







































oignon rouge
piment fort
brins de thym
de vinaigre balsamique
cs d’huile d’olive
cc de sel
abaisse ronde de pâte brisée à l’épeautre de 300 g
g de noisettes moulues
œuf
Préchauffer le four à 220 °C. Couper les pruneaux en deux, les dénoyauter puis les partager une nouvelle fois en deux. Couper l’oignon en deux puis en fines tranches. Épépiner le piment et le hacher menu. Effeuiller le thym. Mélanger le tout avec le sucre, le vinaigre, l’huile et le sel.
Dérouler l’abaisse sur une plaque en gardant le papier sulfurisé. La saupoudrer de noisettes en laissant un bord d’env. 3 cm libre puis y répartir le mélange aux pruneaux. Rabattre le bord de la pâte. Battre l’œuf, en badigeonner le bord de la pâte. Faire cuire la galette env. 35 min dans la partie inférieure du four. Servir tiède.
Temps de préparation
Préparation env. 30 min + cuisson au four env. 35 min
Le site n’a pas disparu, mais a été intégré dans celui de migros.ch, ce qui était assez logique pour le magazine de Migros. C’est donc là désor mais que vous retrouverez un choix d’articles ainsi que les jeux et concours. Pour arriver sur la page d’accueil, tapez simplement l’adresse migros.ch/magazine.
Une question? Contactez la M-Infoline, le service client de Migros, au 0800 84 0848 ou sur www.migros.ch/service-clientele
À 9 ans, le fils de Chantal Jossen, de Naters (VS), rêve de voler et a construit cet avion en papier, dont le train d’atterrissage est en forme de M.
Envoyez-nous votre plus belle photo Migros. L’auteur(e)du cliché choisi sera récompensé(e) par une carte cadeau de Fr. 50.–. Postez votre image sur: www.migmag.ch/clindoeil
En début d’année, les clients Migros ont pu voter pour décider quel nouveau sirop allait faire son apparition sur les rayons. C’est finalement la variante orange sanguinecannelle qui a remporté la palme et qui est dès à présent en vente. Qui veut la goûter gratuitement peut s’inscrire sur la plateforme participative migipedia.ch. Cent testeurs sont recherchés. migipedia.ch
Chaque année, Migros vend près de 30 000 tonnes de bananes, ce qui correspond à quelque 165 millions de fruits, dont environ 30% certifiés bio et provenant du commerce équitable.
Quand junior grandit et devient adolescent, l’innocente fête d’anniversaire se transforme en party plus ou moins géante. Et les parents de se poser mille questions: dois-je laisser l’appartement à mon fils ou à ma fille? Y a-t-il des alternatives quant au lieu? Dois-je l’aider à préparer la collation ou lui lais ser carte blanche? Famigros, le club Migros pour les familles, ne vient pas seulement en aide aux pères et mères d’enfants en bas âge mais conseille également celles et ceux ayant des ados à la maison.
En savoir plus: www.migmag.ch/fete-ados
L’assemblée
Le 5 septembre, l’assemblée des délégués (AD) de la Fédération des coopératives Migros (FCM) s’est constituée à Zurich pour la période 2020 - 2024. Quarante nouveaux représentants des dix coopératives régionales ont été initiés à leurs tâches, puis tous les délégués ont élu les membres du bureau de l’AD, ceux du groupe de travail «Rapport annuel de l’administration» et ceux du groupe «Fonds de soutien Migros». Depuis le 1er juillet 2020, l’AD, comptant 111 délé gués, est présidée par Marianne Meyer. Parmi ses tâches, citons l’approbation du rapport annuel et des comptes de la FCM, l’élection des membres externes de l’administration et l’acceptation des modifications de la politique commerciale de Migros.
En savoir plus: report.migros.ch/2019
Le nutriscore a fait son apparition Migros a introduit le nutri-score, à titre d’essai, sur ses marques Corna tur et Pelican. Le Crispy Burger Cornatur – une alternative végétarienne au Chicken Burger pané –est l’une des premières références de l’assorti ment Migros à se voir do tée de ce code couleurs nutritionnel. Ce produit a obtenu la note B sur une échelle de A à E. Rappelons que le nutri-score permet de comparer d’un coup d’œil la valeur nutritionnelle des produits d’une même catégorie.
migros.ch/nutri-score
Le moment Migros Des employés emballent ce 7 septembre 2020 des bananes bio provenant des îles Canaries dans la mûrisserie de la coopérative Migros Lucerne. C’est là que quelque 36 millions de kilos de bananes mûrissent chaque année. La majeure partie provient d’Amérique du Sud.
Plus de bio, des prix bas et un assortiment au plus près des envies des clients, Matthias Wunderlin, le chef du départe ment Marketing, prépare les su permarchés Migros pour l’avenir.
Les probiotiques sont des microorganismes qui offrent de nom breux avantages pour la santé.
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Pour la psychothérapeute Grazia Ceschi, la peur du Covid a fait place à la colère.
18 Sport
Le ski freestyle attire les jeunes. Rencontre avec l’équipe de Freestyle Valais lors d’un entraînement en salle.
44 Escapade
Balade au fil de l’Orbe et au fil de l’art dans la vallée de Joux.
48 Sociologie
Le masque, ce nouvel objet du quotidien décrypté.
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Migros Magazine
Construire
Hebdomadaire du capital à but social, www.migrosmagazine.ch
Tirage contrôlé: 504 700 exemplaires (REMP 2019) Lecteurs: 657 000 (REMP, MACH Basic 2020-1)
Adresse: Limmatstrasse 152, Case postale 1766, 8031 Zurich Téléphone: 0800 840 848
Contact: www.migmag.ch/lecteurs
Éditeur: Fédération des coopératives Migros
Rédaction en chef: Franz Ermel (responsable), Steve Gaspoz, Rüdi Steiner Abonnements: abo@migrosmagazine.ch Téléphone: 058 577 13 13
Imprimerie: CI Lausanne, 1030 Bussigny
Correctif: une erreur s’est glissée dans l’article «Une histoire fantastique», paru la semaine dernière. Des noms ont été inversés. Dans l’ordre (de g. à dr.), les protagonistes s’appellent: Amandine Moreau, Maël Bürki, Basile Schläfli et Nathan Mironneau. Toutes nos excuses aux intéressés.
Dans les jardins solidaires de l’EPER , des migrants cultivent les légumes et les amitiés.
59 Votre région Votre coopérative Migros.
68 Recyclage
Migros et Nespresso tra vaillent main dans la main pour recycler et valoriser les capsules de café en alu.
70 Banque Migros Investir de façon durable.
83 Jeux
L’idée de points Cumulus verts de quatre apprenties va être concrétisée par Migros.
Spécialiste de la promotion de la santé mentale post-traumatique, la psychologue et psychothérapeute Grazia Ceschi détaille pourquoi, chez certains, la peur a fait place à la rébellion. Et souligne l’importance de recréer un lien social.
Ceschi, selon vous, comment vont les gens, depuis mi-mars dernier?
J’avais imaginé divers scénarios possibles et je m’attendais à énormément de réactivations traumatiques provoquées par le semi-confinement. Mais, par chance, les premières semaines, la situation a été beaucoup plus calme que prévu: les gens semblaient aller assez bien.
Comment expliquer le phénomène?
Selon moi, globalement, la toute première phase du semi-confinement a été marquée par de l’étonnement et, pour certaines per sonnes, par une certaine forme de soulage ment. Toute une série de pressions quoti diennes a été enlevée (des contraintes pro
fessionnelles, sociales, etc.) et les peurs de la contamination ont pu être allégées par la di minution de la confrontation sociale. L’an xiété s’est donc réduite. Cela m’a fait beau coup réfléchir. J’ai réalisé que la réactivation post-traumatique que l’on redoutait au début du semi-confinement aurait pu être déclenchée par des situations déjà vécues antérieurement. Mais là, tout était nouveau!
Le souvenir collectif était un peu différent dans des régions comme Hong Kong ou le Vietnam, qui avaient déjà vécu l’expérience traumatique du SRAS en 2003 2004.
Qu’est-ce qui s’est passé ensuite?
Le Covid provoque une situation potentiel lement traumatogène d’un point de vue psychologique, car elle dépasse nos
Texte: Véronique Kipfer Photos: Nicolas Schopfer«Peur et colère sont souvent entremêlées»
Maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Genève, Grazia Ceschi est responsable de l’Unité de recherche en psychologie clinique des émotions et du traumatisme. Pour expliquer les tensions actuelles, la spécialiste pointe du doigt le morcellement social favorisé par le confinement et la distanciation ainsi que le climat d’incertitude générale.
compétences d’anticipation et d’imagina tion. Cette situation n’a acquis son caractère catastrophique que progressivement, par exemple quand certains ont vu leurs proches tomber malades, et pour certains groupes plus que pour d’autres. Il y a ensuite eu d’autres événements critiques qui se sont greffés là-dessus, par exemple le fait de ne pas avoir accès aux soins de base qu’on avait prévus ou de devoir gérer en parallèle son travail et ses enfants. Des gens qu’on avait toujours vus très bien fonctionner ont sou dain perdu toutes leurs ressources d’adapta tion. Progressivement, les émotions néga tives ont émergé, mais pas forcément là où on les attendait.
Le déconfinement ne semble pas vraiment avoir calmé les esprits…
Je pense que ce dernier a été très compliqué, et continue à l’être. Car on est obligé d’admettre ce qui est difficile à accepter: le Covid est une maladie chronique et non pas une petite grippe, on ne va pas pouvoir revenir en arrière et on vit désormais dans un monde sans cesse en mutation. Je viens par exemple de lire dans la presse que Boris Johnson va sans doute quitter son poste dans six mois, car il pourrait souffrir de séquelles post-Covid. Il semble ainsi y avoir eu un regain d’espoir la première semaine du déconfinement, puis le moral a à nouveau baissé peu à peu. Et la colère a remplacé la peur.
Il semblerait en effet qu’actuellement il y ait toujours plus de tensions sociales. Pourquoi?
Je n’ai pas trouvé d’études étayant vos dires, mais d’un point de vue subjectif, je partage votre impression. Et cela m’interroge. En fait, la vraie question est de savoir si c’est nouveau, ou si ces tensions existaient déjà avant. Dans le cas de la France, par exemple, la question de la chloroquine a immédiate ment provoqué un débat féroce, qui n’a pas désenflammé depuis.
Justement: la tension n’est-elle pas exa cerbée par les discours contradictoires qu’on entend?
Effectivement, tout le monde baigne dans l’incertitude. Et l’incertitude, on sait que ça laisse la porte ouverte à tous nos biais cogni tifs: on utilise ces derniers pour combler le vide, et on a donc tous les ingrédients pour créer des situations rocambolesques, aussi
bien au niveau cognitif qu’émotionnel. Par ailleurs, on a tous un deuil à faire, celui de la vie qu’on avait avant le Covid. Or, dans une situation de deuil, on tend à passer par des phases émotionnellement distinctes. Par exemple, Elisabeth Kübler-Ross suggère que le deuil passe d’abord par une phase de déni. À certains égards, nous pouvons dire que tous, même nos autorités, nous sommes passés par là. Par ailleurs, lorsqu’on affronte une situation inconnue, on met en place soit le biais d’excès de confiance dans nos prédictions, même si elles ne s’étayent sur aucune donnée factuelle. Ou alors le biais de sous-estimation du risque, si nous tentons de nous rassurer ou si nous n’avons pas été exposés au danger. Comme les autorités craignaient davantage la panique des gens que le virus, elles ont ainsi préféré calmer le discours, ce qui a probablement contribué à sous-estimer le danger et à repousser un certain nombre de décisions importantes.
Le déni explique-t-il aussi la tension actuelle?
La première période de la pandémie a été caractérisée par des sentiments de peur et d’anxiété. Les gens ont fait très attention et respecté les règles. Puis, comme souvent, de la colère s’est mélangée à l’anxiété et, dans certaines situations, elle a même pris le dessus. Peur et colère sont souvent entremêlées. On voit ça quand on a des enfants: lorsqu’ils font une bêtise, on a peur, mais on les gronde… La vraie question, c’est de savoir pourquoi! Il a été montré que l’évaluation cognitive qu’on fait d’une situa tion qu’on trouve anxiogène est assez simi laire à celle qu’on fait lorsqu’on ressent de la colère – de manière inconsciente, bien sûr. Au départ, dans les deux cas, c’est comme si on se disait inconsciemment «il y a quelque chose qui ne va pas dans le sens de mes intérêts. Il faut réagir!» Mais dans l’anxiété, on s’enfuit, alors que dans la colère, on décide de frapper.
Les gens semblent aussi vouloir désigner des boucs émissaires: police, autorités, etc. C’est important de savoir que la colère pousse à identifier un coupable – même s’il ne l’est pas. On fait ainsi appel à nos biais cognitifs implicites, pour parer au fait que personne n’a de certitude, que nous devons accepter l’inacceptable. In fine, il nous fau dra progressivement dépasser notre colère pour améliorer les choses.
«Les autorités craignaient davantage la panique des gens que le virus»
1961: Naît le 3 juillet à Locarno. 1997: Obtient son doctorat en psy chologie à l’Université de Genève. 2001: Obtient son diplôme universitaire de spécialisation en psychothérapie comportementale et cognitive, à l’Université ClaudeBernard, à Lyon.
• 2004: Invitée comme professeur ho noraire à la «Traumatic Stress Clinic», NHS Trust et au sous-département de psychologie clinique de l’Univer sity College London (UCL) à Londres.
• 2010: Obtient le titre de psychologue spécialiste en psychothérapie (FSP)
• 2015: Réalise une mission de recherche au Centre australien pour la santé mentale post-traumatique à l’Université de Melbourne.
• Depuis 2016: Membre de la commission extraparlementaire fédérale des professions de la psychologie auprès de l’Office fédé ral de la santé publique (OFSP) à Berne.
Comment, par exemple?
Je pense que le fait d’avoir des directives claires – même si elles se révèlent ensuite fausses, car on n’a jamais toutes les données – est mieux que de ne pas avoir de règles du tout. Il faut admettre que, dans cette situa tion d’incertitude, un cadre clair ne pourra qu’apparaître rassurant. Même si ces règles sont parfois impopulaires!
Cette incertitude ne pousse-t-elle pas les gens à se déresponsabiliser?
Les positions se sont polarisées, maintenant. D’un côté, il y a ceux qui ont connu quelqu’un qui a été malade ou qui est décédé, qui ont vécu des situations terribles et qui se bra quent sur l’idée que ce n’est pas une blague. On commence ainsi à voir des gens qui souffrent de stress post-traumatique. D’un autre côté, certains ont remis en place une réaction de déni, parce qu’ils n’ont rien vu des dangers qu’on leur avait annoncés. Ils veulent recommencer à profiter de la vie, en pensant qu’ils ne risquent pas grand-chose.
Tout le monde attend maintenant l’arrivée d’un vaccin…
Oui, et cela contribue à la déresponsabilisa tion de certains, qui se disent qu’il est donc inutile de faire attention. Sauf qu’à l’heure actuelle, il n’est pas raisonnable de parier sur ce vaccin en attendant une solution miracle. Il n’est pas exclu que le vaccin se transforme un jour en grosse déception, qu’il s’agira de gérer. Au fond, on n’est pas sûr si et quand il y aura un vaccin, s’il y aura des problèmes de disponibilité ou d’effets secondaires. Il faut rester optimistes et continuer à appliquer les solutions qui sont à notre disposition: soit essentiellement les mesures de protec tion sanitaire et le testing.
Beaucoup pensent qu’après, «tout redeviendra comme avant»...
Il ne faudrait jamais tenter de prédire le futur, mais les problèmes vont se poser sur différents fronts, et le monde de demain ne sera vraisemblablement plus le même. Il va y avoir des problèmes psychologiques, dont on parle déjà maintenant, mais aussi sanitaires. Suivant les endroits, il y aura des ajustements des pyramides des âges. Il y aura aussi des problèmes en lien avec la macro-économie, du chômage, mais aussi des changements micro-économiques, qu’on voit déjà se profi ler actuellement: on a tous changé un peu nos habitudes de consommation, notre ma
nière de voyager, notre manière de travailler à distance, etc.
Qui sera le plus impacté ces prochains mois?
Ça dépendra de beaucoup de facteurs. Je pense que différents groupes sont poten tiellement à risque: ceux qui sont vulné rables au niveau de leur santé, ceux qui sont désignés comme tels parce qu’ils pourront être stigmatisés, ceux qui ont traversé cette pandémie en étant personnellement frappés par des événements critiques et qui vont devoir retrouver un certain équilibre émo tionnel, les jeunes qui devront affronter un important taux de chômage. Bref, les problématiques vont être multiples et vont se répercuter sur des années et des années.
Comment se dessine l’avenir?
Il va y avoir, à terme, une possible redistri bution des cartes. Ce qui va potentiellement créer d’autres tensions. Car l’acceptation du changement au niveau individuel comme social doit passer par des négociations. Il faut espérer qu’un débat puisse se mettre en place et conduire petit à petit à une construction d’un nouveau palier d’équilibre au niveau social et individuel. Mais ça va prendre du temps…
Comment peut-on faire pour avancer avec une telle perspective?
Ces changements passent obligatoirement par un mécanisme d’acceptation. C’est-à-dire qu’à un moment donné, on doit admettre que la situation n’est plus la même et qu’on doit changer. Cette acceptation est aussi une redistribution des cartes en soi, comme le fait d’accepter l’incertitude d’une pandémie et de vivre jour après jour, parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait.
La plupart des gens ne semblent pas en être encore là…
Certains sont déjà arrivés à ce stade, mais de loin pas tout le monde, c’est vrai. Pourtant, on n’a pas le choix: soit on reste dans la souffrance, le déni, la colère, la dépression, l’anxiété et tous les symptômes de stress post-traumatique, soit, progressivement, on arrive en tant qu’individu et en tant que société à intégrer ces informations, à accep ter le changement, à retenir la leçon pour améliorer notre planification de ce type de situations et, au final, à évoluer et à sortir grandi de l’épreuve.
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Mais comment arriver à le faire, concrètement?
Je pense que la seule manière de trouver un nouveau modus vivendi individuel et collectif, c’est de rester lucide, raisonnable et objectif, en prenant en compte les don nées les plus factuelles et fiables possibles. Et malgré tout, de continuer à faire confiance à nos autorités, même si par mo ments elles ont pu se tromper… mais c’était mission impossible d’agir parfaitement juste dans cette situation extrême. Enfin, pour comprendre et dépasser nos biais cognitifs individuels et éviter de nous quereller pour tout et n’importe quoi, il faut discuter. C’està-dire ouvrir un débat, à la fois social et avec soi-même. Il est ainsi nécessaire de créer des espaces d’écoute, de partage et de recons truction du collectif.
Mais on ne peut plus se réunir pour discuter…
Effectivement, c’est un problème dont on a finalement peu parlé et qu’il faut souligner:
le semi-confinement a entraîné un certain éloignement social. Et la distance et le cloisonnement laissent davantage d’espace à la mauvaise compréhension entre les personnes. Il faut donc trouver maintenant des manières actives de décloisonner et recréer le lien au sein de cette nouvelle société.
Et au niveau individuel, y a-t-il des outils efficaces à mettre en place? On sait qu’il y a des activités qui peuvent être particulièrement utiles pour promou voir et conserver notre résilience: l’humour, bien sûr, la spiritualité, une certaine activité physique avec un peu d’exercices cardiovasculaire, une alimentation saine, le fait de garder des rythmes. Il y a aussi beaucoup d’études qui prouvent maintenant qu’un important facteur de résilience est la perception du support social: la simple pensée qu’on peut compter sur les autres est déjà un outil extrêmement bénéfique. MM
Jack Link’s Beef Jerky Sweet & Hot Brésil, en libre-service, 70 g Valable jusqu’au 28.9.2020
«La simple pensée qu’on peut compter sur les autres est déjà un outil extrêmement bénéfique»
Avec de plus en plus de disciplines olympiques, le ski freestyle prend de l’ampleur et attire les jeunes. Un sport acrobatique qui, avant de se jouer sur neige, commence en salle. Figures et adrénaline avec l’équipe de Freestyle Valais.
Le week-end, les juniors s’entraînent sur neige soit à Zermatt (photo), soit à Saas Fee.
Après dix minutes d’échauffement, la petite troupe file sur les trampolines. Vingtcinq jeunes entre 8 et 15 ans, qui ne demandent pas mieux que de vriller, bondir, sauter en faisant des figures, atterrissant sur d’immenses airbags. Des ath lètes de cirque? Pas tout à fait. C’est la jeune équipe de freestyle Valais, qui s’entraîne en salle pour la saison d’hiver, ce jour-là au chalet Alaïa, centre sportif de la glisse à Lens (VS), et parfois
à Brigue. «Ils sont super motivés. Ce ne sont pas les parents qui les ont poussés à venir ici, ils ne connaissent parfois même pas ce sport», sourit Andreas Schelling, coach de l’équipe et rider à ses heures. Car le freestyle est une discipline ré cente, avatar du ski alpin, joyeux trublion né du surf des neiges. Qui consiste à faire des «tricks», ou figures acrobatiques, à partir d’obstacles et de tremplins. «Il faut beaucoup de créativité. Il n’y a pas de figures justes ou
fausses. C’est un sport d’expres sion, qui permet une part d’im provisation.» Discipline olym pique depuis 1998 pour la ver sion snowboard et depuis 2014 pour le ski, le freestyle a aussi ses champions. Et désormais, on lui déroule le tapis blanc avec des salles gigantesques pour l’entraî nement en toutes saisons.
La confiance en soi, primordiale Pour l’heure, les jeunes athlètes continuent de bondir en faisant des rotations, sous l’œil attentif
du coach. Deux petits téméraires s’essaient à la slackline au sol. «Cela permet de travailler l’équi libre. On fait aussi des exercices de jonglage en même temps, pour autonomiser le haut et le bas du corps», explique Andreas Schelling. Sur l’ensemble de l’équipe, on ne compte que deux filles. À croire que Mathilde Gremaud, médaillée d’argent de slopestyle aux JO 2018, ne suffit pas à créer des vocations féminines… «Ce n’est pas un problème valaisan, c’est dans
Mathias Buchard, 13 ans
«En comparaison du ski alpin, le freestyle apporte plus de variété, plus de «tricks». Je me suis inscrit en sport-études, ce qui me permet de faire du sport tous les jours, vélo, roller, skate et ski bien sûr. J’ai déjà participé à plusieurs compétitions de freestyle, où j’aime surtout faire des rails. J’ai un peu peur avant les sauts, mais je ne me suis jamais rien cassé!»
Tania Mottier, 15 ans «C’est mon frère qui m’a fait décou vrir le freestyle, alors que je faisais du ski alpin à Saint-Luc. J’ai tout de suite aimé l’ambiance. En ski alpin, c’est chacun pour soi alors qu’en freestyle, on s’encourage les uns les autres. Bien sûr, je progresse plus lentement que les garçons. Je m’entraîne à être stable dans l’air, à ne pas gigoter dans tous les sens, pour atterrir comme il faut. C’est ce que le freestyle m’a apporté: oser faire les choses. Ça m’aide à affron ter mes peurs dans la vie de tous les jours.»
«C’est un sport d’expression, qui permet une part d’improvisation»
Noël Jesacher, 12 ans «Je fais du ski alpin de puis plusieurs années.
Mais quand j’ai vu des images de freestyle à la télé, j’ai eu envie d’es sayer. Ce que j’aime dans ce sport? Faire des figures et être dans les airs. J’arrive à exécuter le «720», deux tours complets sur moi-même.
Depuis trois ans, je fais des compétitions et j’ai terminé deux fois pre mier en slopestyle. Peur?
Oui, quand même. Je n’ose pas encore faire les «back flips»…»
Simon Lugon Roulin, 12 ans «J’ai toujours fait beau coup de ski, mais quand j’ai essayé le snowpark, j’ai carrément adoré. Je me suis inscrit à un camp de freestyle et depuis, je m’entraîne deux à trois fois par semaine en salle et le week-end sur neige. J’aime surtout l’ambiance et l’adrénaline, réussir des figures: le «back flip», le «360», le «540», le «flat spin»… Je les essaie d’abord sur le trampoline, ensuite avec les rollers et enfin dans la neige molle.»
toute la Suisse que l’on peine à trouver des filles pour le freeski. C’est un sport qui demande d’être très sûr de soi. Et peut-être qu’à 15 ans, les garçons osent davan tage», observe le rider. Change ment de décor: la suite de l’entraî nement se déroule dans une autre halle, celle de skateboard. Rails, half-pipe, champ de bosses et im mense tremplin composent le ter rain de jeu avec reggae en fond sonore ce jour-là. C’est là que les futurs champions montés sur des roulettes s’essaient à des «back flips» (saut périlleux en arrière), «corks» (vrilles) et autres figures acrobatiques. Auxquels s’ajoutent différentes fantaisies aériennes, comme le «grab» qui consiste à saisir un ski avec la main pen dant le saut! Emilio a le souffle court et les yeux qui scintillent: il vient de réussir un «cork 7» pour la première fois.
situer dans l’espace, quand on tourne plusieurs fois sur soimême, pour atterrir sur ses spatu les. «On travaille aussi beaucoup mentalement. On fait de la visua lisation des figures pour qu’ils puissent imaginer le mouvement. Sur neige, je filme avec la GoPro et le soir, on regarde ensemble les images», précise Andreas Schelling qui accompagne les juniors tous les week-ends en station, à Zermatt (VS) ou Saas Fee (VS), pour un entraînement sur neige. C’est là qu’ils enfilent les «twin-tips», des skis particu liers relevés aux deux bouts pour permettre de glisser en avant et en arrière.
3000 En compétition, cinq critères sont retenus pour évaluer les riders: la difficulté de la figure, son ampli tude, son exécution, la variété et l’impression générale. Car il faut savoir s’envoler, oui, mais avec élégance. Une des grandes diffi cultés de ce sport réside dès lors dans l’orientation: arriver à se
Dans le skatepark extérieur, les athlètes continuent de braver rails, creux et bosses, avec une pêche d’enfer. L’air piquant du soir ne freine pas les ardeurs et la neige fraîche qui éclaire la tête du Mont-Noble, au loin, semble invi ter les riders à se surpasser en vue de la première compétition de la saison, qui se tiendra à Glacier 3000 à fin novembre. Et les pro chains JO d’hiver à Pékin? «Ils sont encore trop jeunes pour 2022. On y va «step by step». Le but, c’est juste de progresser et de leur transmettre la passion du sport.»
Pour les apprentis riders, l’objectif est non seulement d’exé cuter correctement les figures, mais aussi de le faire avec élégance.
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Le Rigi, le Pilatus et la Jungfrau : atteignez des hauteurs magnifiques offrant un panorama à couper le souffle avec la merveilleuse lumière d’octobre.
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centrale
Cinq cantons et leur chef-lieu : le berceau de la Suisse se dévoile sous les aspects automnaux, entre lacs et montagnes tout au long de magnifiques excursions.
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Le chalet Alaïa se veut un centre de haute performance pour les athlètes.
Un lieu à part et unique en Suisse Une halle de 5000 m2 grand luxe, présentée comme le temple du sport d’action, avec des espaces in térieurs et extérieurs où s’entraîner pour la saison de ski. Inauguré en fé vrier 2019, le chalet Alaïa à Lens (VS) se veut un centre de haute perfor mance pour les athlètes et le grand public amoureux de la glisse: tram polines, half-pipes, kickers et rails de slide pour un entraînement en toutes saisons. «Notre vocation, c’est l’initiation et la progression du freestyle. On a des coachs à dispo sition dans chaque salle. Et nous organisons aussi des camps sportifs
plusieurs fois par année. On a accueilli trois cents campeurs cet été!», expose Jovka Kouzmova, directrice des opérations d’Alaïa. Différentes associations sportives suisses viennent profiter des infra structures, mais aussi les équipes de skicross d’autres pays.
Le lieu se veut résolument bran ché et trendy, avec un studio d’enregistrement, une salle multi médias et un bar... Un espace de parkour viendra bientôt compléter la panoplie du fun. MM
Infos sur https://alaiachalet.ch
Régulièrement, le directeur Marketing de Migros, Matthias Wunderlin, travaille à la caisse ou remplit les rayons d’un supermarché.
Du bio à des prix abordables, des courses plus faciles, une gamme M-Budget étoffée: Matthias Wunderlin prépare les supermarchés Migros pour l’avenir. Le chef du département Marketing nous raconte aussi pourquoi il joue régulièrement les apprentis en magasin.
Wunderlin, on raconte que vous allez régulièrement prêter main-forte dans les magasins. Est-ce vrai?
Oui, c’est juste. Toutes les six à huit semaines, je remplis les rayons ou bien je tiens la caisse.
Le faites-vous incognito?
Qui je suis n’intéresse pas vraiment les gens. Et c’est très bien comme ça. Le plus souvent, mon badge indique «Apprenti» pour que les clients ne soient pas trop surpris si je ne sais pas immédiatement où se trouve un produit précis (rires). Au début, cela arrivait souvent. Mais je m’améliore sans cesse. Et cette immersion me permet de recueillir énormé ment d’informations sur le terrain.
Par exemple?
Si, à titre personnel, je règle toujours avec l’application Migros, j’observe, lorsque je suis en caisse, que le nombre de paiements en liquide demeure élevé. Cela m’a beaucoup étonné. C’est important de toujours compa rer ses propres habitudes avec celles des clients. Autre exemple: une fois en rangeant les éponges, j’ai été frappé par le nombre d’articles différents que nous proposons.
Vous pensez qu’il y a trop d’articles?
Notre assortiment est important dans certains domaines, en effet. On a tous vécu cette expérience, lorsqu’on se retrouve au rayon des yogourts, de se sentir submergé par l’étendue des choix possibles. Toutefois, les attentes des clients se diversifient de plus en plus: l’un voudra davantage de protéines, l’autre un aliment végétalien et le troisième souhaitera consommer un produit local. Nous devons pouvoir répondre à toutes ces demandes. Et d’un autre côté, nous tenons à présenter un rayonnage lisible, dans lequel les clients trouvent rapidement ce qu’ils cherchent.
Et comment résoudre ce dilemme?
Trouver la bonne sélection de produits pour sa clientèle, c’est l’enjeu essentiel du détaillant depuis toujours. À Migros, nous voulons encore nous améliorer sur ce point. Cela ne signifie pas simplement retirer les articles les moins demandés de l’assortiment.
Les références destinées aux personnes allergiques ou véganes ne sont pas (encore) celles qui génèrent le plus de chiffre d’affaires. Mais elles comptent beaucoup pour un nombre croissant de nos clients. À l’inverse, il existe peut-être des produits très similaires qui se vendent tous bien. Dans ce cas, nous pouvons supposer que les ventes
se reporteront vers l’article que nous conserverons.
Migros réduit l’assortiment, mais aussi les prix. Quels sont vos objectifs?
Nous nous concentrons sur notre cœur de mé tier. Et quel est-il à Migros? Offrir le meilleur assortiment au meilleur prix. Cela implique d’améliorer constamment nos produits, de les fabriquer de façon plus durable et de les emballer encore mieux. Et cela peut passer par le fait de proposer ponctuellement moins d’articles. Nous faisons ainsi de la place pour de nouvelles évolutions, en particulier de notre propre industrie. Et oui, cela s’accompagne d’une baisse des prix.
Quels sont les types de produits qui connaissent cette baisse?
Comme nous le constatons depuis un certain temps, et la crise du coronavirus a intensifié cette tendance, les clients achètent de plus en plus des produits bon marché ou des produits que l’on appelle «à valeur ajoutée» comme les produits bio ou locaux. La force de Migros réside dans le juste milieu, mais la tendance est marquée vers ces deux pôles. Le meilleur assortiment au meilleur prix doit aller cher cher ces clients. Au lieu de critiquer le tou risme d’achat, nous devons offrir aux consom mateurs préoccupés par leur budget une véri table alternative en Suisse. En même temps, nous considérons qu’il est de notre devoir de rendre les aliments bio et véganes accessibles à une large part de la population.
Les prix de l’assortiment bio sont déjà en baisse, qu’envisagez-vous de faire pour les produits bon marché? Les magasins discount existent aussi en Suisse, nul besoin d’aller à l’étranger.
Notre objectif est clair: à moyen terme, il ne doit plus y avoir de raison valable de se rendre
dans un magasin discount. Nous disposons déjà avec M-Budget d’un large assortiment de produits qualitativement bons dont le prix ne fait l’objet d’aucune concurrence en Suisse. Nous allons étoffer cette offre.
Bon marché, durable... Quelles autres tendances constatez-vous dans le compor tement des consommateurs?
Les achats en ligne se développent rapide ment. Cela concerne surtout les achats non alimentaires, mais aussi les achats en grandes quantités, comme la nourriture pour les ani maux ou les boissons en harasses. De moins en moins de personnes se livrent au rituel des grosses courses du samedi. On préfère consa crer du temps à sa famille ou à ses amis ou encore à ses loisirs. Cela a une influence sur les emplacements que Migros choisit pour instal ler ses magasins, leur taille et leur assortiment. Dans ce contexte, on observe aussi une place de plus en plus importante accordée aux produits locaux. Les clients ne veulent pas retrouver les mêmes articles partout. J’ajouterais également la tendance à la restauration rapide à la pause de midi, qui était très marquée, en tout cas avant le coronavirus.
À propos du coronavirus, qu’est-ce qui vous a le plus surpris durant cette crise? Très certainement la constitution de stocks, les comportements de type «hamster». Il est compréhensible qu’il y ait eu une forte demande pour les aliments se conservant longtemps. Mais lorsqu’un rayon était vide et qu’on le réapprovisionnait, les produits concernés étaient alors immédiatement achetés. Les clients pensaient qu’il y avait des pénuries. Alors que ce n’était pas le cas en réalité. À tout moment, nous disposions d’un stock suffisant de papier toilette, de pâtes et de riz. La seule difficulté était d’acheminer ces stocks en magasin à la bonne fréquence. Je suis convaincu que si les rayons avaient toujours été pleins, on aurait assisté à moins d’achats en masse. Lorsque la confiance est là, la consommation suit un rythme normal. Sur le plan psychologique, c’est un phénomène intéressant et je dois bien avouer que j’ai moi-même acheté un ou deux paquets de pâtes de plus que prévu pendant le confinement.
Comment faites-vous les courses en temps normal?
Assez souvent. Nous ne faisons plus les grosses courses du week-end, nous achetons ce qu’il nous faut tous les jours ou tous les deux jours. Que ce soit ici à Limmatplatz (siège de la Fédération des coopératives Migros et lieu
«Les attentes des clients se diversifient: l’un voudra des protéines, l’autre un aliment végétalien et le troisième un produit local»
de travail de Matthias Wunderlin, ndlr.) ou dans notre quartier à Zurich. Nous achetons beaucoup de produits frais, beaucoup de bio. Et souvent la même chose: je suis comme la plupart des autres consommateurs.
Depuis le début de l’année 2019, en tant que chef du marketing, vous dirigez le plus grand département de Migros. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce poste?
Pour moi, il a toujours été important de m’investir dans quelque chose qui me concerne aussi. Les denrées alimentaires, les courses, ce sont des sujets que tout le monde connaît, sur lesquels chacun a un avis, à propos desquels on peut discu ter avec le premier venu. Et puis tout simplement, Migros est une entreprise qui me plaît. Cela tient à sa culture d’entreprise, et aux personnes pragmatiques, avec des préoccupations concrètes, qui y travaillent. J’aime travailler dans cet environnement,
Publicitéj’essaie d’y apporter mon énergie et quelque chose de positif.
Vous faites partie de la nouvelle génération qui entoure Fabrice Zumbrunnen à la Direction générale. Comment se passe la collaboration?
Je la trouve excellente. Nous discutons de manière ouverte, même sur nos désaccords, et nous arrivons à trouver des consensus. Le bon fonctionnement au sein d’une équipe devient de plus en plus important pour moi à mesure que je vieillis. C’est même plus important que le contenu du travail.
Dernière question: on vous voit par fois en chaussures de sport et en jeans au bureau. Est-ce que cela est bien accueilli par la Direction générale?
En fait, j’aime bien venir au travail à vélo. Cela me permet de circuler plus rapidement en ville. Et il me faut donc des vêtements plus pratiques qu’un costume (rires) MM
Matthias Wunderlin, 47 ans, est marié, a trois enfants et vit à Zurich. Il est à la tête du département Marketing de Migros depuis janvier 2019
Il dirigeait auparavant le Département Commerce numérique. De 2007 à 2013, il a piloté Micasa, la branche de Migros spécialisée dans le mobilier, et pendant un an également Do it + Garden.
Grâce aux courges, aux prunes ou encore aux spätzli, la cuisine de cette saison est belle et colorée. Laissez-vous inspirer par notre festival de recettes et la jolie décoration qui l’accompagne.
Texte: Dinah Leuenberger Stylisme: Mirjam Käser
Recettes: Andrea Pistorius Photos: Claudia Linsi
Ingrédients pour 4 personnes 200 g d’un mélange de noix 2 cs de sirop d’érable 2 cs de sucre 1 cc de beurre 1 cs de graines de sésame 1⁄2 cc de fleur de sel 1 pincée de cannelle
1. Préchauffer le four à 200 °C. Répartir les noix sur une plaque chemisée de papier sulfurisé, les mettre env. 5 min dans le four à chaleur montante pour les chauffer.
2. Faire mijoter le sirop, le sucre et le beurre dans une casserole jusqu’à disso lution du sucre. Y tourner les noix chaudes de manière à les enrober entiè rement puis les répartir sur du papier sulfurisé. Les écraser légèrement avec une louche puis les parsemer de sésame et de fleur de sel. Faire dorer env. 10 min au milieu du four. Parsemer de cannelle à la sortie du four. Servir tiède ou froid.
Préparation: env. 10 minutes + cuisson au four env. 10 minutes. Expérimenté.
Des décorations naturelles La nature fournit toute l’année de quoi faire de jolies décorations. En au tomne, il suffit de rassem bler sur la table des fleurs, des fruits et des feuilles pour apporter de la couleur et de la fraîcheur.
Conseil: emballez les vases et les fleurs avec du raphia ou du jute pour un look naturel.
Mélange de noix caramélisées avec sésame
Allez vous balader en forêt et ramassez de belles feuilles chatoyantes. De retour à la maison, déco rez-les avec des crayons de couleur. Ornées de visages drôles et de motifs, les feuilles deviennent ainsi de véritables œuvres d’art!
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), peintre français
Pour changer de la traditionnelle couronne de branches vertes, en voici une rouge! Pour cela, enfilez des cynorrhodons frais sur un fil et formez un cercle. Fermez les extrémités du fil et décorez la couronne avec un beau ruban de tissu.
Une tasse bestiale
Qui est le plus malin dans la famille? Il ou elle a mérité d’avoir une tasse renard!
Tasse Renard de Cucina & Tavola, Fr. 5.95
Trésors des bois
Avec ce que l’on peut ramasser en forêt, on peut remplir de jolis bols.
Bol Terracotta de Cucina & Tavola, Fr.6.95
Conseil: tout ce qui se trouve au sol dans la forêt peut être ramassé en petites quantités. Plus d’informations: www.foretsuisse.ch
Ingrédients pour 4 personnes et pour 4 verres d’environ 3 dl 200 g de courge, pesée parée, p. ex. hokkaïdo 1 cc d’épices pour pain d’épice 1 sachet de sucre vanillé 2 cs de sucre 1 l de lait 2 dl de crème entière 4 espresso
1. Râper finement la courge. La cuire dans une casserole avec un peu d’eau jusqu’à évaporation de l’eau. Ajouter les épices, le sucre vanillé et le sucre puis incorporer le lait. Amener le tout lentement à ébullition puis laisser frémir à petit feu env. 3 min tout en remuant. Retirer la casserole du feu. Réduire le lait à la courge en purée à l’aide d’un mixeur plongeur puis lais ser reposer env. 2 min.
2. Entre-temps, fouetter la crème. Répartir le lait à la courge dans les verres, ajouter un espresso dans cha cun. Garnir de crème fouettée et par semer, selon les goûts, d’une pincée d’épices.
Préparation: env. 20 minutes. Débutant.
«L’automne est le printemps de l’hiver»
Une serviette estampillée «automne» Pour décorer une ser viette avec un motif typiquement automnal, badigeonnez une feuille avec de la peinture pour tissu à l’aide d’un rou leau à peinture. Appuyez ensuite la feuille sur la serviette à plat. Laissez sécher et fixez la couleur avec le fer à repasser. La serviette peut être lavée par la suite.
Prunes, baies et noix: une décoration naturelle qui peut aussi se manger.
Réalisés avec de la courge et du gruyère, ces petits pains briochés appelés buchteln sont juste délicieux. Ils sont parfaits pour un brunch, un pique-nique ou tout simplement sur le pouce.
Ingrédients pour 4 personnes
400 g de chanterelles
1 oignon
4 cs d’huile d’olive
2 brins de thym
6 dl de bouillon de légumes, p. ex. végane 100 g de purée de pommes
2 cs de crème de noix de cajou Sel Poivre moulu
2 cs de graines de courge 1 gousse d’ail 2 brins de sauge
1. Nettoyer les chanterelles, en réserver environ un quart pour le topping. Hacher finement l’oi gnon, le faire suer dans la moitié de l’huile puis effeuiller le thym par-dessus. Ajouter les chante relles et poursuivre brièvement la cuisson. Mouiller avec le bouillon. Incorporer la purée de pommes et la crème de noix de cajou. Faire mijoter environ 5 min puis réduire en purée. Saler et poivrer.
2. Griller les graines de courge à sec dans une poêle antiadhé sive, les hacher grossièrement et les réserver. Hacher finement l’ail et effeuiller la sauge. Saisir l’ail et la sauge dans le reste d’huile. Ajouter les champignons réservés et poursuivre la cuisson. Saler et poivrer. Dresser sur la soupe avec les graines de courge.
Conseils: cette soupe se réalise également avec des champi gnons de Paris ou avec d’autres variétés. À servir avec du pain croustillant.
Préparation: env. 30 minutes. Expérimenté.
LA RECETTE DES BUCHTELN se trouve sur migusto.ch/ buchteln-courge
Un carpaccio qui sort de l’ordi naire, sans viande de bœuf! À la place, de la betterave rouge marinée dans une vinaigrette. Servie avec des pousses et du fromage de chèvre frais, cette version végétarienne constitue une entrée raffinée.
Vous trouverez la recette sur migusto.ch/carpacciobetteraves
Agir, tout simplement Quand la pauvreté montre son visagePublicité
Ingrédients pour 4 personnes 600 g de courge, pesée parée 2 gousses d’ail 1 gros oignon 250 g de champignons de Paris 100 g de prunes séchées dénoyautées 400 g de ragoût de bœuf 2 cs de beurre à rôtir 4 dl de bouillon de bœuf 1 boîte de tomates pelées concassées de 400 g 1 cc de paprika Poivre et sel ½ bouquet d’origan 2 feuilles de laurier 500 g de spätzli 100 g de gruyère
1. Détailler la courge en dés d’env. 1,5 cm, hacher l’ail et l’oi gnon. Partager les champignons en deux ou en quatre selon leur taille et tailler les prunes en pe tits morceaux. Couper la viande en dés d’environ 2 cm.
2. Préchauffer le four à 200 °C. Chauffer le beurre à rôtir dans une cocotte et saisir la viande de toutes parts à feu vif. Ajouter l’ail puis l’oignon et faire revenir.
Ajouter la courge, les champignons ainsi que les prunes et poursuivre la cuisson. Mouiller avec le bouil lon et les tomates, assaisonner de paprika et de poivre. Effeuiller la moitié de l’origan et l’ajouter au ragoût avec les feuilles de laurier. Couvrir, glisser au four et faire cuire environ 60 min, jusqu’à tendreté de la viande. Saler. 3. Retirer le couvercle, pousser les morceaux de viande et de courge sur les côtés de la cocotte. Déposer les spätzli au centre, les tourner légèrement dans la sauce puis râper le gruyère par-dessus. Faire gratiner dans le four environ 10 min. Parsemer du reste d’origan et servir.
Conseil: remplacer l’origan frais par de l’origan séché.
Préparation: env. 25 minutes + braisage env. 60 minutes + cuisson au four env. 10 minutes. Expérimenté.
L’automne est la saison idéale pour déguster des plats copieux, que nous mijotons longtemps pour leur donner un goût encore plus intense.
Ragoût de bœuf à la courge et aux prunes avec spätzli
Du fromage frais, de l’ail, des fines herbes. Rien de plus.
Citrouilles non périssables Si vous ne souhaitez pas uti liser de vraies citrouilles comme décoration, vous pouvez toujours vous rabat tre sur ces petites citrouilles en céramique. Elles feront bonne figure sur la table à manger, le buffet ou à l’entrée de la maison.
Citrouilles de décoration de Migros Ambiance, disponibles en deux couleurs, Fr. 5.95 la pièce.
Ingrédients pour 8 personnes
1 orange 1 dl de sirop d’érable
2 cc d’épices pour pain d’épice
1 sachet de sucre vanillé 30 g de beurre
2 brins de thym 600 g de pruneaux 80 g de massepain 100 g d’amandes effilées 1 abaisse ronde de pâte feuilletée d’env. 22 cm de Ø
1. Râper la moitié du zeste de l’orange. Réunir le sirop d’érable, les épices pour pain d’épice, le sucre vanillé, le zeste et le beurre dans une casserole et faire ré duire à petit feu jusqu’à obten tion d’une sauce épaisse. Incor porer le thym effeuillé.
2. Imbiber une feuille de papier sulfurisé d’eau tiède. En chemi ser le moule à tarte. Y verser un tiers de la sauce au sirop d’érable. Couper les pruneaux en deux, les dénoyauter, les dispo ser sur le fond du moule et nap per du reste de la sauce. Aplatir le massepain, le découper en petits morceaux et les répartir sur les pruneaux.
3. Préchauffer le four à 200 °C. Griller les amandes à sec dans une poêle antiadhésive. En ré server un peu pour le dressage, émietter le reste et en parsemer les pruneaux. Recouvrir de pâte feuilletée. Faire cuire la tarte env. 20 min dans la partie infé rieure du four, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.
4. Retirer la tarte du four, la lais ser tiédir env. 10 min. Recouvrir le moule d’une grande assiette ou d’un plat et y renverser déli catement la tarte – attention au caramel brûlant! Retirer le pa pier sulfurisé. Parsemer la tarte des amandes réservées et, selon les goûts, de zeste d’orange et d’un peu de thym. À savourer tiède ou froid. MM
Préparation: env. 20 minutes + cuisson au four env. 25 minutes + refroidissement env. 10 min. Expérimenté.
Beaucoup d’arguments plaident en faveur de l’arrière-saison. Tout d’abord, c’est à cette époque de l’année que l’on fête Halloween. L’occasion de réaliser de jolies sculptures de citrouille.
1
. Le silence des insectes Aérer en laissant la lumière allumée, s’asseoir et dormir dehors: tout cela est à nouveau possible, car les moustiques ont disparu.
. La lumière En automne, elle est encore plus belle qu’en été. Et l’été indien nous offre un ultime moment de bonheur en illuminant les paysages avant l’arrivée du brouillard, du vent et de la pluie.
. Les citrouilles Pas besoin d’attendre Halloween pour sculp ter de jolies formes dans les ci trouilles! Petits et grands peuvent exercer leur talent avec le kit de sculpture de citrouille (voir ci-dessous). Découpez un cou vercle autour de la tige de la ci trouille suffisamment grand pour pouvoir passer la main à l’inté rieur. Creusez l’intérieur de la ci trouille à l’aide de la pelle à évider – la paroi ne doit pas être trop fine. Utilisez l’alène pour percer des trous dans la citrouille, que vous pouvez ensuite agrandir si besoin avec le couteau-scie. Pla cez une bougie à l’intérieur et passez un agréable moment.
4
. Les congés Si vous souhaitez prolonger votre été, vous pouvez encore profiter des beaux jours sans partir très loin.
5
. Le marathon En pantoufles, bien sûr! Vous pouvez enfin vous adonner au «binge-watching» de vos séries préférées ou dévorer une pile de livres sans culpabiliser.
De l’avance sur Halloween Pour réaliser de jolies sculp tures, des grimaces et beau coup d’autres créations orange: kit de sculpture de citrouille, 4 pièces, Fr. 8.95
. La mal-aimée Tout le monde aime l’été et l’hiver. Mais nous n’attendons pas grandchose de l’automne, qui nous surprend pourtant presque tous les ans. Réjouissons-nous d’avance.
. La température idéale Il ne fait ni trop chaud ni trop froid en automne. Vous pouvez enfin porter toutes les vestes de misaison accrochées dans votre placard. Et vos pulls en laine.
. L’air parfumé L’air frais d’automne sent bon. Nous aimons le respirer, en particulier lors de longues promenades au cours desquelles nos pieds soulèvent des tourbillons de feuilles sur notre passage.
. Les boissons chaudes Pendant quelques mois, nous avons délaissé les boissons réconfortantes versées dans des grandes tasses. Le temps est venu de savourer un délicieux chocolat chaud, un latte épicé à la citrouille ou un bon vin chaud!
. La culture En été, il fait trop beau pour s’enfermer au cinéma, dans un musée ou autre. C’est le moment de se rattraper. 11
. 101 C’est le nombre de jours qu’il reste avant Noël. C’est supportable. Et que diriez-vous de commencer à acheter vos cadeaux dès maintenant pour éviter la cohue du mois de décembre? MM
Texte: Dinah Leuenberger Photos: Claudia Linsi Stylisme: Mirjam KäserLes vinaigres Ponti sont 100% italiens. Depuis plus de 230 ans, plusieurs variétés de vinaigre sont produites dans la ville de Modène. Elles peuvent être utilisées pour agrémenter les salades, les viandes grillées, les glaces et de nombreux autres plats.
Texte: Dinah LeuenbergerIngrédients pour 4 personnes 400 g de tomates cerises 6 cs d’huile d’olive fleur de sel
mozzarellas de bufflonne 4 cs de vinaigre balsamique invecchiato poivre du moulin ½ bouquet de basilic
Préchauffer le gril à 200 °C. Piquer les tomates sur des brochettes puis les badigeonner d’un peu d’huile et les sa ler. Griller les brochettes brièvement des deux côtés. Dresser les mozzarel las sur des assiettes et les ouvrir un peu. Ajouter les brochettes de tomates puis arroser le tout avec le reste de l’huile d’olive et le vinaigre. Assaison ner de sel et de poivre. Effeuiller le basilic par-dessus et servir aussitôt.
Le fruité Le vinaigre de vin blanc Aroma Antico, à la forte personnalité, présente des notes florales et une saveur fruitée de pomme, de pêche et d’orange. Il se marie bien avec les salades fraîches, le poisson et la viande blanche. Il peut également être utilisé pour préparer des marinades et des sauces raffinées. Son goût est particu lièrement surprenant avec les salades fruitées, composées de fraises par exemple.
Ponti Aroma Antico Vinaigre de vin blanc, 500 ml, Fr. 2.10
Le rouge Le vinaigre de vin Aroma Antico, d’un rouge in tense, présente des senteurs de fraise, de cerise rouge et de cerise sauvage noire. Il peut être utilisé pour affiner les marinades et les sauces. Son goût s’accorde aussi très bien avec les salades compo sées, la viande rôtie et les fruits. Conseil d’initié: essayez-le avec du Pastrami!
Ponti Aceto Aroma Antico Rosso, 500 ml, Fr. 2.10
Le classique Sept cépages différents donnent son goût typique au vinaigre balsa mique. Le moût de raisin fermente dans des fûts de chêne avant d’être utilisé pour élaborer le vinaigre à Modène. Il assaisonne par faitement les viandes rouges et grillées, les légumes, et même la glace et les fraises.
Ponti Aceto Balsamico di Modena IGP, 500 ml, Fr. 4.50
Ponti DolceAgro Condimento Bianco, 250 ml, Fr. 3.30
Les notes aigres-douces proviennent de l’alliance d’un vinaigre de vin de la meilleure qualité et d’un moût de raisin aromatique. Surnommée le «ketchup ita lien», cette crème au vinaigre balsamique assaisonne par faitement les plats chauds et froids et leur apporte une belle touche colorée. La crème est facile à doser grâce à sa bouteille pratique.
Ponti Crema all «Aceto Balsamico di Modena IGP», 250 g, Fr. 6.30
Ponti
Fr. 5.20
Ponti Aceto Balsamico di Modena IGP, Spray, 250 ml, Fr. 6.10
Ponti Aceto
IGP, Invecchiato de 3 ans, 250 ml, Fr. 6.10
Aceto Balsamico di Modena IGP, 250 ml, Balsamico di ModenaAction 20 x points Cumulus sur les nouveaux produits Petit Beurre de Frey du 15 au 28 septembre
Petit Beurre Chocolat au lait extra fin de Frey 133 g, Fr. 3.10
Les tablettes Tradition de Frey et les bis cuits Petit Beurre ont bercé notre en fance. Ces deux grands classiques ont été réunis dans trois nouvelles recettes de Petit Beurre: un délicieux mélange de biscuit et de chocolat au lait, aux noi settes ou de Crémant 55% cacao, issus de la production suisse. Plus de gourman dise pour les amateurs de chocolat et les fans de Petit Beurre. L’alliance de deux classiques pour un moment délicieux. Ou deux. Ou trois.
Petit Beurre Chocolat au lait extra fin avec noisettes de Frey 133 g, Fr. 3.40
Petit Beurre Crémant 55% Chocolat noir de Frey 133 g, Fr. 3.10
1 La masse de cette grenouille rouge correspond à celle de tous les batraciens sauvés en un an dans le canton de Vaud.
2 Des panneaux routiers ont été transformés en sapins.
3 Une Joconde en noir et blanc observe les promeneurs sur le chemin.
4 Cette œuvre baptisée «Les Éoliennes» fait référence à l’horlogerie.
«Il y a tout au long du parcours de l’esthétique, du poétique, de l’ironique, du polémique»
Cette jolie balade artistique suit la paisible rivière vaudoise, de la gare du Sentier à celle de Solliat-Golisse. Elle permet de s’aérer l’esprit et de le nourrir aussi via une exposition en plein air mettant en scène les œuvres originales d’une trentaine d’artistes. À découvrir jusqu’au 25 octobre.
Texte: Alain PortnerProposer au public un itinéraire artistique en plein air, jalonné d’œuvres en deux et trois dimen sions… Les membres de la commis sion de la galerie de l’Essor – un espace culturel propriété de la commune du Chenit (VD) – en rêvaient depuis des années déjà et ils l’ont fait! Soutenue entre autres par le Pour-cent culturel Migros, leur exposition hors murs a été vernie début juillet et reste ra encore visible jusqu’au 25 octobre. Impossible donc de résister à la tentation de faire un crochet par la vallée de Joux pour aller se balader au fil de l’art et de l’Orbe. D’autant que l’accès à ce parcours est libre, que le port du masque n’y est pas obligatoire et que la marche promet d’être plus contem plative que sportive avec pas moins d’une trentaine d’œuvres à se mettre sous les mi rettes. Point de départ: le village du Sentier (VD), plus précisément la galerie de l’Essor.
Ce jour-là, une demi-douzaine de dames répètent une chorégraphie sur le parking jouxtant ce centre artistique. En toute dis crétion et intimité. Et quasiment à l’ombre de la première des œuvres exposées: un mo bile géant baptisé «Méli-Mélo», qui se met en mouvement au gré de l’humeur des vents. Cette sculpture cinétique représente selon son créateur «le chaos hors contrôle sur notre planète».
Plus loin, notre planète justement gît au fond d’un container à poubelles sur lequel s’est posé un oiseau de mauvais augure, qui tient en son bec le faire-part du décès de la Terre. Le ton est donné. Il fait écho aux pré occupations environnementales du moment, même si le thème de l’expo «Nature & Indus trie» se réfère d’abord à ces deux mamelles
qui nourrissent la vallée de Joux et ses habi tants. L’office du tourisme se trouve juste de l’autre côté des voies de chemin de fer. Il niche dans le centre sportif, vaste complexe construit au début des années 1990. Evelyne nous y accueille avec un grand sourire. Elle nous remet le dépliant (gratuit) ainsi que le catalogue (10 francs) de l’expo qui présente chaque œuvre avec photo et commentaire. Et nous indique la direction à suivre pour redé marrer la visite d’un bon pied.
Une grenouille rouge en résine, grosse comme un bœuf, émerge d’un étang artifi ciel. Sa masse correspond – précision de l’ar tiste – à celles additionnées des 17 000 batra ciens sauvés en une année dans le canton de Vaud. Nous longeons maintenant l’Orbe. Canards, truites et poules d’eau jouent avec le courant. Nous croisons des Combiers qui se baladent sans prêter attention aux photos, tableaux et sculptures qui bordent le che min. Comme si ces installations étaient là depuis toujours, comme si elles faisaient désormais partie du paysage.
Difficile quand même d’ignorer cette boule de piquants géante posée au milieu du canal. Une version rouillée du coronavirus? Non, un hommage à George de Mestral qui s’est inspiré des fruits de bardane pour inventer le Velcro. Plus loin, des panneaux routiers triangulaires ont été détournés de leur fonc tion première – signaler un danger immi nent – pour former une mini-forêt de sapins. Plus loin encore, une voiture est empalée sur de gros pieux de bois. Il y a tout au long du parcours de l’esthétique, du poétique, de l’ironique, du polémique…
Photos: Vallée de Joux Tourisme
5 Cette ligne rouge constituée de branches mortes, semble dialoguer avec la forêt.
6 Une roue du temps, chronologie de la vie sur Terre.
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7 Œuvres de facture classique et sculp tures résolument contemporaines se côtoient tout au long du parcours.
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Le village industriel s’efface petit à petit pour laisser place à la nature. La rivière serpente à nouveau librement avant d’aller se noyer dans le lac. Nous empruntons plu sieurs passerelles de bois pour éviter de fou ler le sol de la zone humide et protégée dans laquelle nous venons de pénétrer. La marche se poursuit sous le regard impassible et mys térieux d’une Joconde en noir et blanc.
Un bronze d’allure classique succède à une pièce abstraite en aciers soudés. Les œuvres d’art dialoguent parfois aussi avec l’environnement. Comme cet observatoire, posé au bord de l’eau, que Florence Le Maux a transformé en un gigantesque nid. Ou encore cette ligne rouge, constituée de branches mortes, qui traverse un sous-bois tel un éclair de feu.
Terminus de cette belle et enrichissante ba lade à la gare de Solliat-Golisse (VD). Là où est érigée la 31e et dernière curiosité artis tique, une roue du temps ou plutôt, comme le précise Anne-Lise Vullioud, une «naïve chronologie de la vie sur Terre, du tapage des premiers volcans au tintamarre de notre ère industrielle, des efforts de survie de nos loin tains ancêtres micro-organiques aux mégaconneries de nous autres bipèdes autopro clamés au sommet de l’évolution».
Retour en transports publics ou à pied? Nous choisissions la deuxième option, histoire de prolonger l’expérience, de revoir l’itinéraire sous un autre angle et surtout de pouvoir laisser notre esprit vagabonder encore quelques instants hors des sentiers battus… MM
Départ: galerie de l’Essor au Sentier (VD).
Arrivée: gare de SolliatGolisse (VD). Possibilité de rejoindre Le Sentier en transports publics.
Distance: 3,5 km.
Durée: 45 minutes sans compter le temps pris à admirer les œuvres.
Difficulté: aucune. Cette balade à plat est adaptée à tous les publics. Infos: www.lessor.ch
Customiser son masque, c’est aussi une façon de faire passer des messages.
Autrefois confiné dans les hôpitaux, le masque chirurgical est désormais partout. Un nouvel objet du quotidien qui en dit long sur nous, comme l’explique Grégoire Mayor, co-directeur du Musée d’ethnographie à Neuchâtel.
Texte: Patricia Brambilla
Mayor, le masque sanitaire a-t-il aussi sa place au musée d’ethnographie?
Certainement… Il existe d’ail leurs déjà dans nos pratiques de restauration de pièces et de manipulation. Il est néces saire lorsqu’on dépoussière. Mais c’est un masque profes sionnel. On s’est posé la question s’il fallait commencer à collec tionner le masque sanitaire, d’autant qu’il est souvent customisé, pour garder un témoignage de ce qui s’est passé ce printemps…
Quelle est la symbolique du masque?
La question est large... De nom breuses sociétés humaines sont des sociétés à masques. Suivant les groupes humains, il aura une
signification différente: il peut incarner des esprits ou des entités surnaturelles; il est lié au théâtre, à l’humour, au carnaval ou à des rites initiatiques. Ce n’est pas un élément univoque. Le masque cache une partie ou l’entier du visage dans tous les cas, mais un masque chirurgical n’a pas le même sens qu’un masque utilisé par un chaman en Alaska. Ils ren voient à des univers très diffé rents. Le masque chirurgical n’a pas la fonction d’incarner une entité surnaturelle ou de représenter une altérité, il a une fonction strictement protectrice.
Est-ce que vous comprenez la résistance qu’il suscite? Pourquoi n’est-il pas aussi facile à accepter que la cein ture de sécurité par exemple? Il y avait aussi eu en son temps des résistances autour du port
de la ceinture de sécurité, puisqu’elle avait fait l’objet d’une votation populaire. On l’a vu ces derniers jours, la résistance au port du masque peut devenir une affirmation politique, mettant en cause la légitimité de l’État à intervenir dans la vie des gens. Sur le plan pratique, il est vrai que le masque n’est pas toujours très agréable à porter. Avec la chaleur, on transpire, on respire sa propre haleine et le masque cache une partie im portante du visage dans l’analyse de la communication. Cacher les lèvres et leurs mouvements est une perte considérable, sur tout pour les malentendants.
Est-ce qu’en ayant un masque sur le visage nous perdons aussi notre singularité?
Une partie certainement, mais en même temps, on est peut-être
plus attentif aux regards. Il fau drait poser la question au per sonnel médical, habitué depuis longtemps à en porter sur de longues périodes et qui a déve loppé toute une technique de communication qui passe aussi par les yeux. Cela dit, j’observe que le port du masque a un effet: c’est une extension du domaine médical dans l’espace social, qui peut provoquer un effet anxio gène. Normalement, le domaine médical est réservé à des espaces médicaux, comme l’hôpital, le dentiste. Tout à coup, c’est comme si l’hôpital était partout, ce qui donne l’impression d’une société hyper-médicalisée. En ce sens, le masque n’est plus une protection, il devient signe. Il matérialise cette circulation du virus. D’où le besoin, le désir d’individualiser le masque, de le transformer en le customisant,
Grégoire Mayor, ethnologue
1970 Naissance à Châtel-SaintDenis (FR)
2006 Nommé conservateur adjoint au Musée d’ethnogra phie de Neuchâtel.
2007 Chargé de cours en an thropologie visuelle à l’Institut d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel.
2014 Recherche à l’Université de Bâle sur le carnaval et les masques du Lötschental.
2018 Devient co-directeur du Musée d’ethnographie de Neuchâtel avec Yann Laville.
Améliore le renouvellement cellulaire de 33%* et la production naturelle de collagène de la peau Réduction visible des rides Une peau d’apparence plus jeune en 2 étapes
NIVEA.ch
pour en faire un objet personnel. N’est-ce pas une façon de se l’approprier et de quitter le monde médical?
Avez-vous vu des masques originaux?
J’en ai vu des bariolés, parfois avec un message politique, comme le violet avec le symbole de la grève des femmes. Mais on peut en trouver de très orignaux sur internet. C’est aussi une manière de porter des messages, alors que la bouche est masquée.
Et vous, avez-vous personnali sé votre masque?
Il est en tissu coloré, un motif arlequin. J’en avais marre de jeter tous les jours plusieurs masques.
«Le port du masque défigure le lien social», dit le sociologue David Le Breton. Est-ce également votre avis?
Suivant les sociétés, le masque peut avoir une fonction protec trice ou incarner des esprits.
Je ne sais pas si je partage cette interprétation, qui laisse penser qu’une grande partie du lien social serait construite autour de la bouche et du nez. Or, il peut se faire par le regard, par la façon dont on bouge. Maintenir les distances, c’est encore du lien social, lequel d’ailleurs ne cesse de se réinventer d’une autre manière. Il y a beaucoup d’ingéniosité humaine là autour, certains mettent des visières transparentes ou créent d’autres types de protection. Mais David Le Breton a raison dans le sens où notre société devient tout à coup très hygiéniste: on ne s’embrasse plus, on ne se serre plus la main, on ne voit plus le sourire des autres. Ce qui peut nous interroger sur nos pra tiques: tous ces gestes que l’on ne fait plus, la poignée de main, la bise, qui d’ailleurs ne se prati quait pas entre hommes avant
les années 1970, nous montrent par défaut comment l’humain est socialement construit. Le lien se marque de manière physique et symbolique par des micro-rites de rencontre. Or, la distanciation et le masque ont changé ces micro-rites.
Que devient une société qui ne communique plus qu’avec le regard? Difficile à dire. Mais on parle, on échange des SMS, ou des messages à l’aide de Whatsapp, on n’est pas muet. Si cela évoque pour certains une muselière, on peut bien sûr échanger et parler à travers le masque. Les modes de communication se jouent déjà sur beaucoup de niveaux et, pour tout dire, j’ai l’impres sion que le smartphone a davantage changé les relations sociales que le masque.
Juste au moment où la crise sanitaire rend difficile l’exploration de pays lointains, le Musée d’ethnographie de Neuchâtel (MEN) propose une exposition qui tombe à pic: «Le mal du voyage». Dans une mise en scène particulièrement inventive et dynamique, c’est toute notre manière de bourlinguer qui est passée au crible: l’imaginaire touristique, l’envie d’ailleurs, le rêve de plage, mais aussi les nouvelles modes comme l’écotourisme ou le «staycation» (vacances à la maison).
Le visiteur traverse l’habitacle sacré d’un avion , se retrouve parmi les chaises longues de Copacabana ou à devoir choisir, sur des plateaux tournants, quel monument il veut consommer: Tour de Babel ou Tour Eiffel? Colisée ou pyramides? Il va sans dire que les mannequins représen tant les touristes portent tous le masque… Infos: «Le mal du voyage»,MEN. À voir jusqu’au 29 novembre 2020.
«Contrairement au masque de carnaval, le masque médical se porte en faisant en sorte de rester reconnaissable»
Le masque fait actuellement beaucoup parler de lui et donne lieu à d’innom brables interprétations.
Faudra-t-il inventer de nou veaux codes de reconnaissance pour interagir, se rencontrer?
On les a déjà inventés! La façon dont on se tient en retrait, dont on se touche le coude, le pied ou le poing… Ce n’est pas encore très populaire et ça tient davan tage du jeu, il est vrai. Il faudra voir ce qui perdure.
Paradoxe: à l’heure des selfies et de la mise en scène sur Instagram, voilà que l’on doit se cacher le visage…
On se cache partiellement et en même temps, on doit être un peu tous pareils. Mais cette similitude fait ressortir plein de différences: la manière dont on s’habille, les yeux, la coupe de cheveux. On ne se cache pas entièrement, d’autant que l’on doit donner son identité un peu partout. Contrairement à
un masque de carnaval, que l’on arbore en changeant sa voix et son comportement pour ne pas être reconnu, le masque de soin se porte en faisant en sorte, par d’autres éléments, de rester reconnaissable malgré le tissu.
Le port du masque semble mieux toléré dans les cultures asiatiques qu’en Occident. Pourquoi?
Je ne suis pas un spécialiste de cette question. Mais il semble que, dans les sociétés comme le Japon, le masque est souvent porté pour protéger l’autre lorsqu’on est malade. Porter un masque a pour but de ne pas transmettre le virus. Les ques tions d’épidémie ont peut-être été plus problématiques dans les pays d’Asie, qui ont une plus longue pratique de ces virus
comme le SRAS. Alors est-ce culturel ou lié à une meilleure connaissance des épidémies? Certains masques sont aussi portés en lien avec la pollution, pour se protéger, notamment en Chine.
Le masque va-t-il rester comme le marqueur de notre époque? Va-t-il devenir un objet mythologique? Oui, certainement. Il l’est déjà. C’est un objet qui a une place pré pondérante actuellement dans la société. Ce qui est fascinant, c’est que beaucoup de discours ont déjà été produits autour du masque chirurgical: aujourd’hui les interprétations semblent par fois aller presque plus vite que les événements eux-mêmes! Ainsi l’objet «masque» devient le porteur de nombreux récits contradictoires sur le monde
contemporain. Il peut être consi déré comme le révélateur d’une société plus respectueuse d’autrui. Il permet de s’interroger sur le principe de précaution et sur la médicalisation de la société mais également sur la relation que chacun entretient avec l’État. Sur le plan économique, il dit quelque chose du système d’in terdépendance mondialisée mais également du retour des fron tières et d’un nationalisme fermé. Il peut évoquer la grande indus trie et le do it yourself… Mais il rend aussi visible ce qui circule entre les corps, ces microgoutte lettes, et témoigne d’un profond changement de la société, notamment le débordement de la sphère médicale dans l’es pace public. Est-ce parce qu’il est polysémique qu’il attire autant d’attention? En fait, c’est un bâillon qui est très parlant! MM
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de Géorgie, se sont fait de nouveaux amis parmi les autres jardiniers, avec qui ils essaient aussi d’entreprendre des projets en dehors de ces rencontres au jardin. 2 Qui a besoin de persil? Qui aimerait un peu d’ail? Pour certaines migrantes, la récolte est un soulagement pour le budget serré du ménage.
Une parcelle turque juste à côté d’un potager afghan, des tomates érythréennes: bienvenue dans l’un des jardins solidaires de l’EPER. On y cultive les légumes et les amitiés. Et on y récolte un peu de vocabulaire de langues étrangères.
C’est l’endroit idéal pour passer un moment agréable en cette chaude après-midi d’été: Sasan Shafii, 25 ans, et sa femme Ann Karimi se sont installés sur des chaises en plastique, à l’ombre d’un arbre immense. La jeune femme de 35 ans vient de couper l’herbe. Elle agite sa main tel un éventail et se repose un instant. Autour du couple, venu d’Iran il y a six mois, l’activité est intense et l’ambiance chaleureuse.
Dans des parcelles potagères d’environ 3 m sur 5, on coupe, on arrose et on arrache les mauvaises herbes. Et on bavarde beaucoup.
Depuis dix ans, un jardin solidaire floris sant, situé derrière une église réformée à Bienne (BE), accueille les personnes mi grantes et les réfugiés. Ici, Afghans, SriLankais, Érythréens, Iraniens ou Turcs se rencontrent. Ce jardin a été créé à l’initiative de l’Entraide Protestante Suisse (EPER), qui
a compris que le jardinage dépassait les fron tières géographiques et linguistiques. Jardi ner rassemble offre un sujet de discussion et permet de laisser ses problèmes de côté pen dant quelques heures. Il existe actuellement 34 jardins de l’EPER en Suisse, tous très pri sés. Beaucoup d’entre eux sont déjà complets au printemps et ont des listes d’attente.
C’est le cas du jardin de Bienne. Quinze hommes et femmes se sont retrouvés ici ce
mercredi après-midi et se sont mis au travail. Noor Jan Heidari s’occupe aujourd’hui de son shahi, une plante qui ressemble à la ciboulette et qui recouvre presque toute sa parcelle. C’est sa sœur qui lui a envoyé les semences de son pays natal, raconte cette Afghane de 46 ans. Elle travaille dans une cuisine à Berne et vient dans le jardin solidaire depuis deux ans.«J’en ai besoin pour préparer des Bolani», expliquet-elle en allemand, tout en inspectant une
botte de shahi fraîchement cueillie. «Bolani, c’est…», elle s’interrompt, cherchant le bon mot «… galettes».
Plusieurs pays, une même langue Ici, tout le monde essaie de parler allemand. Jwan Al Youssef n’intervient comme inter prète pour les jardiniers que s’il n’y a pas d’autre solution. Ce Syrien d’origine gère le projet de jardin solidaire à Bienne. Il parle
3 Des haricots fraîchement récoltés.
4 Noor Jan Heidari, Yerusalem Andemaryam et Sasan Shafii (de g. à dr.) viennent régulièrement dans les jardins solidaires, ensemble mais aussi parfois seuls pendant la semaine.
5 Jwan Al Youssef (tout devant à gauche), qui gère le jardin solidaire de Bienne, tente pendant le goûter d’organiser le prochain barbecue.
allemand, farsi, arabe et a quelques notions de tigrigna. Décontracté mais attentif, il ac compagne les visiteurs du jardin biennois et est responsable du matériel et de la gestion. Jwan Al Youssef est convaincu par ce concept de jardin multinational. «Il n’y a jamais de conflit. Jamais!», souligne-t-il avec force. Mais il sait aussi qu’il est impossible que tout le monde s’apprécie. «Certains ne se parlent pas», ajoute-t-il en haussant les épaules.
Les autres n’ont pas d’autre choix que de s’exprimer en allemand. Ainsi, tous savent ce qu’est une tomate, même si les graines des plants viennent de Géorgie, comme celles de Maryam Makatelshvili, 38 ans. Ou d’Afrique, comme celles de Yerusalem Andemaryam, 54 ans, qui est arrivée à Langnau (BE) il y a huit ans, après avoir quitté l’Érythrée. À la question de savoir ce qu’elle aime dans ce jardin solidaire, elle répond en faisant un grand geste: «Tout!»Puis elle ajoute: «Les gens.» Yerusalem Andemaryam cultive elle aussi un potager et se réjouit de chaque nou velle pousse. C’est la première fois qu’elle fait pousser des épinards. Les oignons ont égale ment bien pris. Elle raconte qu’un jour elle a rapporté une nouvelle plante avec des racines, à la grande surprise des autres. Elle l’a plantée avec soin, l’a arrosée et choyée. Jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive qu’il s’agissait d’un brin d’herbe. L’Érythréenne éclate de rire et se retourne vers ses épinards.
Dans un autre coin du jardin, Sasan Shafii et Ann Karimi se penchent sur leur parcelle. Aubergines, salades, courgettes et shahi s’épanouissent, leurs noms soigneusement écrits sur des petites plaques plastifiées. Les tomates poussent dans des bouteilles en PET suspendues, la menthe dans des petits pots. Mais la grande fierté du couple, ce sont les roses: «Des roses blanches», dit Shafii en montrant un rosier, «des rouges, des jaunes.»Ils sont moins enclins à parler de leur passé. Leur histoire n’est pas aussi belle.
Sabine Buri le sait bien. Cette bénévole de 46 ans aide les migrants dans le jardin. «Les gens ici sont bienveillants à l’égard des autres, explique Sabine Buri, ils sont très tolérants.» Elle apprécie tout particulière ment les discussions, qui relèvent parfois d’un véritable défi linguistique. Mais il y a aussi des moments difficiles.«Quelqu’un prononce soudain une phrase inattendue, et vous réalisez qu’il porte une histoire tra gique.» Le jardin solidaire est un havre de paix pour certains migrants, préservé du monde extérieur, où seules les plantes sont importantes. Même ceux qui n’y connaissent rien en potager s’y sentent bien. C’est le cas d’Arkan Çelik, qui n’a aucun goût pour le jardinage et qui ne recherche ici qu’un peu de compagnie.
À 16 heures, tout le monde s’installe autour des tables disposées à l’ombre pour la colla tion. On distribue les assiettes et chacun se sert à manger à tour de rôle. Chocolat, fruits, tresse faite maison. Jwan Al Youssef demande un peu d’attention et tente d’organiser la soirée barbecue qui doit avoir lieu dans quelques semaines. Tous les participants apporteront quelque chose. «Ne ramenez pas tous des gâteaux, s’il vous plaît», rappelle Radi Vasanthanyaki.
Après ce tohu-bohu babylonien, les jardi niers en herbe débarrassent la table avant de sortir leurs manuels scolaires. La dernière heure de l’après-midi est consacrée à l’ap prentissage de l’allemand. Pour que tout le monde puisse appeler un concombre, un concombre. Et une rose, une rose. MM
Les jardins solidaires de l’EPER sont des lieux de bien-être. On en oublierait presque que leur objectif est l’intégration des migrants! Ci-dessus, Sabine Buri (au centre) donne des cours d’allemand.
Le Pour-cent culturel Migros soutient le projet «Les Nouveaux Jardins de l’EPER». L’EPER est constamment à la re cherche de bénévoles pour ses jardins soli daires et pour les cours d’allemand. Vous pouvez contribuer financière ment avec les points Cumulus par exemple.
Infos: www.migmag.ch/ jardins-eper
Grâce à ses propres projets de rencontres, le Pour-cent culturel Migros favorise le dialogue et encourage l’entraide:
Les cafés-récits: dans ces lieux d’échanges, vous pouvez discuter autour d’un café, dans un cadre agréable, et raconter des histoires de vie person nelles. Les thèmes abor dés sont variés. Les ren contres ont lieu en pré sence d’un modérateur.
Infos: netzwerk-erzaehlcafe.ch/fr
conTAKT-enfance: la plateforme organise des rencontres entre les pa rents de jeunes enfants, durant lesquelles ils peuvent échanger leurs vastes connaissances sur des sujets du quotidien. De nombreux conseils et du matériel pédagogique sont également propo sés en ligne.
Infos: contakt-enfance.ch
Tavolata: ce réseau de tables d’hôtes permet aux participants de cuisi ner et de manger en semble. Et de discuter dans la joie et la bonne humeur!
Infos: tavolata.ch/fr
Informations complémentaires: pour-cent-culturel-migros.ch
Les Palets Croustillants de Fromage avec des graines de courge et des herbes Leerdammer, au léger goût de noi sette, font de votre sandwich un vrai régal, mais sont également idéaux pour apaiser les petites faims. Pour les amateurs, cette spécialité est désormais proposée sous la forme de fromage à rôtir. Dorée et croustillante à sou hait, la croûte est parsemée de pépins de courge et d’herbes et renferme en son cœur le délicieux fromage fondant. Un délice que l’on peut préparer au four, à la poêle ou au gril. Il accompagne à merveille une salade, une poêlée de légumes ou des fajitas.
Pal. Croustillants
Fromage Leerdammer, 4 × 40 g, Fr. 4.50
Le nouveau Cantadou «Le Marché du Maroc» nous invite en Orient grâce à la saveur unique du houmous. Parfait comme base de sauce à salade, en pâte à tarti ner sur du pain pita frais ou en dip pour rehausser des légumes croquants, il permet également de donner du goût à de multiples plats en un tournemain.
Cumulus
sur les produits illustrés du 15.9 au 28.9.
Le Marché du Maroc Cantadou, 140 g, Fr. 2.95
Soutien-gorge Sublim Dim, 1 pièce Fr. 23.95 au lieu de 39.95
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La durabilité doit être de mise dans les sousvêtements. Les produits de la marque DIM en sont la démonstration. L’entreprise a réalisé des pro grès énormes en matière de fabrication durable et respectueuse de l’environnement. Les boxers pour homme «Green Bio» sont composés à 95% de coton bio et portent le label textile GOTS. Il s’agit de la norme mondiale de traitement des fibres naturelles de fabrication biologique. Le soutien-
gorge «Sublim» est lui aussi produit dans le res pect de l’environnement. Sa dentelle est compo sée d’au moins 70% de polyamide recyclé à par tir d’anciens produits. Les chaussettes et collants disposent aussi d’une ligne durable arborant le label «ecosmart». Certains d’entre eux sont entiè rement composés de polyamide recyclé. Les boxers pour homme «Green Bio» de DIM sont emballés dans du carton recyclé, labellisé FSC.
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Pour partager de bons moments entre amis ou en famille, quoi de plus simple qu’une choucroute gar nie! Généreuse, la choucroute Del Maître est constituée de chou cuisi né de manière traditionnelle, de
saucisses de Vienne, de tranches de lard, de saucisson fumé ainsi que de véritables morceaux de carré de porc.
Pratique et disponible en version individuelle micro-ondable.
Les jeux de société permettent de passer des mo ments en famille inoubliables.
Dès le 28 septembre, le rayon jouets des MM et MMM s’étoffe et propose toutes les dernières tendances. Stratégiques, classiques, d’enquête ou d’éveil: faites vos jeux!
Texte: Christel GrinDepuis une quinzaine d’années, les jeux font leur grand retour sur le devant de la scène. Cette tendance s’est encore affirmée ces derniers mois alors que les Suisses étaient appelés à rester chez eux. Aux portes de l’automne et Noël en ligne de mire, Migros enrichit en core l’assortiment de son rayon jouets pour proposer les dernières nouveautés en la matière.
Les jeux dits «coopératifs» sé duisent toujours plus de monde. Les participants ne doivent pas s’affron
ter, mais au contraire s’allier pour parvenir à un objectif commun. Une catégorie a particulièrement la cote: le jeu d’enquête, popularisé par le best-seller Unlock! qui recrée chez soi sa propre escape room
Totalement d’actualité, les jouets qui concilient amusement et sensibilisation à l’environne ment constituent des choix avisés, à l’image des jeux éducatifs La Bio Serre, Bioviva ou le Microscope 50 expériences. Pour les plus petits, les jeux d’éveil, d’assemblage et de construction occupent également
une place de choix dans les rayons Migros, tout comme les peluches.
Les jeux de société comme le Monopoly, le Time’s Up ou le Uno restent incontournables lorsque l’on souhaite s’amuser en famille ou entre amis. Enfin, nul besoin de préciser que les enfants pourront retrouver leurs héros préférés de films tels que Harry Potter, Star Wars, Ninjago, Heidi ou encore Scooby-Doo, déclinés par les éter nels Lego et Playmobil. MM
AMEUBLEMENTDéjà une décennie que l’enseigne d’ameublement de Migros s’est installée à Étoy. À cette occa sion, elle s’est offert une rénovation complète de sa boutique, faisant la part belle, entre autres, aux ar ticles de cuisine, de salle de bain ou en core de décoration. Des festivités sont également prévues du jeudi 24 au samedi 26 septembre. Le sa medi, les plus petits pourront participer à un atelier créatif pendant que leurs parents profiteront d’un massage assis.
Une belle opportunité pour les visiteurs de découvrir la nouvelle collection automnehiver qui arbore des nuances chaudes et naturelles. À noter que, jusqu’au 21 sep tembre, les clients bénéficient de 20% de réduction sur tous les canapés, fauteuils, meubles de séjour et rideaux.
Les meubles en bois non traité, les tons terre chauds et les verts déli cats sont les tendances de l’automne.
La situation et le parking de 600 places rendent le lieu idéal pour l’organisation d’un banquet ou d’un séminaire.
Le Parc Pré Vert possède un cadre exceptionnel, atypique, avec une vue panoramique sur les Alpes et un service de restauration complet. Tout pour garantir le succès d’un séminaire d’entreprise ou d’une fête de famille.
Texte: Sylvie HofstetterSitué entre Lausanne et Ge nève et disposant d’un par king de 600 places, le site du Signal de Bougy se prête à merveille à l’organisation d’un événement. Deux salles de banquet et trois salles de séminaire ont la capacité d’accueillir jusqu’à 300 personnes. Un cadre chaleureux dans lequel les collaborateurs ou invités se sentiront à leur aise.
Plusieurs formules clés en main sont proposées avec différentes possibilités de prestations, comme le repas servi à table ou pris au restaurant self-service. Les pauses du matin et de l’après-midi com
plètent les forfaits de travail et toutes les salles sont équipées d’un beamer, wifi et flipchart ainsi que d’une climatisation.
Les activités de team-building mettent en avant l’esprit d’équipe lors d’une journée de travail ou de loisirs. Les différents partenaires du parc organisent des divertisse ments hors des sentiers battus et des animations de soirée. Les acti vités sont spécialement créées pour rendre l’expérience unique et mémorable. Tout est mis en œuvre pour élaborer des concepts origi
naux. Le parc dispose aussi d’un parcours dans les arbres, d’un mi nigolf et d’une initiation au golf.
Le service de restauration propose différents choix de menus pour tous les budgets et toutes les en vies. L’endroit est idéal pour l’orga nisation de fêtes de famille telles que baptême, anniversaire ou ma riage. Et pendant que vous profite rez de la journée avec vos invités, les enfants pourront s’ébattre en toute sécurité dans le parc et profi ter des jeux intérieurs ou exté rieurs à proximité des salles. MM
Forfait séminaire Dès Fr. 59.- par per sonne. Comprend la location, le repas et les pauses. Toutes les salles sont équipées de beamer et wifi. Disponible toute l’an née selon condition.
• Banquet Menu dès Fr. 30.Apéritif dès Fr. 15.-
• Salles de séminaire et banquet Information et réservation: par mail à l’adresse info@signaldebougy.ch ou par téléphone au 058 568 31 50
La gamme des célèbres biscuits de céréales Blévita s’élargit pour offrir encore plus de diversité. Les nouveaux Mini Sweet & Thin de Blévita se dis tinguent par leur incroyable finesse. Ceux-ci sont proposés dans deux saveurs originales: la version miel-romarin, sucrée au miel, et la recette pain aux poires, végétalienne. Enfin, ces nouveau tés sont sans lactose et riches en fibres.
Les nouveaux mini-crac kers sont emballés dans un petit sachet refer mable avec fenêtre très pratique. Grâce à cette présentation originale, il est difficile de rater les crackers Sweet & Thin de Blévita dans les rayons.
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La valorisation des capsules de café en alu permet de fabriquer de l’aluminium, de chauffer et d’éclairer des maisons ainsi que de produire de l’engrais. C’est pourquoi Migros et Nespresso travaillent main dans la main pour récupérer toujours plus de dosettes.
Souvent décrié, car gourmand en énergie au moment de sa pro duction, l’aluminium présente de nombreux avantages. Mode lé par exemple en capsule, il protège idéalement le café de l’humidité et de la lumière, tout en conservant les arômes. Surtout, il peut être recyclé à l’infini, ce qui réduit grandement son empreinte écologique finale.
Il vaut donc la peine de rapporter ses dosettes en alu dans les plus de 3700 points de collecte existants en Suisse, que ce soit les magasins Migros, les bou tiques Nespresso ou les centres de tri classiques. Et pour augmenter encore le taux de retour, notamment en sensibili sant les consommateurs, Delica, le tor réfacteur Migros produisant les cap sules Café Royal, et Nespresso ont fon dé en juillet 2020 une association bapti sée «Swiss Aluminium Capsule Recy cling» (lire encadré page 69). L’enjeu est de taille, car outre l’aluminium, le marc de café peut lui aussi être valorisé.
C’est dans la zone industrielle de Moudon (VD), chez Thévenaz-Leduc SA, que les cap sules collectées arrivent par camion. «La première étape consiste en un tri manuel, explique Roger Blesi, directeur de la société. Deux employés retirent les déchets autres que les capsules, comme les canettes, les boîtes de conserve, les téléphones por tables, etc., et ouvrent les sacs plastique de recyclage pour en extraire les dosettes.»
Les capsules sont ensuite déposées dans une benne qui est transportée non loin de là, à Henniez (VD). Celle-ci est alors chauffée à 60 degrés durant 24 heures grâce à une installation de biogaz. «Cette étape permet au marc de se décoller plus facilement des parois en alu», précise Roger Blesi.
Une fois revenues, les capsules subissent un processus aussi rapide qu’efficace. Les dosettes passent tout d’abord sous un gros aimant qui retire les piles qui peuvent se trouver parmi les déchets, puis elles passent dans un moulin à marteaux qui déchiquette les contenants, ce qui per mettra de mieux retirer le café.
Ensuite, les capsules passent sur un crible qui permet de séparer les capsules du marc de café. Une fois par semaine, celuici est contrôlé par un laboratoire indépen dant afin de s’assurer qu’il ne contient pas de traces de métaux.
Texte: Pierre Wuthrich Photos: Niels AckermannL’étape suivante consiste à séparer, grâce au champ magnétique d’un séparateur à courants de Foucault, les capsules en alu de celles en plastique que les consomma teurs ont jetées par erreur ou inadvertance. «Ces contenants ne peuvent malheureu sement pas être recyclés, car ils se com posent de différents types de plastiques. Ils sont donc incinérés», commente Roger Blesi. Les capsules en alu sont, elles, com pressées en briques de 42 kg, comprenant chacune 28 000 dosettes. Elles seront ensuite acheminées dans des fonderies à l’étranger – il n’en existe plus en Suisse –pour produire de l’aluminium qui entrera par exemple dans la fabrication de cadres de fenêtres, de vélos et de capsules de café. Cette réutilisation de l’alu permet d’économiser 95% d’énergie par rapport à une production première.
Le marc collecté est, lui, envoyé à Henniez, à nouveau dans l’installation de biogaz gérée par Greenwatt du Groupe E. «Par méthani sation, il va produire de la chaleur et de l’électricité pour 1500 ménages. Le résidu du processus, appelé digestat, est ensuite épandu comme engrais dans les champs des environs», se réjouit Roger Blesi.
En 2019, 58% des capsules vendues en Suisse étaient valorisées. Dans le but de sensibiliser les consommateurs au recyclage, Delica, le fabricant Migros des capsules Café Royal, et Nespresso, ont fondé en juillet 2020 l’association à but non lucratif «Swiss Aluminium Capsule Recycling». «Notre but est d’atteindre les 75% de retour en 2025, précise Fridolin Landolt, Customer Care & Services Director de Nespres
so Suisse. Puis de préciser: «Avec Delica, nous restons concurrents sur le terrain des ventes. Mais pour ce qui est de la valorisation des déchets, les efforts à fournir sont les mêmes. Il nous a donc semblé logique de colla borer. Ainsi seulement, nous pourrons augmenter le taux de capsules recy clées.» L’association «Swiss Alumi nium Capsule Recycling» invite d’ail leurs tous les autres producteurs de capsules en aluminium à rejoindre Nespresso et Migros. «Delica est pas sé des capsules en plastique à celles en alu début 2020, car pour beaucoup de consommateurs le plastique a très mauvaise presse. Beaucoup d’autres fabricants sont en train de faire de même. Il était donc pertinent et ur gent de proposer une solution com mune», poursuit Hubert Lehnard, Head of Marketing International Coffee chez Delica.
En 2020, le volume de capsules pas sant par Moudon a déjà augmenté de 5%. Une hausse qui s’explique d’une part par le fait que les magasins Migros collectent les dosettes en alu depuis janvier 2020 et d’autre part par le télétravail lié à la pandémie, qui a fortement stimulé la consommation de café à la maison. MM
Hubert Lehnard (à gauche) et Fridolin Landolt (à droite). Roger Blesi, directeur de la société Thévenaz-Leduc SA.Miser sur des fonds de placement verts, de plus en plus de personnes y aspirent. L’offre est grande, les différences aussi. Beat Zaugg, expert en développement durable à la Banque Migros, conseille sur la bonne stratégie à adopter.
Texte: Benita VogelBeat Zaugg, le terme «investisse ment durable» est sur toutes les lèvres. De quoi s’agit-il?
Les investisseurs ayant le sens des responsabilités investissent dans des entreprises qui contribuent à rendre le monde meilleur. Dans ce contexte, c’est l’abréviation ESG, pour Environ ment Social Governance, qui vient à l’esprit. Les produits nuisibles à l’environnement et à la société ainsi que les produits socialement répré hensibles en sont exclus.
Quels sont les secteurs qui n’y ont pas leur place?
Sont généralement bannis les sec teurs et produits comme les fabri cants d’armes, les producteurs de charbon ou les investissements dans l’énergie nucléaire. Mais tout dépend aussi fortement des valeurs des inves tisseurs eux-mêmes. Investit-on dans des entreprises produisant de l’alcool? Il appartient à chacun de répondre à cette question.
Pourquoi ces investissements sontils en vogue?
Les investissements durables existent
depuis longtemps. Les débats autour du changement climatique et les ma nifestations des jeunes en faveur de l’environnement ont donné un nouvel élan au sujet. Pourtant, seul un tiers des actifs gérés en Suisse sont investis de manière durable. L’économie mon diale est encore loin d’être durable. Sur les 3000 plus grandes entreprises mondiales cotées en bourse, 200 sont actives dans l’industrie des énergies fossiles et produisent notamment des produits pétroliers. La transition vers une économie durable risque de durer des années. Cependant, la tendance va aller en s’accentuant. La croissance annuelle d’actifs investis durablement se situe déjà autour de 30%.
Comment procéder si je souhaite investir durablement?
Il existe différentes approches. Autrefois, l’«approche de l’exclusion» consistant à exclure certains secteurs de l’investissement dominait. Aujour d’hui, l’«approche Best in Class» est largement répandue. On choisit les entreprises qui s’en sortent le mieux dans leur secteur en matière de réduction des émissions de CO2 ou
de diversité. L’«intégration ESG» est la plus répandue: les banques ana lysent les différents risques et avan tages en matière de développement durable et choisissent les investisse ments sur cette base. Les «investisse ments thématiques» sont une autre possibilité: on choisit de placer son argent dans des fonds pour l’eau, dans la mobilité électrique ou encore dans les énergies renouvelables. Les fonds thématiques de ce genre sont en pleine expansion. Avec les fonds de développement durable, la Banque Migros vise à combiner l’approche de l’exclusion et l’approche «Best in Class».
Comme trouver la straté gie qui me convient?
Demandez-vous tout d’abord quels sont les thèmes impor tants à vos yeux. Il est aussi inté ressant d’avoir une vue d’en semble des approches pratiquées par la banque en matière de durabili té. La plupart sont présentées sur le site internet. Demandez-vous si l’ap proche est judicieuse et si elle vous
L’orientation écologique de la Banque Migros
D’ici à la fin 2021, la Banque Migros va axer son éventail de placements sur la durabilité. Elle va orienter tous les fonds qu’elle com mercialise dans ce sens, tout comme les mandats de gestion de fortune et le conseil en placement. Pour les fonds durables, elle poursuit déjà une approche de développement durable stricte ba sée sur le célèbre «indice MSCI SRI». Ce dernier investit dans les 25% des meilleures entre prises d’un secteur. L’offre de la Banque Migros comprend actuellement cinq fonds stratégiques, trois fonds de pré voyance et un plan d’épargne en fonds.
Informations: www.migmag.ch/ investissement-durable
correspond. Regardez également si la banque est dans l’ensemble cré dible à vos yeux. À l’instar des place ments traditionnels, la propension au risque et les perspectives de ren dement sont aussi importantes.
En tant que petit épargnant, puis-je moi aussi investir durablement?
Oui, certains plans d’épargne en fonds nécessitant le versement mensuel d’un certain montant sont parfaits pour les petits épargnants.
En Suisse, on compte quelque 600 fonds de placement durables. Ils permettent d’investir simulta nément dans des centaines d’en treprises et donc de répartir les risques. Les fonds sont réglemen tés et sous surveillance. La Banque Migros propose par exemple des plans d’épargne en fonds avec un versement mensuel dès 50 francs.
On parle souvent de croissance sauvage. Il y a trop peu de normes liées au développement durable. Comment se protéger?
On note de nombreuses offres et d’importantes différences quant à savoir à quel point elles sont véri tablement durables. C’est pourquoi il est impératif de bien les compa rer! Il est par exemple intéressant de jeter un œil sur la liste des titres des fonds. Ces derniers figurent
dans leurs rapports annuels. Si des entreprises d’armement appa raissent dans un fonds pour le climat, ce n’est pas normal. Cela ne devrait pas être le cas.
Cela semble bien compliqué. Comment faire simple? Difficile de faire simple. Contraire ment au supermarché où l’on fait ses courses, il n’y a pas de marque connue distinguant les produits durables. Mais tout cela va changer: l’UE planche actuellement sur un label Éco pour les produits finan ciers. Il devrait voir le jour d’ici à fin 2021. Il faut s’attendre à ce que la Suisse en fasse autant ou que l’éco nomie privée développe des labels. Et il existe au moins des normes sur le thème du climat auxquelles se référer. L’empreinte carbone d’une entreprise cotée en bourse ou d’un fonds est mesurable. Certains investisseurs respectent également l’Accord de Paris sur le climat. Ils investissent uniquement dans des entreprises qui prennent des me sures pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré.
Les investissements durables sont plus onéreux que les investisse ments traditionnels. Pourquoi? Cet argument est souvent avancé contre les investissements du rables. Mais la différence entre les
frais de gestion des actifs et les fonds traditionnels est souvent faible. Elle est de l’ordre de 0,2%. Les banques doivent préparer et évaluer des informations de quali té sur les entreprises en matière de développement durable. L’inves tisseur a ainsi la certitude que les risques sont mieux gérés et que les opportunités sur le marché, pour les produits respectueux de l’envi ronnement par exemple, sont mieux considérées pour les place ments en actions.
Investir durablement contribuet-il vraiment à rendre l’économie plus verte?
Oui. Quand des investisseurs privi légient des entreprises durables, ils leur permettent de se financer à moindres frais. L’intérêt des in vestisseurs permet aussi aux direc tions d’entreprises de sensibiliser aux thèmes comme la protection de l’environnement, la diversité ou la bonne gestion des entreprises. Cela peut conduire à des change ments de comportement et à de meilleurs modèles d’affaires en traînant un effet positif sur le cours des actions. Les rapports sur le développement durable sont beau coup plus pertinents aujourd’hui qu’il y a cinq ans et soulignent les améliorations d’une entreprise d’un point de vue quantitatif.
«Seul un tiers des actifs gérés en Suisse sont investis de manière durable»
Jouer sans console et sur n’importe quel écran? C’est exactement ce que proposent de nouveaux services qui misent sur le Cloud
Texte: Philipp Rüegg
Le «Cloud gaming» consiste à jouer à des jeux vidéo en streaming sur internet.
Comme avec Netflix, il suffit d’avoir une connexion internet stable. Les jeux fonctionnent à distance sur des ordinateurs dans des centres de données situés un peu partout dans le monde.
Comme ils sont diffusés sous forme de flux vidéo, le smartphone ou l’ordinateur portable utilisé doit fournir la puissance minimale indiquée par le fabricant pour une
qualité optimale. Pour jouer avec un maximum de plaisir, la rapidité de la connexion au serveur joue un rôle primordial. Si elle n’est pas assez rapide, il peut y avoir un décalage entre l’action sur la manette et la réaction sur l’écran. Les fournisseurs de «Cloud gaming» les plus connus sont Microsoft, Sony, Google et Nvidia. Actuellement, les services disponibles sur téléphone por table le sont uniquement sur les appareils Android. MM
Cet article a été rédigé en collaboration avec Digitec.
1
Microsoft xCloud Xcloud est inclus dans l’abonnement Game Pass Ultimate. Son lancement est prévu pour le 15 septembre.
Avantages: accès à un catalogue de jeux sur PC et Xbox complété en permanence. Les jeux sont accessibles en streaming aussi bien localement sur PC ou console que sur un smartphone.
Inconvénients: encore aucun connu. Jeu le plus connu: Gears 5.
Prix: Fr. 14.99 par mois.
Pour jouer de façon optimale sur smartphone, ce dernier doit fournir la puissance minimale indiquée par le fabricant.
2
L’offre de jeux de loin la plus grande, avec plus de 800 jeux PS2, PS3 et PS4 inclus dans l’abonnement.
Avantages: offre étoffée. Les jeux sont accessibles en streaming aussi bien sur la PS4 que sur le PC. Inconvénients: les jeux les plus récents ne sont jamais directement disponibles au lancement. Résolu tion HD Ready uniquement. Jeu le plus connu: Control. Prix: Fr. 10.- par mois ou Fr. 60.par an.
Il faut acheter les jeux avant de pouvoir les utiliser en streaming. Avantages: les nouveautés sont souvent disponibles simultané ment avec d’autres plateformes. Inconvénients: pas encore dispo nible officiellement en Suisse. Offre de jeux réduite. Jeu le plus connu: Marvel’s Avengers.
Prix: il existe une version gratuite et une version Stadia Pro, qui coûte Fr. 10.- par mois et qui contient régulièrement des jeux gratuits.
4
Donne accès aux jeux PC que l’on possède déjà. Il suffit de se connecter avec ses identifiants personnels des sites tels que Steam ou Epic Store.
Avantages: tous les jeux que l’on a déjà achetés peuvent être utilisés en streaming sur l’ordinateur por table ou le smartphone.
Inconvénients: aucun connu. Jeu le plus connu: Death Stranding. Prix: gratuit pour une heure d’affi lée, puis Fr. 6.- par mois.
Les ouvrages interactifs Tiptoi incitent les enfants à écouter et à toucher les images. Et c’est ce qui rend l’expérience de lecture d’autant plus passionnante, selon le développeur Florian Mühlegg.
Texte: Monica Müller
Florian Mühlegg, les livres Tiptoi plaisent-ils aux petits?
Florian Mühlegg , 38 ans, développe les livres et pro duits Tiptoi pour Ravensburger
Dans l’espace germanophone, quasi ment une chambre d’enfant sur deux compte des livres et des produits associés au stylo orange. Il y a dix ans, lorsque nous avons conçu les pre miers livres Tiptoi, nous ne pensions même pas en rêve qu’ils auraient tant de succès. Aujourd’hui, nous travail lons à la rédaction avec dix auteurs et illustrateurs sur de nouveaux livres, jeux et puzzles. On lance sur le marché une nouveauté chaque mois. Au total, il existe plus de cent produits.
À quoi attribuez-vous le succès des livres interactifs?
Le «stylo magique» permet aux en fants dès 3 ans d’apprendre beaucoup de choses sur un sujet et de décider d’en savoir plus. Peut-être adorerontils entendre les poules caqueter, les vaches meugler et les chèvres bêler. Ou encore essaieront-ils de tapoter pour remettre les tâches du fermier dans le bon ordre. Avec le stylo, les en fants peuvent revenir à tout moment aux endroits qu’ils préfèrent. Plus les sens sont stimulés, plus l’expérience de lecture est intense et donc pas sionnante.
Les livres interactifs rendent-ils les parents inutiles?
Pas du tout! De nombreux enfants ouvrent leurs livres avec maman ou papa et aiment les parcourir avec eux. Mais les livres Tiptoi sont conçus pour que les enfants puissent aussi s’occuper seuls.
Comment cela fonctionne-t-il?
Les adultes chargent les fichiers audio à partir d’internet dans le stylo. Un cap teur optique y transforme des codes invisibles en sons. On les écoute à l’aide du haut-parleur intégré au stylo.
En tant qu’adulte, comment évaluezvous si les contenus sont adaptés aux enfants?
Nos utilisateurs nous communiquent de nombreuses idées de thèmes. Au cours du développement, nous testons les nouveautés dans les jardins d’en fants ou les écoles. Nous découvrons ainsi ce qui marche et ce qui ne marche pas. Les enfants sont très directs.
Quels sont les livres préférés? J’écris l’alphabet et Mon premier atlas notamment. Le globe interactif marche très bien aussi.
Comment les produits Tiptoi ont-ils évolué au fil des années?
En 2017, des produits sont sortis pour les enfants dès 3 ans. Depuis 2018, la fonction d’enregistrement du stylo permet aux enfants d’enregistrer leurs propres sons et dialogues et ainsi de prendre part à la conception de leurs livres et jeux. Les produits les plus récents incitent les enfants à faire de la gym et à danser.
Les livres interactifs remplace ront-ils un jour les livres traditionnels?
Je pense plutôt que ces jeux incitent à lire des livres. Nous nous réjouis sons dès qu’un enfant se détourne d’un écran au profit d’un livre. MM
Marie et sa famille vivent à la ferme. Chaque jour, ils se lèvent à 5 heures et demie, car ils ont tant de choses à faire! Il faut nour rir les poules, traire les vaches. Qu’est-ce qui pousse dans les champs? Quelles machines utilise le fermier? Le stylo orange te dit tout.
En vente sur www.galaxus.ch
Le globe contient des infor mations sur 197 pays et peut répondre à beaucoup de questions que tu te poses. Quelle est la taille de la Namibie? À quoi res semble un chameau? Quel est le plus grand pays du monde?
En vente sur www.exlibris.ch
Charly a un problème: il sent mauvais. Il aimerait tant plaire à sa chèvre. Il se met donc en quête d’un parfum irrésistible. Au cours de son voyage, il dé couvre de nombreuses odeurs que toi aussi tu peux sentir. En vente sur www.exlibris.ch
Ce livre est tout simple: il contient juste des ronds rouges, jaunes et bleus sur un fond blanc. Et pourtant, il va t’éton ner. Si tu tapes trois fois sur le point jaune, sur la page sui vante, ils seront trois. Si tu se coues le livre, ils se mélangent.
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De nombreux éditeurs ont exploré de nouvelles voies par peur de voir les livres classiques disparaître. Ils ont nu mérisé leurs propres livres et développé des applications. Entre-temps, beaucoup d’éditeurs se retirent du marché des applications. Les livres numériques au contraire sont un marché en expansion.
Les livres interactifs existent depuis longtemps, par exemple sous la forme de livres d’images cartonnés avec éléments coulissants et rabats pour les petites mains. L’interaction entre les enfants et les livres peut offrir une occasion d’échanger avec les autres.
Un livre numérique permet aux enfants d’explorer un sujet avec tous leurs sens. Ils risquent toutefois d’être quelque peu surmenés par toutes les possibilités offertes. Il est donc essentiel d’accompa gner les plus petits dans leurs décou vertes. Les enfants profitent davantage d’un échange direct avec leur référent que des possibilités techniques.
Source: Barbara Jakob est responsable de la promotion littérale à l’Institut suisse Jeunesse et Médias ISJM.
Les probiotiques se trouvent aussi dans les légumes fermentés tels que la choucroute.
On attribue aux probiotiques toutes sortes de vertus: ils pourraient prévenir les rhumes et soulager la dépression. Qu’en est-il vraiment de ces micro-organismes?
Texte: Martina Frei
Comment fonctionnent les probiotiques?
Ils se fixent aux cellules intestinales et empêchent de la sorte les agents pathogènes d’y arriver. L’intestin étant ainsi «colmaté», les agents pathogènes passent moins facilement dans le sang. Divers probiotiques produisent également des subs tances telles que l’acide lactique, qui rendent la vie plus difficile aux «mauvaises bactéries», voire les détruisent. Ils peuvent aussi priver les bactéries indésirables de leur nourriture. En outre, les micro-organismes probiotiques peuvent activer ou ralentir le système immunitaire.
Non. Parmi les seules bactéries probiotiques, il existe des dizaines de souches différentes. Leur efficacité dépend de la souche, de la maladie à traiter et varie aussi selon chaque individu.
Les probiotiques agissent-ils sur les troubles intestinaux?
Des études ont montré que certains probiotiques pouvaient réduire d’environ un jour la durée de la grippe intestinale
chez les enfants. Ils ont égale ment prouvé leur efficacité en cas de diarrhée consécutive à un traitement antibiotique ou pour prévenir la tourista. Divers lactobacilles et bifidobactéries (comme Lactobacillus casei Shirota) semblent être favorables à l’intestin lors de constipation. Même les symptômes du côlon irritable peuvent être réceptifs aux probiotiques. Les probio tiques se sont toutefois révélés inefficaces sur des milliers de participants à des essais.
Quels sont les bienfaits des probiotiques sur les infections respiratoires?
Diverses études ont montré que les sujets qui prenaient des probiotiques avaient environ la moitié moins de rhumes que ceux qui n’en prenaient pas. De plus, les probiotiques pourraient raccourcir la durée des infec tions des voies respiratoires.
Quel est le rapport entre les probiotiques et la dépression?
La flore microbienne de l’intes tin peut influencer la faculté de réflexion ainsi que l’humeur et la qualité du sommeil. Cela se pro duit par l’intermédiaire de subs tances messagères qui agissent également sur le cerveau. Divers probiotiques ont sensiblement amélioré l’humeur de personnes déprimées et de celles en bonne santé. Dans la plupart des cas, différentes souches de lactoba cilles et de bifidobactéries ont été combinées, mais l’ensemble doit faire l’objet de recherches plus approfondies.
Des milliards de bactéries, de virus, de champignons et de protozoaires vivent dans le côlon. Quelques bactéries
probiotiques, prises une fois, n’auront quasiment aucun effet. Pour de nombreux probiotiques, les doses de un à dix milliards d’unités et une prise durant plusieurs semaines ou mois sont courantes.
Des aliments fermentés tels que le yogourt, le fromage blanc, le kéfir, la choucroute ou le vinaigre de pomme sont sans danger. Les probiotiques sont généralement considérés comme sûrs, mais ils peuvent provoquer de légères nausées, des flatulences ou des selles molles. Les effets secondaires graves sont très rares. Mais il est recommandé de ne prendre que des préparations de qualité contrôlée.
La flore intestinale varie chez chaque personne. Elle est influencée par l’alimentation, le stress, l’alcool, les maladies et change avec l’âge. Pour favoriser les micro-organismes bénéfiques à long terme, une alimentation saine, avec des légumes, des cé réales complètes et de fruits qui nourrissent les micro-organismes souhaités est primordiale. L’exercice physique et un mode de vie sain favorisent aussi la colonisation des «bons» microorganismes dans l’intestin. MM
iMpuls est l’initiative santé de Migros.
Peuvent-ils être utiles en cas de Covid-19? Cette hypothèse fait actuellement l’objet d’études. Elle s’appuie sur des réflexions selon lesquelles les probiotiques ont également été utilisés chez certains patients atteints d’infections graves dans des unités de soins intensifs. Par ailleurs, de nombreuses personnes atteintes de formes graves de Covid-19 reçoivent des antibiotiques, ce qui perturbe leur flore intestinale
Les probiotiques sont des bactéries, des cham pignons ou d’autres micro-organismes qui favorisent une bonne santé. Parmi les plus connus figurent des souches de lactobacilles et de bifidobactéries.
• On les trouve dans les aliments fermentés, par exemple dans les pro duits à base de lait caillé (yogourt, lassi…) et dans certains fromages (gruyère, mozzarella, parmesan…). Les bois sons fermentées (kombucha) ainsi que la choucroute ou les cornichons recèlent des micro-organismes pro biotiques. Ceux-si sont aussi disponibles sous forme de capsules ou de comprimés.
• Si vous essayez une de ces préparations, veillez à ce qu’elle soit de qualité contrôlée, demandez l’avis d’un professionnel et procédez à des tests pour déterminer celle qui est la plus adaptée à votre organisme.
• Lors d’immunodéfi cience, de dysfonction nement des valves car diaques ou de maladies graves, consultez un professionnel de la santé avant toute prise de médicament.
• Il doit s’écouler au moins deux heures entre la prise d’un antibiotique ou d’un antifongique et celle d’un probiotique. MM
L’intestin est une merveille de la nature et a une grande influence sur notre bien-être. Plus d’infos sur migros-impuls.ch/appareil-digestif
D’où vient l’huile d’argan?
L’arganier ne pousse qu’au Maroc. La récolte des fruits et la fabrication de l’huile sont com plexes et chronophages, ce qui explique le prix élevé du produit. C’est pourquoi cette huile est aussi appelée l’or du Maroc Son processus de production délicat et la pression à froid préservent ses précieuses substances nutritives.
Le nouveau produit I am Professional Oil Repair Express Treatment répare les cheveux secs et très abîmés en un clin d’œil. Sa formule enrichie en huile d’argan soigne et lisse la surface des cheveux tout en protégeant ces derniers contre la déshydratation.
Résultat: une chevelure ultra-soyeuse, grâce à la vitamine E et aux autres précieuses substances nutritives. De nombreuses études démontrent tous les bienfaits de l’huile d’argan.
Ingrédients La vitamine E et les nombreuses autres substances qu’elle contient en font un produit de beauté exceptionnel pour les cheveux.
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3 nuitées avec demi-pension entrées journalières au bain thermal de Loèche-les-Bains y compris sauna et bain vapeur, accès libre au téléférique de la Gemmi, Leukerbad plus Card Fr. 396.– par personne
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5 nuitées avec demi-pension entrées journalières au bain thermal de Loèche-les-Bains y compris sauna et bain vapeur, accès libre au téléférique de la Gemmi, Leukerbad plus Card Fr. 660.– par personne
5 nuitées avec demi-pension entrées journalières au bain thermal de Loèche-les-Bains y compris sauna et bain vapeur, accès libre au téléférique de la Gemmi, Leukerbad plus Card Fr. 660.– par personne
7 nuitées avec demi-pension entrées journalières au bain thermal de Loèche-les-Bains y compris sauna et bain vapeur, accès libre au téléférique de la Gemmi, Leukerbad plus Card Fr. 896.– par personne
7 nuitées avec demi-pension entrées journalières au bain thermal de Loèche-les-Bains y compris sauna et bain vapeur, accès libre au téléférique de la Gemmi, Leukerbad plus Card Fr. 896.– par personne
Supplément pour la chambre individuelle Fr. 10.– par jour sur tous les arrangements.
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La plus grande piscine thermale alpine de l’Europe (Burgerbad) est à votre disposition le jour d’arrivée dès 12h 00.
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Résolvez les mots fléchés et gagnez l’un des 2 bons d’achat Migros d’une valeur de 100 francs chacun. Pour la case verte, gagnez l’une des 2 cartes cadeaux Migros d’une valeur de 50 francs chacune!
Comment participer
Prix principal (mot en orange):
Tél.: 0901 000 861 (Fr. 1.–/appel)
SMS: envoyez MMF1 suivi de la solution, vos nom et adresse au 3113 (Fr. 1.–/SMS)
Exemple: MMF1 BARBIER Hugo Lexemple, Rue Lexemple 44, 1200 Modèleville
Internet: migrosmagazine.ch/mots-fleches (gratuit)
Gagnants «en plus» (mot en vert):
Tél.: 0901 000 865 (Fr. 1.–/appel)
SMS: envoyez MMF5 suivi de la solution, vos nom et adresse au 3113 (Fr. 1.–/SMS)
Exemple: MMF5 HIVER Hugo Lexemple, Rue Lexemple 44, 1200 Modèleville
Internet: migrosmagazine.ch/mots-fleches (gratuit)
Délai de participation:
Gagnants n°
36
dimanche 20.9.2020, à minuit
Prix principal: Gagnants «en plus»: Georgette Dumas, Mézières FR et Michel Vuissoz, Grône VS Edith Gueninchault-Rauber, Genève et Patrick Pochon, Collombey VS
Sont autorisées à participer toutes les personnes domiciliées légalement en Suisse ou dans la Principauté du Liechtenstein et âgées de 18 ans révolus. Les collaborateurs de l’organisatrice du concours, ainsi que les associations de jeux-concours, les services automatisés et les autres services de participation professionnels et commerciaux ne sont pas autorisés à concourir. Les gagnants seront informés par e-mail, et leurs noms et localités seront publiés.
Comment participer
Téléphone: 0901 000 864 (Fr. 1. /appel)
Remplissez les cases vides avec les chiffres 1 à 9. Chaque chiffre ne peut apparaître qu’une seule fois dans chaque rangée, chaque colonne et chacun des neuf blocs 3×3. La solution s’affiche dans les cases orange, de gauche à droite.
SMS: envoyez MMF4 suivi de la solution, vos nom et adresse au 3113 (Fr. 1. /SMS)
Exemple: MMF4 456 Hugo Lexemple, Rue Lexemple 44, 1200 Modèleville
Internet: www.migrosmagazine.ch/sudoku (gratuit)
Délai de participation:
dimanche 20.9.2020, à minuit
Répondez aux questions du quiz. En reportant les lettres corres pondant aux bonnes réponses dans la grille de solution, vous trouverez le mot code.
2
Remplissez la grille avec les dix mots. Chaque case de 1 à 5 correspond à une lettre de la solution.
Téléphone: 0901 000 862 (Fr. 1. /appel)
SMS: envoyez MMF2 suivi de la solution, vos nom et adresse au 3113 (Fr. 1. /SMS)
Exemple: MMF2 HIBOU Hugo Lexemple, Rue Lexemple 44, 1200 Modèleville Internet: www.migrosmagazine.ch/quiz (gratuit)
Délai de participation:
Conditions de participation: sur la première page de jeux
Téléphone: 0901 000 863 (Fr. 1. /appel)
SMS: envoyez MMF3 suivi de la solution, vos nom et adresse au 3113 (Fr. 1. /SMS)
Exemple: MMF3 ORAGE Hugo Lexemple, Rue Lexemple 44, 1200 Modèleville Internet: www.migrosmagazine.ch/paroli (gratuit)
Délai de participation: Conditions de participation: sur la première page de jeux
chiffre à côté de chaque colonne et de chaque ligne indique le nombre de cases occupées par les navires. Ils ne peuvent pas se toucher et doivent être complètement entourés par l’eau, sauf s’ils touchent le bord.
peintre du XIXe siècle doit-on la série des Tournesols?
Elles veulent améliorer le monde avec des points Cumulus verts. Bilge, Marina, Fernanda et Ilhana ont été séduites par l’initiative «Engageons-nous ensemble» de Migros. Avec leur idée «Green M», les quatre apprenties de commerce de Denner se sont imposées face à 450 collègues du groupe Migros.
Bilge Ugur harangue le public: «Si vous conti nuez à manger des fraises importées en hiver, il fera si chaud ici à un mo ment donné que vous pourrez planter vos propres fraises en décembre.» Sa collègue Marina Chatzis de poursuivre: «Nous avons une solution. Regardez sous votre chaise.» Tout l’audi toire plonge sous les chaises et y trouve de gros points verts.
Bilge, 19 ans, et Marina, 17 ans, présentent leur idée sur la scène de la grande salle de la tour de la Fédération des coopératives Migros (FCM) à Zurich, avec les deux autres membres de l’équipe, Fernanda Reithaar et Ilhana Kevro, âgées de 17 ans. Elles montrent comment renforcer le vivre-ensemble au sein de la so ciété – tout en rendant le monde un peu plus vert. Les quatre ap prenties de commerce figurent parmi les trois équipes finalistes de l’initiative «Engageons-nous ensemble. Pour notre monde de demain.» Migros a lancé ce pro jet à l’échelle du groupe au début de l’année. Sur une base volon taire, tous les apprentis ont eu l’opportunité de développer en équipe une idée sur la manière
Texte: Benita Vogel Photos: Desiré Good Les grandes gagnantes, Ilhana Kevro, Fernanda Reithaar, Marina Chatzis et Bilge Ugur, sont convaincues du succès de leur idée de points Cumulus verts.dont notre enseigne peut renfor cer son engagement sociétal.
«Il me tient à cœur de donner la parole à la jeune génération en lui permettant d’exprimer ses visions, ses souhaits et ses idées pour le futur», déclare Sarah Kreienbühl, responsable du dé partement Ressources humaines, Communication, Culture et Loi sirs de la FCM. Plus de 450 ap prentis de tout le groupe Migros, dont fait partie Denner, ont par ticipé. 133 idées ont été présen tées. Citons une station de rem plissage de boissons, un service de réparation pour appareils électroménagers défectueux dans les magasins Migros, un Food festival ou encore un ba teau Migros sur le lac de Zurich.
Au début, les apprenties de Den ner ont eu du mal à trouver une idée.«Notre idée était de propo ser quelque chose en lien avec les déchets ou le recyclage.» Ce pendant, cette idée leur semblait trop simpliste, elles ont donc continué à réfléchir pendant des réunions et lors des pauses en commun. Jusqu’à ce qu’elles en arrivent au système de collecte de points Cumulus. «Il était évident pour nous que cela devait avoir un lien avec le développe ment durable», précise Ilhana. Et c’est ainsi qu’est né «Green M»: lorsqu’ils achètent des fraises suisses en été et d’autres pro duits de saison, locaux et/ou bio, les clients devraient recevoir des points Cumulus supplémen taires. Ceux-ci pourraient être offerts, via l’application, à une institution d’utilité publique ou à des projets sociaux. Presque tous les collègues ont trouvé cette idée bonne. Les quatre amies étaient loin de penser qu’elles réussiraient à se classer parmi les douze meilleures équipes.
Les apprentis devaient faire parvenir une vidéo ou une pré sentation décrivant leur idée. Celles-ci ont été évaluées par les cadres de Migros. Douze équipes ont été ainsi retenues. «Nous avons reçu un nombre incroyable de bonnes idées», a déclaré Hedy Graber, responsable de la direction Affaires culturelles et sociales de la FCM et membre du panel d’experts.
Le processus n’a pas toujours été facile. «Il y a eu des moments vraiment tendus pendant lesquels nous ne pouvions plus nous supporter», racontent les jeunes femmes qui passent beaucoup de temps ensemble. «Le projet nous a montré à quel point il est important d’être persévérant, de ne pas baisser les bras, lorsque tout ne tourne pas rond», conclut Fernanda.
Une fois sélectionné dans le Top 12, le quatuor a vraiment pris confiance en lui. «En fin de compte, elles en sont convain cues, il faut croire en soi pour obtenir quelque chose. Lors des ateliers avec des coachs internes et externes, elles et les onze autres équipes ont affiné leurs idées et amélioré leurs vidéos, puis leur technique de présenta tion. L’animateur de Radio 24 Dominik Widmer leur a par exemple révélé que le célèbre pas de danse de Michael Jackson est excellent contre le trac. «Nous avons appris à avoir confiance sur scène et à présenter les choses de manière à ce que l’auditoire les comprenne bien», raconte Fernanda, qui n’aimait pas prendre la parole en public. Les coachs leur ont d’ailleurs recommandé d’intégrer le public dans leur présentation.
Pluie de confettis rouges Voici nos amies sur scène pour la grande finale en direct, invitant le public à ramasser les points verts au sol. On peut y lire «Green M» – le nom de leur idée.
Les deux autres équipes de finalistes, trois apprentis de Cho colat Frey et quatre apprentis en informatique de la FCM, donnent le meilleur d’eux-mêmes pour convaincre le public de voter en faveur de leur projet. Les pre miers ont proposé de développer une plateforme sur laquelle les collaborateurs Migros peuvent s’inscrire pour des engagements bénévoles et les seconds ont imaginé un programme d’inser tion pour les jeunes en situation de handicap. Tous les employés de Migros qui s’étaient inscrits à l’événement sur place ou pour le streaming live ont pu voter. Le résultat final est sans appel. L’équipe Denner l’emporte avec
58% des voix, devant les équipes FCM et Chocolat Frey, à égalité avec 21%. Voilà nos gagnantes sous une pluie de confettis.
Présentes pour la réalisation Elles ne savent pas encore préci sément à quoi elles vont utiliser les 1000 francs qu’elles ont cha cune reçus.«Je vais les épargner», dit Fernanda. «Peut-être pour des voyages ou pour ma pre mière voiture», ajoute Marina. Mais pour le moment, Bilge, Fernanda, Ilhana et Marina sont curieuses de voir comment leur idée va être mise en œuvre. En interne, Migros réfléchit à la façon d’intégrer «Green M» au programme Cumulus. Les quatre jeunes femmes se réjouissent du résultat: «Je serai fière quand je pourrai dire plus tard à mes en fants: ‹C’est moi qui ai inventé ces points Cumulus verts.›» MM
L’initiative pour les apprentis «Engageons-nous ensemble.» vise à rendre tangible l’engage ment social du groupe Migros. Que cela soit par le biais du Pour-cent culturel Migros, du Fonds d’engagement Migros et du Fonds de soutien Migros, l’année dernière, Migros a inves ti près de 137 millions de francs dans la société. Par exemple en soutenant financièrement des projets de bénévolat pour les personnes âgées, la formation de jeunes musiciens ou dan seurs ou encore des start-up qui mettent en œuvre des idées novatrices.
Actuellement pour une durée limitée: goûtez 5 des meilleurs
fromages au monde.
Fromage crémeux à pâte mi-dureà base de lait de montagneavec une légère note sucrée.
2.85 les 100 g
Fromage à pâte dureà base de lait de brebis. Corsé et aromatique.
3.15 les 100 g
Un fromage à pâtemi-dure frais et aromatique à basede lait de chèvre.
2.95 les 100 g
Fromage à pâte molle à basede lait cru de vache. Délicatement crémeux avec de fines nuances.
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Fromage à pâte dure fumé sur bois dechêne. Arôme rond de noisette.
2.95 les 100 g
Pecorino Vecchio Queso Sierra Sur Oak Smoked Cheddar Taleggio DOP Plus d’informations et magasins participants sur migusto.ch/cheese-award Davoser Rahmkäse