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SÉLECTION DE PROJETS ÉTUDIANTS

LDUPINTEISSIER@GMAIL.COM
louis dupin-teissier 4254 rue Garnier (514)-814-7248










SÉLECTION DE PROJETS ÉTUDIANTS
LDUPINTEISSIER@GMAIL.COM
louis dupin-teissier 4254 rue Garnier (514)-814-7248
VERS LA CRÉATION D’UN LIEU POUR LA COMMUNAUTÉ DU VIEUX QUÉBEC
Architecture, Payasage, Intégration en milieu urbain
Comment créer un lieu, architecture et paysage, qui bonifie le cadre de vie du Vieux-Québec en tirant parti des nouveaux paradigmes du monde du travail ?
Le projet propose de créer un lieu, un pôle numérique, regroupant des entreprises technologiques autour d’espace de travail informel et d’équipements spécialisés ouvert au public au sein d’un bâtiment pensé comme un ensemble à la manière d’une bibliothèque.
Le site d’implantation se situe dans l’ancien centre historique des affaires du VieuxQuébec. Ramener des entreprises dans ce secteur est un geste éminemment symbolique, mais aussi un geste qui s’inscrit dans un dynamisme déjà à l’œuvre dans le secteur. L’emploi à Québec est marqué par l’essor très net du secteur des nouvelles technologies qui se développe de SaintRoch jusqu’à notre site d’implantation. L’axe, de la gare à notre site, des quais à l’hôtel-Dieu est appelé à se développer et notre projet constitue l’articulation, la rotule communautaire de ce plan d’ensemble. Le renouveau de l’ancien centre historique des affaires du vieux Québec — ou simplement de l’Hôtel-Dieu — passe par la requalification de la cote Dinan . En proposant un pôle et son parvis, le projet s’insère dans cette logique et répond au nécessaire développement d’un centre urbain historique en valorisant sa valeur universelle exceptionnelle. Il est le nouveau lieu commun de ce centre en devenir.
Le projet fait des RDC un espace totalement public, et les fait dialoguer directement avec le contexte. Le projet propose un RDC sur trois niveaux qui offre en tout temps un accès extérieur au niveau de la rue, et affirme ainsi que le cheminement piéton est une caractéristique essentielle du Vieux-Québec. Plus encore, il utilise cette contrainte comme une opportunité pour créer des espaces en doubles hauteurs où les circulations sont mises en scène.
Continuité du projet sur la ruelle
Le parcours romantique au coeur du projet
Un pavillon qui anime la place
Le promontoire se définit comme un ‘Z’ : le projet crée un parcours romantique qui se superpose à l’existant (2nd ‘Z’)
Pour redéfinir le promontoire 3 séquences paysagères ont été créées : le parc, la place, la butte paysagère et la montée sur la rue Saint-Vallier.
Le travail a été effectué en adoptant le même langage que le promontoire adopte actuellement : une construction en strate paysagère horizontale vient complémenter la structure existante.
PISCINE + SALLES COMMUNAUTAIRES
PARC ARTHUR THERRIEN, VERDUN.
AUTOMNE 2018
Le projet s’implante le long de l’auditorium de Verdun et réalise la jonction entre la rue et le fleuve. Les éléments programmatiques communautaires sont orientés au sud de manière à catalyser la vie publique sur la nouvelle esplanade. En effet, l’implantation se base sur l’idée suivante : « la plage », ce nouvel accès public au Saint-Laurent, est déjà un espace communautaire. C’est un espace qui graduellement, palier par palier, décent jusqu’au fleuve. Le projet se veut donc une continuité directe de ce geste en offrant une esplanade communautaire au projet de la plage.
Le projet met en scène la trame structurelle qui reste continuellement visible. Cette rigidité dans la trame n’est nécessaire que pour mieux être à même de mettre en scène la poésie de la déconstruction formelle. Celle-ci s’opère par un véritable grugeage pour donner lieu à des événements : les deux terrasses supérieures, les puits de lumière, la colonnade, les gradins face à la plage, et enfin la zone ludique semi-couverte à l’avant du projet. Cette déconstruction atteint son paroxysme aux extrémités du projet où structures et végétation viennent s’amalgamer. Cette trame est donc le support d’une forme qui participe à la définition d’une alternance entre des espaces intérieurs ou extérieurs.
L’enveloppe du projet est constituée de pierre minérale claire (terracotta) qui est insérée de manière tramée et visible. Il s’agit encore une fois de penser le projet par couche et dans le respect d’une lisibilité tant structurelle que conceptuelle. Tout comme dans le traitement de la résille ou dans la déconstruction progressive de la structure, cette dissociation constante des éléments permet, l’avènement d’un jeu d’ombre est de lumière. En effet, une des matières essentielles du projet, son enveloppe, c’est la lumière elle-même. Le projet ne pourrait être perçu un instant comme monolithique. Il s’efforce de dissocier au sein d’une forme unie, pour être à même de tailler la lumière.
L’implantation du projet est le dernier geste d’une lecture plus grande du site : la volonté de recréer un large parcours piéton le long du boulevard Gaétan Laberge et de mettre en scène la découverte du parc par la création d’un boisé le long de ce même parcours piéton. Le projet vient donc parachever la définition d’un espace ouvert et central au cœur du parc : défini par le boisée le long de l’eau, puis par l’ensemble panoptique des structures de loisirs que ce projet parachève, couplés à la toile de fond montréalaise et au nouveau boisé.
CONTEXTE
PARC ARTHUR THERRIEN
PISCINE + SALLES COMMUNAUTAIRES
PROJET RÉALISÉ SEUL- M1.
PROFESSEUR / EUGENIO CARELLI
L’atelier ARC 6701, aussi appelé « projet complet » fait appel à toutes les échelles du projet d’architecture. Le projet est ainsi développé du geste urbain vers le détail technique tout au long de la session grâce au couplage du cours de construction ARC 6711 avec l’atelier. De plus, pour mener à bien le projet, des équipes d’ingénieurs dans les domaines de la structure, de la mécanique du bâtiment, ou encore de la gestion mécanique des piscines ont été consultées régulièrement pendant le processus de conception afin d’obtenir un projet qui soit le plus complet possible.
LE PROJET NE VEUT PAS SE DÉFINIR EN TANT QUE BÂTIMENT, MAIS PLUTÔT EN TANT QUE STRUCTURE DE LOISIR DANS UN PARC. C’EST POURQUOI DU FLEUVE JUSQU’À LA RUE, IL JOUE DE LA MISE EN SCÈNE DE SA DÉCONSTRUCTION. IL SE VEUT À L’INTERSECTION DU PARC ET DE LA VILLE, OÙ
LE PARC PRENANT LE DESSUS SUR LA VILLE VIENT DÉBORDER DANS LE PROJET PAR UN AMALGAME DE VÉGÉTATION
PASSANT ET TRAVERSANT ENTRE LES TRAMES RÉVÉLÉES DE CE NOUVEL ÉQUIPEMENT.
Perspective extérieure sur la zone ludique semi-couverte vers le parc avec vue sur le centre-villeSalle mécanique de traitement de l’eau
Salle mécanique de ventilation
Exprime la continuité du soulèvement de la plage
La colonnade est le catalyseur de vitalité de l’esplanade urbaine. Elle agit comme l’extension des salles communautaires.
Espace extérieur en lien avec la façade aveugle de l’auditorium définie par la tension entre les gradins paysagers et le foyer principal du projet. (il est destiné à y faire des projections et des événements artistiques)
PLAN DU RDC
1 : 600e
Accueil du complexe
Fonctions aquatiques (suite)
13.
PLAN DU 1ER ÉTAGE
1 : 600e
Fonctions aquatiques
19. Gradins en zone humide
20. Administration club
21.
Fonctions communautaires
Fonctions aquatiques
Fonctions communautaires
22. Salle polyvalente n° 2
23. Salle
24.
n° 3
4
25. Cuisine communautaire
26. Terrasse
27.
28. Toilettes
D3 | Retournement de la dalle pour accroche de la passerelle. 1 20e
D4 |
MÉDICAL HUMANITAIRE
LIVRAISON JANVIER 2019
VILLAGE DE KUNTUTRO, RWANDA.
BUDGET : 40 000 $ CAD - ÉTÉ 2018.
Le projet se situe à flanc de montagne dans le village de Kunturo au Rwanda. Jusqu’à son ouverture en janvier dernier, aucun poste de santé n’était disponible à moins de 8 kilomètres. Il a pour ambition de pallier un problème de santé publique majeur au Rwanda : le taux élevé de mortalité des femmes à l’accouchement. L’idée était donc d’offrir au plus vite à cette communauté et aux habitants des environs (10 000 personnes) l’accès à un centre de soins et une pharmacie d’une part, mais aussi l’accès à une maternité. Le projet a été porté et financé par des ingénieurs de l’association « Précis » de L’ÉTS à Montréal qui ont assuré sa réalisation sur place. ASFQ a été mandaté afin de prendre contact avec l’ensemble des acteurs locaux : communauté locale, personne-ressource au ministère de la Santé, etc., à dessein de réaliser dans un premier temps une large étude de contexte. Par la suite, le design a été élaboré en tenant compte de contraintes budgétaires extrêmement strictes : 40 000 $ CAD. Le projet est aux normes du ministère de la Santé du Rwanda qui y a d’ores et déjà installé son personnel. Le défi autour de ce projet a été de proposer un bâtiment qui malgré les contraintes offre aux patients un poste de Santé avec de larges vues sur les montagnes environnantes dans l’idée qu’il devienne plus qu’un poste de santé, mais un lieu pour la communauté.
CONTEXTE
Les ingénieurs du précis-ÉTS ont mandaté Architecture Sans Frontières Québec pour une mission complète de design. Celle-ci comprenant entre autres une étude de contexte. Par la suite, ils ont participé à la construction du projet de septembre 2018 à janvier 2019.
VIDÉO DISPONIBLE — cliquer | flasher le code
MÉDICAL HUMANITAIRE
POSTE DE SANTÉ DE KUNTURO
ÉQUIPE ARCHITECTURE ASFQ : LESLIE CASAS (BÉNÉVOLE), LOUIS DUPIN (BÉNÉVOLE), DIANE
THODE (CHARGÉE DE PROJET ASFQ)
ASFQ - 16 SEMAINES - ÉTÉ 2018, LIVRÉ 01.2019
Coupe longitudinale
STABILISATION LATÉRALE DES TUBES 40X60 À L'AIDE DU REMPLISSAGE EN BRIQUE
POUTRE DE TRANSFERT EN BÉTON ARMÉ 200X200MM
GOUTIÈRE EN ACIER 200X200MM X 1 5MM D'ÉPAISSEUR
POUTRE DE LINTEAU EN BÉTON ARMÉ 200X200MM
FENÊTRE OUVRANTE DANS CADRE D'ACIER
JONCTION VARIABLE VOIR
DÉTAILS A-505
POUTRE DE FONDATION EN BÉTON ARMÉ 200X200MM
DALLE DE PROPRÉTÉ 10MM
FONDA
CIMEN
PAVÉ BRIQUE TEL QU
POUSS GRAVIE
EXTRAIT
2017
Le projet se compose de deux bandes programmatiques de part et d’autre dans la longueur de la parcelle. Dans une volonté de continuité, ces bandes ont été composées comme de véritables soulèvements de l’espace public extérieur. Elles restent donc dans leurs plus grandes parties accessibles au public. Nous avons tramé nos bandes programmatiques d’un motif de « voronoï ». À l’extérieur, cela crée un jeu de niche en escalier provoquant tant le parcours architectural que la pose ludique. À l’intérieur, nous avons utilisé ce motif comme structure de toit du bâtiment. L’ambition du projet est d’être un espace de convivialité où les échanges et les rencontres sont facilités. Cette volonté se retrouve tant dans le mixte programmatique proposé — café réparations pour vélos (été) et patins (hiver), restaurants, espaces d’expositions, complexe de conférence, espaces de travail communautaire, fab lab, bar et boite de nuit — que dans la fluidité des circulations qui dirigent le projet. Les circulations sont magnifiées tant à l’extérieur où l’enlacement des passerelles enjambe l’espace public, qu’à l’intérieur où elles sont littéralement suspendues au toit du soulèvement.
CONTEXTE
Le projet résulte d’une collaboration architectes-ingénieurs inscrite dans une démarche de développement durable. Il prend place sur l’esplanade Clark entre le parterre du quartier des spectacles et la rue Sainte-Catherine. Il résulte d’une commande du propriétaire du terrain et de la ville pour parachever les espaces publics du quartier des spectacles. Il s’agit de doter le centre-ville d’un pavillon d’exposition, d’une petite salle de conférence, mais aussi d’une patinoire en hiver.
VIDÉO DISPONIBLE — cliquer | flasher le code
ÉQUIPEMENT PUBLIC — ESPL. CLARK.
PAVILLON D’EXPOSITION + PATINOIRE
projet de fin baccalauréat 2017
ARCHITECTURE : CONSTANCE PICARD + LOUIS
DUPIN-TEISSIER
INGÉNIEUR : JEAN-PHILIPPE BISSON, GABRIEL
SYLVAIN, SARA TAHA, JULIEN BERGERON
PROFESSEUR / GILES PRUD’HOMME
UDEM AMÉNAGEMENT / POLYTECH-
NIQUE ARC3018D – ING4901 12 SEMAINES
Aire publique ouverte — jeu topographique voronoi
semble du complexe 24.
23. monte-charge
fé-réparation 22 Accès zone de stockage pour l’en -
Café réparation vélos (été) patins (hiver)
Restaurant
10. Complexe Desjardins E SPLANADE URBAINE + PATINOIRE EN HIVER E SPLANADE URBAINE + PATINOIRE EN HIVER
9. DU COMPLEXE Z ONE LIVRAISON Z ONE BIXI +
Maison Symphonique V ÉLO T ERRASSE T ERRASSE
8. SPVM — Service de police de la ville
7. Parterre du Quartier des spectacles
6. Arrêt de bus
5. Marius café
4. Maison du développement durable
3. Jardin de la maison du dev. durable
2. Café du Nouveau Monde
Le projet prend place entre trois lieux : une place entourée de café, un parvis en pente qui mène à son entrée, et un parc qui lui fait face de l’autre côté de la voie ferrée. Le concept qui a mené à son élaboration est de jouer sur un double langage : masse et légèreté, transparence et opacité. L’idée est d’utiliser les différents programmes qui le composent pour mettre en scène les circulations autour de ces concepts afin d’enrichir l’expérience de l’utilisateur et de tirer parti du site. Le programme du centre culturel est composé d’une salle de spectacle polyvalente (gradins rétractables), d’une école de musique, d’une bibliothèque, d’archives, et d’une salle d’exposition. Les archives ont été semi-enterrée dans le sol, au niveau de la place en avant sur le parvis. Opaque et lourde elles veulent exprimer l’idée de la masse que l’on aurait jetée à la jonction de ces lieux en opposition à la bibliothèque en porte à faux, avec la résille translucide qui laisse entrevoir des formes se mouvoir. Entre les deux, une circulation totalement vitrée sur un patio arboré donne à la bibliothèque l’impression de flotter. De même, le parcours d’exposition se veut construit en palier autour de ce patio menant à la place. L’idée est de mettre en scène la culture sur la place afin de n’être pas sourd à sa présence. Cette notion de parcours architectural est rendue possible par un réel travail d’insertion topographique dans le site, et magnifier par la découverte du hall et du foyer intérieur pris au cœur de ce parcours architectural qui par la structure et la toiture donne au foyer et à l’accueil une véritable qualité lumineuse et spatiale.
Le projet se situe dans le quartier de Grand-Clément de Villeurbanne (France) et plus précisément à proximité de l’ancienne gare dans une zone industrielle en reconversion qui a fait au préalable l’objet d’un projet urbain de recalcification. Le centre culturel a été travaillé dans son contexte au 1:1000, jusqu’à sa tectonique la plus précise au 1:10. Il a fait l’objet d’une présentation en jury où les maquettes aux 1:1000, 1:500, 1:200, 1:50 et 1:20 reprenaient la synthèse de ce processus.
maquette d’implantation urbaine a : la place / b : le parvis / c : le parc à l’échelle 1:1000
maquette volumétrique à l’échelle 1:500
maquette volumétrique terrassement à l’échelle 1:500
Premier étage
Bibliothèque
1. Bureau des bibliothécaires
2. Accueil de la bibliothèque
3. Espace adulte
4. Espace enfants
5. Salle des contes
6. Salle de lecture
7. Vide sur hall
8. Accès haut salle de spectacle
9. Toilettes
Rez-de-chaussée
Accueil du centre culturel
1. Hall d’accueil
2. Rampe d’accès handicapé
3. Bureau d’accueil
4. Foyer
5. Circulation verticale
6. Début du parcours d’exposition
7. Rampe handicapée
8. Fin du parcours d’exposition
9. Café/boutique du centre culturel donnant sur la terrasse et la place
10. Accès place et terrasse
11. Cuisine
12 Toilettes hommes & femmes
École de musique
13. Salle des professeurs et bureaux du directeur
14-15. Petite salle de cours
16-19. Moyenne salle de cours
20. Grande salle de représentation et sa dépendance
Salle polyvalente
21. Scène de la salle
22. Stockage en arrière-scène
23. Accès livraisons
24. loges femmes
25. Loges hommes
26. Costumes
Premier sous-sol
Archives :
1. Accueil des archives
2. Espace de détente
3. Espace de consultation des archives
4. Bureau des archivistes
5. Archives
6. Patio
Salle de spectacle :
7. stock sous scène
Élévation façade est
Élévation façade ouest
COUPE transversale AA
Élévation façade sud
Élévation façade nord
COUPE longitudinale BB
ÉQUIPEMENTS PUBLICS + RÉSIDENTIEL QUARTIER DE GRIFFINTOWN, TOUR D’AIGUILLAGE, PROMENADE SMITH, MONTRÉAL.
2016
Le projet se situe sur une parcelle triangulaire entre le boulevard Wellington, la rue Murray, et la promenade Smith à Montréal.
Nous avons commencé par analyser les circulations autour du site, et cela dans les 3 dimensions pour mettre en évidence le potentiel de cette parcelle à l’interstice de ces flux.
Nous sommes partis de l’idée du mouvement, de la vitesse et de sa décomposition pour construire notre projet. Nous avons décidé de créer un axe fort : de l’angle Wellington vers l’ancien pont et la promenade Smith pour faire rentrer ce mouvement dans le site. Le premier de ces flux autour du site est l’eau elle-même. C’est pourquoi nous avons littéralement prolongé le canal dans notre axe fort et fait renter l’eau au cœur du projet. Nous avons alors tiré parti de la topographie du site pour créer un réseau de parcours autour et dans cet axe.
L’idée était de provoquer la rencontre, d’amener le visiteur dans le site. Notre parti pris a donc été de conserver les vestiges de l’entrée du tunnel pour y recréer notre propre « tunnel ». C’est-à-dire, insérer au bout de ce parvis en pente une forme architecturale traversante qui à son bout remonte vers un belvédère en aplomb sur le canal. Ce questionnement sur les circulations dans le projet nous a menés à introduire l’idée de la priorité des circulations sur le bâti. Ce sont les circulations et ce qu’elles engendrent de contact qui définissent les lieux, et
impactent la forme urbaine. Après le tunnel architectonique, nous avons appliqué cette primauté des circulations au bâti résidentiel. Nous avons exprimé les circulations verticales dans les bâtiments en façade, et nous avons transpercé ces derniers par les circulations au sol. Le projet accentue cet effet par la présence de voiles en acier corten qui traduisent aussi le caractère industriel passé du site.
L’ensemble du projet est accessible aux personnes à mobilité réduite par un jeu de lien entre des circulations en pentes et des plateaux. Les bâtiments communautaires proposent une expérience de traversée autour de lieux de vie communs connectés les uns aux autres. La salle de spectacle en haut du premier bâtiment s’affirme comme signal sur le parvis et le boulevard Wellington. Elle débouche sur une terrasse qui permet l’organisation d’événements avec pour toile de fond l’ancien pont Wellington. L’idée d’ouverture sur la promenade Smith et la place Smith était un élément clef dans l’élaboration du plan masse. Nous voulions pouvoir offrir aux utilisateurs un espace plus large et végétal dans le creux créer par l’ouverture de notre projet. Nous avons choisi d’y installer des jardins communautaires toujours dans cet esprit d’échange et de rencontre, mais aussi en ayant conscience de la présence d’un marché saisonnier qui pourrait trouver dans cette initiative une nouvelle dynamique.
BACCALAURÉAT 3
2016
MARIE CHRISTINE SAINT-ARNAUD + LOUIS DUPIN-TEISSIER
PROFESSEUR LOUIS THELLAND
UDEM ARC 3018D —12 SEMAINES
Le projet s’insère dans le quartier de griffintown entre le boulevard Wellington, la rue Murray et la promenade Smith. Il fait face à l’ancien pont Wellington de Montréal, vestige d’une époque industrielle forte du quartier. Actuellement le quartier est en changement constant. En effet, de nombreuses tours de condominium voient le jour avec bien souvent de petits logements. L’idée du projet est d’injecter une diversité par la création de tout type de logements : du 6,5 pièces au 3,5 pièces ; mais aussi de proposer au sein du quartier la création d’une garderie, d’un centre des jeunes, d’un café, d’une salle de spectacle polyvalente, d’une bibliothèque, de bureaux, mais aussi de jardins communautaires.
Un parvis pour Wellington
Vue du parvis devant l’entrée principale du centre communautaire, le long de l’axe principal
Un espace ouvert sur la promenade Smith
Le projet s’ouvre sur le canal et la place Smith, il offre des espaces conviviaux qui enrichissent et dynamisent la place
Un espace ouvert sur la promenade Smith
Le projet s’ouvre sur le canal et la place Smith, il offre des espaces conviviaux qui enrichissent et dynamisent la place
MAQUETTE D’IMPLANTATION URBAINE
Vue aérienne depuis la promenade Smith
MAQUETTE D’IMPLANTATION URBAINE
Vue aérienne depuis le parc du faubourg Saint-Anne
PLAN Rez-de-chaussée
PROGRAMMATION Bâtiment communautaire
PLAN MASSE
1. Bâtiments communautaires
2. Bâtiments condominium
3. Parvis
4. Gradin
5. Patio
6.
7. Belvédère
8. Jardin communautaire
9. Place
PLAN premier sous sol
10.
11.
10. Promenade Smith
11.
axe principal
12.
PLAN étage 2 1. Hall d’accueil 2. Bibliothèque 3. Café/restaurant 4. Patio principal 5. Garderie 6. Cuisine communautaire 7. Bureaux 8. Espaces jeunes 9. Salle de spectacle polyvalente Terrasse Bureaux PLAN étage 1 PLAN étage 3 Esplanade de jeux de la garderie Promenade sur la bibliothèque : Canal et bassinCe projet s’affirme dans une continuité rigoureuse de par sa stratégie parcellaire. Un travail sur les percées menant vers un cœur d’ilot arboré est un des axes majeurs de réflexion : un parcours fait de passages qui emmène vers un cœur d’ilots arboré dans la préservation pour les habitants d’un terrain apprécié pour l’apport végétal qu’il donne au quartier tout en préservant la primauté au bâti sur rue. Cette pénétration de l’ilot est scénarisée par la découverte progressive d’espaces architecturaux travaillés revisitant des archétypes comme la cour. Cet ensemble se veut unifié par la rigueur de la stratégie urbaine qui reprend les grands axes du quartier et en crée de nouveaux. La scénographie des circulations internes à l’immeuble, dans le quartier, la rue ou dans l’ilot est un des axes de travail particulièrement recherché dans ce projet. Son intégration se veut sobre, et se fait dans une élégante politesse urbaine. Le projet reprend des archétypes de la Croix-Rousse avec lesquels il joue. Il scénarise de la rue à l’appartement la découverte de sa porosité ou de son fonctionnement. Il se veut ouvert sur la ville et sur les autres dans le respect d’une intimité. Que ce soit dans les circulations ou les appartements ce travail se retrouve. Ensemble hétéroclite, il affirme son identité dans une continuité.
CONTEXTE
Le projet se situe dans les pentes de la croix rousse à Lyon. Un quartier hétéroclite, ou une population hypster croise une population bourgeoise bohème, le tout dans un contexte empreint de galerie d’art, de café bike-shop, ou de polaroïd café... L’architecture des pentes de la croix rousse est impressionnante de par sa hauteur et sa densité. Elle mêle un réseau de rues en lacet et d’escaliers piétonniers, mais aussi de passages entre les immeubles appelés « traboules ». Le projet s’installe sur une des rares parcelles encore libres sur les pentes. Le projet consiste à réaliser une résidence étudiante de 40 chambres, mais aussi un ensemble de 40 logements allant du 3,5 pièces au 6,5 pièces. Seuls les logements résidentiels sont présentés dans cet extrait...
L’appartement : habiter le volume
Vue sur le T4 biorienté en angle — 86 m2. Un escalier en quart de tour s’enroule sur l’angle du salon et vient marquer son usage. Les fenêtres largement dimensionnées pour ne pas dénoter du cadre typique des fenêtres renaissance du quartier des pentes offrent en outre un espace d’assise privilégié.
Insertion urbaine
Le long de la rue du Bon-Pasteur, le projet s’élève pour s’aligner sur les hauteurs de bâti alentour. Les façades ont été travaillées en développé pour que le projet tourne afin de mieux s’insérer dans son contexte.
échelle 1:200
Insertion urbaine
Vue aérienne avec prise en compte de la résidence étudiante. Le projet est composé de failles et sous-espaces qui s’ouvrent de plus en plus pour s’aligner aux gabarits des bâtiments de la montée du Lieutenant Allouche, témoignant d’une forme de politesse urbaine.
échelle 1:200
Tenir l’angle de la rue : construire l’urbanité
Vue à l’angle de la rue du bon pasteur et de la montée du lieutenant Allouche. L’angle a été tout particulièrement traité dans une volonté tant d’affirmer le projet, que de préserver l’intimité de la vue.
Des rez-de-chaussée qui jouent avec la pente
L’angle du projet se situe au point le plus bas, de part et d’autre un dénivelé est présent. Les rez-de-chaussée ont donc été conçus pour s’adapter à chaque niveau. cf. plan RDC + coupe.
PLAN 2e étage/4e étage
PLAN 6e étage
Détail technique
1. Dalle béton en porte à faux
COUPE transversale BB
2. Isolation extérieure 2* 70min + pare-pluie
3. Bardage en mélèze brossé EDN panneau 3 plis épaisseur 21 min
4. Rupteur de pont thermique
5. Caillebotis en dalle boise rainurées antidérapante épaisseur 40 min posées sur plots
6. Garde-corps en verre, ossature aluminium
7. Habillage filant du nez de dalle
8. Treillage en bois mobile
9. Treillage en bois fixe
10. Vitre en accordéon s’ouvrant vers l’extérieur
Référence résille
1
Zigzag Arquitectura
Mieres Social Housing Images : ArchDaily
Dans le projet de Zigzag Arquitectura, les résilles sont fixes. Le projet « politesse urbaine » propose une réelle réinterprétation de ce type de résille en faisant enter un élément mobile couplé à un non-mobile pour donner du rythme en façade et apporter un élément aléatoire. Voir détail technique
PLAN 1er étage/3e étage
PLAN 5e étage
Plan de rez-de-chaussée
1. Rue du Bon Pasteur, Lyon
2. Rue de la Montée du Lieutenant Allouche, Lyon
3. Résidence étudiante
4. Jardin communautaire
5. Faille d’accès principale au projet
5. Montée piétonne vers le plateau de la CroixRousse
Croquis d’assemblage programmatique
Vue à l’angle de la rue du Bon Pasteur et de la montée du lieutenant Allouche. (droite)
Vue à l’angle de la faille d’accès principale (gauche) sans échelle
PLAN rez-de-chaussée
Le programme imposé est la réalisation d’une maison pour un couple et deux enfants. Par ailleurs, la maison doit comprendre un studio de travail pour l’un des membres du couple qui souhaite travailler à domicile. Le concept de cette maison est de prendre parti de la présence de la pente pour découper les espaces tout en garantissant une lumière optimale. Le parti-pris architectural est de faire rentrer la lumière en RDC au moyen de deux doubles-hauteurs successives traversées chacune d’une passerelle pour habiter le volume. Enfin, aucun obstacle ne gêne la perspective du séjour vers le jardin pour magnifier la stratification des espaces. C’est cette stratification des espaces couplée au parcours en S autour de la cour qui définit tour à tour chacun des lieux de la maison. Ces lieux sont agencés du moins intime vers le plus intime. C’est ainsi qu’en rez-de-chaussée le hall se trouve en recul vis-à-vis de la rue permettant la mise en scène de l’entrée dans la maison et la création d’un jardin de devant. Le studio donne quant à lui sur la rue. L’idée consiste à jouer avec la progression, la lumière, au travers des dilatations de l’espace et des variations dans le parcours pour réaliser une maison qui permettent de vire dans des espaces adaptés à leur destination tous en gardant une fluidité globale.
CONTEXTE
Ce projet se situe sur un site extrêmement long et exigu. Il s’agit d’un site de 6 m de large et 40 m de long en pente de 2 m entre le bas et le haut. Il est entouré de murs mitoyens aveugles de 6 m de haut. En bas, le site se raccroche à une rue, en haut, le site se raccroche à une petite ruelle. L’exercice consiste à aménager un espace pour une famille dans ce contexte tout en gérant l’apport de lumière et la pente.
COUPES