L’architecte défunt Abdenour Djellouli est un symbole de l’équilibre entre modernité et tradition. Il a mêlé authenticité et normes contemporaines, offrant des conceptions qui portent en elles l’identité culturelle et l’esprit du lieu. Cet article mettra en avant son parcours, sa philosophie et sa contribution intellectuelle à l’urbanisme et au logement, qui ont fait de ses réalisations, bien que peu nombreuses, des références discrètes mais emblématiques dans le paysage architectural algérien.
Sa vie personnelle
Source : Famille Djellouli, 1970.
L’architecte algérien Abdenour Djellouli est né en 1951 et a grandi dans une famille enracinée dans la culture et la religion. Son père, cheikh Djellouli Meliani, était Imam de la mosquée Sidi Abd al-Rahman dans le quartier de la Casbah, et il a consacré sa vie en tant que protecteur du mausolée de Sidi Abd al-Rahman al-Thaâlibi. Figure respectée, il fut aussi membre actif de l’Association des Oulémas musulmans, entretenant des liens étroits avec des figures éminentes telles que l’imam Al-Chaârawi, Bachir Ibrahimi et Abdelhamid Ben Badis, avec qui il collabora au début de sa carrière. Abdenour grandit dans ce foyer empreint de savoir et de valeurs, entouré de ses parents, de trois frères et de trois sœurs.
En 1979, Djellouli épousa Mme Taous Haddadi, diplômée de l’École nationale d’administration (ENA) d’Alger, qui occupa des postes diplomatiques importants, notamment ambassadrice d’Algérie en Roumanie et en Macédoine, ministre conseillère dans plusieurs ambassades et responsable au ministère des Affaires étrangères algérien. Ils eurent un enfant.
Après un long combat contre la maladie qui a duré près de cinq ans, l’architecte Abdenour Djellouli nous a quitté le 3 janvier 2007, à l’âge de 56 ans, à Paris, où il passait ses derniers jours pour des traitements.
Image 2. Photo réunissant les frères Djellouli avec le défunt Imam Al-Chaârawi.
Son parcours académique et sa formation
Passionné par l’architecture, Abdenour Djellouli obtint son baccalauréat en 1969 et choisit de quitter l’Algérie pour poursuivre ses études en France, en raison d’absence d’écoles spécialisées en architecture dans son pays à l’époque.
Il a choisi de poursuivre ses études à l’École des Beaux-Arts (UP1) de Paris, où il a achevé sa formation en 1975 avec un projet consacré à l’étude de la ville d’El Hamma en Algérie. Dès le début de son parcours académique, Il s’est intéressé à la question de l’identité. Comme le reflète le titre de son projet de fin d’études : « À la recherche de l’identité culturelle d’un quartier : El Hamma ». Inspiré par les concepts traditionnels de la culture maghrébine, notamment celui de « El Houma », il a cherché à concevoir un espace urbain à la fois ancré dans l’identité locale et adapté aux exigences de la vie moderne. Cette approche a marqué sa carrière, en particulier sa vision du logement et de l’urbanisme en Algérie.
Son histoire avec le design
L’architecte Djellouli a toujours manifesté un intérêt marqué pour le design. Après avoir obtenu son diplôme en France, il a travaillé comme architecte dans un bureau d’études pendant environ trois ans avant de rentrer en Algérie en 1979. Confronté à des difficultés administratives qui l’ont empêché d’ouvrir immédiatement son propre cabinet, il a créé, en collaboration avec sa famille, un atelier de design. Même après avoir confié la gestion à sa famille, sa passion pour le design et pour les meubles uniques est restée indéfectible. Son domicile témoigne à ce jour de son goût raffiné, avec des pièces remarquables telles que la chaise “Macintosh”, la table “Le Corbusier LC6” et la chaise “Charles et Ray Eames”.
Sa philosophie
Pour Djellouli, l’architecture devait puiser sa force dans l’identité algérienne, loin des artifices et des styles folkloriques. Il rejetait l’idée selon laquelle l’identité architecturale du pays se réduirait à des formes purement orientales – image souvent évoquée par des monuments tels que la grande poste d’Alger. Pour lui, l’identité algérienne était d’une richesse et d’une diversité remarquables, englobant non seulement l’essence même de l’Algérie, mais aussi des influences méditerranéennes, andalou berbère, et bien d’autres. Se concentrer exclusivement sur l’Orient revenait, à ses yeux, à sous-estimer la profondeur et la richesse de cette identité.
Il accordait une grande attention à comprendre le mode de vie des utilisateurs des espaces qu’il concevait. Il traduisait ces modes en environnements adaptés à leurs besoins quotidiens, garantissant ainsi une appropriation fluide et naturelle des lieux. Ne se laissant pas guider par la recherche du profit, il a réalisé un nombre limité de projets, mais tous porteurs d’une empreinte marquante. « Il ne se préoccupait pas de l’argent… Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi peu intéressé par l’argent que lui », comme l’a souligné sa veuve.
L’approche humaniste et la recherche d’authenticité dans l’œuvre de Roland Simounet, marquée par l’influence de l’école de Le Corbusier, ont profondément inspiré Abdenour Djellouli. Pour lui, la dimension humaine était le moteur essentiel qui guidait et renforçait le travail de Simounet. Par ailleurs, le regretté Fernand Pouillon, qui réussit à concevoir des logements abordables répondant aux besoins des habitants, a également laissé une empreinte sur sa réflexion. Selon Djellouli, l’excellent état de ces constructions, malgré la densité de la population, constitue une preuve tangible du succès de ses projets (Ab. Djellouli, 1995).
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Son expérience architecturale et ses réalisations
La majorité des œuvres modestes de l’architecte Djellouli se résume principalement à des logements privés ou à des résidences d’ambassades. Elles incarnent une architecture en harmonie avec l’identité culturelle et l’esprit du lieu, tout en affichant une modernité affirmée. Malgré son engagement et son dévouement dans le domaine, il n’a que rarement obtenu de commandes publiques, parmi lesquelles figurent la conception d’unités d’habitation dans diverses régions du pays, telles que Tlemcen, Médéa et Béjaïa.
Maison “B”, Ben Aknoun, 1990
Cette habitation se distingue par sa forme cubique et son esthétique épurée, caractérisée par des lignes droites et nettes. Elle témoigne d’une orientation vers la modernité, en se détachant de l’excès d’ornementation. La façade, revêtue de blanc, accentue la sensation de pureté et reflète efficacement la lumière naturelle, rappelant ainsi les teintes traditionnelles de l’architecture méditerranéenne. (Image 3)
La maison « B » comprend un patio intérieur (image 4), une réinterprétation moderne du concept de « West Edar ». Malgré son caractère contemporain, il conserve l’idée d’un espace central lumineux qui permet la diffusion de la lumière naturelle et rassemble les espaces de vie autour d’un noyau commun. La verrière qui recouvre ce patio contribue à le protéger des intempéries.
Quant aux plafonds des espaces intérieurs, conçus avec des nervures espacées – autrefois réalisées en bois –, ils ont été, dans cette maison, fabriqués avec des matériaux et techniques modernes, apportant une touche contemporaine (Image 5).
Image 3. Maison B, appartenant à l’ambassade du Japon, conçue par Abdenour Djellouli.
Source : Famille Djellouli, 1990.
Parmi les touches les plus marquantes qui distinguent cette maison, ainsi que de nombreuses autres conçues par l’architecte Djellouli, figurent les escaliers audacieux sans garde-corps – un choix puissant qui reflète clairement l’influence du langage architectural de Luis Barragán (image 6). Ces escaliers, conçus comme des éléments sculpturaux dépourvus de barrières, renforcent la sensation de fluidité et la liberté de mouvement. Barragán privilégiait aussi l’utilisation réfléchie de couleurs puissantes pour conférer un caractère poétique aux espaces architecturaux. Dans le même esprit, Djellouli adopte le concept des teintes vives, notamment en recourant au bleu électrique pour cette maison. Ce choix se démarque nettement sur les murs, offrant une modernité audacieuse et un contraste saisissant avec les éléments blancs (image 7).
Image 4. Le patio intérieur de la maison B.
Source : Famille Djellouli, 1990.
Image 5. Espace intérieur de la maison B.
Source : Famille Djellouli, 1990.
Image 6. Escalier découvert dans le patio intérieur de la maison B. Source : Famille Djellouli, 1990.
Image 7. Entrée de la maison B. Source : Famille Djellouli, 1990.
Quatre maisons “L”, Hydra, 2006
Parmi les projets les plus marquants et récents de Djellouli, figurent ces quatre maisons réunissant le père et ses fils, chacun disposant de sa propre habitation. Ce projet est devenu une véritable référence dans la ville, tant ses détails architecturaux distinctifs n’échappent à personne. Comme en témoigne une habitante de la ville : « Visible depuis le pont de Hydra, j’ai toujours été fascinée par ces maisons. Je me suis même déplacée à pied pour les admirer de près. Une véritable merveille. Ah, si seulement certains s’en inspiraient pour construire leur propre maison… »
Source : Tarik
Source : Tarik Bey
L’entrée est un parfait exemple d’une étude soignée de la façade, jouant le rôle d’intermédiaire entre l’espace public et privé. Conçue sous forme de porche d’entrée (Image 9 & 10), elle assure une transition fluide entre l’extérieur et l’intérieur. Bien que cet espace reste protégé et discret, il permet néanmoins de voir à travers, créant ainsi un effet de saillie à l’extérieur et offrant un accès progressif et élégant vers l’intérieur.
Image 10. Entrée d’une des maisons “L”.
Bey Ramdane, 2017.
Image 11. Entrée d’une des maisons “L”.
Ramdane, 2017.
Image 8. Vue du haut d’une des maisons “L”.
Source : Tarek Bay Ramadan, 2017.
Image 9. Une des maisons “L”.
Source : Larbi Merhoum, 2021.
Les murs extérieurs agissent comme une enveloppe qui entoure la maison (image 12 & 13). Elle intègre des ouvertures soigneusement étudiées, sous forme de carrés et de rectangles, permettant une diffusion intelligente de la lumière et même de l’air. Cette approche s’accorde parfaitement avec le style architectural de Ricardo Bofill, qui se fonde sur l’équilibre entre la masse et le vide, créant ainsi une interaction harmonieuse entre l’intérieur et l’extérieur sans compromettre l’intimité de l’habitation.
Source : Tarik
On observe dans l’œuvre de Djellouli une réinterprétation contemporaine du « Kbou » traditionnel algérien. Dans le patrimoine algérien, en particulier dans la Casbah, le « kbou » désigne des balcons surplombant les ruelles, garantissant l’intimité des femmes en les préservant des regards extérieurs. De la même manière, la conception de Djellouli repose sur l’exploitation de chaque espace, en lui conférant à la fois une fonction pratique et une esthétique raffinée. En effet, à quoi serviraient des balcons ouverts s’ils n’étaient pas exploités de façon optimale ?
Image 14. Balcon fermé d’une des maisons “L”.
Bey Ramdane, 2017.
Image 12. Clôture d’une des maisons “L”.
Source : Larbi Merhoum, 2021.
Image 13. Clôture d’une des maisons “L”.
Source : Larbi Merhoum, 2021.
Autres œuvres de Abdenour Djellouli
En plus des réalisations évoquées, l’architecte Djellouli a conçu et participé à la réalisation d’autres édifices, parmi lesquels :
• Le siège de la direction régionale de la Banque Nationale d’Algérie à Boumerdès
• Un centre commercial à Bouzareah
• Le bâtiment SNC LAVALIN ALGERIE à Ben Aknoun
• La réhabilitation du lycée français à Ben Aknoun
• La réhabilitation de l’ambassade de France à Hydra
• Et de nombreux logements privés pour sa famille et ses proches, situés dans divers quartiers tels que Ben Aknoun, Cheraga, Dely Brahim et Bouzareah.
Ses écrits
L’architecte Djellouli était reconnu comme une figure intellectuelle et cultivée. Sa passion pour la lecture, présente dès son plus jeune âge, a largement contribué à forger et affiner ses remarquables aptitudes intellectuelles. Il a contribué à la rédaction de nombreux travaux de valeur, certains publiés, d’autres restés inédits. Parmi ces contributions, on peut citer :
Sa participation à la revue Esprit en 1995, intitulée « La ville absente », lui a permis d’exprimer son inquiétude face à la dégradation et l’abandon de l’espace en Algérie. Il y présente des réflexions sur la notion de l’espace et sur les façons d’interagir et de coexister avec celui-ci dans un contexte algérien.
Sa contribution à l’ouvrage collectif « Les violences en Algérie » (1998) porte sur le mouvement islamiste et son influence sur la vague de violence qui a frappé le pays. Le livre démontre que la violence ne résulte pas de l’émergence du mouvement islamiste, mais puise ses racines dans des périodes antérieures. Révélant ainsi une réalité bien plus complexe et profonde qu’on ne le pense.
Son entretien en 1995 avec le journal français Le Monde, intitulé « L’urbanisme vit en Algérie sous le règne de l’arbitraire ». Durant lequel, il exposait les principales causes du déficit en logements dans le pays. Il expliquait que l’absence d’une politique d’urbanisme, la dégradation des villes en périphérie et la surpopulation contribuaient largement au déclin dont souffre l’Algérie.
Abdenour Djellouli a rédigé l’article « Alger, une ville à la dérive ? » pendant ses années de maladie, bien qu’il n’ait jamais été publié. Dans cet écrit, il lançait un appel aux autorités pour proposer des solutions concrètes afin de remédier aux problèmes d’urbanisme et de logement à Alger, autrefois une ville pleine de poésie et aujourd’hui une ville désorganisée. Il y évoquait plusieurs catastrophes qui ont marqué le pays, telles que les inondations de Bab El Oued, le séisme de Boumerdès et le délabrement de la Casbah.
Ce qui se dit sur Abdenour Djellouli…
« 011021
Kk part a Alger
Il s’appelait Abdenour DJELLOULI. Il etait Architecte.
Je l’ai croisé il ya plus de 30 ans.
Nous étions de jeunes architectes qui passions nos nuits à bosser, par plaisir de faire de l’architecture, dans un BET public, le BEREG piètre avatar de l’ex immense et incontestable DNC. A cette époque du parti unique post- Boumediene, la scène architecturale nationale s’exposait une fois par an lors d’un événement majeur ,le COVILLE. Ce colloque sur la ville regroupait l’ensemble des acteurs de l’acte de bâtir, souvent publics, et remplissait les allées de l’actuel Riadh El feth pendant 5 jours ouvrables de projets et de capacités de réalisation nationales.
Nous avions affiché, avec la prétention de jeunes passionnés que nous étions Le projet phare un bâtiment complexe qui prenait naissance sur le promontoire des annassers pour se poser de l’autre côté du ravin de la femme sauvage.Il ne pouvait pas ne pas être attiré par les dessins que nous avions produits et un bout de dessein qui transparaissait au travers de cette façade au 1/200 ème qui faisait 3 m de long !
On a tout de suite accroché et échangé autour de l’architecture en terme de pensée et du sort de cette discipline dans la pratique de tous les jours.
Il terminait de livrer l’imposante pièce urbaine qui abritait la nouvelle APC de Bouzareah. Un bâtiment complexe , urbain, monumental qui mariait espaces régaliens et espaces commerciaux de tous les jours. Un coup de force dans cette Algérie des années 90, complétement livrée aux BET publics.
Nous avons gardé une amitié télépathique. Il avait le charisme et la sérénité de quelqu’un qui avait fondé une pensée.
Il me rassurait sur ce que devait signifier l’architecture et plus particulièrement l’architecture dans cette Algérie prise dans le tumulte d’Octobre 88.
Plus tard quand j’ai découvert ses maisons rouges et bleues, j’ai compris qu’il était déjà tourné vers le “Sud Global “alors que nous étions encore hypnotisés par le grand nord.
Il nous a quitté il y a plus de 15 ans, après s’être battu comme un lion contre une saloperie de Cancer. Il dessinait encore alors même que son corps était rongé par la maladie. Ça devait être le seul remède qu’il avait décidé de prendre jusqu’à s’éteindre.
“Il dessinait les détails au crayon pour les maçons rebi yerhamou. Il n’a jamais eu un permis du 1er coup ses façades trop épurées à leur gout” N.Zemir, architecte qui avait suivi des derniers chantiers.
Pour nous montrer le chemin, Il nous a laissé quelques petites pierres de toutes les couleurs, dont ces trois maisons sur la butte de la colonne Voirol.
Pensées pour toi. Là où tu te trouves, merci. Repose en paix. » Mohammed Larbi Merhoum, architecte.
« J’ai eu l’immense privilège de travailler avec M. Djelouli à ma sortie de l’université en 2002, ma tâche était de retranscrire ses dossiers de permis de construire sur pc car souvent ils étaient rejetés à cause des formes épurées de ses projets. Il me disait “مهيحبش”
J’ai appris à ses côtés l’amour du chantier, comment construire la matière sur la base d’un détail dessiné au crayon, j’ai appris à ses côtés la réinterprétation moderne de l’architecture arabo-musulmane, la skifa est devenu un sas d’entrée à ciel ouvert, le patio est devenu atrium avec éclairage zénithal, la galerie à l’étage est devenu mezzanine ou passerelle. Ses maisons étaient tournées vers leur espace central offrant une sobriété colorée de leurs façades. La cheminée au RDC soigneusement dessinée au 1/20eme par ses soins, était le cœur de chacun de ses projets. Tous ces éléments sont les points communs des nombreuses résidences que j’ai visitées, vu naître sous ses yeux pointilleux.
À l’époque il était l’architecte du gota algérois et pourtant nomade, discret et tellement humble. Il me disait :
Il n’était pas riche mais une vraie école qui a dessiné les contours de ma carrière. Ton rire résonne encore dans mes oreilles repose en paix Abdennour, nous ne cesserons de glorifier ta mémoire. » Nawel Zemir, architecte.
« Abdenour, parti si jeune. Talentueux, professionnel, souriant, discret, gentil à souhait et toujours partant pour fêter, il était un ami de cœur qu’il était bon de croiser et avec qui partager du temps. J’ai eu autant de plaisir que lui à me faire visiter son chantier sur la rue Belkacem Amani. Il nous manque. Allah yerahmou.
» Fethy Benkelfat, architecte.
« Allah yerhamou, je l’ai perdu de vue mais ses œuvres restent immortels » Nourredine Brahimi, ancien professeur universitaire et architecte.
« Rabi yarhamou. Paix à sa belle âme. En plus de ses talents, c’était un homme d’une éducation légendaire, toujours souriant. Un homme de classe. Merci pour ce souvenir et cette pensée. » Nacer Mehal, Ancien ministre de la Communication et journaliste.
« Abdenour Djellouli, un grand architecte, raffiné, élégant et un homme d’une extrême douceur. Qu’il repose en paix. » Noureddine Boutella, Designer graphique.
Bibliographie
• Djellouli Abdenour. (1995). La ville absente. Esprit, No. 208 (1), p. 48-61.
• Djellouli Abdenour, & Edelmann Féréric. (1995). L’urbanisme vit en Algérie sous le règne de l’arbitraire. Le monde, p.30.
• Djellouli Abdenour, Benrabah Mohamed, Farés Nabile. (1998). Les violences en Algérie. Paris : O. Jacob.
• Djellouli Abdenour. (2006). Alger, une ville à la dérive ? (Article jamais paru)
• Lucile Schmid. (2022). Alger selon Abdenour Djellouli [Épisode de podcast]. À plusieurs voix, Esprit. https://esprit.presse.fr/podcast/episode/alger-selon-abdenour-djellouli-43914
• Ferhani Ameziane « Abdenour djellouli, architecte », El Watan, 11 janvier 2007.
• Soraya Bertaud du Chazaud, Vincent Bertaud du Chazaud. (2023). L’architecture en Algérie de 1830 à nos jours. Le moniteur.
• Mohamed Chafik Mesbah, (2007). DJELLOULI ABDENNOUR, Un architecte de talent et un homme de coeur nous quitte. Le soir d’Algérie.
« L’héritage de Abdenour Djellouli mérite plus que le silence. Il mérite d’habiter nos mémoires comme il a su habiter nos villes. »