Migros Magazin 17 2010 f BL

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Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland

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Découvrez ce qui est bon. Chère lectrice, cher lecteur, Adopter un mode de vie durable est une tendance qui gagne du terrain. Dans ce cadre, les produits bio jouent un rôle important. Ils s’inscrivent non seulement dans une alimentation équilibrée, mais ménagent également la nature. Migros a depuis longtemps reconnu les bienfaits des produits bio et en propose dans ses rayons depuis les années 60 déjà. Aujourd’hui, l’offre comporte environ 1000 produits de divers assortiments et ne cesse de s’étoffer. Avec le nouveau label bio, nous aimerions confirmer notre engagement envers la nature. En effet, qui sait mieux que la nature ce qui est bon pour nous? Et vous, savez-vous ce qui est bon? Participez sans plus attendre au grand concours Migros Bio à la fin du magazine! Votre Migros www.migros.ch/bio

La nature sait ce qui est bon.


ENTRETIEN 22

Biodiversité: le biologiste Raphaël Arlettaz tire la sonnette d’alarme. Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland

www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE

AUX FOURNEAUX 56

Olivia Nobs couleur bronze

Photos François Wavre-Rezo / Daniel Stucki

La Chaux-de-Fonnière, médaillée de snowboard aux JO de Vancouver, excelle aussi en cuisine. Démonstration.

ACTUALITÉ MIGROS 28

Des contrôles indépendants pour le label bio. EN MAGASIN 32

Au petit-déjeuner, du bio sinon rien!

Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: serviceabo@gmaare.migros.ch

NO 17, 26 AVRIL 2010


LA NATURE SAIT

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Infusions aux graines de fenouil Klostergarten, bio 20 % de réduction 20 sachets

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Confiture de framboises, bio* 20% de réduction 350 g

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CE QUI EST BON.

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Sucre de canne, bio, Max Havelaar, 20% de réduction 600 g

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Pain complet, bio 400 g

3.–

au lieu de 3.40

Pain paysan, bio 350 g

2.30

au lieu de 2.60

Couronne soleil bio 360 g

2.70

au lieu de 3.40

Jambon de derrière, bio* 20% de réduction Suisse, les 100 g

4.20

2.60

au lieu de 3.30

Margarine, bio, 20% de réduction 250 g

Pommes Gala, bio Suisse, le kg


6 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

ÉDITORIAL Steve Gaspoz, rédacteur en chef

Misons sur le bon sens L’Homme, le plus grand des prédateurs. Vis-à-vis des animaux,

mais aussi de la nature en général. Ses excès ont déjà par le passé eu raison de la vivacité de son environnement. A l’exemple de l’île de Pâques, vidée de sa population animale et végétale en raison d’une surexploitation de ses richesses. Ce qui, selon le biologiste Raphaël Arlettaz, a eu comme effet collatéral la chute de la civilisation de l’île (lire notre entretien en page 22). Malheureusement, l’Homme possède une phénoménale faculté d’oubli. Les désastres écologiques ne se sont donc pas stoppés, mais plutôt multipliés.

M-Infoline: tél.: 0848 84 0848* ou +41 44 444 72 85 (depuis l’étranger). m-infoline@migros.ch; www.migros.ch M-CUMULUS: tél. 0848 85 0848* ou +41 44 444 88 44 (depuis l’étranger). m-cumulus@migros.ch; www.m-cumulus.ch Adresse de la rédaction: C. p. 1751, 8031 Zurich, tél. 044 447 37 37, fax 044 447 36 02 redaction@migrosmagazine.ch; www.migrosmagazine.ch

Notre faculté de destruction est sans limite. Délibérée ou non, par

cupidité ou par nécessité. La planète paie un lourd tribut à nos excès présents et passés, mais dans le futur, c’est de notre survie qu’il est question. Seulement, l’alarmisme ambiant n’apporte pas grand-chose à l’amélioration de la situation. On se borne à l’introduction de quelques mesures cosmétiques, telles que taxes, normes et rapports en tout genre. On agit sur le porte-monnaie et le sentiment de culpabilité pour faire, dit-on, évoluer les mentalités.

Pourtant, c’est bien d’actes que nous avons besoin. Du plus Photos François Wavre/Rezo, Mathieu Rod, Laurent de Senarclens

* tarif local

modeste au plus important, isolé ou collectif, gratuit ou onéreux, tout est bon à prendre. Eteindre ses appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés, laisser des bandes de jachères dans les zones agricoles, rouler en véhicule énergétiquement efficient, cultiver bio, limiter les transports inutiles de marchandises, la liste peut s’allonger à l’infini. Sachant que le bon sens et un petit effort de chacun auront plus d’impact qu’une mesure imposée et radicale. Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières?

steve.gaspoz@migrosmagazine.ch

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C’est ici que se rencontre toute la Suisse. A prix avantageux.

NATURE 72 Tout comme ses homologues des autres cantons, Catherine Strehler Perrin, conservatrice de la Nature du canton de Vaud, estime qu’il y a urgence aujourd’hui à sauver la nature ordinaire. Explications.


CETTE SEMAINE

|7

YVERDON 12 Dans les jardins communaux, chaque locataire cultive son lopin de terre à sa manière. Mais comment se passe la cohabitation? Reportage.

RÉUSSITE 76 La Vaudoise Filipa Grimm-Da Cruz, chanteuse du groupe Lila Cruz, est considérée comme l’une des voix montantes de la musique suisse. Rencontre.

RÉCITS

Reportage

12

Humanitaire

16

Une journée dans les jardins communaux d’Yverdon-les-Bains. Le combat de Willy Randin pour une planète plus humaine.

ENTRETIEN

Raphaël Arlettaz

ACTUALITÉ MIGROS

Produits bio

CUISINE DE SAISON

22

26

28

Reportage avec une inspectrice de l’organe de certification Procert.

EN MAGASIN

Alimentation

32

Au petit-déjeuner, du bio, sinon rien!

A manger et à boire

50

Délicieuses confitures, infusions et jus de fruits bio.

Dessert

52

Les glaces Crème d’or, un délice à fondre de plaisir.

Anna’s Best

De l’eau claire pour les salades déjà parées.

53

VOTRE RÉGION

VIE PRATIQUE

Mieux vivre

69

Nature

72

Recevoir des amis: les mets miniatures ont la cote. La conservation des espèces animales et végétales dans le canton de Vaud.

RUBRIQUES

Migros Flash Temps présents Minute papillon

10

Mots fléchés / Impressum

75

La chronique de Jean-François Duval.

RÉUSSITE Filipa Grimm-Da Cruz L’espoir de la musique suisse.

Informez-vous: www.swisshaus.ch ou 0800 800 897

GOÛTS. ET SA MAISON SWISSHAUS.

ALBA CHF 346‘700.– clés en main, sous-sol inclus

56

Les informations de votre coopérative régionale 63

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À CHACUN SES

54

Le voyagiste appartenant au groupe Migros souffle 75 bougies cette année. A vous les cadeaux!

Olivia Nobs

Pour Renato Isella, responsable de l’assortiment bio à Migros, le bio n’est pas une mode.

Certification bio

VOYAGE LECTEURS

Hotelplan

8 21

76


8 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Quand Migros

NEWS

20% sur tous les livres

A l’occasion du Salon international du livre et de la presse qui se déroulera à Genève (Palexpo), Migros baisse le prix du livre. Ainsi, du 26 avril au 3 mai 2010, les lecteurs bénéficieront d’un rabais de 20% sur tous les romans, les livres de poche, les bandes dessinées, les ouvrages pour enfants et la jeunesse, les livres de cuisine ainsi que les guides touristiques (excepté livres informatiques) en vente dans les Melectronics et la plupart des magasins Migros de Suisse romande.

Dès le 27 avril et pour une durée de trois semaines, dans de nombreux magasins Migros.

M

igros étoffe son assortiment bio et baisse en même temps les prix de nombreux articles issus de la production biologique. Il n’en fallait pas plus pour que les magasins organisent une grande fête du bio. Ainsi, dès le 27 avril, des stands de marché seront installés dans plusieurs enseignes Migros. Grâce à la présence de spécialistes et de producteurs bio, les clients intéressés pourront en savoir plus sur l’agriculture biologique en général et sur le label bio de Migros en particulier. Quelles sont les principales directives bio en Suisse? Comment se déroule exactement la culture, puis la récolte des fruits et légumes bio? Autant de questions – et bien d’autres encore – auxquelles s’efforceront de répondre les professionnels. De plus, les clients pourront sur demande goûter aux fruits et légumes bio. Ils se verront encore remettre en cadeau-souvenir des pousses de haricots mungo bio ainsi qu’un petit dépliant informatif. Le tout sera conditionné dans un sac en coton, de production biologique, il va de soi.

Miel suisse en rupture de stock Migros n’est plus en mesure de proposer du miel suisse conditionné en pot de 500 g. En effet, la récolte de l’été 2009 a été mauvaise dans la plupart des régions de Suisse, du fait de conditions météorologiques défavorables. De plus, la mort des abeilles s’est aussi fait sentir sur la production. Le miel suisse de la nouvelle récolte 2010 sera probablement disponible dans les magasins Migros dès fin juillet. Pour tous les amateurs, Migros propose d’autres miels dans son assortiment dont le goût se rapproche du miel suisse.

Migros prend pied en Autriche

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

3776

Devenue célèbre grâce à un film publicitaire Migros, la poule «Chocolate» n’est pas seulement appréciée des téléspectateurs. Les internautes se sont aussi pris d’affection pour ce gallinacé qui n’hésite pas à traverser la Suisse pour pondre un œuf dans un magasin Migros. Ainsi, aux dernières nouvelles, «Chocolate» comptait déjà 3776 fans sur Facebook.

www.migros.ch/bio

Photos Esther Michel, bab.ch/StockFood, Susanne Oberli

Afin de s’assurer un accès facilité au marché européen du convenience, Bischofszell Produits alimentaires SA (Bina), une entreprise industrielle du groupe Migros, a racheté à fin 2009 la majorité du capital de la société autrichienne Weisenhorn Food Specialities Sàrl, sise dans le Vorarlberg. Cette dernière qui prépare des mets précuisinés et des pâtes fraîches de haute qualité pour les marchés allemand et autrichien figurera dorénavant au registre du commerce sous le nom de Gastina Sàrl.

Aussi appétissants qu’informatifs: les

Migros entre à l’école primaire


MIGROS FLASH

|9

rime avec bio

des producteurs bio viendront à votre rencontre re

LE PRODUIT FRAIS DE LA SEMAINE

Tenue de gala Riches en vitamines, en minéraux, en pectine, en acides de fruits et en fibres, les pommes bio ont tout pour elles. Etant donné que le meilleur du fruit se cache dans la peau ou directement sous elle, il est recommandé de consommer les pommes bio lavées non pelées. Il en va de même pour la Gala bio, dont la belle robe rouge attire tous les regards.

stands bio sont à découvrir dès demain dans de nombreux magasins Migros.

Le petit village argovien d’Oberwil-Lieli, près de Bremgarten, ne compte pas de Migros sur le territoire de sa commune. Du moins pas officiellement. Car s’il pousse les portes de l’école, le passant pourra découvrir une enseigne Migros factice. Créé par les élèves d’une classe de niveau primaire, le magasin semble pourtant plus vrai que nature avec ses articles, ses affiches publicitaires et son tapis roulant confectionné par les enfants. Il y a même un chariot de magasin prêté par Migros, très heureuse de pouvoir compter une nouvelle succursale, aussi petite qu’originale.

Jouez dans le supermarché virtuel

Vous êtes un as du pilotage de chariot de supermarché? Ce nouveau jeu est fait pour vous. Amusez-vous à remplir le plus vite possible votre caddie avec les produits bio de Migros indiqués sur la liste des commissions. Plus le niveau augmente, plus le magasin compte de clients vous obstruant le chemin. De plus, le temps à disposition pour mener à bien votre mission diminue au fur et à mesure des étapes du jeu. Des cartes cadeaux Migros d’une valeur de 900 francs seront tirées au sort parmi tous les participants. Jouez en ligne sur www.migros.ch/rallye_du_supermarché


10 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

SUR LE VIF

«La politique ne doit pas s’abriter derrière le droit» Plus de 7 millions de passagers en rade: les facéties de l’Eyjafjöll enflamment la polémique. Après la vraie fausse pandémie du H1N1, la société serait-elle devenue malade du fameux principe de précaution? Alain Papaux, philosophe lausannois du droit, répond. Le principe de précaution n’est-il pas tout simplement une affaire de responsabilité?

Stricto sensu, non. D’autant moins en Suisse où les politiques publiques ne sont pas considérées comme des instruments juridiques. Et ne peuvent donc pas être attaquées. Il faut rappeler que la notion juridique du principe de précaution est clairement définie. Et que ses applications s’avèrent rares. On parle de cas de «risques graves et irréversibles pour l’environnement ou la santé publique». La pandémie du H1N1 pouvait éventuellement s’en réclamer, certainement pas la fermeture de l’espace aérien. De quoi s’agit-il alors?

Mais simplement de responsables politiques qui prennent une déci-

sion, et qui jouent leur rôle de protection de la population. Le philosophe François Ewald estime que, dans son usage abusif, le principe de précaution est devenu le symbole de la peur.

Oui, c’est bien la peur qui conduit à des mises en application erronées. Nous sommes entrés dans une société infantile où l’on se focalise sur la partie la plus menaçante du risque, où l’on croit devoir se protéger de tout. D’un autre côté, il faut noter la grande hypocrisie des milieux économiques, qui privatisent les bénéfices et «publicisent» les pertes. Les compagnies aériennes affrontent leur premier risque naturel majeur depuis des décennies, et elles refusent de le payer. C’est un peu facile. Propos recueillis par Pierre Léderrey

TRAIT POUR TRAIT Dessin de Herrmann paru dans «La Tribune de Genève» du 20 avril 2009

IMPULSIONS Jacques-Etienne Bovard, professeur et écrivain

Je pense, donc j’essuie De toutes les tâches domesticoéducatives, quelle est la plus assommante? Telle est la question philosophique que je me suis longtemps posée, ayant pris une part active auxdits labeurs – de bon gré, par sentiment d’équité, non sans arrière-pensées parfois: un coup d’aspirateur ou un poulet, pensez-y, camarades, vous assurent mieux d’une soirée agréable qu’un

bouquet ou un poème, surtout après la naissance du premier… Cuisine, lessive, ménage, courses, sans parler des soins aux têtes blondes, j’ai donc fait mon apprentissage de mec au foyer, bel et dur métier… Je me plais aux marmites, m’accommode de la «panosse», apprivoise le fer à repasser, triche avec la patte à poussière, abhorre le chiffon à vitres. Il y a certes


TEMPS PRÉSENTS

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MES BONS PLANS par Patricia Brambilla, journaliste

Photo Arno Balzarini / Keystone

A voir: Thriller humaniste. Belle surprise que ce thriller allemand qui noue son intrigue profondément humaniste dans les couloirs du Tribunal pénal international de La Haye. Une dramaturgie captivante qui pose un regard dérangeant sur les atermoiements politiques de la morale. «Storm–La Révélation», de Hans-C. Schmid, en salle dès mercredi.

DANS L’OBJECTIF

de chouettes moments là-dedans, mais somme toute une fatigue qui n’a rien à voir avec celle de l’écriture et de l’enseignement conjugués. Or, le sort ayant voulu que ces tâches m’échussent en totalité, la question s’est reposée avec une acuité accrue. Il me fallait un outil de mesure pour y voir plus clair, et faire face plus efficacement à l’ennemi. De là est né mon «cacomètre de Proper», gradué de 1 à 12, en hommage à l’échelle de Beaufort. Tout y a sa note (le prof!). Par exemple, peler des légumes, «soupir morose», 1. Vider le lave-vaisselle, «brise contraire», 2. Vacation à la décharge communale, 3. Trier le linge avant lavage, 4. Promener le chien par pluie, 5. Salle de bain, 6. Courses de la semaine, 7. Police de chambre, 8. Faire réciter des leçons mal apprises après

souper, 9. Trier, plier et répartir le linge après repassage, 10. Cuisine «à fond» y compris four et siphon de l’évier, 11. Je ne parvenais cependant à trouver la corvée méritant le degré 12, «dépression cyclonique». Me venaient à l’esprit plutôt des verbes vagues: recommencer… répéter… Enfin, eurêka: le poids suprême, dans cette galère, ce n’est pas de ramer, c’est de penser! Tout le temps, à tout! Y a quoi dans le frigo? Vite dégeler les côtelettes. Attention au gras. Leur racheter des céréales. Rappeler à la grande de rappeler la dame. TE d’histoire de la cadette mercredi. Vite à la pharmacie. Carnet à signer. Gaffe à l’adoucissant. J’ai fait quoi à manger hier, déjà? Penser à penser de leur dire de penser à… Ouargh !!! Vive le boulot pour se reposer! > Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinions ne reflètent par forcément celles de la rédaction.

Messagères du printemps

Des crocus, fleurs annonciatrices de la belle saison, fleurissent en ce moment par milliers en Europe, comme ici dans la région de St. Peter, dans les Grisons.

A écouter: Les sonnailles du rock. Musique métissée, entre yodel ethno et rap double crème, le sextette de Château-d’Œx ressort toupins et couvercles de boille. Mais en ajoutant une batterie et un sampler électro, ce troisième album aux sonorités plus urbaines délaisse un peu l’alpage pour le rock. Sonalp, «Moutor», distr. Disques Office. A visiter: Enfance meurtrie. Femmes mutilées, enfants martyrs, infanticides... Pour ses trente ans, l’association d’Edmond Kaiser rend hommage à tous les oubliés du monde à travers 80 photos et des dessins d’enfants. «Sentinelles. 30 ans de lutte», jusqu’au 1er mai, Forum de l’Hôtel de Ville à Lausanne. A voir: Les leçons de Lapp. Après les duos mélo de Bergamote, le trublion des ondes s’essaie dans un nouveau registre: sensible, tendre, cynique, Patrick Lapp joue le pion et pousse la craie en solo. Brillant. «L’enseigneur», à voir le 5 mai au Théâtre Benno Besson, Yverdon. Pour annoncer un événement: memento@migrosmagazine.ch


12 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

La vie mouvementée d’un jardin communal

Aux Plantages, à Yverdon-les-Bains, la belle saison a repris ses droits. Au moment de remettre son lopin de terre à neuf, chacun procède à sa manière.

U

n samedi matin du mois d’avril, dans les jardins familiaux (aussi appelés jardins communaux) de la ville vaudoise d’Yverdon-les-Bains. Une vingtaine de personnes, dont la moyenne d’âge frise la soixantaine, sont regroupées au cabanon 138 et écoutent les instructions des deux monitrices. Objet du cours: «Comment retourner la terre et explications sur la composition biologique du sol».

Le cours laisse place à l’obligatoire apéritif et aux grandes discussions. «T’as vu la cabane à Machin? C’est plus une baraque de jardin. Bientôt, ils vont y mettre un lit! Ils jettent leurs déchets partout, ils font du feu, ils sont pas comme nous!» Tout le monde renchérit: «C’est pas parce que chez eux ils font comme ça. Ici, il faut faire propre en ordre!» Une dame ajoute: «Je veux bien désherber ma parcelle, mais s’il conti-

nue à délaisser la sienne, ça ne sert à rien!» Derrière les arbres, il y a un tas de détritus. On cherche le coupable. Puis chacun retourne à ses 200 m² de lopin de terre mettre en pratique les conseils. C’est qu’il y a du boulot. La mauvaise herbe a pris ses quartiers, la terre a besoin de respirer. Les allées sont désertes, chacun vaque à ses occupations, qui avec une bêche, qui avec une machine.

Les drapeaux flottent au vent, suisses, portugais, grecs... ou bernois.

Les premiers ont préparé le terrain

Exactement 545 cabanons et autant de jardins à entretenir. Les Plantages existent depuis plus de quarante ans. Philippe Perrenoud, le surveillant, faisait partie des premiers. «On a tous été convoqués un samedi ma-


REPORTAGE YVERDON-LES-BAINS

Michel et Quinette Devallonné cultivent leur lopin de terre depuis quarante ans.

«Quand on a un jardin, on est plus en forme»

Philippe Perrenoud (à g.), le surveillant, et Heinz Gass, responsable administratif du jardin.

«Parfois, c’est délicat d’aller dire aux gens ce qui ne va pas»

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14 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

tin, avec une pelle, chacun avait un tronçon de 80 cm de large, et on a dû préparer les jardins, sans savoir quelle parcelle appartiendrait à qui.» Pendant qu’on remonte une allée en discutant avec lui, un homme au fort accent l’interpelle: «Alors, vous quand couper cet arbre?» La semaine prochaine. «Toujours semaine prochaine, depuis deux mois semaine prochaine!» Ambiance. Nous frappons chez Quinette et Michel Devallonné, dont le portail est richement fleuri. «On habite un appartement, alors dès qu’il fait beau, on vient ici», explique Quinette. «Quand on a un jardin, on est plus en forme, même si maintenant on travaille moins vite», concède Michel. Leur méthode contre la mauvaise herbe est démocratique: «Chacun commence à un bout de la ligne et on se rejoint au milieu.» Effort récompensé par les kilos de haricots, courgettes, pâtissons, fenouil, tomates... récoltés chaque année, que leurs deux filles sont ravies d’embarquer lorsqu’elles viennent en visite. Quinette et Michel Devallonné ont affiché le diplôme qui récompense toutes les années les plus beaux espaces verts. Ils sont des habitués de ce prix honorifique, remis à ceux qui respectent le règlement, diversifient leurs cultures et jardinent proprement. En nous raccompagnant, Quinette désigne son bac de pensées: «Une fois, on s’est fait voler deux des quatre plantes! Le lendemain matin, elles étaient de nouveau là. Mystère!» En fait, Philippe Perrenoud est allé chez le paysagiste et a racheté des fleurs de la même couleur, qu’il a replantées en douce.

Carmelo Colombo raffole des salades qu’il cultive.

«Je m’ennuierais si je n’avais pas mon lopin de terre»

Eric et Kanjana Wyssbrod et leur voisine Thongbai Garmatter (en rouge).

«Mon épouse taille la vigne, ce que je déteste faire»

Krsto Sakotic vient en général en famille aux Plantages.

Les légumes poussent tout seuls

Ce matin, Heinz Gass, adjoint administratif à la ville d’Yverdon, responsable des Plantages, fait sa tournée. C’est lui qui gère les attributions de terre et les listes d’attente. «Pour certains, posséder un jardin est une véritable obligation. Il y en a qui viennent à vélo, car ils ne peuvent pas se

«J’aime bien venir ici pour boire des bières avec des copains»

payer une voiture. D’autres croient que les légumes, ça pousse tout seul, qu’il suffit d’être là et faire des grillades.» A la Municipalité, on observe deux catégories de gens: les retraités, qui ont toujours eu leur lopin de terre et s’en occupent amoureusement, et les familles aux revenus modestes – souvent des étrangers – qui bêchent par nécessité. «Les jardins reflètent généralement le pays d’origine, observe Heinz Gass. Les Suisses restent dans les légumes très traditionnels, alors que les Portugais aiment le chou, les ressortissants de l’ex-Yougoslavie cultivent souvent des poivrons, etc.» Le fonctionnaire voit atterrir sur son bureau beaucoup de plaintes par rapport à la gestion de l’eau, la pomme de discorde du jardin communal. «La facture globale est divisée en 545. Il y en a qui viennent shampouiner leurs tapis ici ou qui nettoient leurs dalles tous les samedis à grande eau, alors les autres râlent.»

Des serres au centre de la discorde

Les quelques serres bricolées çà et là, véritables gouffres à eau, sont aussi au centre de la discorde et pourraient disparaître. Au grand dam de Carmelo Colombo, Sicilien à la retraite. Il s’occupe de son jardin et de ceux de son fils et sa fille, lorsque ceux-ci travaillent. Sous ses serres, les salades vertes semblent appétissantes à souhait. «J’ai mon coin de terre aux Plantages depuis 1983. Je m’ennuierais si je ne l’avais pas. Je ne vais quand même pas courir la rue des magasins!» L’an dernier, ses 500 kilos de tomates sont devenues noires d’un coup. Il a pu tout jeter. Un crève-cœur. «C’est à cause de la terre, on est sur un ancien marécage.» C’est que les règles sont strictes: interdiction d’utiliser un désherbant chimique. Les sulfates – tolérés – pourraient bientôt suivre aussi. Mais difficile de faire la loi: «Parfois, les gens ont picolé toute la journée, c’est délicat d’aller dire que ça ne va pas», explique Heinz Gass. «Il faut être un peu psychologue», ajoute Philippe


REPORTAGE YVERDON-LES-BAINS Perrenoud, qui estime à 10% le nombre de récalcitrants. Dans le pire des cas – et après avertissement écrit – la Municipalité peut exclure les propriétaires, si les jardins sont mal entretenus ou s’il y a eu trop de problèmes.

Plantation de légumes thaïs

De l’autre côté de la route, c’est la pause de midi. Eric et Kanjana Wyssbrod ont invité leur voisine Thongbai Garmatter à manger. Les deux femmes d’origine thaïlandaise échangent leurs impressions. Thongbai cultive des légumes thaïs aux Plantages depuis dix-neuf ans. Eric et Kanjana, qui vivent plusieurs mois par année en ExtrêmeOrient, font pousser du céleri et des poireaux dès leur retour en Suisse. «Mon épouse taille la vigne, ce que je déteste faire. Ce n’est pas

si difficile d’entretenir un jardin, en trois jours, tout est labouré.» En ce début d’après-midi, une certaine torpeur semble s’être abattue sur les jardins, c’est l’heure de la sieste. Krsto Sakotic boit une bière avec trois copains. Son travail à l’hôpital lui laisse peu de temps pour jardiner. Les beaux jours, il vient en famille, avec ses deux garçons moyennement contents de mettre la main à la pâte. Son lopin de terre est aussi un lieu de vie. A chaque grande fête orthodoxe, le Bosniaque invite ses amis au traditionnel cochon en broche. Six heures de cuisson sont nécessaires. Les voisins râlent. «Il paraît qu’une fois, un agneau a été volé, alors ils ne font plus que du cochon», glisse Philippe Perrenoud. Mélanie Haab François Wavre / Rezo

| 15

Une tradition allemande Tant que les villes restaient de taille modeste, le besoin de créer des espaces cultivables destinés à la classe ouvrière ne se faisait pas réellement sentir. La révolution industrielle et l’arrivée massive d’habitants aux faibles revenus a changé la donne. Désormais, difficile de trouver des légumes consommables en quantité suffisante et de manière régulière. En Allemagne, au sanatorium de Leipzig, le Dr Moritz Schreber effectue des recherches sur la santé publique. Il préconise du mouvement, de préférence en famille et en plein air. Après sa mort, et en son honneur, son collègue Ernst Innozenz Hauschild crée les «Schrebergarten» en 1864, des lopins de terre cultivables, situés en pleine ville, destinés aux familles ouvrières. Très vite, dans toute l’Europe, ces jardins familiaux se répandent. En Suisse, il faut attendre le plan Wahlen pour que ces espaces se multiplient et que certains d’entre eux se pérennisent. Aujourd’hui, toutes les plus grandes villes du pays proposent des jardins familiaux. Le nombre de gens inscrits sur listes d’attente se compte partout en centaines.

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16 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

U

n homme tout en pudeur, vêtu d’un costume bien repassé, le sourire engageant. Et engagé. A 72 ans, Willy Randin reste convaincu que le monde ne peut que s’améliorer. Si pour le Vaudois l’âge de la retraite a sonné et qu’il a donné les clés de son ONG à son fils Philippe, la lutte continue malgré tout. Au quotidien. Son slogan: «Il ne faut jamais cesser de semer, d’espérer et d’aimer.» Son moteur, la confiance dans la vie. «En me réveillant le matin, je sais que la journée va me permettre de réaliser des choses utiles, que je vais pouvoir prôner de nouvelles causes, plus écologiques, plus humaines. Il s’agit d’une éthique de respect de la vie.» Entre 80 et 100 conférences par année, l’écriture de livres témoignages et d’articles, entre autres pour le journal de l’Association suisse Albert Schweitzer, Nouvelles de Lambaréné, des émissions de radio, de multiples voyages, mais quand trouve-t-il le temps de respirer? «Comme le disait l’écrivain Raoul Follereau, qui a créé une fondation d’aide aux lépreux, on n’a pas le droit de se reposer.» Dans son dernier livre, En lutte pour une planète plus humaine*, Willy Randin retrace son parcours, coloré, parsemé de rencontres et de surprises.

Un combat pour une planète plus humaine

Voilà quarante ans que le Vaudois Willy Randin sillonne la planète afin d’aider les pays en voie de développement. Pour le fondateur de l’ONG internationale «Nouvelle Planète», engagement rime avec respect de l’environnement. Rencontre.

Son fil rouge: dépasser les frontières

Né à L’Abergement, petit village vaudois, dans une famille de paysans, il n’imaginait pas se consacrer aux autres continents. Même si, enfant déjà, la notion de frontières le tracassait. «Quand j’ai pris conscience qu’elles existaient, cela m’a conduit à vouloir les dépasser.» Pourtant, le départ se fait attendre. Son diplôme de commerce réussi, il travaille durant sept ans en tant que fonctionnaire fédéral, l’ennui à la clé. «Mes collègues se réjouissaient de la sécurité de l’emploi, bien tranquille, avec la retraite au bout. Cela n’était pas pour moi. J’ai saisi la première occasion d’échapper à cette routine.» Lui qui n’avait jamais quitté l’Europe s’envole à 27 ans pour le Yémen, pays en pleine guerre ci-

De nombreux objets ramenés de mission décorent l’intérieur de Willy Randin.

vile. Engagé comme administrateur dans des hôpitaux de campagne par la Croix-Rouge, le jeune homme ressent comme un «coup de poing dans le ventre» lorsqu’il voit arriver les blessés à dos de chameau. «Ils avaient parcouru le désert, avec du fumier sur leurs plaies. On se dit alors que l’on est à seulement quelques heures

d’avion de la Suisse et qu’ici il y a un seul médecin pour 40 000 habitants.»

Il rencontre sa future épouse lors d’une mission

Dans une ambiance de fin du monde, où il est nécessaire de «faire abstraction de soi», le Vaudois rencontre une jolie anesthé-

siste, Henriette, qui deviendra sa femme deux ans plus tard au Vietnam, en guerre également. Elle aussi se souvient de ses premiers voyages. «Pour avancer, il faut une sorte d’inconscience. Je croisais des soldats sans m’en inquiéter, ne suivais pas les horaires des couvrefeux. Rien ne peut m’arriver me disais-je.» Cadavres au bord des


RÉCIT WILLY RANDIN

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de la région sont replantés, grâce à la participation des populations locales. «Maintenant, les plateaux redeviennent verts, peu à peu. C’est l’un des combats dont je suis le plus fier.» Il aime prendre pour modèle les populations dites primitives, qui savent, elles, honorer la nature. Ainsi, en Amazonie, on s’excuse auprès de la terre avant de la labourer. L’oiseau représente la relation entre les humains et Dieu. La foi de Willy Randin a d’ailleurs évolué avec les années. «Je suis parti chrétien, mais je suis revenu davantage croyant que chrétien. Quand on demeure dans l’ambiance helvétique, on ne voit pas la qualité des croyances d’autres peuples, où l’environnement est encore sacré.» Le manque de considération envers les animaux l’horripile. Il se doit d’en parler. Pour une radio, il a décrit ce qu’il observait dans les rues au Burkina Faso. Des poulets vivants en grappe, attachés la tête en bas en plein soleil, devant une église… «Quand on massacre la nature, on fait fausse route. Il faut agir.»

La grande importance des femmes

routes, tirs d’obus toute la nuit, la vision de malades entassés par quatre sur des lits de 90 centimètres: le couple a résisté et participé à la création d’un nouvel hôpital à Danang. «Ou on s’adapte, ou on s’en va, souligne le fondateur de Nouvelle Planète. Un délégué du CICR sur quatre ou cinq rentrait chez lui.»

Après de nombreux voyages autour du globe, les Randin ne sont retournés au Vietnam qu’en 1992. Pour constater, abasourdis, les terribles dégâts sur l’environnement. Les forêts ont été empoisonnées par les attaques américaines et coupées pour rembourser la dette de guerre. «De ce fait, les hauts plateaux étaient nus,

rouges. Les Montagnards, peuple d’autochtones, ne savaient plus où s’installer. Alors qu’eux seuls sont capables de vivre dans la nature sans la détruire, en déplaçant leurs cultures sur de petites surfaces. Nous devions intervenir.» De l’argent est engagé pour créer une première pépinière, une école, un verger. Des arbres traditionnels

Très vite, le Vaudois a compris l’importance d’emmener les femmes dans sa lutte. «Même le visage voilé, ce sont souvent elles qui portent le pantalon. Nous leur devons le succès de Nouvelle Planète. Il a suffi que nous leur fassions confiance. Dans leur famille, elles sont actives plus de cent heures par semaine, contre soixante pour les hommes.» L’alphabétisation et l’éclosion de centres d’artisanat féminins aident à contrer des traditions insultantes. Par exemple, la honte d’avoir mis au monde une fille, qui deviendra la servante de la famille avant d’être vendue comme épouse et de subir grossesse sur grossesse. «En Afrique noire, un enfant sur deux n’est pas désiré. Pour échapper à ce système, apprendre à lire et à écrire demeure primordial. Chaque heure, nous sommes 10 000 habitants de plus sur Terre! La surpopulation reste une grande menace pour l’humanité.» Willy Randin estime que sa


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RÉCIT WILLY RANDIN

Migros Magazine 17, 26 avril 2010

génération n’a pas su prendre les décisions adéquates. Le XXe siècle, avec ses 284 guerres, est celui de l’intolérance et de la violence selon lui. «Mais il est temps de parler des bonnes nouvelles! En quinze ans, le nombre de conflits mondiaux de plus de 1000 victimes a diminué de 80%.» Au risque de se faire passer pour un ingénu, le retraité ne désespère pas d’assister à la disparition des armées et des frontières. «S’il n’y a plus de défense nationale, les pays en voie de développement n’auront plus besoin d’armes. J’y crois. Et je ne suis pas le seul: regardez les efforts d’Obama pour diminuer le stock de bombes atomiques. Cela vaut toujours la peine d’effectuer le premier pas. C’est celui-là qui compte. Après, on passe par-dessus les problèmes.» Virginie Jobé Photo Loan Nguyen

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Quand l’engagement porte ses fruits En 1986, désireux de rassembler tous les projets dans lesquels il s’investit dans les pays du Sud, Willy Randin fonde Nouvelle Planète, une organisation non gouvernementale (ONG) d’entraide internationale. «Comme Gottlieb Duttweiler, j’ai une vision large de la société. S’il n’y a plus de frontière ni de barrière, on avance.» Son contact régulier avec les populations d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine lui permet de connaître exactement les besoins de chacun. Poursuivant l’œuvre d’Albert Schweitzer, le Vaudois travaille au respect de la vie humaine, animale et de l’environnement, tous trois «indissociables». Résultat: plus

de 400 projets ont été menés à bien à ce jour, parmi lesquels la mise sur pied de centres de soins dentaires, de jumelages solidaires entre la Suisse et des pays du Sud, de soixante-quatre ateliers d’énergie solaire, l’intégration du biogaz, le reboisement – comme actuellement à Madagascar où six espèces de baobabs locaux ont été replantées. L’utilisation profitable des ressources locales reste une priorité. «Les manguiers forment des barrières vertes autour des villages. Avant, la moitié des fruits étaient perdus parce que trop nombreux. Grâce à la création de séchoirs solaires, les habitants confectionnent des sachets de

mangues séchées qu’ils consomment et dont 100 tonnes sont vendues en Europe chaque année. A Ouagadougou, nous avons aussi créé une vinaigrerie afin d’utiliser le surplus de fruits.» De plus en plus de jeunes Helvètes s’engagent en tant que bénévoles. La plupart participent à des camps de trois semaines. Le succès est tel que les intéressés doivent se préinscrire maintenant pour pouvoir se joindre aux groupes qui partiront en 2011. «Cette année, tout est déjà complet. J’ai fait école, sourit-il. Comment ne pas avoir confiance en l’avenir?» Infos sur les projets et dates de conférence de Willy Randin: www.nouvelle-planete.ch

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Migros Magazine 17, 26 avril 2010

CHRONIQUE MINUTE PAPILLON

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L’éruption qui soulage Je crois savoir Jean-François Duval, pourquoi les gens ne sont pas vraijournaliste ment catastrophés par l’éruption du volcan Eyjafjöll (sauf gros changements d’ici que vous lisiez cette chronique). Au contraire, cette catastrophe naturelle, avec le nuage qu’elle promène dans le ciel et la splendide irisation potentielle des couchers de soleil qu’on y guette, a des vertus d’inattendu, un goût de surprise qui nous apporte un curieux, un inexplicable contentement. Certains l’ont fait remarquer: en pleine fermeture de l’espace aérien, on a même vu des directeurs d’aéroport aborder le sujet avec le sourire aux lèvres. Personne n’est en pleurs, personne n’en fait un drame. Bien sûr, ces flottilles d’avions clouées au sol, ces

volcans proches du Eyjafjöll susceptibles de s’enflammer à leur tour… l’économie ne risque-t-elle pas de souffrir un peu, beaucoup? N’empêche, il y avait longtemps qu’on n’avait pas eu affaire à une catastrophe aussi fair-play, qui se manifeste avec autant d’élégance, car tout se passe comme si elle n’avait pas l’intention de nous bousculer sérieusement. Nous sentons même une sorte de reconnaissance à son endroit: pas de blessés, pas de morts, pas de tragédies. Publicité

Cette éruption, nous en parlons avec étonnement et surprise, non pas avec horreur, tristesse, consternation. A priori, l’Eyjafjöll semble ne nous vouloir aucun mal. Tout cela prend l’air d’une catastrophe aux conséquences certes formidables, mais en même temps elle est inoffensive. C’est comme une grosse bête pacifique. Elle nous passe un peu par-dessus la tête, ne fait que nous survoler, au contraire d’un tsunami ou de ces tremblements de terre (Haïti, Chili, Chine…) qui laissent derrière eux des morts par centaines de milliers. Pour une fois, la tragédie n’est pas de la partie. De cela, justement, nous n’avions plus l’habitude. Vous souvenez-vous d’une catastrophe naturelle aussi gentille, vous? Moi pas. Je note simple-

ment que la Terre, depuis ses profondeurs, a grondé, émis sa voix, éructé, roté (assez discrètement disent les vulcanologues), poussé en somme une sorte de gentil rugissement comme un lion tiré un instant de son sommeil, rappelant du même coup, et sans vraiment le vouloir, qu’elle est vivante, bouillonnante de vie même en ses tréfonds, et n’a rien d’un caillou mort tourniquant dans l’espace. Je crois même qu’au lieu de nous peser, cette éruption nous SOULAGE. D’une part, elle agit sur nous comme la voix grondante des parents sur des enfants qui ont perdu

le sens des limites: l’effet calme, rassure, nous rend au sens de la mesure. D’autre part, et c’est encore plus important, voilà une catastrophe dont nous ne sommes pas responsables. Eh oui, songez-y: depuis quarante ans, l’humanité se vit comme cause de tous les désastres, se sent la principale responsable de tous les maux de la planète: trou dans la couche d’ozone, réchauffement climatique, fonte des glaciers, pollution de l’air et des mers, fuites radioactives, déforestation généralisée, tout cela c’était, c’est encore bien sûr NOTRE FAUTE. Or, voilà tout à coup ce volcan, l’Eyjafjöll, qui se réveille, qui provoque une catastrophe sans

trop de dégâts. Et pour une fois, nous ne sommes PAS COUPABLES. Nous n’y pouvons rien. Ça, pour nous, c’est nouveau! Ça soulage! Oui, de là, je crois, notre sentiment d’allégement, notre sourire aux lèvres. Nous avions tellement pris l’habitude d’être comme le dieu grec Atlas, portant avec difficulté tout le globe terrestre sur ses épaules. Or, d’un petit éternuement, un simple volcan, avec l’aide du vent, aura débarrassé l’air de l’étouffante atmosphère de culpabilité dont nous l’avions chargé. Cet heureux sentiment ne sera que provisoire. Mais imaginez-vous comme il devait faire bon vivre quand l’homme n’était pas responsable du sort de la planète?


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«L’homme est en train de saper les bases de son existence»

Pour le biologiste valaisan Raphaël Arlettaz, l’humanité, trop nombreuse et trop gourmande, a déjà entamé son plus grand capital: la nature.

On soupçonne parfois les climatologues de noircir. Les biologistes n’exagèrent-ils pas eux aussi, en nous promettant des disparitions d’espèces à grande échelle?

Je serais beaucoup plus heureux si je pouvais m’occuper des animaux qui m’intéressent sans avoir à me soucier de leur futur. Si la plupart des biologistes sont en souci, c’est parce qu’ils voient la dégradation galopante de la nature. Notre emprise sur le territoire va en augmentant, parce que notre démographie et notre niveau de vie croissent. En Suisse, chaque année on rajoute la population d’une ville comme Fribourg. L’année dernière c’était même deux villes comme Fribourg – 80 000 habitants en plus. Auxquels il faut trouver une place et assurer un revenu; on assiste donc à une fuite en avant dans l’exploitation globale des ressources naturelles. Tout le problème est là: la démographie humaine couplée à une augmentation de l’exploitation des ressources par tête mène à la surconsommation des matières premières et de l’énergie. Quelles sont les principales menaces qui pèsent aujourd’hui sur nos têtes?

On se focalise beaucoup sur les émissions polluantes de notre économie alors qu’une partie de nos problèmes climatiques, environ 20%, viennent de la déforestation des zones tropicales et équatoriales. Or ces systèmes assurent un rôle de

filtrage et de recyclage dans les cycles bio-géo-chimiques. Actuellement, en zones continentales, l’économie humaine utilise, directement ou indirectement (élevage du bétail) à peu près la moitié de la biomasse végétale. C’est trop?

C’est beaucoup. On consomme plus que ce que la planète actuellement peut produire. On ne se contente plus de vivre sur les intérêts de ce capital qu’est la nature, on a commencé à entamer le capital lui-même, donc notre patrimoine, sapant ainsi les bases de notre existence. Qu’est-ce qui va nous manquer?

De l’eau de bonne qualité, des matières premières comme le pétrole. Ou du poisson: sur la vingtaine de grandes zones de pêche dans le monde, il y en a treize qui sont surexploitées. Peut-on dater le début de l’emprise négative de l’homme sur l’environnement?

La sixième extinction a commencé en fait dès l’apparition de l’homme moderne, il y a environ 200 000 ans. Quand l’Australie a été colonisée, il y a 50-60 000 ans, à partir de l’Indonésie et de la Micronésie, les hommes ont chassé les grandes bêtes qui étaient disponibles. A la fin, il n’est plus resté que les petits kangourous. Ou encore l’Amérique du Nord, colonisée il y a environ 12 000 ans depuis l’Asie par le

détroit de Béring et qui a été dès lors sérieusement dépeuplée de sa faune. L’Indien qui vit en symbiose et en équilibre avec la nature, c’est un peu un mythe. Les Indiens ont exploité les ressources jusqu’au maximum permis par leur technologie. Et puis il y a le syndrome de l’île de Pâques. Expliquez-nous ça...

L’île était boisée. Avec une civilisation florissante, des milliers de personnes qui vivaient là, et ont construit les célèbres statues. A un moment donné, les habitants ont été piégés sur l’île: ils avaient dé-

Bio express

28 août 1961: naissance à Sion. 1979–2000: président du Réseau Chauves-souris Valais. 1981: maturité collège de SaintMaurice. 1981-1982: employé à l’Institut ornithologique suisse de Sempach. 1986: licence en sciences à l’Université de Fribourg. 1987–2004: président du Réseau Gypaète barbu de Suisse occidentale. 1988-1994: assistant à l’Institut de zoologie et d’écologie animale de l’Université de Lausanne. 1994: docteur en biologie de l’Université de Lausanne. Titulaire de la chaire de biologie de la conservation à l’Université de Berne depuis 2001.


ENTRETIEN RAPHAËL ARLETTAZ

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truit tous les arbres, ils n’avaient même plus de bois pour construire des barques pour la pêche, ou pour s’échapper. Quand les premiers explorateurs sont arrivés, ils ont trouvé des personnes qui crevotaient parce qu’elles n’avaient presque plus rien à manger. Nous avons là, à petite échelle, l’image d’une civilisation qui s’est effondrée parce qu’elle a sapé les bases de son existence. En quoi la disparition des espèces est-elle si dramatique? Il y en a des millions. Une de plus ou de moins…

La nature, c’est vrai, a toujours créé et perdu des espèces. Le problème, quand tout s’accélère comme aujourd’hui, c’est qu’on risque de perdre des espèces qui ont des fonctions essentielles dans l’écosystème. Par exemple, les loutres qui vivent au large de l’Alaska, et se nourrissent d’oursins qui eux-mêmes se nourrissent de grandes plantes subaquatiques. Quand on a commencé à chasser les loutres, les oursins ont proliféré, dévoré toutes les algues, et tout un écosystème s’est effondré, avec des disparitions colossales d’espèces. Voilà typiquement le cas d’une espèce dite «clef de voûte», dont la disparition peut faire capoter tout le système. Le risque est qu’il y a peut-être beaucoup d’espèces «clef de voûte» qui vivent autour de nous et dont on n’a pas conscience. En Suisse, où la biodiversité est-elle donc menacée?

Raphaël Arlettaz a aménagé son jardin de sorte à favoriser la biodiversité.

Dans un premier temps, dans les zones cultivées. L’agriculture extensive avait diversifié les paysages, amené une grande hétérogénéité qui a favorisé la diversité des espèces. Avec l’intensification de l’agriculture, ces espèces ont disparu. On a fait des grandes erreurs entre les années 50 et 70 sur le Plateau et on est en train de faire les mêmes erreurs maintenant dans les montagnes, où l’on intensifie les quelques exploitations qui restent. Dans vingt ans, on s’apercevra qu’on a perdu la plupart des prairies à fleurs et des insectes qui y vivent. Autre problème: l’expansion des zones habitées qui exerce une grosse emprise sur le territoire au détriment des


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ENTRETIEN RAPHAËL ARLETTAZ

habitats sauvages. Les activités de loisir enfin, notamment dans les montagnes – peau de phoque, raquettes – prennent beaucoup d’ampleur.

qu’on a de la peine à maîtriser totalement. Le loup nous pose la question essentielle: est-ce qu’on ne peut plus vivre qu’avec une nature domestiquée, contrôlée ou est-ce qu’on accepte de partager de temps en temps la biosphère avec des êtres qui ont aussi droit de cité sur cette planète, mais qui touchent à certains éléments de notre économie?

On arrive ainsi à ce paradoxe: c’est dans les campagnes qu’il y a le moins de biodiversité...

L’agriculture traditionnelle avait sélectionné des souches adaptées aux contextes locaux, des centaines, des milliers de différents types de graines, de céréales, d’arbres fruitiers, ça a provoqué une énorme diversification de la biodiversité d’origine humaine. Mais depuis, on a tellement rationalisé qu’il n’y a pratiquement plus de biomasse disponible pour autre chose que pour nous. Prenez un champ de blé qu’on va traiter avec des herbicides pour tuer toutes les plantes concurrentes. Ensuite on applique des produits chimiques pour éliminer les ravageurs qui pourraient attaquer le blé. On se retrouve avec un écosystème où il ne reste pratiquement plus que le blé. Avec les OGM on franchit une nouvelle étape: notre plante possède des gènes de résistance à l’herbicide, ce qui fait que toutes les autres plantes sont éliminées. C’est-à-dire?

On avait créé de nombreuses races qui étaient adaptées au contexte. La vache d’Hérens, c’était, typiquement, une petite vache de montagne qui pouvait grimper les talus. Maintenant, au niveau mondial, il ne reste plus qu’une dizaine de races, souvent des grosses laitières, de véritables usines à lait. Le problème, c’est qu’on a ainsi perdu une formidable diversité génétique. Or la diversité génétique c’est le potentiel évolutif d’une espèce. Auriez-vous quand même une bonne nouvelle à nous annoncer? Publicité

Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Le loup, droit de cité? Tout le monde n’est pas de cet avis, en tout cas en Valais…

«Il faut arrêter avec les discours natalistes» Le taux de fécondité qui est en train de chuter. Les pays où ça remonte, comme en France, sont heureusement un épiphénomène. Dans les pays émergents, le taux de fécondité est plutôt à la baisse. Les 9 milliards d’habitants pressentis en 2070, on ne va peut-être pas les atteindre. Il faut arrêter avec le discours hypernataliste des politiciens qui encouragent la natalité afin que quelqu’un paie nos caisses de pension. Avec une telle logique, on est foutus. Les discours protectionnistes, du genre c’est mon pays, mes frontières, ma culture, je me ferme au reste du monde ne sont pas non plus tenables. Ce double problème de la démographie galopante et de l’augmentation de la consomma-

tion d’énergie par individu, on est obligé de le régler globalement si on veut arriver un jour à une forme d’équilibre. Que pensez-vous du reproche fait à l’écologie d’être un anti-humanisme?

Moi je ne souhaite en tout cas pas la disparition de l’humanité. Si on lutte pour sauver la biodiversité, pour sauver la nature, c’est parce qu’on pense que la nature est une source d’enrichissement pour l’homme. Comment expliquer la virulence des débats sur le retour du loup?

Le loup c’est plus qu’un animal, c’est l’emblème de cette nature sauvage

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Quand on dit que le loup n’a pas sa place en Valais, c’est le résultat d’une analyse purement politique ou sociologique. Cela revient à dire: la société humaine n’en veut pas. D’un point de vue strictement écologique pourtant, le loup a sa place. Ses conditions d’existence sont remplies. La condition de base, c’est la présence du gibier sauvage qui était quasiment éteint à la fin du XIXe siècle, quand nos vallées étaient saturées de paysans, qu’on partait vivre en Amérique parce qu’on crevait de faim. Dès l’aprèsguerre, ce sont les gestionnaires de la faune, et notamment les chasseurs qui, en travaillant à reconstituer le cheptel de gibier sauvage aujourd’hui abondant, ont créé les conditions de retour du loup.

Aujourd’hui tout le monde ou à peu près se revendique écologiste ou soucieux de l’environnement. Pourquoi alors le tableau reste-t-il aussi noir?

La prise de conscience, c’est une chose. Une autre chose pourtant est d’agir en conséquence, de prévoir le futur. Si nous sommes incapables de prendre des mesures, alors que notre survie est en jeu, c’est que nous ne sommes peutêtre pas aussi évolués que nous voulons bien le croire.

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De plus en plus de Suisses sont révolutionnaires! Des chiffres révolutionnaires: Dacia est la marque ayant enregistré la plus forte progression.

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ans un spot TV qui fait actuellement fureur, on voit Che Guevara aux côtés de Fidel Castro et de Karl Marx dans une maison de retraite. Le Che annonce: «Il est grand temps de faire une nouvelle révolution». Karl Marx acquiesce et rappelle la ligne idéologique: «L important, c est ce dont les gens ont besoin.» Cette publicité pour Dacia, qui passe sur les petits écrans suisses depuis quelques mois, a été largement saluée. Car la caricature cache un message qui atteint sa cible! Ce message dit en clair: aujourd hui, les grands bouleversements politiques appartiennent au passé. Ce qui est révolutionnaire, ce sont les offres qui répondent aux besoins des consommateurs. En 2009, Dacia a vendu 60% de véhicules de plus que l année précédente, ce qui constitue la meilleure progression de tous les constructeurs.

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26 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON ENTRETIEN AVEC MONSIEUR BIO Le courant bio représente-t-il davantage qu’un phénomène de mode?

Le bio n’est pas une mode, mais le signe d’un véritable changement de valeurs. Les consommateurs accordent aujourd’hui davantage d’importance à la qualité et au développement durable. Preuve en est l’augmentation des ventes de produits bio, et ce, malgré une conjoncture difficile. Personnellement, consommezvous uniquement des produits bio?

En principe oui, car je suis un épicurien. Mais je sais aussi apprécier d’autres produits. Les denrées bio ont-elles vraiment meilleur goût?

Oui, car elles possèdent une saveur authentique. Sont-elles plus saines?

De nombreuses personnes soucieuses de leur santé achètent des produits bio, parce qu’ils ne contiennent par exemple pas de résidus chimiques. De plus, les produits bio sont évidemment plus écologiques que ceux obtenus par les méthodes traditionnelles. Les agriculteurs bio travaillent sans auxiliaires chimiques et favorisent la fertilité du sol. La Confédération reconnaît du reste ces efforts en soutenant l’agriculture biologique par des paiements directs. Les produits bio sont-ils toujours meilleurs selon vous?

Ils le sont, car sinon ils ne se vendraient pas. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Auparavant, on accordait trop peu d’importance au goût du produit. Il a aussi fallu du temps pour acquérir le savoirfaire nécessaire. Pourquoi les articles bio sont-ils plus chers que les produits traditionnels?

Pour des raisons bien claires: ils demandent beaucoup plus de travail, et une bonne part de ces opérations doivent se faire manuellement. De plus, les rendements

«Le bio n’est pas une mode» Renato Isella est responsable de l’assortiment bio à Migros. Il nous parle des avantages, des prix et de la transformation industrielle des produits bio ainsi que du fort engagement de Migros dans ce domaine.


ACTUALITÉ MIGROS Ingénieur agronome de formation, Renato Isella est responsable de l’assortiment bio de Migros depuis août 2009. Il nous présente ici le nouveau visuel de la campagne publicitaire.

sont plus faibles que ceux obtenus par des méthodes traditionnelles et les risques de perdre la récolte plus élevés. Le bio est-il alors réservé aux clients plus aisés?

Non. J’achetais déjà des produits bio lorsque j’étais étudiant et que je ne disposais que d’un petit budget... Si ces produits étaient réservés aux gens fortunés, les discounters n’en vendraient pas. Les enquêtes montrent que 95% des ménages achètent des produits bio de temps à autre. Leurs raisons sont multiples: le plaisir de leur dégustation, la santé ou encore la volonté de favoriser un mode de culture écologique. Migros baisse les prix de son assortiment bio. Est-il possible de proposer des produits meilleur marché répondant toujours aux mêmes exigences?

Bien sûr! Nos standards vont rester les mêmes. Notre but est de rendre les produits bio abordables pour tout un chacun. C’est une démarche qui correspond bien à l’esprit de Migros. En achetant de plus grandes quantités de produits bio, nous pouvons les obtenir à meilleur prix. Nous en faisons naturellement bénéficier nos clients en répercutant cette économie sur le prix d’achat. Enfin, il faut souligner que ces baisses de prix sont une manière d’investir dans le marché du bio. Le bio c’est avant tout le goût du naturel. Les produits bio sont pourtant transformés de manière industrielle. Est-ce vraiment conciliable?

La clientèle recherche des produits transformés. Les articles bio sont toutefois traités avec autant de ménagement que possible et assurément avec plus de soins que les produits traditionnels. L’emploi d’adjuvant comme les colorants et les agents conservateurs est très restreint. Concernant l’acquisition des produits, nous veillons à réduire les distances de transport au minimum.

Baisses des prix du bio

➔ Migros vend des produits portant le label bio depuis 1995. Ce faisant, elle répondait déjà à un besoin de ses clients. Aujourd’hui, son assortiment comprend 1000 références et va s’étoffer d’une centaine de nouveautés cette année. De plus, Migros a baissé de 5% en moyenne le prix de 200 articles suisses ou régionaux. Enfin, davantage de produits bio seront proposés en action. ➔ Le chiffre d’affaires du bio à Migros s’est élevé à 365 millions de francs l’an dernier. ➔ Un nouveau logo et une meilleure mise en valeur des produits bio dans les rayons doivent permettre aux clients Migros de mieux repérer les articles bio dans les magasins Migros. Migros mise actuellement beaucoup sur le bio et étoffe son assortiment. N’était-ce pas une priorité jusqu’ici?

Migros s’est fixé ponctuellement diverses priorités. Nous sommes par exemple leader du marché suisse en ce qui concerne la nourriture bio pour bébés. Migros propose en outre un très grand choix d’aliments bio pour le petit-déjeuner. Sachez aussi que 16% des œufs vendus par Migros sont bio. Nous avons néanmoins un gros retard à rattraper dans certains secteurs, comme la boulangerie, les surgelés, les produits laitiers ainsi que le rayon boucherie. Les consommateurs demandent-ils davantage de produits bio? Ce marché peut-il encore progresser?

Oui, la demande de produits bio augmente, tandis que le marché des produits alimentaires conventionnels stagne. Le secteur du bio

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est pratiquement le seul du domaine alimentaire qui est susceptible de progresser. Selon mes estimations, le marché suisse du bio va connaître ces prochaines années une hausse de 5 à 8% en moyenne. Migros, de son côté, compte doubler ces chiffres. La production bio nationale suffit-elle pour le marché suisse?

Elle suffit pour certains secteurs mais pas pour tous. La production nationale de viande de porc, de baies et de céréales panifiables ne suffit pas et nous sommes obligés d’en importer en sus. Cela dit, nous voulons favoriser la culture de céréales bio du pays.

La Suisse a donc besoin de plus d’agriculteurs bio?

Absolument. Bio Suisse est également de cet avis Travaillez-vous ensemble?

Oui, Migros et Bio Suisse ont un contrat de collaboration qui atteste de nos efforts communs pour favoriser la culture biologique. Les produits bio de Migros arborent un nouveau logo. Pourquoi ne pas avoir adopté le label du bourgeon étant donné que vous collaborez avec Bio Suisse?

Cela tient à l’histoire de Migros et de ses marques maison. Mais l’essentiel réside dans la crédibilité du label, avec ou sans bourgeon. Y a-t-il une différence entre les produits bio de Migros et ceux de Bio Suisse, arborant le label du bourgeon?

En ce qui concerne les matières premières suisses, nos critères correspondent à 100% aux directives de Bio Suisse. Pour le traitement des produits et pour l’importation, nous nous basons sur l’ordonnance fédérale sur l’agriculture biologique, qui définit les critères à remplir pour désigner des denrées comme «produits biologiques». Propos recueillis par Daniel Sägesser Photo Joschi Herczeg


28 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON CONTRÔLES BIO

Les pains bio sous la loupe

Sabine Weber est inspectrice pour le compte de l’organe de certification Procert. Elle contrôle que les produits bio sont effectivement élaborés avec des ingrédients bio. «Migros Magazine» a suivi sa tournée nocturne dans une des boulangeries de Jowa.


ACTUALITÉ MIGROS

A

u cœur de cette froide nuit d’avril, la commune bernoise de Zollikofen semble morte. Dans le ciel, les trouées entre les nuages laissent apparaître quelques rares étoiles. Soudain apparaît un gros chat. Il traverse tranquillement la route, comme s’il était le maître de ces lieux endormis. Au bout de cette chaussée se dresse pourtant un long bâtiment bien éclairé, à la différence des autres bâtisses alentour. Nous sommes devant la boulangerie régionale de Zollikofen, une des huit unités de production de l’entreprise industrielle Jowa. Celleci approvisionne en pain frais les magasins Migros des cantons de Berne et de Soleure avant qu’ils n’ouvrent leurs portes.

Atmosphère estivale dans la boulangerie

C’est une tout autre saison qui semble régner à l’intérieur de cette boulangerie où l’on se croit d’ailleurs en plein jour: les halles de production baignent dans une

En pleine nuit, Sabine Weber contrôle comment les pains bio (ici des couronnes soleil) sont préparés.

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lumière vive, et la chaleur y est estivale. Une trentaine d’employés s’y affairent. Ils transvasent dans de grands pétrins chromés des quantités exactement dosées de farine, d’eau et de levure. D’autres machines portionnent la pâte qui développera ensuite tous ses arômes lorsqu’elle reposera dans des étuves portées à une température et à une humidité très précises. Des règles d’hygiène extrêmement strictes sont appliquées dans les locaux de production: les collaborateurs portent des blouses blanches et des charlottes. Aujourd’hui, à minuit passé, une jeune femme déambule à travers l’exploitation. Elle est vêtue comme eux, sans pourtant faire partie du personnel. Elle est en visite. Une visite un peu particulière à vrai dire: Sabine Weber travaille comme inspectrice pour le compte de l’organe de certification Procert dont le siège est à Berne. Les sociétés indépendantes de contrôle comme Procert garantissent, lors d’analyses

L’inspectrice vérifie que le flux des matières premières bio dans la boulangerie est bel et bien séparé de celui des ingrédients traditionnels.


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ACTUALITÉ MIGROS

Migros Magazine 17, 26 avril 2010

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LA NATURE SAIT CE QUI EST BON

Qui contrôle les contrôleurs?

Les boulangers Jowa élaborent chaque nuit sept cents couronnes soleil bio pour les magasins Migros de la région.

périodiques, que les produits alimentaires bio tiennent réellement les promesses de leur label. Certains inspecteurs examinent, par exemple, si les agriculteurs bio n’utilisent pas d’engrais chimiques de synthèse. D’autres sont chargés de passer au crible des entreprises de transformation comme Jowa. Pour eux, il s’agit notamment de vérifier que ce sont bien des matières premières bio qui sont utilisées pour confectionner les produits bio. Et plus encore, que les flux de marchandises soient conformes aux prescriptions: ainsi, les ingrédients bio ne doivent jamais entrer en contact avec d’autres denrées.

Les pétrins sont nettoyés minutieusement

C’est dans ce genre de contrôle que s’est spécialisée notre ingénieure agroalimentaire. Durant sa visite nocturne de la boulangerie régionale, l’incorruptible inspectrice explique de quoi il retourne. Elle prendra pour exemple la cou-

ronne soleil, un des nombreux pains bio confectionnés par Jowa. Armée de son porte-document et de sa liste de contrôle, Sabine Weber se dirige tout d’abord d’un pas énergique vers le magasin des matières premières de la boulangerie. Sur de gigantesques étagères de 4 mètres de haut sont stockés les ingrédients qui serviront à la confection des différentes variétés de pain. «La séparation des matières premières est correcte», relève Sabine Weber. En effet, les sacs de farine de seigle bio et ceux de farine de blé bio utilisés pour la couronne soleil sont entreposés sur des palettes distinctes. Il en va de même pour les bouteilles d’huile de tournesol bio. Dans les halles de production, le regard acéré de l’inspectrice s’arrête maintenant sur le puissant pétrin mécanique. Appliquant rigoureusement les prescriptions, les employés de Jowa ont minutieusement nettoyé l’imposant appareil afin d’en éliminer tous les résidus de pâte avant d’y déverser

L’ordonnance fédérale sur l’agriculture biologique définit les exigences auxquelles doivent répondre les produits bio. Leur qualité doit être garantie des champs aux magasins. Les paysans bio renoncent par exemple aux engrais chimiques de synthèse et éliminent les mauvaises herbes mécaniquement. Dans la production d’aliments bio, toute la chaîne de transformation est rigoureusement documentée. Les matières premières ne doivent être ni stockées ni interverties avec d’autres matières premières. Des organes indépendants de certification comme Procert à Berne ou Bio Inspecta à Frick (AG) contrôlent le respect des prescriptions. Leurs inspecteurs se présentent chez les paysans ou dans les entreprises industrielles pour des visites de contrôle surprise ou non. Mais qui donc examine le travail des organes de contrôle? C’est le Service d’accréditation suisse (SAS), une entité fédérale du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) qui réunit vingt experts de pointe: agronomes, biologistes, chimistes ou ingénieurs. Ces spécialistes vérifient chaque année les laboratoires, les inspectorats et les organismes de certification.

les ingrédients nécessaires pour la couronne soleil. Sont également nettoyées avec le plus grand soin toutes les surfaces de travail sur lesquelles les anneaux de pâte seront ensuite façonnés. Partout, l’inspectrice vérifie le respect du principe absolu de séparation des flux de marchandises. «La principale étape, lors d’une inspection, reste tout de même le bureau, explique Sabine Weber. J’y examine les recettes de fabrication et les formulaires de commande. Je compare les quantités de matières premières achetées et le nombre de pains bio effectivement produits.»

«Nous savons que nous faisons du bon travail»

Les employés de Jowa ont-ils des réactions négatives lorsque l’inspectrice examine leur exploitation? «Absolument pas, assure Daniel Piller, chef de division dans la boulangerie régionale de Zollikofen. Avec nos pains bio, nous voulons offrir aux clients une véritable valeur ajoutée que même des experts

externes peuvent confirmer. Par ailleurs, nous savons que nous faisons du bon travail.» De son côté, Sabine Weber ne considère pas que sa tâche consiste à prendre en défaut le personnel des entreprises qu’elle contrôle. «En Suisse, il n’y a pratiquement jamais de tricherie sur le bio, souligne la spécialiste. Lorsque des règles sont enfreintes, c’est tout au plus le fait d’erreurs ou de malentendus, par exemple parce que des emballages de matières premières ont été mal étiquetés.» Dans l’intervalle, les couronnes soleil fraîchement sorties des fours sont posées sur des grilles métalliques où elles attendent de refroidir. Ces spécialités boulangères distillent des effluves tout à fait irrésistibles. Avant d’être livrés aux magasins Migros, les pains seront encore emballés dans des sachets portant le logo bio de Migros. A juste titre, comme peut l’attester l’inspectrice. Michael West Photos Paco Carrascosa


32 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON PETITS-DÉJEUNERS BIO

Du bio, sinon rien!

L’eau, l’air, la terre: c’est à travers ces trois éléments que Migros a décidé de vous présenter son ces prochaines semaines. La série débute avec des articles pour des petits-déjeuners sucrés ou commencer la journée, même lorsqu’il est encore très tôt.

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assortiment bio salés. De quoi idéalement

Omelette aux crevettes Pour 4 personnes

1 bouquet de persil bio ½ citron bio 400 g de crevettes bio 10 œufs bio Sel, poivre Huile d’olive bio 1 Hacher fin le persil. Râper fin le zeste du citron et presser le jus, puis ajouter aux crevettes. Séparer le blanc du jaune d’œuf. Battre le jaune, saler et poivrer. Battre le blanc d’œuf en neige ferme et incorporer au jaune.

L’eau, c’est la vie

Grenouilles, canards, hérons: ça grouille de vie dans l’étang! Et pas uniquement quand une table vient en perturber l’équilibre…

2 Chauffer un peu d’huile dans une poêle antiadhésive. Verser ¼ de la masse d’œufs. Former une omelette en inclinant la poêle de manière à bien répartir la masse. Cuire à feu moyen jusqu’à ce que l’omelette fige. Retourner l’omelette. Y répartir ¼ du persil et ¼ des crevettes. Réserver au chaud. Renouveler trois fois l’opération. Plier les quatre omelettes en deux au moment de servir. Conseil Vous pouvez remplacer les crevettes par du jambon fumé, de qualité bio bien sûr.

Photo: étang naturel à KandernEgerten (D). www.restaurant-jaegerhaus.de


34 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON PETITS-DÉJEUNERS BIO

L’air ouvre l’appétit!

L’altitude, ça creuse! Que diriez-vous d’une pâtisserie à base de pâte feuilletée et de confiture d’abricots?


EN MAGASIN

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Moulins à vent à l’abricot Pour 12 pièces 100 g d’amandes bio 1 œuf bio 1 cc de crème bio 200 g de confiture d’abricots bio 2 pâtes feuilletées rectangulaires bio de 320 g, déjà abaissées

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Confiture extra d’abricots bio, 350 g, Fr. 3.–* au lieu de Fr. 3.80 * Prix action du 27 avril au 3 mai 2010.

1 Réserver quelques amandes pour le décor. Faire légèrement griller le reste dans une poêle à sec. Laisser refroidir. Concasser grossièrement. Séparer le blanc du jaune d’œuf. Mélanger le jaune avec la crème et réserver à couvert pour le badigeonnage. 2 Préchauffer le four à 220 °C. Battre le blanc d’œuf en neige ferme. Incorporer les amandes concassées et la confiture. Mélanger jusqu’à obtention d’une masse aérée. Couper les pâtes feuilletées en deux dans le sens de la longueur, puis en 6 carrés. Répartir la masse au milieu des carrés. Couper la pâte en partant des quatre coins et en suivant la diagonale jusqu’à la garniture. Rabattre les coins au centre de façon à couvrir la garniture, en allant toujours dans le même sens et fixer avec une amande. Badigeonner les moulins à vent avec le jaune d’œuf réservé et enfourner env. 15 minutes. Photo: lieu tellurique des sept tilleuls à Metzerlen-Mariastein (SO). www.brunnen-hof.ch


36 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

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Couette d’été Mira** garnissage: 100% fibres creuses de polyester siliconées, housse: 100% polyester, lavable à 60 °C, diverses dimensions, par ex. 160 x 210 cm Valable jusqu’au 10.5


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| 45

Bircher aux fruits et aux noisettes d’avoine Pour 4 personnes

Quand la terre va, tout va

Le bio favorise la fertilité naturelle des sols qui nous offrent les céréales et les fruits pour notre bircher du matin.

300 g de flocons bio, p. ex. birchermüesli Reddy 200 ml de jus d’orange bio 3 pommes sucrées bio, p. ex. Gala 2 bananes bio 500 g de yogourt nature bio 2 dl de crème entière bio 100 g de noisettes d’avoine bio Mélanger les flocons et le jus d’orange. Couper les pommes en tranches. Réserver quelques tranches pour le décor. Couper le reste en petits morceaux, ajouter aux flocons. Couper les bananes en rondelles. Mélanger aux flocons avec le yogourt. Battre la crème en chantilly, incorporer au bircher. Servir avec les noisettes d’avoine et les tranches de pommes réservées.

Photo: champ entre Biel-Benken (BL) et Leymen (France).

Recettes Cuisine de Saison www.saison.ch


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Retrouvez le sourire avec les 3 nouveaux produits de la ligne Candida pour des dents éclatantes de santé. Le gel Candida Halitosis protège efficacement et durablement contre la mauvaise haleine, le dentifrice Candida pH-Control régule l’acidité et protège l’émail dentaire, et la solution buccodentaire Candida White rend vos dents d’une blancheur éclatante. Candida vous offre votre plus beau sourire!

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Migros Magazine 17, 26 avril 2010

| 47

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON

Une agriculture 100% naturelle

Les fermiers bio utilisent le fumier de leurs vaches comme engrais naturel pour cultiver les champs. Une méthode durable et respectueuse de l’environnement.

L

e bio, c’est avant tout une attitude. Ainsi, si l’on veut promouvoir une agriculture durable sur le plan environnemental, on ne se contente pas de parler des produits bio, on les achète. Depuis les années 1960, Migros propose des denrées issues de l’agriculture biologique et n’a jamais cessé d’étoffer son assorti-

ment. Elle s’appuie pour cela sur le cycle de la nature. Les insectes nuisibles, comme les pucerons ou les mouches de l’olive, ne sont pas exterminés par des produits chimiques, mais par leurs ennemis naturels, à savoir les coccinelles et les guêpes solitaires. Les animaux des exploitations bio sont principalement nourris

avec du fourrage bio produit sur place et le fumier des vaches est utilisé comme engrais naturel.

Le respect des directives est primordial

La confiance, c’est bien, mais le contrôle, c’est mieux. Migros attache une grande importance aux directives en vigueur et à leur res-

pect. Ainsi, le programme bio de Migros se base sur les principes suivants: un rapport ménageant à la nature et à l’environnement, une production en harmonie avec les cycles naturels, un encouragement à la fertilité naturelle des sols, une protection phytosanitaire préventive plutôt qu’une utilisation de produits

Epeautre soufflé bio, 250 g, Fr. 3.40 Flocons de millet bio, 500 g, Fr. 4.40

Mélange de farine pour tresse 8 céréales bio, 500 g, Fr. 2.50

Margarine bio, 250 g, Fr. 2.60* au lieu de Fr. 3.30

Lard de campagne aux herbes bio, les 100 g, Fr. 4.70* au lieu de Fr. 5.90 * Prix action du 27 avril au 3 mai 2010.


Publireportage PUBLIREPORTAGE

Et si la nouvelle efficacité anti-rides venait de la nature ? Nouvelle génération anti-rides : le Pro-Rétinol, puissante molécule anti-rides, pour la 1ère fois issu de la nature dans une gamme de soin Garnier. Chez Garnier, la nature est une source d’inspiration et d’innovation. Le laboratoire international de soin de la peau Garnier a exploré de nombreuses matières premières afin d’identifier un actif contre les rides et le vieillissement, mais qui ait une origine naturelle. Apres plusieurs mois de recherche, les équipes scientifiques ont identifié un Pro-Rétinol d’origine végétale, ayant la plus grande affinité avec la peau. Ce Pro-Rétinol nouvelle génération agit comme un véritable réservoir et libère du Rétinol en continu au cœur des rides pour une double action épidermique : il renouvelle les cellules de la peau pour lutter contre les rides, et stimule la production de collagène pour renforcer la fonction barrière (tests réalisés in vitro). Et quand Garnier associe la nature à la science, les résultats sont probants *: • - 22% sur les rides de la patte d’oie • - 18% sur les rides des paupières inférieures • - 30% sur les rides du front. C’est aussi un véritable engagement de la part de Garnier, qui porte une attention particulière à la sélection de ses matières premières, respectueuses de l’environnement. Cela signifie : privilégier des matières premières renouvelables à celles qui génèrent des déchets, et donc développer des molécules éco-friendly. Et pour mener son engagement jusqu’au bout, Garnier utilise des étuis cartons certifiés certifiés FSC, garantie d’une bonne gestion des forêts.

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Utilisable dans les plus grands magasins Migros de Suisse. Si un multiple du montant d’achat est atteint, plusieurs coupons de rabais identiques à celui-ci peuvent être remis en paiement. Non cumulable avec d’autres coupons.


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Migros Magazine 17, 26 avril 2010

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LA NATURE SAIT CE QUI EST BON

Migros respecte le cycle de vie de la nature chimiques et une détention moderne des animaux. Les manipulations génétiques et le transport aérien sont par ailleurs proscrits. Toutes les matières premières bio provenant de Suisse sont issues d’exploitations agricoles certifiées par le label Bourgeon, qui garantit le respect des normes

strictes de Bio Suisse. Les sites, de même que la transformation et la commercialisation, sont contrôlés entre autres par Bio Inspecta, Procert et Imo, des noms qui sont familiers au consommateur et qui tissent une relation de confiance. Parmi ces derniers, citons encore l’Institut de recherche de l’agriculture biologique basé à Frick (AG)

qui participe, en collaboration avec Migros, au projet du WWF «10 000 gestes pour la biodiversité».

L’assortiment bio sera encore étoffé

Bien qu’ils soient un peu plus onéreux que les produits traditionnels, les produits bio, dont l’assortiment sera encore étoffé, méritent qu’on

leur accorde une place de choix. Les près de 1000 références bio de Migros sont autant de pas vers une agriculture respectueuse de l’environnement et offrent un millier de bonnes raisons d’acheter bio. Martin Jenni Photos Sandro Diener Stylisme Caroline Busch

www.fibl.org

Biscuits complets sésame noisette bio, 200 g, Fr. 3.10 Infusion de camomille bio, 20 sachets, Fr. 1.10

Sticks de sucre de canne bio, 250 g, Fr. 2.70 Infusion de cynorrhodon bio, 20 sachets, Fr. 1.40

Infusion de tilleul bio, 20 sachets, Fr. 2.20


50 |

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Migros Mi Mig gro ros s Magazine Magaz Maga Ma gazine 17, 26 avril 2010 ga

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON Confiture fruitée

La gamme de confitures bio contenant 45% de fruits s’étoffe. Après les variétés à la framboise, à la myrtille et à l’abricot, voici celle au cassis, une baie noire un peu plus âpre que ses cousines rouges.

BON & BON MARCHÉ

FR. 8.60

NOUVEAU À MIGROS

Risotto au quinoa bio

Confiture extra bio cassis, 350 g, Fr. 3.80

Accompagnement pour 4 personnes ➔ Bien laver 300 g de quinoa bio. Hacher fin 1 petit oignon et 1 gousse d’ail bio. Env. Fr. 3.90 ➔ Peler 2 grosses carottes bio. Couper en petites tranches fines à l’aide d’un éplucheur. Etuver brièvement dans 2 cs d’huile d’olive l’oignon et l’ail, puis les carottes. Ajouter le quinoa et mouiller avec 6 dl de bouillon bio chaud. Env. Fr. 1.30

Infusions glacées Infusion NOUVEAU À MIGROS

Les nouvea nouveaux thés froids bio contiennent tammen de la menthe pomme, des notamment boutons de rose, de la mélisse et de la citronnelle. Toutes ces plantes proviennent de cultures biologiques et sont infusées lors de l’élaboration de la boisson.

➔ Faire bouillir et laisser mijoter 5 minutes. Retirer la poêle du feu et laisser gonfler 15 min à couvert. Ajouter encore 0,5 dl de bouillon chaud avant de servir. Saler et poivrer. Affiner avec 1 dl de crème entière bio et 60 g de gruyère râpé bio. Env. Fr. 3.40

Infusion de la félicité bio et infusion de la bonne humeur bio, 1 l, l’une, Fr. 1.60* * En vente dans les plus grands magasins.

NOUVEAU À MIGROS

Jus de fruits dilués

Le jus de pomme dilué dans de l’eau est une des boissons les plus désaltérantes. Désormais, Migros en propose deux nouvelles variétés en qualité bio: le jus de raisin rouge et de pomme ainsi que le jus de pomme trouble. Ces nouvelles spécialités se composent de jus de fruits bio de production suisse. Elles sont disponibles à l’unité ou en lot de six.

Jus de raisin rouge et de pomme dilué bio et jus de pomme dilué trouble bio, 50 cl, l’un, Fr. 1.50* * En vente dans les plus grands magasins.

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es chaussettes de confort COMFY TOES préviennent la douleur grâce à un alignement optimal des orteils. Elles sont particulièrement indiquées pour les orteils croisés, les cloques, les cors et les pieds sensibles à la douleur. Les chaussettes de confort COMFY TOES sont douces au toucher et s'adaptent à la forme de votre pied. Les orteils sont écartés, agréablement étirés et détendus à la fois. Il est tellement agréable de glisser ses pieds dans les chaussettes COMFY TOES après une dure journée de travail. Un alignement sain des orteils est ce dont vos pieds ont besoin après avoir été serrés dans des chaussures pendant toute la journée. La circulation est favorisée et la mobilité est améliorée. Les chaussettes de confort COMFY-TOES renforcent vos orteils et assurent une meilleure tenue, ce qui améliore à son tour la répartition de votre équilibre sur vos pieds. Fabriquées dans un tissu extensible et lavable en machine: 89% acrylique, 8% polyester, 3% élasthanne. Commandez dès aujourd'hui et profitez d’un bien-être incomparable - et cela, jour après jour.

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OUI, je souhaite offrir à mes pieds un soulagement et un

confort immédiats. Ce faisant, je commande contre facture (10 jours)+ participation aux frais d’envoi (Fr. 6.90) comme suit: Quantité

Désignation de l'article

N° d'art. Prix unitaire Prix total

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Mig Migros gro ros s Magazine Mag Ma ga ine 17,, 26 gazine 6 avril av 2010 010

Crème d’or Amazonas en édition limitée: lulo, goyave & papaye, 200 ml, Fr. 3.20, caipirinha, 200 ml, Fr. 3.20

A fondre de plaisir!

Personne ne peut y résister! Les rêves glacés de Crème d’or aux fruits exotiques amazoniens vous offrent des moments de pure félicité.

L’

Amazone est l’un des plus longs fleuves du monde. Son bassin abrite une flore exceptionnelle et les fruits exotiques y sont légion. Ces derniers ont inspiré les créateurs de la ligne Ama-

zonas de Crème d’or proposée en édition limitée. Juteux et aromatique, le lulo se marie bien avec la goyave – dont la saveur évoque la poire, le coing et la figue – ainsi que la papaye

que l’on connaît déjà depuis quelques années sous nos latitudes. Le mélange de ces trois fruits donne une glace rafraîchissante absolument irrésistible. Cette nouvelle création est désormais

disponible en barquette pratique de 200 ml. Par ailleurs, les amateurs de spécialités brésiliennes ne manqueront pas de goûter à la glace caipirinha. HB


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Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Le plus d’Anna’s Best

De l’eau claire pour la salade

Comme lavées à la main: les salades déjà parées Anna’s Best sont plongées dans un bain d’eau glacée – sans additif aucun.

A

utrefois, préparer la salade était toute une affaire: il fallait éliminer les éventuelles petites bêtes, ôter les feuilles flétries et enfin la laver. Et si on ne possédait pas d’essoreuse volumineuse dans son armoire, les feuilles gorgées d’eau arrivaient toutes fripées dans l’assiette. Il n’est donc guère étonnant que les salades toutes prêtes d’Anna’s Best soient tant appréciées. Déjà coupées et rincées, elles passent sans autre de l’emballage à l’assiette pour un plaisir gustatif frais et croquant. Anna’s Best n’utilise bien entendu que des produits naturels, et de la récolte à la transformation

de la salade, il n’y a qu’un pas. Les feuilles coupées en bouchées sont sélectionnées avec soin et plongées dans un bain d’eau à 2 ºC, sans additifs, ce qui permet de les laver tout en conservant leur structure. Avant de les livrer à Migros, les salades sont encore séchées et emballées hermétiquement. Chez soi, il ne reste alors plus qu’à servir ces concentrés de vitamines et de fibres, de préférence avec une des nombreuses sauces Anna’s Best, elles aussi prêtes à l’emploi! Silke Bender

Par Anna’s Best: French Dr Dressing, si 2,5 dl dl, Fr. Fr 2.20, cœur de d laitue pommée, 150 g, Fr. 3.30, salade Alice, 250 g, Fr. 2.90

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Rincées à l’eau claire, les salades coupées Anna’s Best sont prêtes à être servies. Il est conseillé de ne pas les rincer une nouvelle fois pour éviter toute perte de vitamines et de minéraux.


54 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Hotelplan est en fête: à

A l’occasion de son 75e anniversaire, le voyagiste appartenant au groupe Migros proposera le 29 OFFRE 1: DJERBA

L

e 29 avril 1935, Gottlieb Duttweiler, le fondateur de Migros, lançait Hotelplan et permettait ainsi à de nombreux Suisses de découvrir leur pays. Septante-cinq ans plus tard, le voyagiste appartenant au groupe Migros organise pour tout un chacun des vacances dans le monde entier. Afin de fêter dignement cet anniversaire, Hotelplan a décidé de proposer deux offres exceptionnelles à ses clients.

Les enfants ne paient que Fr. 75.-

Les deux forfaits ne pourront être réservés que le 29 avril 2010 (nombre de places limité). Les enfants âgés de 2 à 14 ans ne paient que Fr. 75.– pour une ou deux semaines

La cour intérieure de l’hôtel dispose d’une belle piscine. Le Jasmina Playa***(*) est un petit hôtel tranquille se distinguant par sa belle piscine dans la cour intérieure et par sa magnifique situation sur la plage. L’établissement est sis à 20 km des commerces d’Houmt Souk et à 25 km de l’aéroport de Djerba. Infrastructure: réception avec coffres-forts payants, bars, restaurants, café maure, salles de séjour avec TV par satellite,

boutique, salon de coiffure et discothèque à l’hôtel affilié Club Jasmina. Piscine avec solarium. Chaises longues et parasols gratuits à la piscine et payants à la plage, serviettes de bain payantes. Repas et boissons: tout compris. Chambres: chambres doubles spacieuses de style maure avec bain ou douche, WC, sèche-

cheveux, téléphone, TV par satellite, minibar, climatisation, balcon ou terrasse. Activités: tennis (éclairage, raquettes et balles payants), pingpong, aérobic, pétanque, minigolf, tir à l’arc, football, volley, petit programme d’animation et de divertissement. Pour les enfants: miniclub pour les 4–12 ans (au Club Jasmina), piscine séparée, aire de jeu.

Jasmina Playa***(*), Djerba Prix forfaitaire par personne en CHF en chambre double, hébergement All Inclusive (HP J DJE 0126) 15.5. - 22.5.10

1 semaine Semaine suppl. Prix fixe enfants

29.5. - 19.6.10 26.6. - 3.7.10 14.8. - 21.8.10 25.9. - 9.10.10 28.8. - 18.9.10 16.10. - 23.10.10

10.7. - 7.8.10

695 385

745 420

845 441

995 476

1095 476

1195 679

75

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Pour 1 à 2 enfants de 2 à 14 ans dans la chambre de deux pleins tarifs. Vols: départs de Genève à destination de Djerba avec Tunis Air tous les samedis du 15 mai au 23 octobre 2010.

Les grandes dates de l’histoire d’Hotelplan ➔ 29 avril 1935: fondation d’Hotelplan par Gottlieb Duttweiler. ➔ 1937: 25 762 Suisses et 47 969 étrangers voyagent avec Hotelplan en Suisse. ➔ 1945: organisation des premiers voyages à Milan, Venise, Florence et sur la Riviera. ➔ 1953: premier voyage forfaitaire aux Etats-Unis. La Yougoslavie et la Grèce deviennent de nouveaux buts de vacances. ➔ 1958: nouvelles destinations en Extrême-Orient; premiers voyages par avion en Inde et au Japon.


OFFRES AUX LECTEURS

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vous les cadeaux!

avril prochain deux offres exceptionnelles pour les familles. dans la chambre de deux pleins tarifs. Sont compris dans le prix: vol aller-retour de Genève en classe économique, taxes d’aéroport et de sécurité, logement en chambre double, repas selon offre, assistance. N’est pas compris: assurance multirisque obligatoire, de Fr. 30.– à Fr. 71–. Ces offres sont soumises aux conditions générales de contrat et de voyage de MTCH SA. Réservation possible le 29 avril 2010 pendant les heures d’ouverture de votre agence Hotelplan, dans toutes les bonnes agences de voyages, sur le site internet hotelplan.ch ou au 0848 82 11 11 (de 8 h 30 à 18 h).

➔ 1960: 1960 llancement d’Autoplan. d’A la ➔ 1961: premiers voyages au Proche-Orient et en Egypte à bord d’avions à réaction. ➔ 1976: premier vol spécial à bord du Concorde, de Genève à Casablanca. ➔ 1996: Hotelplan, Crossair et Mc Donald’s créent l’avion «Mc Plane». ➔ 2001: fondation de Belair Airlines SA. ➔ 2010: Hotelplan a 75 ans et fête son 20 000 000e client.

OFFRE 2: HAMMAMET Disposant d’un beau parc, le Vincci Flora Park**** est un petit hôtel balnéaire situé à 500 m de la longue plage de sable. De nombreux commerces, cafés et restaurants sont à quelques pas. L’établissement est sis à Hammamet-Yasmine, un lieu de villégiature doté d’un parc de loisirs, d’un centre culturel et de souks traditionnels. Le site offre maintes possibilités de sortie. Le vieux village de pêcheurs d’Hammamet est à 8 km et l’aéroport de Monastir à 100 km. Infrastructure: 100 chambres de style maure. Immeuble de deux étages avec hall, réception, salle de séjour, bar, restaurant avec terrasse, restaurant à la carte, café maure, boutique, piscine couverte. Grand parc avec solarium partiellement couvert, piscine avec snack-bar. Chaises longues et parasols gratuits à la piscine et payants à la plage. Repas et boissons: demi-pension. Buffets au petit-déjeuner et au dîner. Chambres: chambres doubles accueillantes avec bain ou douche, WC, sèche-cheveux, téléphone, TV par satellite, minibar (payant), coffre-fort payant, climatisation (en haute saison), balcon ou terrasse.

La piscine et le parc de l’hôtel invitent à la détente. Quant au bar de la plage, il est propice à des moments conviviaux.

Activités: tennis (éclairage payant), ping-pong, volley, programme de divertissements sportifs et ludiques la journée; le soir, spectacles et orchestre.

Activités payantes: équitation, sports nautiques à la plage (proposés par des tiers), terrains de golf à 9 et 18 trous à 5 km. Pour les enfants: pataugeoire.

Vincci Flora Park****, Hammamet Prix forfaitaire par personne en CHF en chambre double, hébergement en demi-pension (HP J TUN 0221) 8.5. - 22.5.10

1 semaine Semaine suppl. Prix fixe enfants

29.5. - 19.6.10 26.6. - 3.7.10 28.8. - 18.9.10 16.10. - 23.10.10

14.8. - 21.8.10 25.9. - 9.10.10.

10.7. - 7.8.10

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Pour 1 enfant de 2 à 14 ans dans la chambre de deux pleins tarifs. Vols: départs de Genève à destination de Monastir avec Tunis Air tous les samedis du 8 mai au 23 octobre 2010.


56 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

A

27 ans, la snowboardeuse Olivia Nobs habite encore chez papa-maman. «Je n’ai tout simplement pas les moyens d’avoir un logement à moi.» Là, elle nous reçoit à Verbier, dans l’appartement de vacances de ses parents. «A La Chaux-de-Fonds, ça n’aurait pas été possible, on est en plein déménagement.» Une grande baie vitrée donne sur des sommets d’une blancheur immaculée. «J’en ai un peu marre de la neige, pas vous?» Rires. Drôle, en effet, d’entendre pareille réflexion de la bouche d’une mordue de la glisse, d’une médaillée de bronze des JO de Vancouver... Il faut dire que notre hôte s’avère plutôt d’un naturel spontané. La langue de bois, elle ne connaît pas.

«Des paroles déplacées qui m’ont énervée»

Alors, quand on revient sur les propos un brin assassins qu’a tenus à la presse son entraîneur Harald Benselin au lendemain de son exploit olympique, cette Bonnie Parker neuchâteloise dégaine: «Dire que j’étais la plus talentueuse de l’équipe, mais pas la plus bosseuse, c’était déplacé et ça m’a énervée! Je n’ai pas toujours été une grande travailleuse, c’est vrai. Mais, depuis l’été 2008, j’ai mis en place toute une structure autour de moi, je suis devenue plus professionnelle.» Olivia pose son couteau. «Ce qu’Harald a peut-être oublié, c’est que j’ai fait une grosse chute à la fin de la saison passée et que ma préparation s’en est trouvée perturbée. «Bilan: une commotion, quelques vertèbres fracturées et des douleurs dorsales récurrentes qui l’ont handicapée tout l’hiver. «Le boardercross, ce n’est pas un

Secrets de cuisine

iner c’est... Pour vous, cuis ut! J’aime passer Un plaisir avant to manger pour moi du temps à faire à et pour les autres. Quel est votre pl Les sushis.

at favori?

z-vous Que ne mangerie de? pour rien au mon Des abats. e? ujours en réserv Qu’avez-vous to its Du quinoa, des fru . re tu na et un yaourt iez-vous Avec qui aimer s? partager un repa nalité en on rs pe e un ec Pas av jus it, te avec particulier... En fa e. les gens que j’aim

match de ping-pong. Il faut avoir la niaque, se bagarrer, c’est très physique!»

Une finale acharnée couronnée par un titre

Heureusement, la chance a tourné. Repêchée in extremis suite au forfait de Tanja Frieden, blessée, la blonde rideuse a pu s’envoler direction le Canada et arracher en véritable guerrière la troisième place d’une finale acharnée. «Etre une outsider a joué en ma faveur. Il y avait moins d’attentes par rapport à mes performances, donc moins de pression sur mes épaules.» Et c’est aussi dans l’adversité que l’on reconnaît les grands champions. Au moment de grimper sur le podium, Olivia avoue

Olivia Nobs: «J’ai appris à cuisiner en regardant ma maman et en l’aidant.»

La championne qui revient Sélectionnée de dernière minute, la Chaux-de-Fonnière est la seule Suissesse à avoir ramené une snowboardeuse de charme qui cuisine le saumon aussi subtilement qu’elle dévale les pistes.


CUISINE DE SAISON OLIVIA NOBS

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COUPER les carottes en rondelles à l’aide d’une mandoline. DÉPOSER les tranches

de saumon sur les légumes.

FERMER les papillotes et

les disposer sur une plaque.

SORTIR du four après 20 minutes de cuisson.

de loin

médaille des JO de Vancouver. Rencontre à Verbier avec une


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avoir craqué. «J’ai pleuré. C’était un moment vraiment fort, intense, violent même. Je m’attendais à voir 5000 personnes à tout casser et il y en avait... 22 000! La voilà qui sort sa médaille pure bronze de son étui. «Elle est belle, non?» Il y a de la fierté dans sa voix et son regard. «Je l’ai prêtée à plein de monde, je l’ai posée partout, c’est un miracle si je ne l’ai pas encore perdue.» Taratata! Elle y tient bien plus qu’elle ne veut le montrer... «C’est le rêve de tout sportif, un aboutissement», finit-elle par admettre. Songerait-elle à raccrocher sa planche? «J’y ai pensé parce que cela fait un bon bout de temps que je suis sur le circuit (n.d.l.r.: huit ans). Mais j’ai décidé que j’allais encore faire une saison. J’ai toujours du plaisir à rider, à sentir cette montée d’adrénaline lors des compétitions, et puis ça sera peut-être la première fois que je pourrai vivre de mon sport.» Les sponsors – c’est bien connu – sont attirés par tout ce qui brille!

Une formation de kinésiologue en vue

Prête donc à repartir pour un tour de cirque blanc, mais en œuvrant parallèlement à sa reconversion. «Je vais reprendre des études en kinésiologie, une formation sur trois ans.» Diplômée de l’Ecole hôtelière de Glion, elle a eu envie de se tourner vers cette thérapie – un rééquilibrage physique, mental et énergétique – après avoir elle-même bénéficié du soutien d’un kinésiologue au sein de l’équipe suisse de boardercross. Chaque fois qu’il s’est occupé de moi avant une course, ça a bien marché.» Déposés dans leurs papillotes, les saumons prennent la direction du four. «J’ai appris à cuisiner en regardant ma maman et en l’aidant.» Amatrice de bonne chère et de bon vin, la Chaux-de-Fonnière ne s’astreint à aucun régime. «L’important, c’est que je me sente bien.» Pour cela, elle suit les conseils en diététique de Jonathan Bruchez, son préparateur physique. «J’essaie d’avoir toujours ces trois éléments – glucides, lipides et protéines – dans mon assiette et de consommer les bons aliments au bon moment.»

«Je suis toujours en vadrouille, je n’ai jamais le temps de m’installer quelque part.»

Tout est décidément question d’équilibre chez cette jeune femme. Toujours et depuis toute petite, depuis ses premiers pas à ski dans le salon familial. «Je devais avoir 2 ou 3 ans et je me promenais comme ça à la maison pour

m’habituer à tout cet équipement.» Son baptême de surf des neiges, elle l’a vécu avant d’entrer à l’école primaire, sur une planche en bois fabriquée par son père. «Avec les Moonboots et les sangles, c’était pas très facile.» Evi-

demment, ça n’avait rien à voir avec le matériel hypersophistiqué d’aujourd’hui. Chaque hiver, elle perfectionnait son style et sa technique en slalomant dans les traces de ses parents, puis de copains plus âgés


CUISINE DE SAISON OLIVIA NOBS qu’elle. «Ils étaient comme des grands frères. C’est d’ailleurs avec eux que j’ai commencé la compétition, d’abord en alpin et après en snow.» Elle collectionne les bons résultats et se qualifie, en 1998, aux championnats du monde junior qui se déroulaient au Colorado. «J’ai terminé deuxième, ça m’a motivée à persévérer dans cette voie.» Avec la réussite que l’on sait...

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Saumon en papillote Une recette d’Olivia Nobs

Une année passée en Australie

Bien sûr, à côté de cela, à côté du boardercross, il n’y a pas de place pour grand-chose. «Je suis toujours en vadrouille, je n’ai jamais le temps de m’installer quelque part.» Olivia adore voyager certes – elle a même arrêté le snowboard après les JO de Turin pour partir une année en Australie, «pour changer d’air, voir d’autres horizons» –, mais elle aspire par-dessus tout à posséder un jour son propre chez-soi, un nid douillet qu’elle meublerait selon ses goûts, où elle pourrait enfin poser ses valises et recevoir ses amis autour de bons petits plats mitonnés à sa façon. Alain Portner Photos François Wavre / Rezo

PRÉPARATION

INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES

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200 g de poireau 400 g de carottes 100 g de carottes jaunes du Palatinat 2 cs d’huile d’olive 1 dl de vin blanc 2 dl de bouillon de légumes 1 cs d’épices ayurvédiques Vata Churna ou de curry doux sel, poivre 2 cs de crème 800 g de filet de saumon sans la peau 1 citron bio

1) Couper le poireau en deux dans le sens de la longueur, puis transversalement en fines lanières. Trancher les deux variétés de carottes en fines rondelles à l’aide d’une mandoline. Faire revenir brièvement les légumes dans l’huile. Mouiller avec le vin et laisser réduire. Ajouter le bouillon. Assaisonner avec le Vata Churna, saler et poivrer. Laisser mijoter jusqu’à ce que les légumes soient cuits mais encore croquants. Y verser la crème, mélanger et rectifier l’assaisonnement. 2) Préchauffer le four à 180 °C. Répartir les légumes sur quatre grandes feuilles d’aluminium. Trancher le saumon transversalement en quatre. Saler et poivrer. Déposer les tranches sur les légumes. Fermer les papillotes et les disposer sur une plaque. Faire

cuire env. 20 min au milieu du four. Couper le citron en quartiers et les servir avec le saumon. Suggestions Servir avec de l’aneth ou du persil. Accompagner de quinori ou de riz. Le quinori est un mélange de quinoa, de riz, de sésame et de pois chiches. Préparation: env. 40 min; cuisson au four: env. 20 min Valeur nutritive Par personne, env. 43 g de protéines, 22 g de lipides, 12 g de glucides, 1750 kJ / 420 kcal


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LA NATURE SAIT CE QUI EST BON PETIT PRÉCIS CULINAIRE

Le boom du bio

Les produits bio sont de plus en plus plébiscités. Andrea Pistorius, collaboratrice au magazine «Cuisine de Saison», vous explique ce qui se cache derrière le logo bio.

I

l y a les VIPs (Very Important Person), qui aiment les passedroits. Il y a les DINKs (Double Income No Kids), qui ont deux salaires, n’ont pas d’enfants, consomment sans modération et ne jurent que par leur carrière. Et maintenant, il y a les LOHAs (Lifestyle Of Health And Sustainability)! Si vous aimez cuisiner et manger, accordez une grande importance à la qualité et à la protection de l’environnement et achetez souvent des produits bio, alors, vous êtes un exemple-type de LOHA: votre style de vie est une association heureuse et décomplexée de plaisir, de diététique et de durabilité. A Migros, les fruits et légumes bio préférés des consommateurs sont les bananes, les carottes, les tomates (cerises et en grappe), les citrons, les pommes de terre, les pommes (Gala, Topaz, Golden et Maigold) et les salades (roquette, endives, batavia, rampon, laitue iceberg et laitue pommée). Mais si le bio est sur toutes les lèvres, que se cache-t-il vraiment derrière le label bio de Migros?

Des rendements jusqu’à 50% inférieurs

Toutes les matières premières bio suisses sont cultivées dans le respect des directives strictes de Bio Suisse, la Fédération des entreprises agricoles biologiques. Le label au bourgeon garantit l’ensemble du cycle naturel. A la différence des exploitations classiques, une ferme bio n’utilise ni engrais artificiels ni produits phytosanitaires chimiques pour cultiver ses fruits et légumes bio.

Par ailleurs, les agriculteurs bio cultivent des variétés végétales plus robustes et plus résistantes, afin de créer une barrière de protection préventive supplémentaire. L’agriculture bio existe depuis les années 1920. Toutefois, malgré des dizaines d’années d’expérience, une exploitation bio reste plus exposée aux risques comme les invasions de nuisibles ou les maladies qu’une exploitation conventionnelle. Son rendement peut être jusqu’à deux fois moindre, ce qui explique le prix un peu plus élevé des fruits et légumes bio. Cependant, Migros achète désormais de plus grandes quantités de produits bio. Elle a donc pu baisser leur prix de 5% en moyenne.

Bananes bio

Migros importe 95% de ses bananes bio du Pérou et 5% de l’Equateur. Elles arrivent par voie maritime, le transport aérien étant interdit. Les bananes constituent de très bonnes sources d’énergie. Conseil: travaillez les bananes trop mûres avec du lait, du yogourt ou de la crème pour en faire des milk-shakes ou de la glace.

Pour les importations: l’avion est interdit

Les produits qui ne peuvent être produits en Suisse pour des questions de climat (bananes, citrons) sont importés. Cela est aussi valable pour les produits indigènes saisonniers (tomates, certaines salades). Le transport aérien, à l’origine des émissions de CO2 les plus importantes, est proscrit. De plus, les produits importés doivent respecter les normes édictées par une ordonnance de l’Union européenne. En raison de l’utilisation d’engrais naturels, les fruits et légumes bio poussent moins vite que les produits cultivés de façon traditionnelle: ils présentent aussi une structure cellulaire plus compacte et moins riche en eau. Le goût des légumes qui poussent très lentement peut ainsi être plus prononcé.

Pommes bio

Pour la culture bio, on utilise des variétés de pommes plus résistantes, comme les Gala, Topaz, Golden ou Maigold. Les pommes bio sont également délicieuses chaudes (pommes au four, röstis aux pommes). Conseil: ne pelez pas vos pommes si vous les dégustez crues. Vous conserverez ainsi un grand nombre de vitamines.


CUISINE DE SAISON

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Tomates bio

Salade bio

Les tomates bio sont importées d’Espagne, des Pays-Bas et du Maroc. Dès juin, elles viennent de Suisse. Pour estomper l’acidité de la tomate, ajoutez un peu de sucre ou de miel à vos sauces maison. Conseil: vous pouvez également farcir les tomates et les faire gratiner.

En été, les salades bio sont de production indigène. En hiver, elles sont importées d’Italie et d’Espagne. Les laitues pommée et iceberg ainsi que le rampon, la roquette, les endives et la batavia sont disponibles en qualité bio à Migros. Conseil: rincez brièvement la salade afin que la perte de vitamines soit moindre.

Carottes bio

Les carottes bio sont cultivées en Suisse. Leur goût se marie très bien à celui du gingembre frais. Pour préparer une salade de carottes, râper fin 500 g de carottes et 2 cm de gingembre. Mélanger avec le jus de 1 citron vert, 1 cs d’huile d’olive, de la menthe poivrée hachée fin, du sel et du poivre. Conseil: les carottes constituent un savoureux en-cas pour les enfants.

Citrons bio

En été, Migros importe ses citrons bio d’Afrique du Sud. En hiver, ils viennent d’Italie et d’Espagne. Farcir le poulet de quelques tranches de citron rend sa chair plus juteuse. Conseil: le zeste de citron apporte une note raffinée à de nombreux plats. De préférence, utilisez des citrons bio non traités.



VOTRE RÉGION MIGROS BÂLE

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Un festival d’humour international

Le Laaf Théâtre sert quatre jours de rire à la salle de spectacles de Courtételle.

D

u 28 avril au 1er mai, ce seront quatre jours pour se marrer, se bidonner ou se dérider au café-théâtre et à Courtételle. L’occasion de rire et de sourire, surtout, mais aussi de découvrir des artistes locaux et internationaux. Les festivités de ce premier festival d’humour organisé par PierreAndré Rossé, propriétaire et fondateur du Laaf Théâtre, débuteront le mercredi. Jacques Bonvin (CH), incarnera un Valaisan bon teint se perdant dans la grande Lausanne pour trouver une femme et assurer sa descendance. Célestin Bobet (CH) assurera la première partie. Le lendemain, Olivier Payré, de Perpignan (F), se racontera en Monsieur Patok, un personnage décalé relatant sa vision déjantée du monde et sa rencontre avec l’amour et les sangliers. Le Comé, régional de l’étape, se produira en première partie. Il distillera son humour subtil et teinté de bienveillance, très loin de la vulgarité et de l’humour «bête et méchant». Vendredi, place à la noblesse. Calixte de Nigremont (F) et son spectacle Cardinal fera entrer le public dans l’aristocratie française en racontant avec espièglerie qu’on peut être nommé cardinal sans pour autant cesser de danser de la techno. Fameux maître de cérémonie, animateur mondain et érudit sachant conter les louanges de n’importe quelle grange abandonnée, Calixte de Nigremont étonne par ses capacités d’improvisation. Sur son site, il annonce avoir été

maître de cérémonie à l’inaugurationdel’Olympia et lors de la Finale de la Coupe du Monde de football en France en 1998. En première partie, une surprise sera concoctée par des artistes jurassiens. Samedi 1er mai, après une première partie surprise, c’est Laurent Chandemerle (F) qui viendra faire résonner ses 120 voix au Festi’Laaf. De Maurane à Nicolas Sarkozy en passant par Jamel Debbouze, il n’oublie personne. Invité permanent de l’émission Les années bonheur de Patrick Sébastien, il a remporté plusieurs fois le concours Graines de Stars. A l’instar de Calixte de Nigremont, il est présenté comme un artiste de renommée internationale.

Laurent Chandemerle.

Le Laaf Théâtre est précurseur au Jura

Le Laaf Théâtre est né en 2006 sous l’initiative de Ropiane, alias Pierre-André Rossé, à Courtételle. Cet artiste, humo-riste et serrurier, présente des es artistes régionaux, nationaux et internationaux et il se produitt quelques week-ends par année.. Le café-théâtre, installé à côté de son atelier de serrurerie, e, peut accueillir environ 80 speccte tateurs. Petit et intime, il reflète bien l’âme des cafés-théâtres parisiens qui font le bonheur des touristes... de Paris à Courtételle! Jacqueline Parrat

Programme

Calixte de Nigremont.

Au Laaf Théâtre à Courtételle ➔ Mercredi 28 avril ➔ 20 h Célestin Bobet ➔ 21 h Jacques Bonvin ➔ Jeudi 29 avril ➔ 20 h Le Comé ➔ 21 h Olivier Payré A la salle des spectacles à Courtételle: Vendredi 30 avril ➔ 20 h première partie surprise ➔ 21 h Calixte de Nigremont ➔ Samedi 1er mai ➔ 20 h première partie surprise ➔ 21 h Laurent Chandemerle Billets en vente aux succursales de la Banque Romande Valiant à Delémont, Porrentruy et Saignelégier. Contact: contact@laaf-theatre.com


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Délifit à emporter Cette délicieuse collation nourrit sans surcharger l’organisme.

D

epuis quelques années, tout restaurant qui se respecte propose une assiette fitness. Des offres qui se ressemblent toutes comme deux gouttes d’eau au printemps. Généralement, une escalope de poulet, entourée de trois ou quatre salades, tente de séduire l’hôte, qui veut ainsi se faire du bien, mais dont l’estomac criera de nouveau famine vers trois heures de l’après-midi. Le b.a.-ba d’une alimentation saine est un ensemble diversifié de toutes les denrées, parmi lesquelles beaucoup de légumes, des fruits de saison, un peu de viande ou de poisson, du fromage, des œufs ou du tofu ainsi qu’un féculent. Il importe également d’utiliser des huiles et graisses de haute valeur, souligne la diététicienne Rita Fricker. «Outre l’huile d’olive, l’huile de colza a retrouvé ses lettres de noblesse aujourd’hui, car sa teneur en précieuses substances a été redéfinie», déclare la spécialiste en parlant des nouvelles découvertes concernant la préparation des mets.

professionnel que ses lignes directrices prédestinent à proposer des repas savoureux et digestes à un prix raisonnable. Sous l’appellation Délifit, Migros Bâle lance des régals à emporter, dont la préparation prend en compte tous les impératifs d’une alimentation saine. L’ensemble de l’offre «Délifit take-away» est élaboré par une équipe de créateurs Migros avec laquelle collabore la diététicienne diplômée Rita Fricker. Priska M. Thomas Braun

Des régals fins pour personnes en forme

Nouveau: offre Délifit take-away ➔ Les différents sandwiches, les salades de saison, les légers birchermüeslis et les barquettes de fruits sont non seulement un plaisir pour les yeux, mais aussi un régal rassasiant, qui ne pèse pas sur l’estomac pour autant. ➔ Ils s’obtiennent dès à présent à tous les comptoirs Gourmessa de Migros Bâle.

Photos DR

Chaque repas équilibré doit aussi contenir suffisamment de minéraux et de vitamines afin de fournir à l’organisme tout ce dont il a besoin. Ce qui ne veut pas dire qu’il doit être une bombe de calories. Quelques connaissances suffisent pour composer des menus et des en-cas légers mais rassasiants, et qui font du bien à long terme. Le choix, la préparation, la composition et la diversification saisonnière des aliments impliquent cependant des connaissances et un savoir-faire plus poussés. En sa qualité de plus grande chaîne suisse de restaurants, la gastronomie Migros est un prestataire

Une alimentation équilibrée et de haute valeur comme collation et à emporter.


VOTRE RÉGION MIGROS BÂLE

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Une spécialiste renommée

Migros Bâle montre tout l’intérêt qu’elle porte à la nutrition.

S

on dialecte bernois est sympathique. Rita Fricker a grandi dans la ville fédérale. Diététicienne diplômée ES, elle compte parmi les pionnières suisses d’une alimentation équilibrée et savoureuse. Tout au long de ses vingt-cinq ans d’activité, cette professionnelle renommée n’a cessé de suivre et de mettre en œuvre les dernières découvertes scientifiques dans sa spécialité. Actuellement, Rita Fricker travaille comme enseignante au centre professionnel des métiers de l’hôtellerie et de la restauration où elle forme les cuisiniers et cuisinières en diététique. Migros a également profité du savoir de cette femme dynamique en l’associant au développement de l’offre Délifit take-away pour ses coopératives Aar, Lucerne et Bâle, et en lui confiant la formation du personnel.

Qu’est-ce que Délifit?

Délifit est synonyme de mets équilibrés et rassasiants, servis dans les restaurants Migros. Savourer au lieu de renoncer, tel est le mot d’ordre. Une majorité des fidèles clients des restaurants de la zone économique couverte par la coo-

Rita Fricker avec Philippe Knecht, responsable de la production Délifit de Migros Bâle, dans son bureau vitré à Münchenstein.

pérative régionale Migros Bâle connaît déjà ces menus savoureux. Désormais, et c’est nouveau, Migros Bâle étend le concept et introduit la ligne Délifit dans les rayons Gourmessa take-away. La mise en pratique au quotidien des théories nutritionnelles et le contact avec ses prochains fascinent aujourd’hui encore Rita Fricker. Dans son cabinet près de

Pyramide alimentaire La pyramide alimentaire illustre les groupes d’aliments parmi lesquels on peut se servir abondamment. Mais elle montre également où la retenue et la modération sont recommandées.

Berne, elle conseille les personnes en surpoids et les diabétiques. «J’aime aider les gens à s’alimenter d’une manière qui contribue à leur bien-être et à leur santé», affirme Rita Fricker en précisant le sens de sa tâche. Et si de grandes entreprises de la gastronomie telle que Migros et ses nombreux restaurants proposent une alimentation équilibrée, la boucle est bouclée. Car des menus équilibrés et avantageux aident les personnes actives, les écoliers et les étudiants à se nourrir sainement, hors de chez eux aussi. Outre son engagement auprès de Migros, Rita Fricker, qui est indépendante, accomplit encore d’autres tâches intéressantes. Elle donne notamment des conférences sur la diététique et préside le groupe régional bernois de l’Association suisse des diététicien–ne-s diplômés ES (ASDD). Texte et photo Priska M. Thomas


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Migros Magazine 17, 26 avril 2010

VIE PRATIQUE MIEUX VIVRE

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Une jolie dînette entre amis Verrines, tartines et autres petits-fours sont à la mode. Et pas seulement dans les restaurants. Les mets miniatures investissent les foyers. Mise en bouche et conseils.

F

inis les apéros chips et cacahuètes bâclés parce qu’on est pressé de passer à table. Terminés la sempiternelle entrée de poisson, le plat de résistance avec une viande en sauce et le dessert bourratif. Aujourd’hui, pour épater ses invités, on préfère proposer de grands buffets avec des tas de mini-mets. Au placard, l’argenterie de l’arrière-grand-mère. Nul besoin de couverts devant une tartine à la confiture de poivrons. On grignote entre amis, à la bonne franquette, des amuse-gueules aussi divers qu’élaborés. Autrement dit, on consomme de la «finger food» (littéralement, nourriture que l’on mange avec les doigts). Il n’y a que les cuillères qui soient acceptées. Histoire d’engloutir plus aisément sa verrine aux deux saumons.

Plus original et moins formel

«Au lieu de menus diachroniques (plats qui se succèdent dans le temps), on présente des repas synchroniques (plats apportés ensemble ou à de courts intervalles et disposés spatialement)», explique le sociologue français Claude Fischler, co-auteur de Manger. Français, Européens et Américains face à l’alimentation. Les raisons? «Une moindre formalité, c’est plus convivial et moins compassé. Une moindre préparation: on peut préparer à l’avance ou utiliser un stock pour un repas impromptu. On gagne du temps et cha-

Pour épater ses invités, rien ne vaut les mini-mets.


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cun se débrouille à table.» Une nouvelle façon de recevoir qui correspond à notre époque, ajoute Isabelle Bratschi, journaliste culinaire au Matin dimanche et auteure de Poissons de nos lacs, recettes de nos grands chefs. «On cuisine des petites choses,, plus légères, car on pense au côté té érégime et minceur. Les soirées dégustation chez soi ont du succès dee par leur aspect festif, on échappe pe un temps à la crise. On se met danss la peau d’un chef cuisinier, comme me dans les restaurants gastronomiiques.» Thomas Clouet, auteur dee Finger food, donne un autre éclai-rage. «Toutes les personnes de moins de 40 ans sont nées avec ec une zappette entre les mains ett font partie de la génération des hyyperconsommateurs. Le résultat estt que les dîners entre amis devien-nent de plus en plus fréquemment nt des apéritifs dînatoires.»

Des recettes faciles à préparer ➔ Cuillers fromage de brebis,

confiture de cerises noires Sucré-salé

Quand la cuisine devient un spectacle…

M6 et ses émissions telles que Un dîner presque parfait et Top chef,, qui battent des records d’audience ce (à tel point que sa rivale TF1 s’appprête à sortir Masterchef, «le plus grand concours de cuisiniers amateurs en France»), y sont sûrement pour quelque chose. Claude Fischler parle de «sport-spectacle». Car moins on s’active aux fourneaux, plus on semble apprécier les mises en scène culinaires. «On ne pratique la cuisine que quand on n’a pas le choix ou quand on est un passionné et que «faire la cuisine» est une sorte d’activité de loisir culturelle.» Doux mélange entre art et occupation récréative, la finger food demande, l’air de rien, une certaine application. Pour réussir son coup et devenir ainsi un artiste culinaire, au moins l’espace d’un soir, mieux vaut s’y prendre à l’avance. Tout ce qui est petit doit être mignon, donc bien présenté. Les contenants seront aussi multiples et jolis que les contenus. «Il est très facile de réaliser son stock pas cher, remarque Isabelle Bratschi. Dans les magasins de décoration, parfois même de jardinage. Dans un musée, j’ai déniché des verres en porcelaine qui ressemblent à des gobelets en plasti-

Ingrédients pour 16 pièces: 220 g de fromage de brebis (ossau-iraty), 1 pot de confiture aux cerises noires entières Matériel: 16 cuillers chinoises, 1 micro-râpe. Recette: râper le fromage, réserver. Déposer une cerise au fond de la cuiller et recouvrir d’une petite montagne de fromage râpé. Son petit plus: «Cette pièce reprend le principe de la barbe à papa, explique son auteur, Thomas Clouet. Le fromage s’effondrera en bouche en exhalant toutes ses saveurs grâce à l’air contenu dans la cuiller.»

➔ Verrines colorées Sucré

Ingrédients pour 4 personnes: eau, 4 feuilles de gélatine, 20 cl de lait, 5 cl de sirop de citron, 5 cl de sirop de menthe, 5 cl de sirop de fraise, 5 cl de sirop de violette. Matériel: 4 petits verres ou bocaux, 1 fouet, 1 casserole, 1 bol. Recette: réhydrater une feuille de gélatine dans un bol d’eau froide. En attendant, mélanger 5 cl de lait avec le sirop de citron dans une casserole et faire chauffer jusqu’à frémissement. Retirer du feu, égoutter la feuille de gélatine et l’incorporer au mélange chaud en fouettant. Répartir dans 4 verres, laisser 30 minutes au réfrigérateur. Renouveler la même opération avec le sirop de menthe, puis de fraise, puis de violette. Son petit plus: une présentation ludique. Le dessert idéal pour petits et grands enfants. Tiré de: «Boîte grain de sel. Pour des soirées verrines», collectif, Ed. Tana (2010)

Tiré de: «Finger food», Ed. Hachette (2010)

que qu’on a tenté d’écraser. Ils font toujours leur petit effet.» Jouer la carte de l’originalité, avec des couleurs. Avec une crème de betterave dans un récipient transparent surmonté d’herbettes, on attire les regards. Attention toutefois à ne pas marier n’importe quoi. L’extravagance s’accompagne de finesse. «On m’a un jour servi une sucette entourée d’un morceau de jambon, se souvient la journaliste. L’idée était de retomber en enfance. Au niveau du

goût, cela ne tenait pas la route.» Un détour par la cuisine moléculaire, ludique et insolite, peut s’avérer être un atout. «Quand le chef veveysan Denis Martin propose sur son menu un plat intitulé «rien», on s’attend à avaler du vide, rigole Isabelle Bratschi. On met alors une cuiller dans la bouche et on découvre qu’elle est couverte d’une couche qui se mange. C’est très drôle.» A condition de maîtriser un minimum l’agar-agar ou l’azote. Des coffrets d’initiation

aident à parfaire ses connaissances sans mettre le feu à l’appartement… Virginie Jobé Photo Getty Illustrations Marlyse Flückiger

A lire: «Finger food», Thomas Clouet, Ed. Hachette (2010); «Poissons de nos lacs, recettes de nos grands chefs», Isabelle Bratschi, Ed. Favre (2009); «Manger. Français, Européens et Américains face à l’alimentation», Claude Fischler et Estelle Masson, Ed. Odile Jacob (2008).


VIE PRATIQUE MIEUX VIVRE

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EN BREF

Venus de loin Manger avec les doigts plutôt qu’avec des couverts n’est bien sûr pas une nouveauté. A l’étranger, il s’agit d’une tradition culinaire. Les Espagnols ont leurs tapas. Libanais et Grecs offrent des mezzés lors des fêtes, d’une dizaine de mets à plus de cent! Somsa en Ouzbékistan, chamuça au Portugal ou encore samoussa en Inde, le beignet triangulaire aux légumes ou à la viande se consomme dans la rue.

A tartiner

➔ Pesto à la viande

des Grisons Salé

Ingrédients pour quelques petites tartines: 6 tranches de viande des Grisons, 40 g de pignons de pin, 150 g de roquette, huile d’olive, poivre noir concassé, pain au muesli Matériel: 1 bol, 1 mixeur, 1 poêle, 1 couteau. Recette: rouler les tranches de viande et les émincer, réserver dans un bol. Faire griller les pignons à sec. Les mettre dans un mixer avec la roquette, en ajoutant un filet d’huile d’olive. Verser cette pâte sur la viande et ajouter du poivre. Mélanger, tartiner sur le pain. Son petit plus: une touche suisse et des ingrédients qui déplaisent rarement. Tiré de: «Moi, je tartine toute la journée!», Stéphanie de Turkheim, Ed. Tana (2010)

Mousse, crème, rillette, pesto, tapenade, confiture, le choix de pâtes à tartiner ne manque pas. Et de pain non plus: aux noix, au son, au lait, de mie, viennois, brioché. Quelques délices exotiques méritent qu’on s’y intéresse: scones anglais, naans indiens, blinis russes. Crackers et biscottes se marient très bien avec les fromages forts. A éviter toutefois: les pains noirs avec un accompagnement peu épicé. Ils risquent de masquer le goût de la préparation.

Et à boire… Jus de fruits, sirops et limonades accompagnent à merveille les buffets estivaux. Pour ceux qui désirent déguster du vin avec leurs verrines, la journaliste culinaire Isabelle Bratschi conseille de passer dans les magasins spécialisés. «Le mariage nourriture et vin est important. Il suffit d’expliquer au vendeur ce que l’on prépare et il saura trouver les meilleurs accords.»

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72 | Migros Magazine 17,

26 avril 2010

Au chevet de la biodiversité

Comme les autres cantons, Vaud se préoccupe de sa diversité biologique. En plus des sites protégés, les autorités estiment qu’il y a urgence à sauver aujourd’hui la nature ordinaire. Les explications de Catherine Strehler Perrin, conservatrice cantonale.

L

a Suisse, pays de lacs et de montagnes, vénéré pour son air pur, a mal à sa biodiversité, tout comme le reste de la planète. Riche de quelque 50 000 espèces animales et végétales, le pays affiche l’une des listes rouges des espèces menacées les plus longues d’Europe, selon Pro Natura. Le canton de Vaud ne fait pas exception. «Il serait surprenant de trouver un îlot vert seul préservé au milieu de la Suisse», déclare Catherine Strehler Perrin, conservatrice de la Nature de l’Etat de Vaud. Pourtant, Vaud est, comme les autres cantons, au chevet de sa diversité biologique depuis plusieurs années déjà. Et l’attention se renforce à l’occasion de l’année internationale de la biodiversité. Son rôle? Répertorier les espèces sur son territoire, préserver les sites

naturels, préparer des mesures d’intervention lorsqu’une espèce est menacée ou un milieu naturel en péril. Et, depuis peu, envisager un suivi global de la biodiversité. Depuis 2001, la Confédération mesure son évolution à l’échelle nationale. «Le monitoring mis sur pied par Office fédéral de l’environnement donne les tendances générales. Il s’agit maintenant d’aller plus en détail et d’observer l’évolution au niveau régional.» Son service prévoit justement de rendre un concept de surveillance d’ici à la fin de l’année.

Plusieurs sites naturels d’importance nationale

«Vaud présente une grande diversité de milieux compte tenu du fait qu’il s’étend sur le Jura, les Préalpes et le Plateau. Plusieurs sites naturels d’importance nationale

La diversité biologique c’est quoi?

On appelle biodiversité la diversité naturelle des organismes vivants. Au quotidien, l’importance de la diversité écologique se manifeste au travers des nombreux services rendus par les écosystèmes: une eau propre, des sols fertiles, des paysages diversifiés, la protection contre les avalanches et les crues. Ne sachant pas quelles espèces, quels gènes ni quels écosystèmes sont ou seront demain d’une importance décisive pour le fonctionnement de notre planète, les spécialistes considèrent qu’il est indispensable d’en sauvegarder le plus grand nombre possible. Profondément préoccupée par les incidences de l’appauvrissement de la diversité biologique, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé en 2006 de déclarer 2010 Année internationale de la biodiversité.


VIE PRATIQUE NATURE

L’introduction sauvage d’écrevisses américaines (photo) a fait disparaître l’écrevisse rouge dans le Léman.

Catherine Strehler Perrin, conservatrice de la Nature de l’Etat de Vaud.

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font l’objet d’une attention particulière, comme la rive sud du lac de Neuchâtel, réserve pour beaucoup d’espèces d’oiseaux migrateurs; le site marécageux de la vallée de Joux, les forêts de chênes et les prairies sèches de Ferreyres ou d’Onnens, ou encore le Paysd’Enhaut et le Jura vaudois, énumère Catherine Strehler Perrin. Prioritaires, ces lieux sont déjà bien documentés, des équipes assurent leur suivi depuis longtemps. En revanche, l’évolution de la biodiversité est lacunaire pour les terrains proches des villes, les champs, les prairies.» Autrement dit la nature ordinaire, celle qu’on trouve en bordure de route ou à la sortie des villages. C’est là la tâche qui attend le canton ces prochaines années: évaluer l’état de santé de cette biodiversité, répertorier les milieux et les espèces encore présentes, assurer leur protection et les mettre en réseau.

Une diversité absolument indispensable

Sébastien Rojard (à g.) et Philippe Tavel, garde-pêche, effectuent un recensement des poissons dans les eaux de la Morge.

Des écrevisses américaines dans le Léman A l’occasion de l’année internationale de la diversité biologique, le canton de Vaud présente chaque mois une parcelle de son territoire sur la Toile (www.vd.ch/fr/themes/ environnement/2010-lannee-dela-biodiversite). Mai sera consacré au Léman (dès le 12 mai). Bonne nouvelle: la santé du lac n’est pas jugée catastrophique. «Globalement, on n’observe pas de recul significatif des espèces indigènes», commente l’un des neuf gardes-pêches cantonaux, Philippe Tavel. Reste que certains poissons sont menacés: ainsi l’omble chevalier, contaminé aux PCB (des substances considérées comme cancérigènes pour l’homme) et qui, du coup, fait l’objet d’un

repeuplement, et la truite du lac. «Signe interpellant, néanmoins: l’augmentation des espèces exotiques», note Philippe Tavel. Autrement dit, celles qui ne sont pas originaires du Léman. Sur la liste des 28 espèces de poissons que dénombre le lac, on trouve le poisson rouge, introduit par des particuliers venus vider leur aquarium... Une espèce étrangère peut être à l’origine de profondes mutations, voire de disparitions. Ainsi, l’écrevisse rouge s’est éteinte dans le Léman sous l’effet de l’introduction «sauvage» et successive de trois espèces concurrentes, notamment originaires des Etats-Unis et porteuses du virus de la peste des écrevisses.

De nombreux indices laissent déjà penser que la conservation de ces espaces verts est fortement menacée. Essentiellement par les constructions et certains modes de culture, qui favorisent leur disparition ou leur appauvrissement. «Lorsqu’on voit plein de pissenlits dans une prairie censée être maigre, c’est signe qu’il y a trop d’engrais, explicite Catherine Strehler Perrin. Le risque est que, à terme, la diversité de plantes baisse et que le nombre de prairies de valeur diminue. Or elles sont indispensables pour certains échanges génétiques!» La solution pour assurer leur préservation? «Travailler avec les particuliers, les agriculteurs et les autorités communales», esquisse la conservatrice. Les paysans qui subiraient une perte de rendement en raison de l’interdiction de certains engrais devraient se voir offrir des compensations financières. Depuis plusieurs années, le canton de Vaud a d’ailleurs mis en place des contrats avec les agriculteurs. «Enfin, il s’agit d’influer sur l’aménagement du


74 |

VIE PRATIQUE NATURE

Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Des actions en Suisse romande autour de la biodiversité ➔ Vevey (VD) Marché

de plantons ProSpecieRara organisé en collaboration avec l’Alimentarium le 2 mai. www.prospecierara.ch

➔ La ville de Neuchâtel

Les poissons sont mesurés et pesés lors des recensements.

territoire en collaboration avec les communes, pour réserver, par exemple dans les villages, davantage de zones vertes ou des zones agricoles protégées.» Des taxes lors de travaux de construction pourraient alors être

imaginées pour financer la préservation de la biodiversité. Un projet de longue haleine qui devra encore être approuvé par le politique. Céline Fontannaz Photos Laurent de Senarclens

invite la population à participer au recensement de sa faune et de sa flore. www.museum-neuchatel.ch Le Parc régional Chasseral (NE/BE) organise de nombreuses manifestations dans le cadre de l’année internationale de la biodiversité. www.parcchasseral.ch

➔ Parc naturel régional Pfyn-Finges (VS):

www.pfyn-finges.ch, diverses manifestations

➔ «Toile de vie»: une exposition interactive autour de la biodiversité se tient à Bulle (FR) jusqu’au 15 octobre. www.biodiversity.ch ➔ Journée mondiale de

l’environnement, le 5 juin à Genève, organisée par l’Office des Nations Unies, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement et le Réseau environnement de Genève http://journeeverteonugeneve.org

➔ site général:

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5 NOTE DE MUSIQUE

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IMPRESSUM MIGROS Magazine Construire case postale 1751, 8031 Zurich Hebdomadaire du capital à but social www.migrosmagazine.ch

Projets et évenements: Ursula Käser (responsable), Denise Eyholzer Rédaction: redaction@migrosmagazine.ch Téléphone: 044 447 37 37 Fax: 044 447 36 02

Tirage contrôlé: 508 186 exemplaires (REMP octobre 2009) Lecteurs: 601 000 (REMP, MACH Basic 2010-1)

Rédacteur en chef: Steve Gaspoz Rédacteur en chef adjoint: Alain Kouo

Direction des publications: Monica Glisenti Direction de Limmatdruck SA: Jean-Pierre Pfister Directeur des médias Migros: Lorenz Bruegger

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Département Magazine: Patricia Brambilla, Laurence Caille, Céline Fontannaz Mélanie Haab, Virginie Jobé, Pierre Léderrey, Laurent Nicolet, Alain Portner

Département Actualités Migros: Daniel Sidler (responsable), Pierre Wuthrich (coordinateur pour la Suisse romande), Béatrice Eigenmann, Jonas Hänggi, Florianne Munier, Christoph Petermann, Daniel Sägesser, Michael West Département Shopping & Food: Jacqueline Jane Bartels (responsable), Eveline Schmid (adj.), Heidi Bacchilega, Benjamin Bögli, Anna Bürgin, Tina Gut, Dora Horvath, Martin Jenni, Fatima Nezirevic, Nicole Ochsenbein Anna-Katharina Ris Mise en pages: Daniel Eggspühler (responsable), Werner Gämperli (adj.) Layout: Diana Casartelli,

Marlyse Flückiger, Nicole Gut, Bruno Hildbrand, Gabriela Masciadri, Tatiana Vergara Photolithographie: René Feller, Martin Frank, Reto Mainetti Prépresse: Peter Bleichenbacher, Marcel Gerber, Felicitas Hering Service photo: Tobias Gysi (responsable), Regula Brodbeck (resp. pour la Suisse romande), Anton J. Erni, Franziska Ming, Susanne Oberli, Olivier Paky, Christina Rohner Correction: Paul-André Loye Internet: Laurence Caille Secrétariat: Jana Correnti (responsable),

Imelda Catovic, Cony Kappeler Sylvia Steiner Département des éditions: edition@migrosmagazine.ch Téléphone: 044 447 37 70 Fax: 044 447 37 34 Bernt Maulaz (chef du département), Nadia Falce Abonnements: abo@migrosmagazine.ch Sonja Frick (responsable), Téléphone: 044 447 36 36 Fax: 044 447 36 24 Annonces: annonces@migrosmagazine.ch Téléphone: 044 447 37 50 Fax: 044 447 37 47 Reto Feurer (chef du département), Thomas Brügger, Nicole Costa, Verena De Franco, Yves Golaz,

Maya Matzenauer, Janine Meyer, Hans Reusser, Kurt Schmid, Jasmine Steinmann, Nicole Thalmann Marketing: Jrene Shirazi (responsable), Simone Saner Media Services: Patrick Rohner (responsable), Eliane Rosenast Editeur: Fédération des coopératives Migros

IMPRIMERIE Centre d’impression Edipresse, 1030 Bussigny


76 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Filipa voit la vie en lilas

La Vaudoise Filipa Grimm-Da Cruz, voix du groupe Lila Cruz, saute de note en note dans une musique qui invite au voyage. Embarquement immédiat.

J’

aime tous les genres de musiques, du moment qu’elles me font voyager.» Les chansons que compose Filipa Grimm-Da Cruz – Lila Cruz dès qu’elle caresse les touches de son piano et entonne des mélodies – invitent aussi à l’évasion. Trois petites notes au piano et c’est parti. Une noire, une blanche, une croche et on décolle. Rapidement, la voix ronde se fait puissante, légère comme une brise, entraînante, mélancolique, envoûtante à tous les coups. En dehors de la scène, des vocalises et des portées de musique, c’est une voix douce, presque fragile, qui sort de la bouche de la Chablaisienne. «La musique occupe une place prépondérante dans ma vie», raconte-t-elle. Bien avant d’enregistrer son premier album, Carousel, avec le trio Lila Cruz. A 4 ou 5 ans, elle apprend la flûte, rêve de faire glisser un archet sur les cordes d’un violon, mais finalement s’initie au piano parce que sa voisine vendait le sien. Suit des cours au conservatoire jusqu’à ses 13 ans, âge auquel elle met la musique en pause au profit du dessin, de la peinture et du sport. Retrouve le rythme au hasard d’une rencontre avec un compositeur qui lui parle d’expression et de sensibilité plutôt que de technique. Sa voix, d’une tessiture et d’un style souvent comparés à celles de Tori Amos et Kate Bush, Filipa l’a forgée dans des chorales. Un chœur d’enfants lorsqu’elle avait 8-9 ans, puis un autre de gospel, à l’église, qui lui servait d’échappatoire, quand elle accompagnait ses parents très pratiquants. De jour comme de nuit, son esprit vagabonde. Parfois, elle rêve de mélodies, qu’elle joue lorsqu’elles ne

Carte d’identité

Filipa Grimm-Da Cruz, chanteuse et architecte d’intérieur Né le 10 octobre 1979 à Nazaré au Portugal. Etat civil: divorcée, une fille Noa qui aura 10 ans en 2010. Si Signe particulier: ramasse des cailloux chaque fois qu’elle va quelque part. Elle aime: le fromage sous toutes ses formes, raclette, fondue moitié-moitié ou au fromage de chèvre. Elle n’aime pas: l’hypocrisie, faire le ménage, les choux de Bruxelles. Un grand rêve: acquérir une vieille ferme qu’elle pourrait rénover, y élever une tribu d’enfants, avec un studio d’enregistrement, une petite scène pour y faire de la musique et accueillir des artistes, un jardin potager, un mari et un cheval pour sa fille.

s’évanouissent pas dans le noir-bleulilas de l’aube. Les notes en appelant d’autres, des images se greffent dessus. Elle les traduit en mots. Sa meilleure amie – et manager – l’inscrit en cachette au Montreux Jazz Festival Off. Sélectionnée, Filipa redoute d’y aller seule. Elle contacte alors Jean Cavallini qui emmène sa compagne Nathalie Winiger. Le trio Lila Cruz est né. Lila, son surnom, lilas, «une couleur du spectre qui me convient bien. On dit que c’est celle de l’âme et de l’esprit.» Son premier album à peine égrené, le groupe planche déjà sur le suivant. Vivement qu’il remonte bientôt sur scène. Car, paraît-il, c’est une voix à suivre en 2010. Pour un beau voyage, assurément. Laurence Caille Photos Matthieu Rod

www.lilacruz.com A écouter: Lila Cruz sera en concert le 1er mai au Café-Théâtre Le Bourg à Lausanne (www.le-bourg.ch).

MON DISQUE PRÉFÉRÉ «Little Earthquakes» de Tori Amos, qui contient le titre «Crucify». Filipa adore la pochette. «Ça me correspond bien, on peut rester dans la boîte ou pas.»


RÉUSSITE LILA CRUZ

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MA DESTINATION DE RÊVE «Bénarès en Inde est un endroit magique, mystique. L’Inde est un pays qui me touche vraiment beaucoup. J’y sens une essence vraie des gens.» Filipa n’est pas la seule à apprécier cet endroit: «Ma fille ne voulait plus rentrer!»

MON ANIMAL

«Mon chat Zazou, c’est le mâle de la maison. Il adore quand je joue au piano. C’est mon premier public. Il aura 3 ans cette année.»

MON INSTRUMENT

«Mon piano n’est plus un objet, c’est le traducteur de mes émotions.» Cet instrument l’accompagne depuis vingt-deux ans et a rapidement remplacé le clavier sur lequel elle a fait ses premières gammes.

MA PASSION

Filipa Grimm-Da Cruz a suivi des cours de piano au Conservatoire jusqu’à l’âge de 13 ans puis a redécouvert la musique à l’adolescence au hasard d’une rencontre avec un enseignant qui lui parle d’expression et de sensibilité plutôt que d’étude et de technique.

MON GROUPE

Ses compères de Lila Cruz, Nathalie Winiger, batteuse et percussionniste, et Jean Cavallini, bassiste et guitariste. La réunion des trois donne un cocktail aux teintes pop, rock, folk.


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