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Famille
«Il ne faut jamais faire attendre un bébé!»
Sociable et ouvert au monde, le tout-petit est un être de relation, dès la naissance. D’où l’importance de communiquer avec lui, insiste le pédopsychiatre Antoine Guedeney, en respectant quelques règles de politesse.
Texte: Patricia Brambilla
Antoine Guedeney, les bébés vous fascinent depuis plus de quarante ans. Pourquoi? Parce qu’ils sont la vie même, avec cette extraordinaire curiosité, cette ouverture à l’autre. En général, quand on regarde un bébé, aussi jeune soit-il, il est déjà en train de vous regarder. Ils répondent à notre intérêt avec une rapidité incroyable. Ils sont merveilleusement courtois, gais, ce sont des individus de sciences, des apprenants fabuleux. Vous dites que les bébés sont curieux et polis. Quelle est la bonne manière de les approcher? Comme ils nous font la grâce de s’intéresser à nous, alors que l’on est vieux et moche, le moins que l’on puisse faire est de respecter leur besoin de contact et de leur renvoyer l’intérêt qu’ils nous témoignent. La modalité d’interaction la plus importante, pour eux, est le regard. Mieux vaut donc enlever ses lunettes de soleil quand on s’adresse à un bébé, surtout si l’on est une figure d’attachement pour lui. C’est à travers les yeux des parents que le tout-petit va déchiffrer si l’environnement est sécure ou dangereux. L’expérience de la falaise visuelle l’a démontré depuis longtemps: elle consiste à mettre un enfant, qui ne marche pas encore, sur un bureau prolongé par une vitre. Le bébé va s’avancer à quatre pattes et, au bord de la table, il va regarder papa ou maman. Selon ce qu’il voit dans leur regard, il va s’aventurer sur la plaque transparente ou non. De même, quand les bébés commencent à marcher, ils tournent la tête régulièrement pour avoir maman ou papa en visuel. Selon vous, il ne faut pas toucher un bébé sans y être invité… Pourquoi? Il faut les respecter. C’est le bébé qui prend l’initiative. On se souvient tous de ces moments de l’enfance où l’on nous demandait de dire bonjour à la dame… Je détestais ça, comme de devoir donner des bisous. Plus les enfants sont jeunes, plus ils ont besoin qu’on les approche tranquillement. Les adultes sont de gros animaux inconnus pour eux… D’où l’importance de se présenter d’abord, à distance, ce qui déclenche souvent de grands sourires chez les bébés. Mais on ne touche pas avant d’avoir reçu un signal. Une des grandes grossièretés, c’est de répondre à son portable quand on est avec un bébé et qu’il nous montre quelque chose… Si ça devient une habitude, l’enfant va très vite apprendre que vous priorisez votre portable à la relation. Or, cela devrait être l’inverse: on ne devrait jamais répondre à son portable quand on est en interaction avec son bébé. Il est la priorité. Extraordinairement sensibles et joyeux, les bébés peuvent néanmoins souffrir. Quelles sont les principales causes de détresse? Oui, ils peuvent souffrir à cause de la relation. Ils ne peuvent pas nous dire non, ni partir en claquant la porte, comme ils le feront plus tard à l’adolescence. Ils sont prisonniers de la relation avec nous. Si vous faites des fautes importantes et répétitives, si vous criez trop fort, si vous les plantez là, si vous échouez à comprendre ce qu’ils demandent, ils peuvent très vite en tirer des leçons et s’écarter, se renfermer sur eux-mêmes, puis plus tard sur leurs jeux ou leur ordinateur. Un bébé peut souffrir de troubles de la relation avec ses figures d’attachement dès le début de sa vie. Il peut alors déprimer, ou du moins se mettre en retrait. L’expérience du visage immobile, réalisée par le psychologue du développement Edward Tronick il y a une trentaine d’années, est éloquente: si un des parents fait, sans prévenir, une coupure dans la communication pendant quelques secondes, le bébé va commencer à rigoler ou à protester, pour essayer d’obtenir une réponse. Et si ça ne marche pas, il va montrer un air de perplexité et détourner le regard. Cette réaction se vérifie sur tous les bébés. Or, ce n’est pas de l’ennui, c’est un signal rouge de détresse. Le bébé est sensible très tôt à la violation des interactions humaines.
La dépression du tout-petit est-elle la même que celle de l’adulte? Non, pas du tout. Et chez le bébé, je ne parlerais pas de dépression avant quatorze ou dix-huit mois au moins. L’adolescent et l’adulte ont la capacité de se sentir coupables parce qu’ils ont fait quelque chose qui a altéré la relation, selon la définition psychopathologique de la dépression. Le bébé ne se sent responsable de rien, il vit dans le présent quelque chose qui
ne marche pas. Et il se met en retrait en attendant que cela aille mieux, c’est son premier mécanisme de défense. Sauf que son développement, à ce moment-là, ne peut pas avoir la même qualité que celui d’un enfant qui n’est pas en retrait. Le développement n’est pas le déroulement d’un programme génétique de maturation, c’est comme le vélo, ça n’avance pas tout seul. Sa qualité tient à la capacité d’un enfant d’être curieux et d’aller chercher son alimentation affective et intellectuelle dans le monde. Ce qu’il ne peut pas faire quand il est en retrait. L’enfant est une machine à penser surpuissante dès le début de sa vie, mais il n’a pas beaucoup de moyens de se faire comprendre. Mais comment différencier un bébé simplement triste d’un bébé déprimé? Un bébé triste, ça peut arriver, et ce n’est pas forcément pathologique. Il peut avoir perdu sa tétine ou être contrarié par quelque chose qui ne lui plaît pas. Comme tous les grands mammifères, le bébé dispose très vite de toutes les émotions humaines. Mais cette tristesse ne dure jamais plus de quelques minutes. Alors qu’un retrait durable, signe de détresse, doit interroger. En général, il a été provoqué par une séparation d’avec une figure d’attachement, ou par des douleurs physiques ou des difficultés à communiquer. Quels sont les signaux d’alarme auxquels il faut être attentif? Il y en a plusieurs. Quand un bébé crie et qu’il proteste, c’est déjà pas mal, parce qu’il oblige son environnement à se poser des questions. Ses cris sont extraordinairement stressants, ils obligent tout le monde à venir voir ce qui se passe. Au passage, cela signifie qu’il faut toujours répondre au bébé, ne pas le laisser attendre, mais aller chercher ce qui se passe et ce dont il a besoin. Ce qui rend les bébés sécures et tranquilles, c’est justement quand ils ont une réponse rapide et efficace à leurs signaux de détresse. Ils peuvent alors reprendre leur vie de bébé, qui est d’explorer le monde et la relation. Vous avez mis au point une échelle d’évaluation de la détresse des bébés (Alarme Détresse BéBé). Comment fonctionne-t-elle? L’ADBB est un instrument qui aide les professionnels à réaliser si un enfant est trop sage, s’il n’a pas assez de peps. Un enfant en bonne santé mentale et physique, ça pète le feu! Mais ce n’est pas si facile de se rendre compte qu’un enfant est un peu trop tranquille. Alors on entre en contact avec lui et on évalue si la réponse est suffisante grâce à une petite échelle de valeurs. On regarde l’expression du visage, celle-ci change normalement à chaque seconde. Si vous devez chercher le regard du bébé, c’est déjà un signal. De même, un bébé en bonne santé bouge énormément et fait du bruit. Cette échelle mesure aussi la capacité du bébé à entrer en relation avec vous et à soutenir cette relation. Cela permet de repérer qu’un enfant n’est pas au top et qu’il a besoin d’un professionnel. Quand faut-il consulter? En général, quand quelque chose ne va pas bien, les parents s’en rendent compte. Trop souvent encore, les professionnels disent que ça va passer et que tout va s’arranger. Eh bien non, si le bébé a un problème au niveau de la communication, ce n’est pas un petit problème. Il faut aller chercher ce qui le gêne, ce qui le bloque. Quels sont les risques d’une détresse prolongée sur le développement de l’enfant? Qu’il s’y habitue et qu’il trouve que c’est une situation normale. Le risque, comme le montrent plusieurs études, est que son développement psychologique ne soit pas aussi bon que celui d’un enfant resté tout le temps dans le coup de la relation. Le développement intellectuel, mais aussi émotionnel, la capacité à réguler ses émotions et à s’exprimer, peuvent être altérés. Comme disait Paul Valéry, un homme seul est en mauvaise compagnie… Quand un bébé nous donne un signal, qu’il soit dans la protestation ou dans le retrait, mieux vaut l’entendre. Pensez-vous que tout se joue avant 3 ans? Non. Le développement de 0 à 3 ans est le plus extraordinaire et le plus intense de toute la vie. Mais la capacité d’autocorrection et de résilience est énorme. A contrario, ce qui s’exprime tôt peut avoir des conséquences durables. Ce développement, si puissant soit-il, a des limites. Les bébés sont très résistants physiquement. Voyez ces toutpetits qui survivent parfois à des tremblements de terre, enfermés seuls dans le noir pendant plusieurs jours. Mais là où ils ne sont pas solides du tout, c’est si on leur tape dessus psychologiquement, si on leur crie dessus, si on noue avec eux des relations imprévisibles et chaotiques. Ils se défendent en se mettant en retrait, mais c’est une défense coûteuse pour leur développement, qui peut avoir une incidence sur l’estime de soi et sur les capacités de relation à l’autre. Comment favoriser une bonne évolution, éduquer un enfant sans trop l’abîmer? Ce n’est pas si difficile que ça. Cela demande de mettre l’enfant, surtout quand il est très jeune, en priorité. Il doit sentir qu’il passe avant tout. Cela veut dire qu’on va lui consacrer du temps, du temps agréable passé ensemble. En jouant avec lui, on lui apprend que le plaisir dans la vie, c’est de jouer avec les autres. Que ce plaisir nous enseigne les choses et nous ouvre le monde.
En les mettant toujours au centre, ne risque-t-on pas d’en faire des enfants tyrans? Ah non, c’est même le contraire! Ce sont ceux qui n’ont pas été au centre qui deviennent des enfants tyrans. Ce sont ceux à qui on a donné des objets alors qu’ils demandaient de l’attention. Bien sûr, les enfants ont besoin de limites, d’entendre autant de «non» que de «oui», mais ça ne s’applique pas aux bébés. Mais souvent les parents qui privilégient leur travail donnent en compensation tout ce que leurs enfants demandent. Alors que les enfants, au fond, ne demandent que de l’attention et des preuves d’amour. MM
Bio express
1953 Naissance d’Antoine Guedeney à Paris, d’un père pédiatre et d’une mère psychanalyste.
1978 Service militaire au Tchad, comme apprenti pédiatre.
1992 Prend la direction de la Guidance infantile à l’Institut de puériculture à Paris.
2000 Publie l’échelle de détresse ADBB, après cinq ans d’élaboration.
2007 Co-signe avec son épouse Le manuel de l’attachement (Éd. Masson).
2008 Est élu président de l’Association mondiale de santé mentale du jeune enfant (WAIMH).
2018 Reçoit le Grand Prix de la recherche de l’Institut de France pour ses travaux sur le retrait relationnel et la psychopathologie précoce.
2021 Publie Un bébé n’attend pas (Éd. Odile Jacob).
Lequel est le croissant au jambon végétalien, A ou B?

Cornet au chocolat
La variante végétalienne a été reconnue par Andrin C. Willi, Nicole Hasler et Eliana Zamprogna. La majorité du jury estime qu’il s’agit d’une assez bonne alternative, mais préfère l’original.
Millefeuille
Tous les cinq ont pu identifier correctement la variante végétalienne. Les avis divergent toutefois fortement à ce sujet, allant de «pratiquement équivalent» à «moyen», voire «raté».
L’avis des pros
Après le test à l’aveugle, nos cinq spécialistes expliquent leurs choix. Si, pour les croissants au jambon, l’affaire est vite entendue, il n’en va pas de même en ce qui concerne le chocolat aux noisettes et le cornet au chocolat.
Rolf Hiltl, 56 ans, propriétaire des restaurants végétariens Hiltl, de Zurich
Eliana Zamprogna, 47 ans, directrice technologique de M-Industrie, de Küsnacht (ZH)
Nicole Hasler, 37 ans, blogueuse culinaire, de Zurich
Knut Schwander, 58 ans, responsable GaultMillau Suisse romande, de Pully (VD)
Andrin C. Willi, 45 ans, rédacteur culinaire et spécialiste de la gastronomie, de Kilchberg (ZH) Le chocolat aux noisettes et le cornet au chocolat ont apparemment constitué le plus grand défi. Pourquoi l’affaire était-elle pourtant claire pour trois d’entre vous?
Eliana Zamprogna: La glace végétalienne était clairement plus aqueuse. Mais ce n’était pas facile avec le chocolat.
Nicole Hasler: Cela n’a pas été trop difficile pour moi, car ma sœur ne peut pas manger de produits laitiers et je connais donc bien les alternatives végétaliennes. Et le fait de pouvoir essayer les deux variantes en parallèle a bien sûr facilité les choses. Le chocolat végétalien était tout simplement très sucré.
Andrin C. Willi: Pour le chocolat, j’ai trouvé que c’était clair, parce qu’il manque un vecteur de goût à la variante végétalienne. De plus, grâce au lait, l’original a un goût plus onctueux. Le cornet végétalien manque également de richesse gustative. Le croissant végétalien au jambon a même obtenu de meilleurs résultats que l’original chez certains. Pourquoi?
Rolf Hiltl: Le goût du jambon de l’original est très fort, ce qui est sans doute typique dans un croissant au jambon.
Andrin C. Willi: Justement, c’est mieux si l’on remplace ce type de viande – d’autant plus si
des produits équivalents en termes de goût sont disponibles. Rolf Hiltl: Je pense que ces alternatives végétales peuvent fonctionner sans problème auprès du public, à l’exception du millefeuille. Pourquoi? Rolf Hiltl: C’est une raison très personnelle. Mon père était pâtissier dans les années 1950 et c’est lui qui a mis au point la recette de notre millefeuille Hiltl, maintes fois salué. C’est pourquoi je suis très exigeant à ce sujet. La variante végétalienne manque de saveur, alors que l’original offre un goût complexe. On ne peut pas tout «véganiser».

Knut Schwander: Même si j’aurais préféré ne pas manger ces deux pâtisseries, je trouve que toutes les alternatives végétaliennes sont parfaitement acceptables. On peut tout à fait les acheter.
Que pensez-vous du fait qu’il existe de plus en plus d’alternatives végétaliennes?
Knut Schwander: Pour les produits testés aujourd’hui, je trouve que c’est une bonne chose; au fond, ce sont simplement d’autres méthodes de fabrication. Que l’on préfère l’une ou l’autre version est une question de goût. En revanche, je n’ai pas beaucoup apprécié les substituts de viande. Rolf Hiltl: Je trouve qu’il est très important que de tels produits existent, et je suis convaincu que c’est l’avenir. Depuis vingt ans déjà, nous offrons une variante végane aux plats végétariens dans nos restaurants. Le plaisir et le goût sont importants, mais la discussion ne devrait pas s’arrêter là. Avec les alternatives végétaliennes, on peut faire beaucoup de bien, à la planète comme aux animaux.
Eliana Zamprogna: En outre, on augmente la diversité de l’offre alimentaire. L’important est que ces produits ne soient pas seulement bons, mais aussi sains. Moins il y a d’ingrédients artificiels, mieux c’est.
Andrin C. Willi: Les alternatives véganes permettent de ne pas exclure du groupe: lors d’un barbecue, on jette alors une saucisse végétalienne sur le gril. Il n’y a pratiquement pas de différence, même si l’on mange autre chose.
Nicole Hasler: On aime le goût auquel on est habitué. Ces produits de substitution soulèvent la question de savoir si quelque chose ne peut pas avoir un goût un peu différent tout en étant bon. Là aussi, il y aura un effet d’habitude avec le temps. Rolf Hiltl: Deux choses peuvent se démarquer au niveau gustatif et être pourtant toutes deux délicieuses. Le même plat a une saveur légèrement différente dans chaque restaurant.
Andrin C. Willi: Mais lorsque les goûts sont très éloignés, comme dans le cas du chocolat aux noisettes, il y a tout de même une préférence à la fin. Au final, c’est toujours une question de subjectivité. MM
Pour un départ végane en 2022
Pourquoi ne pas essayer la cuisine végétalienne cette année? De nombreux plats appréciés existent déjà dans une version à base de végétaux. La preuve avec nos recettes.
Couronne des Rois végane
Ingrédients pour 8 personnes 70 g de margarine végane 500 g de farine 1 cc de sel 80 g de sucre 20 g de levure fraîche 2,5 dl de boisson végétale, p. ex. Rice Drink aux amandes, tiède 50 g de raisins sultanines Farine pour façonner 1 amande pour la fève 3 cs de crème de soja à fouetter 1 cs d’amandes effilées 1 cs de sucre grêle 2 cs de sirop d’érable
Préparation 1. Faire fondre la margarine. Mélanger la farine, le sel et le sucre. Former une fontaine au centre. Délayer la levure dans la boisson végétale puis verser dans la fontaine avec la margarine. Pétrir le tout en une pâte lisse et souple, soit env. 5 min. Incorporer les raisins sultanines. Couvrir la pâte d’un torchon de cuisine humide et la laisser lever 2-3 h dans un endroit tempéré pour qu’elle double de volume. 2. Prélever env. 280 g de pâte et former une boule sur un peu de farine. La déposer au centre d’une plaque chemisée de papier sulfurisé. Diviser le reste de la pâte en huit parts égales et former des boules. Cacher l’amande dans l’une d’entre elles. Disposer les petites boules autour de la grande en laissant un léger espace. Couvrir la galette et la laisser reposer 30 min. 3. Préchauffer le four à 190 °C. Badigeonner la galette de crème de soja puis la parsemer d’amandes effilées et de sucre grêle. Glisser au milieu du four et faire cuire 25-30 min. Sortir la galette, la badigeonner encore chaude de sirop d’érable et la laisser refroidir.

CONSEIL Depuis 2014, janvier est devenu, sous l’impulsion de l’organisation à but non lucratif Veganuary, le mois où l’on mange végétalien. Sur veganuary.com/fr, vous trouverez des conseils pour relever le défi... pendant 31 jours ou pour plus longtemps.
CONSEIL Pas envie de cuisiner? Les applications «HappyCow» et «Vanilla Bean» indiquent où trouver des restaurants végétaliens dans les environs.
Beurre Vegan Bloc plant-based V-Love, 250 g, Fr. 3.95
Millefeuille végane
Des tranches de pâte feuilletée croustillantes, entre lesquelles se trouve une délicieuse crème à la vanille: cette pâtisserie est un classique que tout le monde aime. Elle peut également être préparée de manière végétalienne.
Émincé végane à la zurichoise
Avec le substitut de viande, les champignons et la crème fouettée au soja, il est possible de réaliser une version végétalienne de ce grand classique de la cuisine zurichoise. Servir avec des röstis.
Delicious Pieces plantbased V-Love, 180 g, Fr. 5.95
Boisson au riz et à l’amande Bio V-Love, 1 l, Fr. 2.90
Toutes les recettes se trouvent sur migusto.ch
CONSEIL Si le V-Label jaune et vert manque, cela ne signifie pas toujours que le produit n’est pas végétalien. L’application «CodeCheck» permet d’en savoir plus sur l’article.
Choco Cocoa Nibs 65% plantbased V-Love, 100 g, Fr. 2.60
Gâteau au chocolat végane
Même un délicieux gâteau au chocolat peut être végétalien: avec de la margarine et de la boisson à l’avoine. Le cacao en poudre et le chocolat noir apportent l’arôme et la couleur.
Cornettes au hachis végane

Ingrédients pour 4 personnes 1 oignon 1 gousse d’ail 2 cs d’huile d’olive 1 paquet de hachis plant-based de 300 g 1 cs de concentré de tomates 2 cs de sauce soja 1 cs de farine 3 dl de bouillon de légumes végane Sel, poivre 400 g de cornettes véganes 1 botte de ciboulette
Préparation 1. Hacher l’oignon et l’ail. Chauffer l’huile dans une poêle et saisir le hachis à feu vif. Ajouter ensuite l’oignon et l’ail et faire brièvement revenir. Incorporer le concentré de tomates puis mouiller avec la sauce soja et saupoudrer le tout de farine. Ajouter le bouillon, saler, poivrer et faire mijoter env. 10 min. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire. 2. Entre-temps, cuire les cornettes al dente puis les égoutter. Ciseler finement la ciboulette. Dresser les cornettes avec le hachis et parsemer le tout de ciboulette. Selon les goûts, servir avec du fromage râpé végane et de la purée de pommes.
Hachis plantbased V-Love, 300 g, Fr. 5.50
Retrouver toutes les recettes véganes V-Love sur migusto.ch ou en scannant ce code QR.
Lasagnes végétaliennes
Le savoureux classique italien fait mouche grâce à une alternative 100% végane au burger ou à la viande hachée pour la farce.