Portfolio Mathis Roux

Mathis Roux

P O R T F O L I O

SOMMAIRE

PROFIL

PROJETS D’ÉTUDE :

semestre 7 - Halle d’expérimentation, ENSACF, Puy-de-Dôme, 2022-2023

semestre 6 - Coteau OUEST, Riom-ès-Montagnes, Cantal, 2022

semestre 6 - Coteau OUEST, Riom-ès-Montagnes, Cantal 2022

semestre 5 - Figure, Chamalières, Puy-de-Dôme, 2021-2022

3 4 5 9 11 14 16

TRAVAUX DE RECHERCHE :

semestre 7 - Matière/filère : La pouzzolane d’Auvergne, 2023

semestre 6 - Rapport d’étude, Architecture agricole dans le Sancy, 2022

19

20

semestre 4 - Starters - parc Habité, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 2021 21

ROUX MATHIS

Étudiant en MASTER à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF)

Né à Gap dans les Hautes-Alpes (05)

Adresse mail : mathis.rouxx@gmail.com | Tel : 07 68 32 19 35

Adresse : 18 chemin de la Brèche, 05000 Gap

Cursus

2022 : Obtention de la licence en architecture à L’ENSACF

2018-2019 : Obtention du Baccalauréat scientifique

Loisirs

Pianiste amateur Sport : escalade, VTT, ski Scouts et Guides de France

Expérience personnelle

juillet 2021 : Stage avec l’entreprise BTP Passion Bois à Gap (05000)

janvier 2022 : Stage au sein de l’agence AMMA agence Matthieu Merlier achitecture à Lille (59000)

Août 2022 : Projet de solidarité internationale (soutien scolaire et animation) au Togo avec l’association JEMAV

Outils de tavail

Anglais | Italien | Français

Autocad | Sketchup | Dessin à la main | Maquette | QGIS | Suite Adobe Langues pratiquées

PROJETS D’ÉTUDE

Halle d’expérimentation - 2022-2023

École Nationale d’Architecture de Clermont-Ferrand

semestre 7

projet : Louise Lavastroux | Camille Léger

Alexis Mohamidi | Paul Klein | Mathis Roux encadrement : Chloé Mariey | Clément Fabre

Dans le cadre de la commande faite par l’ENSACF, d’une halle d’expérimentation pensée et dessinée par les étudiants du domaine d’étude REX (réalités et expérience) , plusieurs propositions ont été présenté par groupe. L’objectif étant de proposer un bâtiment démontable, pouvant laisser une trace sur le site, et dont la structure est pensée à partir d’éléments standardisés et issu du réemploi. Le bâtiment doit faire l’objet d’une mise en œuvre simple pouvant impliquer les étudiants.

En limite sud du parc de l’ENSACF, cette proposition cherche à travailler une limite du jardin libre d’usage. Cette halle se résume à un mur de terre qui referme le parc et lui offre une façade à même de devenir une vitrine d’exposition des expérimentations en cours à l’école. Parallèle à l’ancien sanatorium, elle reprend sa logique d’implantation. Elle développe une circulation oubliée dans le parc : le cheminement sud reliant l’allée des Tilleuls aux deux plateformes basse du jardin. La halle est composée de deux plateformes d’expérimentations. Ponctuées par les blocs de terre, ces plateformes s’étendent à l’intérieur du mur en des espaces plus restreints, pour travailler, stocker, exposer, présenter son travail... Régulièrement évoqués dans la pédagogie de l’école, les savoirs-faire autour du matériau terre sont mis en avant dans cette proposition. Le soubassement est en brique de terre cuite, jointe au mortier de chaux. Le mur est en adobe moulée et séchée sur place, couvert d’un enduit terre/paille. Ce chantier est partie prenante de la pédagogie de l’ENSACF. La toiture, une structure fermette en porte-à-faut couverte de toile blanche, dégage un large espace de travail. Les assemblages et la mise en œuvre de cette halle sont pensés dans un temps long, intégrés dans une logique de réemploi. Le projet en cache donc plusieurs, appelés ou non à être révélés dans le temps, selon les envies et les objectifs pédagogiques des usagers de l’ENSACF.

de masse ENSACF et Halle

Coupes paysagères ENSACF et Halle

Coteau ouest - 2021-2022

Riom-ès-Montagnes, Cantal

semestre 6

projet : Gabriel Souviraa-Labastie | Arthur Boulicot Hugo Tissier | Mathis Roux encadrement : Laurie Gangarossa | David Robin Rémi Janin | Salvador Figueras

agricoles Riom-ès-Montagnes, deuxième circonscription du Cantal, est une ville de 2500 habitants située dans le «pays de Gentiane» au nord du département. Depuis 2020 la ville est concerné par le programme «petite ville de demain» qui à pour objectif de redynamiser les villes de moins de 20000 habitants.

Dans ce cadre là, nous nous sommes intéressé au coteau ouest de la ville, et plus précisément aux hameaux situés sur le plateau de Trizac. Notre arpentage sur les lieux nous a permis de découvrir un plateau caractérisé par une importante activité agricole, et un lien avec la montagne offrant un paysage d’exception, sur le Puy Mary comme sur le Sancy. Les discussions réalisées avec les agriculteur de ces hauteurs, ont fait émerger une volonté commune, de remettre en valeur les hameaux où ils habitent (Giou, Rignac, Freytet…) et de revaloriser leur métier à travers un meilleur contrôle sur leur produits et le retour a un circuit court.

Ainsi, notre objectif a été de proposer un programme mêlant parallèlement agriculture et activité de randonnée. Il s’identifie en 4 sous-programmes allant de la ville jusqu’au plus haut de la montagne: un point de vente sur les auteur de la ville , une programme de gîte et restaurant comme entrée sur le plateau , des ateliers de transformation commun aux agriculteurs sur le hameau de Giou et un buron et étape de randonnée vers Collandre. Ce travail s’exprime d’abord par une idée de diversification de l’agriculture en anticipation au changement climatique et à l’avenir du métier d’agriculteur. Le redessin des parcelles sur le plateau permettrait d’accueillir de nouvelles formes de cultures et d’offrir la possibilité aux éleveurs d’être auto-suffisant et ne pas avoir a importer des compléments alimentaires pour leurs bêtes. On imagine alors cultiver des plantes protéiques, énergétiques, ou encore des fruits rouges comme nouveaux produits de ventes, qui pourraient offrir un nouveau type de paysage au plateau.

Plateau de Trizac

Rotation des terres

Schéma directeur : Diversification agricole

Coteau ouest - 2021-2022

Riom-ès-Montagnes, Cantal semestre 6

projet : Gabriel Souviraa-Labastie | Mathis Roux encadrement : Laurie Gangarossa | David Robin Rémi Janin | Salvador Figueras

Ce projet est le programme de gîte restaurant du plan guide du coteau ouest de Riom-es-Montagnes.

Sur la partie basse du plateau de Trizac, une vieille grange abandonnée vient surplomber la ville. C’est autour de cet édifice que va se développer le projet de gîte restaurant.

Ce programme a pour but de revaloriser le plateau et d’accueillir un nouveau public à qui faire découvrir la montagne et l’agriculture qui la façonne.

Le projet de gîte restaurant vient se diviser en quatre blocs comprenant la grange existante. Destiné à un public varié, il permet d’accueillir les randonneurs qui sillonnent les sentiers du Cantal, des familles, des stagiaires ou des travailleurs de l’atelier de transformation de Giou, ou encore des classes venant faire leur première immersion dans le milieu de l’agriculture.

Pour correspondre à chaque public, l’auberge est séparée en deux volumes. L’un est destiné aux grands groupes, proposant une expérience et une façon ludique d’habiter à plusieurs. L’autre propose un cadre plus privé est familial tourné vers le paysage.

En apprenant des qualités architecturales de l’édifice existant, ces deux nouveaux bâtiments s’implantent parallèlement à la topographie du site, tout en se dégageant une vue sur le paysage du Sancy au nordest. Cette disposition permet alors de retrouver la forme du hameau et de son Couderc. Cette grande étendue d’herbe centrale est rythmée par un jeu de murets en pierre, la séparant en deux, et offrant la possibilité de s’asseoir face au paysage. C’est un espace de rencontre et d’échange au cœur du grand paysage.

Coupe perspective

Réhabilitation ferme Ambiance logement familial

- 2021-2022 Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme

semestre 5

projet : Gaétan Van Ceunebroecke | Maximilien Rimbot

Paul Klein | Baptiste Chevallier | Mathis Roux encadrement : Jean-dominique Prieur | Philippe Moinard Léonard Bougault

Imaginons qu’en 2060 le réchauffement climatique et la sécheresse donnerais aux moindres cours d’eau présents dans les villes une toute autre importance, alors, à Clermont-Ferrand la rivière cachée de la Tiretaine pourrait devenir un axe majeur de la métropole. De ce postulat, nous avons tenté d’imaginer quel pourrait être le rôle de ce nouvel axe et sous qu’elle forme la rivière pourrait reémerger.

Un premier travail de cartographie réalisé à la main à permis d’identifier les rares séquences où la rivière est à l’air libre, ainsi que la nature des sols qui viennent l’entourer. Également, nous avons pu remarquer, en nous concentrant sur la commune de Chamalières, une riche diversité de formes architecturales d’époques différentes, mais qui proposent un lien entre elles et une cohérence dans le tissu urbain que nous avons jugé insuffisants.

Notre projet a donc pour objectif d’offrir à la Tiretaine le rôle de liant du tissu urbain Clermontois. Nous lui offrons une nouvelle épaisseur en répartissant autour d’elle ; une diversité de sols, d’espaces publics et d’ambiances : des places pour s’arrêter en terrasse, des voies cyclables et piétonnes pour circuler à l’écart des voitures, des jardins partagés pour recréer des cohésions sociales autour d’une activité agricole, et des forêts et marais qui, suivant le concept de tiers paysage de Gilles Clément, sont des espaces où la nature peut se développer d’elle-même au cœur de la ville.L’objectif est de créer un nouveau paysage urbain et en conséquence d’imaginer de nouvelles façons d’habiter. Nous proposons alors des formes architecturales très variées répondant chacune à des enjeux propre au tissu urbain de Clermont-Ferrand. Elles ont pour règle commune d’éviter au maximum la destruction du bâti existant et de favoriser « l’implantation d’opportunité » et le réemploi des matériaux. Ces typologies architecturales sont : la tour, la dent creuse, la barrette, le toit, et la berge sur laquelle j’ai réalisé mon projet architectural.

Épaisseur bâtie de la Tiretaine

Exemple typologie berge

Starters - parc habité -

2020-2021

Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme

semestre 4

projet : Mathis Roux encadrement : Jérome Lafond | Louis Putot

Le quartier Saint-Jean, ancienne zone industrielle, est aujourd’hui en grande partie en friche et fait depuis quelques années l’objet de nombreuses réflexion architecturales et urbanistes. Comme en témoigne la construction du futur lycée St-Jean, pour la ville l’objectif et de revaloriser le quartier et le réintégrer dans la métropole. Notre projet vise à anticiper la création du lycée et l’arrivé de ses futurs usagers, en proposant un îlot de fraîcheur et le retour d’une végétation qui avait en grande partie disparu du fait de l’industrialisation du quartier. Notre parc habité met en relation trois bâtiments de logements collectifs existants et quatre nouveaux, qui se positionnent en quinconce dans celui-ci. Le parc, fermé par un important boulevard à l’Est et le futur Lycée St-Jean au nord, vient proposer une multitude d’usages destinées aux habitants et aux futurs lycéens (larges espaces d’herbe, parc à jeux, espaces de travail). Au centre de la parcelle, se forme une place la reliant à l’entrée du Lycée et autour de laquelle s’organisent au rez-de-chaussée des logements, une bibliothèque, un centre social et un snack.

Dans se parc habité, s’élève un bloc monolithique qui offre une expérience dans la manière d’habiter seul, en famille, et avec les autres. Ce projet est le fruit de recherches géométrique en plan et en façade qui font coexister des espaces intimes et communs, extérieurs et intérieurs. Par la présence de terrasses, loggias, et logements en duplexes, chaque espaces trouve son propre cadrage sur le paysage du parc habité. C’est un projet visant à offrir aux futurs habitants du quartier St-Jean, une qualités de vie aussi bien à l’échelle d’un logement et à l’échelle d’un immeuble, qu’à l’échelle d’un quartier.

Plan contexte

Plan R+1 Plan R+3

Coupe DD’

Coupe EE’

TRAVAUX DE RECHERCHE

Document matière/filière - 2023

La pouzzolane d’Auvergne

semestre 7

recherche : Mathis Roux encadrement : Chloé Mariey | Clément Fabre

Si l’architecte utilise souvent les matériaux pour intégrer les bâtiments qu’il construit dans un paysage, il me semble important qu’il soit conscient que l’impact paysagère n’existe pas uniquement au niveau de son projet, mais d’abord en amont, à la source lors de l’extraction de la matière. Les carrières, ont en effet une forte incidence sur le paysage, qui est d’autant plus importante pour les carrières de pouzzolane, se trouvant pour la plupart, au cœur du parc des volcans d’Auvergne, dont les paysages sont considérés comme patrimoine français. Le choix dans la façon de creuser la montagne (par le flanc ou par le haut du dôme) peut avoir des conséquences plus ou moins marquante sur le paysage. Les discussions, parfois même tensions, entre les responsables du parc des volcans, qui veulent conserver un paysage intact, et les carriéristes, qui surexploitent souvent leur gisement pour répondre à un commerce à échelle européenne, font de la filière de la pouzzolane, une filière particulièrement politique.

Ces débats existant depuis plusieurs années, ont mené ces derniers temps à la décision de la fermeture de plusieurs carrières. Ce bouleversement de la filière de la pouzzolane nous invite à imaginer son avenir. Peut-être, et je l’espère, l’utilisation de cette roche dans la construction (en paillage, drainage, moellon, béton de pouzzolane et béton romain) devra se restreindre à une échelle locale dans les régions marquées par un volcanisme, comme en fait partie la ville de Clermont-Ferrand.

C’est un matériaux utilisé depuis des siècle dans la construction, particulièrement par les romains pour la confection d’un béton solide, mélange de chaux et de pouzzolane. Ses qualités chimiques et ses réactions au contact de d’autres matériaux, font de la pouzzolane une roche complexe qui fait intervenir le domaine de la chimie. De ce fait, malgré son ancienneté, aujourd’hui encore des chercheurs tentent un peu plus de percer les secrets de la pouzzolane et du béton romain.

Architecture agricole dans le Sancy - 2022 le cas d’une ferme d’élevage bovin à Baisse-et-St-Anastaise

semestre 6

rapport d’étude : Mathis Roux encadrement : Laurie Gangarossa

Ce travail de recherche vise à comprendre et découvrir le territoire singulier du Sancy, sommet du Massif Central, et la façon dont l’architecture agricole est venue, au fil des siècles, façonner son paysage rural.

L’analyse d’un cas d’étude d’une ferme d’élevage bovin, présentant des bâtiment d’époques différentes, permet de comprendre comment ont évoluer dans l’Histoire les savoir-faire, les outils, et l’architecture liés à l’agriculture Auvergnate. Basé sur un entretient avec un agriculteur du Sancy, ce travail exprime d’abord la découverte et l’analyse d’un paysage, de sa géologie, de sa faune, de sa flore, et de son climat. Il présente comment l’activité agricole est venu s’adapter à ce climat rude de montagne.

Depuis des siècle l’architecture de cette région est venu répondre de différentes manières aux contraintes climatiques, pour résister aux forts vents et aux hivers redoutables. Aujourd’hui encore on trouve sur ce territoire des bâtiments retraçant l’histoire de l’agriculture et de l’architecture, des Tras préhistorique, des burons du moyen-âge, des fermes du XVIIIème siècle, des hangars en aciers du XIXème et XXème siècle, et les nouveaux bâtiments d’aujourd’hui. Chaque bâtiments et chaque époque répondent à une politique d’intégration paysagère plus ou moins importante et parfois inexistante.

Comment l’architecture agricole est venue façonner les paysages du Sancy ?

Ferme de 2016

rapport d’étude complet : https://issuu.com/home/published/gabarit_re

Ferme du XVIII ème siècle