Désolé j'ai ciné 5

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JESSICA JONES (S2) Certes un poil en dessous de la référence ‘’Daredevil’’ (qui aura su à lui seul, ringardiser tous les shows superhéroïques toutes chaînes confondues), mais avec plusieurs coudées d’avance sur ses amis ‘’The Defenders’’, ‘’Luke Cage’’ et ‘’Iron Fist’’, la première - et solide - salve d’épisodes de la série ‘‘Jessica Jones’’ nous avait autant étonnement séduit que fait tomber in love de l’héroïne du même nom, super nana un brin alcoolique, solitaire et cynique, au passé compliqué et douloureux; une VRAIE figure féminine émouvante et forte, une survivante impulsive de la dureté de la vie campée à la perfection par une Krysten Ritter captant à merveille l’essence même du personnage. Et si l’on pouvait reprocher quelques maladresses/longueurs dans la construction de la première saison,, autant l’avouer tout de suite : on attendait avec une impatience non feinte cette seconde saison, qui aura mis deux bonnes années bien tassées avant de pointer le bout de son nez. On y suit une Jessica toujours aussi captivante et empathique, une femme en souffrance qui doit reconstruire sa vie après s’être enfin débarrassée de son démon violacé et télépathe. Une héroïne populaire (en deux ans, elle a gagné une réputation de « super tueuse « à New-York) qui désire aller de l’avant sans être écrasé par le boulet qui lui sert de passé, et qui semble bien plus enclin à s’ouvrir aux autres et laisser - un peu - parler sa vulnérabilité. Un changement d’attitude (qui ne l’empêche pas pour autant, de continuer à se frictionner avec sa BFF Trish, plus important cette saison tant elle pousse Jessica à renouer avec son trauma) qui s’accompagne instinctivement d’un changement d’atmosphère pour le show, plus « lumineux « que lors des premiers sombres épisodes. Sans grand vilain majeur - le grand manque du show -, majoritairement tourné vers le passé de son héroïne et la tentative de dévoiler le mystère entourant ses pouvoirs, tout en s’échinant à nous faire découvrir une autre facette de plusieurs personnages que l’on pensait pourtant connaître, construit crescendo comme la seconde saison de ‘’Daredevil’’, avec une tension constante et un propos encore une fois infiniment riche, sans pour autant brader son aspect de « série détective «; ‘’Jessica Jones’’ saison 2, évidemment pas dénué de quelques longueurs et d’un rythme en dents-de-scie, n’en est pas moins un joli petit moment de télévision pour un show intimiste et moderne qui n’a rien perdu de son pouvoir de fascination. J.C 79


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