Marie-Claire Séguin
Née au début des années cinquante, dans un quartier ouvrier de Pointe-aux-Trembles, MarieClaire Séguin vit son enfance entourée de ses deux sœurs et de son frère jumeau. Elle s’initie, très tôt, à la musique. Elle a toujours eu, non loin d’elle un piano et, en plus, on chante beaucoup dans la famille. Le piano devient viteune partie d’elle-même qui lui permet d’explorer le monde.
De 1967 à 1971, elle chante avec son frère jumeau Richard. Il y a eu, tout d’abord, La Nouvelle Frontìère et Les Séguin ont suivi… Avec leur voix splendide, leurs textes percutants, leur anticonformisme sans violence, leur esprit contestataire et déroutant, ils sont devenus les chefs de file de toute une génération de Québécoises et de Québécois.
En 1975, Récolte de rêves, leur troisième album, est couronné de succès. Il est de fait considéré comme l’un des grands classiques de la chanson québécoise. Les chansons de Récolte de rêves unissent, font réfléchir et pacifient les esprits. Qui n’a pas écouté en boucle Les enfants d’un siècle fou? Un an plus tard, les Séguin donnent cependant leur dernier récital au Cinéma Outremont à Montréal et à l’Institut canadien à Québec. Leur carrière prend un tournant, l’aventure musicale continue mais, cette fois-ci, l’un sans l’autre…
En 1978, Marie-Claire lance un premier album éponyme et suit un spectacle acclamé unanimement par la critique et par le public. Durant la même année, elle enregistre une émission de télévision avec l’Orchestre symphonique de Montréal sous la direction de Neil Chotem. Un an plus tard, elle enchaîne avec un deuxième album et, après avoir donné un spectacle au Théâtre Saint-Denis à Montréal, elle prend les routes du Québec et de la France. Elle partage, en plus, quelque temps, la scène avec Catherine Lara. Elle aura ainsi présenté plus de 400 spectacles en cinq ans…
En 1983 et en 1984, Marie-Claire chante au Festival des femmes de Winnipeg, participe aux grands spectacles lors de La Journée internationale des femmes Elle crée, aussi durant la même période, le spectacle Du gramophone au laser avec Jean-Pierre Ferland, Louise Portal et Nanette Workman, spectacle qui sera repris au Théâtre Arlequin à Montréal, qui fera le tour du Québec et que Télé-Québec décide de diffuser.
Marie-Claire enregistre également, en 1985, pour les télévisions québécoise et française, un hommage à Félix Leclerc, intitulé Rêves à vendre. La critique applaudit la grande qualité de son interprétation et, à nouveau, Marie-Claire séduit tous et chacun. On le savait certes, mais on tient à le répéter, Marie-Claire Séguin est l’une des plus belles voix du Québec et de la francophonie.
L’automne d’ensuite, Minuit et quart, son troisième album, est chaudement accueilli. MarieClaire remonte sur scène à Montréal, refait ses valises et reprend la route de La Belle Province.
En septembre 1987, elle est remarquée au premier Festival de la chanson québécoise de SaintMalo en France et on la retrouve au Théâtre de la Ville à Paris en février 1988.
L’album Une femme, une planète, réalisé avec la complicité d’Alain Sauvageau et de Louis Valois, est, quant à lui, lancé à l’automne 1990.
Marie-Claire Séguin repart en tournée au Québec en 1993 et en 1994 avec son petit dernier, le spectacle Présence. Ses mots se mêlent à ceux de Félix Leclerc, de Richard Desjardins, d’Anne Sylvestre et de Gilles Vigneault. Pour ce spectacle, Marie-Claire est accompagnée du pianiste Paul Klosptock et de la violoncelliste Marie-Claude Simard. Entre le public et eux, tout est complicité : la
Elle trace alors la voie de l’émotion, de l’humour, de la beauté dans un tour de chant mémorable. Présenté à Montréal au Théâtre La Licorne, ce spectacle connaît un vif succès; 8 représentations à guichet fermé, 2 séries de supplémentaires au Gesù à guichet fermé, le tout suivi de la sortie de son 5e album, live, enregistré à La Licorne et d’une longue tournée à travers le Québec, les Maritimes, les États-Unis (Boston, Manchester) et en France. Présence prendra l’affiche, pour 170 représentations, dans les salles les plus intimistes aux grandes salles en région. En 1995, elle est nommée Artiste pour la paix 1995, hommage rendu à un artiste qui, par son travail ou son action, contribue à la tolérance et à la paix dans le monde.
Elle amorce, en 1998, une nouvelle période d’écriture qui donnera naissance en février 1999 à un spectacle magnifique …Et Butterfly. Elle y propose, avec brio, un voyage fascinant à travers différents univers féminins. Les commentaires sont unanimes : Marie-Claire Séguin touche droit au cœur et réaffirme son immense talent en tant qu’auteure, compositeure et interprète. L’album et le spectacle …Et Butterfly sont lancés en 1999 et on salue cette œuvre audacieuse et originale. Elle s’installe pendant 13 soirs à Montréal, à la Cinquième salle de la Place des Arts et au Théâtre Espace Go. Elle parcourt ensuite le Québec avec ce spectacle et le présentera deux semaines à Paris, en novembre 2000.
En 2003, Marie-Claire Séguin nous revient avec son nouvel album et le spectacle Mille Traversées à Montréal et, de janvier 2004 à l’été 2005, en tournée au Québec.
Depuis quelques temps, la femme, la mère et l’artiste en Marie-Claire Séguin ont connu un temps de changement qui l’on amenée à sa table à dessin et se retrouver à explorer l’univers de Gilles Vigneault. En compagnie de son collaborateur, ami et musicien Jean-François Martel, elle visite les chansons pour les retransmettre, à sa façon, chantées par une femme de cinquante ans. Cet album, ce cadeau qu’elle s’offre, elle le partagera, quelque part, au cours de l’année 2006.
Elle a déjà dit; « Connaître ses limites permet de les dépasser, brises des cadres. Se questionner devant le nivellement, engendre nécessairement le geste créateur. » Marie-Claire Séguin la femme, la mère et surtout l’artiste A tout essayé, fait ses Mille traversées et constamment renouvelé sa création. Du nouveau?… Chanter, encore avec la même passion, ferveur et intensité!
Arts & spectacles, samedi, 22 mars 2008, p. A12
Marie-Claire Séguin revient aux classiques
Les mots de Vigneault savourés par Séguin
Joanisse, Marc André majoanisse@ledroit.com
Il n'y avait rien de plus normal pour Marie-Claire Séguin que de consacrer, un jour, un disque à l'œuvre de Gilles Vigneault. Les plus âgés s'en souviendront certes, elle et son frère jumeau, Richard, avaient assuré la première partie d'un spectacle du poète québécois, en 1968, au Patriote de Montréal.
La rencontre avait été magique. "On le chantait depuis l'âge de 12 ans à la maison et on avait eu l'occasion de le côtoyer, a-t-elle rappelé. Il avait été d'une grande générosité. Le simple fait de le voirtravailler nous avait grandement inspirés. Quel talent ! On avait été également impressionnés par sa capacité de raconter. Quarante ans plus tard, un disque avec des chansons de Monsieur Vigneault s'imposait."
Chose dite, chose faite.
J'ai pour toi regroupe 14 chansons du répertoire du poète de Natashquan. Marie-Claire Séguin et son ami et musicien Jean-François Martel ont littéralement fait le tour de l'œuvre de Gilles Vigneault. Ils ont retenu un de ses premiers titres, J'ai pour toi un jardin, écrit en 1962, et Si les bateaux, une année plus tard. "Ses chansons ont émergé et chacune nous touche à sa façon."
Il a fallu deux ans et demi à la brillante interprète pour compléter le travail du disque. "Il n'y aurait pas eu de disque sans l'apport de Jean-François Martel. On s'est rencontré à toutes les semaines durant cette période afin de peaufiner les chansons. On a pigé dans l'oeuvre de Gilles Vigneault et il fallait être à la hauteur. Ses chansons sont pertinentes et sa prose n'a pas d'égale. Il a cette façon bien à lui d'écrire les vrais mots."
Avec Richard
Deux des chansons du disque ont pris les allures d'un duo. La première, Chanson démodée, est interprétée avec Richard Séguin. La soeur et le frère en sont à leur deuxième relecture de cette pièce de Vigneault. La première fut entendue sur Récolte de rêves, en 1995.
"Comme les chansons du disque, ce duo avec Richard s'imposait."
Idem pour Si les bateaux, avec Louis-Jean Cormier, de Karkwa.
"Une preuve que l'oeuvre de Gilles Vigneault est intemporelle, Louis-Jean Cormier est âgé de 28 ans et ses chansons le bercent depuis plusieurs années. On avait fait Si les bateaux, une première fois, l'été dernier, à l'occasion du 25e anniversaire du Festival en chanson de Petite-Vallée. Celle-là aussi s'imposait."
Gilles Vigneault était au courant des intentions de Marie-Claire Séguin et de Jean-François Martel. D'ailleurs, il y a un peu plus d'un an, il a pu entendre le travail du duo.
"On l'a invité et il a accepté. Il a écouté et il a apprécié."
Apprécié ?
Davantage, si on se fie aux mots qu'il a écrits dans le livret du disque.
Une phrase dit tout, "et voici mes chansons chantées par l'une des plus grandes voix de mon pays. Écoutez ça !"
Illustration(s) :
Sur son nouveau disque J'ai pour toi de Marie-Claire Séguin reprend 14 chansons du répertoire du poète de Natashquan. Dont une avec son frère Richard et une autre avec Louis-Jean Cormier, du groupe Karkwa.
Le samedi 22 mars 2008
Marie-Claire Séguin chante Vigneault
Marie-Josée Montminy
Trois-Rivières
Mine de rien, Marie-Claire Séguin exerce son métier depuis 40 ans. Artiste plus discrète que flamboyante, elle se considère comme une artisane de la chanson, loin de la commercialisation et du vedettariat.
Elle livre ce mois-ci l’accomplissement d’une idéequ’elle entretient depuis longtemps, l’interprétation de chansons de Gilles Vigneault.
L’album J’ai pour toi... Marie-Claire Séguin chante Vigneault est né après deux ans et demi de gestation. «Ça fait des années que j’y pense. Dans notre métier, nous s ommes toujours la locomotive de nos projets. Ça dépend de nous s’il se passe quelque chose ou pas», commence la chanteuse en évoquant la genèse de ce projet de disque.Déjà là, on peut s’étonner qu’une artiste de l’expérience et de la renommée de Marie-Claire Séguin ait à trouver, développer et pousser ses projets artistiques un peu comme une entrepreneure novice essaierait de faire sa niche dans le monde des affaires.
Quand on partage avec elle cette réflexion naïve, elle répète simplement et sans amertume apparente que son métier est comme ça. C’est tout.
Toujours est-il que la chanteuse se trouvait dans une sorte de vide, et qu’elle avait plus ou moins d’énergie pour diriger la locomotive à laquelle elle fait allusion dans son analogie.
«Mon ami Jean-François Martel était aussi dans ce moment de rien. On se rencontrait à toutes les semaines pour faire de la musique. On fouillait différentes choses, et j’ai sorti La Villanelle du temps perdu, de Vigneault», raconte-t-elle.
«Chaque fois que je touche à du Vigneault, je suis émue. On a commencé avec La Villanelle, et on s’est pris au jeu», poursuit-elle.
Le résultat du travail de Marie-Claire Séguin et de son complice multi-instrumentiste, arrangeur et réalisateur Jean-François Martel a donné, avec la participation du technicien de son Jean Landry, un album de 13 chansons de Gilles Vigneault.
«Et voici mes chansons chantées par l’une des plus grandes voix de mon pays. Écoutez ça!», écrit ce dernier dans la pochette du disque de Marie-Claire Séguin.
Maintenant, Les éléments et J’ai pour toi un lac ont trouvé une nouvelle voix dans celle de Marie-Claire Séguin, qui a aussi invité son frère Richard pour interpréter Chanson démodée, et Louis-Jean Cormier, de Karwa, pour une version de Si les bateaux
Le plaisir de l’interprétation
Interpréter les chansons d’un autre n’a rien de moins valorisant que de chanter ses propres mots, pour Marie-Claire Séguin.
«Quand je prends une chanson, elle est à moi. Le plaisir d’interpréter est un métier total. On a dévalorisé le métier d’interprète. Moi, je ne fais pas la différence. Je me mets au service d’un texte quand ça vient résonner en moi, et c’est un plaisir», décrit-elle.
Ce plaisir, elle a l’occasion de le transmettre à travers l’enseignement. Elle enseigne sonart à l’École nationale de la chanson, et donne des ateliers lors d’événements ou de festivals comme celui de Petite-Vallée en Gaspésie, par exemple.
Peut-on s’attendre à recevoir la chanteuse sur une scène de la région bientôt? «Je vais laisser le disque parler pour moi et voir s’il y a une demande», répond Marie-Claire Séguin.
Une réponse qui étonne aussi, quand on pense à la notoriété de l’artiste et aux fans qu’on imagine la suivre et s’ajouter depuis ses débuts avec son frère, en 1967.
«C’est une constante. Je n’ai jamais fait de salles de 800 personnes, mais des salles honnêtes de 300. Et c’est correct! Je ne sais pas si les gens me suivent... Et pour ce qui est des jeunes, de la relève du public, je me dis qu’il y a un grand décalage entre ce que je fais et ce qu’on entend à la radio, à part à Radio-Canada. Je ne me retrouverai jamais dans les radios commerciales» explique-t-elle.• Réf . :http://www.cyberpresse.ca/article/20080322/CPNOUVELLISTE/80321063
Arts & spectacles, samedi, 8 mars 2008, p. A11
Marie-Claire Séguin chante Vigneault
J'ai pour toi... ****
Joanisse, Marc André
"Et voici mes chansons chantées par l'une des plus grandes voix de mon pays. Écoutez ça !" Ce mot-là dit tout et il est de Gilles Vigneault. Le poète-auteurcompositeur et conteur dit vrai. Oui, ses chansons sont interprétées par une grande chanteuse. Et, oui, il faudrait trouver le temps de l'écouter. Les choix de MarieClaire Séguin et de son complice, le musicien Jean-François Martel, sont judicieux. Le répertoire de Vigneault est à la fois inouï et intemporel. Quatorze chansons habitent ce disque, dont deux duos, l'un avec son frère jumeau, Richard, une nouvelle version de Chanson démodée, d'abord entendue sur Récolte de rêves, des Séguin, et l'autre, Si les bateaux, avec Louis-Jean Cormier, de Karkwa. La voix de Marie-Claire Séguin se marie très bien aux arrangements souvent créatifs. Maintenant et Une branche à la fenêtre, en sont de beaux exemples. Somme toute, un disque très respectueux de l'œuvre de monsieur Vigneault.
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Numéro de document : news·20080308·LT·0011
Le lundi 24 mars 2008
Marie-Claire Séguin: le chant de la portageuse
Marie-ChristineBlais
La Presse
C'est toujours une belle idée, une belle voix qui reprend de belles chansons. C'est ce que fait Marie-Claire Séguin avec 13 chansons de Gilles Vigneault, certaines connues (Si les bateaux, Pendant que), d'autres méconnues (Les éléments, C'est le temps), allant de plus anciennes (J'ai pour toi un lac, que Vigneault a enregistrée en 1962) à de plus récentes (Il est quatre heures, gravée par le chanteur-poète en 1992).
L'alliage n'a rien d'étonnant: dans les années 70 déjà, son frère Richard, au coeur du groupe Les Séguin qu'il formait avec Marie-Claire, interprétait du Vigneault: Alison et surtout la très belle et médiévale Chanson démodée. Cette dernière, Marie-Claire et Richard la reprennent à deux voix sur ce nouvel album, mais sur un tempo très lent.
C'est d'ailleurs le principal bémol de cet album: le tempo très, trop lent, parfois même étiré à l'extrême (Si les bateaux) choisies pour toutes les chansons. On préférera donc, sur l'album, la version de Si les bateaux, interprétée un petit brin plus vite par Marie-Claire Séguin et Louis-Jean Cormier de Karkwa..
CHANSON
J'ai pour toi: Marie-Claire Séguin chante Vigneault
Analekta/Select
À écouter: Les éléments
Réf. : http://www.cyberpresse.ca/article/20080324/CPARTS/803230600
MARIE-CLAIRE SÉGUIN
Sur les traces de Gilles Vigneault
Philippe Renault Journal de Montréal 08-03-2008 | 04h00
La voix de Marie-Claire Séguin résonne de nouveau sur CD. Cette fois, elle se laisse guider par le répertoire de Gilles Vigneault, en plus de proposer deux duos de taille, dont un avec son frère Richard.
Un défi imposant que de s’attaquer à des compositions de Vigneault, d’autant plus que les deux artistes possèdent des personnalités vocales fort différentes. Un aspect qui n’a aucunement posé problème à MarieClaire Séguin.
«Vigneault est un mélodiste incroyable. Je me trouve en grand confort lorsque je me place dans ses mélodies. Mais ceci étant dit, il s’agit du répertoire d’un homme. Je ne me suis d’ailleurs pas dit au départ que je ferais un disque uniquement dédié à Gilles Vigneault.
Marie-Claire Séguin reprend plusieurs classiques de Gilles Vigneault dans son dernier album.
© Photo Le Journal
«Tout a commencé avec mon complice Jean-François Martel. On s’est mis à fouiller des chansons et sommes tombés sur La Villanelle du temps perdu. Un autre ami est ensuite venu nous rejoindre et nous avons joué de la musique chaque semaine en nous disant que si on trouvait des trucs, on les gardait. Nous avons construit un studio et avons mis deux ans et demi pour monter ce projet. Au bout d’un an, on s’est aperçu qu’on s’alignait vers ça. J’ai donc appelé Gilles Vigneault pour lui faire entendre notre travail», relate-t-elle.
L’auteur de ces classiques a d’ailleurs semblé apprécier. «Et voici mes chansons chantées par l’une des plus grandes voix de mon pays. Écoutez ça!» écrit-il dans le livret.
INSPIRATION
On retrouve ainsi 13 titres du légendaire chanteur québécois, dont Il est quatre heures, C’est le temps, J’ai pour toi un lac et Complainte du lendemain. Des chansons qui ont bercé l’adolescence de Marie-Claire Séguin. «À 13 ans, j’écoutais et chantais Gilles Vigneault. Il a toujours été là. Ses chansons sont donc remontées d’elles-mêmes. Ça faisait aussi longtemps que je pensais monter un tel projet», évoque-t-elle.
Surtout, ses textes demeurent tout aussi pertinents qu’à l’époque. «Son oeuvre est d’une telle richesse et possède une grande largeur dans ses propos, qui sont toujours pertinents. Pour moi, rien n’a vieilli», considère-t-elle.
DUOS SPÉCIAUX
Celle qui a fait ses débuts durant les années 1960 avec son frère Richard s’offre également deux duos, dont un avec son complice de la première époque.
«Je crois que c’est la première fois qu’on refait un duo en 30 ou 40 ans. Dans mon parcours, il semblait tout naturel de revenir à ça», explique-t-elle. L’autre collaboration vient d’un artiste issu d’une tout autre génération, Louis-Jean Cormier, leader du groupe rock Karkwa.
«On s’est connus il y a quelques années, au Festival en chanson de Petite- Vallée. L’année dernière, pour les 25 ans du festival, nous avons chanté ensemble Si les bateaux et nous l’avons refait pour le disque. Il n’a que 28 ans, mais il possède le même héritage que moi. Chez lui, il a entendu Vigneault de la même façon que chez moi», soutient-elle.
J’ai pour toi… Marie-Claire Séguin chante Vigneault était lancé mardi dernier.
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