St Barth mMgazine n° 347 - février 2017- by Miguel Berry

SAINT-BARTH

MAGAZINE Février 2017 • 31e année

N°347

POLITIQUE Entretiens avec Hélène Bernier et Bettina Cointre ENVIRONNEMENT Turenne Laplace D’ART EN ARTS Philippe Savary

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yez, oyez. C'est par cette notoire invitation que pourrait-être annoncée l'ouverture de la campagne présidentielle locale, comme nationale. Sur la destinée élyséenne, à l'évocation des batteries de casseroles que trimballent nos élites et que nous envient les démocraties de la planète, l'Elu, à moins d'un facho précédent, ne pourra être qu'un Top Chef. Au regard du spectacle offert, tous les jours plus décevant, il s'avère parfois difficile d'admettre que l'intelligence soit une qualité commune chez nos dirigeants. Deux de ces derniers pris au hasard devraient pourtant aisément cumuler un QI de 300 ?... remarque, le résultat se révèle identique également avec cinq imbéciles ! "Dans quel monde Vuitton" s'interrogeait notamment Bernard de l'Isle, en visite aux pays de Mickey devenu Pluto celui de Donald. Outre Atlantique, après avoir débuté sous les golden shower, le nouveau Président des USA brille, dans le meilleur des cas, par sa médiocrité. Autant avant, le milliardaire apparaissait comme un irresponsable déséquilibré, autant aujourd'hui, d'aucuns le définissent comme un irresponsable déséquilibré et dangereux. America first ! Un slogan sans ambigüité pour lequel Bruno Magras, à travers de nouveaux faits alternatifs en Trump-l'oeil, pourrait faire valoir ses droits; c'est tout de même St Barth d'abord, non? Mais ça, c'est une autre histoire, car le Président de la Collectivité, absent de nos colonnes, nous a clairement affirmé qu'il n'était pas candidat ! Quel farceur ! La rhétorique employée en CT, ou les discrètes réunions du groupe laissent pourtant supposer au premier abord, de St Barth d'abord, la continuité. Et puis, Bruno, c'est toujours le renouveau? Il faudra toutefois substituer deux vice-présidents sans vice de procédure, en la personne du Sénateur non cumulard et de Karine Miot qui tire, urbanistiquement vôtre, sa révérence. Chapo bas l'artiste! Pas de quoi freiner la (re)conquête, qui selon les observateurs les plus pessimistes, apparait déjà comme une formalité pour le patron bien en place. A moins d'un nouvel épisode législatif contraignant sur la transparence ou des conclusions embarrassantes quant aux précédentes perquisitions, le renoncement n'est, semble-t-il, par pour maintenant... et si notre infatigable leader gagnait au loto? Quand on sait qu'une galloise, sans filtre, aurait récemment empoché 900 000€ à l'Euro Fillon, il y a de quoi changer de filon? Une idée qui germerait, dit-on, chez les républicains en réflexion sur un plan B, et en opposition séculaire avec un éventuel plan Q sous la baguette d'un DSK libidineux ou le plan T du duc d'Evry, qui s'est rendu compte sur le tard que ses électeurs n'étaient pas de droite. A l'horizon des échéances locales, notre prochain Président pourrait bien être une Présidente. Quid alors de l'égalité de salaires? Que Tous soient pour St Barth ou que St Barth soit Autrement, les candidates déclarées, Hélène Bernier et Bettina Cointre proposent, au lecteur comme à l'électeur, une approche singulière pour l'île. A moins que, à dessein d'avoir un quatrième pour une belote, la donne ne soit perturbée par l’entrée en scène d’un nouvel outsider, Xavier Lédée, dont on murmure qu’il consulte tous azimuts avant d'officialiser son éventuelle décision de briguer lui aussi les suffrages. Que de suspens ! "Il fut un temps où je n'écoutais pas la politique, maintenant, j'écoute et je comprends pourquoi je n'écoutais pas", me rappelait récemment à juste titre un ami ..."ça marche aussi avec la femme", ajoutait ce camarade, ainsi rétrogradé au rang de simple connaissance misogyne, et dont le crédo serait "Des étoiles pleins les yeux, et le reste dans les cheveux". Après tout, c'est bientôt la St Valentin. Une date, programmée au calendrier, qui ne prétend pas soustraire l'amour au quotidien. Un présent spontané, un haïku japonais, un compliment désintéressé sont autant d'attentions sans prétention qui participent à la quête de ce bonheur fugitif. A l'image d'une lettre de Sand à Musset, j'adresse ces quelques mots peu dévots à celles, qui, sans offenses, en saisiraient le propos

Chère Dulcinée, nul ne saurait taire mon ardeur pour vous clamer cet amour qui porte le mince espoir d'un tendre et doux baiser à la nuit tombée. Soyez prête car je souhaite sous la verve de ma plume en échange de mon âme surfaite, coucher sur ce lit de papier, nu, mes positions, sans équivoque bien qu'évanescentes au sourire mutin d'une fée qui se moque et vous promettre des hauts du hurlement, toujours ou encore, le plaisir que mes indéfectibles sentiments dessinent à tort et à loisir. Bonne lecture,

Miguel Berry

SOMMAIRE SAINT-BARTH MAGAZINE Février 2017 # 347 Publication EURL ST BARTH MAGAZINE Directeur de Publication Miguel Berry 0690 67 11 88 contact@stbarthmagazine.com Rédacteurs Miguel Berry berrymiguel@hotmail.com Frédérique Doucet frederiquedoucet@sfr.fr Mise en page et graphisme Marie-Pier Pautrot 0690 74 05 60 mapisbh@orange.fr

Gustavia - B.P. 73 97095 Saint-Barthélemy F.W.I. contact@stbarthmagazine.com www.stbarthmagazine.com fb : St-Barth-Magazine Impression Printed by PRIMSERVICES St-Martin Z.A. Hope Estate Tél : 0590 87 50 24 ISSN : 1151-3373 Dépôt légal à parution © st-barth magazine 2004 RC 89 B 141 Basse-Terre

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Politique : Entretien avec Hélène Bernier Politique : Entretien avec Bettina Cointre Environnement : Turenne Laplace Information : Droit Nutrition : Le point sur les protides J’ai testé por vous : Le beach tennis D’Art en Arts : Philippe Savary Portrait : L’atelier Valentine & Fabien Insolite : Un mois dans le monde Horoscope / Jeux

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POLITIQUE

ENTRETIEN AVEC HÉLÈNE BERNIER Hélène Bernier, Présidente de l'association Saint-Barth Essentiel, est candidate aux élections territoriales. Nous lui avons posé quelques questions auxquelles elle a bien voulu répondre.

SBM : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre candidature aux élections territoriales? Hélène Bernier : Depuis 2009, en tant que présidente de l’association SaintBarth Essentiel, je suis engagée pour la défense et la valorisation des intérêts historiques, culturels, patrimoniaux et environnementaux de St-Barthélemy. Dans ce cadre, j’ai malheureusement été amenée à constater les dérives de la politique menée par l’équipe en place et son absence de vision qui ont mené Saint-Barthélemy sur la voie d’un surdéveloppement que nous ne pouvons plus accepter. Ce constat m’a fait réaliser que pour changer réellement les choses à Saint-Barthélemy, il était nécessaire de s’engager dans la vie politique, car au final, c’est au niveau politique que se prennent les décisions pour changer les choses. C’est aujourd’hui la seule façon de voir nos idées représentées, exprimées et réellement mises en place. Je me présente donc comme tête de liste aux élections territoriales pour proposer une nouvelle politique plus respectueuse de l’île et de ses habitants, avec une véritable vision à long terme. SBM : Parmi les dérives que vous avez constatées, laquelle est, à vos yeux, la plus grave? H.B : L’absence d’égalité de traitement des citoyens. Certains peuvent tout faire, y compris contrevenir aux règles sans qu’aucune poursuite ne soit engagée contre eux, bien au contraire. SBM : En terme d'idéologie, de quelle personnalité politique, pensez-vous être la plus proche?

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H.B : La liste Saint-Barth Autrement n’est affiliée à aucun parti politique, elle est portée par la seule volonté de défendre Saint-Barthélemy et ses habitants. Notre liste rassemble des personnes issues de milieux et d'horizons différents qui font le même constat et qui sont portées par les mêmes valeurs et ont le même objectif : mettre un terme à un modèle de développement effréné qui sacrifie l’avenir de St Barth, notre environnement et notre qualité de vie sur l’autel du profit immédiat. Nous sommes tous issus de la société civile, des citoyens ordinaires, mais suffisamment concernés et motivés pour nous engager au service de notre île. SBM : Vous évoquez "une vraie vision à long terme". Dans les grandes lignes, quelle est-elle? H.B : La liste Saint-Barth Autrement souhaite recréer les équilibres qui permettront de transmettre aux prochaines générations un territoire avec un futur permettant de faire des choix. Cela passe par un diagnostic de la situation, une évaluation des forces et des faiblesses de notre île et la mise en place de garde-fous pour éviter tous dérapages. Nous vendons à l’extérieur une destination touristique de qualité, moteur de notre économie. Nous sommes en concurrence avec d’autres, nous devons donc faire ce qu’il faut pour préserver notre attractivité. Il ne faut pas de « plus », il faut du « mieux ». SBM : Quelles seraient vos trois premières mesures ? H.B : Dès que nous serons élus, la première mesure que nous prendrons concernera l’urbanisme et plus globalement le développement durable de notre territoire. Elle consistera à élaborer un document d’orientation

pour l'aménagement et l'urbanisation à long terme, auquel la population sera conviée à participer. En d’autres termes, nous travaillerons tous ensemble à imaginer notre île à l’horizon de 15 ans. Un Saint-Barth Autrement. C’est seulement à l’issue de cette réflexion que nous élaborerons une carte d’urbanisme. Nous entendons ainsi rompre avec la politique d’urbanisme sans vision menée depuis 10 ans et qui a conduit à la situation actuelle : augmentation de la population, trop de constructions, trop de véhicules, trop de bruit et une dégradation évidente de la qualité de vie! Cette mesure s’accompagnera de dispositions visant à privilégier l’habitat résidentiel qui fait défaut. Ce que nous pouvons promettre aussi, c’est un contrôle strict du respect des autorisations qui ont été délivrées. Car là, on est vraiment dans le déni total. Notre seconde mesure est d'ordre social car il est temps de recréer du lien sur notre île et de mettre en place une politique sociale pour ceux qui ont été oubliés depuis trop longtemps. Dès le lendemain de notre élection, nous engagerons une discussion pour l'ouverture d’un centre de prévention santé qui réunirait différents services jusque-là non représentés sur l’île et qui ressortent pourtant des compétences de la Collectivité. Nous pensons à un service de médecine préventive, un accueil et un espace de parole et d’aide aux familles en difficulté et aux personnes vulnérables (personnes battues, enfants en détresse…) ainsi qu’un accompagnement médico-social pour les personnes en situation d’addiction, en grande fragilité psychologique ou tout simplement en situation de précarité. Nous pensons également aux personnes âgées qui vivent seules et se retrouvent isolées. Nous proposons d’ouvrir un espace qui leur serait

réservé et où elles pourraient se retrouver, discuter et pratiquer, avec des accompagnateurs, diverses activités. Nous voudrions parallèlement mettre en place un système de ramassage gratuit afin que les aînés puissent se retrouver ainsi que des visites à domicile pour ceux qui ne peuvent se déplacer. Le troisième chantier que nous engagerons dans les semaines suivant notre élection est la refonte de certains codes de la Collectivité. En effet, il est indispensable d’avoir des règles cohérentes et précises, mais surtout de pouvoir les faire respecter. Or ce n’est pas le cas du code de l’Urbanisme selon un vice-procureur, «le code de l’urbanisme de SaintBarthélemy, avec seulement 160 articles, n’est pas toujours suffisamment clair, suffisamment précis. Il y a des zones grises, dans lesquelles il n’est pas facile de déterminer s’il y a infraction ou pas ». Et que dire du code de l’Environnement qui comptait 123 pages (avec les

annexes) au 13 mai 2016 comparé aux plus de 3500 pages du code national de l'Environnement ? Cette simplification extrême rend bien souvent inapplicables les sanctions prévues par le code. Et c’est sans parler de ses fai-blesses et de ses manques ! Saviez-vous qu’il n’existe aucun chapitre sur l'eau dans le code ? Que le code ne traite absolument pas du contrôle des produits chimiques ou que rien n'est prévu s'agissant de la surveillance de la qualité de l'air ou encore qu’un seul article concerne les énergies renouvelables ? Nous avons parlé là des mesures urgentes, des premiers chantiers, mais il y a bien d’autres dossiers tout aussi importants. Pour n’en citer qu’un, je parlerai du plan de transition énergétique que nous comptons lancer rapidement. En 2017 et alors que le vent et le soleil sont des ressources qui abondent ici, il est tout simplement honteux de brûler autant du pétrole pour produire de l’électricité ! Comme vous l'avez compris, la

Panorama Estate The reason for Villa PANORAMA’s name is self-evident : The views from its spacious terrace, living area and even its kitchen are some of the most captivating on St. Barths. With its location on the Toiny hillside, in a quiet area of the island, the luxury rental property looks out over the bay of Grand Cul de Sac. This eight bedroom estate is a very great choice for large groups looking for privacy and intimacy.

place nous manque pour dire tout ce que nous comptons mettre en oeuvre. C'est pour cela que nous irons à la rencontre de chaque habitant pour présenter notre programme en détail. SBM : L'urbanisme est lié aux deux piliers économiques de l'île que sont le tourisme et le BTP. Faut-il imaginer une politique touristique différente? H.B : Comme je le disais, notre moteur économique, c’est le tourisme! Le BTP est une conséquence de ce tourisme. Notre rôle politique est d’adapter l'organisation des constructions pour éviter de faire disparaître petit à petit le tourisme. On en revient toujours au sujet central de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, qui est le véritable enjeu de cette élection. •

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POLITIQUE

ENTRETIEN AVEC BETTINA COINTRE Bettina Cointre, Présidente de l'AJOE, élue territoriale, est candidate aux élections territoriales. Nous lui avons posé quelques questions auxquelles elle a bien voulu répondre.

SBM : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre candidature aux élections territoriales? Bettina Cointre : Les raisons qui me motivent à être candidate sont les mêmes qu’il y a 5 ans : être à l’écoute des gens et de leurs attentes, préserver la qualité de vie, l’identité et l’authenticité de St Barth, renforcer la politique au quotidien, tout en offrant des perspectives d'avenir, pour l'économie de l'île et pour ses habitants. Cela fait 22 ans que le président sortant est aux manettes de SaintBarthélemy, avec des réussites et avec des erreurs. Le développement actuel, basé sur une course à l'urbanisation, ne peut plus durer. On est aujourd'hui à un tournant. Nous souhaitons agir en incarnant ce changement nécessaire. Je connais bien Saint-Barth et ses enjeux, ses réalités, ses atouts,... A mon retour d'études en Métropole, je me suis impliquée dans la vie sociale. En 2012, je me suis engagée aux côtés de Benoît Chauvin pour proposer une alternative à la politique mise en place. Au cours de ces 5 années, j’ai pu apprendre le fonctionnement de la Collectivité et me suis pleinement impliquée dans le travail des commissions dont je fais partie, notamment l'urbanisme et la culture. Avec Benoit, nous avons beaucoup échangé et

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travaillé ensemble, de sorte que nous avons tous les deux une vision globale des problématiques de la Collectivité, et sommes capables de représenter nos concitoyens. Forte de cette expérience, je me sens prête à assumer ces fonctions. Benoît et l'équipe Tous pour Saint-Barth ont alors choisi de me soutenir dans cette démarche, et d'être à mes côtés pour porter notre projet. SBM : En terme d'idéologie, de quelle personnalité politique, pensez-vous être la plus proche? B.C : Je ne m'engage pas en politique pour suivre l'exemple d'une personnalité politique. Mes principes sont de mener une politique intègre, juste, équitable, au service de mes concitoyens et dans l'intérêt général. Je ne suis pas candidate pour tirer parti de ma position, pour bénéficier d'avantages personnels. Je suis aussi fidèle à mes engagements et à mes idées. Il me sera donc difficile, dans le contexte actuel, de trouver des personnalités politiques dont je pourrais me sentir proche (sourire). SBM : Quelles seraient vos trois premières mesures ? B.C : Nos premières mesures porteront sur l’amélioration de la vie quotidienne des habitants. Par exemple, pour faciliter les déplacements, je proposerai la réalisation d'un système de transport en commun, commençant par St-JeanGustavia, puis s'étendant progressivement sur des trajets plus longs. Cela devrait améliorer la circulation

et offrir une alternative au toutvoiture. Je suis maman de deux enfants, dont une petite fille de six mois. Je connais les difficultés que connaissent les parents pour trouver une solution de garde. Je créerai donc une structure d’accueil de type crèche pour pallier les besoins de garde des enfants de moins de 3 ans. Enfin, je redonnerai au rôle d'élu la place qui devrait être la sienne. Pour cela, je confierai des responsabilités à tous les élus afin que ces dernières soient mieux reparties. SBM : Vous évoquez une course à l'urbanisation, pourriez-vous envisager de limiter ou de geler le nombre de permis de construire? B.C : Mon but n’est pas d’empêcher toute construction mais plutôt de limiter les tailles et volumes des bâtiments, afin de revenir à des constructions plus raisonnables et s’intégrant mieux dans le paysage. Pour ralentir le rythme des constructions, nous souhaitons surtout freiner les constructions à but purement spéculatif. Par ailleurs, je proposerai d’allonger les délais pour l’étude des permis et renforcerai l’équipe actuelle, de façon à avoir plus de temps pour instruire les dossiers et contrôler la réalisation des travaux tout au long de la construction. SBM : Dans la continuité du transport en commun, Gustavia pourrait-elle devenir piétonne? B.C : La mise en place d’un transport en commun nécessite un

changement des habitudes qui se fera petit à petit. Rendre Gustavia totalement piétonne du jour au lendemain n’est donc pas d’actualité. Pour autant, avec les modifications du stationnement, les rues nouvellement aménagées qui font plus de place aux piétons, on observe un changement des comportements et de plus en plus de personnes qui marchent dans Gustavia. On s’oriente ainsi vers un partage respectueux de la voirie, qui répond aux besoins de tous. SBM : En matière de développement durable, préconisez-vous une alternative à notre mode de production énergétique ? B.C : La production électrique ne pourra pas éternellement reposer uniquement sur la centrale électrique au fioul, forte émettrice de gaz à effet de serre et financée par le

consommateur français. SaintBarthélemy doit aller vers une plus grande autonomie énergétique, à la fois bonne pour l’environnement et pour l’économie locale. Pour développer les économies d’énergies et la production photovoltaïque, nous constituerons un fonds qui servira à équiper les bâtiments publics et à inciter le secteur privé à produire lui aussi de l’énergie renouvelable.

nisme, nous avons élaboré un document complet dont seulement quelques propositions ont été retenues. Sur les projets qui nous semblaient inadaptés à l’île et avec des conséquences fortes et irréversibles, nous avons dû dépasser notre rôle d’élus et effectuer des recours en justice. Certains ont abouti (préservation du commerce de proximité), d’autres sont en cours (Autour du Rocher).

SBM : En qualité d'élue territoriale, quel est votre plus grand regret sur ces cinq dernières années?

Pour pouvoir réaliser ce que nous souhaitons, nous avons donc besoin d’obtenir la majorité. Nous comptons sur vous !

B.C : Mon plus grand regret est qu’en n’étant que deux élus, nous n’avons pas pu faire bouger les choses comme nous le souhaitions, bien que nous ayons défendu nos idées et nos convictions sans faillir. Par exemple, pour la carte d’urba-

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ENVIRONNEMENT

TURENNE LAPLACE, un amoureux de son île et de ses richesses naturelles L’association Ouanalao Reef, est une association à but non lucratif dont l'objectif est de restaurer les récifs coralliens de l’île et plus particulièrement via le projet Artireef, de la Pointe Milou.

la végétation. Un ralentissement qui permettait à la terre d’absorber une partie importante de cette eau qui tout en continuant sa course dans le sol, irriguait progressivement les zones basses bien après l’averse.

Le principe de ce procédé en quelques mots Le procédé Biorock consiste à diffuser un courant de basse tension via une anode disposée au centre de plusieurs structures métalliques. Cette électrochimie sous-marine va favoriser le développement d’un ciment marin sur les structures ainsi que la croissance des échantillons de coraux fixés sur elles et l’ensemble de la faune fixée dans un rayon important autour de l’anode. Les bases des structures sont remplies de coquilles de lambis vides qui maintiendront les structures en place tout en se figeant avec le temps pour former qu’un seul bloc. Ce déchet de la pêche est un excellent habitat pour les juvéniles. Le procédé Biorockest est réputé pour sa capacité à développer rapidement la faune fixée tout en étant plus résistant face aux dégradations de la qualité de l‘eau et au réchauffement climatique. Avec un taux de survie 16 à 50 fois supérieur à la normale, cette solution ne doit cependant pas être perçue comme une réponse aux problèmes tout en ignorant les origines de cette dégradation. Il permet de restaurer des endroits stratégiques : des nurseries, des barrières de Corail, indispensables pour la protection du littoral et en particulier de nos plages. L’efficacité de ce procédé a déjà fait ses preuves notamment aux Maldives : des plages ont été restaurés naturellement en quelques années à moindre coût sans qu’ils aient eu besoin de déplacer le moindre grain de sable.

La disparition d’un écosystème à l’origine de la disparition des récifs coralliens Pour mieux comprendre et comparer à quel point les infrastructures actuelles et nos comportements affectent nos écosystèmes en général il faut imaginer l’île à l’époque où il n’y avait ni routes ni habitations. L’île s’était dotée avec le temps de réservoirs naturels qui servaient à recueillir les eaux de pluies avant qu’elles n'atteignent la mer : elles s‘écoulaient lentement, ralenties par

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Apport et fixation des premiers échantillons.

Plus près du littoral, lors de fortes averses, l’eau était retenue dans les bas fonds, comme c’est encore le cas de nos jours à Grand Fond, ou dans des étangs. Autre lieux primordiaux, les dunes : constituées de sable et de morceaux de coraux morts formées par la mer et le vent, maintenues par la végétation, situées en arrière et en parallèle des plages, elles constituaient aussi une barrière pour les eaux de pluie lors de fortes précipitations. Certes, sous la pression de l’eau, elles cédaient parfois, mais une fois l’excès d’eau évacué, l’ouverture se rebouchait naturellement. Le grand étang de grand cul de sac actuellement divisé en deux, communiquait par deux endroits avec la mer, les herbiers se prolongeaient jusque dans l’étang, abritant une concentration importante de crevettes.

La plupart des dégâts sont involontaires, l'ignorance étant la première cause de destruction des récifs coralliens. Aujourd’hui, une goutte d’eau tombant sur une portion de route en haut d’une colline, et canalisée par les murs et la route, atteint la mer en quelques minutes. Ainsi un volume important d’eau DOUCE se déverse brusquement dans la mer à chaque averse. Cette eau en plus d’être perdue, charrie par endroit des quantités importantes de terre qui proviennent des terrassements sur les versants en amont ainsi que des hydrocarbures et des résidus de pneu provenant de nos véhicules. Mais aussi des nitrates et phosphates provenant de stations d’épurations mal entretenues ou encore trop petites et débordent régulièrement ou d’un sol saturé par une forte densité d’habitations, et trop souvent situées sur des pentes à forte incli-

naison. Des engrais chimiques et toutes sortes de produits phytosanitaires et d’entretien viennent compléter ce cocktail que nous servons à notre écosystème marin depuis de nombreuses années. En plus des facteurs globaux, ce mélange contribue fortement à la destruction de ses écosystèmes par une hyper sédimentation et une accélération de la croissance des algues. Des algues qui sont normalement peu présentes sur un récif en bonne santé, brouté par de nombreuses espèces. Avec le développement de l’île, et celui de la pêche, les espèces brouteuses très appréciées se faisant de plus en plus rares, l’oursin diadème non consommé, a pu maintenir la couverture d’algues très bas jusqu’à sa disparition brutale en début des années 80 par une épidémie et ce dans toutes les Caraïbes. Dès lors, les algues dominent le récif repoussant la couverture corallienne. Les actions conjuguées entre les rejets de toutes sortes, le déséquilibre entre espèces, le réchauffement global, l’acidité des océans, et les ouragans ont raison d’un patrimoine fragile dont nous ne pouvons pas nous passer. Bien que dans certaines zones protégées la vie abonde de nouveau, dans d’autres, même après 20 ans de protection renforcée, elle n’a guère évolué. Ces récifs stagnent depuis de nombreuses années, entièrement recouverts d’une épaisse couche d’algues alimentées par un apport continue de nitrates et phosphates qui,après avoir éliminé toute forme de faune fixée, empêche la vie de s’y développer. La productivité des récifs coralliens fait vivre un ensemble très riche d'espèces interdépendantes, qui représente une source de nourriture et de ressources vitales pour notre communauté insulaire. Bien géré, le tourisme représente une source de devises et d'emplois viables à long terme et peut contribuer à la protection des récifs. La pêche est un poumon économique important pour l’île, une bonne gestion des ressources et une meilleure valorisation de ces produits est capitale pour notre économie.

Ce n’est qu’une question de volonté Il est aujourd’hui encore possible de restaurer ce milieu car la nature revient vite si on l’aide, les exemples ne manquent pas. De nombreuses actions sont déjà en place, des zones protégées, une réglementation appliquée, des espèces protégées, un recyclage très efficace de nos déchets mais beaucoup reste à faire.

supplémentaire pour se démarquer des autres îles de la Caraïbe.

Un visage derrière cette association

Exemple de récif étouffé par les algues (barrière de corail de Saint Jean)

Efficacité des oursins diadème

L’état de santé de nos récifs est pour nous le meilleur indicateur pour évaluer notre réussite sur le plan environnemental. C’est à la portée de tous d’aller se rendre compte par soi-même de l’état de dégradation avancé de la plupart de nos récifs. Nous sommes très loin de cette abondance qu’évoquent nos anciens. Il faut traiter le problème à la source en récupérant les eaux pluviales avant qu'elles n'atteignent la mer et à stopper tout rejet accidentel ou volontaire d’eau usée. Cette eau DOUCE peut être traitée et recyclée pour favoriser une agriculture locale. Et pouvoir proposer à nos hôtes et pour notre consommation personnelle des légumes biologiques produits à St Barth. De produire des arbres dans nos propres pépinières en mettant en valeur nos arbres locaux tels que le gayac, le gommier et tous nos arbres fruitiers. Il est

indispensable que tout à chacun contribue à son niveau à réduire sont impact sur l’environnement. C’est dans l’intérêt de tous. Certains produits très nuisibles pour l’environnement doivent être interdits à l’importation. Les établissements en bord de mer doivent redoubler de vigilance en ce qui concerne le bon traitement et l'élimination des eaux usées. Nous disposons des moyens techniques et des finances pour corriger cette situation environnementale déplorable. Il est d’autant plus facile de le faire ici comptetenu de la taille et de l’isolement de l’île. Le développement de l’île doit se faire le plus lentement possible, la protection et la réhabilitation de son environnement sont d’une importance vitale et doivent être des priorités. Ces actions contribueront à faire de cette île une destination touristique exemplaire, lui donnant un atout

Issu de l’école hôtelière, Turenne réalise vite que ce milieu ne lui convient pas. Aussi, le cyclone Luis gelant le secteur de l’hôtellerie pendant un certain temps, Turenne s’oriente vers la charpente et la menuiserie, où il s’épanouit pendant une dizaine d’années. Malgré tout, ses racines sont plus fortes. Enfant de l’île et de la mer, son appel est plus fort. Il engage alors un changement de cap radical pour renouer avec une activité qui le passionne et qu’il souhaite partager. Ainsi, il créé en 2004 son centre de plongée, et obtient le Brevet d’Etat d’éducateur sportif de plongée sous marine. En 2007, il modifie les locaux pour y ajouter le restaurant « O’Corail » avec sa soeur Odette. Au fil des ans, il observe la dégradation des écosystèmes de l’île et il décide de créer l’association OuanaloReef pour restaurer un récif à Pointe Milou. Le projet se concrétise en 2016, après l’obtention des autorisations et la délimitation de la zone du projet, avec interdiction de pêche et de mouillage. Son crédo est désormais de restaurer et d’informer la population pour la sensibiliser à l’importance de la conservation de ce milieu essentiel pour tous. F. D

INFORMATIONS

DROIT La connaissance des droits (et devoirs) dont peuvent bénéficier les citoyens se révélant bien souvent hermétique, cette rubrique, sous le contrôle de Maître Céline Carsalade, est destinée à vous informer et à vous apporter quelques clés. La lutte contre l’insalubrité des logements par l’obtention d’un permis de louer Pour ou contre ce décret pris le 19 décembre 2016 en application des articles 92 et 93 de la loi ALUR ? Fervent défenseur, opposant irréductible, il semble qu’il existe un dualisme de pensée dans ce débat. Ce décret instaure un véritable permis de louer dans les zones où existent des logements indignes, insalubres. Ce qui viendrait renforcer la lutte contre les logements indécents qui ne sont pas aux normes. Il tient en quelque sorte un rôle d’alerte, visant à prévenir les débordements. Le texte vise les territoires où les proportions d'habitats dégradés sont particulièrement importantes. Il s'appliquera là où les maires décideront de s'emparer de ce décret. Un arsenal juridique sera donc mis entre les mains des communes et des établissements publics de coopération intercommunale. En effet il sera érigé un double régime de protection, à savoir, la déclaration préalable pour les propriétaires bailleurs et l’autorisation préalable pour la mise en location d’un bien. Si le patrimoine est dégradé ou encore si la location est un risque pour la santé ou la sécurité des occupants, l’autorisation sera entachée d’un avis défavorable. Elle devra alors indiquer le motif du refus, ou encore conditionner l’acceptation de la mise en location à la réalisation de travaux. Si la location est tout de même mise en place, des amendes pourront être prononcées entre 5.000 et 15.000 euros.

La responsabilité accrue de l’agent immobilier en cas d’insolvabilité du locataire Le caractère intuitu persona qu’est un contrat de bail d’habitation est une évidence. En tant que bailleur, le choix du locataire est source d’inquiétude et nécessite une certaine prudence. En effet, il s’agira de prévenir au maximum les déboires susceptibles d’intervenir a posteriori de la conclusion du contrat. Si l’article 22 de la loi du 6 juillet 1989 limite les documents que peut demander le bailleur pour postuler à la location, il ne faut pas oublier la demande de documents supplémentaires venant justifier la solvabilité du futur locataire. En cas de défaut de solvabilité, le bailleur n’aura aucun recours s’il a lui-même conclu le contrat. Cependant, s’il est passé par un mandataire, tel qu’un agent immobilier, il est possible de mettre en jeu sa responsabilité professionnelle si l’on est en présence d’un mandat de gestion locative (CASS., 1ère civ., 24 mars 1984, n°82-16915). En effet, l’article 1992 du Code civil pose une protection du bailleur à l’égard des professionnels : « le mandataire répond des fautes commises dans sa gestion et celle-ci se présume en cas d’inexécution ». L’interprétation protectionniste de la jurisprudence est large. Le mandat de gestion locative est placé sur le même palier que le mandat simple de recherche de locataire qui peut lui aussi

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engager la responsabilité du professionnel pour cause de non vérification de la solvabilité du locataire (CASS., 1ère civ., 16 novembre 2016, n°15-23790). « L’agent immobilier, négociateur d’une opération locative, est tenu, quelle que soit l’étendue de sa mission, de s’assurer de la solvabilité des candidats à la location à l’aide de vérifications sérieuses ».

Clarification de la fusion des procédures de permis de construire et d’autorisation d’exploitation commerciale L’article L 425-4 du Code de l’urbanisme introduit par la loi Pinel du 18 juin 2014 consacre la fusion des procédures de permis de construire et d’autorisation d’exploitation commerciale. Au terme de cet article il ressort que, tous projets d’implantation, d’extension ou encore de modification d’un projet qui avait au préalable été autorisé doit faire l’objet d’une nouvelle demande de permis de construire qui implicitement tiendra lieu d’autorisation d’exploitation commerciale. Si cette question relève aujourd’hui du contentieux de l’urbanisme, à savoir à la compétence des maires, une large prédominance reste dévolue tout de même aux commissions départementales et nationales (ou territoriale pour Saint-Barthélemy) d’aménagement commercial qui conservent leur compétence pour examiner les implantations commerciales pendant l’instruction de la demande de permis. Ces commissions doivent émettre un avis favorable concernant la demande de permis de construire pour que l’autorisation d’exploitation commerciale soit indirectement acquise. Cependant, si aucune commission ne se prononce, des difficultés procédurales surviennent. C’est dans ce contexte que le Conseil d’état (CE., Avis, 23 décembre 2016, Sté MDVP Distribution, n°398077), par un avis à destination des professionnels du secteur, vient clarifier les questions autour de la procédure d’octroi d’un permis de construire valant autorisation d’exploitation commerciale ainsi que les recours contre un tel permis. Les Juges Suprêmes considèrent que l’autorité administrative délivrant les permis de construire doit attendre l’avis de la commission avant de délivrer le permis. Cela permet d’assurer une sécurité juridique qui ne pourrait pas entrainer l’illégalité du permis de construire suite à l’avis négatif de la commission alors même que le permis de construire avait été accordé par l’administration. Un recours sera tout de même possible à l’encontre de l’autorisation du permis de construire qui vaut autorisation d’exploitation. Après un affichage ininterrompu de deux mois, le premier jour de ce délai consacrera le point de départ du délai de recours. Cependant, même si l’affichage est incomplet, le recours administratif contre le permis fait courir de plein droit ce délai de recours contentieux (CE., 15 avril 2016, M. D. C., n° 375132). Si l’avis de la commission départementale (ou territoriale) est favorable, le requérant devra obligatoirement saisir dans le délai d'un mois la commission nationale, le délai de recours continuant à courir. Mais si le permis est délivré et que la commission émet un avis postérieurement, ce dernier ouvre un nouveau délai de recours de deux mois à l’encontre du même permis. Le recours des concurrents contre un permis de construire est soumis aux droits communs. Maître Céline Carsalade

NUTRITION

LE PO IN T SU R LE S PR OT IDE S Notre corps a besoin de lipides (35%), de glucides (65%) et de protides (15%) pour couvrir ses besoins énergétiques. Les protides comprennent les protéines, les peptides et les acides aminés. Les protéines sont par excellence les molécules actives de l’organisme. Les protéines et les peptides sont constitués d’une chaine d’acides aminés condensés les uns à la suite des autres. En général, on parle de protéine quand cette chaine contient plus de 100 acides aminés condensés. Sinon il s’agit de peptides ou polypeptides. Il existe plus de 100 acides aminés différents dans la nature, mais seulement une vingtaine intervient dans la constitution des protéines, dont neuf sont dits essentiels.

Pourquoi parle-t-on d’acides aminés essentiels ? Simplement parce qu’ils doivent absolument être apportés par l’alimentation, l’organisme ne pouvant les synthétiser. Indispensables pour avoir un bilan azoté équilibré et avoir une croissance normale chez l’enfant. Par déduction tous les autres acides aminés peuvent être synthétisés (obtenus) à partir du glucose.

A quoi servent les protéines ? Les protéines jouent un rôle majeur dans le renouvellement des tissus musculaires, ongles, cheveux, poils, matrice osseuse et peau. Les acides aminés des protéines permettent en outre la production d’enzymes digestives (qui favorisent la digestion), d’hémoglobines (transport de l'oxygène par les globules rouges), d’hormones, de récepteurs et d’immunoglobulines (anticorps servant à la défense de l'organisme). Les protides sont également la seule source d’azote indispensable à l’organisme.

De quelle quantité de protéines avons nous besoin ? Les ANC (Apports Nutritionnels Conseillés) élaborés par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’Environnement et du Travail) à partir d’études scientifiques. Ils sont spécifiques à chaque pays, et à ne pas confondre avec les AJR (Apports Journaliers recommandés) qui en sont une uniformisation pour les étiquettes des produits vendus en magasin et distribués dans plusieurs pays. En France, ils sont de 0,83g/Kg de poids corporel/Jour pour un jeune adulte. Ils peuvent aller jusque 2,2g/Kg PC/Jour pour les sportifs intensifs sans problème, mais ne doivent pas dépasser même pour les sportifs de masse (haltérophilie) une quantité de

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4g/Kg PC/Jour sous peine de perturber l’équilibre acide/base de l’organisme, d’augmenter le taux d’urée ou acide urique et ainsi provoquer des crises de « goutte ». Pour pallier ces phénomènes, il est indispensable de boire beaucoup d’eau minérale et de consommer des légumes à volonté pour compenser l’acidité apportée par les protéines.

Est-il vrai que les protéines donnent des gaz? Effectivement, consommer beaucoup de protéines dans son alimentation ou enrichir son alimentation en protéines artificielles complexes, peut vous « entrainer des flatulences » plus que la normale. Plus vous consommez de protéines complexes, plus votre intestin doit travailler pour les décomposer puis les fermenter, et plus vous produisez du gaz intestinal, donc plus vous expulsez pour les éliminer.

Protéines animales ou végétales, quelles protéines sont les meilleures? Sachez dores et déjà qu’il faut varier ses sources de protéines car elles ne sont pas égales en terme de qualité. La qualité d’une protéine vient de son apport en acides aminés et de sa digestibilité. Effectivement, les protéines d’origine animale, ont souvent un indice chimique supérieur aux protéines végétales, excepté le soja qui avoisine le taux du boeuf par exemple. Par contre, les protéines animales et végétales ont des qualités digestives « voisines » avec en tête le lait de vache, le boeuf, les oeufs, le blé ou le soja. Alors que choisir ? Globalement, il n’est pas mauvais pour la santé d’être végétarien, ou « végan», ces clichés ne font plus légion.

Quelques mises en garde sans aucun parti pris pour une cause animale ou environnementale Et bien, si les protéines animales sont les plus performantes, elles comportent certains dangers. La viande, le poisson, les produits laitiers sont fortement chargés des produits ingérés par les animaux dont ils sont issus. Notamment les antibiotiques, les hormones de croissance, OGM*, pesticides et engrais aussi pour les animaux nourris au fourrage. Un bon cocktail détonnant pour détraquer votre santé sans oublier les additifs ajoutés à vos aliments (cancérigènes pour la plupart). Selon l’origine des animaux ou des produits laitiers, la législation est très éloignée de

la législation française concernant les hormones, et les OGM notamment. Il est désormais prouvé que l’alimentation est largement favorisante de certains types de cancers. Rien de plus réjouissant côté protéines végétales, puisque le SOJA, tofu, Edamame et tempeh (issus du soja) largement consommés par les végétariens et « Végans », pour leurs propriétés riches en protéines, glucides et lipides, contiennent aussi une grande quantité d’ « isoflavones », hormone végétale proche des oestrogènes humains. Beaucoup de pays, autorisent les OGM, surtout pour la culture du soja. Des enquêtes scientifiques mettent en garde contre les risques de consommer ce type de soja et ses dérivés. Le gluten, aussi, est une protéine végétale issue du blé, seigle ou orge. Cette protéine se retrouve dans le pain, les pâtisseries, et toutes les préparations avec de la farine. Le gluten est responsable de l’élasticité ou du moelleux des préparations à base de farine de blé ou assimilés. Il a été génétiquement modifié pour le rendre plus performant et moins coûteux, et on assiste aujourd’hui à une explosion de cas d’intolérances au gluten plus ou moins graves.

Alors, pour votre santé quelles protéines sont les meilleures ? Au delà du débat de la souffrance animale dans l’élevage, le problème des protéines animales ce sont toutes les substances potentiellement cancérigènes qu’elles peuvent contenir. Optez pour des viandes origine France ou Europe, élevées en plein air et avec des aliments naturels biologiques (la marque Bleu Blanc Coeur par exemple présente un cahier des charges très rigoureux). Pour les poissons, choisissez des poissons sauvages ou biologiques pour le saumon, le thon souvent très pollués à l’état sauvage. Limitez les produits laitiers qui favorisent l’apparition de certains cancers, de l’ostéoporose chez les femmes, influent sur la production d’insuline… surtout le lait de vache. Quant aux protéines végétales (lentilles, poids chiches, noix, soja, tofu, pois et légumineuses, grains : quinoa, boulgour, riz, épeautre, orge, semoule) même combat ! Choisissez des végétaux biologiques et issus de l’Union Européenne ou de France où la législation interdit les OGM. F. D

*Organismes Génétiquement Modifiés

Pour y voir plus clair :

Jeu sans obligation d’achat. L’abus d’alcool est dangereux. Ne pas jeter sur la voie publique.

J’AI TESTÉ POUR VOUS

LE BEACH TENNIS ! cipline. Un sport très complet, où l’on travaille à la fois l’endurance, l’adresse, les muscles du haut et du bas du corps, le renforcement des muscles des articulations des chevilles et des genoux, et les zygomatiques car vous êtes sûrs de vous payer une bonne tranche de rigolade, surtout pour les débutants.

Et côté cours, ça donne quoi ?

Allez, pour changer je troque mes baskets pour me mettre les pieds dans le sable et vous faire découvrir le Beach tennis avec le Ouanalo Beach Club de St-Jean.

Beach tennis ou tennis de plage ? Effectivement, le Beach tennis c’est du tennis dans le sable, mais pas forcément sur la plage. La preuve : à St Barth, les terrains de Beach tennis se trouvent non pas sur la plage mais à la plaine des jeux de St Jean, derrière le dojo. Les origines de ce sport sont un peu floues. Ceci-dit, les premiers terrains sont apparus en Italie au début des années 80. Les règles se sont ensuite instaurées progressivement.

Les règles parlons-en ! Ce sont les mêmes que celles du tennis, exception faite du rebond. Les balles ne s’échangent qu’à la volée. Ce sport se joue sur un terrain de 16 mètres de long pour 8 mètres de large. Le filet est à 1,70m de haut. Forcément, la surface de jeu doit être plane et recouverte de sable sans débris. Côté matériel, la raquette ne doit pas excéder 50 cm de long, 26 cm pour 38mm d’épaisseur. Elle pèse environ 340g et comporte des trous pour une meilleure pénétration dans l’air. Les balles de jeu sont un peu plus molles que celles de tennis et s’apparentent à celles du mini tennis pour les enfants. Cela permet de ralentir la vitesse de jeu et augmenter le nombre d’échanges… n’est-ce pas Frédérique ! Si vous trouvez une balle dans le dojo, ce n’est pas moi, promis !

Les règles de match Les échanges se font donc sans rebond et sans échange entre les membres

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d’une même équipe. La balle est « faute » quand elle tombe dans son camp, sort du terrain, passe sous le filet, touche une dépendance permanente du court ou un élément extérieur, ou qu’un joueur touche la balle avec une partie de son corps ou touche 2 fois la balle volontairement. J’oubliais presque de vous préciser que 95% des matchs se font en double, donc très rarement en individuel. Côté service, il n’y a pas de « let » donc si la balle touche le filet mais tombe dans le camp adverse elle est bonne ! Une seule balle de service, donc pas de oups permis… Côté points, ils se comptent comme au tennis. Il existe 3 formats de match. Le format 4 se joue en 2 sets à 6 jeux ; le format 8 en 3 sets à 6 jeux et le format 9 en 1 set à 9 jeux. Les joueurs changent de côté après tous les totaux de jeux impairs ou à la fin de chaque manche. Voilà pour les grandes lignes… La monitrice et les membres vous en diront plus ! Au niveau de la tenue, rien de compliqué. Tee-shirt et short, pantacourt ou pantalon. Je dirais presque venez comme vous êtes du moment que vous avez des vêtements confortables. Pas besoin de baskets dans le sable. Prévoyez une petite bouteille d’eau car les échanges peuvent être sportifs, un peu identique à un entrainement de badminton pour les adeptes de ce sport. L’air de rien c’est assez physique. Ambiance familiale et décontractée, surtout le dimanche. Avant tout un lieu de sport ludique qui ouvre la porte aux compétitions pour les mordus de la dis-

Les entrainements ont lieu toutes les semaines les lundi, mercredi, vendredi et dimanche après 18H00 pour les adultes. Pour les enfants un cours est ouvert tous les mardis de 17H00 à 18H00, accessible dès 8 ans. Au niveau du club, vous pouvez compter sur Laurent Delaval, le président du Club et Julie Labrit, enseignante à l’école de Gustavia, et monitrice diplômée d’un Brevet d’Etat de Tennis, au palmarès bien rempli ! A 36 ans, Julie est classée 3ème française (enfin le classement évolue tous les mois). Elle a créé le club de Saint-Martin en 2009, elle finit 12ème mondiale en 2012 et championne de France. Venue pour organiser un tournoi, elle n’a pu s’empêcher de prendre part à la création du club quand le public est venu nombreux au rendez-vous. Elle a aussi eu le plaisir de faire découvrir le Beach tennis à ses élèves qui ont résumé leur expérience dans un texte très touchant : « Notre classe de CE2 a fait du Beach tennis .Nous avons appris à jouer avec notre maitresse. Lors du tournoi international, nous sommes allés regarder les joueurs puis nous avons fait des échanges avec eux. Ca nous a beaucoup plu de rencontrer des joueurs très forts. Ils nous ont donné des conseils pour bien nous entrainer. C’était super de jouer avec des champions alors que tous les vendredis nous allons nous entrainer au beach tennis. Nous avons tous joué avec le champion du monde. Puis nous avons fait une photo avec eux, tous « nos » champions. Ils ont même signé des autographes. » Deux autres textes individuels seront publiés sur la page Facebook du St Barth Magazine. F. D

INFORMATIONS PRATIQUES // Le club est régi par la fédération française de Tennis. Pour vous inscrire, il faut certificat médical et photo, et un règlement de 60€ pour la cotisation et la licence. Vous êtes bien-entendu invités à venir découvrir le sport sur le terrain de la plaine des jeux où vous pourrez rencontrer les pratiquants et le président - Téléphone 06 58 12 44 62 ou par mail obc971@gmail.com ou sur la page Facebook Ouanalao Beach Club

D’ART EN ARTS

PHILIPPE SAVARY Un autre regard sur notre monde Portrait de ce jeune artiste

Photographe autodidacte, cet artiste porte un œil original sur le monde qui l’entoure et aime l’immortaliser avec des clichés en noir et blanc.

Philippe Savary est originaire de La Rochelle. Il est arrivé à Saint-Barthélemy un jour de pluie diluvienne en octobre 1997. Il se souvient avoir alors pensé à acquérir un ciré chez Loulou’s Marine. Fort heureusement, le beau temps a vite pointé le bout de son nez comme toujours sur le rocher. Point de ciré pour Philippe mais l’occasion de découvrir toute la beauté de l’île qui séduit l’artiste et l’inspire. Il s’établit à Saint-Barthélemy où il exerce aujourd’hui la profession de couvreur. L’envie de partager sa vision du monde En dehors de son métier Philippe ressent

une envie de s’exprimer et de créer qu’il tente de satisfaire dans l’écriture. Mécontent de ses productions, il y renonce mais pas au désir de partager son regard sur le monde qui l’entoure. Philippe découvre l’univers de la photographie il y a quelques années. Un univers qui l’aspire immédiatement et l’inspire beaucoup plus. La frustration de l’écriture n’est plus et sa créativité trouve un terrain de jeu infini. Autodidacte, Philippe ne s’attache pas tant à la technique qu’à l’émotion du moment, qu’il capture essentiellement dans des clichés en noir et blanc.

Un artiste ? VIVIAN MAIER Cette photographe amateur est née à New-York le 1er Février 1926 et décédée à Chicago le 21 avril 2009. Nourrice, de profession, elle nourrit une passion très productive pour la photographie de rue. Ses 120000 clichés seront découverts par hasard après sa mort. Son œuvre sera dévoilée dans le livre de John Maloof : « Vivian Maier, street photographer ». La légende du secret de la nounou voit ainsi le jour.

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Le noir et Blanc, un regard intemporel sur la vie C’est un monde en couleurs qu’il aime capturer pour lui donner une dimension intemporelle. Les photographies en noir et blanc s’y prêtent parfaitement bien. La technique l’importe peu en comparaison de l’émotion, et de l’atmosphère des lieux. Ce sont les choses et les personnes qui captent son attention. Il se focalise sur le moment présent pour le capturer dans ses clichés . « J’aime plus que tout le noir et blanc, il invite le spectateur dans un univers juste à côté de la réalité. » explique Philippe Savary.

Son terrain de jeu favori c’est la rue. Un cadre dans lequel, le décor prédomine. Les personnages restent au second plan. Le sujet semble perdu voire minuscule dans ce cadre urbain. « Il reprend sa place dans un monde infiniment grand. L’échelle entre l’homme et l’univers est rétablie.» En parallèle de ces personnages, Philippe immortalise aussi les rues et les paysages. Il s’étend peu sur son travail artistique. Les photographies vous en diront beaucoup plus sur sa perception de la vie que ses mots. Une invitation à la réflexion face à ses photographies. J’avoue avoir personnellement contemplé ses clichés et me surprendre à partir dans un autre monde à « rêvasser ». Un arrêt dans le

temps qui nous fait décrocher du présent et nous fait oublier l’actualité de certaines de ses prises de vues. Les lieux semblent appartenir à une autre époque, d’antan lointain. Du noir et blanc mais pas uniquement. Il lui arrive aussi de prendre des clichés en couleur, tout simplement, selon son inspiration du moment.

Partager sa vision, son univers, un projet devenu realite. Philippe découvre l’association « Artists Of Saint-Barth », et rejoint le mouvement. Grâce à l’association, il expose ses clichés lors des soirées organisées au Guanahani, sur le quai d’honneur ou au musée territorial. Et depuis peu, Philippe s’expose dans la galerie Pati de St Barth à la villa créole, à Saint Jean. Si vous n’avez pas eu la chance de découvrir le travail de l’artiste, vous pouvez découvrir ses œuvres jusque fin août dans la galerie. F. D

Facebook philippe savary photos

JEAN PAUL GAULTIER Collection "Les Essences de Parfum pour Elle et Lui… Deux nouvelles interprétations sophistiquées et luxueuses

Gustavia 05 90 27 67 43 Saint-Jean 05 90 27 72 08

Joyeuse in Saint-Valent

Gustavia La Pointe, Tel 06 90 72 73 01 Ouvert de 10h à 12h et de 15h à 18h

PORTRAIT

L’ATELIER VALEN TINE ET FABIEN Quatre mains en or pour créer et chouchouter vos bijoux

Saint-Barthélemy compte désormais deux nouveaux artisans bijoutiers créateurs. Un quatre-mains en or pour réaliser tous vos désirs de bijoux.

Bijoutier et joaillier : deux métiers complémentaires

atelier de création et de réparation de bijoux, seule solution pour pouvoir exercer leur métier à Saint-Barth. Créer, réparer et donner une seconde vie à vos bijoux qui ne vous plaisent plus, tels sont leurs talents. Pourvu que la matière première soit de qualité, tout est possible! Confiez leurs tous vos souhaits, et ils se feront un plaisir de réaliser un bijou à l’image de vos envies, pour tous les budgets et à quatre-mains. En effet, Valentine et Fabien sont très complémentaires dans leur travail et dans leurs idées de F. D création.

Pour être bijoutier, il faut passer un CAP bijouterie option joaillerie que l’on peut compléter avec une option sertissage de deux ans. Le bijoutier travaille le métal, précieux la plupart du temps, et prépare au besoin le bijou pour recevoir une ou plusieurs pierres précieuses ou semiprécieuses. Le joaillier quant à lui, travaille la « pierre » et le sertisseur, réalise la pose de la pierre sur le bijou.

Comment choisit-on le métier de bijoutier ? Histoire de deux talents croisés Valentine, âgée de 23 ans, a obtenu son Bac Scientifique mais ne se voyait pas dans un cursus classique. Elle voulait pouvoir travailler tout de suite et était passionnée par l’art, et le dessin en particulier. Elle aimait aussi beaucoup les travaux manuels. Quand elle a découvert son école et le métier de bijoutier et joaillier, elle a tout de suite aimé le cadre moins protocolaire de cet établissement, et bien-entendu l’univers de cette profession. Elle poursuit même son cursus avec une option sertissage de bijoux. De son côté, Fabien, âgé de 29 ans a un parcours plus atypique. Issu d’un CAP d’électricien dans le bâtiment, il ne tarde pas à découvrir que ce métier ne le passionne guère. Il s’oriente alors vers un CAP de travaux forestiers, option sylviculture : le développement et la gestion des forêts en d’autres termes. Malheureusement, des problèmes de santé lui interdisent de porter des charges lourdes, restriction incompatible avec la poursuite de son activité. Fabien, se pose alors la question de sa reconversion. D’une manière générale, Fabien apprécie les métiers manuels, et créatifs. L’un de ses amis lui parle de son centre de formation et du cursus bijouterie. Après renseignements, Fabien remplit les dossiers, fait un essai plus que concluant puisqu’il se découvre un vrai plaisir à apprendre et

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exercer ce métier de création artistique. Chacun a sa technique, sa vision, sa façon d’aborder la création du bijou. Les cours apportent les connaissances, les techniques de bases mais les enseignants laissent le champ libre à votre créativité.

Valentine et Fabien : une rencontre, une évidence Fabien confie que leur rencontre a été un coup de coeur dès le début. Très vite, Valentine et Fabien évoluent ensemble : en cours comme dans la vie ils ne se quittent plus. A la fin de leurs études, Valentine, à qui sa famille manque énormément, propose à Fabien de la suivre à Saint-Barthélemy. Une fois sur place, impossible pour eux d’incorporer une bijouterie/joaillerie existante faute de place dans leurs ateliers, de besoin ou d’envie. La question ne se pose pas longtemps avant qu’ils décident de se lancer dans l’installation de leur

Contact : Tout simplement dans leur atelier à Vitet, où ils se feront une joie de vous recevoir pour vos projets de bijoux. Tél 06 90 73 33 54 ou 06 90 55 96 88 latelier.v.f@gmail.com Facebook : L’atelier Valentine & Fabien

INSOLITE

UN MOIS DANS LE MONDE TOUT CONFORT!! : Un prince saoudien voyage en avion... avec ses 80 faucons ! Un cliché plutôt insolite a fait son apparition sur les réseaux sociaux. On y voit des animaux de compagnie un peu particuliers voyager en avion à côté des autres passagers.

FAITES VOS JEUX ! : Il gagne 30.000 euros au casino... et se les fait voler en rentrant chez lui La chance aura tourné rapidement pour ce client du casino d'Enghien-les-Bains : alors qu'il rentrait chez lui avec 30.000 euros en poche, le joueur est tombé dans un guetapens et s'est fait dérober ses gains

PIPIIII !! : Plus d'un million de dollars pour une pause pipi Privée de pause pour aller aux toilettes et contrainte d'uriner dans un seau, une lycéenne californienne a perçu 1,25 million de dollars d'indemnités.

TEL EST PRIS... : Un ado de 14 ans couche avec sa prof de Maths puis lui fait du chantage Une professeur de Mathématiques à West Oak Cliff, au Texas, a eu des relations intimes avec un de ses élèves, âgé de 14 ans. L'adolescent a alors commencé à faire du chantage à l'enseignante. Si elle ne lui donnait pas de l'argent, il révélait leur relation illégale aux autorités. Il est parvenu à lui extorquer ainsi 28 000 dollars..

PAS MA FAUTE ! : En excès de vitesse, il accuse le vent de l’avoir poussé Un Australien contrôlé en excès de vitesse a trouvé l’excuse imparable pour se justifier. Il a accusé le vent de l’avoir poussé, ce qui a beaucoup fait rire les policiers.

ANGLETERRE : Pour la première fois, un "homme" va accoucher ! Pour la première fois au Royaume-Uni, un transsexuel va donner naissance à un enfant. Hayden Cross, qui était une femme il y a trois ans, espère devenir "le meilleur papa du monde".

AU VOLEUR I : Un papi de 83 ans interpellé en train de voler dans un supermarché Un homme, âgé de 83 ans, a été pris en flagrant délit dans un Super U de Royan, en Charente-Maritime. L'octogénaire a déchiré des emballages de viandes et a mis leur contenu dans des sachets plastiques, avant de les placer discrètement dans les poches de son manteau.

DU SUCRE !! : il ouvre une boîte de Nesquik et découvre quelque chose... d'inattendu ! Achetée dans un supermarché de Saragosse pendant les périodes de fêtes de fin d’année, la boîte de poudre chocolatée ne contenait visiblement pas que du cacao... mais 250 grammes de cocaïne. La valeur de la drogue est estimée à 13 000 euros.

SHOKING OR NOT ! : Ouverture d’une salle de gym… nudiste ! En Angleterre, une salle de gym un peu particulière a ouvert ses portes. Il est possible de participer à une séance de fitness spécialement conçue pour les adeptes du nudisme.

DODO : 20 millions de dollars retrouvés sous… un matelas A Boston (Massachusetts), les autorités ont découvert des centaines de liasses de billets de 10 et 20 dollars cachées sous un matelas. Une escroquerie serait à l’origine de ce butin.

QUAND ON AIME ON NE COMPTE PAS !! : Il apprend que sa femme s’est mariée en cachette avec son amant Au pays de Galles, un homme de 38 ans a appris que sa femme s’était mariée – secrètement et illégalement – avec son amant. L’épouse a été condamnée à 150 heures de travaux d’intérêt général.

PREVENTION !! : Le paquet de chips du futur peut vous sauver la vie ! La marque américaine Tostitos a imaginé un paquet de chips un peu spécial. A l’intérieur, on trouve un dispositif pour évaluer son degré d’alcoolémie.

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LE COIN DES PROFESSIONNELS

HOROSCOPE BELIER

21 MARS - 20 AVRIL L'énergie sera à son maximum car vous aurez la chance de pouvoir recharger facilement vos batteries. Vous aurez l'occasion de passer un moment agréable en bonne compagnie. Evitez tout conflit éventuel car cela pourrait entamer votre potentiel d'énergie

TAUREAU 21 AVRIL - 21 MAI Une nouvelle vient de quelqu'un qui pense jouer un rôle important dans votre vie. Comme c'est une nouvelle sans grande importance vous tenez quand même à aller jusqu'au bout. Vous aurez raison de persévérer car vous verrez plus clair dans une affaire difficile.

GEMEAUX

LION

SAGITTAIRE

23 JUILLET - 23 AOÛT

23 NOV.- 21 DÉC.

Vous avez traversé une longue période très difficile. Maintenant vous pourrez enfin recevoir les fruits de vos efforts. Mais prenez le temps de bien vous reposer pour récupérer le bon moral que vous aurez besoin pour affronter l'avenir.

VIERGE

CAPRICORNE

24 AOÛT - 23 SEPT.

22 DÉC. - 20 JANV.

Si vous envisagez de faire des achats importants ou de faire une grosse dépense, n'hésitez pas à demander l'avis de quelqu'un en qui vous avez confiance. Laissez-vous conseiller, car vous pourriez vous laisser influencer par une autre personne qui vous indiquerait le mauvais choix.

21 JANV. - 18 FÉV.

24 SEPT.- 23 OCT. Vous pensez avoir le pouvoir de transformer les sentiments des autres, en particulier avec vos proches ou avec votre famille. Votre générosité et votre bon coeur vous permettront de rendre les autres plus heureux. Vous en sentirez une profonde émotion.

CANCER

La chance sera avec vous ce qui va vous permettre d'accomplir très vite ces grandes choses dont vous avez le désir. Une belle histoire se noue. Et vous saurez ce que vous avez à faire pour saisir à temps les bons moments qui vont vous remplir de joie. C'est le beau fixe !

Les problèmes de communication qui auraient pu survenir vont s'envoler car vous aurez l'occasion de discuter sérieusement. Si vous avez du mal à vous faire comprendre, prenez votre temps, respirez profondément puis parlez calmement et vous serez écouté.

POISSONS 19 FÉVRIER - 20 MARS

22 JUIN - 22 JUILLET

SCORPION 24 OCT. - 22 NOV. Vous savez qu'il est indispensable de saisir votre chance dès maintenant. Vous avez déjà laissé passer certaines occasions de vous distinguer. On vous tiendrait rigueur d'un engagement trop brutal dans une compétition, vous agirez sagement.

Le fusil de Tchekhov permet d'utiliser des éléments de l'intrigue Le fusil de Tchekhov, du dramaturge du même nom, est une technique littéraire souvent utilisée au cinéma ou à la télévision. Lors de la narration, si un objet ou un personnage est mentionné même de manière anodine, il aura un intérêt dans la suite du récit sans que le spectateur ne s'en doute lors de sa première apparition. De nombreuses séries policières utilisent constamment cette technique

Les planètes vous sont très favorables sur le plan personnel. Il serait temps d'envisager des transformations importantes dans tous les domaines. Vous savez que vous êtes capable de grandes choses, mais votre manque de confiance en vous, freine votre dynamisme.

Enigmes COMMUNICATION Quoi que tu lui dises il ne te répondra pas mais quand lui le fera tu le pourras ne lui dit aucun secret car il le révélera à quiconque le touchera au bon endroit. REPONSE • Le répondeur

Profitez que vous aurez le moral pour comparer. Regardez ceux qui ne cessent de faire une montagne de n'importe quoi. Ils passent leur temps à se plaindre de choses qui s'avèrent en fin de compte de peu d'importance. Ne faites surtout pas comme eux.

Le Saviez-vous

Vous allez vous rendre compte que quelqu'un qui vous est favorable va se rallier à votre point de vue. Prenez soin d'affirmer toute vos exigences vis-à-vis de personnes qui vous sont proches même si elles vous paraissent un peu trop intransigeantes.

VERSEAU

BALANCE

22 MAI - 21 JUIN

D'excellentes nouvelles ont tardé à venir. Vous saurez utiliser à bon escient les informations ainsi recueillies à votre profit. C'est maintenant pour vous le temps bien choisi pour changer votre fusil d'épaule si vous voulez aller jusqu'au bout de vos désirs.

Remedes de Grand-Mere ,

Le reblochon est un fromage savoyard qui tire son nom d'une fraude pour échapper à l'impôt : au 13e siècle, les paysans devaient payer aux propriétaires des terres un impôt calculé sur le lait produit sur une journée par leurs vaches. Pour payer le moins possible, ils faisaient une première traite puis une fois le contrôleur parti, une seconde appelée la rebloche, riche en crème. Reblocher signifie traire une deuxième fois.

L'origine du nom du reblochon

Comment éloigner les araignées de votre maison ?

Enigmes LES GARDIENS Plus j'ai de gardiens moins je suis gardé. Moins j'ai de gardiens plus je suis gardé. Qui suis-je ? REPONSE • Un secret

saint-barth magazine # 347

Sans faire appel à un répulsif chimique, vous pouvez agréablement utiliser la lavande ou la menthe pour éloigner ces gentilles petites bêtes de votre domicile. Les araignées n'aimant pas l'odeur que dégagent ces plantes, il vous suffit de placer quelques feuilles de menthe ou de diffuser de l'huile essentielle de lavande dans votre maison pour obtenir le résultat escompté.

Faire briller des verres anciens Pour faire briller des verres anciens avec des auréoles blanches qu’aucun lave-vaisselle n’arrive plus à les enlever, il faut frotter les verres anciens avec du papier journal préalablement imbibé du mélange de vinaigre et d'eau. Et si cette astuce de "gangan" n'est pas satisfaisante, frottez les verres avec du dentifrice pour les faire briller.

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