Albert
CONSTANTIN Né le 16 juin 1947 à Lyon (troisième arrondissement) DIPLÔME Architecte DPLG FONCTION Senior partner Architectes Ingénieurs Associés (cabinet A-I-A) Membre de l’Académie d’architecture Fondateur de l’incubateur La Maison du Lac. 2020
Il y a ceux qui écrivent sur les murs et ceux qui s’appuient sur la pierre pour écrire leur destinée, voir même imprégner [son] temps d’une manière indélébile. “L’architecture est un moyen (peut-être) de conquérir l’éternité”, souligne Albert Constantin, l’homme qui a marqué de son empreinte les façades et bâtiments lyonnais. Son nom est devenu une signature de son vivant. Un peu gêné, il dit “en accepter l’idée”, lui “qui n’aurait jamais imaginé réaliser le millième de ce qu’il a fait”. Albert Constantin est l’architecte de tous les grands projets et rénovations de ces dernières décennies entre Rhône et Saône. Son florilège est exaltant : de la réhabilitation de la Manufacture des Tabacs à la rénovation de la Halle Tony-Garnier et du stade de Gerland, de la construction de la tour Incity à la transformation du Grand Hôtel-Dieu, les Archives municipales sans oublier la Médiathèque de Bron, tous, portent la griffe Constantin. Et légion d’autres bâtiments (le siège de Pasteur-Mérieux en 2002 par exemple), dans l’Hexagone et dans le monde. Son projet le plus marquant ? “Le prochain”, sourit ce passionné des fourneaux car “s’il concède que la cuisine est un doux pécher d’orgueil qui se déguste et s’apprécie dans l’instant, l’architecture est un doute permanent dont découle l’apprentissage de la modestie…” Et de préciser que “l’architecture est une réponse culturelle à un problème social, pensée et réalisée en fonction de contingences mais portée par une question simple : quelles valeurs et supplément d’âme apporter au projet concerné ?” Albert Constantin connaît les réponses depuis longtemps. Car il a fait du chemin depuis sa “cave d’HLM de Bron” jusqu’à la construction en 1990 (emblématique) de son siège social (L’Atelier de la Rize), le “fameux gratte-ciel bonzaï”, en passant, en 1981, par la construction de l’usine SNECMA, qui aura marqué le début de sa carrière. En 2000, il s’associe avec le cabinet A-I-A pour créer AIA — Atelier de la Rize architectes : il en sera le président durant de longues années. Entouré de ses copains — “très important !” — Albert Constantin avoue “deux, trois fers au feu” et “totalement dévoué, dans l’instant, au développement du Matmut Stadium de même qu’à l’accompagnement de jeunes confrères”. Il n’arrête jamais, une forme de signature aussi. 81
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