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PROJETS-RÉALISATIONS

Le département poursuit les travaux de sécurisation de la RD 286

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Interrompus pendant la pause hivernale, les travaux sur la RD 286 ont repris au début du mois de mars. La durée de fermeture n’est certes pas de nature à faciliter les déplacements quotidiens puisque prévue jusqu’à fin août. Les visites de chantier qui ont pu être effectuées par les élus confirment l’ampleur du projet engagé. Les travaux sont effectivement entrés dans le dur avec des opérations d’envergure nécessitant l’intervention d’équipes qualifiées. Pour rappel, la portion ciblée se situe entre le second lacet après le pont de Chavougy et l’entrée du chemin d’accès à la cascade du Dard, soit un linéaire de 450 mètres qui comporte des virages très serrés rendant les croisements de véhicules particulièrement difficiles.

Les entreprises ont procédé à une phase de déroctage au brise roche là où la roche plus friable permettait ce type d’intervention. « Tandis que quelques éperons plus costauds nécessitent une opération de minage », expliquait Christian Peljak, chef de projet au Département. De fait, s’il n’est pas possible pour l’heure de constater de visu les travaux - sauf à enfreindre l’interdiction bien signifiée et à ses risques et périls - ils s’entendent, en effet, à intervalles rigoureusement programmés, les tirs de mine résonnent… pratiquement toujours au même horaire, aux alentours de la pause méridienne. Ce sont alors des m3 de roche qui tombent, qui sont concassés et évacués et qui libèrent un peu plus de visibilité.

D’ici la fin de l’été, c’est une route reconfigurée que les usagers pourront emprunter, plus élargie aux endroits les plus exigus, et donc plus sécurisée. Mais la prudence restera de mise sur cet accès qui reste une route de montagne n’autorisant raisonnablement pas l’excès de vitesse.

Programme d’entretien des voiries communales :

En dehors des traditionnelles opérations d’entretien de la voirie communale comme le fauchage, les campagnes d’enrobés à froid ou encore le gravillonnage de certains chemins, cette année, la section de route allant du croisement de la RD 286 avec la route d’Alloup jusqu’au chemin du raccordement a été réalisée.

Montant pour la réfection de la route d’Alloup : 43 443€ HT.

À vous le passage !

En agglomération, en l’absence de marquage horizontal et vertical, le régime de la priorité à droite s’applique. Cette règle du code de la route est trop souvent oubliée et négligée. Une action a été lancée pour les rappeler et sensibiliser à leur existence, mais aussi pour faire ralentir les automobilistes. Des « cédez le passages » ont été matérialisés à 5 endroits de la commune, endroits identifiés comme les plus accidentogènes.

Montant de l’opération : 1 400€ HT

Cimetière communal :

Durant l’hiver, une portion du mur d’enceinte du cimetière (côté parking) s’est effondrée. Ce type de travaux de réfection sur des ouvrages anciens et en pierre sèche est très spécifique, il a été fait appel à une entreprise spécialisée dans le parement.

Montant des travaux : 2 320 € HT.

Sécurité incendie

Après la tournée de vérification effectuée par le Service Départemental d’incendie et de Secours de l’ensemble des 62 bornes incendie situées sur le périmètre de la commune, les agents des services techniques ont procédé aux opérations de maintenance nécessaires pour améliorer la défense incendie de la commune :

- vérification du raccordement au réseau d’eau potable,

- remplacement de valves,

- peinture,

- nouvelle numérotation,

- désherbage autour des bornes.

Un travail exigeant qui a nécessité de nombreuses heures d’intervention.

Travaux forestiers

Deux opérations ont déjà eu lieu cette année.

Au niveau du site d’escalade de Malsaire, des travaux de sécurisation pour l’accès aux voies d’escalade ont été réalisés par l’entreprise SIMOND. Des arbres menaçaient de tomber sur les grimpeurs.

Une coupe sanitaire a également été effectuée début juin sur le sentier d’accès au lac bénit. Au total, ce sont 120 sapins secs menaçant le chemin qui ont été abattus. L’opération a été menée par l’Office National des Forêts, c’est l’entreprise Bois du Pays qui a procédé à l’exécution.

Rôle de l’Office Nationale des Forêts (ONF) auprès des communes :

La gestion forestière se décline sous 4 fonctions principales :

• Protection écologique,

• Protection physique,

• Accueil du public,

• Et production

Ces fonctions sont régies par Le code forestier français qui est un recueil de textes réglementaires et législatifs concernant la protection et la gestion des forêts en France, notamment des forêts publiques relevant du régime forestier.

Principes du régime forestier

En France, le régime forestier s’applique aux forêts publiques : Etat, collectivités (département, commune et section) et établissements publics (hospices).

Il implique la mise en œuvre de plusieurs missions ;

• Réalisation d’un document de gestion communément appelé « aménagement forestier » qui, pour le Mont-Saxonnex, vient d’être révisé et qui porte sur la période 20232042. Il a été validé par la commune et sera approuvé par le préfet de région

• Marquage et vente des bois conformément aux récoltes programmées dans l’aménagement

• Présentation annuelle par le technicien forestier aux propriétaires d’un programme d’actions à réaliser issu du document d’aménagement portant sur :

- L’accueil du public (sentiers, panneaux, mise en valeur de sites…),

- La maintenance du domaine (entretien des limites entre la commune et les privés notamment),

- Les travaux d’infrastructure (entretien et construction des routes et pistes forestière, place de dépôt/retournement),

- sylviculture ( plantation, dégagement, dépressage, élagage…)

• Surveillance générale des forêts

L’Office National des Forêts est le gestionnaire légitime autorisé à mettre en œuvre le régime forestier, en partenariat avec le propriétaire public.

L’INFO EN + AMBROISIES et allergies !

L’Agence Régionale de Santé alerte les communes sur la dangerosité des pollens dûs aux Ambroisies.

Alors c’est le moment de jeter un œil dans votre pelouse, au bord des chemins ou dans les prés !

L’Ambroisie est une plante exotique envahissante au pollen allergisant. Elle a colonisé tout le territoire français (et le reste du monde) par le biais des activités humaines. La présence de pollens d’ambroisie dans l’air respiré de fin juillet à octobre constitue un véritable enjeu de santé publique. Le pollen a un fort potentiel allergisant. Afin de lutter efficacement contre cette plante, il est essentiel de l’identifier rapidement.

Trois espèces d’ambroisie visées :

• Ambroisie à feuilles d’armoise

• Ambroisie trifide

• Ambroisie à épis lisses

Fabienne Paire « Le poterie, c’est presque thérapeutique pour moi, c’est vital à mon équilibre »

Benoît Perrissin-Fabert : passionné dans son travail, heureux dans son village d’adoption

Il y a quelque chose d’indicible qui se dégage à regarder travailler Fabienne Paire. De reposant. Quand nous l’avons rencontrée, elle était au travail, dans son atelier. En même temps que ses doigts caressent l’œuvre naissante, elle se raconte sans jamais briser cette fusion qui semble si naturelle entre son être et la matière qui livre peu à peu ses formes.

Originaire de Saint-Jean-en-Royans, Fabienne a posé ses valises au Mont depuis trois ans. Et dans ses valises, cette passion pour la poterie qui s’est très tôt emparée d’elle « depuis vingt- cinq ans, précise-t-elle. L’art et la création ont toujours fait partie de ma vie. » Depuis les bancs du lycée même. Et pourtant ses études l’orientent plutôt vers la filière sport études en natation. Elle ira même jusqu’à décrocher un titre de championne de France junior ! Son cursus universitaire en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ne relègue pas la poterie dans les tiroirs : « Pour mon équilibre, il fallait toujours que je fasse quelque chose de créatif, c’était vital, ça me centre, c’est presque thérapeutique de travailler la terre. » Les années ont passé sans jamais altérer ces bienfaits que lui procure l’art de la terre. « Chaque jour je me mets dedans, ça me permet de me concentrer, de me centrer sur moi. »

Ses sources d’inspiration ? « La flore, la faune, c’est mon truc. J’aime bien mettre la nature dans mon travail. » Un lien qu’une formation à la botanique a conforté.

Ses poteries, on peut les découvrir exposées à la Vitrine des Artisans créateurs du Mont au Bourgeal. C’est aussi Fabienne qui a eu l’idée de cet espace : « Dès que je suis arrivée ici, cet endroit m’a attirée. » Une belle initiative qui crée du lien entre les nombreux artistes que compte le village : « Nous créons chacun chez soi mais nous avons besoin de nous rejoindre pour parler de notre travail. » Et qui permet de partager avec les habitants.

En décembre 2022, Benoît Perrissin-Fabert, métallier- serrurier a installé son entreprise dans la zone industrielle... dans les locaux précédemment occupés par Gros Gaudenier charpente. Titulaire d’un BEP et bac pro obtenu au lycée Amédée Gordini à Seynod, formé en mécanique auto à Saint-Vallier (Drôme), le jeune homme a d’abord travaillé dans le sport auto (il a fait le Paris-Dakar) avant d’intégrer en 2014, et pendant 7 ans, une métallerie à Scionzier et créer son entreprise, d’abord dans des locaux à Marnaz. L’opportunité de cette offre à saisir à Mont-Saxonnex lui permet aussi de satisfaire un souhait : « Natif de Scionzier, j’ai toujours grandi par ici et avec ma compagne, nous voulions y revenir. »

Ce qu’il aime par-dessus tout dans ce métier, c’est le champ ouvert à la création : « Un chantier ne ressemble jamais à un autre, sauf si on fait de la grande série, mais ce n’est pas mon truc. »

Benoît travaille seul, c’est un choix délibéré. « Quand on me sollicite, on sait que je conçois le travail dans son intégralité de A à Z. » Et il s’est équipé, notamment d’un pont roulant, pour être autonome dans son atelier, et aussi pour se préserver. Ce qui n’exclut pas qu’il fasse appel à d’autres artisans si besoin.

Cela implique aussi de très longues journées, entre ses commandes pour des particuliers ou l’industrie. Une perspective que le trentenaire, visiblement bien déterminé, avait anticipée : « C’est aussi parce que je le veux bien quand il y a du travail, je prends ! »

Des rallyes - raids aux escaliers, garde-corps et autres produits qu’il conçoit, Benoît Perrissin-Fabert met la même passion dans tout ce qu’il entreprend.

Nous lui laissons le mot de conclusion : « Je suis heureux ici. »

Bienvenue à lui et sa petite famille.

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