Ekwe n2

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SOMMAIRE Sommaire







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 p. 1 Éditorial













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 p. 1 Un aperçu historico-religieux de la fĂȘte de NoĂ«l Ă  sa description sommaire au Cameroun













.... p. 2 Espoir et EspĂ©rance




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... p. 3

Nos activités communautaires



 p. 4 La Famille Africaine





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.. p. 6 Proverbes africains









. p. 7 Tourisme au Cameroun







 p. 8 Humour et jeux 











 p. 10

Chers amis, Nous nous approchons de vous en ce temps de NoĂ«l, temps qu’a beaucoup de significations pour nous. On a commencĂ© par fĂȘter l’ImmaculĂ©e, en rappelant la derniĂšre messe que le P. Manyanet a cĂ©lĂ©brĂ©e. AprĂšs notre grande fĂȘte, Saint Joseph Manyanet, nous continuons avec NoĂ«l et la fĂȘte de la Sainte Famille. On peut dire que le mois de dĂ©cembre c’est le mois de la CongrĂ©gation et nous voulons vivre profondĂ©ment tous les moments qui nous approchent de Nazareth. C’est lĂ -bas qu’on se trouvera, aux pieds de JĂ©sus, Marie et Joseph, en faisant compagnie au PĂšre Manyanet et Ă  tous nos frĂšres. Joyeux NoĂ«l, Bonne entrĂ©e d’annĂ©e et que la Sainte Famille nous bĂ©nisse.

P. José María, SF *******

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« Au ciel les Ă©toiles par milliers car, l’enfant JĂ©sus est arrivĂ© » C’est Ă  la suite de ces propos ĂŽ combien Ă©mouvants que nous voulons introduire cette Ă©tude. De ceci il va sans dire que NoĂ«l est une fĂȘte importante pour l’homme. Face Ă  tout ceci, nous pouvons nous interroger : qu’est-ce que NoĂ«l ? Comment la cĂ©lĂšbre-t-on au sens liturgique du terme ? Comment le citoyen camerounais l’intĂ©riorise ? Mais avant d’y arriver essayons de faire l’historique. Au sujet de l’historique, nous pouvons dire que la naissance du Christ est salvifique pour l’humanitĂ© car celle-ci s’ombrait dans l’obscurantisme. La venue du Christ est donc signe de lumiĂšre pour l’humanitĂ©. Cette lumiĂšre a une connotation particuliĂšre avec une mythologie qui attribuait Ă  une divinitĂ© le qualificatif de lumiĂšre. C’est donc dire que le 25 dĂ©cembre Ă©tait consacrĂ©e Ă  une fĂȘte paĂŻenne notamment la fĂȘte du dieu lumiĂšre. En lien avec cela et vu que le Christ « LumiĂšre du monde » (Jean 8, 12) est venu pour le salut de toute l’humanitĂ©, l’Eglise a donc trouvĂ© nĂ©cessaire de se l’approprier. C’est dans cette suite logique qu’au VIe siĂšcle la premiĂšre cĂ©lĂ©bration eu lieu Ă  l’église Sainte Marie Majeure Ă  Rome pendant la nuit du 25 dĂ©cembre. Cette cĂ©lĂ©bration marque la manifestation du Christ sauveur sur la terre « Dieu s’est fait homme en JĂ©sus Christ et s’est abaissĂ© jusqu’à nous ». A fin de la rendre plus attrayante et plus parlante, Saint François d’Assise va crĂ©er en 1223, l’une des premiĂšres crĂšches. Cette tradition de crĂšche va se perpĂ©tuer dans les familles. Cette crĂšche est d’une importance capitale en ce sens oĂč elle est une occasion pour tout chrĂ©tien de se recueillir, mais aussi de prier en famille. A la suite de ceci, que dire au sujet de NoĂ«l vĂ©cu Ă  proprement parlĂ© dans le cadre de la liturgie ? La liturgie est comprise comme la commĂ©moration du mystĂšre de la vie du Christ et principalement le mystĂšre pascal. La liturgie met en exergue la prĂ©sence effective du Christ au sein de son peuple. Laquelle prĂ©sence visible tire sa source de l’incarnation. Cette naissance semble ĂȘtre la plus ignoble en ce sens oĂč le Christ nait dans les conditions les plus dĂ©plorable qui puissent exister : dans une Ă©table. Il aura donc pour berceau la mangeoire. A travers cette situation nous pouvons dĂ©crire la personne Christ : pauvre, simple, humble qui vient Ă  notre rencontre. Le Messie voudrait une fois de plus nous interpeller en ce sens oĂč il est venu non pas pour les biens portants, mais les malades. Au point de vue liturgique cette sainte cĂ©lĂ©bration commence par la sainte veillĂ©e. Pendant cette cĂ©lĂ©bration les ministres de la liturgie revĂȘtent le blanc signe de puretĂ© et de joie. Cette joie se veut manifeste avec l’exĂ©cution du gloria

« Gloria in excelsis Deo » en souvenir de la sainte nuit oĂč les anges exaltaient la naissance du sauveur. Afin de mieux vivre cette fĂȘte prenons Ă  cƓur les propos suivants du Pape François : « En cette sainte nuit, tandis que nous contemplons l’Enfant JĂ©sus qui vient de naĂźtre et d’ĂȘtre dĂ©posĂ© dans une mangeoire, nous sommes invitĂ©s Ă  rĂ©flĂ©chir. Comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ? Est-ce que je me laisse rejoindre par lui, est-ce que je me laisse embrasser, ou bien estce que je l’empĂȘche de s’approcher ? ‘‘Mais je cherche le Seigneur’’ – pourrions-nous rĂ©torquer. Toutefois, la chose la plus importante n’est pas de le chercher, mais plutĂŽt de faire en sorte que ce soit lui qui me trouve et qui me caresse avec amour. Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule prĂ©sence : est-ce que je permets Ă  Dieu de m’aimer ? A la suite de tout ceci, comment les camerounais conçoivent-ils cette fĂȘte ? Le Cameroun ne demeure pas en reste quant aux festivitĂ©s de la NoĂ«lle. Cette importance accordĂ©e Ă  cette fĂȘte chrĂ©tienne s’observe dans la citĂ© camerounaise Ă  travers la fermeture des bureaux : c’est un jour fĂ©riĂ©. Dans les familles en plus des crĂšches et des sapins dĂ©corĂ©s, l’attention est aussi portĂ©e vers les enfants car, selon les adultes « cette fĂȘte est beaucoup plus pour les tout-petits. » Ces derniers reçoivent de leurs parents nombreux prĂ©sents. Ce jour gĂ©nĂ©ralement c’est la fĂȘte en famille en ce sens oĂč le repas se prend ensemble. En plus de cela les voisins mĂȘme les musulmans sont invitĂ©s pour partager le repas ; c’est donc tout cet ensemble qui constitue la famille. C’est d’une quelconque maniĂšre le vĂ©cue mĂȘme de l’idĂ©ale voulu par saint Joseph Manyanet « dans chaque foyer un Nazareth ». Ce partage marque d’une quelconque maniĂšre la solidaritĂ© africaine oĂč la famille est Ă©largie. Cette solidaritĂ© va de pair avec l’idĂ©al de Saint Guido Maria CONFORTI qui est celui « de faire du monde une seule famille. » Faisant un tour dans la citĂ© camerounaise, nous assistons Ă  de nombreuses dĂ©corations de part et d’autre, les carrefours sont embellis bref les artĂšres des diffĂ©rentes villes sont Ă©blouies par les jeux de lumiĂšre accompagnĂ©s de certains messages telle que joyeux noĂ«l. Au demeurant, nous pouvons dire de façon gĂ©nĂ©rale que la fĂȘte de NoĂ«l non loin d’ĂȘtre une cĂ©lĂ©bration statique au sujet de son jour (25 dĂ©cembre) doit ĂȘtre un moment primordial pour le chrĂ©tien de faire une rencontre personnelle avec le Christ. Cette rencontre ne doit pas se limiter seulement Ă  la NoĂ«lle mais doit se faire au quotidien. Puissions-nous quotidiennement nous approcher du Christ le cƓur vide de nos diffĂ©rents maux afin d’en ĂȘtre comblĂ© par le doux JĂ©sus. DĂšs lors nous pouvons comme les anges rendre gloire Ă  Dieu dignement parce qu’il est bon, il est fidĂšle, il est misĂ©ricordieux. JOYEUX NOËL ; BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2018

Éric TCHUENTE *******

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L’espoir et l’espĂ©rance sont deux mots qui prĂȘtent Ă  confusion, ce qui nous amĂšne gĂ©nĂ©ralement Ă 

projection personnelle et cognitive libre vers un avenir potentiel, qui ne peut exister que pour s’épanouir. Cependant, l’acte de l’espĂ©rance ne peut ĂȘtre

les placer au mĂȘme pied

voulu

d’égalitĂ©.

comme donné

L’espoir est le fait

que

par

Dieu, sous la

d’attendre

forme de la

quelque chose avec confiance ; alors que l’espĂ©rance est

grĂące qui la

une vertu thĂ©ologale et vise le bien divin. L’espoir repose

fera mériter ;

sur la confiance à agir, il est un sentiment éphémÚre, il est

la béatitude

nĂ©cessaire Ă  l’homme afin qu’il surmonte les Ă©preuves

est

d’espĂ©rer,

donc

l’objet de l’espĂ©rance mais en tant que « Don de Dieu ».

que la vie lui impose. L’espoir a donc une dimension humaine, relatif Ă  son existence matĂ©rielle, Ă©motionnelle, intellectuelle. Quant Ă  l’espĂ©rance, elle est d’ordre religieuse, il s’agit ici d’espĂ©rer

la

réalisation

des

promesses

divines ;

elle est plus profonde que l’espoir, et plus ancrĂ©e et constante car

non

lié

aux

Ă©vĂšnements immĂ©diats. L’objet de l’espĂ©rance est le Christ lui-mĂȘme, car les chrĂ©tiens espĂšrent le salut. L’espoir est une passion, car centrĂ© sur une personne, et est le principe moteur de la perfectibilitĂ© illimitĂ© de l’homme. L’espoir a une philosophie que se place sous le signe d’une hermĂ©neutique du temps et qui fonde l’ontologie du devenir et du changement ; c’est une

Michel-Kevin ETCHIKE * * * * * * ** * * * * * *

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PrĂ©sente au Cameroun il y a trois ans, la congrĂ©gation des Fils de la Sainte Famille JĂ©sus, Marie et Joseph s’est officiellement assise en accueillant les jeunes dont l’objectif est de se consacrer Ă  la VIE RELIGIEUSE en vivant selon le charisme Manyanetien. La maison Saint Joseph Manyanet et un scolasticat en charge de la formation des Ă©tudiant tant en philosophie qu’en formation professionnelle elle compte en son sein onze membres soit deux pĂšres et neuf formĂ©s, tous comme une famille et Ă  l’exemple de la Sainte Famille participent sans complexe de supĂ©rioritĂ© aux diffĂ©rentes activitĂ©s de la maison. La rentrĂ©e dans la communautĂ© pour le compte de l’annĂ©e 2017-2018 eu lieu le dimanche 27 Aout 2017 du fait que certains devaient commencer les Ă©tudes de la langue espagnole le lendemain. En voici quelques-unes : L’organisation des tĂąches est faite de façon objective et dĂ©terminante favorisant ainsi la formation aussi au plan humain, social et spirituel. En prĂ©lude nous avons les rencontres communautaires qui se tiennent chaque semaine en vue de favoriser la bonne marche de la maison et des activitĂ©s Ă  travers une Ă©valuation critique et constructive. Au second plan se situent les tĂąchent et responsabilitĂ©s telles que : -

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Les Jardiniers qui assurent le maintien de l’espace vert et aussi veillent au maintien des vĂ©hiculent en bon Ă©tat et propretĂ©. Les Domund chargĂ©s des biens matĂ©riels et du maintien de la maison afin de refacturer en cas de panne. Les Coordonnateurs du groupe MANYANET SOLIDAIRE, qui est une organisation non gouvernementale dont la mission consiste Ă  porter aux enfants dont la vie familiale est difficile

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et que les parents ne peuvent pas de leurs propres forces souvenirs Ă  tous les besoins des siens voire s’acquitter des frais de scolaritĂ©s des enfants. Pour une premiĂšre Ă  YaoundĂ©, le groupe s’exerce dans la paroisse Saint Vincent PALLOTI de Nlongkak oĂč prĂšs de cent cinquante jeunes sont pris en charge. Les Sacristains qui en plus de la sacristie veillent Ă  ce que soit bien fait la liturgie et des heures et aussi de la messe. Les Intendants assurent la gestion globale de la maison en assurent le ravitaillement gĂ©nĂ©ral. Pour grandir il faut faire connaĂźtre la congrĂ©gation Ă  l’extĂ©rieur en valorisant son charisme. VoilĂ  pourquoi le groupe en charge de la vocation se joint chaque mois au MatinĂ©es Vocationnelles (MAVO) afin de se former pour bien former. Les activitĂ©s pastorales sont menĂ©es tous les mercredi aprĂšs-midi Ă  travers la catĂ©chĂšse dispensĂ©e au collĂšge de la Retraite pars tous et aussi trĂšs bientĂŽt Ă  l’école Saint Joseph par les Ă©tudiants de l’ENIEG. En plus du collĂšge, nous menons les activitĂ©s dans deux paroisses oĂč nous participons activement aux messes de 9 heures et de 11 heures cĂ©lĂ©brĂ©es par nos pĂšres. Au programme, figure la catĂ©chĂšse Ă  la paroisse SAINTE THERESE DE L’ENFANT JESUS de SIMBOK effectuĂ©e par un groupe d’aspirants constituĂ© de : Éric, Charles, Firmin, Michel et Valentin ; ils sont accompagnĂ©s par le pĂšre Emilio BERBEL, formateur. Le second groupe dirigĂ© par le pĂšre JosĂ© Maria, supĂ©rieur de la communautĂ©, constituĂ©e de : Edmond, Louis Fabrice, Christian et Theodore, s’exerce dans la paroisse SAINT ESPRIT D’ABOBO par l’accompagnement des jeunes dans les groupes et mouvements. Dans le but de rendre agrĂ©able nos liturgies, nous participons Ă  la chorale au FOYER LA SOURCE tous les mercredi soir pour une classe de chant bien faite, dirigĂ©e par un maestro de qualitĂ©.

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C’est ainsi que nous pouvons parler de la vie dans la communautĂ© des fils de la Sainte Famille, JĂ©sus, Marie et Joseph formant la communautĂ© du Cameroun.

FĂȘte de Saint Joseph Manyanet Ă  Nkozoa

JournĂ©e vocationnelle Ă  l’Institut Pallotti, Nkolbisson

FĂȘte de Saint Joseph Manyanet, prestation de la chorale Ă  MvolyĂ©

FĂȘte de Saint Joseph Manyanet, prestation de la chorale Ă  MvolyĂ©

Photo de famille avec la mĂšre gĂ©nĂ©rale Montserrat Del Pozo, aux vƓux perpĂ©tuels de trois sƓurs Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth

Match de football contre les Claretains

Edmond NDZENDA

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parole

dans

la

D’emblĂ©e, la notion de la famille est en soi extensive,

communauté et dans les

et ses caractĂ©ristiques diffĂšrent lĂ©gĂšrement d’un milieu et d’une

Ă©vĂšnements tels que la

Ă©poque Ă  l’autre. Toutefois, il ne saurait avoir une rĂ©flexion sur

dot, le deuil etc. Outres

la famille qui ne passe par une réflexion concomitante sur le

aspects et caractéristiques

mariage, étant donné que les deux réalités sont connexes. Ainsi,

dominantes de la famille

c’est le mariage traditionnel ou mieux coutumier qui fondait

africaine est les usages

l’union familiale traditionnelle africaine.

fidĂšles

En Afrique, la famille comme partout d’ailleurs est une institution fondĂ©e sur la parentĂ© et le lien marital, sa structure voire sa forme originale et authentique

est

Ă©largie,

patrilinéaire

jusqu’à

et

le

recours

fondamentaux aux rites, initiations, festives, traditions et cultures. La famille africaine en gĂ©nĂ©ral permettait le mariage entre les individus du mĂȘme village, clan ou famille et celle

la

Ă©gyptienne royale en particulier permettait le mariage entre

tendance Ă  ĂȘtre patriarcale,

membre de famille immédiate pour garder la royauté. La famille

car elle inclut les grands-

traditionnelle africaine était aussi marquée par le lévirat.

parents, les oncles, tantes,

Jusqu’alors l’africain trace toujours son lignage de ses aïeuls : les

cousins

les

ancĂȘtres. Et l’enfant qui naĂźt est chĂ©ri de tous, ce qui justifie le

serviteurs, et mĂȘme leurs enfants comme chez les Baganda en

proverbe Gikuyu qu’une fois l’enfant naüt, il n’est l’enfant du

et

tantĂŽt

Ouganda. Ce lien dans la société traditionnelle précoloniale

noyau

familial

regroupait aussi les gens familiaux et familiers mais naguĂšre,

seulement,

elle est composée de nombreuses personnes issues de liaison

tous les membres de la

des relations sanguines et de polygamie. C’est le premier socle

communauté. Bref, la

sur lequel se base la sociĂ©tĂ© africaine, d’autant qu’elle est la

famille africaine est une

premiÚre école des valeurs ayant une place prépondérante pour

communauté de vie et

l’Africaine et son Ă©ducation souvent sous « l’arbre Ă  palabre »,

de fraternitĂ© oĂč l’africain doit son plein enracinement et

sa socialisation et son intégration de base fondée sur

Ă©panouissement originel.

mais

« Ubuntu » qui met en exergue l’interdĂ©pendance et la

Un regard kaléidoscopique sur la famille africaine

solidaritĂ© fraternelle (africaine) d’oĂč l’un de fondement de la

aujourd’hui expose sa difficultĂ© et la recherche d’une

philosophie africaine : « nous sommes, donc je suis ».

justesse et harmonie entre ses trois formes de mariages : le

Dans la famille traditionnelle africaine, le chef de famille est

mariage coutumier, religieux et judiciaire, et face aux

le gardien de la tradition et celui qui détient le « Ofo » : objet et

mutations socio-culturelles et l’influence de la civilisation

symbole sacré chez les Igbo au Nigéria, et cette position ou

contemporaine, qui remettent en cause des valeurs

privilÚge selon la tradition revient au plus ùgé et surtout le

familiales traditionnelles africaines. Que peut-on espérer ?

premier fils qui a aussi le devoir d’assurer l’harmonie et la

Puisse la Sainte Famille continuer Ă  inspirer et Ă 

discipline dans toute la famille. Ce dernier est muni d’une

protĂ©ger nos familles pour qu’elles ne cessent de reflĂ©ter

certaine autorité ; chez les Beti, les Bamiléké, les Haoussas-

l’image de la Famille NazarĂ©enne.

Foulanis, les Zulu et d’autres ethnies africaines, il est le porte-

de

Loué soit la Sainte Famille : JESUS, MARIE ET JOSEPH. CHARLES OKOROIGBO

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6)

« Le proverbe est une figure de style, une mine d’or pour convaincre, conseiller et Ă©duquer. Il fait partie de la litote et de la civilisation orale. Il est aussi une pensĂ©e qui a une expĂ©rience et un poids millĂ©naires ; la pensĂ©e du vieillard qui inocule la sagesse, l’intelligence et le gĂ©nie. Le proverbe est comme une luciole qui Ă©claire les humains. Il faut le dĂ©coder pour dĂ©couvrir le sens de ce mot de passe. » Voici quelques proverbes : 1)

« Dee hanƋa fummu , jƐsƐ ga no a kam » (Dendi du BĂ©nin)

Trad. Français : Si l’oreille pourrit, elle tombe sur l’épaule. Explication : les consĂ©quences touchent tout le monde dans l’ordre normal des choses. 2)

« Odo ti o ba gbe igi ni ubulubu, ko ni fi ara rere áčŁan » (Yoruba du NigĂ©ria)

Trad. Français : Un cours d’eau qui transporte un tronc d’arbre à contre-courant ne pourra pas bien couler. Explication : en cherchant à faire du mal à autrui, on se fait aussi du mal indirectement. 3)

« Man amawubi a fitom fi seƋi » (Bafia du

Cameroun) Trad. Français : L’enfant ne meurt jamais lĂ  oĂč ses pĂšres l’ont envoyĂ©. Explication : on doit obĂ©issance aux parents car ils ne peuvent pas vouloir du mal Ă  leurs enfants 4)

« Ting elé biyon bi fey afan ndzang » (Ewondo

du Cameroun) Trad. Français : Si tu te retrouves deux fois sous le mĂȘme tronc d’arbre en forĂȘt, tu es Ă©garĂ©.

« O baba mod mÚbong à dzala wÎ ài mbil» (Ewondo du Cameroun)

Trad. Français : Si tu masses les genoux d'un homme, il t'exténue a la course Explication : l'ingrat combat son bienfaiteur par ses propres bienfaits. 7)

« mĂš alĂ©dĂš wo a zen Ă  adĂ dĂ ng osoĂȘ» (Ewondo du Cameroun)

Trad. Français : Si l’on t'accompagne sur le chemin, ne traverse pas la riviùre. Explication : L'entraide n'oblige pas à des efforts excessifs. 8)

« Ki ba tömb bé wa lihon, öngo tomb bé nanga li mbii» (Bakoko du Cameroun)

Trad. Français : Si l’on ne cesse de te poursuivre, alors n’arrĂȘte pas la course. Explication : il ne faut jamais capituler face Ă  l’épreuve : toujours tenir bon jusqu’au bout 9)

« NÞÞ gĂ  n tora dĂșura yiire» (Bariba du BĂ©nin)

Trad. Français : Si la bouche pùche, c’est le genou qui se plie. Explication : L’auteur d’une erreur n’est pas toujours celui qui demande pardon. 10)

« Ti igi ba wo lu igi, ti oke ráșč ni a kọkọ gbe» (Yoruba du NigĂ©ria)

Trad. Français : Lorsque des arbres tombent les uns sur les autres, on commence toujours à les dégager par celui qui est au-dessus. Explication : En toute chose, il faut de la logique.

Explication : celui qui commet deux fois la mĂȘme faute, c’est qu’il manque de sagesse. 5)

« öloo vi laam sig vi biÚÚ asösön » (Bakoko du

Cameroun) Trad. Français : Tout bon bois a des fourmis Explication : il y a, en toute chose, du bon et du mauvais, des qualités et des défauts.

Firmin EYENGA *******

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Bienvenue au Cameroun !!! Le Cameroun est un pays d’Afrique situĂ© de maniĂšre plus prĂ©cise en Afrique centrale dont il est le pays plus peuplĂ© et le plus Ă©tablit dans moult domaines parmi lesquels la culture, l’économie, le tourisme etc
 De l’OcĂ©an Atlantique aux confins du Lac Tchad dont il s’étend, le Cameroun a dix rĂ©gions constituantes chacune d’elle une destination idoine et opportune pour des recherches, des Ă©tudes, du tourisme etc


nature, les parcs et la vie sauvage. A titre illustratif, voici selon les rĂ©gions quelques sites en image : ‱

RĂ©gion de l’Adamaoua

Terre de Ngaoundéré 3e

Pays de montagnes, de pleines, de vallĂ©es et de hauts plateaux ; des climats chauds, froids et tempĂ©rĂ©s ; pays des PygmĂ©es, des Tikhars, bref de 200 Tribus presque, le Cameroun prĂ©sente en son sein une mosaĂŻque de paysage et de cultures. Nul doute, c’est la meilleure porte d’entrĂ©e pour dĂ©couvrir le continent Africain.

‱

En effet, la diversitĂ© tant de sa Faune, de sa Flore, de son relief, que de son climat, fait que le Cameroun reprĂ©sente Ă  lui seul et de maniĂšre miniaturisĂ©e toute la richesse du continent Africain : c’est en cela qu’il mĂ©rite son titre d’« Afrique en miniature ». Cette diversitĂ© s’illustre Ă©galement Ă  travers sa population constituĂ©e des ressortissants de tous les continents et de toutes les races : C’est une vĂ©ritable terre HospitaliĂšre. Il ne serait donc nullement faux que de croire que le Cameroun est un vĂ©ritable « El dorado » touristique Ă  visiter absolument. Sans doute faudra-t-il pour les sceptiques et les curieux, apporter quelques Ă©lĂ©ments en plus de ceux sus Ă©voquĂ©s, en guise d’apĂ©ritif Ă  leur futur festin touristique au Cameroun. Bien avant, nĂ©cessaire est-il de prĂ©ciser que l’activitĂ© touristique n’échappe pas diversitĂ© multidimensionnelle qui CaractĂ©rise le Cameroun. Ses centres d’intĂ©rĂȘts sont : l’Architecture, les musĂ©es, la

‱

‱ ‱

Chutes de Tello à Ngaoundéré

RĂ©gion du centre

Monument de la Réunification à Yaoundé

RĂ©gion de l’Est

RĂ©serve de faune du Dja

‱

RiviĂšre du Dja

RĂ©gion de l’ExtrĂȘme-Nord

Mont Rhumsiki Case Obus Mousgoum

8


‱

RĂ©gion du littoral

‱

RĂ©gion du Sud

RĂ©serve de faune Douala-EdĂ©a ‱

RĂ©gion du Sud-Ouest Plage de Kribi

‱

RĂ©gion du Nord-Ouest

Lac Barombi Mbo à Kumba ‱

RĂ©gion du Nord

Centre touristique de Nkolandom Chutes de Mencham Ă  Wum Autres sites touristiques

Park national de la BĂ©nouĂ© Ă  Garoua ‱

RĂ©gion de l’Ouest

Chefferie Bafou Ă  MĂ©noua

Bon séjour au Cameroun !!!

Louis Fabrice *******

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Indice : suivre la direction de la flĂšche

Trouver le nombre de « F », si jamais il y en a !

Nous sommes dĂ©solĂ©s de vous informer que la fĂȘte de noĂ«l n'aura pas lieu cette annĂ©e. Marie est fatiguĂ©e de donner naissance au mĂȘme bĂ©bĂ© chaque annĂ©e ; donc elle a dĂ©cidĂ© de faire le planning familial et adopter l'espacement de naissance de 02 ans. Alors cette annĂ©e elle n'accouchera donc pas !! SVP informer ceux qui se prĂ©parent pour la fĂȘte de NoĂ«l qu'elle est renvoyĂ©e pour 2020. Toutes nos excuses et merci pour votre comprĂ©hension...

EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEFEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEFEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEFEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

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