Présentation de deux projets significatifs respectivement suivis dans les agences TOA architectes associés et Archikubik.
04 à 09
Travaux sélectionnés et réalisés lors du parcours d’études à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy (FRANCE), ainsi qu’à l’Université Nationale Autonome de Mexico (Mexico DF, Mexique) entre 2017 et 2020.
Il s’agit d’un projet de réhabilitation en site occupé et d’extension du site de la Cité administrative de Colmar, dans le Haut-Rhin.
En s’adossant sur l’ossature architecturale de la composition « militaire » de la cité administrative, la requalification des aménagements extérieurs met en scène l’image d’un campus administratif.
Afin de retrouver une adresse dans la ville et de (re)qualifier l’entrée de la cité, un nouveau parvis oriente et dirige le public vers les différents services.
Les « connecteurs » réalise la jonction entre les bâtiments existants et installe une nouvelle centralité à la composition historique.
Voir plus : https://toa-archi.com/projet/cite-administrative/
Vue de l’entrée principale | Vue du bâtiment neuf de la préfecture
Vue générale de la Cité administrative de Colmar
REGROUPEMENT DE L’ENSISA
Projet en cours 2024 | Réhabilitation - Extension
Maître d’ouvrage : Université de Haute Alsace
Programme : Enseignement général, ateliers, hall robotique, bureaux, foyer des élèves
Superficie : 15 138 m² sdp
Coût : 21 000 000 € ht
Mission : Etudes & suivi de travaux – Loi MOP
Mandataire : TOA architectes associés
Partenaires : Emergence architecture, CTE, Solares Bauen, ID, Echoes, SAS Bim, C2Bi, DB Silence
L’approche du parti architectural s’attache en priorité à respecter au mieux l’enveloppe financière allouée au projet. Pour répondre aux enjeux d’insertion et de recomposition du site, chaque intervention interroge une nécessaire sobriété guidée par des choix simples, les plus économes possibles.
Pour autant l’analyse du bâti existant met en évidence que la conception de l’époque ne répondrait en aucun cas aujourd’hui aux exigences d’une architecture bioclimatique, en terme d’orientation, d’ouvertures, de compacité et surtout de limitation des surfaces déperditives et d’efficience du bâtiment en général tant le bâtiment existant développe une complexité irrationnelle emprunt d’une grande liberté, d’un autre temps.
Dans le cadre d’un concept architectural fort, de réaliser une canopée photovoltaïque dimensionnée pour atteindre, voir améliorer la facture énergétique calculée sur la base d’une rénovation de niveau passif. Dans un budget d’investissement moins élevé, un temps plus court, un phasage simplifié et avec un affichage dans l’ère du temps d’un réemploi à 100% d’un existant qui ne produira finalement aucun déchet.
Voir plus : https://toa-archi.com/projet/ensisa-mulhouse/
Vue de l’entrée principale
RÉSIDENCE ÉTUDIANTE
Projet livré 2022 | Construction neuve
Le projet est un bâtiment démonstrateur du « bien vivre ensemble » grâce à ses usages innovants, ses espaces de qualité et l’organisation régulière d’activités conviviales : un bâtiment relationnel acteur de la dynamisation, du renouveau économique, social et environnemental du quartier.
Afin de réduire son impact carbone, le projet propose d’une part, une réflexion profonde sur la qualité de l’air notamment grâce à un couloir climatique, participant activement à la régulation thermique du bâtiment. La mise en place de patios plantés d’arbres en pleine terre, de jardins suspendus aux étages et d’un rooftop généreusement planté permettent l’oxygénation et la rénovation de l’air. D’autre part, une double peau constituée de fils d’aluminium tressés très légers, enveloppe le bâtiment et crée un léger voile aux variations de lumières subtiles et chatoyantes. Ce revêtement léger permet d’éviter le recours au bardage métallique plus massif et donc plus énergivore.
L’art et la culture font partie intégrante de l’architecture avec le Mur des Opportunités qui devient un support artistique en lien avec les artistes de la ville. Projets temporaires au fil des saisons, l’art vient coloniser tous les étages le long de l’escalier extérieur et présente une véritable opportunité de co-création artistique.
Voir plus : https://archikubik.com/projets/anemone/
Vue générale | Vue détaillée de la façade en chaines
LE GRENIER
W | 2020
Le grenier incarne pour beaucoup le souvenir d’un lieu familier dans lequel chaque visite augure de nouvelles découvertes. Un endroit mystérieux qui contient à la fois des vestiges du passé et des découvertes insolites et inattendues. L’histoire de ce lieu, ainsi que la programmation qui vient y prendre place ont inspiré cette appellation et c’est dans cette idée que s’ancre la greffe architecturale proposée dans ce projet pour le Château de la tour d’Aigues.
Ce dispositif de greffe se veut discret et intégré à son environnement, en composant harmonieusement avec ce magnifique témoin historique. La greffe architecturale mise en place permet l’adaptation du patrimoine ancien à de nouveaux usages et pratiques tout en renforçant son attractivité et son ouverture sur son environnement proche.
L’intervention sur la façade principale se veut la plus légère possible, alors qu’elle sera plus marquée sur les autres pour ouvrir le château à de nouvelles orientations et rendre son enceinte plus perméable. Trois matérialités dominent la greffe : un béton pigmenté qui évoque la reconstitution, des verrières pour les grands espaces communs et de l’acier corten pour les volumes tubulaires qui représentent les passages : du privé au public, de l’intérieur à l’extérieur, d’un élément du programme à un autre.
Ce jeu de tubes offre un véritable jeu de proportions soulignant celles de l’édifice historique en mettant en valeur la cour carrée et ses différentes orientations. La végétation prend elle aussi une place importante dans ce projet. S’amorçant dès les aménagements urbains en périphérie, elle intègre progressivement l’édifice en devenant un fragment majeur de son architecture.
En collaboration avec Arthur Schmidt.
Voir plus : https://prixw.com/
Prix
Vue de la cour
Axonométrie générale | Coupe transversale
Vue du jardin botanique des douves
Coupe longitudinale | Élévation ouest
LUNA
Concours Elite Design Awards 2020 | 3ème Prix
Le design du lit LUNA est basé sur trois matériaux principaux : le laiton, le bois et la laine. Le laiton est utilisé pour le cadre de la tête de lit car il est facilement usinable et permet de créer des courbes. Le bois est un matériau local apportant solidité et durabilité au lit et la laine est symbole de douceur et de confort.
Les coussins rembourrés en laine apportent douceur, confort et sensation de bien-être à l’utilisateur.Le bois soutient le matelas et encadre le lit, lui donnant une touche chaleureuse. Le laiton est utilisé pour créer une tête de lit arrondie, inspirée du mouvement Art Déco.
Le design du lit LUNA s’inspire à la fois d’un besoin de douceur et d’une envie de se rapprocher de la nature. Un choix de conception qui favorise le confort et la durabilité du lit, qui cherche à paraître et à se faire sentir plus doux et plus confortable que jamais.
Le matelas est entouré d’un rebord en bois sur lequel reposent des coussins moelleux, induisant un état de pure détente. La doublure duveteuse souligne la forme des coussins de la tête de lit qui invitent au confort et au réconfort.
Des bâtons minces en métal permettent à l’utilisateur de déposer des magazines, des livres, des lunettes ou un casque après avoir lu ou se détendre.
Les deux boules lumineuses des deux côtés de la tête de lit offrent une lumière douce et donne à l’utilisateur un grand confort visuel pour lire ou se détendre.
La tête de lit recouverte de laine de mouton suisse et recouverte de laine bouclée apporte du confort mais aussi une grande douceur à l’utilisateur.
En collaboration avec Arthur Schmidt.
Voir plus : https://www.elitedesignaward.ch/
Vues du lit LUNA
Vue détail du luminaire
ÎLOT MIXTE RURAL
Concours MALs 21 2019 | 2ème Prix
Le village d’Hunspach, classé parmi les plus beaux villages de France, se caractérise par une architecture vernaculaire dominante que nous qualifierons de «maison cour», s’organisant autour d’un ensemble de bâtiment distincts selon leur fonction réunis en « L » ou en « U ». La cour qui caractérise cette architecture est ouverte à la vue et à la vie sociale. Ce contexte privilégié et la qualification sociale de cette architecture nous ont encouragé à choisir ce site à la lisière du bourg historique.
Le thème favorisé par notre projet sera celui du patrimoine social, largement inspiré de la vie rurale traditionnelle, mêlée aux enjeux de la vie rurale contemporaine.
En effet, la plupart des zones rurales en France transformées peu à peu en habitats dortoir, où l’on ne se sent chez soi que chez soi. Cet habitat pose de nouvelles problématiques contemporaines au-delà de l’isolement social qu’il favorise.
L’étalement urbain, s’il est très contesté dans les grandes agglomérations urbaines connait un essor conséquent dans les zones rurales. Pourtant, les zones rurales sont vieillissantes, les ménages se réduisent par un phénomène de décohabitation (éclatement des ménages), poussant toujours plus à cette individualisation si problématique.
Mais le pavillonnaire est aujourd’hui un modèle privilégié par les français, chacun veut disposer d’un grand espace de vie, comprenant un espace extérieur privatif. Mais il permet aussi de disposer d’un patrimoine à transmettre. C’est pourquoi ces réflexions sur les zones rurales se doivent aujourd’hui d’être un terrain d’innovation architecturale prédominante.
En collaboration avec Arthur Schmidt.
Voir plus : https://www.jeunesarchi.com/actualites-evenements/88-concours-idees-maison-alsacienne
Axonométrie générale
Coupe de jour | Coupe de nuit
VIOTTE
PFE 2019 | Obtention du DEA
Dans un contexte actuel de densification des villes où l’espace disponible devient rare, la question de la reconversion des espaces de friches est plus que jamais d’actualité. Ce projet de fin d’études s’intéresse au cas des friches ferroviaires de la gare Viotte, situées à Besançon, et dont la totalité de la zone est laissée à l’abandon.
Pour ce projet de fin d’études j’ai choisi un site que j’ai eu l’occasion de pratiquer ces dernières années, dans une ville en plein développement. De nombreux projets de réhabilitation urbains sont actuellement en cours de réalisation dans la ville de Besançon, et le site que j’ai choisi fait partie de ce vaste projet.
Ce projet de fin d’études au sein du domaine d’étude AIE (Architecture, Ingénierie et Environnement) tend à composer avec l’existant et la grande présence de la voie ferrée tout en intégrant et en valorisant un espace oublié de la ville.
Le projet s’organise sur deux niveaux en prenant en considération la topographie et les ressources naturelles du site. Ainsi, la partie naturelle du site, à savoir en contrebas du mur de pierre, qui dispose de nombreux arbres en parfaite santé, sera sauvegardée et mise en valeur par la création d’un parc/promenade. Les volumes bâtis s’insèrent dans le site en partie haute et en partie basse, avec la création d’un parking public/privé qui joue le rôle de frontière à la fois visuelle et auditive avec les voies ferrées.
| Plans | Plan constructif
Coupe
Vue depuis les toitures végétalisées
P.A.N.
Atelier de projet 2019 | ENSA Nancy
En France, la fracture numérique n’est aujourd’hui plus une question de situation géographique mais est devenue une fracture sociale. A la suite de nos recherches nous avons pu identifier les classes sociales touchées par la fracture numérique. Il s’agit la plupart du temps de personnes aux revenus bas, de non-diplômés, de sans emploi, de personnes solitaires ou encore de retraités.
Nous avons donc choisi de concentrer nos efforts sur la classe des 15-25 ans souffrant de la fracture numérique. Il s’agit souvent de jeunes défavorisés qui n’ont pas accès à du matériel informatique pour des raisons financières, ou des non-diplômés sans emplois. Ces jeunes sont souvent issus de zones défavorisées, et accumulent un retard numérique qui les mettra en difficulté toute leur vie. Nous avons donc imaginé un pavillon mobile qui serait installé dans les écoles de quartiers défavorisés.
Ce projet modulable offrirait à ces jeunes des classes d’accompagnement numérique, du soutient pour les devoirs et de l’accès à du matériel numérique. Ces ateliers seraient encadrés par des jeunes du service civique et les enseignants.
Notre projet aura un montage et démontage très rapide, lui permettant d’effectuer des cycles d’une semaine par école puis d’être remonté durant le week-end dans un autre établissement. Il serait situé dans la cours de récréation et serait accessible toute la journée. Pendant les vacancesscolaires, il pourrait être monté dans des espaces publics urbains pour devenir une salle de projection ou un atelier éphémère.
En collaboration avec Arthur Schmidt.
Voir plus : https://www.citedelarchitecture.fr/fr/evenement/mini-maousse-7
Axonométrie générale | Plan
MUMBAI
de projet 2018 | UNAM Mexico
Dans le cadre de l’atelier de projet Luis Barragan de l’UNAM de Mexico, nous avons participer au concours Reside Mumbai Mixed Housing de 2018.
Le site du projet est situé dans une partie qui était à l’origine un groupe de petites îles habitées par des pêcheurs à l’Ouest de la mégapole de Mumbai. En 2009, la ville de Mumbai a ouvert le Bandra-Worli Sea Link, un pont à 8 voies qui relie la banlieue ouest de Mumbai à son centre d’affaires. Le passage de plus de 37 000 véhicules par jour sur la BWSL, qui borde le Worli Koliwada, a attiré l’attention sur le village auparavant caché.
L’objectif est donc de développer une solution de résidence mixte qui défie la ségrégation économique dans la mégapole en proposant un espace public ouvert qui profite de la situation centrale du site et de vues spectaculaires. La prise en compte du patrimoine culturel du peuple autochtone Koli sera très importante, alors considérez les opportunités et les défis de la relation complexe de l’île avec la côte, y compris le risque environnemental posé par les inondations annuelles et l’élévation du niveau de la mer, et la valeur économique des propriétés côtières.
Notre proposition serait de faire une habitation donnant autant d’espace aux deux communautés, donc il n’y aurait pas de différences externes entre les deux. De plus, nous voulons profiter de la vue spectaculaire sur la ville et la mer, et que les Kolis et les Worlis aient la même vue.
Dans des villes comme Mumbai, avec une densité de 20 680 habitants / km², il est important de créer des aérations. D’autant plus qu’il y a peu d’espaces verts dans la ville. L’idée générale du projet est ici : maintenir un maximum de chaque cm² de terrain et pousser l’habitat dans l’eau. Cela concilie le mode de vie des citadins et des pêcheurs.
En collaboration avec Arthur Schmidt.
Voir plus : https://www.archoutloud.com/reside.html
Atelier
DESSIN
Travaux réalisés au cours du cursus à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy et durant plusieurs cours optionnels à l’Université Nationale Autonome de Mexico (Mexico DF, Mexique) entre 2017 et 2018. Plusieurs techniques sont utilisées, l’aquarelle, l’encre ou encore le feutre à alcool.
Église, Mexico DF, MX | Place, Oaxaca, MX
Scanned by CamScanner
Scanned by CamScanner
Scanned by CamScanner
Scanned by CamScanner
Structures flottantes, Bali, IDN | Maison dansante, Prague, CZ