01 Collective Unit Julia Tournaire, architecte DE Marie-Charlotte Dalin, architecte DE 63 rue Servan 75011 Paris 06 76 76 72 80 / 06 46 02 49 65 a.collectiveunit@gmail.com http://www.collectiveunit.tumblr.com
Équipe
Julia Tournaire Après avoir présenté son projet de diplôme en 2010 à l’école de Lyon, Julia a par la suite effectué un stage de fin d’étude au Berlage Institute, à Rotterdam, en collaboration avec l’agence DOGMA (Pier Vittorio Aureli et Martino Tattara), pour laquelle elle a ensuite travaillé pendant deux années. Au cours de cette expérience, elle a pu développer en totalité de nombreux concours et études urbaines à très grande échelle, en Europe et dans le monde. Aujourd’hui, elle travaille au sein l’agence l’AUC à Paris (Djamel Klouche, Caroline Poulin, François Decoster). Elle est en charge du projet de restructuration et de l’élaboration d’un schéma directeur pour le secteur de la Gare du Midi à Bruxelles, en collaboration étroite avec l’ensemble des acteurs concernés.
Expérience professionnelle
Juin 2013 -... Architecte chef de projets, l’AUC (Djamel Klouche + François Decoster + Caroline Poulin), Paris - Concours puis Elaboration du schéma directeur pour le quartier de la gare du Midi, Bruxelles 2013 Mention Honorable concours Europan 12 - ‘Collective Unit’ pour le site de Paris Porte Des Poissonniers Aout 2011 - Mars 2013 Architecte Junior, DOGMA (Pier Vittorio Aureli + Martino Tattara), Rotterdam/Bruxelles - ‘11 projects’, publication et exposition à la AA (Architectural Association), Londres - ‘Venus’ Concours Redéveloppement du Quartier Vieussieux-Villars à Genève (Suisse) - ‘Field of Walls’ Recherche pour la 13ème Biennale d’arhcitecture de Venise, avec Peter Eisenman - ‘Citizens’ Concours Open Oproep Parc à Puurs (Belgique), Mentionné - ‘Temenos’ Concours Nouveau plan urbain pour Neuchâtel (Suisse), 5ème prix - ‘Gardens’, Etude urbaine Quartier de gare de Diyarbakir (Turquie) - ‘Frame(s)’ Concours Open Oproep 44 logements sociaux à Westerlo (Belgique) - ‘Fields, Gardens and Workshops’, Concours Nouvelle ville d’Osong (Corée), Mentionné - ‘Ramones’ Concours Taichung Gateway Park (Taiwan) avec Andréa Branzi, 4ème prix - ‘Ladders’ Etude urbaine Aalst (Belgique), Mentionné 2011 Stage BERLAGE INSTITUTE (en collaboration avec DOGMA), Rotterdam - ‘A simple heart’ Etude sur les répercutions spatiales du processus de Bologne - ‘Mc Cormick Welfare Hotel’, Concours Centre des congrès + Hôtel/logements temporaires
Formation
2011 Master thesis, ENSA Lyon - Architecture métropolitaine, formes et statuts pour une nouvelle incarnation d’un projet sur la ville 2010 Projet de fin d’étude avec félicitations du jury, ENSA Lyon - Territorial Unit, nouvelles formes et échelles pour la métropole multiscalaire 2009-2011 Master 2 Architecture Stratégies et Pratiques Avancées, ENSA Lyon 2007-2009 Double cursus Architecte-Ingénieur à l’Ecole Centrale de Lyon 2005-2008 Licence Architecture, ENSA Lyon
Marie-Charlotte Dalin Après avoir présenté son diplôme en 2010 à l’école de Lyon, Marie-Charlotte a collaboré durant 2 années à plusieurs projets urbains, en phases études et concours, au sein de l’agence LIN (Finn Geipel et Giulia Andi) et de son laboratoire LIA à Berlin. Elle a notamment travaillé pendant 1 an sur le volet urbain du CDT Est de la Seine Saint-Denis. Au cours de cette étude réalisée en étroite collaboration avec les villes, elle a pu acquérir les connaissances et compétences relatives au développement du projet territorial et urbain. Depuis, elle développe principalement divers projets personnels en France.
Expérience professionnelle
2014 Esquisse et réalisation d’une pergola, Sainte Foy-lès-Lyon 2013 Mention Honorable concours Europan 12 - Collective Unit pour le site de Paris 2013 Mission Grau, Paris 2013 Mission Groupe 6, Paris 2013 Esquisse rénovation appartement, Lyon 2011 - 2012 Architecte Junior, LIN (Finn Geipel + Giulia Andi), Berlin - Concours Neues Hulsberg-Viertel Bremen (Allemagne) - Etude urbaine CDT Est de la Seine Saint-Denis (France) - Concours Angers Berges de Maine (France) 2011 Stage LIN (Finn Geipel + Giulia Andi) / LIA, Berlin - Publication ‘Adaptating city, Atlas de la métropole post-Kyoto’ - Exposition ‘Grand Paris in Berlin’ 2009 Mission courte LIA, Berlin
Formation
2011 Master thesis, ENSA Lyon - New urban units, recherche de nouveaux dispositifs urbains pour la ville contemporaine 2010 Projet de fin d’étude avec félicitations du jury, ENSA Lyon - Territorial Unit, nouvelles formes et échelles pour la métropole multiscalaire 2009-2011 Master 2 Architecture Stratégies et Pratiques Avancées, ENSA Lyon 2008-2009 Master 1 Architecture, TU Berlin 2005-2008 Licence Architecture, ENSA Lyon 2001-2005 Master 1 Biologie Moléculaire et Cellulaire, Université et ENS Lyon
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Julia Tournaire et Marie-Charlotte Dalin Julia et Marie-Charlotte se sont rencontrées à l’école d’Architecture de Lyon. C’est lors de leur diplôme de fin d’étude que naît leur collaboration, avec à travers ce projet, une volonté commune forte de fonder et exprimer une vision renouvelée de la ville actuelle, assumant et s’enrichissant de la complexité de cette dernière. A travers leur connivence, elles établissent une méthode de travail propre se basant sur une observation sensible et référencée de l’urbain. Se positionnant en tant qu’acteurs du développement du territoire urbanisé, elles souhaitent offrir un nouveau regard et des propositions innovantes pour les divers substrats urbains de la ville contemporaine. Le concours Europan constitue pour elles l’occasion de poursuivre le développement de leur pensée au travers de nouvelles problématiques de la ville, et surtout de pouvoir la partager avec les acteurs politiques de cette dernière.
Projets 2013 ‘Collective Unit’ Mention Honorable concours Europan 12 - Étude la bande périphérique parisienne - Observation des pratiques nomades actuelles - Proposition de nouvelles temporalités et structures collectives pour la capitale 2010 ‘Territorial Unit’ Projet de Fin d’étude - Étude du territoire suburbain de l’Est lyonnais - Observation des pratiques suburbaines - Proposition de nouvelles formes pour la métropole multiscalaire
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MĂŠthode
1.
2.
Processus transversal Echelles et périmètres
Urbanités Lecture et révélation
Le courant recours au périmètre d’étude et de projet urbain est délicat voire trompeur. Souvent né de disponibilités foncières ou du repérage de difficultés urbaines et sociales, nous pensons que, malgré leur valeur opérationnelle, la plus part du temps il tronque et simplifie la nature urbaine des territoires. Nous pensons que le cantonnement à cette limite entraine une confusion des échelles d’observation, de projection, d’intervention et d’opération. Nous pensons que la complexité de la ville et des échelles qu’elle convoque, ainsi que le fait que nous soyons toujours confrontés à l’existant dans les diverses situations rencontrées, implique une dissociation des échelles précédemment citées. A cette fin, notre méthode comprend l’appréhension de différentes échelles ou périmètres qui concernent nécessairement chaque situation territoriale à transformer. Nous souhaitons éviter l’échelle intermédiaire trop homogénéisante, s’apparentant le plus souvent au périmètre opérationnel. Nous envisageons plutôt plusieurs sauts d’échelles mêlant diagnostics et propositions. En termes d’opération, ce procédé peut pousser à l’implication d’acteurs non envisagés au départ du projet, d’autres collectivités. La vision plus large d’un projet de territoire peut aussi parfois constituer un plus fort levier de transformation que le projet isolé.
Nous pensons qu’une attention toute particulière doit être portée à toute situation susceptible de transformation. Chaque situation peut être est source de projet par ses caractères propres. Nous considérons qu’il n’y a pas de sous-urbanité mais des urbanités diverses, qui, parfois effrayantes au premier abord, peuvent être ambivalentes et sources de paradoxes. En réalité nous envisageons une intervention non pas comme l’importation d’une solution automatisée aux problèmes pointés, mais plutôt comme la révélation et la magnification de ce qui est déjà présent. Et à cette fin, nous procédons à une observation à la fois sensible et systématique du territoire de projet, une attention particulière portée aux formes de la ville et ses pratiques. Nous aspirons à une objectivation des caractères en présence en tant que matière à projet, qualités à travailler. Il s’agit d’un effort initial de lecture et de compréhension de l’existant qui permette de gagner beaucoup de temps et d’énergie à plus long terme. L’importation d’une logique étrangère non adéquate dans le système urbain en présence, au-delà de la dénaturation de ce dernier, se trouve souvent être source de dysfonctionnements.
1. Extrait tranrsversal du territoire suburbain lyonnais pour le projet Territotial Unit, le découpage montre le délitement du tissu urbain à l’Est de la ville.
2. Etude photographique de la bande périphérique parisienne au niveau de la porte des poissonniers, le relevé souhaite montrer les formes et les pratiques de ce territoire et en extraire les qualités intrinsèques
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SOCIÉTÉ DE GESTION (plateforme internet, entretien et maintenance, livraisons et approvisionnements) SMALL
134
MEDIUM
LARGE
PARTENAIRES PRIVÉS (entreprises privées, centres de recherche, entreprises de transport, sociéte du Grand Paris...)
Collective Unit
PARTENAIRES PUBLICS (mairies d’arrondissement, ville de Paris, IdF...)
X_LARGE
M Ē TA 0
p s _jardins ouvriers p m_dalle PIĒTON
p l _mall
M Ē TA 2
p m0_école
v s_station service
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p m1_gymnase p m2_golf
PIĒTON
p xl_golf
M Ē TA 1
v m0_zone d’activi
v m1_grand ensem
v m_garages
v m2_fast food dri
v l_zone commerciale
VOITURE
VOITURE
v xl_périphérique
3.
M Ē TA 2
SMALL
MEDIUM
LARGE
X_LARGE
A m0_logements coll.
m0 s_maison
A m1_gymnase
m0 m_usine
A m2_station service
m0 l_logements co
U m0_lotissement
M Ē TA 0
M Ē TA 1
ARCHI
M Ē TA 0
m0 xl_zone d’activ
U m1_grand ensemble
m1s_petit commer
U m2_zone commerciale
m1 m_stade m1 l_cimetière m1 xl_zone agrcio
T m0_ jardins ouvriers T m1_square
m2s_fast food driv
T m2_périphérique
m2 l_zone commer m2 xl_golf
M Ē TA 2
TERRITORIAL
URBAIN
M Ē TA 1
m2 m_parking
M Ē TA 1
M Ē TA 2
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PIĒTON
p m0_école
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SMALL
MEDIUM
LARGE
X_LARGE
p s _jardins ouvrie
p m1_gymnase
p m_dalle
p m2_golf
p l _mall
PIĒTON
M Ē TA 0
p xl_golf
v m0_zone d’activité
v m1_grand ensemble
v s_station service
v m2_fast food drive
v m_garages
v l_zone commerci
VOITURE
VOITURE
v xl_périphérique
4. SMALL
MEDIUM
LARGE
X_LARGE
M Ē TA 0
m0 s_maison
ARCHI
M Ē TA 0
m1s_petit commerce
M Ē TA 2
A m1_gymnase
m0 l_logements coll. m0 xl_zone d’activité
M Ē TA 1
A m0_logements co
m0 m_usine
A m2_station servi U m0_lotissement
Collaborations Vision commune et processus
Projet multi-entré Recherche + design
Nous envisageons une approche transdisciplinaire du projet urbain et architectural, faisant appel au travail conjoint des penseurs et faiseurs de ville (élus, sociologues, géographes, architectes et urbanistes…). Dans ce processus de développement nous ne pensons pas que le rôle de l’architecte se limite à celui du dessinateur. Nous pensons que ce dernier possède un regard sensible et critique, ainsi qu’une véritable connaissance de la ville et de son espace. Il est doté d’un fort pouvoir de synthèse et d’une grande capacité de projection, faisant ainsi qu’il peut regrouper autour de lui tous les acteurs du projet, prendre en compte les multiples entrées qui en découlent et parvenir en tirer une vision commune. Nous ne pensons pas l’architecte omniscient apte à fournir un projet ‘clefs en main’, mais plutôt orchestrant une vision et un processus partagés autour desquels peuvent se rassembler les différents acteurs, convoquant les énergies s’exprimant alors d’une même voix.
En tant qu’architectes urbanistes, penseurs et faiseurs de ville, notre production se veut consciente des enjeux sociaux et urbains portés par la ville en général, et par chaque territoire en particulier. Au regard de la spécificité des situations comme face aux problématiques communes aux métropoles contemporaines, nous souhaitons être force d’innovation et capables d’imaginer des propositions adaptées et originales. A cette fin, nous prônons une approche de design enrichie de recherches pertinentes au regard des problématiques concernées, tant en phase de diagnostic que de projet. Etude et recherche typologique, observation des pratiques sociales, étude zoomée et dézoomée du site, état des lieux des projets antérieurs et en cours, prise de photo systématisée en fonction des caractères du site, recherche programmatique, recherche de références architecturales, urbaines et sociologiques, interviennent tout au long du processus de projection et en font partie intégrante. Par là nous recherchons une approche multi-entrée du projet apte à intégrer toute la complexité des enjeux et caractères multiples inhérents au projet urbain et architectural. Souhaitant éviter une vision simpliste souvent plus facilement communicable, nous nous attachons à développer une vision argumentée et enrichie qui souhaite répondre au plus juste des besoins et dans le respect des formes et des pratiques urbaines présentes.
3. Schéma de développement du dispositif Collective Unit, acteurs et partenaires pouvant être impliqués dans le projet.
4. Etude typologique du territoire suburbain lyonnais, relevé et classification pour le projet Territorial Unit.
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REGION A G G L O M E R AT I O N COMMUNE QUARTIER VOISINAGE LOGEMENT
TERRITOIRE
BASSIN D’HABITĒ
MAISON
5.
6.
Paradigmes renouvelés Changement de vocabulaire
Métaphore Intensification
L’objectivation des caractères de tout territoire urbain, passe nécessairement par un processus de reformulation des descripteurs usités. Le vocabulaire courant emprunté aux situations urbaines plus classiques, tel que tissu, îlot, continuité, proximité, etc., n’est pas toujours adéquat face à la diversité des situations urbaines rencontrées à travers l’ensemble du territoire métropolitain. C’est pourquoi l’utilisation d’un nouveau vocabulaire et le changement des paradigmes du projet urbain constitue la première étape à l’opération d’un changement de regard. Cette étape de formulation et de description fait pour nous partie intégrante du projet. C’est sur la base d’un vocabulaire plus approprié et partagé qu’une nouvelle vision urbaine peut se fonder. Ces nouveaux descripteurs représentent également de nouveaux outils de conception pour le développement du projet.
D’après nous, tout territoire possède des qualités urbaines à objectiver. Nous n’envisageons pas le projet comme la résolution de problèmes pointés, mais plutôt comme la révélation de potentiels latents. Nous considérons que les solutions à la transformation d’un site sont en lui. Le territoire doit pouvoir évoluer et se transformer par l’intensification et la viabilisation de ses caractères propres. A l’échelle urbaine comme à l’échelle architecturale, nous concevons donc notre intervention comme une métaphore des caractéristiques déjà présentes. C’est-à-dire l’expression exacerbée et réintroduite sous une nouvelle forme de la logique et du vocabulaire urbain en place. Nous abstrayons, réinterprétons et transposons les caractères révélées au sein du territoire à l’échelle du bâtiment. Par sa propre manière, ses propres qualités réintroduites sous une autre forme, le territoire se soulage de ses propres maux. Le nouveau système introduit s’envisage comme un catalyseur des potentiels existants.
5. Changement de paradigmes pour le territoire suburbain, projet Territorial Unit.
6. Exacerbation et transposition des qualités urbaines de la bande périphérique au sein secteur et du dispositif Collective Unit.
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Projets
Collective Unit Europan 12 Paris, Porte des Poissonniers Mention Honorable 2013
A travers la problématique de l’adaptabilité, le projet Collective Unit souhaite définir les nouveaux dispositifs permettant à la capitale parisienne de répondre aux pratiques contemporaines de ses habitants. Le thème du collectif est l’angle d’approche choisi afin répondre aux questions de temporalités et de cohabitations soulevées par le sujet. Le dispositif projeté s’installe sur la bande périphérique parisienne et s’inspire de sa structure urbaine, dont les larges emprises et la forte concentration en équipements publics lui confère une toute autre échelle, et un tout autre rythme de pratique, que ceux de la ville dense et passante traditionnelle. Selon nous, elle peut constituer une grande part d’adaptabilité de la ville de Paris. Ce nouvel équipement de la capitale accueillerait les ‘néo-momades’ de la ville actuelle, tout en favorisant leur indépendance et la multitude des déplacements et interactions qu’ils souhaitent entreprendre. Le dispositif incarnerait un monument de l’ordinaire, qui ne soit ni culturel, ni religieux, mais en conserve la dimension symbolique, et donne à voir à la ville entière des façons de vivre de plus en plus communes à tous. Par son installation, il participerait de la revalorisation de la bande et des arrondissements périphériques, qu’il remettrait alors au centre de la ville.
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7.
8.
9.
Collective Strip La bande développe un système urbain en soi, unique à la métropole parisienne, et à la situation exceptionnelle, puisque au contact des 9 arrondissements périphériques de la ville historique et des communes limitrophes du Grand Paris. Mais sa logique n’est empreinte d’aucun des deux systèmes. Sa structure urbaine est large, pouvant accueillir de grandes formes telles que des stades, mais néanmoins bien organisée puisque découpée en bandes successives: de l’intérieur à l’extérieur, petite ceinture, boulevard des Maréchaux, première bande bâtie (appelée parfois ceinture rouge lorsqu’elle est occupée par les HBM de Paris), mail Croisset, deuxième bande bâtie, et périphérique. Outre sa forme, la bande se caractérise spécifiquement par sa programmation. Le collectif parisien, tant par le logement que les équipements, y trouve sa place. Logement collectifs, résidences, hôpitaux, écoles, stades, gymnases, lycées, universités, et cimetières y sont majoritaires ; bureaux, centres commerciaux, musées et lieux de culte sont quasiment absents ; et seuls quelques squares tiennent lieu d’espace public au sens générique. L’urbanité de cette bande réside ainsi dans les pratiques quotidiennes collectives à l’intérieure des grandes unités programmées indépendantes (‘capsules’). Tout ce qui est en dehors de ces unités s’apparente à des espaces infrastructurels (petite ceinture, boulevard et tramway, périphérique, mail) qui connectent les portions de la bande entre elles et surtout à l’ensemble du territoire du Grand Paris. 7. Pratiques collectives sur la bande.
Collective Unit Le projet Collective Unit souhaite inscrire les nomades contemporains (‘néo-nomades’) dans
le fonctionnement de la métropole parisienne. Salariés en déplacement, freelance, stagiaire en formation, etc., l’ambition est d’offrir à ces citoyens isolés, à la situation souvent précaire tant du point de l’espace de travail que celui du logement, un espace dédié. Un lieu d’habiter au sens large du terme, car pour ces personnes les traditionnelles fonctions de loger et travailler, habituellement séparées, sont intimement liées. Par la location de petits espaces individués, rares à la métropole, le nouvel équipement territorial pourrait considérablement soulager cette dernière en fluidifiant l’offre de logements et bureaux actuelle. L’incarnation de cette pratique contemporaine de l’habiter dans un bâtiment lui incombe la fonction de nouveau monument de la métropole. L’agrégation d’unités individuelles d’habiter, au sein d’un même élément architectural ambitionne de redéfinir la pratique urbaine du collectif. Ce nouvel équipement vient tout naturellement se placer sur la ‘bande collective’ de la métropole. Après l’implantation d’un premier prototype test à la porte des Poissonniers, il est possible d’envisager, là où le foncier le permet, l’installation d’autres unités le long de la bande. 8. Cellules, Absalon, 1991.
De l’individu au territoire C’est ici que pour nous réside le principe de l’adaptabilité urbaine contemporaine, dans la mise en exergue et la favorisation de cette relation directe et sans intermédiaire de l’individu seul à l’entièreté du territoire urbanisé. Cette non-hiérarchisation et ce dés-échelonnage qualifient aussi bien les pratiques de la ville contemporaine (individuation, auto-organisation), que la structure urbaine du site (discontinuité et non-composition), et que le dispositif spatial proposé (agrégation). 9. Mobiles Büro, Hans Hollein, 1969.
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Territorial Unit Projet de Fin d’Étude Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon 2010
Le projet Territorial Unit s’attarde à l’étude du territoire suburbain de la région lyonnaise. A travers son exploration et son analyse, il souhaite parvenir à caractériser ce substrat et à en dévoiler les potentiels urbains. Un nouveau type de centralité ett repérée au sein du vaste territoire métapolitain : un ‘bassin d’habité’. Il ne s’agit non pas d’un quartier ou d’un quelconque découpage administratif, mais plutôt d’une situation urbaine intense, une localité repérée de manière sensible pour sa richesse d’échelles de la ville, appréhendable sur une distance restreinte. La localité des ‘7 chemins’ de l’Est lyonnais héberge à la fois une importante quantité d’habitats collectifs et individuels, et une grande zone commerciale. C’est au travers de la coprésence de ces programmes, impliquant des pratiques de l’espace urbain diverses, que le potentiel d’urbanité de ce territoire de banlieue se profile. Dans le double objectif d’augmenter cette diversité et d’offrir une nouvelle armature urbaine au ‘bassin d’habité’ des 7 chemins, une collection de ce que nous appelons ‘Territorial unit’ est implantée. Ces unités offrent une nouvelle proximité par la mise en présence des diverses échelles du territoire au sein d’un même équipement.
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10.
11.
Métapole
Territorial Unit
Un glissement d’échelle semble affecter la ville d’aujourd’hui. Tant au niveau de son étendue qu’au niveau des distances qui séparent les évènements urbains, l’échelle est augmentée. Lorsque l’on s’éloigne du centre dense, le tissu se distend et perd de sa cohérence pour devenir l’aire suburbaine. Tout est y éparpillé et relié par la voiture. Les activités quotidiennes des personnes qui habitent ou travaillent dans cette portion du territoire, sont dispersées au travers de toute la métropole. Dans le suburbain, le tissu, les pratiques, et les formes urbaines se transforment réciproquement, et prennent alors une toute autre dimension. Les distances piétonnes s’allongent, les trottoirs rétrécissent, les parkings s’étendent, le logement s’hyperindividualise, les bâtiments commerciaux s’hypertrophient. Les espaces prennent une toute autre dimension (très petit, très grand), et sont pratiqués à une toute autre échelle (métrique longue). L’aire suburbaine est le lieu de tous ces changements, et de l’apparition de l’hyperville, où tout y est amplifié, exacerbé, hypertrophié.
C’est par l’observation des typologies suburbaines, et des échelles de pratiques qu’elles incarnent, que l’on constate un entrelacement d’échelles très décalées les unes par rapport aux autres à l’intérieur même d’une unité d’intervention. L’architecture est voiture avec la station service, un bâtiment extra-large est piéton avec le mall… Le projet souhaite ni plus ni moins reprendre et amplifier ce vers quoi les typologies actuelles semblent tendre: la mise en présence de manière non hiérarchisée de plusieurs échelles de pratiques au sein d’un même objet mulltiscalaire. Devant un tissu urbain délité et fondé sur des connexions topologiques, l’échelle d’action adoptée est celle de l’objet architectural-urbain. La ‘territorial unit’ est un nouvel équipement à la fois métropolitain et de proximité. Cette nouvelle forme urbaine se présente comme un dispositif spatial monofonctionnel mais pluriscalaire. Elle s’intègre en continuité du milieu existant en liant fonctionnellement, visuellement, et physiquement les différentes échelles.
10. Pratique piétonne sur l’emprise d’un drive.
Bassin d’habité La stratégie urbaine établit la nouvelle échelle du ‘bassin d’habité’. Il ne s’agit non pas d’un quartier ou d’un quelconque découpage administratif, mais plutôt d’une localité repérée de manière sensible pour sa richesse d’échelles, et appréhendable sur une distance restreinte. Les ‘7 chemins’ est un lieu de l’Est lyonnais qui héberge à la fois une importante quantité d’habitat collectif et individuel, et une grande zone commerciale. C’est à la charnière de ces échelles extrèmes que le potentiel d’urbanité se profile.
Bibliothèque Drive La ‘bibliothèque drive’ est l’un des équipements proposés pour le ‘bassin d’habité’. Il souhaite apporter une nouvelle échelle à la pratique de la bibliothèque tout en absorbant les échelles déjà prises en charge par l’environnement urbain.
Cuisine Urbaine La ‘cuisine urbaine ’ prpose une nouvelle échelle à la pratique de la cuisine. Elle met en contigüité les personnes cuisinant depuis leur cellule individuelle, les clients piétons du mall, les passants de ‘7 chemins’, et les personnes prenant le bus du réseau lyonnais… 11. Nouvelles échelles de pratiques dans la métapole. 33
dalle périphérique
cimetière
mini mall
gymnase terrain sport
école
industrie
jardins ouvriers
logement collectif station essence
périphériqu e
grands ensembles
dalle
arrêt de bus
garages
mall
maison terrain tennis
parking fast food drive
lotissement champs zone agricole
golf
eurexpo
aéroport
zone d’activité
X-LARGE
MEDIUM
VOITURE
LARGE
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X-LARGE
M Ē TA 2
MEDIUM
PIĒTON
LARGE
SMALL
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MEDIUM
VOITURE
LARGE
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PIĒTON
LARGE SMALL
X-LARGE MEDIUM
VOITURE
LARGE SMALL
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LARGE SMALL
SE LOGER PRODUIRE MOBILITE CONSOMMER SE DIVERTIR S’EDUQUER
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