Migros Magazin 29 2010 f GE

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TEMPS PRÉSENTS

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MES BONS PLANS par Patricia Brambilla, journaliste

Photo David Mdzinarishvili / Reuters

A voir et écouter: La femme piment. Un concert d’Olivia Ruiz, c’est du piment en jupon, une musique survoltée à l’énergie dionysiaque, du rock gothique et cuivré dans une ambiance kitscho-ibérique aux accents burtoniens! La belle de Carcassonne a un univers à donner. Et le prouve sur scène à Nantes. DVD Olivia Ruiz, «Miss Météores Live», distr. Disques Office.

DANS L’OBJECTIF

deviennent des techniciens du recyclage et les femmes de ménage des techniciennes de surface. Il y a longtemps que les politiciens ont compris le truc. Chacun sait qu’un pays qui se rajoute à son nom les titres de «populaire et démocratique» n’est généralement ni l’un ni l’autre. Mais si certains titres politiques ont au moins l’excuse de l’histoire – comme Chancelier de l’Echiquier pour le ministre des Finances anglais – d’autres sont tout simplement hallucinants. Il semblerait que le président de la Corée du Nord, Kim Jong Il, batte tous les records, car il bénéficie à lui tout seul de quelque 1200 titres officiels. Parmi ceuxci on trouve: «étoile polaire du XXIe siècle», «dieu tutélaire de la planète», «commandeur suprême

de la lutte anti-impérialiste», «source éternelle d’amour» et plus simplement «plus grand homme ayant jamais vécu»… Evidemment nos politiciens en pâlissent d’envie. Difficile d’ailleurs d’expliquer à nos amis étrangers que nos conseillers fédéraux sont des ministres, tout comme nos conseillers d’Etat, que nos conseillers nationaux sont des députés, que nos conseillers aux Etats sont des sénateurs et que nos syndics ne sont pas des concierges d’immeubles… Bref la culture profonde d’une entreprise ou d’un pays se reflète dans les titres utilisés; restons donc modestes, pour le moment… > Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinions ne reflètent par forcément celles de la rédaction.

Baptême collectif

Lors d’une cérémonie collective, quelque sept cents enfants en bas âge ont été baptisés selon les rites de l’Eglise orthodoxe géorgienne, mardi dernier, devant la cathédrale de Mtskheta, non loin de Tbilissi, la capitale de la Géorgie.

A faire: Jeux érotiques. Voilà un cahier plus coquin que scolaire: 63 pages illustrées à lire à deux sur l’oreiller ou le transat. Pour jouer à colin-paillard et retrouver l’élan primitif des premiers baisers. «Petit cahier d’exercices du Kama-Sutra», Ed. Jouvence. A voir: Huppert for ever. Comédie douce-amère et beau portrait d’une mère libertaire qui, pour ne pas s’éloigner de sa fille, tente de s’approprier les codes du capitalisme ambiant. On y court avant tout pour la magnifique présence, dense et légère, d’une Isabelle Huppert entre rire et larmes. «Copacabana», de Marc Fitoussi. En salle. A visiter: Léonard le génie. Il avait imaginé les chaussures-bouées, la scie hydraulique, le roulement à billes et bien sûr des engins volants. Faut-il encore le présenter? Non, il faut tester ses inventions! Cinquante maquettes interactives et autant de croquis du maître de la Renaissance. Les machines de Léonard de Vinci, Musée d’histoire naturelle de Neuchâtel. Jusqu’au 1er août. Pour annoncer un événement: memento@migrosmagazine.ch


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