Revue de presse avril 2018

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REVUE DE PRESSE LOUVIGNY Avril 2018 Normandie. Le président de Groland était chez lui à Louvigny

Christophe Salengro et Patrick Ledoux plantant… un « arbre à coucougnettes » devant la mairie de Louvigny. | OuestFrance Benoît LE BRETON. 07/04/2018

L’humour loufoque du président du Groland, décédé ce vendredi 30 mars 2018, a laissé des traces près de Caen. Les amoureux qui se marient à Louvigny, près de Caen, se disent oui sous le regard d’Emmanuel Macron et de… Chistophe Salengro. Le portrait du président de la « présipauté du Groland » trône en bonne place, à la mairie. La commune de l’agglomération caennaise est jumelée, depuis 2006, avec ce pays imaginaire dont l’humour potache et loufoque sévit sur l’antenne de Canal + . Quelle mouche a donc piqué Patrick Ledoux, le maire (divers gauche) qui n’a rien d’un hurluberlu ? « J’assume pleinement ma fonction, depuis quatorze ans, sourit-il. Certains collègues m’avaient déconseillé de m’autoriser cette fantaisie. »


Patrick Ledoux, maire de Louvigny, avec la photo de Christophe Salengro… Non loin de celle du président Macron. | Ouest-France

Patrick Ledoux ne regrette rien. Au contraire. Il remercie, au passage, le club de foot local qui, en mal de sponsors, avait, au culot, joint Canal + . Le début d’une relation, faite de rendez-vous plus délirants les uns que les autres. En décembre 2012, alors que le débat sur le mariage pour tous fait rage en France, Christophe Salengro, déjà souffrant à l’époque, se pointe en mairie de Louvigny, y célébrer 22 mariages. « Entre des hommes, des femmes, énumère Patrick Ledoux, mais aussi entre deux peluches, entre un musicien et sa guitare… » Quel souvenir garde-t-il de Christophe Salengro ? « Celui d’un homme généreux, simple. On s’appelait régulièrement pour prendre des nouvelles. » Romuald Poretti, du cinéma Lux, à Caen, avait lui aussi tissé des liens, en créant le festival Grolux, aujourd’hui disparu faute de moyens. « Salengro était aussi à l’aise pour faire l’ouverture des J.-O. d’Albertville, en 1992, avec le chorégraphe Philippe Decouflé, que pour chanter avec l’orchestre national du Groland, sur une remorque de camion ! »


Le Full dévoile sa programmation

L’équipe du Son de la Louve est sur le pont pour préparer la 4e édition du Festival Unplugged Live Louvigny. | OuestFrance Par Ouest-France 10/04/2018

Pour sa 4e édition, le Festival Unplugged Live Louvigny promet une programmation musicale éclectique et une bonne dose de bonne humeur, samedi 26 mai. Trois questions à… Yohann Sollier, président de l’association Le Son de la louve. Qu’est-ce qui fait le succès du Full ? Le Full reste fidèle à son idée d’origine : privilégier la musique acoustique tout en promouvant des groupes émergents de la région. Notre capacité maximale d’accueil est de 500 personnes, ce qui est un petit format, mais cela nous permet de rester familial dans le décor bucolique et enchanteur des bords de l’Orne. De plus, nous sommes le premier festival en extérieur de la saison dans l’agglomération caennaise. Le public aime cette fraîcheur ! Que réserve la programmation cette année ? Autre marque de fabrique du festival, c’est qu’il y en a pour toutes les oreilles. Depuis l’année dernière, nous offrons le début de soirée à de jeunes musiciens. Cette année, ce sera le School of Rock du collège Lechanteur de Caen qui lancera les festivités. Ensuite, nous monterons en puissance au fur et à mesure de la soirée avec le blues métissé de Strange O’Clock suivi de Ton Zinc, l’enfant terrible de la chanson française nourri au rap, au reggae et au folk. Moze Greyton, armé d’une guitare et d’une voix, proposera des mélodies accrocheuses et des refrains grisants teintés de rétro synthé, punk, chamanisme. On montera d’un ton avec The Goggs et son rock’n’roll brut mâtiné de cuivre. Énergie et décibels concluront le festival avec Headcharger, un groupe caennais aux frontières du metalcore, du heavy metal traditionnel et du stoner rock. L’événement mobilise beaucoup de monde ?


Le succès réside également dans l’organisation. Hormis les 14 membres de l’association, plus de 40 bénévoles seront présents durant trois jours pour aménager le site, monter les deux scènes (extérieure et intérieure), gérer l’événement le jour même et démonter le dimanche. La municipalité apporte également un soutien important en mettant à disposition le lieu et en mettant des agents à notre disposition. Chacun met ses compétences au service du festival. Samedi 26 mai, ouverture des portes à 18 h, à la salle des fêtes. Prévente : 15 €/12 € (loupiaciens). 18 € sur place. Gratuit -12 ans. Réservation : bleutrefle@ville-louvigny.fr. Site : www.lefull.fr

Three Blind Mice au Camion Jazz

Félix Hunot à la guitare acoustique et au chant, Malo Mazurié à la trompette et Sébastien Girardot à la contrebasse. | DR Par Ouest-France Publié le 06/04/2018 Contrebasse, guitare-banjo et trompette, telle est la configuration du Three Blind Mice, ce trio qui met son énergie, sa jeunesse et sa science au service d’une musique dynamique, exigeante et à la saveur résolument acoustique. Les musiciens proposent un répertoire mais aussi un son qui leur sont propres. Ils trouvent dans les enregistrements des années 1920-1930 un terrain propice à leur complicité. Vendredi 6 avril, à 21 h, au Camion Jazz. Tarifs : 9 / 7 et 5 €. Renseignements et réservations : 02 31 97 03 21 ou resas@camionjazz.com


Budget : une « pause fiscale » en 2018 Par Ouest-France Publié le 12/04/ 2018

Lundi soir, le conseil municipal s’est réuni afin de voter le budget primitif 2018. En section de fonctionnement, ce dernier doit s’équilibrer à 2 088 250 €. « Les notifications des dotations font apparaître une diminution de 20 000 € par rapport à 2017 », souligne Chantal Blanchetière, adjointe aux finances. La hausse de 5 % des taux communaux, votée l’année dernière a, pour sa part, « permis une recette de 1 319 927 € ». Pour la première fois depuis 2008, la fiscalité n’augmentera pas cette année, a annoncé Patrick Ledoux, maire. Ce poste de recettes est fixé à 1 334 606 €. Côté investissements, « nous avons des dépenses obligatoires dont la plus importante réside dans la mise en accessibilité et la restructuration de la mairie pour un coût estimé à 197 000 € », indique Chantal Blanchetière. Équilibré à 498 344 €, ce budget prévoit entre autres : la mise aux normes des installations électriques et de gaz à la salle des fêtes ainsi que le remplacement du vidéoprojecteur ; le plan numérique de l’école, soit l’achat de tablettes informatiques ; l’installation de détecteurs de présence améliorant les consommations électriques et le remplacement des tables de la cafétéria au gymnase ; la refonte du site internet communal.

Nouveaux horaires à la mairie et à la Poste Par Ouest-France 12/04/2018 À compter du 1er mai, la mairie voit ses horaires d’ouverture modifiés : lundi, de 10 h à 12 h 30 et de 16 h à 18 h 30 ; mardi, de 10 h à 12 h 30 ; jeudi, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30 ; vendredi, de 13 h à 16 h 30. Fermeture le mercredi. Les horaires d’ouverture de la Poste communale seront calqués sur ceux de la mairie. « La mairie avait une grande amplitude d’ouverture au public, ce qui monopolisait des agents sans que la fréquentation le justifie toujours, explique Patrick Ledoux, maire. Du temps va ainsi être dégagé afin qu’ils se mobilisent sur d’autres taches. De plus, des habitants souhaitaient voir des ouvertures sur le temps du midi ainsi qu’un horaire prolongé au moins un soir. »


De la danse urbaine avec Welcome Project samedi

Welcome Project est programmé cet été au festival caennais Les éclats de rue. | DR Par Ouest-France

Publié le 13/04/2018 Primé au festival international Le temps d’aimer la danse, à Biarritz, Âmes vagabondes est un spectacle interprété par la compagnie Welcome Project. Au carrefour entre des univers dansés aux multiples horizons et des musiques originales à consonance afro, hip-hop et contemporaine, il sera présenté, samedi, à la salle des fêtes. « Les dix artistes qui composent notre troupe sont issus de la danse contemporaine pour certains, néoclassique pour d’autres ou encore hip-hop. Notre spectacle est un point de rencontre, un métissage ou chacun garde son identité tout en se mélangeant aux autres. C’est ce qui en fait la magie », observe William Messi, président et chorégraphe de la troupe. Un parcours international pour ces artistes régionaux qui revendiquent un leur ancrage local. La première partie sera assurée par les Family unit crew, trois jeunes danseuses émergentes. Samedi 14 avril, à 20 h, salle des fêtes de Louvigny. Tarif : 5 €.


Welcome Project a été applaudi avec ferveur !

Entre hip-hop, danse contemporaine et néo-classique, le mélange des genres a conquis les 150 spectateurs venus assister à la représentation « Âmes vagabondes » de la compagnie Welcome Project, samedi soir, à la salle des fêtes. Un spectacle de danse urbaine qui se produira à Hérouville-Saint-Clair le 1er juin. | Ouest-France Par Ouest-France

Publié le 17/04/2018


Des jeux en bois géants à l’Espace jeunesse

Le conseil municipal des jeunes a démarré sa fabrication de jeux en bois surdimensionnés, samedi. | OuestFrance Par Ouest-France Publié le 18/04/2018 Samedi matin, les conseillers municipaux enfants se sont retrouvés à l’Espace jeunesse, accompagnés de leurs parents, pour une matinée bricolage. L’objectif était de réaliser cinq jeux en bois surdimensionnés à partir d’éléments préparés par les deux animatrices de la matinée, Aline et Maryline. « L’idée de fabriquer de tels jeux est née d’un échange entre l’Association des parents d’élèves et l’équipe de l’Espace jeunesse. Au fil des années, un petit stock de jeux à partager devrait voir le jour. » Pour cette première, les familles se sont montrées très actives et la mission a été accomplie avec succès. Mikados, dominos, jeu du gruyère, jeu de lancers et SOS ouistitis seront inaugurés lors de l’événement Familles en fête, le samedi 2 juin. Durant les vacances de printemps, du 25 avril au 11 mai, le centre de loisirs accueille les enfants de 3 à 10 ans, la passerelle 6e-5e les jeunes de 11 et 12 ans et le local jeunes est ouvert à tous les jeunes de 11 à 17 ans. Renseignements : 02 31 77 17 64.


L’AFFAA recrute des adhérents

Les membres du bureau de l’AFFAA ont à cœur d’ouvrir leur association à de nouveaux adhérents. | Ouest-France Par Ouest-France - Publié le 20/04/2018

Deux questions à… Philippe Lelièvre, président de l’Association des forces françaises en Allemagne et en Autriche (AFFAA). Qu’est-ce que l’AFFAA ? L’objet de notre association est de rassembler les personnes qui ont travaillé, en tant que militaires ou civils, en Allemagne entre 1945 et 1998. Actuellement, nous comptons 61 adhérents qui entretiennent et développent des rapports de camaraderie et de solidarité. Les adhérents se retrouvent pour échanger des souvenirs, poursuivre et développer des amitiés qui ont pu naître lors d’un séjour plus ou moins long. Il ne s’agit pas d’une association de jumelage même si nous entretenons des liens étroits avec l’Allemagne et que nous souhaitons promouvoir des relations pérennes avec ce pays. Quelles sont les actions de l’association ? Hormis les rencontres entre adhérents, nous participons activement aux différentes commémorations officielles avec notre porte-drapeau. La dernière en date a été l’hommage rendu au gendarme Arnaud Beltrame à la caserne Le Flem, à Caen. Pour renforcer les liens, nous organisons régulièrement des journées découvertes. La prochaine, prévue le 27 septembre, nous conduira à Cherbourg avec la visite de la rade, de l’usine de parapluies et de la Cité de la Mer. Notre association ne demande qu’à s’enrichir de nouveaux adhérents désireux de partager leurs souvenirs ou de renouer avec d’anciennes amitiés. Contact : Philippe Lelièvre au 06 08 68 23 77.


Le Golf de Louvigny champion de Normandie

Louvigny concentre un potentiel sportif de première qualité pour une petite structure. | Ouest-France Par Ouest-France Publié le 24/04/2018 « Le Golf de Louvigny peut s’enorgueillir de deux titres : tout d’abord d’être la plus petite structure golfique de Normandie et ensuite d’être champion de cette même région réunifiée pour la première année », se réjouit Maxime Morel, responsable du compact golf. Un titre obtenu après un week-end passé à arpenter le golf de Dieppe en compagnie des douze meilleurs clubs régionaux. Après la première journée, Louvigny s’est classé en troisième position, entrant dans le carré final. Dimanche, Louvigny s’est imposé en demi-finale à Caen puis en finale sur Lery Poses.


Caen et Agglo

Caen. Portes ouvertes de printemps à la Coop 5 pour 100, samedi Lors de ces portes ouvertes, on pourra découvrir les objets que la Coop récupère à la déchetterie de Fleury-sur-Orne, grâce à un local dédié. | Ouest-France Ouest-France CAEN.

Publié le 06/04/2018 à 17h45 La coopérative qui incite à consommer malin et citoyen ouvre grand ses portes pour son « Printemps », samedi 7 avril 2018 à Caen (Calvados). La Coop 5 pour 100, coopérative dédiée à la consommation citoyenne (recyclage, réparation, produits locaux…), organise son deuxième « Printemps », une grande opération portes ouvertes, samedi 7 avril 2018, de 9 h à 18 h. De 9 h à 12 h : Préparation du déjeuner en collectif, ateliers Fabrication de produits d’entretien et Survivre en zone de tri. Déjeuner à 12 h. De 14 h à 17 h : - Photo Call - Atelier de création de bijoux à partir du réemploi - Chasse aux trésors - Musique (Soul, Funk, rock 70…) Et toute la journée : - Tricot-thé - Visite guidée de la Coop et de ses activités - Atelier de création de jeux géants en bois - Atelier « survivre en zone de tri » pour devenir coopérateur-valoriste à la ressourcerie - Jeu des saisons. Plus d’infos sur leur site ou sur leur page Facebook.


C’était Caen. Une semaine dans le passé

Le 4 avril 1969, l’aéroport de Carpiquet accueillait ses premiers passagers civils. | Aéroport Caen-Carpiquet Marie PETIT.

Publié le 06/04/2018 à 14h44 C’était Caen. Que s’est-il passé à Caen, il y a 20, 50, 100 ans… ? Voici cinq dates qui ont marqué l’histoire locale, du 2 au 8 avril. 2 avril 1532 De 1531 à 1534, François Ier se rend dans diverses villes de son royaume, afin d’observer les ressources politiques et médiatrices dont disposent les villes. Après une rapide visite à Rouen en février 1532, le roi de France, François Ier, sa femme la reine Éléonore et le dauphin (futur François II) rejoignent Caen en avril. Du 2 au 4 avril, François Ier, sa femme et son fils sont célébrés lors de fêtes fastueuses. Il repartira ensuite direction la Bretagne.


Le 3 avril 1927 s’inaugure à Caen le monument aux morts de la Première guerre mondiale. | DR

3 avril 1927 Ce jour-là, s’inaugure le monument aux morts de la Première Guerre mondiale à Caen. Dessiné par Paul Bigot, Henri Bouchard, Raymond Bigot et Alphonse Saladin, la statue de la Victoire, est érigé au centre de la toute nouvelle place Foch, créée après la démolition de l’hospice Saint-Louis. À l’époque de sa réalisation, « aucun nom de combattants de la cité caennaise n’a été gravé dans la pierre », explique Gérard Fournier, dans un ouvrage collectif intitulé Hommage aux soldats de Caen morts pendant la Grande Guerre . 4 avril 1969 Il y a 49 ans, l’aéroport de Carpiquet s’offrait une avant-première. Ce jour-là l’aéroport de Carpiquet accueille ses premiers passagers civils. Ils étaient trente-six, à avoir l’honneur d’être les premiers civils à décoller de Carpiquet. De retour du congrès national des directeurs d’écoles publiques, ils ont volé vers l’île anglonormande de Jersey, où ils ont atterri environ une demi-heure plus tard. Avant ce jour, les civils ne passaient par cette ancienne base militaire que pour des escales.


Le 5 avril 1954, la première pierre de la Maison des étudiants est posée. Dans la nuit du 29 février au 1er mars 1968, ses vitres sont brisées par des militants d’extrême-droite. | Archives Ouest-France

5 avril 1954 Cette année-là l’université est en reconstruction. Place de la Mare on décide l’installation de la maison des étudiants. La première pierre est posée le 5 avril 1954. Dans leur livre intitulé Histoire de l’Université de Caen 1432-2012 , Dominique Toulorge et Jean Quellien explique que le « lieu reprend peu ou prou les activités que l’on trouvait déjà avant-guerre avenue Albert-Sorel : salle de réunion (notamment pour l’Association générale des étudiants de Caen-UNEF), une cafétéria, etc. » 6 avril 1874 Comme chaque année, les paroissiens de Saint-Pierre marchent en procession lors du lundi de Pâques. Un nouveau calvaire doit remplacer l’ancien, soufflé par le vent. Le père abbé de Mondaye ainsi que l’évêque de Bayeux sont présents pour le bénir de la croix. Mais un drame se produit : la corde permettant l’élévation se rompt. La croix s’effondre et se brise. Elle blesse légèrement un paroissien. Mais le choc reste entier pour cette assemblée de fidèles. Cette rubrique est réalisée avec l’aide de Cadomus. Chaque samedi, nous portons un regard sur le passé et plus particulièrement sur la date anniversaire d’un événement, tiré de la semaine en cours.


Caen. 200 personnes mobilisées pour les migrants

200 personnes se sont rassemblées dans les rues de Caen pour une « marche pour l’égalité. » | Ouest-France Marie PETIT.

Publié le 07/04/2018 à 17h24 Cours Caffarelli, un peu plus de 200 personnes se sont donné rendez-vous, devant le Centre d’accueil et d’orientation de Caen, ce samedi 7 avril 2018. Ils se sont mobilisés pour les migrants. À l’appel de diverses formations politiques, associations et de personnes solidaires avec les migrants, 200 personnes se sont réunies pour une « marche de l’égalité », cours Caffarelli, ce samedi 7 avril 2018, dès 15 h. « Nous sommes farouchement opposés à la loi asile immigration. Le traitement de ces personnes est inadmissible. Ils ne sont pas accueillis, ils sont jetés dans des squats, certains dorment dans la rue. Nous souhaitons un centre d’hébergement inconditionnel 24 heures sur 24, et toute l’année », réclame une manifestante. Armés de tracts, les manifestants ont tenté de rallier passants et automobilistes à leur cause. Pancartes en main, le cortège est finalement parti vers 16 h 15, pour rejoindre la préfecture, sous escorte policière.


Calvados. La semaine de 4,5 jours a toujours ses adeptes Bernadette Jacquemin, secrétaire départementale, et Jacky Cougé, président de la section caennaise des délégués départementaux de l’Éducation nationale. | Ouest-France Jean-Philippe GAUTIER.

Publié le 09/04/2018 à 18h53 Le débat est loin d’être clos. Alors que près de 90 % des écoles du département du Calvados seront revenues à la semaine de 4 jours en septembre prochain, des voix s’élèvent encore pour défendre une 5e matinée d’école. Entretien Bernadette Jacquemin et Jacky Cougé, délégués départementaux de l’Éducation nationale (1). En tant que délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN), vous défendez la semaine d’école de 4 jours et demi. Pourquoi ? C’est un débat qui ne date pas d’hier. Cela fait plus de trente-cinq ans que l’on étudie les rythmes de vie des enfants. Et je peux vous assurer que, contrairement à ce que l’on entend et prétend, les études ont prouvé qu’une semaine répartie sur 9 demi-journées est beaucoup plus efficace pour leur apprentissage. Cela a été vérifié par des chronobiologistes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la France et classée 34e sur les 50 pays évalués, en ce qui concerne les compétences d’élèves de CM1 en lecture. Vous reprochez donc aux communes ce rétropédalage ? Non. Nous n’avons pas l’intention de remettre en cause ou même de porter un jugement sur les décisions prises par les conseils municipaux. En revanche, nous dénonçons la politique éducative de nos dirigeants nationaux. C’est à l’État de décider quel est le meilleur rythme scolaire pour les enfants. Pas aux communes. Le ministre de l’Éducation nationale a remis les clés de l’école aux collectivités, c’est anormal. Que répondez-vous à ceux qui évoquent la fatigue des enfants ? Nous ne le contestons pas, les enfants sont fatigués. Mais est-ce que l’on s’est demandé pourquoi ? Dorment-ils suffisamment ? Les enseignants d’une école maternelle caennaise ont réalisé un sondage dans leurs classes. Ils ont constaté que 90 % des élèves possédaient un téléviseur dans leur chambre. Certains arrivent à l’école avec une heure de télévision dans les yeux. Ils sont déjà fatigués avant même le début de la classe. Que disent les enseignants de la semaine de 4 jours et demi ? Sur le fond, ils sont d’accord avec nous. La plupart d’entre eux reconnaissent son efficacité. Mais pour des questions d’organisation personnelle, ils sont prescripteurs du retour à 4 jours d’école. Voyez-vous d’autres inconvénients à ce retour à 4 jours ? Oui. C’est la fin des activités périscolaires. Dommage pour les enfants des quartiers défavorisés qui avaient la possibilité de découvrir de nouvelles pratiques sportives et culturelles. Dommage aussi pour les associations qui intervenaient dans les écoles et qui vont devoir licencier.


Enfin, que pensez-vous de la décision de rendre l’école maternelle obligatoire dès 3 ans ? C’est une très bonne chose. Les premières années de maternelle sont la base de l’apprentissage et de l’intégration sociale. Rappelons tout de même que 97 % des enfants de 3 ans sont scolarisés. Mais la symbolique est forte. (1) Les DDEN sont des bénévoles, pour la grande majorité issus de l’Éducation nationale. Désignés par le directeur académique pour une période de quatre ans, ils sont membres permanents des conseils d’école. Le délégué exerce une mission officielle d’incitation et de coordination. Il veille à faciliter les relations entre l’école et la municipalité. Ils sont 118 dans le département du Calvados.

Normandie. Hop ! en pince pour Carpiquet, même l’été Hélène Abraham et Michel Collin devant un CRJ 700 de 70 places. | Ouest-France Benoît LE BRETON. Publié le 10/04/2018

La filiale d’Air France, non contente de muscler ses vols quotidiens vers Lyon, ouvrira une ligne Caen-Ajaccio, le 22 avril. Hélène Abraham ne tarit pas d’éloges sur Caen-Carpiquet, aéroport à taille humaine où l’on a le sens de l’accueil. L’attrait de la directrice commerciale et marketing de Hop ! n’est pas que sentimental : les plus 30 % de croissance en 2017 et les prévisions à plus 40 % pour 2018 font de la plateforme normande un investissement très rentable.

Vols remplis aux trois quarts La filiale d’Air France vient de doper son offre, entre Caen et Lyon, en positionnant un Embraer 190 (avion de 100 places) sur deux des trois vols quotidiens, au lieu d’un CRJ 700 de 70 places. « Un tiers des voyageurs ne s’arrête pas à Lyon, constate Hélène Abraham. Ils poursuivent vers d’autres destinations, en France ou à l’étranger. Notre trafic sur Caen est en hausse de 4 % avec un remplissage des vols de 78 %, soit cinq points de mieux qu’en 2016. »

150 000 sièges pour l’été Les vols vers Marseille et Toulouse - pour lesquels Hop ! est en concurrence avec les Espagnols de Volotea marchent fort également. « Dans les deux sens, précise Michel Collin, président de l’aéroport et de la Chambre de commerce et d’industrie de Caen-Normandie. Marseillais et Toulousains, grâce à la rapidité du transport aérien, peuvent venir passer un week-end en Normandie. Le plus encourageant est que le succès de ces deux lignes ne nous empêche pas de progresser encore sur le Caen-Lyon. »

Corse du Sud Plutôt fréquenté par une clientèle d’affaires, Caen-Carpiquet ne néglige pas le tourisme, à l’arrivée des beaux jours. D’avril à octobre (l’été au sens aéronautique), Hop ! va proposer 150 000 sièges au départ de Caen, soit 60 % d’augmentation. Du 22 avril au 30 septembre, un vol sera proposé, chaque dimanche, vers Ajaccio. Il complète l’offre vers la Corse du Sud, déjà représentée par un Caen-Figari, le samedi, à compter du 21 avril. Enfin, un avion plus important de 76 places assurera, dès le 16 avril, la liaison hebdomadaire vers Nice.


Caen. Le Centre de maintenance du tram se voit de loin

Les employés de 17 entreprises se croisent actuellement sur le chantier du futur centre d’exploitation et de maintenance du tramway à Fleury-sur-Orne. | Stéphane Geufroi Nathalie LECORNU-BAERT. Publié le 10/04/2018

Sur la future ligne 3, le centre d’exploitation et de maintenance du tramway prend forme à Fleury-sur-Orne. Le gros œuvre est quasiment achevé et les bâtiments sont désormais bien visibles à la ronde. Au cœur du chantier, c’est une véritable ruche qui s’active pour livrer la « coque » dans un mois. Reportage Alors que le tracé de la ligne 3 du futur tram sur fer se dessine sur la rue du 19-Mars-1962, à Fleury-sur-Orne, à deux pas de La Grâce-de-Dieu, des locaux imposants sont sortis de terre le long de la rue Louise-Michel. « Ce sont vraiment de superbes bâtiments, reconnaît Clément Patin, responsable du chantier CEMT pour le mandataire Tramcités. Avec un souci de conception et de fini. »


Le centre d’exploitation et de maintenance du tramway de Caen est en chantier sur la ligne 3. | Ouest-France

Le bâtiment exploitation est recouvert de béton poli. | Stéphane Geufroi.


Pour preuve, le béton poli, tel du marbre, qui couvre la façade des 2 500 m² des locaux dédiés à l’exploitation, comprenant des bureaux et le fameux PCC, le poste de commande centralisée, centre névralgique et de pilotage du réseau. Face à eux, les 5 000 m² des différents ateliers de maintenance sont recouverts d’un béton matricé, gris foncé, aux effets de relief. « Le toit comporte des sheds, des ouvertures formant comme des vagues, et destinées à répandre une lumière douce dans les ateliers et éviter l’effet de serre. Ces toits seront végétalisés. » Une grande terrasse relie les deux bâtiments, telle une immense passerelle de ce paquebot qu’est le CEMT où travailleront à terme environ 170 personnes.

Les voies de maintenance, avec fosses et passerelles. | Stéphane Geufroi.

A l’intérieur de ces bâtiments et alentours, pour l’instant les employés de quelque 17 entreprises différentes se croisent. Côté exploitation, les espaces des futurs bureaux sont délimités, les fenêtres sont posées dans la salle du PCC, qui bénéficiera d’une vue imprenable sur les logements à venir du quartier des Hauts de l’Orne. Pour l’instant, c’est surtout le jaune et bleu d’Ikea qui saute aux yeux. « L’installation du matériel informatique doit débuter en mai », expose Clément Patin.

Arrivée de la rame-test en octobre Côté maintenance, l’espace est organisé différemment : « Là, sept rames pourront être examinées en même temps ». Quatre voies présentes fosses et passerelles, pour des interventions sous et sur les véhicules. A proximité, un gros « trou » accueillera un dispositif de « reprofilage » des roues : « En cas de freinage intempestif, du sable est injecté pour améliorer l’adhérence, et donc les roues doivent être reprofilées. » Si l’on veut faire simple, ce dispositif est une sorte de grosse meule pour redonner une forme ronde aux roues. Direction la station-service : 500 m² où les rames pourront être lavées, et rechargée en sable. Entre les deux, huit voies de remisage commencent à prendre forme, pour l’instant caractérisées par des espaces en gravillons noirs. « C’est là que les rames passeront leur nuit. » Cette zone accueillera les 23 rames en circulation à compter de septembre 2019, avec possibilité de passer à 32.


Une esquisse du centre d’exploitation et de maintenance du tramway actuellement en construction. | Ferrand-Sigal et associés

Le gros œuvre devra être achevé en mai. « Ce chantier a demandé un gros travail de coordination mené notamment par Antoine Etesse, maître d’œuvre du CEMT, salue Clément Patin. C’est un énorme volume de travaux qu’il a fallu orchestrer sur douze mois. » Une fois les bâtiments mis hors d’eau et hors d’air, l’installation de l’informatique, et notamment du PCC pourra débuter. Une dizaine d’entreprises plus spécialisées « tramway » entreront alors en scène. « Le CEMT doit être prêt pour l’arrivée de la première rame-test en octobre 2018. Les autres seront livrées en janvier 2019. » 14 millions d’euros C’est le coût de la construction des bâtiments du CEMT, sur les quelque 245 millions d’euros que coûtera le remplacement du TVR par un tramway fer à Caen.


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