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L’Œuvre de Saint-Pierre Apôtre »
L’Œuvre de Saint Pierre Apôtre (OSPA)
Chaque année, grâce à vos contributions, l’Ospa apporte un soutien financier à la formation de quelque 80 000 séminaristes et 120 000 prêtres, religieux et religieuses. © Missio
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Cette Œuvre Pontificale a pour fondatrice une jeune Lyonnaise, Jeanne Bigard, née le 2 décembre 1859. Après la mort subite de son père en 1879, la jeune Jeanne et sa mère Stéphanie commencent à travailler pour les missions.
Naissance de l’Œuvre
Une conviction anime Jeanne et Stéphanie : la nécessité d’un clergé autochtone. C’est pourquoi, lorsque le 1er juin 1889, le Vicaire Apostolique de Nagasaki, Mgr Cousin, leur écrit pour l’aider à construire un séminaire, elles se mobilisent spontanément pour récolter des fonds : ainsi naît l’OSPA, à Caen (France) en 1889. Jeanne et Stéphanie Bigard donnent elles-mêmes tous leurs biens pour les besoins des séminaires dans les pays dits de mission. Elles sollicitent en outre d’autres personnes pour offrir leurs prières et leur contribution financière. Jeanne Bigard meurt à son tour le 28 avril 1934, mais dès 1922, le Pape Pie XI déclare « pontificale » l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre.
Objectifs et fonctionnement
Présente aujourd’hui dans quelque 148 pays, l’Ospa reste fidèle à sa mission originelle : soutenir financièrement et spirituellement la formation des prêtres à travers le monde, afin de stimuler l’Annonce de la Bonne Nouvelle et l’autonomie des Églises locales.
Pour ce faire, elle dispose d’un Fonds universel de solidarité alimenté par les collectes et dons des chrétiens du monde entier. Grâce à ce fonds, l’Ospa finance la réalisation de ses objectifs, notamment :
• l’octroi de subsides annuels extraordinaires à 8000 séminaires de par le monde, pour la construction, l’agrandissement, l’entretien ou encore les réparations des bâtiments nécessaires à la formation des prêtres. • l’octroi d’un subside annuel ordinaire de 500 EUR pour la formation de quelque 80.000 séminaristes (futurs prêtres). • l’octroi de bourses d’études pour la formation de près de 120.000 prêtres, religieux et religieuses aux quatre coins du monde.
Ce que fait Missio Belgique pour l’Ospa
• Appels à contributions (dons, legs) pour alimenter le fonds de solidarité de l’Ospa • Equipements de séminaires en matériel informatique (quelque 5000 depuis 2008). Ce programme est toutefois momentanément suspendu, faute de moyens suffisants.
Merci de nous aider à le relancer. • Organisation des Parrainages de séminaristes en Afrique et en Asie, à la demande. • Visite de Séminaires quand cela est possible • Prière et sensibilisation aux enjeux de la formation des prêtres, via nos publications.
Ce que vous pouvez faire pour l’Ospa
• Organiser des groupes de prière pour les vocations et de soutien à la formation des prêtres
• Sensibiliser en paroisse et autour de vous aux enjeux de la mission des prêtres • Demander à parrainer un séminariste. (Avec 12,50 EUR/mois, vous financez les frais d’inscription d’un séminariste (150 EUR); avec 500 EUR, vous lui offrez une bourse d’études pour un an) • Un don, un legs sur le compte de Missio asbl : IBAN : BE19 0000 0421 1012, avec la communication « OSPA ».
Merci !
Au nom des milliers de séminaristes et autres religieux et religieuses qui bénéficient de votre soutien à travers le monde, Missio vous dit UN GRAND MERCI ! Les trois extraits de remerciement ci-dessous que nous partageons avec vous, indiquent à quel point votre soutien est précieux.
« Cher directeur de Missio Belgique, Veuillez recevoir les chaleureuses salutations du Sacred Heart Seminary en Inde. Nous vous exprimons notre sincère gratitude pour tout le soutien et les encouragements dont bénéficie la communauté de notre Grand Séminaire, pour assurer une bonne formation sacerdotale. Nous vous remercions de comprendre notre situation ; nous prions chaque jour pour vous et pour les donateurs de Missio Belgique grâce auxquels vous nous soutenez.» Abbé Joseph Felix Michael, Recteur honoraire « Les séminaristes et les prêtres formateurs du séminaire se joignent à moi pour vous dire un grand merci ainsi qu’aux donateurs de Missio Belgique pour tout ce que vous faites au profit de la formation des futurs prêtres de l’Église. Nous vous assurons de nos prières. En vous souhaitant une bonne réception de ce message, nous vous prions de croire, Révérend Père, à l’expression de notre profonde gratitude. » Père Hippolyte Gbadja MEL, Recteur du Grand Séminaire Saint Cœur de Marie d’Anyama - Côte d’Ivoire

« Je viens par la présente vous informer que le Séminaire Propédeutique Saint François d’Assise de Nden dans le Diocèse de Sangmélima au Cameroun est bien entré en possession d’un don de 18 ordinateurs et de 4 imprimantes. Ce don vient en réponse à la demande adressée au secrétaire Général de l’OSPA le 18 octobre 2019, demande qui a été transférée aux soins de vos services. Nous vous exprimons toute notre reconnaissance et toute notre gratitude ainsi que celle de toute la communauté du Séminaire. Veuillez croire, Monsieur l’abbé, à l’assurance de nos distingués sentiments dans le Christ. » Mr l’abbé Alphonse Daniel Esseyi, recteur
Ces jeunes sont devenus prêtres grâce à votre soutien matériel et spirituel. © Missio
SOUTENEZ LA FORMATION DES PRÊTRES, RELIGIEUX ET RELIGIEUSES
BE19 0000 0421 1012. Communication “Suara formations”. Merci!
Appel
Ces remerciements ne doivent toutefois pas nous faire perdre de vue le fait que malheureusement, chaque année, 1/3 des projets destinés à la formation des prêtres ne sont pas financés, faute de moyens suffisants. Du coup, de nombreux évêques sont obligés de refuser des candidats prêtres faute de pouvoir financer leur formation qui dure en moyenne 7 à 9 ans. C’est pourquoi nous vous lançons une fois de plus un appel à soutenir davantage la formation des futurs prêtres, en faisant un don ou un legs sur le compte de Missio ci-dessous, afin que certaines de nos communautés ne deviennent pas, dans un avenir proche, comme des brebis sans berger. D’avance merci pour votre soutien.

Entretien avec l’abbé Gildas Cambia
En tant que prêtre de l’Église universelle, j’essaie de suivre les voies insondables de Dieu. À cet égard, je pense qu’il est important de vivre en solidarité et en connexion avec les autres. Je suis profondément missionnaire, envoyé vers les gens sans discrimination. Et aujourd’hui, je mets cette vocation en pratique dans l’Unité Pastorale Saint-Paul de Waregem.
GILDAS CAMBIA
Je suis originaire du Bénin, en Afrique de l’ouest. Mes parents étaient catéchistes, et pendant la période missionnaire des Pères blancs, mon père traduisait les sermons à l’église.
Être utile

L’engagement de mes parents, y compris dans leurs métiers respectifs d’infirmier et d’assistante sociale, a été stimulant pour moi. J’ai appris à quel point il était important d’apprécier son prochain et de lui rendre service. C’est pour ça que j’ai souhaité être prêtre. Je voulais faire quelque chose pour les gens. Cette vocation, je l’ai ressentie très jeune. À 14 ans en effet, j’ai commencé à me préparer au petit séminaire. J’ai continué le parcours au lycée et en 2007, au sud du Bénin, j’ai commencé la formation de prêtre proprement dite avec philosophie, puis la théologie et le stage. C’est à ce moment-là que j’ai éprouvé le désir de rejoindre les Augustiniens à Gand, et que Dieu m’a permis d’arriver en Belgique. Plus tard, j’ai rejoint le diocèse de Bruges.
Bruges
C’est à Bruges que j’ai poursuivi mes études ; ou plutôt, que je les ai recommencées, notamment en raison de la langue. Malgré cela, les six années au Grand séminaire de Bruges m’ont beaucoup appris sur les plans spirituel, intellectuel et humain. J’ai en outre été fort marqué par une proximité entre étudiants et formateurs que je n’avais pas encore connue dans mon parcours.

Égalité
Cette proximité avec les gens, indépendamment de leurs statuts, je l’expérimente également dans mon ministère, où je suis au même niveau que les paroissien.ne.s, nous travaillons vraiment ensemble. C’est comme ça qu’on peut établir des liens avec les gens. Je n’ai toutefois pas échappé au choc culturel, par exemple au fait de ne pas recevoir de réponse quand je salue des gens dans la rue. Heureusement, j’ai appris par la suite l’expression «l’inconnu est mal aimé», et j’ai remarqué que de nombreux murs tombaient une fois le contact établi.
Ouverture
Je le vis également dans notre communauté chrétienne. C’est pourquoi j’essaie d’attirer les jeunes en menant une vie conforme à ma vocation et en rendant les célébrations attrayantes, notamment par la musique. Et j’aide notre paroisse à regarder au-delà des frontières. En raison de mes origines, j’accorde une attention particulière à l’universalité de notre Église et à la solidarité entre ses différentes communautés à travers le monde.
La proximité avec les gens, indépendamment de leurs statuts, je l’expérimente également dans mon ministère, où je suis au même niveau que les paroissien.ne.s, nous travaillons vraiment ensemble.
© Gildas Cambia