WEEK-END. Gravité, légèreté et vulnérabilité
pages 12-13
Montréal
Week-end 9-12 octobre 2015 journalmetro.com
Le quotidien le plus lu sur l’île de Montréal
Anne Plamondon et Samuel Tétreault dans le segment du spectacle Triptyque chorégraphié par Marie Chouinard / collaboration spéciale
Plaidoyer pour davantage de policiers à vélo Plateau-Mont-Royal. Les policiers à vélo arrivent «9 fois sur 10» avant les patrouilleurs en voiture sur les lieux d’une urgence dans des contextes d’heure de pointe ou de foule dense, selon le sergent JeanPierre Latulippe, du poste de quartier n° 38, qui aimerait bien en voir plus. Catherine Bouchard catherine.bouchard@tc.tc
Une seconde jeunesse pour le
biodôme et l’Insectarium
pages 4-5
Les deux établissements veulent remettre la nature au centre des responsabilités de l’homme avec des nouveaux espaces aménagés au coût de 45 M$, mais qui ne seront pas prêts pour le lancement du 375e. / Espace pour la vie (kanva)\collaboration spéciale
Au total, 12 policiers patrouillent à vélo sur le territoire du Plateau. Ils sont notamment affectés à la sortie des bars sur le boulevard Saint-Laurent. «Ils sont extrêmement efficaces dans un contexte d’attroupement», a indiqué à TC Media M. Latulippe, responsable des patrouilleurs à pied, à vélo et en civil. La Main peut accueillir jusqu’à 25 000 personnes le samedi soir,
Votre premier rencard avec Catherine Éthier Découvrez notre nouvelle chroniqueuse. page 11
selon le Service de police de la Ville de Montréal. Dans ce contexte, il est très difficile pour des voitures de patrouille d’y circuler. Le même phénomène se produit aux heures de pointe. «Dans le quadrilatère composé du boulevard SaintLaurent, de la rue Saint-Denis, de l’avenue du Mont-Royal et de la rue Sherbrooke, lorsqu’il y a du trafic, rien ne freine les vélos. Ces policiers à vélo ne sont toutefois pas affectés aux appels 911, mais s’ils sont à proximité, ils s’y rendent», a continué le sergent. Selon lui, la bicyclette serait «socialement plus acceptable». «Lorsqu’on fait une manœuvre à vélo pour éloigner les gens, ils nous laissent faire. Lorsqu’on utilise le bâton télescopique, les esprits s’échauffent et ça dégénère. Pourtant, un vélo dans un tibia, ça fait aussi mal qu’un bâton», a affirmé M. Latulippe. «À bicyclette, les gens nous interpellent beaucoup plus qu’en voiture ou à pied, a-t-il ajouté. On dirait que ça brise une barrière.» M. Latulippe voudrait bien voir plus de patrouilleurs à vélo, mais le manque d’effec-
Efficacité
«Si une escarmouche éclate à la sortie des boîtes de nuit et qu’il y a une foule de 500 personnes, ça prendra 15 patrouilleurs à pied. Encore là, la foule risque de vouloir s’en mêler. À cinq policiers à vélo, ils vont réussir à scinder rapidement la foule.» Jean-Pierre Latulippe, sergent au poste n° 38
tifs pèse dans la balance. « Av e c l a q u a n t i t é d e cyclistes que nous avons sur le Plateau-Mont-Royal, il faut que les services de police reflètent cette réalité», a-t-il argumenté. Les patrouilleurs à bicyclette ne pourraient pas être exclusivement affectés aux appels d’urgence. «On ne peut pas transporter les gens qu’on arrête à vélo, a expliqué M. Latulippe. On n’a pas non plus de terminal. On n’a pas la trousse de premiers soins, la bouée de sauvetage, etc.»
Trente ans de négligence La saga du déversement d’eaux usées dans le fleuve n’est que le résultat de décennies de mauvaise gestion, selon un ancien élu responsable de l’eau à la Ville. page 2