CHOISIR LA RECONNAISSANCE (MB3535)

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Nancy Leigh DeMoss

Choisir la reconnaissance


Titre original en anglais: Choosing gratitude This book was first published in the United States by Moody Publishers 820 N. LaSalle Blvd. Chicago, IL 60610 with the title Choosing Gratitude Copyright © 2009 by Nancy Leigh DeMoss Translated by permission

Les textes bibliques sont tirés de la version Segond 21 http://www.universdelabible.net Traduction: Suzanne Baltazard Photo de couverture: © Maceo - Fotolia.com © et édition: La Maison de la Bible, 2012 Chemin de Praz-Roussy 4bis 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse Tous droits réservés E-mail: info@bible.ch Internet: http://www.maisonbible.net ISBN édition imprimée 978-2-8260-3540-4 ISBN format epub 978-2-8260-0011-2 ISBN format pdf 978-2-8260-9753-2


Table des matières

Avec reconnaissance ......................................................... 11 Préface ............................................................................. 13 Introduction ......................................................................... 17 1. La puissance de la reconnaissance ............................... 23 2. Culpabilité, grâce et reconnaissance ............................. 33 3. Des cœurs ingrats .......................................................... 49 4. Pourquoi choisir la reconnaissance? .............................. 67 5. Ceux qui se plaignent et ceux qui louent Dieu ............... 85 6. Comment dire merci? ..................................................... 105 7. Reconnaissants... pour tout ........................................... 121 8. Reconnaissance et sacrifice .......................................... 135 9. Grandir dans la reconnaissance .................................... 153 Un P.-S. personnel ............................................................. 171 Guide d’étude ..................................................................... 177 Une prière de reconnaissance ........................................... 233 Cantiques de reconnaissance ............................................ 235


1. La puissance de la reconnaissance Cherchez à cultiver avec joie et allégresse la conscience des bontés innombrables de Dieu dans votre vie quotidienne. Alexander MacLaren1

«M

erci!» Ce mot est probablement l’un des premiers que vous ayez appris à dire.

Tandis que je travaillais à la rédaction de ce livre, une jeune

famille logeait chez moi pour quelque temps en attendant que la rénovation de leur maison soit terminée. Leur petite fille, qui n’avait pas tout à fait 1 an ½, commençait juste à dire des mots à peu près intelligibles. (Un soir, alors que je «lisais» avec elle un livre de Winnie l’ourson, elle a prononcé le mot «tigre» pour la première fois. C’était un moment fort pour moi, sa «Tata Nancy», ainsi que pour ses parents, qui étaient témoins de l’événement.) Lorsque Katelynn n’avait pas encore 1 an, son papa et sa maman ont essayé de lui apprendre à dire «s’il te plaît» et «merci». Même s’il a fallu attendre un bon moment pour qu’elle parvienne à articuler correctement ces mots, elle a commencé à en saisir le concept et à utiliser assez efficacement la gestuelle enseignée par ses parents pour faire passer le message. 1  Mary

Wilder Tileston, Joy & Strength, World Wide Publications, 1986, 24 août.

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Choisir la reconnaissance

Dans presque toutes les langues, le mot «merci» fait partie du vocabulaire de base. Excepté pour les personnes malentendantes ou celles qui ont un trouble de la parole, il n’est pas difficile à prononcer. Pourtant, il y a un monde entre le fait de pouvoir dire «merci» et le fait d’avoir un cœur réellement reconnaissant. Quelle place occupe la reconnaissance, dans notre liste des vertus chrétiennes? A côté de la foi capable de déplacer des montagnes, de l’obéissance inconditionnelle, de la patience, de la persévérance, du renoncement à soi et de l’esprit de service, elle apparaît pour beaucoup comme une «option facultative». Si on peut la vivre, c’est une bonne chose, mais si ce n’est pas le cas, ce n’est pas si grave que ça… Voilà ce que nous pensons. Quand il nous arrive de classer, mentalement, les qualités d’une vie chrétienne digne de ce nom par ordre d’importance, nous avons tendance à reléguer la reconnaissance tout à la fin de la liste (en général avec l’hospitalité et la bonne humeur); pire, nous ne la considérons pas comme étant au même niveau que les autres vertus. Elle fait peut-être partie des «versions de luxe», mais certainement pas des «versions de base» de la marche chrétienne. Et pourtant… Cette question de la reconnaissance a bien plus d’importance qu’elle n’y paraît. Ce qui, au premier abord, semble n’être qu’un joli petit bijou que vous portez avec vos tenues les plus chic – un petit plus – est, en réalité, quelque chose d’essentiel à notre vie spirituelle, qui a beaucoup plus d’impact et de force qu’on ne le croit. Essayez, en effet, de persévérer dans la foi sans être reconnaissant(e): votre foi ne tardera pas à oublier sa raison d’être et finira par se réduire à une pratique religieuse vide de sens et dépourvue de fruits. Essayez d’être rempli(e) de l’amour de Christ et de le manifester autour de vous sans la reconnaissance, vous verrez 24


La puissance de la reconnaissance

qu’avec le temps, votre amour échouera sur les écueils de la déception et de la désillusion. Essayez de vous donner, dans un esprit de sacrifice, sans que votre don soit accompagné de reconnaissance, et le plus petit instant de joie sera terni par le «complexe du martyr». Comme l’écrivait le pasteur anglais John Henry Jowett, «toute vertu séparée La véritable de la reconnaissance est estropiée: elle reconnaissance boite sur le chemin de la foi». n’est pas une option La véritable reconnaissance n’est pas ni «un petit plus». une option ni «un petit plus». Ce n’est pas non plus quelque chose qui n’a aucun lien avec notre existence, quelque chose qui nous conduit à nier la réalité en étant bien en sécurité sur notre petite île déserte. Non, la reconnaissance est une vertu essentielle qui produit en nous une œuvre considérable. C’est un des principaux moyens que Dieu utilise pour nous communiquer la joie et la persévérance dans les difficultés de la vie quotidienne.

Louange ou plaintes? La reconnaissance est un sujet tellement essentiel qu’on peut difficilement en exagérer l’importance. J’en suis même venue à penser que l’esprit reconnaissant est une des choses qui siéent le mieux à l’enfant de Dieu. De même, il n’y a probablement rien qui rende une personne aussi peu sympathique que l’ingratitude. J’ai constaté que, quelle que soit la situation dans laquelle je suis placée, j’ai deux réactions au choix: yy soit je me plains, yy soit je loue Dieu! Or, je ne peux louer le Seigneur sans le remercier. C’est tout simplement impossible. Quand nous choisissons la louange et 25


Choisir la reconnaissance

l’action de grâces, il émane de notre vie un parfum et un éclat qui glorifient Dieu et qui sont en bénédiction à notre entourage. A l’inverse, lorsque nous nous laissons aller aux murmures et aux plaintes, nous nous engageons sur une pente glissante et destructrice qui finit par mener à l’amertume et à des relations brisées. Les conséquences de l’ingratitude ne sont peut-être pas aussi flagrantes que celles d’une maladie contagieuse, mais elles n’en sont pas moins graves. La civilisation occidentale est devenue la proie d’une épidémie d’ingratitude. Tel un poison, ce péché insidieux pollue nos vies, nos foyers, nos églises et notre société. Les gens reconnaissants apportent une bouffée d’air frais dans un monde contaminé par l’amertume et le mécontentement. Et si la reconnaissance est pour eux un fruit de la grâce rédemptrice de Dieu et une réponse à celle-ci, ils sont des témoins convaincants de l’Evangile, des témoins qui donnent envie. C’est pourquoi, à moins que nous n’aimions le sentiment que l’on peut avoir lorsqu’on est réveillé à 3 heures du matin par les soucis, ou lorsque nos projets du week-end «tombent à l’eau» ou encore lorsqu’on reçoit une grosse facture qui n’était pas prévue, n’essayons pas de vivre la vie chrétienne sans reconnaissance. En comptant uniquement sur notre volonté et sur nos efforts, nous parviendrons peut-être péniblement à «faire ce qu’il faut», mais notre manière de vivre la vie «chrétienne» sonnera faux; elle sera intransigeante et peu attirante pour les autres.

La force de la reconnaissance Lorsque le promoteur immobilier Peter Cummings est devenu président de l’orchestre symphonique de Détroit en 1998, il s’est aussitôt mis à écrire un mot de remerciement personnel à chacun des donateurs qui avaient contribué, à hauteur de 26


La puissance de la reconnaissance

500 dollars ou plus, au fonctionnement de l’orchestre. Il ne pouvait supporter l’idée d’envoyer aux mécènes une lettre type avec leur nom mal orthographié, ni imaginer qu’un de ses amis puisse recevoir de sa part un courrier collectif. L’une des nombreuses cartes qu’il a signées de sa main était adressée à une femme nommée Mary Webber Parker, descendante d’une riche famille de Détroit et héritière de la fortune des grands magasins Hudson’s. Des années auparavant, elle avait quitté Détroit pour s’installer en Californie. Veuve et âgée, elle habitait désormais dans une luxueuse maison de retraite du Connecticut. Pour une raison connue d’elle seule, elle avait décidé de faire un don de 50’000 dollars à l’orchestre symphonique de sa ville natale. Quelle surprise avait-elle alors eue de recevoir si rapidement la réponse de son président qui, comme toujours, était aimable et bienveillante. Le cœur de cette femme avancée en âge (qui n’était retournée à Détroit que deux fois en vingt ans) a dû être transporté de joie lorsqu’elle a appris que l’orchestre avait repris vie, grâce, notamment, à sa généreuse contribution! Deux semaines plus tard, elle lui répondait par une promesse de don de 50’000 dollars. Quelques jours après, Peter Cummings lui a à nouveau écrit pour lui exprimer sa profonde reconnaissance et pour lui proposer de venir lui rendre visite depuis le Michigan: il ne serait pas loin à l’automne, lorsqu’il irait inscrire sa fille à l’université de Hartford. Il ne lui a lancé aucun appel dans le cadre d’une campagne annuelle de collecte de dons. Il a simplement cherché à la remercier gentiment. Plusieurs mois ont passé, puis, le 13 juin, Madame Parker écrivait à P. Cummings pour lui confirmer qu’elle attendait sa visite prévue à l’automne et que, s’il était d’accord, elle souhaitait faire un nouveau don à l’orchestre, non pas de 50’000 dollars, 27


Choisir la reconnaissance

mais de 500’000 dollars, et non pas une fois, mais tous les ans pendant cinq ans.2 2’500’000 dollars au total! Et cette somme n’a été octroyée ni par devoir, ni sous la contrainte, ni parce que la riche veuve n’avait aucun autre prétendant prêt à faire des courbettes devant elle pour qu’elle accepte de figurer sur sa liste de bienfaiteurs. Elle a fait ce don parce que quelqu’un avait été reconnaissant, sincèrement reconnaissant. Voilà ce que peut produire la reconnaissance: elle peut rafraîchir l’air vicié de notre train-train quotidien.

Le désir de notre cœur Je serais toutefois étonnée si vous me disiez que vous vous êtes levé(e) ce matin en pensant: Si seulement je pouvais être plus reconnaissant(e), j’aurais une vie tellement meilleure! L’ingratitude nous apparaît en effet rarement comme étant la cause de nos problèmes. En revanche, je ne serais pas étonnée si vous me disiez qu’il n’y a pas si longtemps, vous vous êtes fait la réflexion suivante: Je suis lasse du manque d’égards que me manifeste mon mari. Du matin au soir, je m’applique à prendre soin de lui, mais il me donne si peu en retour. J’aimerais qu’il prenne le temps de s’arrêter, ne serait-ce qu’une fois, pour se rendre compte qu’il n’est pas le seul à avoir des besoins dans cette maison. Ou bien: J’ai si souvent tendu la perche à mes parents pour qu’ils s’excusent de m’avoir placée, enfant, dans une situation où on a abusé de moi. Cela m’aiderait tellement de les entendre dire qu’ils regrettent. Mais, au lieu de cela, ils se justifient et relativisent, rejetant toujours la faute sur quelqu’un d’autre. Je 2  Mark Stryker, «Orchestra’s Thank-You Notes Strike a Chord with Donor», The Indianapolis Star, 18.11.1999, A8.

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La puissance de la reconnaissance

leur demande simplement de ne plus être indifférents. Je voudrais qu’ils reconnaissent combien il m’a été difficile de vivre avec ce souvenir et combien cela m’a coûté. Pourquoi ne le voient-il pas? Ou encore: Franchement, je crois que je ne sais même plus ce que je crois. J’ai perdu toute envie de prier, de lire la Bible ou de servir le Seigneur, comme j’ai pu le faire jusque-là. Je n’y arrive tout simplement plus. Aller à l’église est devenu une corvée. Quand je repense à tout ce zèle que j’avais pour Dieu… Les gens devaient penser que j’étais folle. Au fond, peut-être que je l’étais… Je crois qu’on se porterait beaucoup mieux si on ne laissait pas Dieu nous donner de faux espoirs. Nul besoin de vous dire que la vie comporte des souffrances. J’ai donné quelques exemples, mais il y en a bien d’autres: un enfant difficile, des soucis au travail, un problème de santé grave (ou peut-être juste «supposé grave»), une situation compliquée sur le plan juridique, un taux de crédit trop élevé, un problème de sommeil, un péché récurrent ou, encore, quelque chose qui bouleverse votre vie, comme une procédure de divorce qui n’en finit pas. Un gros problème qui dure, un petit souci quotidien: il y a pour chacun d’entre nous tant de choses qui occupent nos pensées, nourrissent nos peurs et viennent s’ajouter à nos inquiétudes. Que nous soyons au volant, que nous soyons en train d’essayer de faire une petite sieste ou que nous nous efforcions d’être attentifs à la prédication du pasteur le dimanche matin, le nuage noir de nos soucis est suspendu au-dessus de notre tête comme une toile d’araignée dont nous n’arriverions pas à nous débarrasser. Face à cela, nous avons toutes sortes de réactions: nous listons, mentalement, les nombreuses plaintes que nous avons à l’encontre des personnes qui nous ont fait le plus souffrir, 29


Choisir la reconnaissance

ou nous cherchons des oreilles complaisantes pour y déverser nos lamentations et notre mécontentement. Parfois, aussi, nous nous réfugions dans telle ou telle chose, par exemple dans le travail, juste pour tenter d’oublier nos soucis et pour éviter de voir les problèmes en face. Mais la plupart du temps, quelle que soit notre manière de gérer les difficultés et les déceptions de l’existence, le désespoir de notre cœur nous empêche de jouir des bénédictions que Dieu veut nous accorder. Certes, nous savons que, même au sein de la souffrance et des combats, ses promesses restent vraies, que sa paix et la joie de sa présence sont pour ceux qui se confient en lui, cependant, trop souvent, nous cherchons notre consolation dans ces deux mots: Pourquoi moi? Combien de fois nous sommes-nous cramponnés à cette plainte amère, espérant trouver là suffisamment de force pour ne pas être atteints par de nouvelles souffrances. Pourquoi la vie est-elle si dure? Pourquoi les autres ne peuvent-ils pas se comporter normalement? Pourquoi fallait-il que cela m’arrive à moi? Pourquoi est-ce que personne ne m’aime comme je suis? Pourquoi Dieu ne répond-il pas à mes prières? Pourquoi suis-je obligé(e) de vivre seul(e)? Pourquoi est-ce que je ne vois pas les promesses de la Bible s’accomplir pour moi comme elles s’accomplissent pour les autres? Pourquoi est-ce que je ne vois pas la fin de cette épreuve? Pourquoi est-ce que je devrais accepter cela? Pourquoi moi? Nous avons l’impression d’être trahis, abandonnés, sousestimés; nous avons le sentiment qu’on abuse de nous, qu’on nous considère comme inférieurs… Ces pensées nous entraînent dans un tourbillon incessant qui, à chaque fois que 30


La puissance de la reconnaissance

nous nous apitoyons sur nous-mêmes, nous tire vers le fond. Nous nous enfonçons alors toujours plus loin en nous-mêmes et dans nos problèmes. Nous sommes loin de Dieu. Nous sommes dépourvus de reconnaissance. On me dit de garder la tête hors de l’eau, on me répète que ça ne durera pas. Mais ça a déjà duré tellement longtemps… Je n’en vois pas le bout… Vous me dites d’être reconnaissant(e), Nancy, mais vous n’avez jamais été dans ma situation. Si vous saviez un tant soit peu ce par quoi je suis passé(e), vous seriez moins prompte à m’exhorter… J’essaye d’accepter l’épreuve que je traverse. J’apprends à vivre avec… Mais de là à être reconnaissant(e)… Vous voulez dire que je devrais me réjouir de ce qui m’arrive? Je vous promets, chers amis, que si je n’avais que des banalités à partager avec vous au sujet de la reconnaissance, je n’essayerais même pas d’apporter une réponse aux propos désespérés tels que ceux cités ci-dessus. Si, en tant que chrétienne, je n’avais rien d’autre à proposer que des paroles théoriques sorties d’un livre de doctrine, il serait cruel de ma part de les imposer à quelqu’un qui se débat pour tenir le coup. Mais la véritable reconnaissance, centrée sur Christ et inspirée par la grâce, est toujours appropriée, même dans les situations les plus difficiles et dans les moments de profond désespoir. Elle redonne espoir même lorsqu’il n’y a plus d’«issue». Elle transforme les combattants découragés en victorieux conquérants.

L’essentiel Le concept de reconnaissance n’est pas complètement absent de notre monde. En témoigne le large choix de cartes de remer31


Choisir la reconnaissance

ciement que l’on trouve dans certains magasins. Les messages qu’elles comportent sont encourageants, et je trouve qu’elles apportent à ceux qui les reçoivent une fraîcheur et un rayon de soleil bienvenus au milieu des soucis de la vie. Pourtant, ces marques de reconnaissance semblent plus adaptées à une ambiance de fête qu’au désarroi et au tumulte. Et, nous le savons tous, ceux-ci font partie de la vie. La reconnaissance, La reconnaissance, c’est donc bien c’est plus que plus que quelques petites fleurs et trois quelques petites lignes dans un journal intime. C’est un fleurs et trois lignes mode de vie conforme à l’Ecriture et insdans un journal intime. C’est un mode piré par la grâce, qui implique un combat. de vie conforme à Et même si, dans un sens, ce mode de l’Ecriture et inspiré vie devrait être celui de chaque être hupar la grâce. main en raison de la «grâce commune»3 que Dieu manifeste à tous, la puissance transformatrice de la reconnaissance et la gloire qui en découle sont réservées à ceux qui connaissent le Seigneur et acceptent son salut offert par grâce. Il est le dispensateur de tout don parfait. Le but de cet ouvrage est de nous aider à comprendre pourquoi la reconnaissance est indissociable d’une vie chrétienne authentique et comment elle remplit l’existence de joie, malgré les épreuves. *** Pour commencer, il nous faut saisir deux réalités qui, au premier abord, semblent tout à fait contraires à la reconnaissance: la rébellion de l’homme… et la mise à mort d’un homme sans péché. 3  Notion

théologique désignant les bénédictions que Dieu répand sur tous les hommes, chrétiens ou non, sans qu’ils les méritent. (N.d.E.)

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