Les Blousons du rock

Les blousons du rock, les clichés en moins.

B1

RAPPORT DE STAGE 19 Juin 2017 - 21 Juillet 2017 NON CONFIDENTIEL

TUTEUR DE STAGE PIERRE VEILLET Directeur de la Rédaction

MYROCK PLUGGED

JOURNALISTE MARINE LOUWARD Bachelor Édition Numérique ESTEN SUP’ÉDITION

MYROCK PLUGGED

MUSIQUE

Un mois en immersion : au coeur de la presse écrite musicale.

Les blousons du rock, les clichés en moins.

RAPPORT DE STAGE 19 Juin 2017 - 21 Juillet 2017 NON CONFIDENTIEL

MERCI !

Je tiens à remercier toute l’équipe de MYROCK / PLUGGED et plus particulièrement PIERRE VEILLET, directeur de la rédaction, pour son accueil, le temps qu’il m’a consacré et toute la musique qu’il m’a fait découvrir. Mais aussi pour sa confiance qui m’a permis de mener à bien toutes les missions qui m’ont été confiées. Par ailleurs, merci aux artistes, labels, attachés de presse et autres stagiaires pour leur bienveillance et leur accueil. Enfin, je souhaite remercier l’équipe de l’ESTEN pour leurs conseils.

007

EDITO !

Le 26 juin 2017 j’ai pris le train direction Paris et la rédaction du magazine MYROCK / PLUGGED. Impatiente, je suis arrivée avec pas moins de quatre heures d’avance (oups !). Avant d’y entrer, la rédaction de MYROCK / PLUGGED je la voyais immense, de grands bureaux à perte de vue, des journalistes pressés aux rendez-vous improvisés. J’ai très vite compris que j’étais loin de tout ça au moment où j’ai rencontré PIERRE VEILLET, tuteur de stage et directeur de cette (pas si grande) rédaction. Il m’a accueillie dans son appartement, qui fait office de bureau la journée. C’est le point d’ancrage de toute la rédaction. Il était accompagné de deux autres stagiaires : Clothilde et Tiphaine tout aussi accueillantes et enthousiastes de me connaitre.

La première année de formation à l’école étant axée sur la publication papier, mon choix s’est naturellement dirigé vers un magazine ! De plus, ce secteur m’intéresse vivement pour mon avenir professionnel. Plus tard,

je veux créer du contenu : que ce soit du texte ou de la photo, numérique ou papier. Il ne me restait plus qu’à définir un sujet. J’ai donc envoyé plusieurs candidatures spontanées aux différents magazines que je lisais : SURFSESSION, LES INROCKS, GEO, NATURAL GEOGRAPHIC, ma passion pour le voyage avait clairement pris le dessus ! Toutes ces demandes restèrent sans réponse. Puis un soir j’ai attrapé ma guitare et j’ai joué à ne plus m’arrêter. Des standards du rock aux compositions personnelles, les souvenirs s’en sont mêlé. Je me revoyais assise dans les couloirs de mon ancien lycée, MYROCK #40 en main, bercée par les mélodies intemporelles de NIRVANA. Je me suis entendue rêver et caresser le rêve d’un jour y arriver, d’un jour en faire partie. Ni une ni deux, j’ai postulé. Après quelques écrits rendus, PIERRE, directeur de la rédaction m’annonce qu’il me choisit, moi. J’ai été recrutée en tant que journaliste mais mes missions étaient multiples : rédaction d’articles, interviews, rapport de concert, assistance

009

durant les shootings photos etc. J’ai pu découvrir tous les aspects et les contraintes de la presse écrite dans un monde où le numérique est en pleine effervescence et tend à remplacer la publication papier…

Entrer à la rédaction de MYROCK/ PLUGGED était pour moi une envie de me surpasser, de me prouver que j’étais capable d’y arriver. Et c’est maintenant chose faite. Ma forte envie d’apprendre et de me surpasser m’a permis d’évoluer rapidement et de gagner la confiance de mes supérieurs au sein de la rédaction.

Au cours de ce petit projet, j’ai voulu contourner les codes du rapport de stage conventionnel et proposer un contenu nouveau, inédit comme j’en ai le secret. Oui, on parlera d’entreprise, de missions, de prise de têtes envers moi-même pour innover et séduire (nos lecteurs évidemment) mais surtout de rencontres, et de moments inoubliables rendus possible grâce à cette aventure. Et quelle aventure !

SOMMAIRE 006 - 007 / Remerciements 008 - 009 / Introduction 014 - 019 / Présentation 020 - 027 / Chroniques de disque 028 - 035 / Interviews 036 - 041 / Shootings 042 - 047 / Concerts 048 - 051 / Because The Night #3 052 - 121 / BONUS : Artistes / Lieux 122 - 123 / Conclusion

01

PRÉSENTATION

Textes : MARINE LOUWARD Images : GRAND NATIONAL STUDIO

014

Plugged Rédacteur en chef THOMAS MAFROUCHE thomasmafrouche@gmail.com

Directeur de la Rédaction PIERRE VEILLET pveillet@free.fr

Direction Artistique GRAND NATIONAL STUDIO hello@grandnationalstudio.com

Rédacteurs / Photographes Afterdepth, Yazid Amer, Roseline Artal, Mourad Bouabdellah, Chloé Bougraud, Cécile Couder, Clothilde Doumenc, Christophe Laurent, Kelly Le Guen, Félix Lejeune, Marine Louward, Laura Makary, Ray Mancino, Julien Mecchi, Mauro Melis, Laura Minichino, Steeve Porte, Mark Renton, Sophie Rosemont et Manon Violence.

MYROCK / PLUGGED est édité par KOMAKINO PUBLISHING SARL au capital de 1500 euros Siège social : 13, rue Duperré 75 009 Paris - France RCS 789 539 210 PARIS

MYROCK 015

KOMAKINO PUBLISHING Les bimestriels PLUGGED et MY ROCK sont édités depuis 2012 par la société KOMAKINO PUBLISHING, immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 789539210. THOMAS MAFROUCHE (rédacteur en chef) ainsi que PIERRE VEILLET (directeur de la rédaction) en sont les dirigeants. KOMAKINO PUBLISHING est une S.A.R.L (Société à Responsabilité Limitée) au capital social de 1500 euros. Son siège est immatriculé auprès des greffes (RCSPARISB789539210) et tribunaux de la ville de Paris. L’activité principale de l’entreprise est « Éditions de revues et autres périodiques » (code NAF 5814Z), de caractère technique, professionnel ou d’intérêt général, paraissant moins de quatre fois par semaine. Ces informations peuvent être

KOMAKINO PUBLISHING

publiées sous forme imprimées ou numériques, y compris sur internet. La rentabilité commerciale (capacité de l’entreprise à générer du résultat net en fonction de son chiffre d’affaires) était de -10% soit 126,32% par rapport à 2013.

Cette entreprise est dans un contexte concurrentiel élevé puisqu’elle compte 5390 concurrents en France, dont 1771 concurrents dans le seul département de Paris. Mais la menace vient également d’ailleurs. Le secteur de la presse écrite connaît de grandes difficultés, principalement causées par la généralisation d’internet dans notre vie quotidienne. En effet, il est désormais facile d’obtenir des informations gratuitement et en très peu de temps.

Pour exemple, le simple fait de taper

13, rue Duperré, 75 009 PARIS

« Nirvana », groupe phare des 80’s, dans un moteur de recherche génère pas moins de 463 millions de réponses en seulement 0,60 seconde.

Les dirigeants de MYROCK / PLUGGED ont conscience de la situation et souhaitent étendre leurs publications au numérique. Un site internet est en cours de création pour le magazine MYROCK. Il servira, dans un premier temps de site vitrine pour présenter le magazine et son univers pour ensuite y accueillir des publications et autres news complémentaires au magazine. Ce sera une vraie plate-forme d’échange pour les lecteurs. Néanmoins, les dirigeants affirment que leurs publications papier ne sont pas près de disparaître.

pveillet@free.fr

Les magazines sont distribués à 45 000 exemplaires. 83% de la production est destinée à la vente tandis que le reste est disbribué aux labels, artistes, attachés de presse etc.

75 000 : c’est le nombre moyen de lecteurs par magazine.

Sur l’année 2014, KOMAKINO PUBLISHING réalise un chiffre d’affaires de 63 632,00€, en baisse de 13,46% par rapport à 2013.

017

GR AND NATIONAL STUD IO ART DIRECTION & GRAPHIC DESIGN

La partie maquette des magazines est réalisée par l’entreprise GRAND NATIONAL STUDIO qui réalise les mises en page ainsi que les couvertures de MYROCK et de PLUGGED. Fondé en 2011, GRAND NATIONAL STUDIO est un studio de création basé à Paris évoluant dans le domaine de la direction artistique, du design graphique et de la typographie.

Ses deux fondateurs, JULIEN BONICEL et SÉBASTIEN LE BOUARD, collaborent ensemble depuis une dizaine d’années et sont à l’origine de nombreuses chartes graphiques en presse magazine tels que PLUGGED, MYROCK, VIVRE PARIS, VIVRE BORDEAUX, VOYAGER ICI & AILLEURS, QUEBEC LE MAG, NOUVEAU MONDE, ROLLING STONE FRANCE, ROCK SOUND EUROPE, RAP MAG, RAP MAG US, WORLD SOUND, ROCK ONE ainsi que de nombreuses campagnes de publicité nationales.

En 2015, GRAND NATIONAL STUDIO continue de travailler avec les sociétés d’édition CAPITALE MUSIC / PUBLISHING / TRAVEL, LES ÉDITIONS NEOPOL et la marque ET COMPAGNIE tout en se diversifiant dans la communication visuelle et le marketing.

GRAND NATIONAL STUDIO ART DIRECTION & GRAPHIC DESIGN 242, Boulevard Voltaire, 75 011 Paris, France + 33 (0) 6 62 58 90 81 (Julien) + 33 (0) 6 64 21 80 82 (Sebastien) hello@grandnationalstudio.com FACEBOOK | WWW.GRANDNATIONALSTUDIO.COM

018

Retrouvez l’intégralité de leurs réalisations sur le site internet GRAND NATIONAL STUDIO http://www.grandnationalstudio.com.

019

02

CHRONIQUES DE DISQUE Textes : MARINE LOUWARD Images : DR

LE PARADIS DU DISQUE Régulièrement, artistes et labels envoient leurs albums à la rédaction. Ils passent en boucle, en arrière-plan lors d’une réunion de projets où le chemin de fer se dessine (cf page 022/023) et nous accompagnent lorsque nous rédigeons nos écrits. Après de nombreuses discussions et débats acharnés, seulement une trentaine d’entre eux sont choisis pour apparaître dans MYROCK, une vingtaine pour PLUGGED. Les heureux élus sont départagés entre tous les journalistes, qui les écouteront minutieusement afin de les chroniquer. C’est-à-dire poser le décor, décrire leur univers et les so-

norités utilisées. Le directeur de la rédaction nous laisse carte blanche sur le contenu, mais nous fixe une deadline à respecter. Le but est d’inciter le lecteur à écouter le disque, en usant de moyens journalistiques pour attiser sa curiosité. Les figures de style nous sont bien utiles. Seulement, chroniquer un disque n’est pas toujours évident : le nombre de signes étant limité, il faut être court et précis. Le maquettiste nous impose un maximum de 900 signes pour MYROCK et de 800 signes pour PLUGGED. En effet, il utilise les mêmes gabarits « chroniques de disque » d’un numéro à un autre

020

pour monter ses pages. Une fois rédigées, les chroniques sont renvoyées au directeur de la rédaction qui pourra en demander des corrections de fond.

Une fois satisfaisantes, les chroniques sont partagées avec tous les journalistes de la rédaction afin que puissent démarrer les corrections de forme définitives. Chaque journaliste a un droit de regard sur l’ensemble des travaux réalisés. Tous les textes sont passés au peigne fin afin de déceler toute faute de frappe, de syntaxe ou d’orthographe avant l’envoi final au maquettiste. Généralement, environ deux semaines avant l’impression.

021

PLUGGED N°21

Junior Empire (CB)

21

41

61

23

TM + MV

63

PUB LIVE NATION LOLLAPA

43

83

45

PUB SOLIDAYS

65

105

85

87

107

SONY MUSIC (JIVEPIC) : Papooz

UNIVERSAL AZ/CAPITOL : Sky Ferreira, Arcade Fire, Halsey

UNIVERSAL CAROLINE : Beck, Pumarosa, The Amazons, Oh

Wonder (?)

UNIVERSAL BARCLAY : Her, Lola Marsch (09/06)

UNIVERSAL EAGLEROCK : ?

UNIVERSAL MERCURY : Hozier, Imelda May, The Kooks,

BEGGARS FRANCE : Algiers, Planetarium, Benjamin Booker

DOMINO : All We Are

PIAS FRANCE : Alt-J, Kevin Morby, Ride, !!!, Amanda Palmer &

Edward Ka-Spel (Cooking Vinyl), DBFC, Chastity Belt,

SONY MUSIC (ALSO) : ?…

SONY MUSIC (ARISTA) : ?

126

Jorrdee (TM + MV)

new face 5

TM + DR 49

69

SR + FB 89

109

128

+ Dan Black (?)

WARNER/PARLOPHONE : Gorillaz, Liam Gallagher, Dua Lipa

Paul Weller

WARNER : Phoenix, Fleet Foxes, Dan Auerbach, Royal Blood,

VERYCORDS : KS Choice, The Jacques

129

les 15 objets du mois

108

TM + SR

choniques films

88

interview Émilie Dequenne (film “Les hommes du feu”)

68

TM + MV

interview Dan Auerbach

48

9

29

interview Gorillaz

28

8

Future Islands (Élysée Montmartre) par Manon Violence (TM)

choc du mois 1

UNIVERSAL POLYDOR : Feist, Aluna George, Love To

UNKLE, Chuck Berry

127

les 15 objets du mois

106

choniques dvd

86

BMG RIGHTS : Blondie

125

67

PUB REPORTERS SANS FRONTIERE

47

interview Cédric Jimenez (film “HHHH”)

66

inter Alt-J

TM + MV

46

interview Royal Blood

27

Ulrika Spacek (TM + MV)

7

PUB ABSOLUT

new face 3

CL + DR

Aldous Harding (TM + MV) 26

6

sommaire

SONY MUSIC (COLUMBIA) : Kasabian…

124

les 15 objets du mois

Yaz + DR

choniques disques

SR + FB

104

84

interview Jason Clarke (film “HHHH”)

TM + MV

64

interview Alt-J

44

inter Ditto

25

Cigarettes London O’ After Sex Connor (TM + MV) (TM + MV)

5

PUB CROSSCALL

new face 2

CL + DR

24

4

ours

BECAUSE : London Grammar, Camille, Declan McKenna

Yaz + TM

103

YA + DR

TM + DR

102

choniques disques

82

Cannes 2017 par François Berthier ddd

62

inter Phoenix

42

3

les 15 objets du mois

COLLECTION ANCIENS NUMEROS 2e génération

81

Noga Erez (TM + MV)

new face 1

interview Beth Ditto

22

2

edito

essai auto 1 Seat

TM + DR

Algiers

DISQUE DU MOIS

80

Cannes 2017 par François Berthier ccc

60

TM + MV

interview Phoenix

40

cover story 1 London Grammar

20

Mai Lan (CB+MV) + playlists

news

Couv

London Grammar

PUB HAVANA CLUB 12

PUB

14

news

131

PUB MGEN

111

ABO PLUGGED 1

91

COLLECTION ANCIENS NUMEROS 1e génération

71

PUB ROCK EN SEINE

51

PUB LIVE NATION AFROPUNK

31

+ sujets PLANETARIUM + Lea Porcelain

PLUGGED #21

130

MB + MV

Imelda May

portrait people

Yaz + TM 110

choniques games

90

inter Émilie Dequenne

70

inter Dan A

50

inter Gorillaz

30

33

TM + MV 57

73

93

132

PUB FORD

Yaz + DR 112

?

113

shopping fashion collection capsule

TM + MV 92

interview Fabrice du Welz (film “Message…”)

72

75

FB + FB

Yaz + DR 114

95

PUB

115

shopping fashion sneakers

94

fashion 1 Kadjira Touré

74

77

97

Yaz + DR 116

117

shopping high-tech camping

96

fashion 1 Kadjira Touré

76

FB + FB

56

TM + MV

55

PUB EUROPA VOX

TM + DR

59

79

ABO

99

118

Yaz + DR

119

bonne bouffe PLUGGED à la maison 2

high-tech to 5 applis

98

fashion 1 Kadjira Touré

78

Cannes 2017 par François Berthier bbb

58

interview Fleet Foxes

38

39

19

37

inter inter fun.

Camille

TM + FB 36

TM + MV

54

18

eport cover story 1 the xx London Grammar

17

news

Juveniles (CL+MV) KS’ + Studio Choice TM/V Venezia

cover story 1 London Grammar

Cannes 2017 par François Berthier aaa

53

16

jeux Magic (Yazid)

interview The Black Angels

TM + MV

35

interview Camille

34

PUB BECAUSE

15

Nemesis Christophe Deroo (TM+FB)

interview Kasabian

52

interview Alexandra Savior

32

The Drums (TM + MV)

Declan McKenna Aliocha (TM + MV) (TM + MV)

Kevin All We Are Morby (TM + MV) (TM + MV)

Slowdive (TM+MV) oren + comics lavie (Yazid)

new face 8

13

Ride (TM+MV) BEGGARS + U arena FRANCE (CB)

news

new face 6/7

11

PUB SND LA LA LAND DVD new faces

10

The Kooks par Manon Violence

choc du mois 2 BEAUREGARD

N° 21 (sortie en kiosque 29/05/2017) version 7 (bouclage 15/05) (132 pages) !!!!! 56 jours en kiosque !!!!!!

[PIAS] FRANCE LEA PORCEL ?

news

(version 7 datée du 17/05/17)

DIFFER-ANT ?

ROCK IN ÉVREUX

(formule avec C4)

?

AUTO-PROMO MYROCK

FESTIVAL DU SON

FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN

?

TOT OU TARD JUNIOR EMPIRE

[PIAS] FRANCE ALT-J

MYROCK N°47

myrock favorite

21

61

41

80

81

TM + MV

page 12b

101

choniques disques

page 32b

108

Linkin Park, Liam Gallagher, Gorillaz, Dua Lipa (10/06) WARNER FRANCE : BB Brunes WARNER / ADA (Rise Rds) : ?

AUTRES SORTIES : Mallory Knox

UNIVERSAL CAROLINE : PROPHETS OF RAGE, THE ONE HUNDRED, POND (05/05) UNIVERSAL BARCLAY : HER, Last Train, Milky Chance, Circa Waves UNIVERSAL EAGLEROCK : ?

UNIVERSAL MERCURY : AMY MCDONALD,Rammstein, LORDE

ELEVEN SEVEN MUSIC : AS LIONS., 5FDP, PAPA ROACH

PIAS FRANCE : FALLING IN REVERSE (Epitaph), MARILYN MANSON, MEW (28/04),

BLAENEVON (30/03) ARCANE ROOTS (mai) POND (juin) RIDE

RA + DR

DOMINO : AUSTRA, REAL ESTATE, THE BUZZCOCKS

132

PUB ALTERNATIVE GDP OPTION

114

WARNER : Danny Worsnop (Earache), All Time Low, Vimic, Stone Sour, Paramore,

131

?

113

94

UNIVERSAL POLYDOR : Matt Bastard, CARBON AIRWAYS (?), Guns N’ Roses

130

portrait

112

DISQUE DU MOIS

QOTSA (TM)

page21b

93

95

17

37

FL + MV

97

117

RA + MV

page 16b

interview Ghost 116

96

LM + MV live du mois Good Charlotte

page 37b

77

LM + MV

page 56b

57

reportage Download festival 76

56

inter interview fun.

Imagine dragons

36

myrock favorite

Circa Waves (TM)

Portugal. the Dan man (TM+MV) Auerba + The Drums ch (TM+ MV) (TM)

16

RIP CHRIS CORNELL (TM+ MV)

118

PUB REPORTERS SANS FRONTIERE

(02/05)

live possible : Of Mice & Men (12/06) Against Me (01/06) Las Aves (23/05) Status Quo

phoner PRISTINE, LEPROUS BLIND GUARDIAN

Millionaire (15/06)

Good Charlotte, Switchfoot (28/05) Oh Wonder (16/06) Dan Black , Accept (Hugo 14/06)

119

TM + MV

interview Alt-J

page 14b

99

LM+ MV

page 34b

79

live du mois Deftones (Olympia) 98

78

Papa R

59

PUB NUCLEAR BLAST 6

39

PUB VERY SHOW PAPA ROACH

19

PUB page 54b MAIN SQUARE inter ?

58

inter Imagine dra

38

HMLTD (TM + MV) Mew (TM))

myrock favorite

18

PUB

LIVE NATION SWMRS (FL + MV) 1 + NAYA (CB+MV)

myrock favorite

sujets à rentrer : DAGOBA (28/08) AQME, Arch Enemy, Dead By April, The No Face,

PUB ALIAS MANSON

115

TM + MV inter Grizzly Bear

page 19b

live

75

COLLECTION Beth Ditto ANCIENS (TM+ MV) Pond (TM/MV) NUMEROS portfolio DE 1 A 46

74

UNIVERSAL AZ/CAPITOL : RYAN ADAMS,

129

111

ABO MYROCK 1

92

73

Simple Plan (Bataclan) (CD+MV) + Creeper CS portfolio live

The Kooks (Olympia) (CB+MV)

72

reportage Download festival

55

reportage Download festival

54

PUB NUCLEAR BLAST 5

35

page 58b

53

15

page 60b

52

cover PoR ?

34

BEGGARS FRANCE : Algiers, QOTSA

128

Steven Wilson (TM + DR)

page 3b

110

ABO MYROCK 2

91

33

myrock favorite

(RA)

Ho99o9 (TM+MV) + Miyavi DBFC KL+MV (CB+MV)

14

WAGRAM : BLACK (Mascot)

127

TM + MV

page 4b

cover-report Royal Blood

page 5b

109

choniques disques

page 23b

90

portfolio live

71

Temples (EM) page 42b (TM+MV) Jesus & M. Last Train (EM) (TM+MV) (Bataclan) CB+JM

FL + MV

page 62b

51

interview Pvris

70

TM + MV

50

13

cover-report Prophets of Rage ?

32

myrock favorite

Malemort Pristine (RA+MV) (LM) + Magpie Sal ute (MB/DR)

12

playlists

PUB NUCLEAR vu sur la BLAST 2 toile

myrock favorite

SONY MUSIC (JIVEPIC) : MAN WITH A MISSION ? DAGOBA

126

cover-report Royal Blood

page 6b

107

choniques disques

encadré rééditions

encadré vinyles

89

page 26b

choniques disques

page 7b

106

88

page 24b

87

31

cover-report Prophets of Rage ?

30

11

playlists

myrock favorite

BMG RIGHTS : THE RAVEN EYE, Nickelback, Mando Diao, Blink, At The Drive-in

125

cover Royal Blood

page 8b

105

86

portfolio live

69

page 44b Deep Puple (Bercy) (HT+JM) + Eths (Trianon) Saez (LM+AF) (Zénith) (CB+DW)

68

inter Pvris

page 64b

49

PUB RELAPSE MULTI

29

An thrax (JC)

myrock favorite

CL + MV

Anathema (TM+DR) + Danzig (TM+DR)

10

PUB NUCLEAR BLAST 1

VERYCORDS : Trust, Deep Purple (07/04) Dragonforce

124

PUB UNIVERSAL EAGLE ROCK STONES

104

choniques disques

page 28b

85

portfolio live

Underoath (Alhambra) FL

page 46b

67

PUB ROCK EN SEINE

KL+ DR

48

inter Nothing But Thiev

28

9

les événements à ne pas manquer

SONY MUSIC (ALSO) : LOWER THAN ATLANTIS ?

123

84

portfolio live

+ Periphery (Cigale) (LM+LM)

66

FL + MV

47

PUB CENTURY MEDIA

27

PUB RADICAL

myrock favorite Iced Earth Tiger army (HT+MV) +Hyperdump (TM/ (CL+MV) MV)

8

Arcade Fire à Lyon (CL/MV)

les événements qu’il

SONY MUSIC (COLUMBIA) : ROGER WATERS EVANESCENCE

122

interview London Grammar

TM + MV

page 10b

103

65

7

interview Parkway Drive

HT + DR

46

inter Celar Driving

26

myrock favorite

LM + DR

He Is Legend The (FL+MV) Kooks + Legendary CB Tigerman(MB)

6

question du mois ?

BECAUSE : ASGEIR, LONDON GRAMMAR

121

coming soon

FL + DR

45

Isaac Delusion page 48b (EM) CB/MV Future Mac DeMarco (Maro) TM+MV Islands (EM)

64

FL + MV

PUB LIVE NATION 2

25

interview Miss May I

44

inter Ultra Vomit

24

PUB

5

PUB WARNER PARAMORE STONE SOUR

Algiers NUCLEAR (TM + MV) BLAST 3 + Junior Empire CB+MV

CL + MV

myrock favorite

4

sommaire

AT(H)OME : AqME, LOFOFORA

120

83

page 30b

choniques disques

page 11b

102

82

portfolio live

annonces annonces de concerts de concerts

63

43

PUB NUCLEAR BLAST 4

23

FL + MV

62

TM + MV

HT + DR

3

reportage Rammstein

42

inter Nickelback

22

page 50b

interview Phoenix

100

myrock favorite

CL + MV

Alexandra Savior (TM) J Berna +The Black rdt Angels (TM) (CB)

2

edito

page 52b

interview Papa Roach

60

interview Stone Sour

TM + MV

40

(ciné) aaa actu ciné + DVD (RA)

20

?

UNIVERSAL STRYPES ?

PUB LIVENATION LOLLAPALO OZA

OH WONDER (OPTION)

WARNER TOPSIFY VERYCORDS ULTRA VOMIT

myrock favorite

(version 6 datée du 13/06/17)

HYPERDUMP

Couv

dude du mois Hey Mat Bastard Violet (CL+MV) (CD)

myrock favorite

AUTO PROMO PLUGGED

VERYCORDS ALICE COOPER

BMG RIGHTS PVRIS

N° 47 (sortie en kiosque 27/06/2017) version 6 (bouclage 10 avril) (132 pages) !!!!! 56 jours en kiosque !!!!!!

GDP ?

UNIVERSAL SPINEFARM

PUB NUCLEAR BLAST 7

ASSO MANU

(formule sans C4)

LES DISQUES RUBICON POR

RUDE RECORDS

UNIVERSAL IMAGINE D UNIVERSAL HAIM ? ?

FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN DE FER - CHEMIN

Royal Blood

BB BRUNES

GIRLS IN HAWA II

GOGOL BORDELLO

‘‘Puzzle’’

‘‘Nocturne’’

‘‘Seekers And Finders’’

WARNER FRANCE / WARNER X

62TV RECORDS / LE LABEL / [PIAS] FRANCE X

COOKING VINYL / SONY MUSIC X

L’inespéré.

Luminescente mélancolie.

Puzzle (n.m) : Oeuvre que l’on comprend totalement après avoir réuni tous les éléments. Voilà une définition qui pourrait expliquer le titre du quatrième album tant attendu de BB BRUNES, né d’une longue période d’expérimentations musicales. Nos jeunes aventuriers électrisés ont enrichi leur palette musicale, jonglant entre l’univers groove de PYJAMA, fugue insomniaque sculptée de steel-drum, et les sonorités rock de BORA BORA ou encore PUZZLE, titre éponyme rassemblant les fragments épars d’une vie de débauche. Quant à ÉCLAIR, ÉCLAIR, le premier single, il s’inscrit de fulgurances électroniques, à l’image d’ORIGAMI et son pliage électro-pop évoquant le malêtre ou encore TROISIÈME TYPE, mystérieuse rencontre transgenre.

On y retrouve un BB BRUNES un peu plus ouvert et moderne, pour un virage désormais négocié. Chaque morceau est une pièce unique qui s’emboite parfaitement avec les autres jusqu’à composer une oeuvre inédite et révolutionnaire. Après tout, 10 ans de carrière, ça se fête !

Marine Louward (15/20)

Nouvel opus, nouveau chapitre.

Quatre ans après la sortie du vertigineux EVEREST et de son édition live HELLO STRANGE, les Belges de GIRLS IN HAWAII reviennent avec des titres aussi harmonieux que risqués. Au travers de mélodies enivrantes, aux couleurs musicales différentes, le groupe laisse entrevoir sa vision du monde, actuelle, contrastée, mais surtout totalement dérobée d’une certaine normalisation. THE LIGHT, en ouverture nous plonge peu à peu dans un univers envoûtant et nous transporte vers les voix déstabilisantes et lumineuses des chanteurs. C’est une forme de mise en bouche, une invitation à pénétrer dans la nuit. Le groupe manie les instruments avec délicatesse alternant riffs de guitare lents (CYCLO), piano déprimé (BLUE SHAPE) et rythme électronique (INDIFFERENCE ou encore OVERRATED). Semblable et différent, mélodieux mais risqué, NOCTURNE est un album de nuit, un album de clairs obscurs, d’ombres et d’autres lumières.

Marine Louward (13,5/20)

Mélodique désordonnance.

Sortie le 01/09/2017

Sortie le 29/09/2017

024

Formé en 1999, le groupe newyorkais GOGOL BORDELLO s’inscrit dans un langage rock très underground aux influences bohèmes. À l’aube de leur 7ème opus, les Américains se sont offert un chefd’oeuvre particulier mais joyeux intitulé SEEKERS AND FINDERS. Le groupe nous berce de sa qualité musicale et de son style singulier caractérisé par des influences venues d’Amérique Latine ou encore d’Europe de l’Est. Le tout, guidé par une symphonie de violons, trompettes, Marimba, accordéons, lié par un son de standard rock, apporté par les guitares. La fonction de producteur est assurée par Eugene Hütz, guitariste du groupe, accordant des titres encore plus authentiques que les précédents ; « Quand les 1ers morceaux sont nés, j’ai eu la sensation que cet album allait être plus intimiste et que cette fois-ci j’allais essayer moi-même de me mettre aux manettes et d’essayer de concilier le son et les intentions originelles de GOGOL BORDELLO ». L’album ne s’écoute pas, il se vit.

Marine Louward (13/20) Sortie le 25/08/2017

HA IM

INTERGALACTIC LOVERS

MAN WITH A MISSION

‘‘Something To Tell You’’

‘‘Exhale’’

‘‘Dead End In Tokyo’’

COLUMBIA / SONY MUSIC X

VERYCORDS / WARNER X

EPIC RECORDS / SONY MUSIC X

Come-back inédit et sensationnel.

Peace&Rock

Après le Japon, l’Europe !

Après leur incroyable DAYS ARE GONE, les soeurs HAIM : Danielle, Este et Alana reviennent avec SOMETHING TO TELL YOU. Bercées de leurs influences pop-rock californiennes, elles nous prouvent que les divisions ayant maintenu la pop et le rock en des coins distincts sont maintenant révolues. L’approche du groupe intègre des éléments du Fleetwood Mac des 80’s accentués sur un NOTHING’S WRONG aux airs de guitare country, mélangé à un clavier subtil, effleurant une combinaison inédite, jamais entendue auparavant. YOU NEVER KNEW oscille de ses vibrations rock classique, synthétisées démontrant l’étendue de leur talent à plusieurs mondes différents. La nature authentique du trio est un des nombreux attraits du groupe. Quelques morceaux plus tard c’est une atmosphère encore différente qui se dessine au milieu des violons et de la batterie résonante de FOUND IT IN SILENCE. Les soeurs californiennes restent maître du rythme au fil d’une ligne des plus mélancolique parsemée de désir, de détresse et de trahison.

Marine Louward (13,5/20)

C’est un véritable vent de fraicheur qui souffle sur EXHALE, nouveau-né d’INTERGALACTIC LOVERS. Les Flamands reviennent avec des compositions accrocheuses et imprudentes à l’image de leurs débuts au sein d’une ancienne usine désaffectée, aménagée en véritable quartier général pour leurs deux superbes précédents albums. EXHALE s’ouvre sur BETWEEN THE LINES, riche en harmonies percutantes, concises mais incroyablement accessibles que l’on retrouve au fil de l’écoute avec des titres tels que RIVER ou encore NO SHAME. Explorant des questions souvent intimes, voire personnelles, le groupe nous offre ici un songwritting de pointe à l’exemple de leurs précédents enregistrements.

Porté par la voix précise, presque angélique de Lara Chedraoui, admirablement accompagnée par les riffs somptueux de Marteen Huygens à la guitare, Brendan Corbey à la batterie et Raf de May à la basse. Le groupe tente des sonorités encore jusqu’ici inexplorées avec le titre FOR THE YOUNG ONES, aux arrangements soignés.

Marine Louward (14/20)

Sortie le 07/07/2017

Sortie le 15/09/2017

Si THE WORLD’S ON FIRE, dernier album en date pour MAN WITH A MISSION annonçait un retour aux rock sounds, le nouveau-né DEAD END IN TOKYO continue sur cette même lignée. Le groupe dévoile un EP, spécialement concocté pour leurs fans européens, riche en collaborations. Ainsi, défilent des noms tels que Patrick Stump, chanteur principal du groupe Fall Out Boy pour la production du titre éponyme.

La piste s’habille d’une envolée de lignes de guitare transcendantes avant d’entamer un chant scandé : « Keep on living, but you’ll never leave alive ». Ou encore, Nakano Takayuki (Boom Boom Satellites) maître d’oeuvre des titres HEY NOW et DOG DAYS, employé pour la campagne publicitaire des bières sans alcool Asahi Dry Zero au Japon. Le disque comprend également les dynamiques Raise Your Flag et SEVEN DEADLY SINS, chansons à thème pour une série d’anime populaire ainsi que trois titres live issus de leur dernière tournée japonaise THE WORLD’S ON FIRE TOUR pour laquelle ils affichaient complet. Les hybrides de MAN WITH A MISSION s’affirment en tant que rockeurs mais conservent leurs sonorités punk, pop et dance si appréciées.

Marine Louward (14/20) Sortie le 24/06/2017

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NICK MULVEY

NOSFELL

OSCAR AND THE WOLF

‘‘Wake Up Now’’

‘‘Echo Zulu’’

‘‘Infinity’’

FICTION RECORDS / CAROLINE /UNIVERSAL X

LIKADÉ / DIFFER’ANT X

[PIAS] RECORDINGS / [PIAS] FRANCE X

Place à la quiétude !

Un ovni sachant chanter.

L’homme pailleté.

En véritable globe-trotter de la folk NICK MULVEY transpose des sonorités enivrantes venues d’ailleurs à l’occasion de son nouvel album WAKE UP NOW. Au cours de ces trois dernières années d’absence le chanteur a beaucoup fait évoluer sa musique, nous offrant des titres plus électroniques, aux arrangements lestés. D’un point de vue mélodique, on peut voir en UNCONDITIONAL, qui ouvre le disque, un remake du précédent CURUCUCU, peut-être un peu plus moderne. Sa musique transporte : voyagez au son de MYELA ou REMEMBERING et laissez vous bercer par le côté poétique d’INFINITE TREES. Au fil de l’album Nick nous ouvre les portes de son univers enchanteur au son d’un guitare-voix exceptionnel, son tempo lent et épuré nous plonge dans une atmosphère de calme et de sérénité où tous les rêves sont permis.

Marine Louward (13,5/20)

Une pop brute et écorchée ? La signature d’un nouvel album pour NOSFELL. Après un triptyque de trois albums en partie écrits dans une langue inventée, l’artiste dévoile ici ses obsessions et interprète des morceaux intimistes (LES GORGES) sur fond de cris de révolte (LES ROIS). Les arrangements de Frédéric Gastard trouvent place dans une collection de synthétiseurs des 70’s, chaleureux et imprévisibles tant ils sont fragiles et d’un autre âge, triés sur le volet par Emiliano Turi, qui signe la réalisation du disque. Nosfell rend hommage au grand maître de la pop US, Prince, sur le titre THE PARTY et inclus des réminiscences de Peter Gabriel sur THE ARTEFACT. Il s’amuse de sa guitare quatre cordes, qu’il accorde comme un violoncelle afin d’offrir des orchestrations graves et basées exclusivement sur des rythmiques qui varient d’un titre à un autre. Si le sommeil déserte si souvent cet ovni, c’est pour mieux lui rappeler d’où il vient, et lui permettre de transformer l’idée la plus infime en un rêve éblouissant.

Marine Louward (12/20)

OSCAR AND THE WOLF traque ses démons nocturnes à l’occasion d’un nouvel effort intitulé INFINITY, terminaison d’une année dramatique, définie ainsi avec un soupçon intentionnel d’euphémisme. « Je pense que le drame peut être une bonne chose. Je n’essaie pas de cacher le fait que je me sente mal ou déprimé : j’essaie de plonger dedans aussi profond que je peux, jusqu’à ce que je trouve quelque chose d’intéressant. C’est de là que vient la musique ». L’artiste belge nous offre une collection de chansons électriques, bien loin des sonorités dream pop de son premier album ENTITY, sorti en 2014, poussé au sommet par les tubes Strange ENTITY ou encore JOAQUIM. Au coeur d’OSCAR AND THE WOLF il y a une dichotomie. Max Colombie a choisi ce nom de scène évocateur parce qu’il englobe les deux facettes de sa personnalité et de sa musique. « Oscar est poétique : ça représente mon côté rêveur. Mais le loup est un animal qui hurle à la lune, et symbolise donc la solitude qui est en moi ».

Ce goût pour la réclusion imprègne les chansons d’INFINITY par une voix chaude et singulière, qui, accompagnée de vibrations electro-pop noires, pailletées de R&B, nous offre des compositions aussi brumeuses que sensuelles.

Marine Louward (14/20)

Sortie le 08/09/2017

Sortie le 13/10/2017

Sortie le 29/09/2017

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PORTUGAL. THE MAN

SPARKS

TÉMÉ TAN

‘‘Woodstock’’

‘‘Hippo-potamus’’

‘‘Témé Tan’’

ATLANTIC RECORDS / WARNER X

BMG RIGHTS / WARNER X

[PIAS] RECORDINGS / [PIAS] FRANCE X

Un hommage saisissant.

Safari humoristique.

Hommage à métisse.

Nouveau virage pour les Américains de PORTUGAL. THE MAN à l’occasion de la sortie de leur nouvel album WOODSTOCK, du même nom que le célèbre festival américain florissant des 70’s. Les artistes ont abandonné leurs racines indie en faveur d’un rock plus mordant, aux influences soul et jazzy. Comme délesté de toute dépendance, le disque s’ouvre sur le titre NUMBER ONE et son passage de FREEDOM interprété par le regretté Richie Havens.

Au rythme d’oscillations déconcertantes, le groupe arbore des sujets actifs et engagés, mêlant malaise social et politique : RICH FRIENDS relate l’histoire de l’armée d’un seul homme voulant semer l’anarchie.

Musicalement, FEEL IT STILL nous offre des airs très rétro, bien loin des mélodies sophistiquées de POLLUTION SONORE ou encore du rythme aérien de l’excellent SO YOUNG. Moderne, tout en s’inscrivant dans un esprit vintage, WOODSTOCK annonce un véritable retour vers des sonorités indémodables.

Marine Louward (16/20)

Après plus de quarante ans au service de la musique et pas moins d’une vingtaine d’album à leur actif, le duo anticonformiste ne cesse d’innover et se réinventer continuellement. Souvent imités mais jamais inégalés, parmi leurs plus gros succès, on se souvient de la galopade rock THIS TOWN AIN’T BIG ENOUGH FOR BOTH OF US, la scie électro-pop WHEN I’M WITH YOU ou encore leur récente collaboration avec Franz Ferdinand. En France, c’est grâce au titre SINGING IN THE SHOWER (feat Rita Mitsouko) que les pionniers de la pop vont se faire un nom. À cette occasion, les frères livrent un hommage vibrant à Edith Piaf : SAY IT BETTER THAN ME. L’un usant de son clavier tandis que l’autre nous fait frissonner d’une voix inoubliable. LIFE WITH THE MACBETHS, en clôture, fait quant à lui référence à la célèbre oeuvre de Shakespeare, frissons garantis. L’humour reste maitre-mot des SPARKS, en témoigne la pochette du disque ainsi que WHEN YOU’RE A FRENCH DIRECTOR, moquant la vision très clichée des Américains envers les réalisateurs français. Ils nous ont par ailleurs confié que l’humour était pour eux une rébellion, une manière de dédramatiser le monde, à leur petit niveau.

Marine Louward (14,5/20)

Bercé d’une enfance passée entre la capitale belge et Kinshasa, c’est accompagné de tous ses souvenirs que TÉMÉ TAN nous propose un album éponyme, qui se déroule à la manière d’une autobiographie. Ce mélange entre ses deux cultures se dessine dans sa musique à la faveur de beats électroniques occidentaux associés à des rythmiques métissées beaucoup plus acoustiques.

Les mélodies sonnent comme un exact voyage intérieur. Chaque morceau raconte une histoire : AMÉTHYS, en ouverture est un hommage à sa mère décédée qu’il rend en contant les souvenirs partagés ensemble. Ou encore cet enregistrement, réalisé lors d’un voyage à Kinshasa sur lequel des enfants chantent ce qui semblait signifier ÇA VA PAS LA TÊTE ?, qui, accompagné de quelques intrus faites mains donneront le titre du même nom.

TÉMÉ TAN nous offre des sonorités dansantes, aux couleurs tropicales, teintées d’influences zouk, à l’image du titre LE CIEL ou encore jazz ventées par TATOU KITÉ. L’artiste démontre sa virtuosité, voguant entre les styles pour des compositions réussies où les instruments, qui occupent une place importante fondent en totale harmonie avec sa voix unique et envoutante.

Marine Louward (13,5/20)

Sortie le 08/09/2017

Sortie le 22/09/2017

Sortie le 16/06/2017

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INTERVIEWS

Textes : MARINE LOUWARD Images : DR

RENCONTRES EXCLUSIVES !

Parce qu’une bonne interview découle d’une bonne préparation, il est important de ne pas négliger cette étape.

Pierre, directeur de la rédaction me laisse mener les interviews de SON LITTLE (présentation en page 110113) et de GUTXI BIBANG (présentation en page 062-063). C’est donc disque à l’écoute et communiqué de presse en main que j’en découvre un peu plus sur les univers de ces artistes.

Je consulte également quelques magazines (papiers ou digitaux) afin de lire les divers articles ou interviews qui ont été réalisés récemment. De là, je prépare une série d’une vingtaine de

questions.

Le maitre-mot est l’anticipation. En effet, lors de la rédaction des questions, il faut d’hors et déjà penser aux réponses que l’artiste va nous apporter pour organiser l’interview, réagir et ne pas se laisser surprendre. Il se dit même que les meilleurs journalistes savent à peu près ce qu’ils vont écrire avant même le début de l’interview.

Le Jour-J, je dispose de 15 à 30 minutes, montre en main, pour échanger avec l’artiste. Tout est enregistré un dictaphone pour faciliter la retranscription et être à l’écoute de l’artiste

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et de l’échange. En ce qui concerne GUTXI BIBANG, se sera un peu différent. Le concert parisien ayant dû être annulé, c’est par mail que mon questionnaire sera envoyé. En l’attente d’une réponse.

Suite à cette interview, Pierre me demande de rédiger des « new-face » pour PLUGGED #23. Il ne s’agit donc pas de retranscrire mot pour mot ce qui a été dit mais de présenter l’artiste ainsi que l’album à promouvoir en incluant les meilleurs moments de l’entretien. Cette présentation doit se faire en 1200 signes environ.

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Son

Little

How was your day ?

Good, we went to studio, and we recorded some songs. That was nice.

That’s a good day.

Do you enjoy playing in Paris ?

I love playing in Paris. I just love being in Paris actually.

Why did you entitle your album NEW MAGIC, what’s different compared to your previous album SON LITTLE ?

Well, I think that in every piece of music there are always some moieties of why I call to magic to it, because you don’t really know. At the beginning you have nothing and from nothing you get something. So even if you are the person who making it. I don’t know how you get from nothing to ten songs or eleven songs. So I wanted to make a tribute to that.

I heard that three songs : KIMBERLY’S MIND, CHARGING BULL and MAD ABOUT YOU came to you during a break in north Australia. What this trip brought you ?

I never been to Australia before. It’s so far away for me. The first thing that I notice when I was there is that it feel similar to home, it looks like California.

So, sometimes I look around and think : « What ? It feels like I’m in California but I’m not. I’m halfway around the world ». So, it’s seems very similar but then you see some things like giant bats, crocodiles. Things you didn’t have at home. So, so different, I think.

It gives you a different perspective almost like you can being so far away in a place that is similar and very different at the same time. I think I realized that I needed to see myself more clearly.

Where do you get your inspiration for your music, the subjects you talk about ?

Anywhere, just from my life, from relationships with people, friendships, but also from books or movies, conversations that I hear.

According to you, what are ideal conditions for composing music ?

I deal is isolation for me, to be real-

ly alone. So there is no distractions if it’s sounds or other people sometimes getting nowhere. Maybe, now, it’s a place where you don’t can get WIFI. So you’re don’t looking at your phone or check to your emails. All those little things that can break your concentration. Sometimes, at home, when I’m trying to write music I feel like I spend the whole day writing emails instead.

Sometimes writing emails is important but it’s boring. So usually isolation but it’s not so easy to have that.

On the album cover, we can see you accompanied with a guitar, which will be present throughout the album, why was it magical for your compositions ?

I think because this is very basic. My first album I think I have more time alone and I had more time with my instruments around me. And for this one, because I was on tour a lot, I had to write things while I was travelling.

So when I was travelling I didn’t have much with me. So these songs are more sleepiest to hear : just a simple melody idea. And I don’t have acoustic guitar all the time.

Taken out last month, the first single BLUE MAGIC announce a big success and seems to be the benchmark of this album. What does this track mean ?

I think BLUE MAGIC was one of the first ideas that I have but it was the last song that I finished. I made a version that is actually not the version that is on the album. A much slower version first. I played this part of the song when I’ve first made it up. I had show in New York tonight. I played this little part that I’ve made up already, just a chorus part and one of the verses. I sang that first three times. And then, when I went back I realized it was much faster. So I tried to record this different ways but Blue Magic is the song I think represents the idea that I described earlier. It’s really about the process of looking for a song, but also going inside yourself and finding the energy and the message that you want to send.

What definition would you give to

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the magic which guides the album ?

I think it’s an intern energy. I think this album is very much off the Earth, and the person’s life as a lot of different things. I mean things are bored, people died. You have happiness, anger and sadness and all those things.

Even, when we know. We all want to be happy, and want love, but sometimes before to be happy you have to be sad first. And sometimes in order to find love you have to walk through loss and pain first. And I think this kind of energy is life, on Earth.

The album is filled with tributes : for example ASAP, reminds me of Jimi Hendrix. In which way did he influenced you and your music ?

In a lot of ways. I guess the first thing that people think about me and Jimi Hendrix, of course is the guitar. His guitar playing is a big influence on me but I think he have influenced me in a lot of different ways. Like he embodied an artist that really was fearless and representing himself. He didn’t let other people’s ideas of how things should be done affect him and he had ideas that people thought it was strange. He didn’t stop him from doing what he want. I think that’s an artist that can be hard if you doing something that’s very different from what other people do. You have to have courage to follow your instinct and be yourself. I think, that’s probably the way that he influenced me the most. He inspiring me to have courage, to make the things that I want to make.

Moreover, your song BREAD AND BUTTER offer new breath to the black American music sung by James Brown. Can you explain more about this ?

I mean James Brown had the most important positions. I think there’s not really anyone who is more important.

And I think he influenced everything in everyone, if its live performance part.

The way that he raise his band. I can’t dance like him but I like his dancing and all those things. I think James Brown is someone who really care about music being fun like to dance to if you’re at a party. But also, being part of culture. He sang loud « I’m black

and I’m proud ». This have a meaning for a lot of people. To be able to make a song like that. That change his culture and change the way that people think about himself and people around him.

And you can dance to it at the same time. Amazing ! I wish that I could, do something like that.

You have collaborated with Portugal. The Man and Richie Havens on the excellent NUMBER ONE. Musically, what this collaboration has brought you ?

I have never met them before. So I think the main thing is that it brought me new friends. Because of that work we did actually make that song without having met each other. And they came front a few month ago and I wanted to meet them and share the show. And we had to hang out. They are just really cool guys. I just really like them.

With whom would you like to collaborate afterward and why ?

I really would like to collaborate with

Rihanna because I think that she is actually similar like Jimi Hendrix : doing things in her own way and not waiting for other people to say that it’s cool. I thought. I really like her last album a lot, entire. And I mean like she made up, she just took a tiny part of song and did it again all herself. That’s crazy. Anyone but herself does that, this is crazy. She is fearless.

What message do you want to convey (communicate) for those who do not still know you and your universe ?

Well, I mean there are a lot of ways that we use music, just go to a party and there a DJ who playing music, we play music to clean the house, drive on a car. You know, all these different ways that you can use it. I think and I do that too that we take for granted sometimes how important it is first.

That it’s healing power, use this part to connect people to each other. So that, I’m just thankful for that being in my life and I really just hope that people

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always understand sacrifies that artist make in order to create this things and share them with other people. So, I think my message would be for people to hear music, to take a moment, to appreciate those sacrifices and just remember that those part of music they healing can hurts and the aspects of music influence the way that you can use it to connect with other people. No always everyone hear their own ears but staring at you phone. Listening everyone listening to their own music all set together and share the power of music.

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GUTXI BIBANG Where are you from ? How did you meet ?

Gutxi Bibang (chant, guitare) : I’m from the Basque Country in a small village in Algorta. Tabatha is from Texas but moved to LA as a teenager. We meet at a concert.

How the idea of working together came to you ?

G.B. : Basically Tabatha said let’s make rock music and so we did. The project was more classic rock but as Tabatha became more involved in the band it shifted to more punk, post-punk.

During your youth, what was your relationship with music ?

G.B. : In the Basque Country kids are very bored so they either get involved in politics, sports or drugs. My older sister was a musician, so I got into music because of her. I was always considered the odd one out in my town because I was listening to different music, buying fashion magazines and surfing.

Your sounds are very influenced by the 60’s / 70’s. What makes you nostalgic of this period ?

G.B. : Mostly late 70’s, there was more of a wave of the arts and unapologetic attitudes. It was a period of fuck you to the attitudes and cultures of the past.

It was the time of a new wave and a new beginning of arts.

Is it important for you that even today, music must remain « committed » ?

G.B. : Music nowadays is a rich kids game. If I didn’t have a friend who was a stylist I would be wearing the same shirt every gig, if I didn’t have a label I would not even be able to record a song and even with that I’m still ba-

rely getting by and living in credit card debt. Music isn’t genuine anymore because only the wealthy can afford to live off not have a monthly paycheck and labels do not want to develop artists. So music has become a class issue. Nowadays you’re only hearing music from one persons perspective.

Music alongside all arts needs to be nonexclusive.

What are you main influences : whether in music or in everyday life ?

G.B. : I really enjoy all arts, like fashion, cinema, photography. I’m also really interested in science especially in CRISPR and AI. What is your vision of today’s world ?

G.B. : As a millennial I’m quite pessimistic about the world but Tabatha’s who’s gen z is optimistic about the future.

According to you, what represents an ideal world ?

G.B. : An ideal world there will not be race, religion, discrimination etc. If people live life like it’s there last, that there are fully in control of their life and they only have this life to make an impact for a better future we would all be living in a different world.

Do you think it is approachable ?

G.B. : I think it’s approchable through education, children are taught how to think and discrimination. There’s no way to fix the problems now but you can prevent it.

Your track MUNDO NUEVO offers a Spanish version of SYSTEM OF A GUN. Do you intend to realize an album in Spanish ?

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G.B. : Hell no, the label forced me to record it in Spanish. Spanish isn’t my native language and most of the worlds listens to music in English anyways. Some songs don’t transfer into another language well. That’s why MUNDO NUEVO is just nonsense that I threw together with the melody in less than 5 minutes.

What are you referring to when you talk about the « system of a gun » ?

What does it mean for you ?

G.B. : SYSTEM OF A GUN is a very political song. It talks about the harm of capitalism.

What subjects do you most like approaching and why ?

G.B. : We’re really inspired politically but we try to reframe from speaking too much about politics since we’re both extremely progressive and don’t want to be labeled as like Rage Against the Machine. We have other interests like cultural issues, science to sing about.

We have a strong voice but we also are broke and want our song in the radio, so we try to stay in the middle ground.

It’s complicated because you have to mix business with art. You can’t please everyone but at-least you can afford to eat dinner.

What should we retain from you and your music ?

G.B. : Honestly, I don’t know, I hope I make music people enjoy listening to, and I sing about issues I’m passionate about. For so long I cared what people thought, but in the end there’s people that just don’t like you for whatever reason. I hope people like my music so I can continue making music and touring.

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SHOOTINGS

Textes : MARINE LOUWARD Images : MANON VIOLENCE

PROMOTION D’ARTISTES MISE EN LUMIÈRE !

Une promotion d’artistes nécessite la présence d’un ou deux journalistes et d’un photographe, qui vont travailler ensemble pour offrir du contenu de qualité. Dans certains cas, la présence de quelques stagiaires peut également s’avérer utile ! Allez, je vous raconte tout !

La promotion d’un artiste se déroule en deux ou trois temps forts. Premièrement, une interview est réalisée. Elle dure généralement 20 à 30 minutes et

permet au journaliste de questionner les artistes sur l’univers et la conception de ce dernier (cf page 028-035).

Il faut ensuite réaliser des clichés qui viendront illustrer les propos du journaliste. Il faut faire vite car à cet instant le photographe dispose d’une dizaine de minutes pour explorer différents spots, cadrages, variations de lumière afin de sélectionner LE cliché qui sera publié. Enfin, il se peut que le soir même nous soyons invité à une représentation des artistes sur scène

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afin d’appréhender leur capacité de mise en scène et offrir aux fans des souvenirs encrés d’une prestation hors du commun. Tout cela sera bien évidemment expliqué un peu plus tard (cf page 042-047), mais pour l’heure, nous allons nous intéresser de plus près à la partie shooting !

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MATÉRIEL

• une soft-box • un bon appareil photo (Nikon D4 ou Canon EOS 5D MARK II - cf page 040/041) • un réflecteur • un flash avec déclencheur • une bonne carte mémoire • quelques objectifs

LEXIQUE UNE SOFT-BOX : autrement appelée boîte à lumière, elle produit une lumière douce et régulière. Les boîtes à lumière sont généralement utilisées pour la photographie de portrait, de nu et pour plusieurs types de photographies publicitaires.

UN RÉFLECTEUR : les portraits en extérieur étant de préférence réalisés à l’ombre, la lumière du soleil doit être redirigée sur les personnages à l’aide d’un réflecteur. Spécialement prévus pour être transportés, ils sont vendus pliés dans une housse. Il existe de nombreuses tailles et formes différentes de réflecteurs. Ils peuvent mesurer jusqu’à plus de 150 cm et être ronds ou ovales. Les blancs donnent une couleur neutre, les argents un éclairage légèrement plus dur et les ors une lumière plus chaude.

Astuce : de nombreux photographes professionnels utilisent des plaques de polystyrène en guise de diffuseur. Vous pouvez également vous servir d’un carton blanc, d’une couverture de surie, de papier d’aluminium collé sur un carton etc. Selon le réflecteur que vous allez utiliser, vous devez le rapprocher plus ou moins de votre sujet. Un carton blanc, à l’opposé de l’aluminium, diffuse énormément la lumière et a un faible pouvoir de réflexion.

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SHOOT !

1 - Repérage : après avoir fait un repérage minutieux des lieux, plusieurs spots sont choisis afin de varier les cadrages et les éclairages.

2 - Mise en place du matériel : la lampe est élevée sur un pied, la soft-box est montée et placée autour de la lampe. L’utilisation du réflecteur peut s’avérer nécessaire afin de renvoyer une partie de la lumière dans une direction donnée.

3 - Essais : une fois le matériel mis en place, quelques essais sont réalisés. Ils permettent au photographe d’évaluer la quantité de lumière dont il dispose et de trouver les bons réglages et ajustements. Tout doit être prêt avant l’arrivée de l’artiste car les temps de shooting sont très restreints.

4 - Le shooting : une fois l’artiste arrivé, le shooting peut débuter. Certains artistes sont très à l’aise devant la caméra et se laissent aller à l’exercice. Pour d’autres, ce travail est un peu plus compliqué. Dans ce cas, le rôle du photographe est de le détendre en lui proposant dans un premier temps des poses simples mais tout aussi efficaces ! Les photographies sont prises en format portrait ainsi qu’en format paysage afin d’étendre les possibilités de montage en post-production et faciliter la recherche de mise en page pour le maquettiste.

5 - Il faut ranger tout le matériel.

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CANON EOS 5D MARK II

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Beaucoup plus petit (environ 40%) + Beaucoup plus mince (environ 20%) + Résolution réelle plus élevée : 21 MP contre 16,2 MP pour le NIKON (capturez 30% de détails en plus) + Beaucoup plus léger (environ 40%) + Moins cher

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Bruit légèrement inférieur à haute sensibilité ISO (le D4 a un léger avantage de 0,7 diaphragmes au niveau du faible bruit numérique, hautes-performances ISO) + Un peu plus de lentilles disponibles : 171 objectifs contre 165 objectifs pour le CANON + Plusieurs emplacements de stockage + Meilleure qualité d’image (environ 10%) + Écran plus large (environ 10%) + Plage dynamique plus élevée (0,6 diaphragmes, plus de gamme dynamique) + Shoot plus rapide (mode rafale environ 3x plus rapide) + 3x plus de photos par charge complète de la batterie + Meilleur profondeur de couleurs : 24,7 bits contre 23,7 bits pour le CANON + Mets l’image au point même dans des conditions difficiles + Meilleure couverture du viseur : 100% contre 98% pour le CANON

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CONCERTS

Textes : MARINE LOUWARD Images : DR

26/06/2017 MAN WITH A MISSION + merge - LE PETIT BAIN Durant mon stage, j’ai eu la chance d’être invitée en tant que journaliste à quelques concerts. Ce lundi 26 juin 2017, j’étais au Petit Bain (présentation en page 114-115) sur les bords de Seine afin d’assister au concert des hommes-loups japonais : Man With A Mission (présentation page 116-117).

Je me fonds dans la foule et profite du moment. Déjà quelques idées me viennent à l’esprit pour raconter ce spectacle et ces émotions partagées avec pas moins de 600 personnes

cette nuit-là. Durant l’entracte, j’en profite pour recueillir les réactions à vif du public sur la prestation qui se joue devant eux. Ces témoignages me serviront plus tard, lors de la rédaction du live-report pour MyRock #48. Le concert terminé, j’écoute les discutions autour de moi, le public est heureux. Je prends également le temps de discuter avec les autres journalistes, pour la plupart spécialistes de la scène nippone. Tout le monde est euphorique du spectacle qui vient de

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s’achever. Chacun repart avec des souvenirs et des étoiles plein les yeux.

Une fois rentrée à la rédaction, c’est en 2000 signes tout au plus que je dois retranscrire ce que j’ai vu et ressenti durant cette date, unique en France.

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Live

Setlist (MAN WITH A MISSION) : “Get Off Of My Way”, “Hey Now”, “Distance”, “Database”, “Take What U Want”, “Dead End In Tokyo”, (Drums + DJ Interlude - Anime Short about MWAM’s Origin - Guitar Solo), “Evils Fall”, “Smells Like Teen Spirit” (reprise de Nirvana), “Raise Your Flag”, “Seven Deadly Sins”, “Fly Again”, “Dog Days” et “Emotions”.

MAN WITH A MISSION Le Petit Bain, Paris, 26/06/2017 600 personnes Concert Public Après leur incroyable succès lors de la Japan Expo 2016, les hybrides de MAN WITH A MISSION n’avaient qu’une seule mission : déchaîner le public du Petit Bain ce lundi 26 juin lors d’une date unique en France.

Venus présenter leur album INEFFABLE, c’est devant une salle pleine à craquer que les Parisiens de MERGE ouvrent les festivités. Finalement, les hybrides de MAN WITH A MISSION

entrent en scène sous les grognements de la foule. L’ambiance bat son plein, les Japonais débutent leur set.

Un véritable dialogue s’instaure entre les loups et leurs fans : après chaque morceau le public hurle et montre les griffes, signe de réunion pour la meute enragée. Les têtes tournent, les bras s’agitent au son des incontournables DISTANCE, RAISE YOUR FLAG ou encore SEVEN DEADLY SINS. Il ne fallait pas moins qu’un « Vous, Parisiens, savez exactement comment faire la fête ! », lancé par Jean-Ken Johnny, chanteur-guitariste, pour que le public devienne incontrôlable. Paris est là ! La péniche tremble.

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Le set s’entrecoupe aux dernières notes de DEAD END IN TOKYO : en véritable maître de cérémonie le batteur balance des rythmiques que la foule applaudit. S’ensuit une série de solos de guitare ainsi qu’un anime retraçant les origines de ces loups si spéciaux. Le show est à l’image de leur carrière, de MASH UP THE WORLD à DEAD END IN TOKYO en passant par l’excellent THE WORLD’S ON FIRE, le meilleur du répertoire y passe.

Les hommes-loups quittent alors la scène sous les acclamations, eux qui nous ont offert une performance très punchy malgré leurs épaisses fourrures. Mission réussie, et avec brio !

Instructions : Do not use words such as : mask, suit, wearing… any words to describe the human head inside.

There is no one inside. They are : a 5 piece rock band of mutant creatures with wolf heads and human bodies.

The members claim to be « the ultimate creatures » who have surpassed the boundaries of many types and shapes of creatures on earth.

In the year 19XX the earth was engulfed in war. Nation pitted against nation, human against human. Every living thing on the planet was locked in a chaotic battle to acquire each other’s wealth and power. In the meantime, in farthest away land of « ladyland » there lived a genius biologist named Dr Jimi (hobby : guitar) who was about to conclude a mad science experiment for a pack of superior creatures that would be called MAN WITH A MISSION. Are they human ? Are they wolves ?

Their looks may be deceiving and even comical at first glance, but they

have incredible brain power and a superhuman physique. Such superb abilities enabled them to carry out the planet’s most challenging top secret missions, and make them untouchable by the word’s fearsome and powerful leaders including Genghis Khan, Attila the Hun, and Ivan the Terrible. The principality of Zeon had them work in the dark shadows of history in various locations around the world.

Dr Jimi was plagued by guilt and regret that his creations had contributed to some of the most evil deeds in history and decided to put an end to it. He wanted to ensure that they wouldn’t fall under the spell of evil again and so he froze them into eternal sleep in a far edge of the world. Determined not to let his creativity potentially being more evil into the world the doctor burned his guitar. He managed to escape the hands of evil and cheat death again and again, but he couldn’t avoid his destiny.

Retribution for his death was to keep MAN WITH A MISSION frozen under

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the glaciers in the South Pole. Jimi’s last words were : « I’ll try getting a straight perm in my next life ». Time passed by and it was now the year of 2010. The planet had gone through worldwide economic crisis, numerous political and social tensions across borders, and was slowly being destroyed by pollution induced global warming. The warming and deterioration of the planet then melted the icy caskets that Dr Jimi had jeopardized his life for MAN WITH A MISSION awoke from eternal sleep ! Are they working for justice for this world or are they nothing else but evil ? Either way MAN WITH A MISSION is now back on the mission around the world !

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BECAUSE THE NIGHT #3 Textes : MARINE LOUWARD Images : 10 DAYS / DR

INVITATION SPÉCIALE !

Le 18 juillet, le label BECAUSE MUSIC organisait sa troisième édition du BECAUSE THE NIGHT, soirée privée, afin de fêter l’arrivée de l’été et présenter les nouveaux projets du label.

Le cadre est magnifique : perché en haut du Parc des Buttes-Chaumont, Le Pavillon Puebla (présentation en page 106-107) s’est métamorphosé au rythme de la musique. À cette occasion, le label a convié de nombreux journalistes de plusieurs rédactions différentes dont moi, et Pierre, mon tuteur de stage et directeur de la rédaction. C’est donc PLUGGED #22 en main et tout juste sorti de l’imprimerie

que nous nous sommes faufilés parmi tout ce beau monde. Ce fut pour moi l’occasion d’échanger avec d’autres professionnels. Certains me présentent leurs projets quand d’autres me conseillent. Joie et bonne humeur sont au rendez-vous. Son Little, que j’ai eu la chance d’interviewer et de shooter quelques heures plus tôt ouvre le bal et s’adonne à un guitare-voix d’exception. S’ensuit : Keziah Jones, Petit Fantôme que j’ai également shooté dans l’après-midi (présentation page…) mais aussi Evergreen ou encore Klyne. En conclusion, un DJ set signé Moodoid et Myth Syzer. Ce

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type d’évènement est souvent organisé par les labels car c’est l’occasion pour eux de réunir plusieurs rédactions et de leur présenter les artistes, et autres nouveautés musicales des mois à venir. En tant que journaliste ou directeur de rédaction, il est important d’assister à ce genre d’évènements afin de se tenir informer des dernières actualités musicales, qui peuvent rapidement évoluer et d’étoffer son carnet d’adresses.

Merci aux organisateurs de BECAUSE MUSIC pour cette invitation. #becausethenight

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Créé en 2004, par EMMANUEL DE BURETEL (ex-CEO de VIRGIN EUROPE et d’EMI EUROPE), le label BECAUSE MUSIC s’est tout de suite imposé à travers la sortie mondiale de l’album « DIMANCHE À BAMAKO » d’Amadou & Mariam qui a vendu plus de 500,000 albums.

D’autres artistes prestigieux ont également rejoint le label dès sa création, notamment Keziah Jones, Catherine Ringer et Manu Chao. BECAUSE MUSIC a permis également l’émergence de nouveaux artistes tels que Charlotte Gainsbourg oua Justice, qui ont vendu des centaines de milliers d’albums dans le monde entier.

Because Music est aussi un nom reconnu dans la musique urbaine à travers les artistes Keny Arkana, Guizmo et plus récemment Blacko ainsi que Fetty Wap. Et le succès d’artistes français a naturellement attiré des signatures internationales telles que les Klaxons, Moby, Prince ou encore John Butler Trio.

En seulement dix années d’existence, BECAUSE MUSIC se positionne clairement comme le leader des labels indépendants en France, bénéficiant des synergies 360 degrés des activités du Groupe BECAUSE et de sa présence à Paris et à Londres. La nouvelle génération d’artistes est également très prometteuse avec les succès européens de Selah Sue, Christine & The Queens, Metronomy, Django Django, Denai Moore et plus récemment Major Lazer (n°1 sur Spotify dans le monde en 2015).

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Retrouvez l’intégralité de leur actualité musicale sur le site internet BECAUSE MUSIC http://www.grandnationalstudio.com.

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ARTISTES LIEUX Textes : MARINE LOUWARD Images : DR / MANON VIOLENCE

BONUS AUTANT DE RENCONTRES INOUBLIABLES !

Durant mon stage, j’ai eu l’opportunité de rencontrer beaucoup d’artistes, dans des lieux somptueux : des mythiques salles de concerts en passant par les plus grands hôtels, au luxe raffiné, tous nous ont accueilli avec une joie communicative. C’est pourquoi, j’ai voulu leur rendre hommage et leur dédie cette partie de mon rapport de stage.

Seulement, nous ne sommes jamais à l’abri d’imprévus ou de contre-temps

pouvant gâcher ces moments si privilégiés.

Je me souviens, le 20 juin, alors que je venais à peine de passer les portes de la rédaction, Pierre le directeur m’annonçait une promotion d’artiste avec Liam Gallagher (membre du groupe Oasis avec son frère Noel NDLR).

J’étais alors excitée et impatiente de rencontrer cet artiste dont la musique rythme encore aujourd’hui mon quotidien. Jusqu’ici, rien ne semblait pou-

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voir gâcher ce moment tant attendu.

Oui, enfin à un détail près : la canicule.

Alors que le thermomètre affichait pas moins de 39° à Paris, Liam ne semblait pas vouloir quitter sa parka porte-bonheur... Résultat : un Gallagher tout en sueur qui décide d’annuler tout ses shootings de la journée. Et donc, pas de rencontre pour aujourd’hui...

Heureusement, cela ne se passe pas toujours comme ça !

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES 054 - 055 / ALICE COOPER : Nikon D4 - 1/200s - f/9 - focale 36 056 - 057 / AQME : photo DR 058 - 059 / BB BRUNES : Nikon D4 - 1/200s - f/18 - focale 32 060 - 061 / EMA : Nikon D4 - 1/200s - f/11 - focale 60 062 - 063 / GUTXI BIBANG : Nikon D4 - 1/160s - f/6,3 - focale 32 064 - 065 / NICK MULVEY : Nikon D4 - 1/200s - f/11 - focale 52 066 - 067 / NOVA TWINS : Nikon D4 - 1/200s - f/13 - focale 50 068 - 069 / PARADISE LOST : photo DR 070 - 071 / DELAVILLE CAFÉ : ©delavillecafé 072 - 073 / MICHAEL MALARKEY : Nikon D4 - 1/200s - f/2,8 focale 34 074 - 075 / DR FEELGOOD : ©drfeelgood 076 - 077 / TRIGGERFINGER : photo DR 078 - 081 / ÉLYSÉE-MONTMARTRE : ©elyséemontmartre 082 - 083 / FOSTER THE PEOPLE : photo DR 084 - 085 / ALBA OPERA HOTEL : ©alba / ©manonviolence (droite) 086 - 087 / GIRLS IN HAWAII : Canon EOS 5D Mark II - 1/160s - f/1,4 - focale 85 088 - 091 / MOGWAI : Nikon D4 - 1/200s - f/8 - focale 56 092 - 093 / TÉMÉ TAN : Nikon D4 - 1/200s - f/11 - focale 58 094 - 095 / HÔTEL ARVOR : ©arvor 096 - 097 / PHOEBE BRIDGERS : Nikon D4 - 1/200s - f/16 - focale 40 098 - 099 / HÔTEL DE SERS : ©hoteldesers 100 - 101 / THE WAR ON DRUGS : photo DR 102 - 103 / LA BOULE NOIRE : ©laboulenoire 104 - 105 / KITTY, DAISY & LEWIS : Nikon D4 - 1/160s - f/11 focale 38 106 - 107 / LE PAVILLON PUEBLA : ©pavillonpuebla 108 - 109 / PETIT FANTÔME : Nikon D4 - 1/200s - f/5 - focale 34 110 - 113 / SON LITTLE : Nikon D4 - 1/200s - f/11 - focale 40 114 - 115 / LE PETIT BAIN : ©petitbain 116 - 117 / MAN WITH A MISSION : Nikon D4 - 1/200s - f/9 focale 24 118 - 119 / W PARIS-OPERA : ©whotels 120 - 121 / SPARKS : Nikon D4 - 1/200s - f/16 - focale 70

ALICE COOPER Pionnier du hard-rock théâtral ou shock rock, ALICE COOPER aime choquer à chacun de ses concerts, mettant en scène chaises électriques, guillotines et faux sangs. Découvert en 1969 par Frank Zappa à Los Angeles, ALICE COOPER sort son premier album solo, WELCOME TO MY NIGHTMARE en 1975, suivi d’une légendaire tournée théâtrale.

Sa carrière décolle à la fin des années 1970, avec une succession de succès dont YOU & ME, et des albums devenus classiques comme LACE AND WHISKY et FROM THE INSIDE. Dans les années 80, Cooper explore différents sons allant du heavy metal au hard rock mélodique mis en avant dans les albums FLUSH THE FASHION (1980), CONSTRICTOR (1986), RAISE YOUR FIT AND YELL (1987) ou encore TRASH (1989). Ce dernier, avec le titre POISON, reste aujourd’hui encore son album le plus vendu.

ALICE COOPER continue de tourner régulièrement dans le monde entier, surprenants ses fans comme dans un grand film d’horreur.

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VINCENT FURNIER Album : PARANORMAL • Origine : Détroit, USA • Année : 1969 • Genre musical : Metal / Rock

AQME Rares sont les groupes à avoir survécu au départ de leur chanteur. Pour AQME, il n’a jamais été question de baisser les armes, mais au contraire de se tenir debout, quoi qu’il arrive, le torse bombé face à l’adversité. Au-delà de la symbolique religieuse, c’est aussi dans cet inconscient conquérant qu’il faut comprendre le titre de ce septième album studio, DÉVISAGER DIEU. Pas de foire à la foi, ni de bonheur arrosé à l’eau bénite, mais une entité effrontée qui, même au coeur de la tempête, regarde son destin droit dans les yeux pour en saisir les rênes. Cette confiance, AQME l’a retrouvée sur la route ces deux dernières années, terrassant son public avec ce qui restera comme certains des concerts les plus énergiques de son histoire.

Porté par cette intensité live et le soutien indéfectible de son label historique AT(h)OME, c’est un quatuor décomplexé et maitre de lui-même qui est entré en studio. Au diable la technicité et la course effrénée aux décibels, AQME n’a plus rien à prou-

ver, si ce n’est qu’il est encore capable d’écrire de bonnes chansons. En ce sens, DÉVISAGER DIEU est une véritable orgie de classiques, à commencer par le single AVANT LE JOUR et AU-DELÀ DE L’OMBRE, deux titres qui hérisseront sans nul doute les poils de ceux qui ont découvert la formation avec SOMBRES EFFORTS et POLAROÏDS ET PORNOGRAPHIE. Sans jamais renier l’orage métallique de ses dernières productions, AQME renoue avec les mélodies entêtantes de ses débuts. Un retour aux refrains efficaces qui, à la surprise générale, passe avant tout par le sacre de Vincent, qui vient enrichir cette nouvelle collection de chansons d’une très large palette vocale. Les émotions se succèdent et son chant, qu’il soit clair ou éraillé, est animé d’une sensibilité à fleur de peau. Tour à tour mélancolique, enragé ou profondément désespéré, Vincent endosse à merveille son nouveau rôle de leader, tout en s’attachant à perpétuer l’héritage AQME. S’il a été mixé et masterisé par le fidèle Magnus Lindberg, ce nouveau

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bébé cache également une surprise de taille : il a été intégralement réalisé en interne, sous la houlette d’Étienne, membre fondateur et garant de l’ADN AQME. En autarcie et durant trois semaines, le batteur, songwriter et désormais réalisateur s’est attaché à guider la troupe et mettre au point un son qu’il qualifie de « 100% AqME ». Un challenge de taille pour replacer toute la sensibilité de chacun au centre de l’échiquier, prouvant qu’ici c’est bien le collectif qui compte. Une batterie surpuissante, une basse qui groove, des guitares massives et tranchantes et, au-dessus de cette symphonie macabre, un chant qu’on a l’impression de connaitre par coeur. C’est d’ailleurs là que réside toute la force de DÉVISAGER DIEU, septième album frondeur qui démontre que si l’identité AQME est intacte et inaltérable, c’est aussi parce qu’elle est à même de survivre à tout.

THOMAS MAFROUCHE

ÉTIENNE SARTHOU (batterie) / CHARLOTTE POIGET (basse) / JULIEN HEKKING (guitare) / VINCENT PEIGNART-MANCINI (chant) Album : AQME Origine : Paris, France Année : 1999 Genre musical : Metal Alternatif Lieu : La Fourmi Café

BB BRUNES Hier baby-rockers, aujourd’hui locomotive de la scène hexagonale avec leur rock où l’on retrouve la fougue des Clash et l’efficacité des Strokes.

10 ans. 10 ans déjà que les BB BRUNES tournent sans cesse sur nos platines et sur les plus belles scènes françaises et européennes. Le quatuor a tout fraichement annoncé un nouveau single, ÉCLAIR ÉCLAIR, qui inaugure un véritable virage musical : groove, pop, électro et bien sûr rock.

Des mélodies et des textes d’Adrien Gallo, habillés collectivement par le groupe, qui annonce d’ores et déjà un nouvel album pour septembre prochain.

Mais pas seulement. Les retrouvailles tant attendues se célèbreront également sur la scène des Étoiles, les 25, 26 et 28 septembre.

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ADRIEN GALLO (chant et guitare) / FÉLIX HEMMEM (guitare) / KARIM RÉVEILLÉ (batterie) / BÉRALD CRAMBES (basse)

Album : PUZZLE • Origine : Paris, France • Année : 2005 • Genre musical : Pop-rock • Lieu : Café Hôtel du Nord (Canal St Martin)

EMA Erika M. Anderson aka EMA est une chanteuse, guitariste, auteure, compositrice américaine originaire du Dakota du Sud, évoluant entre noise-rock et noise-folk, le tout fortement influencé par la scène drone.

Jusqu’au début des années 2000, Erika était guitariste d’Amps For Christ, projet rock expérimental mené par Henry Barnes (Man Is The Bastard, Bastard Noise), ainsi que chanteuse / guitariste au sein du trio dronefolk californien Gowns (2006-2010). Dès 2010, EMA se lance en solo et ne tarde pas à proposer un premier effort LITTLE SKETCHES ON TAPE, qui sort en mai de la même année chez Night People (label créé par Shawn Reed, ancien membre de Raccoo-oo-oon). Après une dépression, due à une recherche de label pénible, durant laquelle tous lui ont fermé leurs portes, son premier véritable album PAST LIFE PARTYRED SAINT, débarque tout juste un an plus tard chez Souterrain Transmissions (Zola Jesus, Cocorosie…) ; la chanson phare de l’album, CALIFORNIA ainsi que son clip, sont entre autres adressés aux personnes, qui n’ont pas souhaité sortir cet opus.

EMA revient en 2014 avec THE FUTURE’S VOID, un nouvel album qu’elle dit aussi bien influencé par les premiers Nine Inch Nails que par Lync (Post-Hardcore éphémère du début des années 90), il sortira en avril chez Matador pour les States et City Slang pour l’Europe, la production fut assurée par Erika et Leif Shackelford.

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Album : EXILE IN THE OUTER RING • Origine : Dakota du Sud, USA • Année : 2006 • Genre musical : Noise Rock / Freak Folk • Lieu : Appartement de Jim Morrison…

GUTXI BIBANG Verra-t-on en 2017 le retour du rock, des guitares, des icônes et des idéaux des 60’s et 70’s ? Après deux expositions au Victoria and Albert Museum à Londres (YOU SAY YOU WANT A REVOLUTION ? jusqu’au 26 février, puis celle, très attendue, consacrée à Pink Floyd, à partir de Mai), et l’imminent retour sur disque de Deep Purple, voici qu’un jeune chanteur de 25 ans, guitariste originaire d’Algorta, près de Bilbao, au Pays Basque espagnol, se réclame, côté look et son, de l’héritage de ces années-là et de Jimi Hendrix. Son nom ?

Déjà presque une déflagration : GUTXI BIBANG. « On a besoin de rock, d’écouter des chansons qui ont un sens et pas seulement des DJs », déclare-t-il dans la courte biographie qui accompagne son premier single.

On a besoin d’une musique qui nous parle de politique et des problèmes sociaux, de la violence, du racisme, du sexisme, de la pauvreté. Je crois vraiment à l’esprit des années 60, l’amour, la paix et la révolution ».

Un programme chargé que GUTXI BIBANG, installé à Londres, avec son batteur Gary Lee et la bassiste Tabatha Beu, s’est décidé à prendre à bras-le-corps.

Au menu : déluge de riffs furieux de guitares à la Hendrix, rock séminal à la White Stripes, projections psychédéliques aux murs, look dandy hippie, charisme hors normes. Le big bang ou presque.

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GUTXI BIBANG (chant, guitare) / TABATHA BEU (basse) / GARY LEE (batterie) Album : SYSTEM OF A GUN Origine : Bilbao, Espagne Année : 2016 Genre musical : Rock

NICK MULVEY Une plage du Honduras pendant l’été 2010, pour NICK MULVEY, ce jour-là ça passe ou ça casse. Il venait d’annoncer aux membres de son groupe, Portico Quartet, qu’il avait besoin de ce break de deux semaines pour décider s’il les quittait définitivement.

Entouré d’étrangers, il se saisit d’une guitare acoustique et se met à chanter. « Je savais que je reverrais probablement jamais tous ces gens, et qu’ils ne comprenaient sans doute pas bien l’anglais. J’ai donc décidé de murmurer des paroles, tranquillement, et soudainement tout m’est apparu, toutes ces nouvelles chansons ».

Pour cet auteur de 28 ans, dont l’écriture avait déjà influencé les Alt-J, lauréats d’un Mercury Prize (ils avaient cité KNEE-DEEP IN THE NORTH SEA dans leur titre jazz DISSOLVE ME), reprendre la guitare était comme un retour aux sources après cinq ans passés à exceller dans l’art du hang (instrument de percussion suisse datant du début des années 2000). Une espèce d’alien d’acier tout droit sorti

de la « Guerre des mondes » qui livre un bruit chaud et métallique, un son qui a valu à Portico Quartet la nomination aux Mercury la plus accessible pour un album de jazz ces dernières années. Leur premier album, KNEEDEEP IN THE NORTH SEA, était nominé aux côtés d’Elbow, Radiohead et Adele en 2008, et a entraîné une tournée majeure pendant des années pour le groupe.

NICK MULVEY a décidé de quitter Portico Quartet en plein milieu de cette longue tournée, mais ils restent amis, Duncan Bellamy, batteur du groupe, s’étant même occupé de l’artwork de l’EP Fever to the Form de Mulvey, transformant la partition d’une guitare en un chemin de blocs sombres. Toutefois, NICK MULVEY ne s’est pas précipité dans cette liberté acoustique retrouvée. Pendant les six premiers mois de sa « carrière » en solo, il a délibérément évité les gens de la musique. « Tout ce que je voulais, c’était jouer de mon instrument chaque jour, seul, et étudier mes idoles ». Il a éga-

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lement pas mal tourné, assurant les premières parties de Laura Mvula, Rodrigo y Gabriella, et Lianne La Havas.

Ensuite c’est du temps passé en studio avec les producteurs de Dan Carey (Bat For Lashes) et Charlie Andrew (Alt-J) et un premier EP porté par le single FEVER TO THE FORM, clairement le titre le plus simple mais le plus important pour Mulvey, puisque le premier achevé après son départ de Portico Quartet. « C’était vraiment un tournant. Le début fait « So whether music or madness / I live by one of the two ». C’est comme ça que je ressentais le choix entre le groupe et ma propre musique ».

Au printemps 2014 sort le premier album de NICK MULVEY, intitulé FIRST MIND. Porté par des titres comme NITROUS, I DON’T WANT TO GO HOME ou encore CUCURUCU, cet album fait partie des révélations de l’année 2014. En 2015 NICK MULVEY parcourt les scènes d’Europe avec succès. Une belle histoire à suivre !

Album : WAKE UP NOW • Origine : Londres, Angleterre • Année : 2011 • Genre musical : Indie Folk • Lieu : Caroline International France

NOVA TWINS Les NOVA TWINS ont tout d’un phénomène, avec leurs looks faussement négligés d’un indéniable panache et, surtout, leur volonté d’embrasser, dans un geste plein de crânerie et de fureur, trente ans de contestations sonore, made in England ! Nova Twins est un duo formé par Georgia South (basse) et Amy Love (chant, guitare), deux jeunes londoniennes à la forte tête, d’à peine 20 ans. Avant de créer ce style qui leur est propre, l’Urban punk, elles jouaient dans des groupes distincts et se produisaient dans les salles underground de Londres. En 2016, elles sortent leur premier EP éponyme, composé de 5 titres, dont leur plus connu BASSLINE B*TCH. La même année, le groupe se fait remarquer aux Transmusicales de Rennes, faisant partie des coups de coeur du festival. Depuis, NOVA TWINS sillonne les salles de concerts et les festivals de France. Les deux anglaises revisitent le punk pour le mêler à la musique grime et aux paroles hip-hop. Sur scène, l’attitude et l’énergie du duo rendent leurs performances explosives !

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AMY LOVE (chant, guitare) / GEORGIA SOUTH (basse) Album : THELMA & LOUISE Origine : Londres, Angleterre Année : 2016 Genre musical : Hip Hop Punk

PARADISE LOST est un groupe de gothic metal britannique originaire du Yorkshire fondé en 1988. Jouant à l’origine un doom metal teinté de death, ils ont su faire évoluer leur style au fil des albums.

PARADISE LOST est l’un des trois grands groupes qui a popularisé le doom metal / death metal (les deux autres étant Anathema et My Dying Bride). Le groupe est presque inconnu dans son propre pays mais est extrêmement populaire dans le reste de l’Europe, notamment en Grèce et en Allemagne.

Souvent crédité pour avoir été l’un des pionniers du gothic metal, le groupe a régulièrement étonné la critique et les fans par son goût pour l’innovation et l’expérimentation, une volonté de travailler avec des producteurs d’autres horizons musicaux et un refus de se répéter d’un album à l’autre. Cette approche, bien que critiquée, leur a permis de conquérir au fur et à mesure de nouveaux fans.

Le groupe a versé successivement dans le doom / death, le gothic metal puis un rock / electro aux ambiances proches de ce que faisait le groupe Depeche Mode dans les années 1980 avant de verser à nouveau dans le gothic metal.

La formation de PARADISE LOST est remarquable par sa longévité pour un groupe de heavy metal, seul le poste de batteur ayant changé. La quasi-totalité des chansons du groupe sont écrites par Nick Holmes (le chanteur du groupe) et Greg Mackintosh (le guitariste compositeur).

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NICK HOLMES (chant) / GREGOR MACKINTOSH (guitare) / AARON AEDY (guitare) / STEVE EDMONDSON (basse) / WALTTERI VÄYRYNEN (batterie) Album : MEDUSA Origine : Halifax, Angleterre Année : 1988 Genre musical : Doom Metal Lieu : Hôtel Mercure Montmartre

Ce lieu qui abritait, sous Napoléon III, un restaurant de banquet et une maison de tolérance n’a gardé que son étonnant décor arty avec un escalier en marbre et en fer forgé, des colonnades, des plafonds de bois sculptés, des mosaïques dorées au comptoir, de luxueux salons égyptien et chinois, et cette ambiance festive et intime. Ce bel établissement est idéalement placé sur les Grands Boulevards, à deux pas du théâtre du Gymnase, des cinémas Grand Rex et Max Linder, du Rex Club et du musée Grévin… Cela en fait un point de chute idéal ! Le DELAVILLE CAFÉ, c’est aujourd’hui un lieu de vie pour passer du bon temps autour d’un verre, d’un chocolat chaud, d’un thé, d’un repas ou d’un brunch… du petit matin à minuit. On y trouve une carte mêlant des plats du monde entier comme des classiques de brasserie, tous agréables à déguster. Dim sum (raviolis vapeurs chinois), burrata et multicolore de tomates anciennes, ceviche de thon rouge et mangue, on apprécie. Ici, tout est fait maison ! Le soir, on sirote des cocktails, tranquillement, en admirant le spectacle de ces grands boulevards. (Petit Futé) LE MARGUERY, 1900 : Imaginez le Paris mondain du début 1900. Le Chef Jean-Nicolas Marguery crée en 1860, la maison parisienne des grandes réceptions : LE MARGUERY. S’y rencontrent artistes, femmes mondaines et hommes d’influence. Le lieu devient l’incontournable des repas politiques et célébrations familiales, orchestrées en salons de réception, salon égyptien, son chinois… À l’étage, la salle de bal promet les rencontres les plus passionnelles et sensuelles. LE MARGUERY est connu pour être devenu l’une des grandes « maison de plaisirs » de la capitale…

DELAVILLE, 2015 : Aujourd’hui, LE DELAVILLE conserve l’âme et l’atmosphère de l’époque.

Un lieu devenu intemporel, où l’histoire de la maison s’accorde à l’esprit contemporain, artistique et festif d’une nouvelle génération de Parisiens… LE DELAVILLE est un lieu de fêtes ouvert tous les jours et réunissant un collectif de DJs, performeurs, danseurs et danseuses. Côté carte, nous mettons l’accent sur des produits de saison, bio, locaux, en cuisine comme au bar.

DELAVIILE CAFÉ

34-36, boulevard Bonne Nouvelle, 75 010 PARIS

www.delavilleparis.com

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MICHAEL MALARKEY L’interprète de Lorenzo dans The Vampire Diaries avait dévoilé son tout premier EP FEED THE FLAMES en 2014, EP aux sonorités folk.

Le chanteur de 31 ans arrive tranquillement sur scène accompagné de sa guitare, prêt à impressionner et conquérir son public. Si beaucoup ont découvert son style musical lors du concert, c’est une salle conquise et impressionnée qui offrira un tonnerre d’applaudissements à la fin du concert.

Passant en revue tous les titres de son EP incluant : THROUGH THE NIGHT AND BACK AGAIN, EVERYTHING’S BURNED, LOST AND SOUND ou encore THE BELLS STILL RING, et FEED THE FLAME. Michael n’a pas hésité à interpréter des nouveaux titres sûrement extraits de sa nouvelle production en préparation, pour le plus grand bonheur de ses fans.

C’est dans une ambiance détendue entre blagues et mots en Français, que ceux qui ne connaissaient pas encore le côté musical de MICHAEL MALARKEY découvriront un artiste de talent, qui en plus de ses qualités d’acteur, ravira vos oreilles.

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Album : MONGRELS • Origine : Beyrouth, Liban • Année : 2014 • Genre musical : Musique Alternative / Indie • Lieu : Delaville Café

DR FEELGOOD LES HALLES est le bar-restaurant 100% rock’n roll de la capitale où se retrouvent tous les fans de musique électrique dans une ambiance conviviale pour vibrer au son des Rolling Stones, AC/ DC, Ramones, Foo Fighters, Johnny Cash… et de nos coups de coeur.

DINER : Niché dans la rue Quincampoix entre les Halles et Beaubourg, ce bistrot américain propose une cuisine fraiche et gouteuse qui revisite les standards de la gastronomie made in USA : suprême de poulet au cajun avec patates douces, cabillaud croustillant (cuit au lait), riz à la mexicaine au chorizo, ribs marinés sauce BBQ maison, crab cakes et autres tartes aux noix de pécan feront la joie des fines bouches sans oublier les surprises de saison en fonction des humeurs du chef.

DRINK : Dépaysement garanti avec des vins atypiques et de qualité. Des bières à des prix attractifs, des whiskies et des bourbons made in USA et d’ailleurs, à déguster avec les tapas du doc !

LIVE MUSIC : Le DR FEELGOOD LES HALLES ne serait pas le bar-restaurant 100% rock’n roll de la capitale sans une scène sur laquelle se produisent les valeurs montantes de la scène hexagonale dans le cadre de showcases électriques : Parlor Snakes, Blackfeet Revolution, Tea & Biscuits… et bien d’autres ont déjà fait trembler les murs de ce club rock (situé au sous-sol).

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DR FEELGOOD LES HALLES

37, rue Quincampoix, 75 004 Paris drfeelgoodleshalles.fr

TRIGGERFINGER TRIGGERFINGER est un trio rock stoner qui nous vient d’Anvers, composé de Ruben Block (Sin Alley, Angelico) au chant et à la gratte, Mario Goossens (Hooverphonic, Winterville) derrière les fûts, et Paul Bruystegem aka Monsieur Paul (The Wolf Banes) à la basse.

Si la formation du groupe remonte à 1998, il faudra attendre 2004 pour voir un premier album éponyme, le style y est très proche des Queens Of The Stone Age, mais des influences de Led Zeppelin et ZZ Top sont aussi très présentes, dans la tracklist on retrouve des reprises de COMMOTION (Creedence Clearwater Revival), ainsi qu’AU SUIVANT de Jacques Brel. Après un live FADDERS UP en 2007 contenant en partie des reprises de Bob Dylan, PJ Harvey, The Who ou encore The Police, TRIGGERFINGER revient l’année qui suit avec WHAT GRABS YA ? chez Excelsior Recordings qui lui permet de se faire connaitre auprès du public rock européen, et donc français grâce à des dates au Rock Dans Tous Ses États, et au Main Square Festival.

Fin 2010 la formation belge est de retour aux affaires avec ALL THIS DANCIN’ AROUND, plus fin et davantage orienté vers le blues que ses prédécesseurs ; la production fût assurée par Greg Gordon (System Of A Down, Slayer, Jet…). Le même producteur qui sera aux manettes de BY ABSENCE OF THE SUN en 2014, quatrième méfait de TRIGGERFINGER, sur lequel la construction instrumentale du groupe est sensiblement la même, les seuls changements que l’on peut noter se situent au niveau du chant, avec des intonations parfois proches de celles d’un Dave Grohl.

TRIGGERFINGER est un groupe belge anversois de stoner rock. En 2010, TRIGGERFINGER sort son troisième ALL THIS DANCIN’ AROUND, qui est réédité en France par Verycords en 2012. Le succès de cet album sera le point de départ d’une longue tournée à travers l’Europe, qui conduira les trois Anversois à se produire sur les plus grandes scènes. En 2012, un buzz inattendu donne lieu à un tube : la reprise d’ I FOLLOW RIVERS, de Lykke Li, enregistrée lors d’une session acoustique pour une radio hollandaise, est propulsée en haut des charts européens. Le single se vend à presque 1 million d’exemplaires en Europe, et est n°1 en Belgique, en Hollande, en Autriche, n°3 en Allemagne. Le groupe conquiert alors un tout nouveau public, qui découvre que derrière ce titre folk se cache un groupe de rock avec une solide réputation live. Fin 2013, TRIGGERFINGER part en Californie, les bras chargés de nouveaux titres, pour enregistrer leur nouvel album aux Sunset Sound Studios de Los Angeles, sous la houlette du co-producteur Gregory Gordon. Début 2014, l’album est prêt, il s’intitule BY ABSENCE OF THE SUN, et sort le 21 avril chez Verycords.

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MARIO GOOSSENS (batterie) / PAUL VAN BRUYSTEGEM (basse) / RUBEN BLOCK (chant et guitare) Album : COLOSSUS Origine : Anvers, Belgique Année : 1998 Genre musical : Stoner Rock Lieu : Café Dr FeelGood

Historique de L’ÉLYSÉE MONTMARTRE de sa création à 1970 En 1807, une salle de bal ouvre ses portes aux pieds du Sacré Coeur : L’ÉLYSÉE MONTMARTRE. Elle accueille le public dans ses trois bâtiments qui donnent sur un jardin vaste bordé de fontaines. Situé au 72, boulevard Rochechouart, l’établissement s’équipe d’une structure métallique issue du pavillon de France, conçu par

G.Eiffel pour l’exposition universelle de 1889.

1807 à 1870 : Salle de Bal

« Emile Zola donne la 100ème représentation de l’Assommoir » Depuis sa création, L’ÉLYSÉE MONTMARTRE promeut des courants artis-

tiques variés. Elle commence en tant que salle de bal, et conservera cette identité jusqu’à nos jours, sans pour autant fermer la porte aux artistes venus d’autres univers : littérature, danse, réunions… Des bals costumés voient le jour (le Bal des Quat’z Arts), tandis qu’Emile Zola donne la centième représentation de l’Assommoir : divers talents se croisent. Dans un autre registre encore, des clubs révolutionnaires s’organisent entre 1848 et 1871 : ces rencontres donnent naissance à de longues discussions au cours desquelles on refait le monde…

1870 à 1894 : Cabaret et rencontres révolutionnaires Encore plus surprenant : lors du siège de la capitale en 1870, L’ÉLYSÉE MONTMARTRE devient une fabrique de ballons de poste et même un hôpital pendant la guerre franco-allemande, qui éclate en juillet de la même année.

Le quartier de Montmartre étant un haut lieu de la peinture avec de nombreux exposants qui s’installent sur la Butte, L’ÉLYSÉE MONTMARTRE attire naturellement de grands artistes tels que Toulouse-Lautrec. La Goulue débute au bal public à l’âge de 6 ans à L’ÉLYSÉE MONTMARTRE pour les enfants d’Alsace-Lorraine, sous la présidence de Victor Hugo et de la comtesse Céleste Mogador. À la fin du

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1905 sur le sujet du socialisme et de la patrie » Au XXème siècle, L’ÉLYSÉE MONTMARTRE sera marqué par de nombreux artistes, sans pour autant empêcher les réunions de certains révolutionnaires. En 1905, des grévistes se regroupent, un débat est organisé entre Jaurès et Gustave Hervé pour discuter socialisme. Durant l’entre-deux-guerres, l’établissement retrouve davantage un esprit de salle de bal populaire.

1949 à 1970 : Temple de la boxe

XIXème siècle, le nouveau propriétaire des lieux entreprend d’importants travaux qui donnent un nouveau souffle artistique à la salle…

« Toulouse Lautrec y peint et réalise des expositions » 1894 à 1949 : Cancan et Art Nouveau En 1894, le jardin de L’ÉLYSÉE MONTMARTRE disparaît pour faire place à l’actuel Trianon. L’architecte Edouard Niermans conçoit deux salles distinctes : l’une dédiée aux chants et poésies (café-concert), l’autre à la danse et au patinage (salle de bal).

Bien heureusement, la structure Eiffel est conservée. Dès 1895 l’Élysée actuelle des nouveaux talents tels que Grille d’Égout ou Valentin le Décossé.

Ce dernier est un danseur et contorsionniste hors pair ; il donne des représentations de Danse de Quadrille dont il est le créateur, et qui deviendra par la suite le French Cancan.

Cette danse inspire Toulouse-Lautrec, qui choisit d’exposer ses peintures à L’ÉLYSÉE MONTMARTRE.

À cette période, l’Élysée a marqué les esprits, non pas grâce à ses talents artistiques. À moins de considérer la boxe comme un art ! En effet, dès 1949, L’ÉLYSÉE MONTMARTRE organise des combats de boxe et de catchs retransmis à la télévision, jusqu’aux années soixante-dix. La salle organise également des shows de strip-teases : le caractère révolutionnaire de la salle mythique lui colle à la peau. À la fin des années soixante, de nouveaux talents sont repérés, comme Polnareff qui présente son spectacle musical RABELAIS monté par JeanLouis Barrault en 1968, dans des conditions étonnantes puisque les artistes jouent sur le ring de l’Élysée : c’est le grand retour de la musique sur les planches de L’ÉLYSÉE MONTMARTRE. 1968 à nos jours

« Coluche a fait ses premiers sketchs »

« Jean Jaurès débat en 079

Jean-Louis Barrault monte le spectacle RABELAIS de Polnareff en 1968, sur le ring de boxe qui fait office de scène et rappelle l’utilisation de la salle pour les combats, lors des vingt dernières années. Ce sera ensuite au tour de Coluche de se faire découvrir : il joue LE TEMPS DES CERISES au violon, muni de gants de boxe… À partir de cette période, l’établissement enfile son costume de salle de concerts pour plusieurs décennies.

En 1988, l’endroit est classé monument historique pour sa structure Eiffel et son haut-relief du Bal Mabille.

Un an plus tard, Garance Productions prend en main l’Élysée, dirigée par Salomon Hazot et Gérard Michel. Elle programme des concerts de qualité, alternant Rock et Reggae, la salle est à nouveau à son apogée, les Bals sont organisés tous les quinze jours (groupe de dix musiciens et chanteurs qui a pour vocation de faire renaître les musiques incontournables de la chanson française). En 2011, un incendie détruit L’ÉLYSÉE MONTMARTRE : la salle est inutilisable. Depuis 2014, des travaux sont entrepris et la réouverture de l’établissement aura lieu en 2016.

L’Élysée a croisé le chemin de nombreuses célébrités, parmi elles, voici quelques grands noms.

Depuis le passage de Coluche, L’ÉLYSÉE MONTMARTRE est d’abord une salle de concert. Sous la direction de Gérard Michel et Salomon Hazot, les plus grands groupes viennent se produire, tous styles musicaux confondus. Un nombre important d’artistes et groupes de musique actuel y débute où s’y produisent, en autre Alain Bashung, Bérurier Noir, M (Matthieu Chedid), Alain Souchon, David Bowie, Cyndi Lauper, White Stripes, Red Hot Chili Peppers, Dead Can Dance, Mark Ronson, Arctic Monkeys, Fela Kuti, Rachid Taha, Public Enemy, Suprême NTM, Wu Tang Clan, Missy Elliott, Beastie Boys, Daft Punk, 2 Many Dj’s, James Holden, Ramones, Iron Maiden, Rage Against The Machine…

La musique française est jouée par Alain Souchon en 1975, Noir Désir en 1990, Alain Bashung en 2008 puis M en 2010. Le Rap & Hip-Hop français est également à l’affiche avec Suprême NTM en 1994. Le pionnier du Hip-Hop fera son apparition à l’Élysée en 2008 : Wu Tang Clan. La Pop internationale trouve aussi sa place, avec des stars comme les Red Hot Chili Peppers en 1990, David Bowie en 1999, White Stripes en 2002 ou encore Cyndi Lauper en 2009.

Le Rock Pop résonne régulièrement dans le théâtre, notamment avec Mark Ronson en 2007 qui n’est autre que le producteur d’Amy Winehouse. La même année, Arctic Monkeys fera ses débuts sur cette même scène. La musique Punk est à la mode dans les années 90 : les groupes Ramones et Green Days donnent leurs concerts à un public littéralement fan. L’Heavy Metal n’est pas loin, puisqu’en 1993 ce sont les Iron Maiden et les Rage Against The Machine qui font salle comble.

Fela Kuti en 1990 s’immisce sur les planches et dans le même style de World Music, Rachid Taha lui succèdera en 2005. Parmi les moments marquants de l’histoire musicale de l’Élysée, se trouve le premier concert des Daft Punk en octobre 1997, quelques mois à peine après la sortie de leur premier tube AROUND THE WORLD. La musique électronique connaissait déjà un franc succès à cette période, et 10 ans plus tard, les DJ’s mettent le feu, notamment 2 Many Dj’s et James Holden… L’ÉLYSÉE MONTMARTRE revendique une forte identité artistique depuis deux siècles et possède un don pour dénicher les talents neufs.

Malgré les évènements historiques et personnels (guerres, incendies…), elle reste une salle parisienne mythique.

UNE NOUVELLE VIE Après l’incendie de 2011, L’ÉLYSÉE MONTMARTRE clôt ses portes.

Les évènements musicaux continuent d’avoir lieu, mais dans d’autres salles de concerts. En 2014, Julien Labrousse et Abel Nahmias s’associent pour racheter L’ÉLYSÉE MONTMARTRE. Après 2 ans de travaux, la salle ouvre au public en septembre 2016, l’occasion de présenter une scène modernisée et sécurisée, mais aussi une architecture ancienne qui sera conservée autant que possible.

Cette restauration donne la possibilité aux artistes en vogue ainsi qu’aux jeunes talents de s’exprimer en toute liberté.

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ÉLYSÉE-MONTMARTRE

72, boulevard de Rochechouart, 75 018 PARIS

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www.billetterie.elysee-montmartre.com

FOSTER THE PEOPLE MARK FOSTER (chant, guitare) / MARK PONTIUS (batterie) / ISOM INNIS (guitare) / SEAN CIMINO (guitare) Album : SACRED HEARTS CLUB Origine : Los Angeles, USA Année : 2009 Genre musical : Indie Pop Lieu : Élysée-Montmartre

Si ce jeune groupe s’appelle FOSTER THE PEOPLE, ce n’est pas un hasard. À sa tête, le songwriter et multi instrumentiste Mark Foster. Originaire de Cleveland, il s’intéresse à la musique dès son plus jeune âge, chantant avec enthousiasme au sein du Cleveland Orchestra Children’s Choir, apprenant le piano et la guitare avec assiduité. Après une maladie auto-immune qui l’immobilise quelques mois, il hésite à devenir aviateur au sein de l’US Air Force avant de partir s’installer à Los Angeles, en 2002, pour se consacrer à la musique. S’ensuivent quelques années d’errements artistiques. Après plusieurs expériences décevantes dans différentes formations de rock, Foster s’imagine être condamné au solo. En attendant, il s’amuse avec un de ses meilleurs amis, Zach « Reazon » Heiligman, dans un projet hip-hop, tout en écrivant ses propres titres, entre pop et rock (les deux passions du jeune Américain). Or, la richesse instrumentale de ses chansons l’oblige à faire

appel à d’autres musiciens. Quitte à repartir dans l’aventure collective d’un groupe, Foster décide de s’entourer exclusivement d’amis. Le claviériste et bassiste Cubbie Fink ainsi que le batteur Mark Pontius (qui abandonne son groupe de rock Malbec pour FOSTER THE PEOPLE) le rejoignent donc à l’automne 2009. Une fois son trio formé, Foster n’a qu’une idée en tête : faire connaître sa musique, et le plus rapidement possible. Maintenant qu’il a trouvé son groupe idéal, il n’y a plus de temps à perdre. Pour ce, il faut faire des concerts. Mais à trois musiciens, et vu l’exigence instrumentale des compostions de Foster, c’est peutêtre encore un peu juste… Qu’à cela ne tienne, il recrute les multi-instrumentistes Sean Chimino et Isom Innis pour les accompagner sur scène (sans oublier son fidèle Zach « Reazon » Heiligman). Après quelques semaines à tester leur pop rock à la fois alternative et hyper dansante sur scène, FOSTER THE PEOPLE se fait repérer par le label Star Time International, filiale de

Columbia, qui les signe à la fin du printemps 2010. FOSTER THE PEOPLE tourne dans toute l’Amérique, et se fait remarquer lors des festivals Coachella et South by Southwest lors du printemps 2011. Du jour au lendemain, la scène pop internationale s’intéresse de près à la musique vitaminée de ce jeune trio masculin. En janvier 2011, le trio publie un maxi homonyme, fort du tube en puissance PUMPED UP KICKS, qui se classe numéro 1 au Billboard catégorie rock alternatif, et à la soixante-treizième place du Billboard Hot 100. Le premier album de FOSTER THE PEOPLE, TORCHES, paraît en juin 2011. Le très demandé Paul Epworth (The Rapture, Adele, Bloc Party, Kate Nash) se charge de la production. Ce succès initial permet à Foster The People de tourner intensivement durant les années qui suivent.

Le groupe est finalement de retour en 2014 pour Supermodel que Mark Foster veut conceptuel.

L’ALBA OPERA HOTEL cultive le secret, un accueil sur mesure, un charme et une atmosphère très parisiens.

Nous sommes plongés dans un environnement artistique. Celui d’un quartier de Paris qui a conservé ses artistes. Celui de l’hôtel qui a accueilli de nombreuses personnalités, de Toulouse-Lautrec à Louis Armstrong.

Une histoire qui dure puisque de nombreux artistes, musiciens, réalisateurs séjournent aujourd’hui régulièrement à l’hôtel. Au coeur de Paris, la localisation est idéale afin de découvrir un Paris dynamique, où les boutiques de jeunes créateurs côtoient les magasins traditionnels et les bistrots de nombreux jeunes chefs plein de talent.

Q ALBAOPERA HOTEL 34 ter, rue de La Tour d’Auvergne 75 009 Paris www.albaoperahotel.com

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GIRLS IN HAWAII Formés en 2001 à Braine-l’Alleud (Brabant wallon), les musiciens de GIRLS IN HAWAII n’aiment pas être interrogés sur l’origine du nom du groupe. Au terme de maintes répétitions, ils sortent le mini-album FOUND IN THE GROUND en février 2003.

Par-ci par-là Après des apparitions remarquées lors des festivals d’été, ils sortent FROM HERE TO THERE en novembre 2003. L’album est distribué en France, Espagne, Italie et Allemagne par le label Naïve, la Belgique étant servie par leur label d’origine 62TV. Aloha from USA Tenant d’un rock indépendant mélodique, jouissif et inventif, le groupe devient vite une des révélations de 2003. Leur aura irradie jusqu’au Japon et aux États-Unis où FROM HERE TO THERE sort en 2005. GIRLS IN HAWAII joue plusieurs dates en acoustique en avril 2006 dans le circuit des clubs américains.

Pas d’échappatoire PLAN YOUR ESCAPE en février 2008, perpétue le succès. GIRLS IN HAWAII reprend la route pour une tournée européenne à l’automne 2008. La scène est leur jardin, les GIRLS IN HAWAII s’y ébrouent sur fond de montages vidéo et de convivialité festive. Leur proximité avec le public, une réelle aisance instrumentale, une énergie présente mais maitrisée, sont les gages d’un futur pour un rock à l’européenne inspiré mais pas embarrassé par ses racines d’outre-Atlantique.

Le 30 mai 2010, GIRLS IN HAWAII est frappé de plein fouet par le décès de son batteur Denis Wielemans dans un accident de voiture à Bruxelles. K.O, debout, le groupe est alors proche de l’arrêt et s’accorde une longue pause. Ce sont finalement Lionel Vancauwenberghe et Antoine Wielemans (frère du défunt batteur) qui relèvent le défi et remontent GIRLS IN HAWAII avec de nouveaux musiciens. Le lumineux EVEREST vient rompre cinq ans de silence forcé en 2013.

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ANTOINE WIELEMANS (chant,guitare) / LIONEL VANCAUWENBERGHE (chant, guitare) / BRICE VANCAUWENBERGHE (guitare électrique, lap steel) / DANIEL OFFERMANN (basse) / FRANÇOIS GUSTIN (guitare électrique, clavier) / BORIS GRONEMBERGER (batterie) Album : NOCTURNE Origine : Braine-l’Alleud, Belgique Année : 2000 Genre musical : Rock Alternatif / Indie Pop Lieu : Alba Opéra Hôtel

STUART BRAITHWAITE (guitare) / DOMINIC AITCHISON (basse) / MARTIN BULLOCH (batterie) / JOHN CUMMINGS (guitare) / BARRY BURNS (clavier, flûte, guitare) Album : EVERY COUNTRY’S SUN Origine : Glasgow, Écosse Année : 1995 Genre musical : Post-Rock Lieu : Alba Opéra Alba

MOGWAI Cette nuit de janvier 2017, avant que Donald Trump ne soit élu 45ème président des États-Unis, les alchimistes art-rock de MOGWAI ont joué à Berkeley, en Californie. Dans un théâtre de l’Université de Californie bondé, ils ont stoïquement navigué à travers ATOMIC, leur bande originale de 2016 d’Atomic : LIVING IN DREAD AND PROMISE, dissection accablante de l’histoire du nucléaire par le réalisateur d’Irlande du Nord, Mark Cousins, pendant que le film lui-même se déroulait derrière eux. L’étrange intensité symphonique de MOGWAI amplifiait de façon spectaculaire l’imagerie catastrophique de la véritable apocalypse.

Pour certains, la surcharge émotionnelle a été trop forte. « Seize personnes se sont évanouies », remarque gaiement Stuart Braithwaite, le guitariste et (très) occasionnellement chanteur de MOGWAI, sage, expérimenté, et féru de Twitter « Je ne sais pas si les Américains ont bien réfléchi. Tous ces gens évacués sur des brancards.

Il faisait chaud, beaucoup d’entre eux étaient défoncés et ils voyaient devant eux une apocalypse nucléaire alors qu’ils étaient sur le point d’élire comme président un homme-enfant sans âme, à la botte des Russes, prêt à déclencher la Troisième Guerre Mondiale. C’était trop, le parfait coup de tonnerre ! ».

Depuis vingt-deux ans, MOGWAI nous fait tous nous évanouir, métaphoriquement : d’émerveillement euphorique, de terreur et de promesses transcendantes. Depuis 1995, les pionniers du post-rock de Glasgow ont été un parfait coup de tonnerre sonore, l’équivalent musical des peintures d’horreur de

Francis Bacon et des visions d’anges dans des arbres de William Blake (ou, si vous préférez, l’équivalent sonore des SONGS OF INNOCENCE AND OF EXPERIENCE SHOWING THE TWO CONTRARY STATES OF THE HUMAN SOUL de Blake, mais par des bouffons écossais exubérants, vêtus de solides vêtements de pluie, ici, maintenant, au 21ème siècle). Plus le monde devient dangereux, plus leur musique devient un baume destiné à la fuir la réalité. C’est plus que jamais vrai sur leur neuvième album studio, EVERY COUNTRY’S SUN. « Si l’on peut distraire quelqu’un de tout ce foutoir et de toute cette stupidité, même pendant deux minutes », tranche Barry Burns, le multi-instrumentiste toujours ironique de MOGWAI, « alors c’est mieux que tout, à part le valium ».

EVERY COUNTRY’S SUN prend deux décennies de sonorités caractéristiques et variées de MOGWAI (l’imposante intensité, l’introspection bucolique, le rock synthétique minimaliste, le volume explosif) et les distille, magnifiquement, en 56 minutes concises d’élégance gracieuse, de trance-rock aux allures d’hymnes et d’euphorie transcendantale. Produit par la sommité du rock psyché, Dave Fridmann, ce paysage sonore construit à partir de fondations nues, part d’un spectre scintillant de rock synthétique pour ériger un ambitieux obélisque, dressé vers le ciel, de rock solide et distordu. Il y a de l’électronique percussive et rêveuse (COOLVERINE), des orgues d’église sonnant comme des chariots de feu existentiels (BRAIN SWEETIES), des bips tremblants et inquiétants provenant peut-être d’un

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androïde agonisant (AKA 47), tandis que les trois dernières chansons explosent comme si elles sortaient d’une vague sonore dans un déchainement de vie. Cet album, leur plus emballant à ce jour, contient également leurs chansons art-pop à reprendre en choeurs les plus abouties de tous les temps, comme PARTY IN THE DARK, un rêve disco à double hélice, à vous faire tourner la tête, où l’on entend des échos de NEW ORDER et des Flaming Lips, la voix mélodique et pourtant rarement entendue de Braithwaite déclarant qu’il est « sans direction et innocent, à la recherche d’un autre morceau d’esprit ». Burns n’en croit toujours pas ses oreilles. « Celle-là est devenue ce qu’on aura jamais de plus proche d’un hit radio », dit-il en souriant. « Je me surprends à la fredonner, ce qui n’est pas normal ». C’est de la musique qui donne l’impression d’être à l’abri d’une chrysalide, une armure audio protectrice, avec ses orgues exaltants et sa guitare fuzz dissonante, menaçante, qui s’enroule sur les bords, tordant et transformant le monde en une réalité dans laquelle on préférerait vivre. Les trois dernières chansons s’élèvent jusqu’à un exorcisme explosif, se terminant sur le colossal EVERY COUNTRY’S SUN, dont l’inventivité file à toute allure vers l’infini, dans un crescendo cosmique éblouissant. « La dernière chanson est ma préférée » dit Braithwaite. « Tout le disque monte, monte, il y a beaucoup de synthés, puis beaucoup de guitares, et cette dernière chanson englobe tout ça. Cet album suit assurément une trajectoire, qui monte vers quelque chose

d’effrayant et d’irrésistible ». Tout a commencé au cours de l’année troublée qu’a été 2016, quand le groupe s’est immergé dans des démos individuelles, travaillant pour la première fois sans John Cummings (parti fin 2015) ; Braithwaite, Burns, Dominic Aitchison (basse) et Martin Bulloch (batterie) mettaient tous leurs idées en commun via Dropbox. Braithwaite travaillait chez lui à Glasgow, « dans mon temple de l’accumulation, le parfait Homme des Cavernes, avec des piles de disques, de skateboards et d’écharpes du Celtic », Burns à Berlin, dans un minuscule atelier d’art où sa femme et lui ont vécu un moment. « Je bidouillais avec plein de synthés », dit Burns. « Je joue très peu de guitare sur ce disque, donc il y a des tonnes de vieux orgues et de vieux synthés du studio de Dave Fridmann. Mon studio de Berlin est essentiel pour la productivité. J’ai essayé de travailler chez moi et c’était totalement improductif, à cause de la séduction d’internet et de tous ces trucs affriolants pour l’esprit ».

Forts de toutes ces nouvelles idées, ils se sont retrouvés physiquement dans leur studio de Glasgow, humoristiquement appelé CASTLE OF DOOM [LE CHÂTEAU DE LA MORT]. « À ce stade, les choses sonnaient de façon extrêmement différente et quand on s’est réunis pour jouer ensemble, on a juste dû avoir confiance dans le fait que ça allait nous ressembler » dit Braithwaite, « plutôt que de sonner comme une sorte de mixtape démente faite par quelqu’un qui croit que le gouvernement empoisonne son café ». EVERY COUNTRY’S SUN est devenu, inconsciemment, un baume musical, un refuge en exil pendant que le vacarme du monde extérieur continuait à une allure toujours plus folle. « Ce qui se passe dans le monde, politiquement et socialement, ne peut que te toucher », dit Braithwaite, songeur. « C’était très présent dans nos esprits, tout particulièrement ce qui se passait en Amérique. On se remettait vaguement du referendum écossais, quand il y a eu la mort de David Bowie, puis le Brexit et enfin Trump. L’album a été écrit au cours d’une période très in-

tense et troublée, donc je pense qu’il est peut-être une sorte de bouclier contre tout ça… Ou c’est peut-être juste mon interprétation. Parce que ça a littéralement été le cas pour moi ».

MOGWAI, en 2017, ce sont des musiciens terriblement prolifiques, dont les réalisations à ce jour comprennent neuf albums studios, 13 EPs, deux album remixes, deux albums live et quatre compilations dont celle de 2015 de leurs plus grands hits, Central Belters. Ce sont également des géants reconnus de la musique de film, sculpteurs sonores d’une impressionnante palette d’oeuvres cinématographiques (à la fois avec des BO entières et des contributions). En plus d’ATOMIC (album classé dans le top 20 anglais en 2016), ils ont régulièrement été salués pour MIAMI VICE de Michael Mann (2006), THE FOUNTAIN (2006, en collaboration avec Clint Mansell et le Kronos Quartet), ZIDANE : A 21ST CENTURY PORTRAIT (2007), le projet « PEACE » d’Amnesty International (2010), la série télé française LES REVENANTS (2013) et leurs contributions aux documentaires de Leonardo DiCaprio sur le changement climatique, BEFORE THE FLOOD (2016), aux côtés des lauréats des Oscars Trent Reznor et Atticus Ross. « Ça nous a pris du temps », note Braithwaite, « on n’aurait pas pu faire des BO quand on était jeunes. Et les gens de cinéma sont différents, ils sont assez exigeants ! ».

Arrivés en 1995, les gars de MOGWAI étaient des renégats du punk rock nés dans les années 1970 qui « haïssaient tout », et qui s’étaient baptisés ainsi en référence aux créatures comico-effrayantes des Gremlins. Leur vision du monde, depuis toujours politisée, leur avait inspiré le EP de 1998 NO EDUCATION = NO FUTURE (FUCK THE CURFEW), une protestation indignée contre une initiative de la police de Strathclyde diabolisant les adolescents du Lanarkshire. C’étaient des gamins qui faisaient du skateboard et adoraient Nirvana, The Cure et Star Wars avec leurs T-shirts de merchandising en 1999, en pleine furie pré-millénaire, post-Britpop.

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« On a fait quelques bons choix : obtenir notre indépendance, notre propre label et notre propre studio », dit Braithwaite. « Ça n’est pas facile d’être indépendant, c’est beaucoup de travail en plus. Mais monter le label correctement, se faire les dens en sortant d’autres groupes, ça me rend fier. Voir Sacred Paws qui marche bien me procure un immense sentiment de fierté, c’est faire pour d’autres ce que Chemikal Underground a fait pour nous quand on faisait notre premier disque.

Les gens, en grande majorité, font maintenant de la musique par amour, plutôt qu’avec une attente particulière.

Il n’y a plus grand monde qui devient riche avec la musique. Il faut être vraiment dedans, sinon à quoi bon ? Il faut vraiment prendre ça à coeur ! ».

MOGWAI prend ça totalement à coeur, tout en conservant sa position sans égale de groupe humoristique musicalement le plus risqué sur terre.

EVERY COUNTRY’S SUN se situe dans la tradition de MOGWAI maintenant légendaire du titre de chanson amusant, arbitraire, stratagème irrésistible qui nous a précédemment valu SECRET PINT, I’M JIM MORRISON, I’M DEAD et le prophétique GEORGE SQUARE THATCHER DEATH PARTY, deux ans avant la mort de la dame de fer en 2013. Les titres de cette année ont été choisis, comme toujours, dans une réserve secrète de bons mots tirés du quotidien, souvent trouvés en « pissant au pub », au milieu, littéralement, d’une centaine, pendant le mastering, en Mars. Parmi les trouvailles géniales du nouvel album, il y a CROSSING THE ROAD MATERIAL (une personne à éviter, et assurément à ne jamais épouser), 1000 FOOT FACE (la mère de Braithwaite ayant inventé par accident une nouvelle version du « thousand yard stare » [regard perdu dans le lontain]) et DON’T BELIEVE THE FIFE [NE CROIS PAS LE FIFRE] (un pote a fait un bon mot régional en écoutant Public Enemy).

EVERY COUNTRY’S SUN [LE SOLEIL DE CHAQUE PAYS] lui-même, leur majestueux et spectaculaire dernier titre, tout en dynamiques électro et en guitares en fusion, leur a été inspiré par les pensées psychédéliques d’une

copine de Burns. « Une amie proche m’a dit qu’elle pensait que la raison pour laquelle certains pays étaient chauds et d’autres froids, c’était que chaque pays avait un soleil différent, sans réaliser que le Soleil était une étoile, notre étoile » dit-il perplexe. « Elle pensait aussi qu’on pouvait atterrir dans l’espace comme si c’était un endroit solide ». « Ça a également un sens ouvert », ajoute Braithwaite.

EVERY CONTRY’S SUN donne un sentiment d’optimisme.

Quelque chose de pro-humanité. Pas étonnant : à la fois scintillant et traumatisant, il sonne, de cette façon magique propre à la musique, comme s’il cherchait des réponses, leur impressionnisme musical, essentiellement muet, étant ouvert à toute interprétation. « Des gens m’ont dit, à propos de la même chanson, que c’était la plus joyeuse qu’ils aient jamais entendue, et la plus triste qu’ils aient jamais entendue », dit Braithwaite. « La musique évoque simplement quelque chose de différentes façons chez les gens et crée un lien.

Peut-être qu’elle les laisse se détacher

du quotidien pour atteindre quelque chose qu’ils ressentent de toute façon.

C’est génial. Faire partie de l’expérience personnelle des gens ». Comme il s’agit de Stuart Braithwaite, toutefois, cette déclaration trop sérieuse se conclut par une explosion de rires. « Sans qu’ils aient besoin de se coltiner les bruits que tu fais aux chiottes », s’esclaffe-t-il, bien fort. « J’aime ça ».

MOGWAI, c’est l’histoire d’un succès écossait unique, rebelle, un groupe qui a tiré son deuxième album, il y a vingt ans, COME ON DIE YOUNG [ALLEZ, MEURS JEUNE] et dont les membres se sont transformés, à la place, en musiciens à vie. Ils apparaissent régulièrement en tête d’affiche de nombreux festivals comme Latitude, Green Man et End Of The Road, et ce sera encore le cas en septembre, au Festival No.6 de Portmerion, avant de s’engager dans une longue tournée mondiale, qui débutera à Oslo le 10 octobre, et se terminera par leur plus grand concert de tous les temps en tête d’affiche, le 16 décembre au HSS Hydro de Glasgow,

une célébration parfaite du retour à la maison. Les ex-outsiders iconoclastes sont maintenant une force centrifuge inébranlable. « On a survécu en travaillant dur », affirme Burns. « Faire des trucs où tu te sens complètement dépassé, ça ne fait que te rendre meilleur.

On nous a laissé, la plupart du temps, respirer et prendre des décisions sans être trop influencés par l’extérieur. La confiance que les gens ont eue et ont toujours en nous nous aide à rester plutôt convaincus qu’on fait quelque chose qui en vaut la peine ». « On a commencé en 1995 », conclut Braithwaite. « C’est complètement dingue. Je me souviens du moment où les Pistols sont revenus, ils avaient quarante ans. On était jeunes alors et on se disait, imagine, être dans un groupe à quarante ans ! La musique n’est plus uniquement une histoire de culture de la jeunesse. Mais tout ce que je sais, c’est que je veux continuer à faire une musique qui étonne ».

TÉMÉ TAN TÉMÉ TAN a le voyage dans le sang (né en République démocratique du Congo, sa famille se partageait entre Bruxelles et Kinshasa) ce qui reflète parfaitement le mode de vie d’un jeune homme moderne, qui peut se sentir chez lui sur chaque continent, imprégné d’un profond respect pour l’ailleurs.

Tanguy a grandi entouré de sonorités congolaises, de zouk et de rumba ; ce n’est pourtant qu’à son arrivée à Bruxelles, à l’école, qu’il commence à faire de la musique. Déterminé, curieux, comme toujours. Habité par une soif d’apprendre inépuisable.

Bien qu’il n’ait jamais appris à jouer d’un instrument avant d’intégrer son premier groupe, il apprivoise la guitare après être tombé amoureux de la bossa et de la tropicalia brésilienne et s’accompagne rapidement d’un MPC pour créer les beats qu’il ne trouve nulle part ailleurs.

Son entourage apparente vite ses sons à de la musique du monde, ce qui déconcerte le jeune autodidacte qui s’est certes toujours senti africain, mais qui a toujours été considéré comme blanc et européen dans son pays d’origine, le Congo. Il voyagera

énormément pendant ses études, en Amérique du Sud notamment. Au Japon, aussi, où il découvre la pop japonaise sophistiquée d’artistes comme Cornelius ou Tujiko Noriko ; qui reste encore aujourd’hui’ une source d’inspiration incroyable.

C’est finalement la sortie d’un nouvelle album de KONONO N°1 qui sera le déclencheur : « J’ai directement été submergé par ce son ‘congotronic’, une évidence ».

C’est à ce moment précis que tout se mélange, que tout ce qu’il a écouté jusque-là, que tous les voyages et les sons de sa vie s’entremêlent.

Le rap français des années 90’s, les grooves brésiliens des années 60’s, l’expérimentalisme japonais des années 2000 ou encore des groupes comme Animal Collective ou cLOUDDEAD, se sont connectés aux souvenirs musicaux de l’enfance.

Tanguy a commencé à concevoir une voix, une identité. TÉMÉ TAN était né, nom inventé par ses amis japonais.

Un premier 7’’ sorti sur Limite Records, et une fraicheur innée ont attirés l’attention de [PIAS]. Aujourd’hui, quelques années plus tard il est temps de passer à l’étape suivante.

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Une belle époque qui voit éclore des artistes comme Jai Paul, Mo Kolours ou encore El Guincho, qui ouvrent la voie d’un métissage musical loin des clichés de la ‘world music’.

TÉMÉ TAN s’est trouvé un espace créatif basé sur les différentes phases de sa vie, inspiré des diverses cultures et traditions qu’il a explorées. Et ce n’est qu’un début…

TÉMÉ TAN, aka le multi-instrumentiste et producteur bruxellois Tanguy Haesevoets, nous dévoile aujourd’hui la cover de son premier album éponyme, véritable bande-son de l’été à venir.

Après une prestation remarquée et remarquable à l’Eurosonic, une tournée européenne avec Milky Chance, des dates avec Songhoy Blues, des premières parties de François & The Atlas Mountains, des showcases au Great Escape 2017 et des prestations toujours exaltées, on peut dire que l’année 2017 sera définitivement marquée de l’empreinte TÉMÉ TAN. Soyez certains de ne pas passer à côté…

Album : AMÉTHYS • Origine : Bruxelles, Belgique / Kinshasa, Congo • Année : 2014 • Genre musical : Électro World Pop • Lieu : Alba Opéra Hôtel

Hotel Arvor Nadine Flammarion, la propriétaire, a imaginé un hôtel à la fois parisien et doux comme un refuge de vacances, design et accueillant, comme à la maison sans les inconvénients, gourmand, curieux et cultivé…

Les espaces à partager sont chaleureux : l’été, on peut laisser entrouvert la fenêtre sur la calme rue Laferrière, l’hiver on se pelotonne au fond d’un grand canapé blanc où on retrouve ses amis autour d’un verre de vin.

L’HÔTEL ARVOR soigne son charme et sa différence, pour un confort parfait et une atmosphère chaleureuse et contemporaine. Nadine Flammarion, a voulu un hôtel personnel, au luxe subtil. Un chic très parisien où tout se joue dans les détails, où rien n’est en série, pour profiter des meilleurs services d’un hôtel tout en se sentant chez soi. À travers un bouquet de fleurs fraîches, une affiche originale de Cy Twombly, un gâteau qui sort du four, un bon livre dans la bibliothèque… L’hôtel propose un véritable art de vivre, en plein coeur de ce quartier brûlant de vie, de cafés, de théâtres, de scènes de concert… À L’HÔTEL ARVOR, saveurs riment avec bons produits. À l’heure du petit déjeuner, orange pressée, viennoiseries et baguette bio de chez Moisan, café du torréfacteur Verlet, thés Kusmi…

HÔTEL ARVOR

8, rue Laferrière, 75 009 Paris

www.hotelarvor.com

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PHOEBE BRIDGERS On est la somme de notre entourage, dit-on. Si l’on considère que c’est également le cas pour l’art, on a toutes les raisons de s’intéresser de près à PHOEBE BRIDGERS. Passée par l’Ancienne Belgique en janvier dernier pour accompagner Conor Oberst, elle tourne également avec Julien Baker et Noah Gundersen en ce moment. Il existe pires fréquentations.

Mais qui est-elle ? Un mélange d’idées sombres et de douceur, sans doute. Pour définir ses morceaux, elle cite Tom Waits : « I want beautiful melodies telling me terrible things ». Oui. Effet. Parce que derrière ses airs toujours un peu adolescents (elle n’a que vingt-deux ans), se cache une certaine passion pour le morbide.

Bien loin de la surf music légère caractéristique de Los Angeles natal, elle parle aussi bien d’amour (Streamroller) que d’assassinats. Son morceau KILLER (issu de l’EP du même nom, sorti sur le label de Ryan Adams, Pax Am), est le résultat des nuits entières qu’elle a passées sur son téléphone, à lire des récits sanglants (et réels) de serial killers tels que Jeffrey Dahmer (qui rappelons-le, a notamment assassiné, démembré, mangé, parfois, 17 personnes). Beautiful melodies, terrible things. Elle avait prévenu.

Récemment, PHOEBE BRIDGERS a annoncé sa signature sur le label Dead Oceans (Slowdive, Kevin Morby, Mitski, Japanese Breakfast, etc) via lequel elle sortira son premier LP STRANGER IN THE ALPS.

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Album : STRANGER IN THE ALPS • Origine : Los Angeles, USA • Année : 2015 • Genre musical : Indie Folk • Lieu : Hôtel Arvor

de

Sers

HOTEL

PARIS — CHAMPS-ELYSÉES

Le marquis de Sers confie son projet à l’architecte Jules Pellechet qui conçoit un bâtiment de quatre étages, à la façade classique, scandée par de nombreuses fenêtres. À l’intérieur, les espaces sont organisés de façon très fonctionnelle : une entrée pour les voitures à cheval sur laquelle donne directement l’escalier monumental, une cour intérieure qui conduit aux écuries et un rezde-chaussée réservé aux pièces de service, le premier étage est divisé en antichambre, salon et salle à manger tandis que les étages supérieurs sont réservés aux chambres à coucher puis aux chambres des domestiques.

Au début du XXe siècle, L’HÔTEL DE SERS devient un établissement de soins. Dans le style architectural des années trente, le bâtiment est surélevé sur quatre étages, s’adjoint un bâtiment de six étages sur la cour et redistribue ses espaces intérieurs en dotant notamment chaque chambre d’un cabinet de toilette.

Cet aménagement conduit L’HÔTEL DE SERS à devenir en 1935 un hôtel de voyageurs. Depuis il n’a cessé d’accueillir ceux qui parcourent le monde. Réaménagé et restauré, il retrouve aujourd’hui sa vocation originelle : celle d’un « home » de luxe discret, confortable et chaleureux, dans une capitale toujours plus séduisante.

HÔTEL DE SERS

41, avenue Pierre 1er de Serbie, 75 008 PARIS

www.hoteldesers-paris.fr

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Même s’ils ont choisi comme nom de scène la dénomination de l’opération lancée contre le cartel de la drogue, il y a peu de chances que l’administration américaine choisisse un extrait de WAGONBLUES WHEEL pour illustrer sa prochaine campagne de propagande.

En fait la musique de THE WAR ON DRUGS présente même une très forte connotation narcotique, à l’instar de celle de Spiritualized ou de leurs compatriotes Brian Jonestown Massacre, pervertissant les items de la musique américaine traditionnelle.

Sous ces atouts qui font l’ordinaire de cet Americana « Middle Of The Road » (chant, guitares acoustiques ou électriques, harmonica, rythmique sans fioritures), les compositions du groupe de Philadelphie, mené par Kurt Ville et surtout Adam Granduciel qui signe l’essentiel des compositions, glissent insidieusement vers le bas côté, flirtant avec la sortie de route quand le chant pincé de Granduciel déraille ou que les nappes de synthés vintage font l’effet d’aquaplaning.

Et c’est bien évidemment les accidents mélodiques, les pertes de contrôle impromptues, qui sont les plus excitants ici, quand THE WAR ON DRUGS provoque un carambolage entre le formalisme de Dylan et la perversion no-wave de Suicide, entre la grandiloquence de Springsteen et le bouillonnement noisy des 80’s prôné par The Jesus & Mary Chain. Alors le groupe s’égare à Buenos Aires Beach, route de front avec Arcade Fire (A NEEDLE IN YOUR EYES #16) ou erre vers l’océan sur le magnifique SHOW ME THE COAST (10 minutes de divagations méditatives). Bienvenue à bord de ce WAGONWHEEL BLUES, pervers et passionnant.

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ADAM GRANDUCIEL (chant, guitare) / DAVID HARTLEY (basse) / ROBBIE BENNETT (clavier) / CHARLIE HALL (batterie) / JON NATCHEZ (saxophone) / ANTHONY LAMARCA (guitare) Album : A DEEPER UNDERSTANDING Origine : Philadelphie, USA Année : 2005 Genre musical : Rock Lieu : Hôtel de Sers

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LA BOULE NOIRE Fondée en 1822 dans le village de Montmartre, LA BOULE NOIRE est alors une goguette. On s’y réunit en petits groupes pour réciter des poèmes, faire du théâtre, donner des bals ou « pousser son cri ». L’essentiel était de se détendre, partager, boire un verre et s’amuser ! Pour attirer les foules vers un si bel avenir, le portique de l’entrée est surmonté d’une boule de verre éclairée servant d’enseigne. Avec le temps et la saleté, la boule blanche qui devient noire donne son nom à l’établissement.

En 1887, la goguette se transforme en bal et devient La Cigale. Pour autant, LA BOULE NOIRE ne disparaît pas, bien au contraire. Son âme de bastion rigolard et rebelle se réfugie dans le bar qui s’étire le long de l’enceinte. Entre cabaret, salle de danse et salle de concert, l’esprit goguenard de LA BOULE NOIRE traverse les âges sans fléchir.

Aujourd’hui, les mélodies brutes en sous-sol diffusent un parfum convivial et écorché. Entre éclairages intimistes et boiseries étroites, le public se resserre près des artistes. Les plus grands noms s’y retrouvent : Phoenix, Gossip, Les Rita Mitsouko, The Dandy Warhols, Metallica, Cat Power, Franz Ferdinand, Manu Chao sont heureux de se ressourcer sur cette scène intimiste. D’autres groupes plus confidentiels en profitent pour éclore : Justice, Selah Sue, Bloc Party, Two Door Cinema Club, Cocoon, Yael Naim, M83, Asa, BB Brunes… Dans les deux cas, le public est là pour ces nouveaux départs. On trinque, on rigole, on « pousse son cri ». La scène affleure la foule, public et artistes se mélangent. Les yeux ne comprennent plus, mais peu importe. Car on ne vient lire l’avenir à LA BOULE NOIRE, on vient l’écouter.

LA BOULE NOIRE

120, boulevard de Rochechouart, 75 018 PARIS

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www.laboule-noire.fr

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KITTY, DAISY & LEWIS Au lieu de se rebeller contre une éducation ignorant à peu près tout des mouvements musicaux et vestimentaires survenus après 1956, cette triplette londonienne composée de deux soeurs et un frère ont creusé le (micro)sillon d’un style vibrant de swing rétro et d’Amérique fantasmée.

En 2005, au moment de la sortie de son premier single, HONOLULU ROCK, le trio tenait presque du phénomène de foire. KITTY, DAISY & LEWIS n’avaient alors respectivement que 12, 16 et 14 ans. Accompagnés de leurs parents (Graeme Durham à la guitare et Ingrid Weiss à la contrebasse), ils bluffaient les curieux par leurs talents de multi-instrumentalistes (chacun jonglant avec guitare, harmonica, batterie, piano, xylophone, banjo, ukulélé…) vivifiant d’ancestraux rhythm’n’blues, rockabilly, jazz ou doo-wop de leur énergie juvénile. Depuis, deux albums affriolants [KITTY, DAISY & LEWIS (2008) et le récent SMOKING IN HEAVEN] ont prouvé qu’il ne s’agissait pas d’un numéro de cirque, mais d’un vrai groupe transcendé par sa complicité familiale.

Même épaisse chevelure brune, mêmes sourcils charbonneux, presque la même taille et la garderobe dessinée dans les années 1940 et 1950. Si papa, ingénieur du son, cofondateur des réputés Exchange Mastering Studios, à Londres, et maman, qui fut batteuse des Raincoats,

petite légende post-punk, participent toujours aux concerts et aux enregistrements, ils laissent les enfants répondre seuls aux interviews. « Nous adorions que notre père joue à la guitare ces vieilles chansons, raconte Daisy, nous savions à peine marcher que nous voulions déjà danser en l’écoutant ». « Comme la maison était pleine d’instruments, ajoute Lewis, nous nous amusions à en prendre un pour l’accompagner.

Ces musiques sont idéales pour apprendre à jouer. Il suffit de connaître trois accords, de trouver le groove et l’on s’amuse même en faisant des fausses notes ».

En guise de messe dominicale, la famille Durham se rend le dimanche après-midi dans un pub de Camden, le Golden Line, écouter des concerts de blues, de jazz, de country ou de rock’n’roll millésimés. « Un jour, se souvient Kitty, le mec qui organisait ces concerts a demandé à Lewis de jouer sur scène un peu de banjo avec lui. Je les ai rejoints à la batterie.

Le morceau était FOLSOM PRISON BLUES de Johnny Cash. Je devais avoir 8 ans ».

Une semaine après, ce sera au tour de Daisy de les accompagner à l’accordéon. Les gamins prennent vite goût à ces petits rendez-vous scéniques. Naturellement, leur initiateur de père finit par les rejoindre, bientôt suivi par leur mère à la contrebasse.

Ce petit monde se prend au jeu,

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jusqu’aux premiers enregistrements qui vont pousser plus loin leur cohérence esthétique. « Nous avons d’abord essayé d’enregistrer dans des studios modernes, explique Lewis, mais le résultat sonnait faux. La technologie digitale refroidissait nos sons ». De la même façon qu’il collectionne les 78 tours ou potasse les biographies de vieux bluesmen, le jeune gominé va se passionner pour les micros, amplificateurs et magnétophones vintage.

Jusqu’à transformer leur local de répétition, installé dans la maison familiale du nord de Londres, en une petite réplique des Sun Studios de Memphis. « Le but n’est pas de sonner rétro, assure-t-il, mais qu’il n’y ait pas de filtre entre ce que nous jouons et ce que nous enregistrons ».

Si leur premier album était surtout constitué de reprises, SMOKING IN HEAVEN n’est composé que de titres originaux. Toujours imprégné de vieilles références américaines, il développe leurs influences caribéennes (ska, calypso) et palpite aussi d’une vitalité contemporaine qui ne cantonne pas KITTY, DAISY & LEWIS au purisme passéiste. Cette évolution ira-t-elle jusqu’à l’émancipation parentale ? « Parfois, on se dispute dans le bus de tournée, rigole Daisy, ils voudraient le silence, quand on veut écouter des CD. Mais pour nous, leur présence est naturelle. Cette union fait notre force ».

KITTY DURHAM (multi-instrumentiste) / DAISY DURHAM (multi-instrumentiste) / LEWIS DURHAM (multi-instrumentiste)

Album : SUPERSCOPE • Origine : Londres, Angleterre • Année : 2000 • Genre musical : Rockabilly • Lieu : La Boule Noire

Le Pavillon Puebla Dans le Parc des Buttes Chaumont, non loin de Belleville, une grande maison recouverte de lierre à laquelle on accède par une volée d’escaliers de pierre, vous êtes au PAVILLON PUEBLA. Au coeur de cet écrin de végétation, vous trouverez un restaurant, deux terrasses, deux bars, des constructions de bois, des fauteuils marocains, un hamac… la paix ou de folles soirées. Entre les voûtes Napoléoniennes et les toiles épaisses tendues sur les murs, on y sert des pizzas à la volée et des plats raffinés sur les tables. Le dimanche avec les enfants pour la Guinchette, le week-end avec les copains pour profiter de la piste de danse hors-dutemps, et le soir pour faire voyager son rencard, le PAVILLON PUEBLA est l’endroit de toute une vie.

LE PAVILLON PUEBLA Parc des Buttes-Chaumont - avenue Darcel 75 019 PARIS

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PETIT FANTÔME PETIT FANTÔME, c’est l’échappée en solo de Pierre Loustaunau (Crane Angels, François and the Atlas Moutains) qui met sa poésie et sa grâce au service d’une pop intimiste cousue main. Il prépare un nouvel album qui sortira à l’automne chez Edge of Town Music / Because Music.

Originaire de Mont-de-Marsan, Pierre Loustaunau, alias PETIT FANTÔME n’est pas un inconnu pour les Landais. Le mélange des genres décompléxé distillé dans son album STAVE, mis en ligne gratuitement en 2013, avait impressionné les amateurs d’expérimentations musicales. Après une longue tournée avec Atlas Mountains, c’est à Bayonne que le Landais a posé ses valises. Et c’est là aussi, devant une omelette-piperade, avant une promenade digestive dans la cathédrale et une dégustation des « muxu » de chez Paries, qu’il a parlé de son quotidien au Pays Basque au magazine I Heart, du collectif Iceberg, dont il est un des fondateurs, et de la pression qu’il se met pour réaliser un nouvel album à la hauteur de ses exigeances techniques, mélodiques et littéraires.

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Album : UN MOUVEMENT POUR LE VENT Origine : Mont-de-Marsan, France Année : 2006 Genre musical : Pop / Électro Lieu : Le Pavillon Puebla

Son Little SON LITTLE, auteur-interprète né Aaron Livingston, est l’alchimiste musical de notre époque. C’est un prestidigitateur, et tout comme ses héros Stevie Wonder et Jimi Hendrix, ses chansons sont des déconstructions de la diaspora du Rhythm & Blues américain.

Avec dextérité, il tisse les différentes ères de ce son (le blues, la soul, le gospel, le rock’n’roll) et à travers sa vision unique, jamais forcée, toujours fluide, chaque note est un affluent du fleuve du Rhythm & Blues. Les courants se déversent dans un estuaire, et dans cette source Son puise ce qu’il lui faut avec une confiance innée dans l’existence de la magie. Et aujourd’hui, avec ce deuxième album, NEW MAGIC, il fait une grande proclamation, une création unificatrice qui saisit la nature variée de l’esprit de la musique américaine avec fraîcheur et modernité.

Après son EP cinq titres, SONGS I FORGOT, et un premier album éponyme en 2015, SON LITTLE a vu sa carrière décoller. Son morceau LAY DOWN a été joué plus de sept millions de fois sur Spotify, il a fait des tournées mondiales avec des artistes aussi variés que Leon Bridges, Kelis, Mumford & Sons et Shakey Graves, en plus de ses propres tournées, et a remporté le titre de Best Roots Performance aux Grammy Awards en 2016 pour sa production du SEE THAT MY GRAVE IS

KEPT CLEAN de Mavis Staples. Mais, au beau milieu de ces succès, il s’est aperçu qu’il manquait de temps pour composer de nouvelles chansons. Là où ses productions précédentes émanaient de diverses périodes et sessions d’enregistrement du début de sa carrière, il éprouvait désormais le besoin de se poser pour écrire un nouvel album avec une direction bien précise, un album pour trouver sa place dans le monde de la musique noire. Le problème était de trouver le temps et l’endroit. « J’étais tout le temps sur la route et j’avais envie d’écrire, mais je n’arrivais pas à trouver le temps ni l’espace qu’il me fallait pour le faire », dit SON LITTLE. « Je bricolais des beats et des changements d’accords ; j’avais tous ces petits fragments et je me disais que je les assemblerai plus tard.

J’ai fait ces exercices en attendant d’avoir le luxe de me poser tout seul quelque part et d’écrire quelque chose de bout en bout. J’avais vraiment envie de trouver l’espace pour concevoir quelque chose de nouveau, sans l’interruption des balances, des voyages et des radios. Tout ça est très cool et je me suis éclaté en tournée, mais une part importante de moi me manquait.

Je voulais que mon écriture subisse le moins de coupures possibles ».

En même temps, tout ce mouvement lui a fourni la confiance en lui et l’ins-

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piration pour la suite. Le fait d’avoir à interpréter sur scène un premier album qui avait été tellement travaillé en studio l’a poussé à envisager son deuxième album différemment. « Je me suis souvent caché derrière ma guitare », avoue-t-il. « Mais j’ai dû m’habituer à me mettre en avant avec mon jeu et ma voix, ce qui m’a poussé à écrire différemment par la suite ».

Parfois, pour voir les étoiles, il faut s’éloigner des lumières de la ville. Finalement, à l’automne dernier, SON LITTLE s’est retrouvé dans un lieu propice, et c’est là qu’à la fin d’une tournée, dans un endroit isolé du Territoire du Nord de l’Australie, il a pu voir les étoiles s’aligner parfaitement. Avec quelques jours devant lui dans un lieu inconnu et avec la magie qu’apporte le fait de jouer sur un instrument qui n’est pas le sien, il a senti que les conditions étaient enfin réunies. « Le Territoire du Nord est un endroit où tout fonctionne un peu plus lentement qu’ailleurs », explique-t-il. « Il y avait des gros crocodiles, d’énormes chauves-souris et toutes sortes de bêtes sauvages que je n’avais jamais vues. J’avais quelques jours devant moi, je me suis posé dans un hôtel et j’ai suivi mon processus habituel : j’ai trouvé une bonne idée de rythme, j’ai chanté et j’ai joué un peu de guitare par-dessus. Comme un bocal à pourboires qui se remplit plus vite après

le premier dollar, il faut amorcer les choses et tout suit naturellement. J’ai sorti cinq chansons en une journée ».

(Trois de ces chansons, KIMBERLY’S MINE, CHARGING BULL et MAD ABOUT YOU’ sont sur l’album).

Le processus dont il parle vient d’une expérience qu’il a vécue en écrivant l’un de ses premiers succès, le déchirant YOUR LOVE WILL BLOW ME AWAY WHEN MY HEART ACHES, l’un des rares moments d’inspiration qu’il arrive à clairement visualiser. La chanson lui est venue alors qu’il était debout dans sa chambre ; débutant avec quelques mots et un tempo, SON LITTLE a commencé à taper du poing sur sa commode et la mélodie du morceau lui est venue. « Je tapais sur la commode, et je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Il n’y avait pas de mélodie, pas de mots… puis tout est venu. Maintenant, je sais que si j’ai une partie de la mélodie, une phrase ou deux, et un tempo, le reste suit. Donc, je voulais suivre ce processus pour les nouvelles chansons et laisser l’idée se développer sans me soucier de la production ou du choix de la guitare. J’ai plus cherché à trouver la chanson et les arrangements ».

Mais la guitare aussi l’a trouvé. « Toutes les chansons que j’ai écrites en Australie ont été composées avec un micro et une guitare acoustique pour gaucher sur laquelle je jouais à l’envers », dit-il. « Je l’ai empruntée au chanteur australien Gurrumul, un chanteur aborigène aveugle à la voix d’ange. J’avais besoin d’une guitare et il me l’a gentiment prêtée ; je l’ai emportée dans ma chambre et toutes ces chansons en sont sorties. On dit que les guitares contiennent des chansons, c’était bien le cas pour celle-ci ».

L’histoire ne dit pas si SON LITTLE a fait le lien entre ce prêt et ses deux héros du Rhythm & Blues (Stevie et Jimi) mais il y a certainement là une part de magie. « Il y a un côté Blues, et on peut le distiller ou le faire réduire à la simple

expression de la guitare et de la voix ou même juste la voix », dit-il. « Et ce processus où je suis dans ma chambre à écrire YOUR LOVE avec ma commode pour batterie j’ai fait la même chose pour écrire ces chansons. C’est la même démarche de créer quelque chose à partir de rien. Et même si je suis capable de le faire, je ne peux pas l’expliquer. C’est ça la magie. Je ne sais pas d’où ça vient, mais c’est là, et je peux y faire appel. Je peux y faire appel debout devant ma commode, en marchant dans la rue, au volant d’une voiture, dans un train, dans un avion, dans une chambre d’hôtel, dans des loges, pendant une interview… c’est juste là. J’essaye de rendre hommage à ce fait. Ça a eu une influence très forte et toujours plus salvatrice dans ma vie. J’espère que d’autres ont cette même expérience. Je suis juste heureux que ce soit là, d’où que ça vienne ».

Les trois chansons écrites en Australie donnent le ton au reste de l’album, avec KIMBERLY’S MINE en tête de proue et son côté blues vintage, et le groove funky et fiévreux de CHARGING BULL, le Rhythm & Blues minimaliste à la D’Angelo de MAD ABOUT YOU, une chanson d’amour contrarié que SON LITTLE a dépouillée jusqu’à sa plus simple expression. Mais la vraie pièce de résistance de l’album reste BLUE MAGIC, inspirée de la soul de Philadelphie et déconstruite presque comme un rap ou une production de J Dilla, Madlib ou Mark Linkous de Sparklehorse, avec des tintements de glockenspiel et des choristes oldschool. Cette chanson a été composée avant le voyage en Australie et sonne comme un classique. « Je savais que BLUE MAGIC serait mon point de référence dès que je l’ai écrite », dit SON LITTLE. « Je bidouillais avant un concert (et j’aimerais pouvoir expliquer d’où ça vient, mais je n’en ai aucune idée) et je faisais un freestyle à la guitare. Je pensais au fait que les gens classent ma musique dans la case Blues, même si je n’essaye pas d’être un héros et de sauver

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le Blues, ou même de faire du Blues nécessairement. Mais d’un coup je chante que j’ai le ‘blue magic’ (la magie bleue), et même s’il y a des choses qui portent le nom de blue magic, je n’avais jamais vu cette phrase avant ni entendue personne la prononcer. Mais je l’ai chantée, puis j’avais la pression pour trouver la suite, pour la placer dans un contexte. Je crois que je suis accro à cette pression ; ce truc est exposé et le tout peut partir en fumée si je ne trouve pas la solution et que je n’arrive pas à assembler les pièces du puzzle. J’aime avoir le sentiment de ne pas savoir ce qui va se passer ; ça ne se termine pas toujours bien mais je me dis qu’il faut trouver la solution, et je trouve ça très excitant de ne pas savoir comment. Ce sentiment est en filigrane de tout l’album : regardez-moi partir de rien et créer quelque chose de toutes pièces ».

Pour suivre, on trouve BREAD AND BUTTER, une chanson légère et un hommage moderne à James Brown, et THE MIDDLE, un blues classique et une chanson à boire, toutes deux déconstruites à travers un filtre de cubisme musical. ASAP est un hommage fiévreux au Rock’n’Roll de Jimi Hendrix, et LETTER BOUND rappelle un Bobby Womack crooneur et ardent, avec le « petit cri » dans la voix de SON LITTLE, comme l’appelle Mavis Staples. L’album se termine sur le morceau éthéré et légèrement gospel DEMON TO THE DARK, qui sert au chanteur de dialogue avec Washington Phillips, un prêtre et musicien aveugle oublié du début du 20ème siècle dont la chanson WHAT ARE THEY DOING IN HEAVEN TODAY faisait intervenir un dulceola, un instrument étrange composé de deux autoharps collées ensemble. Phillips était un homme très pieux, une figure importante de son église, et, à travers sa musique, SON LITTLE a trouvé une source de pardon et la force de continuer.

Alors que les vagues nous emportent, l’électricité dans l’air est palpable, la foi et la confiance en son étincelle sont à leur paroxysme.

Album : NEW MAGIC Origine : Los Angeles, USA Année : 2014 Genre musical : Rhythm & Blues / Blues Lieu : Le Pavillon Puebla

PETIT BAIN est un espace atypique, imaginé par les architectes du collectif Encore Heureux sous forme de barge flottante : un espace convivial avec une vue imprenable sur la Seine !

Petit Bain est une salle de concerts… mais pas que ! PETIT BAIN c’est aussi une entreprise d’insertion par l’activité économique, une coopérative où chaque acteur à son nom à dire.

C’est aussi un lieu accessible aux personnes à mobilité réduite, et bientôt aux sourds et malentendants.

PETIT BAIN c’est un espace pour écouter, pour voir, entendre, jardinier, danser, apprendre, rencontrer… Un espace convivial pour montrer qu’il est possible d’entreprendre autrement.

Conçu sur trois niveaux, PETIT BAIN est équipé d’une salle de concerts avec son studio d’enregistrement, d’un restaurant et d’une terrasse végétale.

LA TERRASSE : Véritable espace de détente et de rencontres, lAa terrasse de PETIT BAIN permet d’accueillir jusqu’à 100 personnes en été. Avec ses baignoires remplies de plantes aquatiques, elle est aussi un espace de découverte et d’expérimentation autour du végétal.

LA SALLE DE CONCERTS : La salle de concerts d’une capacité de 450 personnes accueille des artistes émergents et des musiques hybrides. Du rock vietnamien au métal japonais en passant par le hip-hop africain ou la psyché folk parisienne… PETIT BAIN entend soutenir ces formations musicales aux frontières des genres et parfois des disciplines.

PETIT BAIN est également un lieu de socialisation au travers de l’embauche de personnes éloignées de l’emploi. Conventionnée entreprise d’insertion par l’économie, PETIT BAIN souhaite participer à la socialisation de personnes en leur proposant un emploi, et en les formant pour les aider à s’inscrire dans un emploi durable.

LE PETIT BAIN

7, port de la Gare, 75 013 PARIS

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www.petitbain.org

MAN WITH A MISSION Ce quinté talentueux cultive le mystère mais aussi l’originalité en portant des têtes de loup !

Avec des mélodies puissantes et accrocheuses, ce groupe japonais évolue vers des sonorités mixtes : majoritairement rock alternatif, teinté de chant de rap… Leurs influences sont des groupes tels que : les Red Hot Chili Peppers, The Smashing Pumpkins ou encore Rage Against…

Avec le single NEVER FXXKIN’ MIND THE RULES sorti en avril 2011, MWAM fait ses débuts en major et sortent leur premier album éponyme MAN WITH A MISSION. En concert le groupe est souvent accompagné de E.D.Vedder, un mystérieux guitariste. Il n’est pas vraiment un membre officiel, il porte un masque blanc et s’expose rarement devant le public pendant les concerts. Il a composé de nombreuses chansons pour le groupe. Mais qui sont-ils ? Des

hommes ? Des loups ?

En l’an 19XX, la Terre était en guerre.

Nation contre nation, humains contre humains. Chaque être vivant était empêtré dans une lutte sans merci pour le contrôle des richesses.

En ce temps-là, dans la contrée reculée de « Ladyland » vivait le génial biologiste Dr. Jimi (son hobby : la guitare) qui travaillait sur une expérience mystérieuse visant à créer des créatures supérieures, appelées MAN WITH A MISSION (MWAM). À première vue, leur look pouvait paraître comique, mais ils avaient des capacités physiques et psychiques hors du commun. Ils ont ainsi pu mener à bien des missions top secrètes pour sauver la planète, et ils étaient les égaux des plus grands leaders que furent Gengis Khan, Attila le Hun, et Ivan le Terrible.

Mais la principauté de Zeon leur a

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confié des basses s’étant tournés vers le côté obscur, et il décida de mettre un terme à son expérience. Il les cryogénisa aux confins du monde.

Et afin que sa créativité n’accouche plus jamais un tel désastre, le Dr. Jimi brûla sa guitare. Il échappa aux griffes du Mal et trompa la mort au moins trois fois, mais il ne put éviter sa destinée. Les MWAM restèrent congelés dans le Pôle Sud. Le temps passa et nous voilà en 2010.

La planète est secouée par la crise économique, les tensions politiques et sociales s’accumulent, la pollution et le réchauffement climatique détruisent le monde et provoquent la fonte des glaces qui retenaient prisonniers les MWAM. Vont-ils oeuvrer pour la paix dans le monde ou sont-ils définitivement devenus méchants ?

Quoi qu’il en soit, MWAM est lâché sur la Terre !

KAMIKAZE BOY (basse) / JEAN-KEN JOHNNY (chant et guitare) / TOKYO TANAKA (chant) / DJ SANTA MONICA (disc jockey) / SPEAR RIB (batterie) Album : DEAD END IN TOKYO Origine : Shibuya, Japon Année : 2010 Genre musical : Metal Alternatif Lieu : Le Petit Bain

Quand l’électricité new-yorkaise rencontre la Ville Lumière, cela crée une étincelle à la fois urbaine et romantique. À quelques pas de l’Opéra Garnier, des grands magasins, et de la prestigieuse rue du Faubourg Saint-Honoré, scintille le W PARIS-OPÉRA, fidèle à la magie du quartier. Mariant l’élégance haussmannienne à la modernité, le chic parisien est réinventé pour devenir avant-gardiste. Vues sur l’Opéra, élégance du mobilier, luxe des tissus, néons somptueux, oeuvres d’art, bar à cocktails, restaurant, conciergerie d’exception, terrasse accueillante, technologie de pointe… vous vous souviendrez longtemps de votre séjour en ces murs.

L’endroit où vous rêvez d’être. Situé dans le quartier chic et très vivant de l’Opéra, avec ses cafés animés, ses boutiques de créateurs, ses restaurants branchés et ses rendez-vous de la vie nocturne, l’hôtel W PARIS-OPÉRA occupe un élégant immeuble haussmannien des années 1870, près des Galeries Lafayette, du Printemps et de la Place Vendôme, qui ont valu à Paris sa réputation de « Ville Lumière ».

Soyez au coeur de l’action, avec des films, des concerts, des boîtes de nuit et des boutiques avant-gardistes. Si vous comptez en mettre plein les yeux, traversez la Rue de la Paix et découvrez les plus grandes bijouteries de luxe. Découvrez également l’historique place Vendôme ou reposez-vous au jardin des Tuileries pour plus de calme et de sérénité.

Besoin de vous détendre après une dure journée de shopping ? Ressourcez-vous avec un cappuccino ou un thé chaud à l’un des nombreux cafés où vous pouvez trouver un mélange électrique d’artistes locaux et professionnels dans les plus belles rues de Paris.

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W PARIS-OPÉRA

4, rue Meyerbeer, 75 009 PARIS

www.wparisopera.fr

SPARKS RON MAEL (clavier) / RUSSELL MAEL (chant) Album : HIPPO-POTAMUS Origine : Los Angeles, USA Année : 1968 Genre musical : Pop Rock Lieu : W Paris-Opéra Comme tous les groupes faussement superficiels, les SPARKS n’ont cessé de démontrer leur profonde intelligence, à travers un savant syncrétisme musical et des paroles remplies de perversité, d’ironie et d’humour.

Et comme tout bon duo, les frangins Ron et Russell Mael sont parfaitement dissociables. Impassibilité pour l’un, dandy bizarre à la fine moustache (inspirée par Chaplin ou Hitler, comme on voudra), exubérance pour l’autre, chanteur à la voix de castrat et à la longue chevelure frisée.

Tout a débuté à Los Angeles. L’enfance californienne de Ron (l’aîné) et Russell est marquée par les catalogues de vente par correspondance, pour lesquels leurs parents les font travailler comme mannequins. En 1968, étudiants à UCLA, ils fondent Halfnelson avec Earle et Jim Mankley, ainsi que le batteur Harley Feinsteins.

Les deux frères Mael sont alors des passionnés de tous les groupes de la « British Invasion », à commencer les

Kinks et le Floyd de Syd Barrett. Albert Grossman, ancien manager de Bob Dylan, s’intéresse à eux et demande à Todd Rundgren de produire un album éponyme. C’est un échec. Leur label leur suggère de changer de nom, et ils adoptent SPARKS, en hommage aux Marx Brothers.

Leur premier disque ressort ainsi leur nouvelle appellation, suivi de A WOOFER IN TWEETER’S CLOTHING (1972), qui préfigure les succès à venir avec un mélange étonnant (et détonnant) de heavy-metal et d’opérette.

Recevant un accueil chaleureux lors d’une tournée en Angleterre, Ron et Russell décident de s’expatrier, sans leurs collègues, dans ce pays plus ouvert à leur excentricité. Travaillant avec des musiciens britanniques, ils sortent en 1974 KIMONO MY HOUSE, qui les imposent en Europe. Les Sparks sont alors catégorisés glam, mais leur musique semble bien venir d’ailleurs, mélangeant bubblegum, hard-rock, ou comédie musicale. L’impression

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d’étrangeté est renforcée par la voix de fausset de Russell. L’album contient le débridé et flamboyant This TOWN AIN’T BIG ENOUGH FOR BOTH OF US, qui se classe n°2. PROPAGANDA, publié quelques mois plus tard, évolue dans cette même sphère, avec notamment SOMETHING FOR THE GIRL WITH EVERYTHING et la très spectorienne ballade NEVER TURN YOUR BACK ON MOTHER EARTH, certainement la plus belle chanson jamais enregistrée par les SPARKS. Dernier volet du triptyque, Indiscreet (1975) est produit par Tony Visconti. Surproduit diront ses détracteurs, qui lui reprochent des arrangements trop jazzy et un manque de cohérence global.

Face à des ventes en baisse, les SPARKS décident de retourner aux États-Unis pour enregistrer BIG BEAT (1976), puis INTRODUCING SPARKS (1977). Ces tentatives de plaire au public américain et de s’adapter au format FM déçoivent et beaucoup pensent que la carrière du groupe

est dans une impasse. Les SPARKS montrent alors une première fois leur capacité à se métamorphoser. Enthousiasmés par I FEEL LOVE de Donna Summers, ils décident de travailler avec son producteur Giorgio Moroder, le pape de la disco, sur NUMBER ONE IN HEAVEN (1979). La chanson-titre est un tube. Rétrospectivement, elle sera considérée comme une des matrices de toute la pop synthétique des années 80. Terminal Jive (1980), prolonge cette veine, avec cette fois-ci derrière la console Harold Faltermeyer, un assistant de Moroder. Curieusement, le single WHEN I’M WITH YOU séduit massivement en France alors qu’il passe plutôt inaperçu ailleurs.

Retournant à des sonorités plus pop, les SPARKS continuent à produire des simples qui se vendent bien, comme FUNNY FACE et surtout le décidé I PREDICT, même si les albums sont plus décevants. En 1983, ils enregistrent avec Jane Wiedlin, guitariste des Go-Go’s et fan du groupe, la

bluette COOL PLACES, qui est leur premier vrai succès dans leur pays natal.

Pourtant, la suite va être de pire en pire, avec PULLING RABBITS OUT OF A HAT (1984), MUSIC THAT YOU CAN DANCE TO (1986) et INTERIOR DESIGN (1988). Seule une collaboration avec les Rita Mitsouko pour SINGING IN THE SHOWER les ramène, en France, sur le devant de la scène.

Les SPARKS ont alors la tête tournée vers le cinéma, et tentent d’adapter un manga japonais en comédie musicale. Ils ne reviennent qu’en 1994 avec GRATUITOUS SAX AND SENSELESS VIOLINS, inspiré par les sonorités de la techno. Le capiteux WHEN DO I GET TO SING MY WAY est un énorme hit en Allemagne, où il se vend à plus de 450 000 exemplaires.

En 1997, sur PLAGIARISM, ils réenregistrent, avec l’aide de Tony Visconti, leurs tubes, accompagnés par un orchestre symphonique, ainsi que

par Jimmy Somerville, ERASURE ou FAITH NO MORE. BALLS (2000) passent inaperçu et n’annoncent en rien le formidable regain de créativité qui va suivre, avec LIL’BEETHOVEN en 2002 et HELLO YOUNG LOVERS en 2006. Leurs nouvelles compositions, basées sur des boucles musicales qui se répètent et s’enrichissent, semblent plus étranges que jamais, et désormais à l’écart de tout courant musical. En 2004, ils sont également invités par Morrissey, un fan de toujours, au festival de Meltdown.

Bien qu’elle soit désormais reconnue comme l’une des influences prépondérantes de groupes comme les Pet Shop Boys ou plus récemment les Scissor Sisters, la fratrie Mael continue d’innover. À l’image de leurs chansons en forme de montagnes russes vocales, Ron et Russell n’ont pas arrêté de monter et descendre la pente de leur inspiration. La bonne nouvelle, c’est qu’ils semblent actuellement au sommet.

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CONCLUSION Textes : MARINE LOUWARD Images : GRAND NATIONAL STUDIO / DR

QUELLE AVENTURE !

Cette aventure au sein de la rédaction de MYROCK / PLUGGED m’a offert l’opportunité de me surpasser. J’ai appris à travailler avec des deadlines et des délais restreints, mais je me suis également confrontée aux contraintes du métier de journaliste. Parfois, il faut user d’un rien pour composer du contenu intéressant. Et si cet exercice à ses débuts, n’était pas si simple, aujourd’hui, je peux affirmer m’en être plutôt bien sortie. Chaque article terminé était pour moi une fierté supplémentaire, et quelle joie de se voir publiée pour la première fois !

Je garde, comme plus beau souvenir, les différentes rencontres que j’ai pu faire. Que ce soit les artistes ou mes collègues d’un mois, tous m’ont offert conseils et bienveillance. Grâce à la confiance qu’ils m’ont accordée au fil de mes missions, j’ai gagné en assurance et en estime de soi. J’ai pu découvrir des méthodes de travail propres à la rédaction et que je compte appliquer à mon parcours professionnel.

Régulièrement, mes supérieurs me demandaient mon avis, mes analyses sur une situation qui posait problème. J’avais une part très active et

ça, c’était vraiment valorisant. Tout au long de mon stage, j’ai pu mettre à profit toutes mes compétences : aisance rédactionnelle, orthographe pour la correction des textes en passant par la pratique de la photographie, je me suis retrouvée dans toutes les missions qui m’ont été confiées.

Mes connaissances dans le domaine de la musique étaient également indispensables à la rédaction de mes écrits.

J’ai eu l’occasion de donner quelques conseils de community management afin de dynamiser et de booster les publications du magazine sur les réseaux sociaux.

La partie photographie m’a beaucoup inspirée. Il nous a fallu trouver des endroits sympas pour prendre nos photos et choisir quelques poses dans l’urgence, car les temps de shooting sont rapides chronométrés. Notre créativité est alors bousculée, ce qui nous pousse à aller au bout de nos idées premières.

Ce stage a confirmé mon envie de créer du contenu. Mon rêve un peu fou après l’ESTEN est de faire le tour du monde. Raconter mes aventures sur

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un blog numérique et pourquoi ne pas éditer mon propre magazine ? Mais mon stage m’a aussi permis de me conforter à la réalité du marché de la presse écrite de nos jours. Je sais qu’il me faudra innover pour réussir dans ce domaine, mais je reste confiante.

De beaux projets qu’ils soient numériques ou papier m’attendent autour de cette magnifique aventure, j’en reste convaincue.

Cette première expérience dans l’environnement professionnel à été plus que satisfaisante. Je ne pouvais difficilement espérer mieux pour conclure cette merveilleuse année au sein de l’ESTEN. Je ne mets pas de point final à cette aventure car de beaux projets nous attendent encore. En effet, Pierre, le directeur de la rédaction voudrait créer une application, dans la continuité de ses publications, mais sous une forme inédite ! À ce stade, je ne peux malheureusement pas vous en dire plus, car tout cela n’est encore que brouillon et de nombreuses contraintes sont encore à balayer.