Désolé j'ai ciné #4

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y est sensiblement pour beaucoup, comme le prouve la pléthore d’hommage qui lui est rendu depuis (de ‘’South Park’’ aux ‘’Simpsons’’ en passant la série ‘’Chuck’’ ou encore le film ‘’I, Robot’’). Après avoir inspiré une pléthore de cinéastes en herbes au fil des décennies bien que celui-ci résiste, justement, très mal au temps qui passe, Disney, conscient là encore du potentiel commercial du titre, produira en 2011, 29 ans après le film original, une suite improbable intitulée ‘’Tron : L’Héritage’’; second opus transcendant l’esprit même du jeu vidéo pour en faire une expérience de cinéma à part, certes bancal scénaristiquement, mais follement jouissive et fascinante sensoriellement. Suite direct, le film contait 20 après la disparition de Flynn, la quête de son fils Sam, pour le retrouver, après que celui-ci lui est envoyé un message via un vieil ordinateur secret. Tout comme son géniteur, il se retrouve happé dans un monde virtuel - celui de Tron -, un royaume high tech aussi froid qu’obscur et hostile, dénué de toute émotion. Véritable immersion au sein du jeu vidéo - plus encore que l’original -, le film est d’une audace visuelle constante à la fluidité et à la cohérence remarquable, transfiguré par une bande originale excitante signé Daft Punk, et une mise en scène enlevé de Joseph Kosinski. Un pur OFNI comme ‘’Tron’’ premier du nom, dynamique et enrichissant, qui ne fait que renforcer l’aura culte d’un modèle définitivement à part, et incroyablement génial. J.C 85


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