Profamille - newsletter avril 2024

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Newsletter – avril 2024
« En avril ne te découvre pas d’un fil, en mai fais ce qu’il te plait » .

A travers notre Newsletter d’avril, nous vous invitons à découvrir un dossier sur le thème du « Proche aidant à la Pair-Aidance familiale », avec les témoignages de Pascale et Pascal, tous deux formés à la Pair-Aidance Familiale.

Nous souhaitons mettre à l’honneur les différentes initiatives des équipes Profamille lors des journées de la schizophrénie qui se sont déroulées du 16 au 23 mars 2024. Merci pour leur engagement à faire connaître le programme Profamille et à rassembler les participants pour des moments conviviaux

Ces journées sont organisées par PositiveMinders, si vous ne connaissez pas cette association… n’hésitez pas à la découvrir via la rubrique « Présentation d’un partenaire »

Nous tenons à féliciter l’équipe Profamille du Centre Hospitalier Camille Claudel (Angoulême) pour leur bande dessinée "Les âmes fendues", publiée en janvier 2024. Vous pouvez en lire un extrait dans notre rubrique « Lecture conseillée ».

C'est le moment de vous présenter les premières séances d'informations. Elles vous permettront de découvrir le programme et éventuellement de vous inscrire à une nouvelle session Profamille près de chez vous Consultez les différents rendez-vous dans la rubrique

"Agenda"

Profamille sera également présent au 12ème Congrès Réhab les 6 et 7 juin à Marseille sur le thème « Rétablissement : Ensemble, bougeons les lignes » organisé par Santé Mentale France.

Si vous souhaitez soutenir Profamille dans ses activités et dans le développement du programme, n'hésitez pas à nous apporter votre soutien.

L’action est déjà le début de l’engagement…

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Dossier spécial De la proche aidance à la pair aidance familiale

La question de savoir si les familles doivent légitimement prendre leur place dans le processus de rétablissement de leurs proches malades est au cœur des débats dans les réseaux de soins et les associations de familles en France, en Belgique, au Québec, au Maroc, et ailleurs depuis plusieurs années.

Cela soulève la question de savoir si les familles devraient bénéficier d'une formation ou de l'accès à des outils spécifiques pour assumer leur rôle de manière appropriée. Le concept de légitimité ici englobe à la fois la reconnaissance de leur rôle et la compétence nécessaire pour l'exercer efficacement Il s'agit également d'une reconnaissance réciproque entre les professionnels de la santé et les membres de la famille, où reconnaître la compétence de l'autre établit une légitimité qui donne le droit à la parole et à être entendu.

Alors que la légitimité des professionnels de la santé est souvent implicite grâce à leur formation et à leurs qualifications, celle des familles dans le processus de rétablissement de leurs proches malades est souvent remise en question. Cependant, il est important de reconnaître que les familles possèdent une connaissance approfondie et une expérience unique de leur proche, ce qui peut être essentiel pour son rétablissement.

Néanmoins, pour que leur contribution soit pleinement valorisée et efficace, les familles peuvent bénéficier d'une formation aux compétences et aux outils nécessaires, tels que la communication, la gestion du stress et la compréhension des troubles de santé. De plus, une reconnaissance mutuelle entre les professionnels de la santé et les familles est cruciale pour établir leur légitimité dans le processus de rétablissement. Cela implique une collaboration étroite où les décisions sont prises conjointement, en tenant compte à la fois de l'expertise clinique et de l'expertise familiale.

En conclusion, la légitimité des familles dans le parcours de rétablissement de leurs proches malades repose sur leur engagement, leur expertise et leur collaboration avec les professionnels de la santé. Une formation aux outils spécifiques et une reconnaissance mutuelle peuvent renforcer cette légitimité et favoriser des soins plus holistiques et efficaces.

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Dossier spécial - De la proche aidance à la pair aidance familiale

Témoignage de Pascale Machelot – pair aidante familiale professionnelle

Je m’appelle Pascale Machelot. Mon parcours professionnel a débuté en tant qu'enseignant auprès d'enfants en situation de handicap, couvrant diverses formes de handicaps tels que les troubles du neuro-développement dont ceux du spectre de l’autisme. Par la suite, j'ai travaillé dans le domaine médico-social pendant de nombreuses années, notamment dans l'Education Nationale. En tant que proche aidant, mon fils, âgé de 37 ans maintenant, a connu des difficultés dès l'adolescence, manifestant des comportements à risques, incluant des tentatives de suicide vers l'âge de 17 ou 18 ans. Malgré ces défis, il a poursuivi ses études avec un soutien important, mais a connu une crise majeure vers l'âge de 25 ou 26 ans, marquée par un diagnostic initial de trouble schizo-affectif, qui n'a jamais été pleinement confirmé par la suite.

Face à cette situation, j'ai entrepris de mieux comprendre ce qui se passait. Je me suis tourné vers des psychiatres, des neuropsychologues et j'ai effectué des recherches pour approfondir mes connaissances. Par un heureux hasard, j'ai découvert l'association Profamille en naviguant sur Internet. Auparavant, j'avais suivi diverses formations, telles que celles proposées par Prospect à l'Unafam, ainsi que des groupes de paroles et des consultations avec des psychologues affiliés à l'Unafam, dans le but de trouver un soutien dans ce parcours complexe. Au fil du temps, j'ai également été attiré par l'association Promesses, tout en restant membre de l'Unafam, la plus grande association nationale dans ce domaine. Mon engagement associatif s'est progressivement orienté vers la psychoéducation et la formation des familles, domaines qui me tiennent particulièrement à cœur, peut-être en raison de mon expérience passée d'enseignant

En parallèle, j'ai suivi une formation pour être formatrice aux premiers secours en santé

mentale et j'ai obtenu un Diplôme Universitaire (DU) comme « Pair-aidante familiale » pour continuer à enrichir mes compétences. Bien que je sois bénévole depuis des années auprès de Promesses et de l'Unafam, j'ai été récemment sollicitée pour occuper un poste rémunéré au sein du GHU de Saint-Maurice

Ce nouveau poste représente pour moi une forme de militantisme, car il répond à une conviction profonde : la nécessité d'impliquer les familles dès le début du parcours de soins, notamment lors de la première hospitalisation aux urgences. Beaucoup de familles ne demandent pas d'aide lors de ces moments critiques, souvent par honte, par manque d'information ou tout simplement parce qu’elles n’en ont pas la force. C'est pourquoi j'ai accepté cette proposition de poste à temps partiel, car je crois fermement que la présence et le soutien des familles peuvent faire une réelle différence dans le vécu des personnes concernées.

Qu'est-ce qui t'a motivé à suivre ce DU ? Reprendre des études, ce n'est pas si facile que ça non plus. Est-ce que c'était pour obtenir une position spécifique en tant que pair aidant familiale ?

En fait, c'était vraiment une démarche d'enrichissement personnel. Je suis quelqu'un qui apprécie beaucoup la lecture et la réflexion, cela me stimule Bien sûr, il y a aussi les conséquences sur ma relation avec mon proche me permet d’avoir du recul.

Ensuite, je me suis rendu compte que ce DU avait une dimension professionnelle et je me suis dit qu'en tant que parent et pair aidant, nous manquons parfois de confiance en nous.

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Dossier spécial - De la proche aidance à la pair aidance familiale

Notre légitimité est parfois remise en question en raison de notre rôle de parent et des sentiments de culpabilité. Il y a donc un enjeu de légitimité, qui peut nous empêcher de prendre l'initiative d'animer des activités entre pairs aidants. Mon objectif était donc d'affirmer cette légitimité et de ne pas avoir peur de m'engager.

Par exemple, je suis activement impliquée dans la Commission Formation de Promesses : au départ, il s'agissait pour moi d'affirmer que nous, membres de Promesses, pouvons mettre en place des ateliers de révision Profamille, de résolution de problèmes, ou de directives anticipées, que nous aussi, avons des idées et que nous pouvons les construire et les animer avec d'autres.

Ensuite, c'était aussi pour moi une façon d'être une ambassadrice. C'est ainsi que j'ai formulé ma demande pour suivre ce DU : je me forme et ensuite je me battrai pour que la pair-aidance familiale puisse être proposée, par exemple, à des mères ou des pères qui ont arrêté de travailler pour s’occuper de leur enfant présentant des troubles psychiques . Donc c'était dans cet esprit de défendre l'intérêt de la pair-aidance familiale, à la fois d'un point de vue professionnel et personnel, et en même temps de développer cela pour que les personnes qui ont du s’arrêter de travailler puissent également avoir des opportunités dans ce domaine et trouver un travail tenant compte de leurs savoirs expérientiels Je pense que ce sont les différentes raisons qui m'ont poussée à entreprendre cette démarche. Ensuite, j'avais aussi envie de m'exprimer, de faire quelque chose de différent, de rencontrer de nouvelles personnes.

Depuis quand travailles-tu au sein du service de Saint Maurice en tant que pair aidant familial ? Cela fait maintenant 5 mois, depuis début octobre.

Quel est ton rôle ? Quelle place occupes-tu au sein du service ? Dans quel service travailles-tu?

Est-ce un service spécifique ?

Je suis affectée au pôle 94 G16 de Saint-Maurice, sous la direction du Dr Cantero. Ce pôle comprend différents services de psychiatrie, notamment des unités d'hospitalisation intrahospitalière, des CMP, HDJ et CATTP. Il s'agit d'un service ouvert avec un fonctionnement inspiré de la psychiatrie institutionnelle. Il y a déjà trois pairs aidants (ou médiateurs de sante pairs) qui interviennent depuis plusieurs années, ainsi qu'une autre pair- aidant famille, Marie, qui travaille également depuis 2 ans Il existe une réelle culture de reconnaissance du rôle de la famille et de la pair-aidance, bien que cela reste un défi. Il subsiste encore des réticences et des représentations fragiles.

Mon rôle principal est d'accompagner les familles Ce qui est remarquable, c'est la liberté d'action dont nous disposons. Initialement, les soignants, qu'ils soient infirmiers, psychiatres ou autres, remarquent que la famille a besoin d'aide et nous fournissent leurs coordonnées. Nous les contactons ensuite pour leur expliquer notre rôle et leur proposer un rendez-vous. Nous offrons un espace où ils peuvent exprimer leurs émotions, leurs peurs et leurs interrogations. Ensuite, notre intervention évolue en fonction des besoins de chaque famille

Contrairement à la pair-aidance bénévole, où nous ne rencontrons la famille qu'une seule fois, ici nous pouvons travailler avec elles sur le long terme. Par exemple, il y a une famille que j'ai rencontrée environ 8 fois, toutes les deux semaines. Nous abordons différents aspects, comme la colère, la culpabilisation, la gestion de l’angoisse, la pose de limites, les compétences en communication, l'image que la famille renvoie de son proche et plein d’autres sujets Nous utilisons notre propre expérience pour guider ces discussions. www.profamille.site

Il est important de préciser que nous ne sommes pas des psychologues, et nous orientons les familles vers des associations ou des programmes de psychoéducation. Par exemple, une famille est inscrite à Profamille pour la rentrée Nous les aidons à trouver ce qui leur convient le mieux. Donc notre rôle est vraiment adapté à chaque famille, certains ne nécessitant qu'une ou deux rencontres, tandis que d'autres demandent un suivi sur plusieurs séances.

Si tu devais définir ta fonction en mots clés par rapport aux attentes qu'on a vis-à-vis de vous ? Quelles sont les attentes qui sont formulées vis-àvis de vous en tant que pair aidant familial du service ?

Les principales attentes sont de leur proposer un lieu d’écoute et d’entraide, de répondre à leurs questions et ainsi de les accompagner et soutenir quel que soit, là où la famille en est dans son parcours. Nous expliquons aussi le fonctionnement hospitalier de la psychiatrie, et permettons ainsi de favoriser l'alliance thérapeutique: personne concernée/soignant/ famille.

Et donc, quelque part, nous aidons au mieux-être de la personne concernée et de la famille Nous apportons l’espoir, à notre place de pair. C’est essentiel !

Le Dr Cantero accorde une grande importance au respect du secret professionnel et à l'alliance thérapeutique entre le psychiatre et le patient. Nous sommes un pont entre la famille et l’équipe soignante ! Nous sommes des passeurs et je crois, apportons aux familles et aux soignants, un autre éclairage, en toute humilité.

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J'ai

Témoignage de Pascal Brisset – pair aidant familial

l'habitude de dire que je suis le beau-père d'un jeune homme qui apprivoise tranquillement son handicap psychique. C'est ce qui m'a amené à faire Profamille. Je suis le beau-père, donc c'est un petit milieu familial qui s'est recomposé. Ça se passe très bien d'ailleurs entre ces éléments rapportés. J’ai trouvé

Profamille via l'Unafam parce que quand le diagnostic et la première hospitalisation nous sont tombés dessus, on a cherché comment on pouvait être aidé Côté médical, c'est simple, il n’y a rien eu Donc on a cherché dans le milieu associatif, puis on a rapidement trouvé l’Unafam. Ils nous ont dit : « il faut faire Profamille » J'ai fait Profamille pendant le COVID et la dynamique était lancée Dans le groupe, on a continué à se voir en Skype, je pense que ça a renforcé encore plus, la cohésion d'équipe qu'il y a dans les sessions Profamille 2 animatrices nous ont parlé de PromesseS J'y ai adhéré avec plusieurs autres Avec une originalité, c’est qu’on a un groupe local : on a réussi à réunir autour de nous des personnes d'autres sessions Je me suis retrouvé à animer des ateliers de révision, à être un des animateurs de PromesseS et puis rapidement, je me suis rendu compte quand même que PromesseS, ce n'était pas un club de pétanque. J'étais un de ceux qui faisaient vivre le groupe local, j'étais actif. C'était un peu plus complexe : il y a plein de vécus complexes, des vécus parfois difficiles et des vécus aussi dramatiques. Quand j'ai vu le DU - diplôme universitaire de pair aidance familiale - du Vinatier qui se montait, j'ai sauté sur l'occasion.

Quelles étaient tes motivations à faire le DU ?

Je me suis rapidement dit qu’au sein de PromesseS, je n’étais pas assez compétent. J'ai besoin de renforts au niveau du recul, de la compréhension de ce qui se passe, etc. Donc quand j'ai vu le DU de pair aidance familiale en santé mentale et neurodéveloppement, je me suis dit que ça allait aider PromesseS, que ça allait m'aider moi aussi à avoir plus de recul. Et puis c'est une rencontre, le DU a été créé pour développer la pair aidance familiale professionnelle. En complémentarité de la pair aidance familiale bénévole.

Qu’est-ce que la formation du DU t’a apporté ? A-t-elle répondu à tes attentes ?

Beaucoup plus. Déjà, il y a une formation, tu rencontres des intervenants sur tel ou tel domaine. Ça peut être Stéphanie Lemestré de Profamille, une inspection de l'éducation nationale sur l'inclusion, une personne qui travaille au planning familial qui vient nous parler de la vie sexuelle des personnes en situation de handicap psychique, de l'éventuelle parentalité… Après, on s'entraîne à faire des entretiens motivationnels, ce sont des mises en situation d'accueil d'une famille ou une mise en situation de discuter avec des soignants Il y a des apports théoriques et puis un entraînement C’est comme Profamille, on s'entraîne réellement. Il y a un mémoire à la fin.

Y a-t-il de la demande de la part des structures pour collaborer avec des pairs aidant familiaux ?

Il faut que le milieu soignant médical ou médico-social soit acquis à la cause. Si on parle de pair aidance familiale professionnelle aujourd'hui, c'est le résultat d'un chemin où il y a d'une part, l'émergence de la pair aidance : les personnes concernées par des troubles qui disent « écoutez-nous, on sait agir, on a notre pouvoir d'agir. »

De l'autre côté, il y a le milieu familial qui existe depuis des années, puisque la pair aidance familiale bénévole existe depuis longtemps Il y a l'émergence aussi du courant médical, qui revendique le pouvoir d'agir, le rétablissement des personnes concernées. Voilà d'où on vient avec en plus, de manière générale dans la société, quand on est malade, que ce soit n'importe quelle maladie : on veut prendre en charge notre santé. Nous ne sommes plus patients.

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Enfin dans la psychiatrie, il s'est passé plein de choses, notamment, des personnes concernées qui cherchent à s'imposer en tant que collectif. J'aime bien prendre l’exemple du sida, il y a eu des collectifs de personnes malades qui ont fait bouger les choses pour pousser les labo pharmaceutiques On arrive à un chemin où la pair aidance professionnelle des personnes concernées, est en pleine expansion par contre la pair aidance familiale, on en est au début

Qu’en penses ton beau-fils, est-ce que tu en parles avec ? Penses-tu que le fait d'avoir fait tout ce chemin, la formation, le DU, PromesseS t’a apporté aussi dans votre relation?

On va faire un retour d'expérience rapide de la journée des proches du cluster Normandie. C'était une réussite, on était une centaine et il y avait 10 personnes concernées qui sont venues parce qu'ils ont été tirés par leurs proches qui ont fait Profamille. Mehdi était là. Au début, il avait le bob bien vissé sur la tête, et il s’est envolé au fur et à mesure de la journée à tel point que de leur part, il y a eu que des bons échos Alors qu'on parlait d'eux, on parlait de leur handicap, sans tabou. Il a posé une question à un moment. Nous étions déjà très surpris qu'il en soit capable Très surpris de la question aussi parce qu'elle était très pertinente sur le processus d'accompagnement. Et puis il m’ appelle le jour suivant en disant : « Ah Pascal je voulais vraiment te féliciter pour cette journée-là »

Là où ça m'a aidé : on a appris tous les 2 à parler de cette chose-là, je ne dis plus maladie. Je dis situation de handicap psychique Je prendrais plus une image d'harmonie entre 2, d'avoir les mêmes longueurs d'onde Parce que c'est apprendre à parler une langue commune. Ce n’est pas seulement parler, ce sont des moments où il faut intervenir, des moments où il faut se taire même si on a la trouille

Ce que je trouve d’important, c’est d'insister sur le prolongement naturel de ce qui se passe, de la pair aidance familiale bénévole, de l'émergence du pouvoir d'agir, de la reconnaissance du pouvoir d'agir par le milieu médical. Et de la pair aidance pour les personnes concernées, c'est une suite logique. Ce qui est important aussi : c'est un métier, ça veut dire qu’il y a un cadre, une reconnaissance sociale, ça veut dire qu'il y a une évaluation aussi. Une boîte d'antibiotiques, est évaluée avant d'être mis sur le marché. C'est pareil.

Profamille, c'est un programme qui est évalué On pourrait avoir la même exigence, si on veut que ça soit vraiment utile.

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Lundi 3 juin 2024 à Lyon pour le 1er congrès sur la Pair-Aidance Familiale Professionnelle !

Découvrez comment la professionnalisation de la pair-aidance permet aux services de santé de mieux comprendre et accompagner les personnes concernées.

Inscription gratuite obligatoire : https://www.linscription.com/pro/activite.php?P1=171871

Date : 3 juin 2024

Heure : 9h - 16h30

Lieu : Le Vinatier, 95 Boulevard Pinel 69005 Bron Bâtiment 416, Amphithéâtre

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Dossier spécial

De la proche aidance à la pair aidance familiale

Journées de la schizophrénie autour de la pair aidance familiale

De nouveau, les journées de la schizophrénie ont été riches en échanges, en diversité de sujets abordés.

La pair aidance familiale y a été abordée en collaboration avec Profamille et Stéphanie Lemestré.

De la proche-aidance à la pair-aidance familiale - YouTube

Tous les replays de la semaine

Événements - 1-Maison virtuelle de la psychiatrie 2024 - Schizinfo

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News du Réseau

Retour en image de la mobilisation de Profamille dans le cadre des Journées de la schizophrénie 2024

Webinaire du 20 mars 2024

« De la proche-aidance à la pair-aidance familiale »

Merci à Geneviève et Fabienne, proches animateurs en Belgique pour leur participation et à Stéphanie Lemestré, coordinatrice internationale de Profamille pour son animation.

En soirée, 21 mars 2024

Merci aux équipes belges qui se sont mobilisées pour réunir les participants de différentes sessions.

« Moments conviviales où les familles ont pu se rencontrer et apprendre à se connaitre… »

Stand virtuel 21 mars 2024

En collaboration avec l’équipe

Profamille Alsace.

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Journée des usagers de Profamille - 23 mars 2024

Les équipes Profamille de Normandie avec la collaboration de PromesseS se sont mobilisées pour organiser cette journée.

Selon Pascal Métayer, psychologue et anciennement infirmier psychiatrique :

« Soigner le fou c’est soigner l’humanité ».

Comme vous le savez peut-être, 600000 personnes en France sont concernées par des troubles schizophréniques et on peut estimer qu’en Normandie se sont 33 000 personnes (1% de la population). Au-delà de l’impact sur la santé mentale de la personne concernée, ces troubles touchent durement tout le système familial.

L’accompagnement d’un enfant ou d’un parent concerné, dans son parcours de vie, n’est pas un parcours linéaire. Pour les aidants, il suppose de l’adaptabilité, un surpassement de soi. Sans accompagnement cela entraine des souffrances.

Le programme Profamille est destiné aux proches de personnes concernées par des troubles schizophréniques. Ce programme de psycho éducation se déroule sur deux ans. Il consiste à informer les aidants sur les aspects médicaux, sociaux et psychologiques qu’engendrent des troubles psychiatriques.

L’objectif est de promouvoir les capacités pour y faire face, favoriser l’autonomie de notre proche et de faciliter l’élaboration de stratégies personnalisées

En Normandie, ce programme existe à Rouen, Caen, Le Havre, Evreux

Nous sommes une association de parents aidants de la région normande qui ont fait Profamille. A l’issue des deux années, nous avons ressenti le besoin de renforcer nos connaissances théoriques et pratiques en se joignant à une association d’aidants. Le but étant de socialiser nos compétences et de les unir à une entité déjà existante. Nous avons rejoint l’association PromesseS.

Nous avons aussi un lien de confiance et des échanges réguliers avec le cluster Normand de Profamille (les équipes d’animation du programme de Rouen, Le Havre, Evreux et Caen)

L’origine du projet de faire une action lors des journées de la schizophrénie s’est invitée naturellement, lors d’une discussion entre quelques membres de l’association PromesseS Normandie et a reçu très rapidement l’adhésion du cluster normand de Profamille.

News du Réseau www.profamille.site

Les objectifs principaux de cet évènement :

• Faire connaitre et présenter le programme de psychoéducation « profamille » auprès des aidants et des équipes soignantes.

• Montrer l’intérêt de la formation à la psycho éducation pour les aidants.

• Déstigmatiser les troubles psychiques.

Programme de la journée

• Une première partie réservée aux personnes ayant suivi Profamille. Ce moment s’est appuyé sur un jeux collectif et participatif basé sur les questions en lien avec la psycho-éducation et la réhabilitation et d’un moment de relaxation autour d’un exercice de pleine conscience « Le grain de raisin ».

• Une partie ouverte au public. Ce moment a été l’occasion d’une projection d’une vidéo de témoignages, d’interventions de témoignages de personnes concernées par les troubles schizophréniques et de débat. Christopher Lombombe,Pair-Aidant, a présenté son collectif « les nouveaux arrivants »

• Nous avons fini la journée par un apéro dinatoire.

Une centaine de personnes ont été présents au fil de la journée

• Une soixantaine de personnes ayant suivi Profamille

• Une dizaine de jeunes concernés pars des troubles schizophréniques

• Une quinzaine de soignants du médical et du médico-social

• Une vingtaine de personnes venues d’horizons divers.

Conclusion

Cet évènement a réuni nos compétences. Il a fait du bien au moral du collectif qui en avait besoin. C’est une première pour la Normandie et une preuve qu’on sait agir ensemble, aidants, soignants, personnes concernées par des troubles schizophréniques.

A L’ANNEE PROCHAINE !!!

Merci à nos partenaires

• A Profamille et particulièrement à l’équipe de Rouen qui a passé la journée avec nous.

• A l’UNAFAM pour son soutien et aussi parce que, sans l’UNAFAM, pour beaucoup d’entre nous, nous n’aurions pas rencontré Profamille

• Merci au musée Beauvoisine pour le prêt de la salle

• Merci à Santé mentale France, Positive minders

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News du Réseau

Quelques témoignages recueillis à l’issue de la journée :

• Une mère qui a suivi Profamille

Cette journée, au-delà de la formation, c’est aussi de belles rencontres qui permettent de se sentir moins seul face à notre quotidien.

• Un jeune concerné par des troubles schizophréniques :

J’ai pu dépasser mon stress pour venir à une assemblée de personnes. J’ai réussi à prendre la parole devant tout le monde

• Une grand-mère qui a suivi Profamille

C’est une journée vraiment réussite, conviviale et pleine d’humanité

• Une jeune concernée par des troubles schizophréniques :

Je suis sans doute motivée pour rejoindre le groupe de Christopher

• Un jeune concerné par des troubles schizophréniques :

La journée était à la portée de tout le monde, c’était bien de voir des familles concernées au micro.

• Une mère qui a suivi Profamille

C’est la preuve que le programme Pro famille même s’il n’est pas magique nous améliore la vie. Qu’ensemble on est plus fort et qu’on pourra aller plus loin.

• Un jeune concerné par des troubles schizophréniques :

J’ai vu que la formation profamille aide les parents à mieux nous comprendre.

• Une mère qui a suivi Profamille

C’était important d’organiser un moment de partage. On se sent moins seul.

La vie des personnes concernées par un handicap psychique est faite de haut et de bas, parfois de très bas. Nous avons une pensée chaleureuse pour les personnes qui n’ont pas pu être présente le 23 mars, elles ont d’une manière ou une autre contribué à cette journée

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News du Réseau

Présentation d’un partenaire

PositiveMinders est une organisation de portée internationale, reconnue d’utilité publique, qui a pour mission de lever les barrières à la mise en place de soins précoces et inclusifs pour toutes les maladies psychiques et de rendre accessibles ces soins à toutes les personnes en souffrance dans l’objectif de faciliter leur rétablissement.

Pour se faire, PositiveMinders se positionne en tant qu’interlocuteur privilégié notamment en terme d’information. Vous pouvez les retrouver sur le web à travers leurs nombreux webinaires, en partenariat avec différents acteurs de la santé mentale au sein de nombreux pays.

Profamille remercie la confiance et la collaboration apportée par Positive Minders.

En savoir plus sur Positive Minders

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Lecture conseillée

A travers une plume et un trait contemporain, réaliste et touchant, les 2 auteurs, Xavier Bétaucourt et Jean-Luc Loyer ont su mettre en lumière ce qu’il se passe derrière les murs d’un hôpital psychiatrique.

Cette bande dessinée a été pensée et réalisée en collaboration avec le centre hospitalier Camille Claudel et l’équipe de Profamille d’Angoulême.

La préface a été rédigée par le docteur Yann Hodé, président de l’association Profamille

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Agenda

Congrès Profamille 2024

Cette année, le congrès annuel de Profamille se tiendra à Paris, les 21 et 22 novembre 2024.

Bloquez les dates

12 ème Congrès Réhab

“Rétablissement: Ensemble, bougeons les lignes”

Le Congrès Réhab se tiendra à Marseille, les 6 et 7 juin 2024.

Organisé par Santé Mentale France, Profamille y participera.

Pour en savoir plus!

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