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Voisinage

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Concours

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Une situation particulière, unique en Suisse, qui ne surprend plus les deux gérants. «Au début, c’était vraiment deux mondes séparés, mais aujourd’hui on a des contacts réguliers. Moi, j’aime les rapports humains et les échanges», lance en souriant Frédéric Burri, gérant de ce magasin Migros depuis trois ans. «On s’entend bien. On boit volontiers le café ensemble quand ça se présente, mais pas tous les jours. C’est un bon voisinage», ajoute aussitôt Caroline Piotuch, gérante de la Coop depuis 2018. Entre eux, l’entente est visible, la bonne humeur palpable.

Il faut dire que Frédéric Burri, 42 ans, fait partie de ces terriens chaleureux. La poignée de main franche et joviale, il a aussi l’expérience de plusieurs années passées dans des supermarchés situés en zone rurale, comme Vallorbe ou Payerne. Et dont il a gardé la proximité avec le client, l’esprit de village avec le sens de l’entraide et de la solidarité. «Il est très serviable. S’il y a un problème, il vient tout de suite prêter main-forte», confirme Caroline Piotuch, 51 ans. Entre eux, pas de coups bas, mais de vrais coups de pouce: il leur arrive par exemple de courir ensemble après les fraudeurs.

Repérer offres et nouveautés Pas de concurrence? «Si, bien sûr, mais on est surtout complémentaires», disent-ils en chœur.

«Au début, c’était vraiment deux mondes séparés, mais aujourd’hui on a des contacts réguliers»

Frédéric Burri, gérant du supermarché Migros Lausanne - La Sallaz

Migros encourage le bon voisinage

Dans le cadre du concours #initiativevoisinage, Migros Engagement a reçu plus de 3500 projets de la part d’héroïnes et de héros du voisinage, avec à la clé 500 x 500 francs à gagner.

Découvrez les projets gagnants sur: migros-engagement.ch/voisinage

«S’il y a un problème, il vient tout de suite prêter main-forte»

Caroline Piotuch, gérante du supermarché Coop Lausanne - La Sallaz

Partager le même palier a ses avantages: «En étant face à face, on regarde ce que l’autre met en place», explique Frédéric Burri. Qui va volontiers faire un tour chez sa voisine, histoire de repérer les offres et les nouveautés.

Ainsi donc, les deux enseignes partagent les mêmes toilettes, les mêmes chariots, avec les deux logos côte à côte sur la poignée, mais pas les mêmes paniers. Les deux devantures se font face, à quelques mètres à peine, chacune avec son stand floral, ici des fleurs de saison, là des orchidées et autres petits cactus. En vis-à-vis, comme un effet de miroir, les rayons de fruits et légumes frais se trouvent à l’entrée des deux magasins et semblent se regarder du coin de l’œil. Ce qui entraîne des situations cocasses. «Certains matins, les employés des deux enseignes s’amusent à faire la course. C’est à qui terminera en premier l’approvisionnement des rayons», rigole Frédéric Burri.

Les règles de la bonne entente Dans la vie quotidienne, c’est bien connu, il arrive que la promiscuité entraîne des bisbilles, qu’un locataire soit plus envahissant que l’autre, empiète sur le jardin d’à côté ou laisse traîner ses chaussures dans le corridor... Mais ici, tout est réglementé, chacun a sa surface (790 m2 pour la Migros) et les espaces communs sont rigoureusement délimités. Coop a dû retirer certaines affiches, et Migros n’a pas pu installer sa box PickMup au bas de l’escalator pour cause d’inégalité.

Pas d’ombre au tableau dans le voisinage des deux géants orange. Même s’ils ne participent pas encore à la fête des voisins du quartier, les deux gérants avouent aller parfois faire quelques courses l’un chez l’autre.  MM

En savoir plus sur l’engagement sociétal du groupe Migros: migros-engagement.ch

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