Les Jardins Flottants du Salagou, Projet de fin d'étude 2016

LES JARDINS FLOTTANTS DU SALAGOU MATHIEU NOUHEN

DOMAINE ARCHITECTURE ET MILIEUX PROJET DE FIN D’ÉTUDE DE MATHIEU NOUHEN ENCADRÉ PAR GILLES CUSY

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SOMMAIRE

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LE SALAGOU

Symbole d’un patrimoine agricole

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DE NOUVELLES FORMES D’AGRICULTURE L’agriculture flottante

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ENTRÉE EN MATIÈRE L’agriculture: la clef d’un paysage

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LE SALAGOU Symbole d’un patrimoine agricole

Le Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées est la deuxieme région possédant le plus grand nombre d’exploitations agricoles. (env 72000).

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«La surface de terre agricole représentée en 1961, 0.43 hectare par hab pour 3 milliards d’hab et en 2008, 0.26 hectare par hab pour 7 milliards d’hab» INSEE

LANGUEDOC-ROUSSILLON MIDI-PYRENEES

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Nombre d’exploitations en France Métropolitaine par région

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«Par la qualité de ses paysages et par l’activité de ses habitants, le Grand Site génère du développement économique. Les deux principaux moteurs économiques du Grand Site sont l’agriculture et le tourisme» « On peut donc estimer que plus de 500.000 personnes fréquentent directement le lac du Salagou en période estivale (Juillet et août)».

Mas des Terres Rouges

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LE BARRAGE Une histoire brutale

En 1959, avec la crise viticole, les pouvoirs publics envisagent la reconversion du vignoble en verger. Cela nécessite la création d’une réserve d’eau pour l’irrigation.

De plus la construction d’un barrage permettrait la maitrise des crues cévenoles souvent intenses au Salagou et en aval.

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Durant l’année 1960 les pouvoirs publics exproprièrent, à défaut d’accord amiable, les terrains nécessaires à la réalisation du projet.

Le barrage fut mit en eau en 1969 et trois années suffirent pour atteindre son niveau actuel de 139m NGF. Cependant, la non-réalisation du réseau d’irrigation envisagé à l’origine (la CNABRL ne disposait pas des crédits nécessaires pour financer cette opération) vont conduire le Conseil Général à autoriser, à titre provisoire, l’usage du lac ainsi créé à des fins touristiques en attendant de répondre aux besoins de l’agriculture.

En 2010 la vallée du Salagou a été classée «Grand site» visant à sa protection et à son aménagement.

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IMMERSION DES TERRES Une perte de repères

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La création du barrage en 1966 a marqué ce territoire et changé de façon brutale ce paysage.

Nous pouvons dans un premier temps imaginer les nombreux clivages et conflits créés par ce geste. Les voies entre villages sont alors coupées, laissant place à un vis à vis infranchissable.

Les terres, englouties, représentent alors un patrimoine local immergé symbole d’une identité Langdocienne. Un changement aussi intense marque une rupture entre ce paysage social et ses terres. Il symbolise pour les habitants, exploitants de cette vallée pour la plupart, une perte de leurs propres parcelles.

La création de ce projet fut pourtant à l’origine la réponse à un besoin territorial d’irrigation agricole qui par la suite fut abandonné.

Cette immersion des terres, symbole d’une identité territoriale abandonnée est un élément primordial dans l’appropriation du site par ses habitants, ses exploitants et ses flux touristiques.

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LE LAC AUJOURD’HUI

Le lac du salagou est marqué de trois portes d’entrée.

Les deux majeures, ouvrant sur les villes de Lodève et Clermont l’Hérault, se situent au Nord ainsi qu’à l’Est.

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Les rives d’Octon, à l’Ouest, représentent le troisième accès de ce lac. Pourtant cette partie du lac concentre la majorité des exploitations agricoles diverses ( vignes, vergers, céréales,paturages...). C’est une zone délaissée possédant un écosystème riche et divers.

ACCES AU LAC VIGNES PATURAGES OLIVIERS CEREALES

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ACCÈS AU LAC VIGNES PATURAGES OLIVIERS CÉRÉALES RANDONÉE ESPACE TOURISTIQUE/ CAMPING ÉCOSYSTÈME ZONE DE PÊCHE

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Une ouverture sur un territoire

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DE NOUVELLES FORMES D’AGRICULTURE L’agriculture flottante

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NOURRITURE ET EAU

Indispensable à l’Homme, la nourriture et l’eau sont des points essentiels pour une société viable et pérenne.

Actuellement, 805 millions de personnes sont en sous alimentation chronique et 11% de la population mondiale n’a pas accès à une eau salubre.

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L’accroissement démographique actuel amène de nouveaux enjeux et de nouvelles pistes de réflexion. En effet nous serons l’équivalent de 9 milliards en 2050 posant les bases et les conséquences sur nos modes de vie ainsi que sur l’évolution de nos besoins communs.

Comment produire les denrées suffisantes à la population croissante tout en limitant l’impact sur notre environnement, nécessaire à notre survie?

La réflexion sur ces enjeux est encline à s’intensifier et à nourrir la pensée de la conception à l’idéalisation des modes de vies et conjointement des architectures futures.

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EAU ET AGRICULTURE Une ressource qui se raréfie

L’eau besoin primaire, est un élément indispensable à la création de denrées. Cependant la pollution et l’utilisation accrue de celle-ci force à s’interroger sur son utilisation au sein de ce domaine.

70% de l’eau mondiale est utilisée à des fins agricoles.

L’utilisation des réserves d’eau douce est un enjeu dans une réflexion globale sur la raréfaction de l’eau.

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«L’eau, source de vie, soutient nos écosystèmes et régule le climat. Elle reste pourtant une ressource limitée, et moins de 1% de l’eau douce de notre planète est accessible à l’homme pour sa consommation directe. L’Europe doit donc apprécier à sa juste valeur l’une de ses ressources les plus précieuses et pourtant rares.»

Commission Européenne

AUTRES

30%

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AGRICULTURE

70%

VERS DE NOUVELLES FORMES D’AGRICULTURE

De nouveaux systèmes agricoles novateurs voient le jour tout autour du monde qu’ils soient précurseurs ou inspirés de processus plus anciens, conscients de l’importance du contexte. Ils accompagnent de près ou de loin de nouvelles méthodes de pensée, concevoir et construire.

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Ces nouvelles méthodes permettent de densifier les cultures pouvant s’apparenter certaines fois à de vraies fermes verticales comme à Chicago par exemple.

Il y a un besoin actuel de trouver l’harmonie entre les plantations et son environnement. Cette recherche est présente dans ces nouveaux modes d’imaginer l’agriculture comme, par exemple, dans la perméaculture. On relève également cette intéraction dans l’architecture où l’environnement nourrit le projet et le rend durable.

Le développement de ces procédés peut apporter un enrichissement d’un point de vue environnemental, économique et social.

Ces démarches permettent de se rapprocher d’un équilibre entre paysage, besoin humain et architecture. A travers la recherche de cette osmose, la question de l’utile rentre en jeu et prend tout son sens quand il devient apports positifs à l’homme mais également à son environnement.

Ces réflexions novatrices sont une clef de l’avenir, de l’évolution des paysages et de la production alimentaire.

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AGRICULTURE SUR L’EAU Un procédé ancien L’agriculture sur l’eau est une technique ancienne. Elle existait à l’époque des Aztèques dans les zones lacustres de Mésoamérique ( voir image de droite) sous le nom de chimampas. Ce procédé permettait d’avoir une irrigation continue en profitant des écosystèmes alentours. Cette agriculture diverse, créatrice de paysages est une référence dans la gestion de l’eau et dans la cohésion entre l’intervention humaine et son environnement.

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La deuxieme image représente les champs flottants du lac Inle, État Shan en Birmanie. La production essentiellement basée sur la tomate et l’oignon, séquence, dynamise et orne le paysage de cette étendue.

Chimanpas

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AGRICULTURE SUR L’EAU Les utilisations actuelles D’autres cultures aquatiques ont été expérimentés sur le lac Taihu en Chine. Le projet avait pour objectif de purifier un lac pollué et en euthrophisation (excès de nutriments). Les plantations ont permis de réduire de 40 à 80% le taux de nitrates et de phosphates. La clarté de l’eau a augmenté de 50 à 250%.

La production de riz est 20% plus importante et 15% plus rapide qu’un champ de riz « classique ».

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Floating Fields de Thomas Chung à Shenzhen, en China est un projet de jardins partagés flottants permettant dans un but de sensibilisation et de dynamisme social. Le projet permet de cultiver en recréant avec les poissons ( carpes essentiellement) et les plantes, un écosystème autorégulé.

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AQUAPONIE Un écosystème au service de la production

L’aquaponie est un nouveau procédé agricole mariant la pisciculture et une culture hydroponique. Cette alliance permet de créer un cercle vertueux et autorégulé.

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Les plantes placées au dessus de l’eau la purifie et améliore l’environnement des poissons.

Les déjections des poissons sont transformées en nutriments par les vers contenus dans la terre et par une bactérie de type nitrobactére.

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RIVES D’OCTON zone d’implantation des champs sur l’eau

Les rives d’Octon possèdent des traits propres à l’histoire du Salagou. Son acqueduc, sa vue sur Celles et son rapport à l’agriculture en font un endroit pertinent pour réconcilier le site avec son histoire et ainsi entrouvrir des directions futures.

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La hauteur du lac à cet endroit est faible avec un écosystème riche. C’est un endroit permettant une récolte estivale sans bateau et jouissant d’une faune et d’une flore considérable et singulière.

La proximité avec les champs en fait également un site sensibilisateur et offre une vitrine aux exploitations alentours.

Champs viticoles et céréaliers Chemin de randonnée zone d’implantation Acqueduc Monticule basaltique Centre nautique Parking

écosystème

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L’EXPLOITATION Les plantations sur l’eau Les légumes cultivables Aubergines, Céleri à côte et céleri rave , Choux Brocoli, Choux pommé d’été, Chou-fleur, Chou-navet, Concombre, Courgettes, Cresson, Echalion ébrune, Epinards d’été, Epinards d’Hiver, Haricots, Laitues, Mâches, Mais, Melons, Mesclun, Pastèques, Piments, Pissenlits, Poireaux, Pois, Poivrons, Pourpier doré à larges feuilles, Roquettes cultivées, Tomates 38

Les aromatiques cultivables Aneth, Basilic, Cerfeuil, Ciboule/Ciboulette, Coriandre cultivée, Estragon, Fenouil, Melisse, Menthe, Oseille, Persil, Sauge, Thym

On remarque à travers la comparaison des 3 graphiques que les périodes de récolte se font au moment où le lac est au plus bas.

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L’EXPLOITATION L’élevage aquacole Le site

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Le lac du Salagou est réputé pour ses zones de pêche exeptionnelle. En effet, grâce à des conditions météorologiques méditérranéennes ensolleillées les espèces de poissons se développent plus rapidement comme: -carpe -brochet -sandre -perche -gardon -truite

L’élevage

L’élevage doit alors se faire avec les poissons qui profitent le plus des conditions qu’offre le lac. Le choix s’est porté sur des poissons recherchés dans la consommation.

De plus il faut différents types permettant ainsi de pousser les recherches en laboratoire et ainsi optimiser ce procédé.

Ce sont également des espèces pouvant atteindre 1m20 dans des conditions optimales.

Truite Fario

Brochet

Perche

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ENTRÉE EN MATIÈRE L’agriculture: la clef d’un paysage

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PROGRAMME Un projet, diffĂŠrents acteurs

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MISE EN PLACE DES CHAMPS Une échelle humaine

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L’installation de ce système devait être à l’échelle de la main.

Pour une gestion adéquate viable et économe sur une intervention de cette envergure, les modules de ce champ se devait d’être simple et ergonomique.

Les radeaux sont pour la plupart constitués de plaques de polystyrène extrudé de 80cmx120cm (les dimensions d’une palette). Ce choix se fit pour deux raisons: la facilité de transport et les dimensions humaines déja établies. Ce module accueille alors 8 emplacements laissant ainsi les dimensions optimales au bon développement des plantations.

Les pots sont remplis de substrat contenant les complements nutritifs nécessaires.

Les pontons sont ensuite dimensionnés suivant les échelles de culture, c’est à dire le passage d’un homme, l’entreposage momentané et également le passage d’un transpalette pour le ponton central.

80 m 0c

cm

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substrat

Pot perforé

SCHEMA 47

MISE EN PLACE DES CHAMPS Retrouver une topographie engloutie

Les poteaux utilisés dans les champs suggèrent une topographie perdue. Nous ne retrouverons pas les sols immergés mais nous pouvons par contre, à travers l’utilisation d’un élément unique, redécouvrir les anciennes terres d’un autre point de vue.

Les éléments verticaux et l’eau dialoguent avec une histoire immergée et ancrée dans ce site.

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IMPLANTATION

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IMPLANTATION Une marque dans le paysage

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IMPLANTATION L’élevage

L’élevage se développe dans la longueur du ponton central. Il sépare l’espace public de promenade et l’exploitation agricole. La profondeur et la longueur de l’exploitation définissent le type de poissons élevés et leurs niveaux de croissance.

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1 Eclosion et alevinage

Les deux phases se déroulent en cuve, proche des laboratoires 0 à 2 mois pour l’éclosion 2 à 9 mois pour l’alevinage

2 et 3 Grossissement

Selon la taille voulue, les poissons peuvent être séparés suivant leurs niveaux de croissance ou leurs espèces.

10 à 24 mois pour atteindre la taille adulte

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IMPLANTATION Les berges

La confrontation entre la continuité de la trame formée par les pontons et la berge viennent offrir de nouvelles possibilités aux activités présentes. La recherche d’une résilience entre les terres du Salagou et l’eau s’exprime par la continuité des pontons. Ils marquent une transition douce permettant de passer du monde pédestre au monde aquatique.

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IMPLANTATION L’aqueduc, patrimoine oublié

Cet aqueduc est un élément patrimonial oublié.

Certaines associations luttent pour la protection de cette architecture.

Dans une logique d’échange et de dialogue avec le site, la mise en valeur de cet ouvrage devient inévitable.

Un ponton permet alors de souligner et de suivre l’aqueduc en créant une promenade reliant les deux rives.

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Utilisée par des randonneurs, cette promenade marque une entrée du projet offrant un premier regard sur l’histoire du site .

ACQUEDUC

AQUEDUC

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MATERIAUX Des systèmes agraires

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Les matériaux et techniques utilisés sont des systèmes agricoles. L’utilisation de portique en bois permet de retrouver une logique de stockage ou de protection avec des matériaux utilisés dans les exploitations. La tôle ondulée aluminium est utilisée en couverture. La lumière pénètre à travers celle-ci grâce à la transparence du polycarbonate ondulé. Ce système d’apport lumineux est couramment utilisé dans ce domaine.

Cela ressemble alors à un jeu de plein et de vide, d’ombre et de lumière, de l’eau et de la terre.

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Charpente centrale, ĂŠglise St-Girons de Monein

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MarchĂŠ couvert,

Stockage et laboratoire

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Restaurant et exposition

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Le mémorial des sorcières de Peter Zumthor, illustre le rapport entre l’architecture et le paysage. L’élancement de cette structure marque d’un trait un paysage innoccupé. C’est un rapport complice entre l’architecte et le site.

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93m

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Exploitation

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Halle de vente

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Les Jardins Flottants du Salagou invitent à se questionner sur les nouveaux procédés agricoles. La recherche d’un équilibre entre l’homme, ses besoins et son environnement est l’une des clefs de cette réflexion. L’évolution accélérée de nos modes de vie amène aujourd’hui à s’interroger sur la transition des systèmes agricoles souvent nocifs pour l’environnement et donc pour l’homme lui même.

Le récit de cette ferme sur l’eau est l’assemblage d’un passé brutale, d’une identité régionale et d’un travail manuel. L’évolution de ce paysage est l’une des matières principales de cette exploitation agricole. Les semis et la récolte varient au rythme du niveau de l’eau faisant d’une surface stérile un support de vie.

Il ne s’agit pas alors de privatiser une zone mais de s’adapter aux contraintes propres au lac. Le paysage doit être compris comme un équilibre savant entre tous les éléments qui le composent. Le rôle de l’architecte est de participer à la recherche de celui-ci mélant les besoins de l’homme, son développement et son écosystème.