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MIGROS MAGAZINE | No 51, 15 DÉCEMBRE 2014 |

SOCIÉTÉ

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FAMILLE | 13

«Le plus dur à organiser, ce sont les vacances scolaires» Elle: Fabienne Ruef Pereira, 39 ans, consultante touristique à 60% Lui: Clovis Pereira, 35 ans, aide-cuisinier à 100% Les enfants: Meloë, 6 ans 1/2, et Tayna, 4 ans 1/2 «Pendant l’année scolaire, nous sommes assez bien organisés.» Fabienne Ruef Pereira est consciente de sa chance: avec ses horaires de travail 9 h-18 h, elle dispose de suffisamment de temps pour amener ses filles à l’école le matin. Et peut compter sur son mari Clovis pour aller les chercher à 16 h: «Il prend son service d’aide-cuisinier à 6 h du matin et finit 15 h.» Bref, du quasi sur-mesure pour le couple, du moins en ce qui concerne les trajets maison-école. «Pour les repas de midi, ça dépend des jours. Lundi et mardi, Meloë et Tayna vont au parascolaire. J’ai congé le vendredi et je travaille en alternance une semaine sur deux le mercredi ou le jeudi: selon le cas, elles mangent donc soit avec mon père, soit avec une copine, soit avec une voisine à qui je rend la pareille. Tant qu’il n’y a pas de vacances scolaires, ce système fonctionne bien.» Tout se complique pendant l’été... «Comme je travaille dans le milieu du tourisme, je ne peux prendre à cette période que deux semaines de congé. Le reste du temps, nous nous débrouillons comme nous pouvons. Bien sûr, nous pouvons souvent compter sur mon père: s’il n’est pas lui-même en voyage, il est toujours disponible pour garder les filles, même à la dernière minute, d’ailleurs, c’est notre sauveur! Mais nous ne voulons pas le solliciter trop souvent non plus. Ma bellefamille habite au Brésil, et même si ma bellesœur nous rend bien service quand elle vient en Suisse, nous devons autrement jongler entre les amis, les voisins, les nounous...» Et de souligner que son emploi lui offre tout de même la possibilité de travailler les weekends: «Il ne reste ainsi plus qu’un jour par semaine où je dois trouver une solution. Malgré tout, cela reste un casse-tête, surtout que, jusqu’à maintenant, mes filles étaient trop petites pour que je les inscrive au centre aéré.» Et s’il vient au couple des envies de s’offrir une soirée en amoureux? «Nous faisons souvent des échanges de week-ends avec des amis qui habitent près de chez nous: nous gardons parfois leurs enfants et ils gardent de temps en temps les nôtres.» A noter qu’à la naissance de leur première fille, Fabienne et Clovis ont dû attendre deux ans avant de lui trouver une place à la crèche: «C’était un peu la galère!»


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