met en lumière les initiatives locales menées tout au long de la Décennie qui ont contribué à faire progresser les droits des femmes africaines. La cinquième partie aborde ensuite (6) l’agriculture et la sécurité alimentaire ; (7) l’environnement et le changement climatique ; (8) l’éducation, la science et la technologie ; et (9) les mouvements de jeunes femmes. L’analyse de chacun de ces domaines donne un aperçu pour le continent de la question et des progrès réalisés ainsi que des lacunes, des défis et des recommandations. Là encore, l’analyse de chaque domaine est divisée en cinq parties, une pour chaque région géographique.
4. MÉTHODOLOGIE Des examens documentaires ont été entrepris pour recueillir des données concernant les réformes juridiques, politiques et institutionnelles. Les informations ont été recueillies auprès de sources crédibles, notamment les constitutions des pays, les lois, les rapports nationaux et les sites Internet des gouvernements, les bases de données des organisations gouvernementales internationales (telles que les différentes agences des Nations Unies et l’UA) et les sites Internet et rapports des organisations non-gouvernementales (ONG). Pour garantir la fiabilité des sources, toutes les données ont été vérifiées et contre-vérifiées autant que possible. Dans la plupart des cas, ce sont les auteurs du rapport qui ont effectué le travail de traduction. La principale difficulté résidait dans la collecte de données ventilées par sexe pour chacun des 55 pays africains. Ce problème ne s’applique pas seulement au continent africain, mais existe plutôt à l’échelle mondiale. Parallèlement, les données statistiques utilisées pour alimenter l’analyse comparative des données régionales ont été collectées en utilisant, dans la mesure du possible, le même indicateur. Les sources utilisées comprennent l’Union Inter-Parlementaire (UIP), les indicateurs de développement mondial (IDM) de la Banque mondiale, les bases de données des Nations Unies (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), ONU Femmes, etc.) Afin d’élever la voix des femmes africaines et de permettre d’apprendre des experts, MEWC s’est adressé à des ONGs de terrain afin d’alimenter les éléments
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Afin d’élever la voix des femmes africaines et de permettre d’apprendre des experts, MEWC s’est adressé à des ONGs de terrain afin d’alimenter les éléments des études de cas de ce rapport. La recherche d’études de cas a été guidée par la nécessité de couvrir différents thèmes et de représenter différentes régions.