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mardi 26 mars 2013 www.metrofrance.com
75 %
« On ne veut pas laisser le FN être le seul à parler fort. »
C’est la proportion de Français qui se disent favorables à la vidéosurveillance dans les lieux publics, selon un sondage BVA publié hier par Le Figaro.
marTine Billard, coprésidente du Parti de gauche, en réaction à la polémique déclenchée par les critiques de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis du gouvernement et notamment du ministre de l’economie et des finances, Pierre Moscovici. AFP
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Fait divers Une intervention qui tourne au drame. Trois pompiers ont été
grièvement brûlés, et deux plus légèrement blessés, lors d’une explosion survenue alors qu’ils éteignaient un feu de poulailler à Saint-Michel-de-Chavaignes (Sarthe).
syrie des combattants rebelles se reposent entre deux fusillades, à alep, samedi dernier. TOMADA SEBASTIANO/SIPAUSA/SIPA
Armer les insurgés, le casse-tête CONFLIT. La France est en tête pour fournir des armes aux rebelles. INCERTITUDES. Les divisions au sein de l’opposition syrienne pourraient bien obliger Paris à revoir ses plans. c’était compter sans le coup de théâtre survenu dimanche au sein aut-il armer les rebelles de l’opposition syrienne, qui a syriens ? Alors que le conflit balayé le plan établi par Paris. vient d’entrer dans sa troiA la surprise générale, Ahmed sième année, la France s’était Moaz al-Khatib a annoncé sa enfin prononcée sur la question, démission de la présidence de la il y a deux semaines. Paris et Coalition nationale syrienne (CNS) Londres avaient alors pris leurs dimanche, privant ainsi la France alliés européens de court en du pilier de sa stratégie. Paris comptait sur cet annonçant leur intenl’ue a de nouveau homme pour garantir tion de livrer des armes à la rébellion refusé de lever l’em- le bon acheminement syrienne. Les colis bargo sur les armes du matériel aux insurétaient prêts, disait-on, et les mili- gés. Car ses partenaires européens taires français auraient même et les Etats-Unis avaient levé une commencé à entraîner les rebelles, objection de taille : livrer des à la frontière jordanienne. Mais armes aux rebelles, c’était risquer Julie mendel et Thomas vampouille
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de les voir tomber entre les mains des islamistes. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, le répétait à l’envi : pas question de fournir du matériel militaire à n’importe qui, mais uniquement aux brigades obéissant à la CNS. Pour les Occidentaux, celle-ci est aujourd’hui la seule instance représentative des insurgés.
Les islamistes à la manœuvre
Problème : le remplaçant d’Ahmed Moaz al-Khatib n’est autre que Ghassan Hitto, issu... des Frères musulmans. Une affiliation qui n’inspire ni la confiance des Occidentaux, ni celle de la branche armée de la rébellion, l’Armée syrienne libre. « Nous souhaitons que l’opposition reste dans ses limites réformistes et nous ne sommes absolument pas d’accord
pour une dérive extrémiste», a prévenu hier Laurent Fabius. L’arrivée d’un Frère musulman au pouvoir est d’autant plus embarrassante que, sur le terrain, la présence des groupes islamistes radicaux armés se fait de plus en plus sentir. Un chargement d’armes venant de Croatie, destiné aux rebelles, est déjà tombé entre leurs mains. Un scénario qui fait redouter à l’Occident que ne se reproduise en Syrie le schéma des autres révolutions arabes, à savoir la victoire des islamistes. Le précédent libyen (voir encadré) est encore dans toutes les têtes. Malgré l’insistance de Paris, les 27 ont donc encore une fois refusé de lever l’embargo sur la livraison d’armes, ce weekend à Dublin. Plus que jamais esseulée, la France pourrait donc être contrainte de temporiser.§