Flydoscope

Page 53

It is hard to imagine now, but as recently as the early 1990s the live music scene in the Grand Duchy was what could politely be called provincial. The highlights of the concert calendar were the occasional gig in local sports halls, the formative Rock um Knuedler festivals featuring a volley of local acts, and regular blues and jazz concerts hosted by Melusina. The quality was there, but concerts were few and far between and the Grand Duchy was not exactly attracting the most innovative or hip artists. That all changed with the opening of den Atelier, a converted truck garage, in November 1995. Founders Petz Bartz and Laurent Loschetter readily admit that it took some time, and a lot of hard work and persistence on the phone to booking agents, for den Atelier to establish itself on the international circuit. But by 1997 the “A” hosted 24 concerts featuring the likes of Massive Attack, Ben Harper and Fun Lovin’ Criminals, and it was clear that the venue was filling a niche in the local cultural programme. The concept, to give Luxembourg audiences the opportunity to see concerts by a mix of established and emerging artists in an intimate venue, initially proved to be hit and miss. Some concerts, such as a visit by Placebo in 1999, sold out and required a second night, while a 1998 gig by popular UK indie band Ash attracted a surprisingly sparse crowd. Indeed, as Petz Bartz says, even after 15 years it is sometimes difficult to judge which acts will sell well – some bands that sell out shows within hours abroad may not even fill the 1,000 capacity Atelier. Those bigger acts the Atelier now attracts to Luxembourg – anyone from Muse and Them Crooked Vulture to Kylie and a double-bill featuring Lady GaGa and Pussycat Dolls – can be accommodated in the Rockhal in Esch-Belval. The Rockhal, with a standing room capacity of 6,500 in its large hall, opened at the end of 2005 and has hosted huge names such as Tom Jones, REM and Daft Punk. The smaller Club room has a 1,200 capacity and has been used for gigs by up and coming cult bands and established indie darlings such as Editors and Vampire Weekend. The Belval venue is also home to a regular festival, Sonic Visions, which showcases emerging talent and hosts conferences on the music industry. This is in keeping with Rockhal’s role as a Music & Resources Centre, comprising rehearsal rooms and a recording studio, whose goal is to help young local talent. Its director, Olivier Toth, is a music fan and a musician, and is on the board of the recently created Music:LX association, which aims to promote Luxembourg artists with the support of the ministry of culture. Den Atelier’s Bartz and Loschetter are also big music fans and they still enjoy the thrill of being positively surprised by bands they haven’t seen perform live before. Their enthusiasm and success has encouraged others – venues such as d:qliq and Exit07 promote indie rock, pop and electronic acts for smaller audiences, while in Dudelange the opderschmelz venue attracts an eclectic programme. This summer den Atelier will celebrate what is undoubtedly its biggest coup to date – the sixth edition   Chemical Brothers, 2011 of its Rock-a-Field festival with a slew of major names on the bill including Arctic Monkeys, Elbow and recent Grammy winners Arcade Fire. Just 15 years ago, a line-up of that calibre playing in Luxembourg would have been unthinkable. www.atelier.lu, www.rockhal.lu

C’est de nos jours difficile à imaginer, mais pas plus tard qu’au début des années 1990, la scène de la musique live grand-ducale pouvait, pour rester poli, être qualifiée de provinciale. Les temps forts du calendrier des concerts étaient les quelques concerts occasionnels donnés dans des halls omnisports locaux, les festivals formatifs Rock um Knuedler accueillant une volée de groupes locaux, et les concerts de blues et de jazz régulièrement programmés par le Melusina. La qualité était au rendez-vous, mais les concerts étaient bien trop rares, et le Grand-Duché ne parvenait pas vraiment à attirer les artistes les plus novateurs ou les plus « tendance ». Tout cela a changé en novembre 1995 avec l’ouverture de l’Atelier, un garage de camions reconverti en salle de concerts. Petz Bartz et Laurent Loschetter, les fondateurs, admettent volontiers que cela a pris un certain temps et qu’il a fallu beaucoup d’efforts ainsi qu’un travail acharné au téléphone pour convaincre les agents et placer l’Atelier sur la scène internationale. Mais dès 1997, le « A » accueille 24 concerts, incluant des noms tels que Massive Attack, Ben Harper et les Fun Lovin’ Criminals. Il était clair que la salle comblait une niche dans le programme culturel local. Le concept visant à donner au public luxembourgeois l’occasion de voir des concerts donnés par une brochette de groupes établis et d’artistes émergents dans un lieu intime se solda au départ par des succès et des échecs. Certains concerts, Den Atelier will comme celui de Placebo en 1999, celebrate its biggest se joua à guichets fermés, si bien qu’on dut en ajouter un second. coup to date Par contre, le concert donné en 1998 par Ash, un groupe indé britannique très populaire, n’attira curieusement qu’un public clairsemé. En effet, comme le dit Petz Bartz, même après 15 ans de métier, il est parfois difficile de juger si tel spectacle se vendra bien ou non : certains groupes, dont les concerts sont sold out en quelques heures à l’étranger, ne rempliront peutêtre même pas les 1 000 places de l’Atelier. Les plus grands artistes que l’Atelier parvient à attirer au Luxembourg aujourd’hui – de Muse à Them Crooked Vulture en passant par Kylie Minogue ou encore un double concert avec Lady GaGa et les Pussycat Dolls – peuvent se produire à la Rockhal d’Esch-Belval. Grâce à sa capacité de 6 500 places debout dans la grande salle, la Rockhal, qui a ouvert ses portes fin 2005, a accueilli de très grands noms parmi lesquels Tom Jones, REM et Daft Punk. Le Club, sa petite salle de 1 200 places, a été utilisé pour les concerts donnés par des groupes culte en pleine ascension et des chouchous bien établis tels qu’Editors et Vampire Weekend. La salle de Belval accueille également régulièrement un festival, Sonic Visions. Celui-ci constitue une vitrine pour les talents émergents et propose aussi des conférences relatives à l’industrie de la musique. Son directeur, Olivier Toth, fan de musique et musicien, est également membre du conseil d’administration de Music:LX, une association récemment créée avec le soutien du ministère de la Culture pour promouvoir les artistes luxembourgeois. Bartz et Loschetter, de l’Atelier, sont aussi de grands fans de musique et aiment toujours être agréablement surpris par des groupes qu’ils découvrent en live pour la première fois. Leur enthousiasme et leur réussite ont encouragé d’autres promoteurs : des salles telles que le d:qliq et l’Exit07 accueillent désormais des concerts de rock indé, de musique pop et électro, destinés à un public plus réduit tandis que la salle opderschmelz de Dudelange présente une programmation plus éclectique. Cet été, l’Atelier réalisera sans aucun doute son plus beau coup à ce jour : la 6e édition de son festival Rock-a-Field avec de grands noms à l’affiche : entre autres, Arctic Monkeys, Elbow et Arcade Fire, récemment récompensé d’un Grammy award. Il y a 15 ans à peine, une affiche d’un tel calibre aurait tout bonnement été impensable au Luxembourg.

flydoscope 53

09_52_53_ITW4_AtelierRockal.indd 53

09.03.2011 17:38:28 Uhr


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.