Sommaire:
Discussion privilégiée avec Cyrille Druart, un photographe et architecte 4
Review sur l’appareil le plus recherché du moment 10
New York, terrain de jeu nocturne pour nos amateurs 8
Rencontre _ Cyrille DRUART
photographe et architecte
Druart est un artiste du visuel, un œil, marqué par les courbes et sensibilisé aux lignes. Aujourd’hui Architecte et photographe, Monsieur Druart a accepté de répondre à quelques questions pour Clichés
Il focalise son travail sur les grandes villes du monde, portant son intérêt sur l’observation des habitants, la façon dont les gens se comportent et interagissent entre eux. La solitude est également au centre de ses images, car paradoxalement au cœur des vies urbaines.
Avant tout pour présenter le parcours de l’artiste, Cyrille Druart naît en 1980 à Paris. Il s’intéresse très tôt à l’Art et expérimente différents domaines dès son plus jeune âge. En parallèle à des études de Design à l’ESAGPenninghen, il apprend la photographie en autodidacte et commence à voyager dans le but de faire des images.
Parcourant régulièrement les grandes agglomérations en déambulant de façon aléatoire, il utilise presque exclusivement le noir et blanc comme moyen de représentation. Selon ses mots « le but n’est pas uniquement de figer le temps, mais de décoller des fragments de la réalité pour créer des images isolées, faites d’une substance qui leur est propre. »
Comment en êtes-vous venu à la photographie, pourquoi ?
CD : Mon père m’a offert mon premier appareil en 2002, un Nikon FM2 avec différentes optiques. Je sentais un attrait pour la photo depuis quelques années déjà, mais ce cadeau a été déclencheur.
C’est tout de même magique de pouvoir figer le temps, et de pouvoir montrer le résultat à quelqu’un d’autre. L’imagerie m’a toujours beaucoup intéressé.
Vous faites partie des photographes autodidactes, comment pensez-vous avoir appris la photographie, qu’est ce qui a pu vous faire progresser ?
CD : Je suis né à Paris, et je passe énormément de temps dans les musées depuis que je suis petit. J’ai développé une sensibilité aux œuvres classiques et modernes, et y ai appris la composition de façon inconsciente. Quand vous habituez l’œil d’un enfant à des proportions travaillées, à une façon de représenter les corps, le cerveau s’en souvient. J’ai ensuite étudié le dessin académique pendant plusieurs années, ce qui a renforcé mes connaissances.
J’ai commencé la photographie en faisant des expériences simples, des photos d’objets se brisant, également capter la lumière de façon très basique, avec des prismes notamment. Ces tests m’ont permis de connaitre les vitesses à utiliser en fonction des situations, et la surexposition ou l’inverse. Je lis également beaucoup de livres d’art. J’étudie les images, leur structure. J’ai appris, comme cela, la notion de qualité picturale, ce qui fait qu’une image fonctionne.
Mais la progression est constante. Je ne pratique régulièrement que depuis une dizaine d’années. C’est une discipline artistique. A chaque retour de voyage je me pose des questions. Pourquoi ai-je fait celle-ci, pourquoi pas autrement, mon placement est-il correct, comment représenter les choses différemment ? Au bout d’un certain temps des réponses arrivent et aiguillent la série suivante. Il faut une certaine préparation mentale car sur place on ne réfléchit plus, on agit. Cette somme d’idées doit se cristalliser pour devenir automatique, comme un pianiste ne peut pas penser à ses doigts lorsqu’il joue. Les gens ne voient pas cette préparation, mais elle est fondamentale.
Cette somme d’idées, de réflexion doit se cristalliser en un tout pour devenir automatique, comme un pianiste ne peut pas penser à ses doigts lorsqu’il joue, ou il ratera à coup sûr.
Que ressentez-vous lorsque vous avez votre appareil à la main ?
CD : Beaucoup d’excitation. Je continue à voir l’appareil photo comme un objet un peu magique. Je ressens à chaque déclic quelque chose de spécial. Cette possibilité de figer le temps est fascinante. Ce qui me plaît le plus lorsque j’ai un appareil en main est ce potentiel, cette possibilité de créer quelque chose de beau ou de significatif en se basant simplement sur ce qui nous entoure. C’est un certain pouvoir.
C’est comme un instrument de musique qui permettrait de créer une belle symphonie.
Pourquoi choisir principalement le noir et blanc ?
CD : J’ai choisi le noir & blanc dès le début. Son caractère graphique m’a tout de suite plu. Mais il permet surtout de se décoller de la réalité en créant une dimension parallèle. C’est très étrange quand on y pense le noir et blanc. C’est sans lien avec la Nature, avec ce que l’on peut expérimenter de nos yeux. C’est une expérience en soi.
L’impact est également très rapide. Visuellement fort. Une bonne image en N&B me touche immédiatement. C’est sans détour. Cette efficacité me plait. Enfin le N&B renforce le côté dramatique d’une situation, cela peut même devenir inquiétant. C’est très intéressant pour un photographe.
Votre activité architecturale influence-t-elle vos travaux photographiques et inversement; quelle relation entre ces dimensions ?
CD : Mes deux passions ne peuvent pas fonctionner l’une sans l’autre. C’est pour moi un luxe de pouvoir naviguer entre deux domaines si intéressants. Comme en Architecture, c’est la relation entre l’Homme et le construit qui m’intéresse, et son évolution dans l’espace. Qu’ils soient contraints ou dirigés, la réaction des gens me fascine. J’apprends beaucoup sur eux en faisant des photos. C’est aussi pour cela que je photographie presque exclusivement en milieu urbain, et de préférence les très grosses villes. D’une part car l’anonymat permet aux gens d’être euxmêmes, et aussi parce que l’urbanisme agit comme autant de frontières physiques avec lesquelles je peux jouer, et qui définissent un parcours pour les habitants. Je ne me sens pas très inspiré à la campagne par exemple. J’ai besoin de sentir un foisonnement, un agitation constante. C’est extrêmement stimulant.
Portfolio amateur _
Amatrice du mois : Lydie Patoz
Review _ Le PENTAX SUPER A
Le super Argentique
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Du point de vue de la fiche technique _
Dimensions : 131 x 86 x 47 mm
Poids : 490 g
Mode : Auto, semi-auto vitesse & ouverture, manuel, bulb, 1/125 (flash)
Focus min : dépend de l’optique
Obturateur : 15 s à 1/2000 s
Ouverture : dépend de l’optique
ISO : 6 à 3200
Retardateur : de 12 sec Batterie : 2x LR44
Composition et optique _
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Les différents modes _
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Les avis _
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Revue offerte par Les ateliers de Marinette (46 Rue Saint Georges, 69005 Lyon - France)