

PORTFOLIO
Melina Jafarian Maquette du projet Un Seuil Epaissi




Projet académique - Thèse de master
Echelle : Grande échelle - Logement social
En collaboration avec Elina Lenders et Emre Gonul
Projet académique - Projet de master
Echelle : Quartier - Complexe de 6 immeubles résidentiels
Projet académique - Thèse de Bachelier
Echelle : Urbaine - Ville de Beyrouth
En collaboration avec Ingrid Ghanem
Projet académique - Projet de Bachelier
Echelle : Petite - Chambre à coucher
LOGEMENTS SOCIAUX
Projet en agence
Echelle : Moyenne - Logement social
Projet d’agence
Projet en agence
Echelle : Grande - Un ilot urbain
Projet académique - Projet de détail
Echelle : Moyenne - Immeuble de logements
Echelle : Immeuble d’habitation - Logement social
Le projet concerne la rénovation d’un ancien immeuble de logements de gendarmes, à Bruxelles, sur l’avenue Général Jacques 202, pour en faire des logements sociaux.
Situé le long d’une avenue, l’ilot cache en son centre, à l’abri des grandes rues, une friche exploitée par les habitants temporaires actuels. Celle-ci unit les différents blocs du complexe résidentiel. Elle forme l’objet de picnic, de jardinage, de barbecue, de rencontre... C’est l’inspiration initiale.
Tout au long du projet, une réflexion est portée sur l’aspect social du logement. L’habitation dans les logements sociaux transcende sa fonction unitaire ‘de loger’. Il est devenu l’espace de travail, de vie, de dormir et de rencontre. Il est donc évident de vouloir regrouper les habitants ensemble.
En tant qu’architectes, nous supposons souvent que les habitants se regrouperont dans les ‘non bâtis’ que l’on offre. Le bâti semble trop sacré à offrir.
Ce projet offre un modèle de convivialité et une nouvelle vision versatile du logement social.


L’intervention
Six univers parallèles coexistent dans l’immeuble sur Général Jacques 202. Unis par l’aspect externe, mais brusquement séparés par les murs internes. Les habitants ne se retrouvent que sur la friche non bâtie de l’ilot, à l’extérieur de la bâtisse, dans le résidu.
L’intervention tente d’unir ces immeubles de l’intérieur pour renforcer le social dans le logement. Le projet prend comme base les lieux communs restreints de ces immeubles comme point de départ : les cages d’escalier, la rue extérieure qui longe l’ilot et le parking.
L’escalier actuel n’aboutit qu’à des seuils de portes d’appartement. Une séparation radicale entre privé et public dans le logement social .
Ainsi, des seuils étendus en espace sont introduits le long des escaliers pour créer une communauté.
Un seuil redéfini



1. Ouvrir le mur séparant la cage d’escalier à l’espace commun afin d’assurer une connectivité visuelle.

Fenêtres en aluminium : portes pliantes ou coulissantes

2. Surmonter le mur structurel en reliant les espaces depuis l’extérieur par un escalier droit.

Dalle de balcon : caillebotis 30 mm
Cadre en acier : acier galvanisé 200
Main courante en acier carré 30 x 30 mm

Fenêtres en bois de chêne : fenêtres à battants

externe en acier galvanisé 1000 mm de large marche: 280 x 180 mm
3. Une ouverture dans le mur structurel assurant une connexion physique vers l’intérieur.

Les ascenseurs actuels ne permettent pas une circulation libre pour les personnes à mobilité réduite. Le budget du logement étant limité, uniquement un ascenseur a été adapté pour accueillir tous les habitants et usagers dans la majorité de la rue intérieure.
Une communauté accessible à tous Cinq chambres de visiteurs sont réparties dans le bâtiment. Celles-ci permettent d’offrir un espace en plus pour accueillir des proches ou des amis. La réservation de la chambre se fera à travers le comité des voisins de Général Jacques 202.
Un usage collectif
Une insertion flexible
L’insertion des espaces dans le bâtiment crée un nouvel agencement et une orientation des logements. Les appartements adaptés, plus petits, profitent ainsi d’une extension plus riche face à leur appartement. Plan original
Plan adapté Plan étage + 3 Facade intérieure

1. Transformation du parking 2. Une pleine publique et des espace collectifs
L’utilisation des voitures dans les logements sociaux est très limitée de nos jours. Le parking présente ainsi un espace sombre et résiduel. Le projet découvre la dalle du parking et offre une plaine à ciel ouvert tout en assurant l’accès pompier grâce à la rampe existante. Celle-ci assure également l’accès des vélos et encourage l’ambition d’une ville cyclable à Bruxelles.
L’ancien sous-sol devient le nouveau rez-dechaussée et le cœur du projet. Un lieu de rassemblement pour la communauté et pour la région, le parking se transforme en un parc de quartier. À ce niveau, les caves sont poussées vers l’arrière et des espaces collectifs se forment face au jardin. C’est le point de départ de la nouvelle rue intérieure qui se faufile entre les logements.

3. Une circulation diversifiée
Le réseau d’espaces collectifs unit les cinq cages d’escalier pour retrouver une unité dans le bâtiment. Des escaliers externes sont ajoutés par moment pour assurer un circuit fluide lors de l’affrontement avec un mur structurel. Ceci permet l’émergence d’un circuit indépendant de celui des logements.

4. Vivre - Dormir - Travailler : un nouveau modèle
Une crèche a été ajoutée au programme comme programme public. La liberté de circulation nous permet d’envisager un nouveau mode de vie. Le bâtiment n’a plus une fonction unique et n’est plus déterminé en différentes couches. Le projet s’enrichit de différents utilisateurs. Les espaces peuvent ainsi être loués par les habitants pendant la journée. Le développement des espaces collectifs du bâtiment se feront par l’argent rapporté.

Le mobilier du projet permet la flexibilité, l’adaptabilité et l’appropriation de l’espace : une série de boîtes en bois de 60 x 60 cm ouvertes sur deux côtés sont réparties dans tout le bâtiment. Elles sont disposées de manière à organiser l’espace et la circulation. D’autre part, aucun mobilier lourd ne sera disposé dans les espaces, à l’exception de ceux du rezde-chaussée. Cela favorise le partage du mobilier entre les habitants.

Panneau pliants amovibles : Une séparation sonore est créée.

Pour créer des rencontres entre les habitants, le mur de l’escalier principal est ouvert par moment pour assurer une connectivité avec l’espace collectif. Ce même système est utilisé pour créer une séparation entre différents espaces.



02
ESPACES DE RÉCRÉATIONS POUR LES FEMMES






CE QUI NOUS UNIS
Echelle : Quartier - Complex de 6 immeubles residentiels
Le projet prend place à Karachi, au Pakistan. La ville fait face à plusieurs difficultés qui l’empêchent d’évoluer. L’absence d’espace public n’encourage pas le développement des communautés et le sentiment de l’appartenance à la ville. La ville est donc divisée en deux, celle des femmes et celle des hommes, donnant davantage l’espace externe et l’économie aux hommes. Une division se crée.
Le projet essaye de trouver une place aux femmes dans la ville sans pour autant changer leurs habitudes journalières. Il s’incruste là où la ville lui permet ; les interstices, les lieux perdus, non convoités. Ainsi, c’est dans l’espace résiduel de six immeubles résidentiels que s’élabore le prototype.
Autrefois, les femmes se rencontraient fondamentalement dans les pièces internes, plus privées. De nos jours, cette tradition fut délaissée. Nous retrouvons des voitures, des unités externes de ventilateurs et majoritairement du béton. L’espace, trop chaud, n’est plus accueillant.
L’architecture moderne, faussement copiée, ne répond plus aux demandes des femmes vivant en communauté. Le patio reprend vie dans le projet. La cage d’escalier s’élargit. Ainsi, une série de connexions est faite dans l’intérieur du nouvel ilot. Les toitures retrouvent vie et les femmes retrouvent des lieux d’épanouissement, de travail, de détente. Une communauté émerge de ces six immeubles.






Moucharabieh
Le moucharabieh est un élément architectural du patrimoine de Karachi. Il a été délaissé depuis l’industrialisation de l’architecture. Le projet le revisite dans les différents espaces de réunions.
Des toitures partagées
Toitures accessibles et partagées par les différents habitants du nouveau complexe. Un parallélisme se crée entre le rez-de-chaussée commercial et les toitures communales.

Un nouveau réseau
Le mode de vie des individus est préservé. L’architecture donne importance à la circulation verticale, lieu de rencontre primordial des femmes. Une connexion horizontale est créée pour offrir un lieu de rencontre à tous les habitants.
Un patio revit
Le patio devient un espace central de cette intervention. Le champ de vision se retourne vers l’intérieur pour revaloriser cet espace. Le patio rappelle sa fonction originaire, sociale et environnementale. L’espace est traité avec de l’argile pour éviter la surchauffe. Des espaces ombrés sont introduits pour assurer son utilisation continue. L’eau et la végétation sont utilisées comme modificateurs amélioratifs du micro-climat.
STRUCTURE COMME SUPPORT DE MOSHARABIYE

Moucharabieh comme pare-soleil. L’espace de réunion reste accessible tout au long de la journée.

Le moucharabieh délimite l’espace sans l’interrompre visuellement.

STRUCTURE POUR SECHAGE DE TEXTILE ET OMBRAGE

Les femmes ont un espace de réunion pour coudre des draps ou des textiles.

La structure devient support pour sécher le textile, ramener de l’ombrage et l’exposer au public. Une activité économique pour les femmes prend place

STRUCTURE POUR PLANTATION ET FILTRE

Le moucharabieh est revisité. Le panneau prend une épaisseur. La végétation est introduite comme catalyseur d’écosystème et une ressource communale.

Le panneau de végétation est placé soit à l’horizontale, soit à la verticale dans la structure. Elle permet de garder la privacité dans la communauté tout en offrant une belle vue.




03
BEYROUTH DEMASQUEE
Depuis la fin de l’année 2019, le Liban a connu une série de vicissitudes qui ont ébranlé le pays sur le plan économique, politique et social.
Le 17 octobre 2019, le peuple enragé par la corruption des politiciens, a lancé des protestations populaires largement spontanées et présentes dans tout le pays. Malgré les mauvaises conditions dans lesquelles se trouve le pays, le peuple libanais a tenté en vain de retrouver l’espoir.
Le 4 août 2020, les Libanais sont démunis par l’une des plus grandes explosions au monde, celle du port de Beyrouth.
C’est dans ce contexte que le projet prend forme : un Beirut PostExplosion.
Il s’agit d’un manifeste, de l’histoire d’une ville qui se révolte de son peuple meurtrier. L’urbain prend vie.











ANTIBODIES ANTIBODIES ELECTICITY OF
formé des debris de l’explosion
des debris de l’explosion























Bonjour, je m’appelle Beyrouth.
Vous avez probablement entendu parler de moi dans les journaux, mais comme nous le savons tous, ils ne sont pas toujours fiables. C’est pourquoi je me permets de vous raconter mon histoire. Je ne suis pas victime. Vous aviez raison. Mais ceci est la seule vérité qui ait été dite.
J’ai porté un masque toute ma vie afin de créer une version de moi-même acceptable aux yeux du reste du monde. Le masque politique, religieux, social... Mais j’en ai marre. C’est pour cela que je suis là, sans mon masque, demandant le pardon.
J’ai vous ai bien fait du mal : je vous ai divisé, je vous ai nourris sur les guerres, je vous ai brûlé, j’ai infecté vos eaux, j’ai anéanti vos maisons et j’ai brisé vos cœurs. Et pourtant, je ne suis pas criminel. Ce que je suis c’est un survivant.
Je me suis relevé 7 fois, j’ai survécu la guerre civile quand j’avais 55 ans, j’ai survécu une attaque lorsque j’avais 86ans. J’ai survécu de nombreux attentât durant ses dernières années. Aujourd’hui, j’ai 100 ans et j’ai explosé.
Suis-je une mauvaise personne ?
Le masque est à présent relevé alors je dirai que oui. Pardonnez mes échouements. Je me tiens ici, une dernière fois, pour vous demander de croire en moi. J’ai élaboré un plan qui ne peut qu’être changé qu’avec votre aide. La bagarre sera affreuse : elle impliquera de nombreux sacrifices, de l’autodestruction, de la douleur mais surtout de la purification. Ensemble, nous pouvons enfin nous libérer des castrateurs, l’origine de tous les crimes.
Mes enfants, les victimes des crimes précédent, ceux qui ont attendu cette vengeance pendant de longues années. Ceux qui ont souffert le plus. Les victimes des crimes que j’ai permis. C’est l’heure. J’ai déterminé un rôle à chacun d’entre vous pour reprendre le pouvoir. Vous êtes les élus.
Démarche
Analyse de notre état actuel :
Beyrouth Post Explosion
• cicatriser
1. tuer le “virus”
2. immunité = équilibre
Légende :

Attaque / extrait les nutriments

Dépot de nutriments

Nutriments :
Violence
Information
Pouvoir
Humains

Les banques


Les Castrateurs : - médias
- établissements étatiques
- établissement religieux
Connection aux veines
Veines : réseau sous-terrain assurant le transport des nutriments
• les repercutions
pertes physique et émotionnelle
• destruction, défiguration, blessures infections, mutations corps post substitut

Le Jardinier transformation de la grue dans la phase de réclamation



... Les jours passèrent, les castrateurs étaient enfin épuisés, il ne restait plus rien d’eux. La ville a enfin redonné à ses habitants une nouvelle normalité.
Mais Beyrouth est connue pour ses paradoxes. La réalité tridimensionnelle perçue par tous n’est qu’une autre illusion décevante. Je suppose que son rôle est d’être magicien, imitant la réalité et la déformant afin de créer une attraction envoûtante.
/ mask / nom masculin
1. Faux visage de carton ou d’autre matière, dont on se couvre la figure pour se déguiser.
2. Apparence trompeuse sous laquelle on se cache, où l’on s’efforce de se cacher.








DES EMOTIONS CODIFIES
Echelle : Petite échelle - Chambre a coucher
Le Corps Physique:
QA = L’abitilit de survie
L’architecture est un refuge, un abri.
Le Corps Objectif: QA = le corps humain est la mesure de tout
L’architecture est rationalisée par des mesures
Le Corps Spirituel: QA = le corps humain est utilisé pour les proportions
Le Corps Géométrique: QA = le corps humain est la mesure de tout
L’architecture devient industrielle et l’Homme sa machine PREHISTOIRE
L’homme devient un outil de l’architecture religieuse



Emotions Physique:
Il existe 5 émotions majeures les cartes corporelles révèlent qu'elles s'expriment différemment dans le corps
Le Corps de la Machine: QA = le corps humain est la mesure de tout
L’homme est au centre de toute science, le monde est vu du point de vue humain.
Émotions codifiées en pixels : Chaque émotion sera codifiée par pixels en fonction de la carte topographique du corps humain.
Pixel Codified Emotions:
Le “cloud” collecte toutes nos informations (préférences, aversions, amis, émotions...)
Chaque grille est donc codifiée par les couleurs du corps

Plusieurs émotions codifiées :
La grille personnelle est constamment en connexion avec d’autres grilles. Celles-ci représentent les grilles des personnes avec lesquelles nous communiquons sur la plateforme virtuelle.
rest
social - seduction


Plusieurs émotions codifiées : 1 grille = 1 personne Avec l’intégration des émotions, la connexion virtuelle entre les individus est moins froide.
Une fois les deux grilles connectées, on ressentira un contact humain dans la pièce grâce à la palbabilité émotionnelle.
La notion d’insuffisance du corps humain n’est pas nouvelle. « Être humain, c’est être augmenté, étendu et amélioré par la technologie ».
Aujourd’hui, cette pandémie l’a prouvé une fois de plus. Grâce à l’Internet et aux réseaux sociaux, nous avons étendu nos yeux et nos oreilles dans un deuxième corps dans le domaine numérique. Chaque personne a maintenant deux corps appartenant a deux mondes différents : la corps en chaire et le corps métaphysique.
Nous essayons de communiquer avec toute manière possible, d’autant plus que l’architecture a été l’enterrement entre nous et le monde extérieur. Le monde est plus connecté que jamais toutefois nous sommes tous seuls.
L’architecture ne peut pas combler le manque de connexion physique.
Les anciens systèmes sont en décomposition. L’architecture ne doit pas être vue comme une entité qui contient une activité humaine mais plutôt en termes de capacités humaines augmentées en facilitant une meilleure connexion entre les corps et son environnement.
Comment le corps peut-il s’étendre à travers l’architecture ?






1. Mur existant en maconnerie
2. Isolant thermique
3. Strucutre amovible
Cette strucutre assure la mobilité de la nouvelle couche plus légère.
4. Panneau de pixel
La nouvelle paroi du mur s’adapte au mentale de l’habitant. La couleur de la paroi légère varie grace à ce panneau.
5. Paroi flexible et sensible Le mur prend forme par rapport à l’interaction avec l’être humain. Le température du mur varie pour reconforter l’habitant.





24 LOGEMENTS SOCIAUX
Echelle : Moyenne - Logement social Role : Conception, Dessin, Modélisation 3D Ce projet est concue avec Julien Trégarot et Francesca Femenias Gual
Situé dans une région périurbaine en Flandre, le projet répond à une demande de 20 logements sociaux et d’une salle communale pour les scouts.
Divisé en trois parties, le projet essaye de se fondre dans un contexte plutôt rural comprenant pour la majorité des habitations individuelles.
Le bâtiment de la rue supérieure s’aligne avec les bâtiments avoisinants. Il présente une circulation en coursive vers la rue pour animer la façade. Le troisième étage est plus élevé que son contexte. Un recul est effectué pour adoucir la hauteur. Toutefois, la morphologie de toiture en pente est conservée.
Un des enjeux du projet est d’activer la connexion entre la route supérieure et une inférieure. Le petit passage historique sur la parcelle est conservé et valorisé par la salle de scouts.
Un autre enjeu est la vocation à une architecture durable. Le bâtiment existant est démoli. La salle de scout est pour sa quasi-totalité conçue avec des matériaux récupérés. Le toit en tôle de l’entrepôt existant est réemployé ainsi que les briques de façade.
BESTAANDE SITUATIE: ÉÉN HUIS, ÉÉN MAGAZIJN, ÉÉN PARKING,




HELLING RESPECTEREREN WAARDOOR HET STEEGJE CENTRAAL BLIJFT
Différentes typologies pour une inclusion sociale Des espaces extérieurs orientés sud et ouest
1 chambre
2 chambres
3 chambres
salle de scout




























ENTRE DUALITÉ ET UNITÉ
Echelle : Moyenne - Un ilot urbain
Conception, Dessin,
Le projet prend place au sein d’un nouveau projet de développement à Bruxelles. Il consiste en la construction d’une crèche et de onze logements.
La parcelle se situe entre deux routes et est mitoyenne avec une école maternelle. Le projet ressort d’une lecture urbaine afin d’intégrer ce projet de moyenne échelle autour de grands bâtiments et entrepôts.
Ainsi, la disposition et la morphologie du projet se créent. D’un côté se trouve la crèche sur deux étages. Représentée en forme de petite maison, elle reprend la typologie des toitures en shed des bâtiments mitoyens. De l’autre côté, on retrouve un immeuble de logement qui reprend l’aspect vertical et rectiligne des bâtiments résidentiels avoisinants.
Le projet met en place un passage végétalisé de 8m entre la crèche et l’école. Il y accueille des bancs, des parkings vélos et une connexion visuelle entre le flux de la crèche et celui de l’école.

La crèche s’étend sur deux étages. Toutes les vues de la crèche donnent vers des espaces verts. Au rez-de-chaussée, l’ensemble des espaces se tourne vers le patio externe. Celuici, entièrement vitré, permet une vision continuelle entre les différentes salles et les différents utilisateurs. Le groupe des enfants + 24 mois profite de cet espace extérieur. À l’étage, les bébés de - 24 mois profitent d’une cour faisant le tour du patio. La vue des espaces de vie est orientée vers les arbres du patio. La flexibilité est retrouvée dans plusieurs aspects du projet : des panneaux amovibles sont placés entre les deux espaces de jeux, le hall d’entrée présente un rideau permettant la transformation de l’espace poussette en salle polyvalente.

du patio de la crèche - Réalisée par PTArchitecten

Vue de la salle de jeu au rez-de-chaussée

























Les onze logements sont placés à l’est de la parcelle. Pivotant autour d’un mur central, les petits appartements (studios, une chambre, deux chambres) disposent de terrasses orientées sud. Les appartements plus grands sont traversants et-ouest disposent d’une terrasse. De cette façon, nous minimisons les contacts visuels entre les résidents et les enfants de la crèche.
Le mur structurel du bâtiment résidentiel loge les espaces humides des appartements. Le mur vient donc serpenter entre ces fonctions. Cet acte permet d’une part de structurer les appartements et d’occuper les coins sombres et d’autre part de minimiser les couts et la durée de chantier.
I LOGEMENTS
SCHÉMA DES TYPOLOGIES
















IMMEUBLE RESIDENTIEL
Echelle : Moyenne échelle - Appartements
Projet de détail
Ce projet prend place à Beyrouth au Liban. Le but de ce projet académique était d’apprendre et de dessiner des détails architecturaux.
Cet immeuble résidentiel est l’objet de la confection d’une conception et de dessins architecturaux détaillés.
DOCUMENTS GRAPHIQUES
Nom du projet: Unfolding EDL
Description: Le projet tente de disséquer, de s’effondrer et de ruiner. Cette désintégration passe par un processus autodestructeur se démembrant jusqu’au dernier morceau. Un long paysage artificiel se forme pour le contempler : la tragédie qui a marqué moralement et physiquement toute la ville de Beyrouth.
Logiciel: Rhino - Enscape

Nom du projet: The Soil Cycle
Description: Le projet consiste en une série de spéculations effectuées pour sauver le Mausebunker d’être détruit. La proposition ici est un centre de recyclage de sol. Longtemps traité comme une décharge, le Mausebunker assume son rôle et devient catalyseur de sols fertiles à Berlin.
Logiciel: Rhino - Enscape - Photoshop

Nom du projet: Reconversion d’un entrepôt
Description: Le projet consiste en la reconversion d’un entrepôt à Louvain en Belgique. La coupe technique ci-dessous dévoile la nouvelle disposition des espaces du centre culturel.
Logiciel: Rhino - Autocad - Photoshop


Nom du projet: Une maison individuelle
Description: Le projet a été effectuée lors d’un stage chez Epikur.
Nous ajoutons une extention en toiture d’une chambre parentale et nous effectuons une redisposition du premier étage. Le dessin ci-dessous est la reprise à l’identique puis l’adaptation de la facade sud.
Logiciel: Vectorworks






Nom du projet: Une maison bruxelloise
Description: Le projet consiste en la réhabilitation d’une maison bruxelloise abandonnée. Faisant 3 mètres de large, la maison limite les espaces humides et les espaces de stockage dans un seul mur de 1,2 mètre de largeur.
Logiciel: Archicad - Illustrator

