung Givenichs so zahlreich, dass sie hier – da für unsere Fragestellung nicht relevant – nicht extra aufgelistet werden (Carte archéologique du Grand-Duché de Luxembourg (CA) feuille 18, 1973 und 19,1983). Auch die römische Epoche und das frühe Mittelalter haben viele Spuren hinterlassen. Davon seien hier lediglich die unmittelbar auf dem Gelände des Gutshofes gelegenen genannt: - Gutsbesitzer Mathias Theisen soll um 1880 auf seinen Äckern „In den Lehren“ Ziegelscherben hat sammeln lassen und diese zermahlen im Mörtel zum Bau seiner Kapelle verwendet haben (Mayers 1951, 20).
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- M.A. Namur berichtet 1851 von der Existenz römischer und fränkischer Gräber zu Givenich, ohne jedoch näher auf diese einzugehen, ihre Fundlage zu präzisieren oder auch nur seine Informationsquelle anzugeben (Namur 1851, 14/105). - im Jahre 1852 informiert M. Briemeyer die «Société pour la recherche et la conservation des Monuments historiques» über den Fund zweier Sarkophaggräber auf dem Besitz der Familie Braun (Namur 1852, 56; 18/132). Beide Gräber seien mit einem Schwert ausgestattet gewesen. Eines der Gräber enthielt zusätzlich einen Goldring „marquée du signe III“ (Schaaff 1993, 121). Weiterhin soll ein Skelett ein „Loch im Schädel“ aufgewiesen haben. Leider sind dies sämtliche Informationen die wir über die verloren gegangenen Gräber haben. - wenige Jahre später, um 1885, wird auf dem Grundstück von Mathias Theisen ein weiteres Grab angeschnitten. Dieses gab nach der Entfernung der oberen Steinplatte ein vollständiges Skelett mit Helm, Lanze und Schwert frei (Namur 1890, XVII). Wie bei den ersten Gräbern sind alle Fundgegenstände verloren, so dass keine genaue Auskunft über das Alter der Funde möglich ist. Der Beschreibung nach könnten sie merowingerzeitlichen Ursprungs sein (Schaaff 1993, 122). - bei der Einrichtung der Beete in der nordöstlichen Ecke der heutigen Strafanstalt stießen die Arbeiter im April des Jahres 1946 auf die oben schon erwähnten Gräber (Abb. 1). Sie wurden unter der Leitung von Prof. Jos. Meyers, Direktor des Nationalmuseums, untersucht und einer frühmittelalterlichen Zeitstellung zugeordnet (Rapport PSH 71, 215, 287f.) 1. Einige der Mauern erkannte man dabei als römische Baureste (CA 19, 24; Weiller 1972, 88). Es wurde damals zwar ein Grabungsbericht erstellt, dieser jedoch erst Insgesamt waren die Gräber wohl ausgesprochen fundarm. Laut H. Schaaff soll eine einzige etwa 60 mm breite Bronzefibel in einem der Sarkophaggräber gelegen haben, sie ist jedoch verschollen (Schaaff 1993, 122).
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Lage der Grabung.
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Abb. 1 Plan der Grabung von 1946 (nur steingefasste Gräber, Umzeichnung R. Wagner, CA 19, 1983,24). Wie sich 2006 herausstellte, ist besonders der Bereich des römischen Gebäudes neu zu interpretieren.
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1995 durch H. Glesner vollständig publiziert (Glesner 1995, 35–49) 2. Letzterer berichtet u.a. auch über Mauerstrukturen, die zu einer Kapelle gehört haben sollen, an die sich die älteren Bewohner Givenichs nach der mündlichen Überlieferung noch erinnern konnten. Er beschreibt einige interessante Details der Sarkophage, die heute ebenfalls verschwunden sind. Dies galt lange Zeit auch für die Skelette und es ist einem glücklichen Zufall zu verdanken, dass man sie im Sommer 2005 – im Zuge anderer Ermittlungen – in den Depots des Musée national d’Histoire naturelle auffand und an das MNHA übergab. Völlig unabhängig davon informierte die Administration des Bâtiments Publics das MNHA Anfang 2006 von der bevorstehenden Einrichtung eines Rangierplatzes an der alten Fundstelle. Da – wie eingangs angedeutet – schon im Vorjahr bei der Neuverlegung eines Kanalanschlusses Gräber angeschnitten wurden, war davon auszugehen, dass noch archäologisches Potential an dieser Stelle erhalten sei. So kam es 60 Jahre nach der ersten Grabungskampagne zu einer mehrwöchigen Notgrabung, im Zuge derer die Aufklärung vieler offen gebliebener Fragen erfolgte. Als erstes sei die Erfassung der Gartenmauer genannt, auf die sich die Ausgräber 1946 in ihren Zeichnungen bezogen. Dies ermöglichte die Übertragung der Altfunde und der alten Skizzen in die Nationalkoordinaten und damit eine Neuinterpretation der alten Befunde. Es stellte sich z.B. heraus, dass die Skizzen damals zum Teil fehlerhaft zusammengetragen und interpretiert wurden (dies gilt besonders für den Bereich des römischen Gebäudes, siehe Abb. 1). Da aber auch die Gräber von 1946 lokalisiert werden konnten, lohnte es sich, ihr Knochenmaterial zusammen mit dem der neu gefundenen Gräber einer anthropologischen Untersuchung zuzuführen. Hierdurch erhoffen wir uns einen besseren Einblick in das Siedlungs- und Sozialgefüge und auch Aussagen über eventuelle Familienzusammenhänge.
Ortsgeschichte von Givenich Aus dem St. Maximiner Güterverzeichnis geht hervor, dass wir in Givenich schon zu Beginn des 13. Jahrhunderts mit einer Kirche 3 und mehreren mansen 4 zu rechnen haben (MRUB II, 430, 432, 468; Mayers 1951, 31f). Weiterhin teilten sich ein gewisser Johann von Helmdingen aus Lorentzweiler und ein Ritter Ingebrand von Manternach zu gleichen Teilen das Lehen über die Ländereien, die das Trierer Kloster St. Maximin zu Givenich besaß 5.
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Von der Existenz eines zusätzlichen Herrenhofes erfahren wir durch die beglaubigte Kopie eines Erbvertrags aus dem Jahre 1518, in welchem Felix, Graf zu Werdenberg und Hilgenberg, Herr zu Müzelburg, Berburg und Zolver und seine Frau Elisabeth von Neuvenberg ihren „Hof, genannt Givenich, …, welcher vor langen Zeiten ein Dorf gewesen ist und nun verwahrlost und verlassen ist, und uns und unseren Voreltern seit Lebzeiten im Gedächtnis angehört hat…“, an Johann, Graf von Pünderich und seiner Frau Mariechen von Heringh gegen eine jährliche Pacht vermachen (Mayers 1951, 38–40). Der Umstand, dass Givenich an den Grafen von Pünderich überging, weist darauf hin, dass es sich weniger um einen simplen Bauernhof, sondern vielmehr um einen ehemaligen Herrenhof und eine dazugehörige Siedlung gehandelt haben muss, die beide zum Zeitpunkt der Übergabe verwahrlost oder gar verlassen waren. Ob der Herrenhof – wie Kirche und Siedlung – bis in das 13. Jahrhundert zurückreicht, geht aus den Akten jedoch nicht hervor. Der Vollständigkeit halber soll der weitere geschichtliche Werdegang der Herrschaft hier kurz umrissen werden (Mayers 1951; Glesner 1995): Givenich bleibt in der Folge Lehen eines Nebenarms der Familie von Pünderich, bis es schließlich im 17. Jahrhundert durch Heirat an die Familie von Reinholz gelangt. In diese Phase fällt die erste Teilung des Gutes, in dessen Zusammenhang der „Braunshof“ gegenüber dem alten Herrensitz entsteht 6. Anfang des 18. Jahrhunderts geht das Gut – wiederum mittels Heirat – in den Besitz der Herren von Bourcy über, die den Sitz jedoch kaum 100 Jahre später wieder verlassen müssen, da sie u.a. ob eines Wasserstreits verarmt waren 7. Um an Geld zu kommen, verpachten sie ab 1808 einen Teil des Hofes an Mathias Nicolai, der 1809 als „villicus in castro de Givenich“ zeichnet und auch einen Teil davon bewohnt. Nur wenig später, spätestens 1835, nennt Mathias Theisen den Hof sein Eigen. Unter seiner Leitung entstehen große Teile der heutigen Dependentien und die heutige Kapelle. Gegen Ende des 19. Jahrhunderts, genauer 1892, gründet Mathias Theisen seine Stiftung „Fondation Theisen de Givenich“ und vermacht damit seinen Besitz dem Staat mit der Auflage, dort eine soziale Einrichtung zu unterhalten, woraus schlussendlich die heutige Vollzugsanstalt entstanden ist. Aus verschiedenen historischen Notizen 8 geht hervor, dass es sich bei dem Gut Givenich ehedem um eine Wasserburg gehandelt haben dürfte, deren Graben durch nahe gelegene Quellen gespeist wurde. Laut J. P. Mayers und H. Glesner sollen im 19. Jahrhundert noch die Zugbrücke und der „Wallgraben“ bestanden haben. Auf dem Wall hätten jene Walnussbäume gestanden, die zum Grossteil zur Eindeckung der
Abb. 2 Auszug aus der Ferrariskarte (um 1770).
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Haupthaus besteht, während sich drei weitere Gebäude auf der gegenüberliegenden Straßenseite befinden. Eines davon (roter Kreis) ist durch eine grüne Linie, bei der es sich um eine durch Bewuchs gekennzeichnete Parzellengrenze handeln dürfte, von den beiden anderen Gebäuden getrennt. Dieses Gebäude liegt im Bereich der Grabungszone. Das Urkataster (Abb. 3) gibt im Bereich der Burgstelle (A) dagegen zwei Gebäude an. Sie sind immer noch isoliert von der Vorburg, allerdings ist die Zugbrücke verschwunden. Der Graben zeichnet sich zumindest noch in der Parzellenstruktur ab. Im Bereich der Vorburg (B) ist nunmehr anstelle der zwei langrechteckigen Gebäude ein L-förmiges Gebäude getreten. Auch im Bereich des Braunshofes (C1) sind Änderungen feststellbar: anstelle der beiden größeren Wirtschaftsgebäude ist nur noch ein großer Bau (C2) zu erkennen. Das dritte, westlich gelegene Gebäude (vgl. Abb. 2, roter Kreis) scheint gänzlich verschwunden. Die Jahreszahl 1822 über der Toreinfahrt von Bau C2 – dem heutigen Atelier – dürfte wohl den spätesten Zeitpunkt des Abrisses dieses kleineren Gebäudes angeben.
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Abb. 3 Auszug aus dem Urkataster von 1820/24 (A Herrenhof mit umliegenden Wassergraben; B Wirtschaftsbereich der Vorburg; C1 Braunshof; C2 ehemalige Scheunen des Braunshofes/heutige Ateliers).
heutigen Ställe herangezogen wurden. In der Mitte des heutigen Innenhofes (dem ehemaligen Vorburgbereich) haben sich wohl der besagte einzige Brunnen und eine Kapelle befunden. Letztere wurde zeitweilig als Schmiede genutzt und ist erst im 19. Jahrhundert abgerissen worden. R.M. Staud und J. Reuter legen diese Kapelle, welche ab 1616 dem Heiligen Klemens geweiht war, allerdings in den östlichen Teil des Gartens (Staud/Reuter 1953, 336). Zwei Urkunden geben uns zusätzliche Hinweise über das Aussehen dieses Anwesens: die um 1770 entstandene Ferrariskarte und das Urkataster aus den Jahren 1820/24. Auf der Ferrariskarte (Abb. 2) erkennt man gut das ursprüngliche Herrenhaus mit dem umlaufenden Graben, sowie zwei ihm vorgelagerte Wirtschaftsgebäude, die zur Vorburg gehören. In der Kontaktzone zwischen Vorburg und Graben liegt ein kleines Gebäude, welches sicherlich als das besagte Torhaus für die Zugbrücke anzusehen ist. Außerdem ist auf der Ferrariskarte die Lage des Braunshofes zu erkennen, der zu dieser Zeit aus einem eher kompakten
Ein erster Vorbericht wurde schon durch J.P. Mayers vorgelegt, allerdings nicht besonders detailfreudig und ohne Pläne (Mayers 1951, 24–26). 3 „In archiepiscopatu trevirensi habemus ecclesiam … Giuenich“. 4 „In Giuenich sunt .XIII. mansi .IIII. liberi sunt. quintus est uillici de Billiche. Reliqui infeodati sunt.“ 5 „… in Giuenich duos mansos Ingebrandus, Joh. D. Helmedingen duos alios…“. Weitere Urkunden nennen um 1200 Giwenech oder auch Gyvenich (1293), (siehe auch Wampach UQB V, 501f.). 6 Der Braunshof stammt somit aus der zweiten Hälfte des 17. Jahrhunderts, der Jahreszahl über dem heutigen Türsturz nach zu schliessen, wird er jedoch 1729 neu errichtet oder doch zumindest grundlegend renoviert. 7 Die Familien blieben trotz der Trennung zunächst eng miteinander verbunden und teilten sich den einzigen Brunnen in der Burg. Erst in der Spätphase kommt es im Streit über die Wassernutzungsrechte zur Zerrüttung des Verhältnisses. 8 Über das Aussehen der Burg und seine Veränderungen im Laufe der Zeit, siehe Mayers 1951, 35–37, 55, 65f, 87f. 2
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Abb. 4 Die römischen Befunde (Plan R. Wagner).
Zu den Ergebnissen der Grabungskampagne 2006
Von Beginn der Grabung an war also bekannt, dass wir mit großer Wahrscheinlichkeit auf Mauerstrukturen und auf weitere Gräber stoßen würden – Erwartungen, die nicht enttäuscht werden sollten. 1. Zu den römischen Befunden (Abb. 4) Wie sich bald herausstellen sollte, gehört das gros der 1946 schon einmal freigelegten Mauern zu einer kleinen villa rustica. Davon ist jedoch der größte Teil schon beim Bau der Scheunen zu Beginn des 19. Jahrhunderts bzw. bei der Installierung der heutigen Atelier-Gebäude undokumentiert zerstört worden. Das Kerngebäude wird aus den Mauern 3n, 3s und 3w (Raum 3) gebildet, wobei 3w in späterer Zeit, anlässlich des Anbaus von Keller 8, an einer Stelle geöffnet wurde, um einen Zugang (40) in diesen zu ermöglichen.
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Abb. 5 Blick auf den Keller mit einer Wandnische und dem Mauer 3 vorgelagerten Fundament 41. Im Hintergrund ist der Kellereingang (40) zu erkennen, im Vordergrund die stark ausgebesserten Mauern 8n und 3n (Foto R.Wagner MNHA).
Dieser Kelleranbau geschah mittels der Errichtung eines zweiten, Mauer 3w vorgelagerten Fundaments (41), wodurch man die Gebäudeerweiterung ohne vorherige Niederlegung des bestehenden Gebäudes schuf. Der Keller war mit Wandnischen und Kellerfenstern ausgestattet (Abb. 5).
Wie ein signifikanter Mauerwechsel in der Nordwand von Keller 8 anzeigt, wurde fast die ganze nordöstliche Fassade einmal grundlegend erneuert. Massive Brandrötungen lassen vermuten, dass die Mauer nach einem Brand teilweise zu instabil geworden war und ausgebessert werden musste. Möglicherweise stehen eine Reihe von Pfostenlöchern (Abb. 4, 77–81, 84) in diesem Zusammenhang, denn obwohl es sich grundsätzlich auch um Pfostensetzungen eines nach Nordwesten abgehenden Gebäudes handeln könnte, weist ihre Lage doch auch einen Bezug zu den Mauern 3n und 8n auf. Es könnte sich somit auch um eine Reihe von Stützpfosten gehandelt haben, die das einsturzgefährdete Gebäude sicherten. Eine weitere Interpretationsmöglichkeit wäre zudem ein hölzernes Vordach. Da die Pfostensetzungen zwei der Drainagekanäle (76 und 114) überlagern, die unter den Mauern 3n und 8n hindurch ziehen, sind sie zumindest eindeutig erst nach Errichtung des Steingebäudes entstanden und können nicht zu einer hölzernen Vorgängerphase gehören. Anders verhält es sich bei den drei Pfostensetzungen 69, 70 und 71. Diese liegen parallel zu Mauer 8w und weisen eine gemeinsame Bauart (eine Grube von knapp 90 cm Durchmesser mit einem Pfosten von ca. 40 cm Stärke) auf. Ihre Nähe zu Mauer 8w ist zu knapp, um sie als Teil eines Vordachs zu interpretieren, für ein schlichtes Baugerüst sind sie allerdings überdimensioniert. Weitere Pfostensetzungen (72–74) befinden sich westlich des Steingebäudes in leicht veränderter Ausrichtung, jedoch mit den gleichen technischen Merkmalen. Daher könnte es sich prinzipiell bei diesen 6 Pfostenlöchern um Reste eines hölzernen Gebäudes handeln. Ob letzteres zeitgleich mit der Steinbebauung bestand oder aber zur hölzernen Vorgängerphase gehört, deren Existenz durch weitere Pfostengruben belegt ist, konnte nicht geklärt werden.
Einige Pfostensetzungen weisen mit Sicherheit auf eine dem Steinbau vorangehende Holzphase hin. Zum einen handelt es sich um mehrere innerhalb von Raum 3 liegende Pfostengruben (so z.B. 58, 64, 90, 97, 112, 104, 108, 109), welche von den zum Steingebäude gehörenden Schichten überlagert oder gestört werden 9, zum anderen um Pfostensetzungen (20 und 52), die zumindest vor Erweiterung des Steingebäudes (Raum 8bis und 9) bestanden haben müssen. Zu diesen zwei letzteren dürften wohl aufgrund ihrer identischen Merkmale die beiden Pfostengruben 21 und 28 dazugehören. Sie reichen jedoch nicht aus, um noch einen Grundriss zu rekonstruieren.
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Zum Erhaltungszustand des Gebäudes ist anzumerken, dass es sich an einer Hanglage befand. Daraus resultiert, dass die Fundamente hangseitig wesentlich tiefer greifen als auf der gegenüberliegenden Hälfte. Dementsprechend hat sich von dem nordwestlichen Bereich relativ viel Bausubstanz erhalten, während zur heutigen Straße hin das Gelände stark ansteigt, so dass die Fundamente des römischen Gebäudes in südöstlicher Richtung immer weiter „ausdünnen“, bis sie von den mittelalterlichen Gräbern stark gestört – kaum noch zu fassen sind. Dadurch war nicht mit letzter Sicherheit zu klären, ob sich noch weitere Annexräume in der Flucht von Raum 8bis und 9 befanden oder ob wir es in der Spätphase des Gebäudes mit einer nach Südosten geöffneten Portikusarchitektur zu tun haben. Beide Räume gehören der zweiten Bauphase an, d.h. sie entstanden erst mit dem Bau des Kellers 8.
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Zur Datierung der römischen Periode sei gesagt, dass über dem natürlichen Boden eine dünne Schicht auftritt, in welcher vereinzelt Scherben des 1. Jahrhunderts v. Chr. zu finden sind. Sie deuten auf eine frühe Siedlungspräsenz hin. Der überwiegende Teil der Keramik gehört jedoch schon dem 1. Jahrhundert n. Chr. an, entsprechend datieren die in diese Schicht eintiefenden Pfostengruben in die Zeit nach Christi Geburt. Weitere Besonderheiten sind die schon angesprochenen Drainagekanäle 55, 76 und 114, die das Gelände und auch das Steingebäude durchziehen. Sie waren wohl notwendig, weil das Regenwasser nicht in den anstehenden Lehmboden einsickert und es daher einer kontrollierten Abflussmöglichkeit bedurfte. Wassereinbruch und/oder statische Probleme mögen der Grund gewesen sein, weshalb Keller 8 zu einem späteren Zeitpunkt zur Hälfte verfüllt wurde. Im Füllmaterial lagen zahlreiche Hypokaustziegel und Fragmente eines roten Wandputzes, was auf eine ursprünglich gehobene Innenausstattung hinweist. Zwei Säulen standen mittig in diesem „Restkeller“ (Abb. 6), der schließlich ganz aufgelassen wurde. Erwähnenswert sind außerdem die zahlreichen Münzen 10, gegossene Bronzestifte und die davon abgehackten und z.T. abgeflachten, prägefertigen Schrötlinge und andere Utensilien, die zur Herstellung von Münzen benötigt werden und die im Keller gefunden wurden. Dazu gehört sicherlich auch Feuerstelle 62, welche sich in Raum 3 befunden hat. Darin
Aufgrund der Schichtzusammengehörigkeit zählen auch die meisten anderen umliegenden Pfostengruben dazu. Bei 61 und 65–68 ist dies allerdings weniger klar ersichtlich, da sie auch zur Feuerstelle 62 gehören könnten (zur Feuerstelle siehe unten). 10 Es handelt sich u.a. um Münzen mit beidseitig aufgeprägten Münzbildern stark „barbarisierter“ Art des Tetricus I. Ähnliche Münzprägestätten sind in villae rusticae in Saareinsming (Lothringen) und Hambach (Rheinland) dokumentiert worden (Schaub/Hiller 1983, 298f, Loscheider 2007, 27f). 9
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Abb. 6 Profil durch Keller 8 mit den zwei Säulenschäften in Fundlage.
enthalten waren zahlreiche kleine Bronzekügelchen. In der Tat handelt es sich hier um eine lokale Münzwerkstatt, die in die zweite Hälfte des 3. Jahrhunderts zu datieren ist 11. 2. Mittelalterliche und neuzeitliche Strukturen Im 3. Jahrhundert kommt es zu einer Teilzerstörung des römischen Gebäudes. Die ca. 20 cm starke Zerstörungsschicht ist auf dem ganzen Grabungsareal anzutreffen, spart allerdings Raum 3 aus. Dies spricht für das Fortbestehen zumindest dieses Raumes. Die Mauerzüge 5 und 7 überlagern späterhin Raum 3 (Abb. 7). Da Mauer 5 Teile des Fundamentes zu Mauer 7 über-
lagert, handelt es sich bei Mauer 5 eindeutig um die jüngere Bauphase. Bei beiden war an ihrem nordwestlichen Ende noch der Beginn einer nach Nordosten abknickenden Mauer nachzuweisen. Auf der gegenüberliegenden Seite stoßen beide Mauern gegen Mauer 3s, wobei Mauer 7 aufgrund einer Grube stark gestört ist, so dass der weitere Verlauf nicht sicher geklärt werden konnte. Es fanden sich zumindest keine Hinweise auf ein Fortlaufen über die Mauer 3s hinweg in Richtung Süden. Dagegen ziehen sich die zur jüngsten Bauphase gehörigen Zerstörungsschichten entlang der Mauer 3s. So ist davon auszugehen, dass Mauer 5 Teil eines Gebäudes war, welches in seinen Grundzügen den Bereich von Raum 3 einnimmt und dabei Mauer 3s als Fundament nutzt 12. In diesem jüngsten Zerstörungshorizont fanden sich zudem dicke Schichtpakete von Fensterglasfragmenten im Stile einer einfachen durchsichtigen Bleiverglasung. Sie deuten auf die Existenz größerer Fensterfronten hin. Ein Weihwasserbecken, welches ins 18. Jahrhundert datiert, bezeugt das Bestehen dieses Gebäudes bis in diese Zeit hinein. Es liegt damit durchaus nahe, hierin das auf der Ferrariskarte von 1770 abgebildete Gebäude zu sehen, welches vermutlich kurz vor 1822 im Zuge des Scheunenneubaus des Braunshofes abgerissen wurde. Damit hätten wir zumindest das Enddatum eines der Gebäude eingegrenzt. Wie weit sie zeitlich zurückreichen ist
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weniger offensichtlich. Einen terminus post quem erhalten wir anhand einer in der Baugrube von Mauer 5 gefundenen Keramik, die dem Kreis der „Hospitalkeramik“ angehört und grob in die Phase vom 8. bis in das 12. Jahrhundert datiert (Bis-Worch 1995, 5–16). Weitere Funde aus anderen Schichtzusammenhängen (die meisten befinden sich in der Kontaktzone zur römischen Zerstörungsschicht), aus denen zahlreiche Scherben derselben Keramik stammen sowie Scherben von „Grauware“ und „jüngerer Mayener Ware“, belegen zumindest eine rege Siedlungstätigkeit im näheren Umfeld der Fundstelle. Inwieweit die beiden Mauern jedoch zu diesem Zeithorizont gehören, lässt sich aufgrund des derzeit noch schlechten Forschungsstandes zu dieser Keramik nicht klar bestimmen. In diesem Zusammenhang lohnt es sich zunächst einen Blick auf die Gräber zu werfen: neben einfachen Erdgräbern wurden vorwiegend Bestattungen mit Steineinfassungen freigelegt. Daneben sind auf den Plänen der 40er Jahre drei Gräber zu erkennen, die in einer Reihe angeordnet lagen und als Sarkophaggräber bezeichnet werden (Sa 1–3). Auf historischen Fotos der Grabung ist zu erkennen, dass sie z.T. aus mehreren Teilen zusammengesetzt sind (Abb. 8). Was die Lage der gut erhaltenen Gräber insgesamt angeht, so fällt ein gänzliches Ausbleiben in Raum 3 auf, während die Räume 8, 8bis und 9 teilweise von ihnen gestört werden (dazu gehören die Gräber 12 bis 18 und 30 bis 34 sowie die Gräber der Grabung von 1946). Auch die beiden Komplexe, die auf den ersten Blick innerhalb von Raum 3 zu liegen scheinen, entpuppen sich bei näherer Betrachtung als Gräber, die zum jeweiligen Zeitpunkt ihrer Anlage außerhalb von Raum 3 lagen: es handelt sich um ein oberflächennahes Kindergrab (111) und eine vermutliche Grabgrube 13. Sie liegen zwischen Mauer 3w und der etwas schräg verlaufenden Mauer 5, wobei die Grube Mauer 7 stört. Beide Komplexe (Grab und Grube) gehören zur jüngsten Phase, d.h. zu Mauer 5, und entstanden zu einem Zeitpunkt, als Mauer 3w und Mauer 7 schon nicht mehr im aufgehenden Mauerwerk bestanden haben.
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Abb. 7 Übersichtsplan der mittelalterlichen Strukturen der aktuellen Grabung (violette Grabbezeichnung) mit der Übertragung der Befunde aus der Grabung von 1946 (rote Grabbezeichnungen) und einer schematischen Darstellung der Bauphasen (blau: Raum 3, orange: Gebäude 7, grün: Gebäude 5).
Als extra-muros liegende Komplexe sind auch mehrere innerhalb des ehemaligen Kellers 8 befindliche Gräber (Grab 35–39) anzusehen: intensive Wurzelspuren und eine stark humose Bodenstruktur im Bereich dieser Gräber sind starke Indizien dafür, dass sie erst angelegt worden sind, als dieser Teil des Gebäudes nicht mehr bestanden hat und der Witterung offen ausgesetzt war. Allerdings nehmen die Gräber in ihrer Ausrichtung und Position noch Bezug auf das römische Gebäude, welches somit entweder teilweise noch erhalten (wohl in Form von Raum 3) oder dessen Existenz zumindest noch bekannt war. Zur möglichen Ausdehnung des Friedhofs lassen sich folgende Überlegungen anstellen: da das Gelände nördlich des römischen Gebäudes stark abfällt, dort auch keine weiteren Gräber mehr gefunden wurden, können wir davon ausgehen, dass sich der Friedhof hauptsächlich auf der Südseite befunden hat. Das Ausbleiben weiterer Gräber in Richtung Westen lässt mit großer Wahrscheinlichkeit auf den westlichen Abschluss des Friedhofs schließen. Unsicher bleibt lediglich der
gestörte Bereich in Richtung der heutigen Ateliergebäude 14. Aufgrund der geringen Anzahl an Beifunden in den Gräbern ist die Belegungszeit des Friedhofs schwer zu fassen. Das gänzliche Fehlen merowingerzeitlicher Scherben deutet zumindest einen Hiatus zur römischen Siedlungsphase an. Mündliche Information durch François Reinert, Konservator des Münzkabinetts am MNHA. Es sei an dieser Stelle André Schoellen für seine Hilfsbereitschaft gedankt. Ohne seine Mitarbeit wäre dieser Fund aufgrund der widrigen Grabungsbedingungen vielleicht nicht zu Stande gekommen. 12 Insofern dürfen wir davon ausgehen, dass auch Mauer 7 Teil eines Gebäudes gewesen ist. 13 In der Tat handelt es sich um einen der vielen Suchgräben der Grabung von 1946, die sich entlang der römischen Mauern hinziehen. In diesem Falle wurde die Sondage jedoch außergewöhnlich tief und weit ausgeführt, so dass man sich des Eindrucks nicht erwehren kann, dass die damaligen Ausgräber den Spuren einer Grabgrube nachgegangen sind. 14 Es stellt sich schlussendlich die Frage, ob die eingangs genannten histori schen Grabfunde, die im 19. Jahrhundert im näheren Umfeld gemacht wurden, nicht ebenfalls zu diesem Friedhof gehörten. Insofern ist es äußerst bedauerlich, dass bei der jüngst durchgeführten grundlegenden Renovierung der heutigen Ateliergebäude die Chance einer archäologischen Untersuchung des Scheunenuntergrunds nicht wahrgenommen werden konnte. 11
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Abb. 8 Sarkophag Sa 1 und 2 im Jahre 1946 (Foto MNHA).
Dementsprechend ist die von der historischen Siedlungsnamenforschung angenommene Kontinuität Givenichs archäologisch nicht nachweisbar 15. Es ist durchaus fraglich, ob das römische Gebäude (abgesehen vielleicht von Raum 3) zum Zeitpunkt der Anlage des Friedhofs noch ausreichend erhalten war, um als solches wieder genutzt werden zu können. Die Ausrichtung der Gräber und ihr Fehlen in Raum 3 weisen jedoch darauf hin, dass das römische Gebäude in mittelalterlicher Zeit zumindest noch bekannt war und vielleicht als Grundstock für ein neues Gebäude (Mauer 7 ?) gedient hat. Die Wiederbenutzung römischer Bausubstanz für die Errichtung mittelalterlicher Kirchengebäude ist nicht nur im Luxem burger Raum eine immer wiederkehrende Tatsache. Die neuere Forschung listet sie z.B. in Frankreich derart häufig auf, dass sie von Le Maho schon als „banal“ empfunden wird (Le Maho 2004, 58). Dies soll aber nicht darüber hinwegtäuschen, dass der Hiatus zwischen spätantiker Auflassung und mittelalterlich gesicherter Nutzung (i.d.R. erst ab dem 7./8. Jahrhundert) mitnichten schlüssig erklärt werden kann und wohl in der Regel von Fall zu Fall gesehen werden muss (Eismann 2004; Le Maho 2004, 47–62; Delacampagne/Hincker 2004, 63–68; Ristow 2006/a, 214ff und 2006/b, 220). Mangels erhaltener Grabbeigaben und der Tatsache, dass die wenigen mittelalterlichen Keramikscherben eher zufällig in die jeweiligen Grabgruben gelangten, ist für Givenich lediglich gesichert, dass die Gräber in eine Schicht eingetieft wurden, welche Material aus dem 8.–12. Jahrhundert enthielt. Damit könnten sie sowohl aus dieser Zeit stammen als auch jüngeren Datums sein. Allerdings passen die Grabformen 16 typologisch gut in die gleiche Zeitstellung. Dementsprechend spricht auch nichts gegen die Annahme, dass schon vor der ersten historischen Erwähnung Givenichs im 13. Jahrhundert
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ein Friedhof bestanden haben kann 17. Ob die Gräber weit darüber hinaus zurückreichen, sei allerdings erst einmal dahin gestellt. Neben den schon erwähnten mittelalterlichen Scherben sind einige wenige Keramikfunde aus Grab H und Q sicher dem 13. und 14. Jahrhundert zuzuordnen. Sie belegen somit die Nutzungszeit bis mindestens ins 14. Jahrhundert hinein. Da sich die Gräber in ihrer jeweiligen Ausrichtung und Lage insgesamt auf die Baustrukturen beziehen (und dies sowohl auf die Strukturen um Raum 3, 7 und 5 18), stellt sich die Frage, wie diese Befunde zu interpretieren sind: handelt es sich bei Raum 3 und seinen Nachfolgebauten um Räume, die in einem direkten Zusammenhang mit dem Friedhof zu sehen sind? Stehen sie gar in Zusammenhang mit der historisch erwähnten Kirche? Zunächst seien hier zahlreiche Beispiele früher Kirchen in der Kirchenprovinz Trier genannt (Polfer, PSH 2000, 37–92), die dafür sprechen, dass die steingefassten Gräber eher innerhalb einer Kirche zu vermuten wären. Die Lage der Gräber im ehemaligen Bereich von Raum 8bis und 9 könnte durchaus auf eine archäologisch nicht mehr fassbare Kirche hinweisen, die sich direkt südlich an Raum 3 und Raum 8 angeschlossen haben müsste. Dementsprechend wäre dann Raum 3 entweder als Annex der Kirche (vielleicht als Sakristei) zu interpretieren oder aber als ein Gebäude profaner Nutzung. Die Siedlungskeramik unterstützt diese These durchaus. Es handelt sich allerdings kaum um einen reinen Zufall, dass auch die Nachfolgebauten 7 und 5 an Stelle von Raum 3 errichtet werden. Der Bezug der jüngeren Gräber auf eben
ber ließe sich daher damit erklären, dass der Friedhof nach der Reaktivierung des Hofes 1518 durch die Übergabe an die Familie von Pünderich nicht wieder belegt wurde, da die Bewohner Givenichs nunmehr zum Besuch der Kirche in Mompach verpflichtet waren. So stellt sich schlussendlich die Frage, inwiefern Kirche und Siedlung zeitgleich mit dem Herrensitz existiert haben, welcher ja erst ab dem 16. Jahrhundert sicher belegt ist. So könnte es durchaus eine zweite Hofkapelle mit einer eigenen Grablege für die Herrenfamilie gegeben haben. Diese Frage lässt sich jedoch derzeit ohne vorherige Untersuchung des Herrenhofbereichs nicht beantworten.
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diese Nachfolgebauten bedeutet aber, dass zwischen den Gräbern und den Gebäuden eine direkte Beziehung besteht. Raum 3 ähnelt trotz seiner fragmentarischen Erhaltung in seinen Raummaßen der ehemaligen Kirche in Mertert. Diese wurde zunächst in einen Raum eines römischen Gebäudes eingerichtet (Bis-Worch PSH 2000, 95-109, bes. 100) und zeichnet sich ebenfalls dadurch aus, dass für die Anfangszeit im Kircheninneren nur drei Gräber in Frage kommen. Auch im mittelalterlichen Fundspektrum zeigen sich starke Parallelen 19. Daher scheint es durchaus denkbar, in Raum 3 und/ oder in seinen Nachfolgebauten die Reste eines christlichen Kultbaus zu sehen. Unterstützung bekommt diese These durch ähnliche Befunde in der Normandie in Frankreich (Delacampagne/Hincker 2004, 63-68). Die beiden Autoren machen die starke Unsicherheit in der Datierung dafür verantwortlich, dass christliche Kultbauten ohne Grablegen im Gebäudeinneren bisher wissenschaftlich wenig Beachtung gefunden haben 20. Ein weiteres Beispiel befindet sich in Satigny bei Genf (Bonnet 1994, 24ff), wo nach Auflassung einer römischen villa meh rere Gräber in deren ehemaligen südlichen Seitenflügel eingelassen wurden, während der nördliche Flügel im 6. Jh. von einer Holzkirche überbaut wird. Hier wird zwar das römische Gebäude eindeutig nicht wieder verwendet, dennoch ist bemerkenswert, dass sich innerhalb der Kirche nur 1 Grab befindet, während sich weitere Grablegen außen rund um den Chor gruppieren. Auch im karolingischen Nachfolgebau aus Stein sind nur wenige Gräber festzumachen. Als letztes prominentes Beispiel sei die Kathedrale von Tongeren genannt, deren Ursprungsbau aus der Mitte des 6. Jh. ebenfalls frei von Bestattungen ist (Ristow 2006, 27; van Rechem 2003; Vortrag Vander Ginst/Vanderhoeven, gehalten am 9.5.2009 zu Brüssel). In Anbetracht des nur sehr fragmentarischen Erhaltungs zustandes der Givenicher Befunde ist zudem nicht auszuschließen, dass es nicht doch ursprünglich das eine oder andere Grab im Gebäudeinneren gegeben hat. Erlaubt sei noch ein letzter Gedanke über die Vergleichbarkeit der Befunde von Mertert und Givenich unter diesem Aspekt: in beiden Fällen handelt es sich um St. Maximiner Klosterbesitz, der zunächst wohl rein landwirtschaftlich genutzt gewesen sein dürfte. Denkbar ist die Errichtung dieser Kirchen zur seelsorgerischen Betreuung der auf ihrem Besitz lebenden Bevölkerung 21. Da es sich insofern nicht um Eigenkirchen, Grab- oder andere Memoriagebäude handelt und die Mönche ja wohl in ihrem Heimatort – d.h. in St. Maximin, in Trier – begraben wurden, könnte dies eine Erklärung für den Mangel an Gräbern im Gebäudeinneren darstellen. Während man in Mertert später durchaus auch den Kirchen innenraum als Grablege nutzt, fällt in Givenich die Siedlung bekanntermaßen wüst. Die relativ geringe Anzahl der Grä-
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Fazit und Ausblick Die Ausgrabungen müssen als großer Erfolg bezeichnet werden: - unabhängig von dem Nachweis einer römischen Münzwerkstatt, der an sich schon bemerkenswert ist, konnten die Altfunde aus der Grabung von 1946 in ihren ursprünglichen Kontext gesetzt – und die verschiedenen „unklaren“ Mauerzüge zumindest in ihren Grundzügen den jeweiligen Laut älterer Siedlungsnamenforschung könnte der Name Givenich auf eine römische oder gar vorrömische Entstehungszeit hinweisen. Van Werweke nimmt an, dass Givenich auf die Bezeichnung Iuviniacus zurückgeht, während Meyers auf den Personennamen Gavinius verweist. Holger Schaaff geht dagegen davon aus, dass es sich bei Givenich um jenen Typ –iacum-Siedlung handelt, bei welchem genügend romanische Bevölkerung übrig geblieben ist, welche sich trotz fränkischer Herrschaft aktiv am Landesausbau beteiligt hat (Van Werweke 1882; Meyers 1932, 98; Schaaff 1993, 95, 103). 16 Gräber mit senkrechten Steinplatten zu umfassen, ist eine Mode, die schon im Frühmittelalter bekannt ist und in der Regel spätestens im Laufe des 13. Jahrhunderts aufgegeben wird (Le Maho/Niel 2004, 108ff; Colardelle 1983, 345-353). Ein schöner Vergleichsfund fand sich in der Gemeinde Kordel, Kimmlinger Hof (Gollup, 1969, 135-144). 17 Es stellt sich die Frage, inwiefern man das spätere Michaelspatrozinium als zusätzliches Argument einer frühen Datierung heranziehen mag. Im Gegensatz zu Mayers (1951, 21f., 31) und Glesner (1995, 12) scheint mir dieser Ansatz im Anbetracht der Tatsache, dass erst die Kapelle des 19. Jahrhunderts dieses Patrozinium erhält, die Übertragung auf eine Vorgängerkapelle als etwas gewagt (zum kritischen Umgang mit diesem Thema siehe auch Ristow 2007, 9). 18 Dies gilt -wie schon erwähnt- für das Grab 111 und die Grube als auch für die Gräber S, Y, 15, 30, 32-33 und 45. 19 Was die Grabformen und das Fundspektrum angeht, sei hier nochmals an die Kirche des Kimmlinger Hofes zu Kordel erinnert (siehe oben, Anmerkung 13). Hier stellte sich allerdings die Frage nach der Kirche nicht, da die Gräber auch innerhalb des Gebäudes lagen. 20 Ristow macht in diesem Zusammenhang auf die immer wieder kehrenden Versuche der Kirche aufmerksam, das Bestatten innerhalb der Kirchen zu verbieten (2006/b, 226ff). Diese Bestrebungen blieben zwar bekanntermaßen in der Regel ohne Erfolg, könnten aber in bestimmten Fällen dennoch zum Tragen gekommen sein, so vielleicht in unserem Fall. 21 Ohne daraus einen Rückschluss auf die Datierung der Givenicher Befunde machen zu wollen, sei an dieser Stelle daran erinnert, dass diese enge Beziehung zur Landbevölkerung seit spätestens dem 8./9.Jh. belegt ist (Ristow 2007, 6, 13f). 15
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Bauphasen zugeordnet werden. Demnach gehören die ältesten Mauern zu einer kleinen römischen villa rustica, die in ihrer Spätphase eine offene Portikusarchitektur besessen haben könnte. Mehrere Pfostensetzungen machen dabei ein hölzernes Vorgängergebäude wahrscheinlich, dessen Grundriss jedoch nicht rekonstruierbar scheint. Die Funde umfassen eine Zeitspanne von um Christi Geburt bis in das 3. Jahrhundert nach Christus. - Das Fehlen merowingerzeitlicher Keramik zeigt einen Hiatus zur römischen Besiedlung an, so dass die von der historischen Siedlungsnamenforschung angenommene Kontinuität Givenichs archäologisch nicht eindeutig nachgewiesen werden konnte. Es ist daher durchaus fraglich, ob das römische Gebäude (zumindest Raum 3) zum Zeitpunkt der Anlage des Friedhofs noch Bestand genug hatte, um als christlicher Kultbau genutzt werden zu können. Die Ausrichtung der Gräber und ihr Fehlen in Raum 3 weisen jedoch darauf hin, dass das römische Gebäude in mittelalterlicher Zeit zumindest noch bekannt war und als Grundstock für ein neues Gebäude gedient hat. - So konnte schlussendlich wahrscheinlich gemacht werden, dass es sich bei dem auf der Ferrariskarte verzeichneten Gebäude im Grenzbereich zwischen altem Herrensitz und „neuem“ Braunshof ursprünglich um jene Kirche gehandelt hat, die zu Beginn des 13. Jahrhunderts im Güterverzeichnis der Abtei St. Maximin auftaucht und zu der eine Siedlung Givenich gehörte. Funde und Befunde deuten dabei auf eine noch frühere Entstehung der Kirche hin. Während der Friedhof sicherlich schon vor dem 15. Jahrhundert zusammen mit der Siedlung und dem Herrensitz aufgelassen wurde, könnte der Fund des Weihwasserbeckens dafür sprechen, dass das jüngste Gebäude noch bis in das 18. Jahrhundert hinein in vielleicht reduzierter Form, d.h. als Kapelle genutzt wurde. Es liegt durchaus nahe, hierin jene dem Heiligen Klemens geweihte Kapelle zu sehen, welche 1628 im Visitationsbericht erwähnt wird (Staud/Reuter 1953, 335). Gänzlich unerforscht blieb bislang der Bereich des Herrensitzes, der allerdings für die Geschichtsschreibung, d. h. die Interpretation der Funde und Befunde Givenichs, durchaus von Bedeutung ist. Fragen nach dem möglichen Beginn eines Herrensitzes, seiner Gestaltung und dessen Beziehung zu Siedlung und Kirche, sind wohl nur durch weitere archäologische Ausgrabungen im Bereich der heutigen Domäne zu beantworten. Angebracht wären auch eine Neusichtung der historischen Dokumente und Archive sowie eine bauhisto rische Erforschung der noch bestehenden Gebäude im Bereich der ehemaligen Wasserburg und ihrer Vorburg. Eine umfassende Analyse der heutigen Domäne würde sicherlich viel zum besseren Verständnis der Frage beitragen, wie die Funde aus dem Garten mit dem Herrensitz in Rela-
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tion stehen. Es bleibt zu hoffen, dass die moderne intensive Nutzung der Domäne nicht schon alle archäologischen Spuren im Erdreich zerstört hat oder in Zukunft unbedacht zerstören wird.<
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Le thé ou l’ouverture à l’Asie Jean-Luc Mousset
Au XVIIIe siècle, l’intrusion de l’Asie dans l’univers mental des habitants du Luxembourg modifie leur représentation du monde. Ce continent est à l’origine de l’innovation en matière de goût avec le développement de l’exotisme. La mode des boissons chaudes sucrées, comme le thé et le café, gagne les élites, puis progressivement la bourgeoisie. Récemment, le MNHA a eu la chance d’avoir pu acquérir une rarissime théière en argent de l’orfèvre de la ville de Luxembourg, Jean Michel Kutzer (vers 1700-1766). Des considérations stylistiques et techniques permettent de la dater vers 1730. Il s’agit donc d’une œuvre d’un Kutzer relativement jeune encore et qui, venant de la Bavière, a commencé à travailler à Luxembourg au plus tard en 1727. Signalons que les pièces d’argenterie de table luxembourgeoise se comptent sur les doigts d'une main.
Haute de 15,5 cm, la théière est en forme de poire avec des côtes droites qui se prolongent dans le couvercle renflé. La panse repose sur un petit pied. Le goulot curviligne est divisé au milieu par un anneau. Le bec pouvait à l’origine être fermé par un couvercle dont il ne reste plus que la poucette. L’anse en bois noirci est tracée en point d’interrogation muni d’une poucette. Enfin, le couvercle sommé d’un fleuron ouvre latéralement à l’aide d’une charnière à poucette. L’arrivée du thé en Europe va de pair avec une autre nouveauté venue également d’Asie, la porcelaine. En effet, le thé est servi à l’origine dans les bols à soucoupe en porcelaine chinoise. à Luxembourg, l’archéologie atteste l’usage de ce genre de céramique à la fin du XVIIe siècle chez les Neunheuser, famille de la bourgeoisie de robe, et vers 1740-1750 au Conseil provincial où se réunit l’élite urbaine. L’avocat de Mignon
fig. 1 Théière, no d’inv. : 2008098/001 (© MNHA, photo Tom Lucas).
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fig. 2 Johann Sauter (1712-1801), Portrait de la famille suisse von Büren à l’heure du thé (détail), 1745, Musée historique de Berne, no d’inv. : 46600 (© Musée historique de Berne, photo Stefan Rebsamen).
possède en 1752 une théière et une chocolatière en argent. Des tables à thé se trouvent en 1758 chez la dame de Stassin et en 1769 chez le baron de Vogelsang, gouverneur militaire de Luxembourg. Café, thé et chocolat, ainsi que les épices contribuent à enrichir les goûts et habitudes alimentaires. Mais consommer ces nouveautés est également une manière de se distinguer socialement et de montrer que l’on possède le « bon goût » à l’image des grands que l’on cherche à imiter.<
bibliographie GAENG Catherine – Noblesse et bourgeoisie au Luxembourg au XVIIIe siècle : ce que nous apprennent les inventaires et ventes de mobilier, in : Hémecht. Revue d’histoire luxembourgeoise, 1999, tomes 3 et 4, p. 339-370 et 453-489. KAUFMANN Gerhard, KÜSTER Christian L., WESTERMANN Geerd (éd.) – Tee. Zur Kulturgeschichte eines Getränks. Ausstellungskatalog; Altonaer Museum in Hamburg, Hamburg 1977. MOUSSET Jean-Luc – La céramique d’importation en majolique, en faïence et en porcelaine de Chine du 16e au 18e siècle, in : Le passé recomposé. Archéologie urbaine à Luxembourg. Exposition organisée par le Musée national d'histoire et d'art en collaboration avec le Fonds de rénovation de la Vieille Ville et le Service des Sites et Monuments nationaux. Catalogue de l'exposition ; Luxembourg, Musée national d'histoire et d'art, 1999, Luxembourg 1999, p. 292-297. TOEPFER Eva – Alte Goldschmiedekunst in Luxemburg. Meister – Marken – Werke. Mit Beiträgen von Prof. Dr. Ernst Günther Grimme (†), Dr. Michel Schmitt und Jean-Luc Mousset, erschienen anläßlich der Ausstellung « Trésors insoupçonnés. Orfèvrerie ancienne au Luxembourg » im Nationalmuseum für Geschichte und Kunst Luxemburg, Luxemburg 2004.
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Une cafetière européenne à décor extrême-oriental Jean-Luc Mousset
Le café, le thé et le chocolat arrivent en Europe à travers l’enthousiasme des grands voyages. Alors que le thé et le chocolat demeurent marginaux, le café s’impose en France, en Allemagne, en Belgique et au Luxembourg rapidement comme une boisson indispensable à la vie bourgeoise. De nombreux modèles de cafetières en argent et en céramique sont alors inventés dans ces pays. Ceux qui sont fabriqués en céramique sont souvent ornés de motifs extrême-orientaux ou d’inspiration extrême-orientale, bien que le café provienne d’autres régions du monde comme la Turquie, l’Arabie ou les Antilles. La cafetière que le MNHA a pu acheter en 2008 date d’environ 1780 et a été produite à la manufacture de terre de pipe ou faïence fine de Septfontaines. Elle surprend par son hauteur exceptionnelle de 29 cm. Sa forme tronconique à bas de panse arrondie, rare chez les Boch, ne dénote aucune influence particulière à l’exception des anses torsadées qui sont une mode empruntée aux faïences fines anglaises. La chaînette d’argent reliant le couvercle au bec et à l’anse, ainsi que la garniture du bec et le fretel en argent, sont des ajouts postérieurs.
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L’objet est orné en camaïeu bleu du décor ronda. Celui-ci se compose de deux branches fleuries asymétriques posées sur une terrasse présentant une grosse fleur épanouie. D’origine chinoise ou Kakiemon, le ronda a été adopté vers 1750 par la manufacture de porcelaine tendre de Tournai. Il est même devenu son motif bleu le plus célèbre. Septfontaines le reprend à Tournai et l’appose des années 1775 à 1787 sur de la terre de pipe émaillée. Ceci illustre la volonté de deux producteurs, sans doute concurrents, de gagner la faveur d’un même genre de clientèle, chacun avec une matière céramique propre à sa manufacture.<
bibliographie MOUSSET Jean-Luc – Faïences fines de Septfontaines. Décors floraux de 1767 au début du XIXe siècle. Catalogue de l’exposition ; Luxembourg, Banque Générale du Luxembourg, Luxembourg 1989, p. 49 et 53.
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fig. 1 Cafetière, no d’inv.: 2008-010/001 (© MNHA, photo Tom Lucas).
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Un geste hors du commun du Couvent de Notre-Dame de Luxembourg (Sainte-Sophie) au profit du Musée national d’histoire et d’art
fig. 1 Photo prise lors des remerciements de Madame Octavie Modert, Secrétaire d’état à la Culture, à l’Enseignement supérieur et à la Recherche © MNHA (photo Tom Lucas).
à l’occasion de son départ de Weimershof, le Couvent de Notre-Dame de Luxembourg (Sainte-Sophie) a déposé au MNHA quatre objets d’art et quatre tableaux d’une grande valeur pour le Luxembourg. Au décès de la dernière religieuse du Couvent, ce prêt sera automatiquement changé en don. Les huit œuvres, données au Couvent tout au long de son histoire, constituent en quelque sorte le patrimoine mobilier artistico-religieux de cette congrégation religieuse fondée en 1627. Par leur geste généreux, les Sœurs ont assuré la pérennité de celui-ci. Pour le moment, seule la croix-reliquaire est exposée au MNHA, les autres œuvres le seront également après leur restauration. <
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Objets d’art fig. 2 Croix-reliquaire de la Sainte-Croix, travail rhénan-mosan, vers 1230-1240, hauteur 75 cm, largeur de la traverse supérieure 24,3 cm, largeur de la traverse inférieure 38,2 cm, a appartenu à l’archiduc Albert d’Autriche a été donnée au couvent en 1737 par la famille d’Arnoult © MNHA (photo Christof Weber).
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fig. 2
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fig. 3
fig. 4
fig. 3 Hanap en argent d’Augsbourg doré, poinçon de C. Stierlin, vers 15671585 provenant de la succession de Pierre-Ernest de Mansfeld, transformé ultérieurement en ciboire, hauteur 41,5 cm, Ø couvercle 15,5 cm, Ø pied ajouté 16,7 cm, a été donné au couvent par Anne-Marie de Mansfeld (†1657) © MNHA (photo Tom Lucas). fig. 4 Ostensoir baroque aux armoiries de Wiltheim et de Busbach, argent, sans doute Pays-Bas du Sud, XVIIe siècle, hauteur 68 cm, largeur 28 cm, a été donné au couvent vers 1631 par Marguerite de Busbach (1579-1651) © MNHA (photo Tom Lucas).
fig. 5
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fig. 5 Crucifix sur socle, XVIIe ou début XVIIIe siècle, revêtu de plaques d’argent ornées de bijoux et de médaillons Renaissance (vers 1580), Pays-Bas du Sud (?), hauteur 73,8 cm, largeur 29,7 cm, a été donné au couvent vers 1720 par Charles-Guillaume d’Arnoult et son épouse Anne-Marie de Linden © MNHA (photo Tom Lucas).
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fig. 6
Tableaux fig. 6 Triptyque : La Crucifixion, école anversoise, début du XVIe siècle, hauteur 105,5 cm, largeur 142 cm © MNHA (photo Tom Lucas). fig. 7 Descente de Croix, Pays-Bas du Sud, huile sur bois, XVIIe siècle, (hauteur 110 cm, largeur 139 cm), a été donné au couvent par Jean de Wiltheim (1558-1636), jurisconsulte © MNHA (photo Tom Lucas).
fig. 7
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fig. 8 Ecce homo et Vierge en douleur, huiles sur bois, Pays-Bas, XVe siècle, hauteur ca. 42 cm, largeur 29,5 cm © MNHA (photo Tom Lucas).
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Bilan de l’exposition Un prince de la Renaissance, Pierre-Ernest de Mansfeld (1517-1604), du 18 avril au 10 juin 2007 au MNHA Jean-Luc Mousset et Ulrike Degen
Il est exceptionnel que de grandes expositions patrimoniales soient organisées au Luxembourg. Celle intitulée Un prince de la Renaissance, Pierre-Ernest de Mansfeld (1517-1604) correspond à la démarche du MNHA qui associe étude approfondie ou systématique et exposition temporaire. Son objectif est de renouveler notre vision du passé luxembourgeois afin de mieux le situer dans un contexte international. L’exposition s’inscrivait parfaitement dans la thématique du dépassement des frontières, qui était celle de « Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 ». Quoi de plus cosmopolite en effet que ce prince allemand, gouverneur du Luxembourg pendant 59 ans, protagoniste de la reconquête de la Belgique, protecteur de la couronne de France et enfin mécène de la Cour d’Espagne ? Pour la première fois, une exposition (sur une surface d’environ 850 m2) retraçait la vie mouvementée de ce chevalier de la Toison d’or, présentait les résultats spectaculaires des fouilles de son château et montrait une sélection d’objets et d’œuvres rassemblés par cet amateur d’art éclairé que fut Mansfeld. La publication en 1930 de la biographie de Mansfeld par Joseph Massarette a constitué la première grande étape dans les recherches mansfeldiennes. Celles-ci ont été poursuivies par Othon Scholer qui s’est avant-tout intéressé à la description du château par Jean Guillaume Wiltheim. La chance de pouvoir effectuer des fouilles sur le site de son château et l’année culturelle 2007 ont amené le MNHA à relancer la recherche sur ce haut dignitaire du XVIe siècle. Cette initiative a en quelque sorte réveillé une « Belle au bois dormant ». Un colloque organisé en 2004 a présenté le site méconnu à la communauté scientifique internationale. Dès le début, l’entreprise a été menée dans le cadre d’une collaboration internationale, principalement sous l’impulsion de la professeur Krista De Jonge, de la Katholieke Universiteit Leuven. De son côté, en plus de l’investissement des responsables du projet, le MNHA a fait un effort financier particulier : d’une part, en subventionnant plusieurs campagnes
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de fouilles, et d’autre part, en engageant deux historiens pour travailler dans les archives, l’un à Bruxelles et à Madrid, l’autre à Luxembourg. Les résultats de ces recherches pluriannuelles on été publiées dans un catalogue volumineux en deux tomes. Dans le premier, le MNHA s’est fait éditeur des textes anciens inédits qu’il a trouvés aux Archives nationales de Luxembourg. La description pièce par pièce du château de 1604, l’une des découvertes fondamentales, a même été reproduite en photos couleur afin de simplifier d’éventuelles recherches ultérieures. Chaque page ainsi présentée est en outre accompagnée de sa traduction en français. Les autres textes en espagnol ont également été traduits en français. Quant à la description en latin du château par J. G. Wiltheim, elle a été éditée en français par Othon Scholer. Le deuxième tome réunit vingt-trois contributions consacrées à la carrière militaire et politique de Mansfeld et à son rôle de mécène et de grand amateur d’art. Face à une moisson extrêmement riche et dense en nouvelles informations, il nous a paru utile d’en rappeler brièvement quelques-unes. Dorénavant, le château et les jardins de Clausen ont leur place dans l’Europe de la Renaissance où le Luxembourg figurait jusque-là comme « terra incognita ». Sur le plan de l’histoire de la fortification, le rôle qu’entretenait Mansfeld avec les ingénieurs militaires est mieux connu. L’approche interdisciplinaire des recherches s’est avérée extrêmement fructueuse. Ainsi, les sources d’archives contenaient beaucoup d’indices pour les fouilles et pour l’interprétation des vestiges. L’établissement d’une chronologie en partie très précise n’était possible que grâce aux résultats des fouilles combinés aux informations des archives. Aujourd’hui, le château à Clausen est très bien documenté par les textes et, en partie, par l’archéologie. Nous savons que, par son ampleur, son éclat et les nouveautés mises en œuvre, il a fait partie des grandes réalisations princières des anciens Pays-Bas. En résumé, Mansfeld a été novateur sur trois points :
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fig. 1 Salle d’exposition consacrée aux portraits (© MNHA, photo Tom Lucas).
1. A ux anciens Pays-Bas, il a été le premier à édifier des bâtiments importants pour abriter sa grande collection d’antiquités. Il s’agit du cryptoportique, de la grotte et de l’hypèthre de Neptune. 2. P ar leur décor antique et moderne et leur composition géométrique, les jardins de « La Fontaine » font partie de l’avant-garde européenne. Leur caractère architectural s’exprime dans la grotte et dans la fontaine monumentale de Neptune, ainsi que dans le bassin de St. Pierre et dans la fontaine de Vénus (cf. fontaine de Neptune du château de Frederiksborg à Copenhague et fontaines au château de Heidelberg). 3. L a grande galerie de Mansfeld associe pour la première fois, dans les anciens Pays-Bas, la galerie flamande ornée de boiseries avec un décor d’origine espagnole montrant des portraits d’hommes illustres et des scènes de batailles (cf. châteaux royaux de l’Alcazar de Madrid et du Pardo). De même, le programme des tableaux dans les autres parties du château était très actuel pour l’époque.
Les documents d’archives découverts à Luxembourg et leur confrontation avec les inventaires espagnols ont permis de retrouver au Musée du Prado quelques tableaux et sculptures que Mansfeld avait legués au roi d’Espagne Philippe III. Ce fut là un autre moment fort dans nos recherches car, selon une tradition, l’ensemble de la donation aurait disparu, coulé en mer, lors de leur transport vers l’Espagne. Ainsi, nos recherches ont pu fournir un précieux apport à l’histoire du collectionnisme royal dont Mansfeld fut l’un des premiers à apporter sa contribution. Il convient d’ajouter quelques autres découvertes spectaculaires : l’impressionnante « Bataille de Moncontour » du peintre attitré de Mansfeld, une peinture complètement inconnue avant l’exposition et l’unique œuvre de ce type signée par Snellinck répertoriée à ce jour ; le chien en terre cuite dont les tessons ont été trouvés exactement au lieu indiqué dans les textes ; la suite des portraits d’hommes illustres de la Grande Galerie reconstituée grâce aux sources d’archives et aux vestiges in situ. Enfin, avant nos recherches, personne n’avait reconnu Mansfeld sur le « Banquet des Monarques », tableau pourtant souvent publié et commenté.
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fig. 2 Reconstitution de la Grande Galerie par Iva Mrazkova (© MNHA, photo Tom Lucas).
Pour être complet, il y a lieu de mentionner néanmoins quelques points négatifs de l’exposition : - La durée de huit semaines pour une exposition d’une telle envergure a été trop courte. Mais, lors de la programmation des expositions de 2007, le MNHA ne fut pas le seul maître du jeu. - Malgré son soutien financier à l’exposition Mansfeld, l’organisateur « Luxembourg et Grande Région, capitale européenne de la Culture 2007 » n’a jamais voulu en faire l’une de ses priorités. Il en résulta une plus faible visibilité sur le plan des manifestations en général. - Une version réduite de l'exposition Mansfeld à Madrid, envisagée à un certain moment, n'a pu se faire pour des raisons indépendantes de notre volonté. Malgré ces difficultés, l’exposition a connu des critiques très positives. Citons à titre d’exemple la Kunstchronik du Zentral institut für Kunstgeschichte à Munich : « Mit der Ausstellung hat das Musée National d’Histoire et d’Art Luxembourg mustergültig gezeigt, wie zukunftsweisende Forschung auch heute noch von Museumsseite geleistet werden kann und der
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große Publikumserfolg der Ausstellung zum anderen, daß man mit vermeintlich Randständigem – wer kannte schon Peter Ernst von Mansfeld? – ins Schwarze treffen kann. Interdisziplinär wurde ein Thema erarbeitet, welches nunmehr in der Forschung fest verankert ist. » (TACKE Andreas et Markus TRUNK : Un prince de la Renaissance: Pierre Ernest de Mansfeld (1517-1604), dans : Kunstchronik, 7/2008, p. 339-345). Il est certain que l’exposition et la monumentalité des vestiges archéologiques mises au jour par le MNHA ont provoqué parmi le grand public un nouvel intérêt pour Mansfeld en général et pour les ruines de son château en particulier. Espérons que cet accroissement de la conscience historique engendrera des suites favorables à une préservation adéquate de « La Fontaine ». Dans nos musées actuels, l’origine des collections d’art est souvent princière. Le départ en Espagne des œuvres rassemblées à Clausen a annihilé cette chance pour le MNHA. Il n’y a pas de doute que la collection Mansfeld n’a fait bonne figure parmi les peintures anciennes récemment acquises par le Musée.<
Restauration et attribution d’un tableau du XVIIe siècle Christiane Berns–Rodesch, Simone Habaru et Michel Polfer
1. La restauration Christiane Berns–Rodesch et Simone Habaru
En décembre 2007, un tableau non signé (n° inv. : 2007122/002, huile sur toile, 106,8 x 97 cm) et représentant une scène de l’Ancien Testament, Loth et ses filles, est entré dans les collections du MNHA (fig. 1).
à l’origine, un simple nettoyage du tableau était envisagé, dans le but de pouvoir ensuite le présenter au public. Très vite cependant, une analyse approfondie de l’état de l’œuvre allait révéler une situation complexe. Ainsi les premiers essais de nettoyage ont mis en évidence la présence de bon nombre de retouches huileuses sur mastics grossiers camouflées par une épaisse couche de vernis coloré. La couche picturale a
fig. 1 Lazarus van der Borcht Loth et ses filles. Huile sur toile. Dimensions : 106,8 x 97 cm.
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souffert de plusieurs nettoyages antérieurs, elle est fort usée au niveau des carnations et à l’arrière-plan (fig. 2). Des glacis ont disparu. De plus, un surpeint de pudeur maladroit se situe au niveau du pubis de la fille à l’avant-plan (fig. 3).
Sur base de ces constats et en concertation avec le conservateur de la section beaux-arts, l’option d’une intervention intégrale a été retenue. L’ancien châssis sans clefs, qui n’était pas d’origine, a été enlevé. Ceci a permis d’observer que l’œuvre avait subi un changement de format par découpage sur les bords supérieur, inférieur et droit, avec perte d’une partie de la couche picturale. L’œuvre a été nettoyée et dévernie. Toutes les anciennes retouches huileuses, dont le repeint de pudeur (fig. 4), ainsi que les masticages ont été enlevés. Des déchirures anciennes sont ainsi redevenues visibles (fig. 5). Elles avaient fragilisé le support et avaient rendu nécessaire l’application d’une toile de doublage au revers du tableau.
fig. 2
Cette toile de doublage a été enlevée (fig. 6). Un cartonnage fait de plusieurs couches de papier boloré a protégé le tableau lors du nettoyage du revers de la toile. Il a été possible d’éliminer tous les restes de l’ancien doublage réalisé à la colle animale (fig. 7a et 7b). Les collages et les incrustations nécessaires sur les déchirures et les trous ont été effectués.
fig. 3
fig. 5
fig. 4
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fig. 6
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fig. 7 a et 7b
fig. 9
fig. 10
fig. 8
L’état desséché et fort fragilisé de la toile originale nous a conduit à opter ensuite pour un nouveau doublage de la toile, afin d’en assurer une meilleure conservation à l’avenir (fig. 8). Parmi les choix techniques envisageables, celui d’un doublage à la cire a été retenu, technique flamande bien adaptée aux anciennes peintures de nos régions. à signaler que cette technique ne se justifie aujourd’hui que dans de rares cas. fig. 11
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fig. 12
Une fois cette opération réalisée, le tableau a été dégraissé (enlèvement de tout résidu de cire) et il a été retendu sur un nouveau châssis à clefs fait sur mesure. Les lacunes ont été mastiquées (fig. 9 et 10). Les retouches de base à l’aquarelle ont été complétées par des retouches aux pigments dilués dans une résine acrylique (fig. 11). Finalement l’application d’un vernis protecteur naturel a terminé cette intervention et a permis de rendre tout son éclat à cette œuvre surprenante (fig. 12).
L’attribution Michel Polfer
Au moment de son entrée dans les collections du MNHA, le Loth et ses filles était accompagné d’une expertise de 1936 qui donnait le tableau au célèbre peintre maniériste Bartho-
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lomaeus Spranger (1546-1611). Cette attribution semblant d’emblée peu convaincante, le tableau a d’abord été enregistré comme « peintre flamand inconnu, fin 16e/début 17e siècle ». Alors que les travaux de restauration en cours permettaient déjà une meilleure lecture de l’œuvre et avant même de pouvoir lancer une recherche approfondie en vue de son attribution, un heureux hasard a permis d’en identifier l’auteur. En effet, un catalogue de la maison de vente Dorotheum de Vienne annonçait pour le 14 octobre 2008 la mise en vente d’un Loth et ses filles sur bois, plus petit que notre tableau (91 x 81 cm) mais extrêmement proche du tableau du MNHA, tant au niveau de la composition générale et des détails qu’à celui du traitement pictural, sans qu’il s’agisse pourtant de deux copies à l’identique (fig. 13) 1. Les similitudes entre les deux œuvres sont si frappantes que leur attribution au même artiste semble pouvoir être avancée
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fig. 13 Lazarus van der Borcht, Loth et ses filles, huile sur bois, signé en bas à gauche (Vente Dorotheum du 14 octobre 2008, lot 22, catalogue p. 54-55). Copyright Dorotheum.
sans trop d’hésitations. à la différence du tableau du MNHA, non signé (mais peut-être signé à l’origine, la toile ayant subi un découpage à son bord inférieur), l’œuvre proposée par le Dorotheum est signée sur son bord inférieur gauche : « LASARUS. VANDER. BUCHT NEDERLENDER ». Il s’agit par conséquent d’un tableau du peintre anversois Lazarus van der Borcht 2. Peintre de sujets religieux et mythologiques ainsi que de scènes de batailles, ce dernier est maître de la guilde de Saint-Luc d’Anvers en 1601, où il est inscrit en tant que fils de maître. Entre 1601 et 1611, les registres de
Je tiens à remercier les responsables de la maison de vente Dorotheum de Vienne pour les informations fournies au sujet du tableau et pour l’autorisation de le reproduire ici ! 2 Voir Thieme/Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, Vol. 4, p. 342. 1
la guilde mentionnent quatre élèves à son nom. Lazarus van der Borcht est un peintre peu connu car jusqu’à l’apparition sur le marché du tableau mis en vente par le Dorotheum, un seul tableau pouvait lui être donné avec certitude, car signé. Il s’agit d’un Orphée parmi les animaux, daté de 1604 et conservé dans la Gräflich Brunswik’schen Galerie au Château de Sommerau. Sur base de l’étonnante proximité entre les deux tableaux illustrant l’épisode de Loth et ses filles, il semble aujourd’hui possible de lui attribuer non seulement le tableau du Dorotheum mais également le tableau du MNHA. Dorénavant ce dernier figure donc dans les inventaires du musée avec les informations suivantes : Lazarus van der Borcht (Anvers, vers 1580 (?), Anvers après 1611) (attr.) « Loth et ses filles » Huile sur toile, 106,8 x 97 cm.<
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Réaménagement des salles de la section Beaux-Arts Michel Polfer
Dans le courant de l’année 2008, des travaux de modernisation et de mise aux normes ont été effectués au 3e étage, notamment au niveau de la climatisation et de l’éclairage, permettant d’améliorer de manière considérable les conditions de présentation des collections permanentes de la section Beaux-Arts.
- dans une démarche pédagogique, chaque salle est dorénavant munie d’un texte introductif présentant l’origine des œuvres exposées ainsi que le contexte historique et artistique qui conduit à les présenter ensemble. Un certain nombre de tableaux sont accompagnés de notices explicatives plus fournies sur l’artiste et le contenu de l’œuvre elle-même.
Le musée a profité de la fermeture provisoire des salles de la section Beaux-Arts pour revoir également la présentation des collections. Le but des modifications effectuées est de mieux faire découvrir ou redécouvrir la section par les visiteurs en présentant les tableaux datant du XIIIe au XXe siècle d’une manière nouvelle : - la mise en couleur des salles a permis de créer une atmosphère plus conviviale, incitant ainsi les visiteurs à prolonger la durée de leur visite. Les couleurs ont été choisies de manière à mettre en valeur les œuvres tout en permettant une meilleure lisibilité de la structure interne de la section ; - le nouveau parcours combine une approche chronologique avec une présentation thématique ;
Cette refonte de la présentation a également permis d’y intégrer dans une logique claire les acquisitions récentes. Ainsi les tableaux de Vincent Sellaer, d’Abraham Janssens et d’Abraham Bloemaert sont maintenant regroupés dans une salle dédiée à la peinture maniériste, aux côtés e. a. des œuvres de Lucas Cranach et de Rosso Fiorentino.<
fig. 1 Vue partielle de la nouvelle présentation de la section Beaux-Arts.
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fig. 2 La nouvelle salle dédiée à la peinture maniériste : vue partielle.
fig. 3 La nouvelle salle consacrée à la peinture abstraite : vue partielle.
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Deux acquisitions récentes au profit de la section Beaux-Arts Michel Polfer
fig. 1 Abraham BLOEMAERT (1566-1651), Cupidon visitant Psyché la nuit (huile sur toile, collections MNHA 2008-040/001).
Abraham BLOEMAERT (1566-1651), Cupidon visitant Psyché la nuit (huile sur toile, 152,3 x 197,5 cm hors cadre, Inv. 2008040/001) C’est avec le soutien de l’association des Amis des Musées d’Art et d’Histoire Luxembourg qu’a pu être acheté ce tableau exquis d’Abraham Bloemaert.
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Fils du sculpteur et architecte Cornelis Bloemaert, Abraham Bloemaert séjourne à Paris entre 1581 et 1585 et s’y inspire notamment des œuvres du Primatice. De retour à Utrecht, influencé également par Goltzius et Spranger, Bloemaert réalisera une série de tableaux maniéristes avant de se tourner, plus tard dans sa longue carrière, vers le caravagisme et la peinture baroque.
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Notre tableau, monumental, fait partie de ces œuvres de jeunesse imposantes. Autour de 1590, trois artistes au début de leur carrière de peintres d’histoire, Cornelis van Haarlem (dont le MNHA possède un Buste de jeune femme, peint vers 1620) ainsi que Abraham Bloemaert et Joachim Wtewael réalisent une série de tableaux exceptionnellement larges et dramatiques, premiers fruits du maniérisme hollandais. Cornelis van Haarlem ouvre le mouvement en 1588 avec son Cadmus (aujourd’hui à Londres), sa Titanomachie (Copenhague) et son Baptême du Christ (Paris), suivis en 1590 de son Massacre des Innocents (Haarlem). à Utrecht, son exemple sera suivi par Wtewael avec un Déluge (Nuremberg) en 1592 et déjà avant lui par Bloemaert avec La Mort des enfants de Niobé (Copenhague), peint durant son séjour à Amsterdam en 1591.
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Suivant l’avis du professeur Marcel Roethlisberger, le Cupidon surprenant Psyché la nuit acquis par le MNHA précède cette dernière œuvre et a été réalisé vers 1590. Notre tableau peut donc se prévaloir de constituer une des premières œuvres majeures survivantes du maniérisme hollandais. Par ses affinités avec l’école de Fontainebleau, il s’intègre merveilleusement dans la salle consacrée au maniérisme où il constitue désormais un « contrepoids » au fleuron de la section, le Bacchus, Vénus et l’Amour de Rosso Fiorentino. Le choix du sujet assez inhabituel, tiré des Métamorphoses d’Apulée, a sans doute été motivé non seulement par son aspect moral mais aussi par le défi de représenter un grand nu féminin. Marten RYCKAERT (1587-1631), Paysage aux ruines antiques et personnages (huile sur panneau, 45,5 x 25 cm hors cadre, Inv. 2008-075/001) Le MNHA a pu acquérir en 2008 un tableau de l’artiste flamand Marten Ryckaert, qui enrichit désormais la salle dédiée aux différents genres picturaux développés en Flandre à partir du XVIe siècle.
fig. 2 Marten RYCKAERT (1587 - 1631), Paysage aux ruines antiques et personnages (huile sur panneau, 45,5 x 25 cm hors cadre, Inv. 2008-075/001).
Après avoir terminé sa formation auprès de Tobias Verhaecht, Marten Ryckaert séjourne en Italie avant d’entrer dans la guilde d’Anvers. Ses paysages italianisants étaient très appréciés des contemporains. Comme chez Paul Bril, les paysages de Ryckaert sont souvent animés de figures à connota tion biblique. C’est aussi le cas pour notre tableau avec le petit repos pendant la fuite en égypte inséré en bas à gauche.<
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Une exposition se prépare…
Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles, de Londres à Shanghai (1851-2010) Jean-Luc Mousset
Les Expositions universelles organisées depuis 1851 ont contribué à façonner le monde moderne. Lieu d’émerveillement et d’utopie, elles font partie des événements les plus spectaculaires et populaires qui furent jamais organisés. Elles sont des réalisations encyclopédiques offrant des explications du passé et des visions du futur. Ses buts sont d’éduquer et de divertir des millions de personnes au travers des derniers développements des techniques, de la science et des arts de toutes les nations du monde.
En tant que petit pays, le Luxembourg n’est pas en mesure d’être l’organisateur d’une Exposition universelle. Les impératifs de nationalisme et d’internationalisme qui motivent les grands états à s’engager dans cette voie ne sont pas les mêmes pour un pays comme le nôtre. Sa participation reste sélective et sauf exception relativement modeste, son engagement varie selon les lieux et les intérêts du moment. L’initiative de participer vient des milieux des affaires aussi bien que de l’état.
En 2010 aura lieu l’Exposition de Shanghai. Parallèlement, le MNHA organisera dans ses salles une rétrospective inédite des participations luxembourgeoises aux différentes expositions. Nombreuses sont les personnes qui se souviennent aujourd’hui encore de celle de Bruxelles de 1958 et du pavillon, qu’elles l’aient visité ou qu’elles en aient entendu parler par la presse. En revanche, la mémoire collective n’a plus retenu les faits que notre pays a déjà participé à la « Great Exhibition of the Works of Industry of All Nations » au « Crystal Palace » de Londres en 1851 ou à la « Centennial Exhibition » à Philadelphie en 1876.
L’exposition conçue par le MNHA est précédée d’investigations sur le sujet. Rechercher et trouver est notre devise. Pour le moment, nous avons pu établir la liste de vingt-trois participations en nous limitant, sauf exceptions, aux très grandes expositions :
La manifestation au MNHA s’intitulera Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles, de Londres à Shanghai (1851-2010). En dépit des pavillons thématiques, la nation fournit toujours l’ossature des expositions. Le Luxembourg y recherche la reconnaissance internationale à l’instar des grandes nations. Alors que celles-ci doivent y jouer un rôle de premier plan, les petits sont contraints de rappeler au monde qu’ils existent : en 1876 « a Land absolutly independant » (Félix de Blochhausen pour Philadelphie) ou en 1992 « Récemment, notre pays a commémoré le 150e anniversaire de son achèvement à l’indépendance réelle comme état souverain » (Jacques Santer pour Séville). Pour des raisons économiques surtout, le Luxembourg ne peut manquer ces « olympiades du progrès » : « Wären wir nicht dabei, so würde dies zweifellos Luxemburgs Chancen in der chinesischen Wirtschaft mindern. ».1
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- Londres 1851 - Paris 1855 - Paris 1867 - Philadelphie 1876 - Paris 1878 - Anvers 1885 - Paris 1889 - Bruxelles 1897 - Paris 1900 - Liège 1905 - Bruxelles 1910 - Gand 1913 - Paris 1925 (exposition spécialisée : les arts décoratifs)
- Chicago 1933 - Bruxelles 1935 - Paris 1937 - New York 1939 - Bruxelles 1958 - Seattle 1962 - Séville 1992 - Lisbonne 1998 (exposition spécialisée : les océans) - Hanovre 2000 - Shanghai 2010
Von Schengen nach Schanghai. Generalkommissar Robert Goebbels erläutert seine Mission und den Bau des Luxemburger Pavillons, Interview: Joseph Lorent, in: Luxemburger Wort, 30 avril 2009, p. 98.
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Empreintes fig. 1 Exposition Universelle d’Anvers 1885, façade de la section luxembourgeoise, illustration tirée de : CORNELI René et Pierre MUSSELY : Anvers et l’Exposition universelle 1885, Bruxelles 1886, p. 287.
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fig. 2 Exposition internationale des Arts et techniques dans la Vie moderne, Paris 1937, le pavillon du Luxembourg, aquarelle par Gay tirée de : Commissariat général du Gouvernement Luxembourgeois (éd.) : Le Grand-Duché de Luxembourg à l’Exposition internationale de Paris 1937, Paris 1937, ill. 3.
fig. 3 Mosaïque de Septfontaines représentant Ermesinde, Salon d’honneur dans le Pavillon luxembourgeois à Paris 1937, MNHA 1941-100/561, © MNHA, photo Tom Lucas.
Que reste-t-il des participations nationales, créations éphémères par définition, dans un pays non organisateur comme le nôtre ? Avant tout une documentation écrite et une iconographie conservées dans les archives et les bibliothèques, plus rarement des œuvres et des objets d’art récupérés ou rachetés par les musées et des particuliers et, pour les évènements récents, divers films et témoignages oraux. Le MNHA
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a la chance de posséder plusieurs « vestiges » qui comptent parmi les plus spectaculaires qui soient, à savoir une série de tableaux de grandes dimensions du pavillon de Paris 1937 et une statue monumentale destinée au pavillon de New York 1939. Mais au-delà des objets et des expériences vécues, l’exposition pose la question de l’image que le pays a voulu donner de lui-même de 1851 à 2010.<
Expositions temporaires 2008
DIE GRIECHEN UND DAS MEEr Griechische Fischteller aus der Sammlung Florence Gottet vom 16. Februar bis zum 8. Juni 2008 Die frühesten griechischen Fischteller wurden zwischen 530 und 430 v. Chr. in Athen hergestellt. Die Hauptproduktion begann jedoch erst im frühen 4. Jahrhundert v. Chr. und hielt rund 100 Jahre an. Die einzigen Herstellungszentren außerhalb Athens lagen in den süditalienischen Landschaften Kampanien und Apulien.
für den Grabkontext geschaffenen Gefäßform zu tun. Doch griechische Vasen hatten keine strikt festgelegte Nutzungsart, sie wurden vielmehr multifunktional verwendet. Gefäße, die man im Alltag benutzte, gab man den Toten mit, damit sie im Jenseits leben konnten, wie sie es in ihrem irdischen Dasein gewohnt gewesen waren. Gefäße, die man lieb gewonnen hatte, schenkte man den Göttern und brachte ihnen auf diese Weise besondere Verehrung entgegen.
Ähnlich wie die in der Aufsicht scheibenförmigen Fischteller stellten sich die Griechen auch die Erde vor: als flache Scheibe, über der sich das Universum wölbt. Auf den Tellern hebt sich in ockerfarbenen, braunen und orangeroten Tönungen der Reichtum der Meereswelt vom schwarzen Hintergrund ab. Neben Muscheln, Schnecken und Krustentieren zeigen die Bilder eine Vielfalt von Fischen und Delphinen. Die Gestaltung der Fische hielt sich nicht sklavisch an die Realität. Eine naturgetreue Wiedergabe war offenbar keineswegs das oberste Ziel der Maler. Dennoch bleibt festzuhalten, dass es alle gezeigten Fische – mit Ausnahme einiger Fabelwesen wie z. B. der Hippokampen – wirklich gab und größtenteils heute noch gibt. Dabei handelt es sich ohne Ausnahme um Tiere, die sich in flachen, küstennahen Gewässern aufhalten: Weiter fuhr man zum Fischen auch nicht heraus! Trotzdem: Der Betrachter der Bilder gewinnt den Eindruck, die ganze Meereswelt tue sich vor ihm auf. Wozu dienten Fischteller in der Antike? Diese Frage ist für uns heute schwer zu beantworten. Zu vieldeutig sind die Informationen, die wir den Befunden entnehmen können. Die meisten Fischteller wurden in Gräbern gefunden. Das hat zu der Vermutung geführt, man habe es hier mit einer allein
Fischteller mit Tintenfisch und zwei größeren Barschen. Rötlich-beiger, hart gebrannter Ton, Höhe 6,4-6,5 cm; größter Durchmesser: 28,1 cm. Werkstatt des Asteas (?), 360-340 v. Chr. (Sammlung Florence Gottet).
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Bilder der Lebensfreude und des irdischen Genusses – Bilder der Hoffnung auf ein glückliches Leben im Jenseits: im Spannungsfeld zwischen Leben und Tod entfalteten die griechischen Fischteller mit ihren Darstellungen von Meerwesen einen enormen Reiz auf den antiken Betrachter. Indem die Lebenssymbole ‚Fische‘ und ‚Meer‘ auf die jenseitige Welt des Todes verwiesen, wurden die Bilder der Meerestiere gleichsam zur tröstlichen Botschaft, zur Ankündigung neuen Lebens nach dem Tod. Die Ausstellung wurde in Zusammenarbeit mit dem Landesmuseum für Vorgeschichte Dresden konzipiert. Bereichert wurde die Schau durch Fischpräparate und Fossilien aus dem Naturkundemuseum Berlin. Unser Dank gilt auch Herrn Stephan Gottet und seiner Familie für die herzliche Zusammenarbeit.
Late Ming Chinese Porcelain from the Butler Collections du 27 juin au 14 septembre 2008 Grâce à un prêt généreux de Sir Michael Butler et de sa famille, le Musée national d’histoire et d’art a pu présenter, en première mondiale, une exposition de porcelaines chinoises fabriquées dans les fours non impériaux et datant exclusivement de la fin de la dynastie Ming (1600-1644). L’exposition au Musée national d’histoire et d’art regroupait cent porcelaines dont plus de la moitié ne furent jamais montrées au public. L’un des points forts de cette présentation se composait de trente pièces qui datent des dix dernières années de la dynastie Ming. Un catalogue en anglais de la main du collectionneur a accompagné l’exposition.
Fischteller mit einem Augenfleck-Zitterrochen, einer Ringelbrasse und einer roten Meerbarbe. Rötlich-brauner, hart gebrannter Ton, Höhe: 5,0-5,3 cm; größter Durchmesser: 20,4 cm; Werkstatt des Asteas und Python, drittes Viertel 4. Jh. v. Chr. (Sammlung Florence Gottet). Catalogue d’exposition Christian Zindel Meeresleben und Jenseitsfahrt – Die Fischteller der Sammlung Florence Gottet Akanthus-Verlag für Archäologie, 1998 208 Seiten, zahlreiche Abbildungen ISBN 978-3-905083-13-2
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Petit ravier en losange, Chongzhen, ca. 1630-1640, porcelaine d’exportation ko-akae, Butler Family Collection, © MNHA (photo Tom Lucas).
Empreintes 2009
Bouteille piriforme, Chongzhen, ca. 1640-1643, High Transitional, Butler Family Collection, © MNHA (photo Tom Lucas).
Catalogue d’exposition Michael Butler, Jean-Luc Mousset, Ulrike Degen Late Ming: Chinese Porcelain from the Butler Collections Publications du Musée national d'histoire et d'art Luxembourg, n° 5 Luxembourg, Musée national d'histoire et d'art, 2008 140 pages, illustrated ISBN 978-2-87985-029-0
Jarre (détail), Chongzhen, ca. 1634-1643, High Transitional, Butler Family Collection, © MNHA (photo Tom Lucas).
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Moselgold Der römische Schatz von Machtum, ein kaiserliches Geschenk vom 10. Oktober 2008 bis zum 18. Januar 2009 Im April 1958 wurden bei Baggerarbeiten im Flussbett der Mosel zahlreiche römische Goldmünzen gefunden. Die Nachricht löste einen wahren Goldrausch aus, so dass kein einziges Exemplar ins Museum gelangte. Zum 50-jährigen Jubiläum der Auffindung wurde der Schatzfund aus der Zeit um 375 n. Chr. wieder zusammengestellt. Er enthielt ursprünglich mehr als 100 Goldstücke, darunter
1a+b. Medaillon von Kaiser Gratian, 375 n. Chr., Machtum, Dm 2,7 cm; Gold, 6,75 g, Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg.
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ungewöhnlich große und seltene Medaillons, und gehört damit zu den größten Schätzen der Spätantike. Der Schatz von Machtum steht im Kontext einer besonderen Zeremonie des spätantiken Kaiserhofs in Trier, der largitio. Dabei überreichte der Kaiser persönlich wertvolle Geschenke aus Edelmetall, donativa, an herausragende Würdenträger des Römischen Reiches. Neben außergewöhnlich großen Gold- und Silbermünzen wurden auch Silberplatten, Goldund Silberbarren sowie Goldschmuck verteilt. Als Zeichen besonderer kaiserlicher Wertschätzung wurden diese Gaben über Jahrzehnte gehortet.
Kaiserfibel von Rebrin (Slovakische Republik), um 430 n. Chr, 19,5 cm; Gold und Edelsteine, 160 g; © Kunsthistorisches Museum Wien, Antikensammlung.
Empreintes 2009
Der Flussbagger auf der Mosel, um 1958 (Foto Sablières Hein S.à r.l).
Medaillon der Kaiser Valens und Valentinian I.(um 375 n.Chr.), 366-378 n. Chr., Zagórzyn (Polen), Dm. 8,4 cm; Gold, 242 g; © Staatliche Museen zu Berlin, Münzkabinett.
Insgesamt sind nur ein Dutzend vergleichbarer Schätze bekannt. Dank der großzügigen Unterstützung der Bibliothèque nationale de France, des Kunsthistorischen Museums in Wien und zahlreicher weiterer Museen konnten sie erstmals in einer Ausstellung zusammengeführt werden. Unter den 250 Leihgaben befand sich unter anderem Silbergeschirr aus München und Augst, das wohl berühmteste Goldmedaillon der Spätantike aus Arras sowie das mit 472 g schwerste römische Goldmedaillon aus Szilágysomlyó.<
Catalogue d’exposition François Reinert Moselgold – Der römische Schatz von Machtum, ein kaiserliches Geschenk Publications du Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg, n° 6 Luxembourg, Musée national d'histoire et d'art, 2008 256 Seiten, zahlreiche Abbildungen ISBN 978-2-87985-041-2
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Impressum : Rédaction : Michel Polfer, Edmond Thill Mise en page : mv-concept.lu Impression : Imprimerie Fr. Faber © MNHA 2009 ISBN 978-2-87985-089-4
Musée national Marché-aux-Poissons d’histoire et d’art L-2345 Luxembourg Luxembourg www.mnha.lu
Empreintes
Annuaire du Musée national d’histoire et d’art
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Empreintes
2 / 2009
2 / 2009