LA CARTOGRAPHIE et l’infographie

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2023/2024 - Grenoble
Correspondant transport
• Recrutement des accompagnateurs venant de toute la France.
• Planification des trajets à destination des CVJ Igesa de toute la France.
• Réservation des trains, cars et hôtels.
• Suivi administratif des convoyages.
Ce sont environ 2500 convoyages gérés en gare de Valence TGV, Lyon Part-Dieu, ClermontFerrand durant la saison estivale (320 enfants maximum dans une seule gare le même jour).
• Pilotage du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR).
• Diagnostic des boucles cyclotouristiques valorisées par le Département de l’Isère.
• Diagnostic avec la FFRP des itinéraires de Grande Randonnée de Pays (GRP) en Isère.
• Suivi administratif des demandes de subventions pour l’entretien, l’aménagement et la restauration des chemins de randonnée.
• Rédaction de contenu séjours rando sur la plateforme https://www.isere-tourisme.com/ voir-faire/sejours-rando.


www.isere-attractivite.com

• Création d’un système de covélotage, cartographie et balisage.
• Elaboration d’un escape game autour d’un vélo pour sensibiliser les employés en entreprise, avec Le lapin Blanc et Au fil du Dédale.
• Mise en place d’une table ronde sur les bienfaits du vélo à destination des prescripteurs des CCAS de la ville de Grenoble.

• Développement d’un atelier d’autoréparation de vélos pour tout public.
• Cours d’apprentissage du vélo et de remise en selle auprès d’un public adulte.
• Création de tutoriels vidéo sur la sécurité et l’ergonomie à vélo.
• Marquage de vélos,...


1.






• Transport et déménagement à vélo. Livraison d’aliments issus de l’agriculture biologique, du courrier, des panier-repas par exemple, et de 0 à 300 kg !
Le principal objectif est de réduire la pollution du secteur des transports pour le dernier kilomètre de la chaîne logistique.

• Création d’une auto-entreprise de mécanique vélo à temps partiel.
www.toutenvelo.fr/grenoble





J’ai été en charge de dimensionner un système de mobilité active auprès des entreprises, collectivités et professionnels du tourisme.
• Création du site internet sur WordPress et des supports de communication.
• Tarification des produits et solutions proposés.
• Démarchage téléphonique et emailing.
Depuis 2015, des conseils en mobilité active pour les professionnels




Économie Vitalité Écologie Convivial



Kelvélo vous conseille et vous accompagne dans le déploiement de votre parc de vélos
La mobilité active en toute simplicité pour les entreprises, les collectivités et les acteurs du tourisme







Vente et location VAE Entretien et réparation Services et animation
* Remise très avantageuse à partir de 5 vélos
* Réduction d’impôt pour mise à disposition d’une flotte de vélos
* Vente avec option rachat par Kelvélo au bout d’un an
*
* Contrat de location avec engagement de durée évolutive
*
* Contrat d’entretien destinés aux vélos du personnel
* Intervention sur site ou dans nos ateliers

* Conseil Plan de mobilité entreprise (PDM)
* Animation test VAE salons spécialisés, séminaires
* Sensibilisation à la pratique du vélo auprès de vos collaborateurs prévention et sécurité routière

Analyse de la tarification des produits

Maquette du site internet publié mais supprimé suite à l’arrêt de la Solution Pro
• Co-gestion de la station pleine nature (site VTT-FFC et station de ski nordique).
• Création de séjours commercialisés itinérants à VTT et en cyclo.
• Démarchage des séjours auprès des CE, centres de vacances,...
• Création de tous de supports de communication : panneaux de signalisation, chevalet, fiches randonnées VTT, dépliants de randonnées en raquettes, affiches, flyers, livrets de séjours touristique.

www.ambertlivradoisforez.fr




















Séjour 2 : Dans les Hautes
/





























































Ambert-Crêtes du Forez, c’est la composition d’un nom qui évoque une ville reconnue pour son savoirfaire gastronomique (fromage), et des crêtes du Forez plus méconnues, que l’on vous propose de découvrir à travers des séjours itinérants à vélo. Son histoire est celle de la coopération de plusieurs collectivités pour assurer le développement des sports de nature sur son territoire. C’est dans ce cadre que nous vous proposons notre expertise, pour faire de votre séjour, une expérience mémorable.
Fort de ses 25 années d’expérience dans le domaine du développement et de l’animation de son Espace VTT, la Station Ambert-Crêtes du Forez, vous propose, en collaboration avec le Cyclo Club Les Copains et la Maison du Tourisme du Livradois Forez, des séjours itinérants à vélo en Liberté. Que ce soit à VTT ou à vélo de route, notre structure s’attache à maintenir la proximité, la convivialité, la disponibilité, l’accueil et l’écoute, vous laissant comme unique préoccupation, le plaisir d’apprécier votre séjour en roulant l’esprit libre et serein.
Notre structure fait le choix de privilégier des hébergements de qualité et confortables. On ne vous propose pas de nuitées en gîtes ou en dortoirs (sauf rares exceptions ou si vous en faites la demande). Nous accordons une grande importance au choix des hébergements avec lesquels nous travaillons. Nous privilégions des chambres d’hôtes labellisés et hôtels étoilés. Nous pensons qu’il est préférable pour un cycliste de pouvoir apprécier un hébergement confortable et un service de qualité après une journée d’effort. Pour rouler léger, vous profitez d’une prestation de transfert des bagages d’une étape à l’autre. Pour tous nos circuits, nous vous livrons des topoguides comprenant des cartes détaillées, des conseils ainsi que les traces GPS des circuits correspondant à votre séjour.
La plupart de nos séjours débutent dès votre arrivée dans nos locaux à la Gare d’Ambert pour se terminer à votre retour dans nos locaux pour la remise des effets loués. Cependant, il vous est possible de réserver une nuit supplémentaire la veille de votre départ et une autre pour votre dernier jour. Les prestations de base incluent le dîner, la nuit, le petitdéjeuner, le panier repas du midi (sauf pour le dernier jour effectué à Ambert), la location de VTT, d’un GPS et le transfert de vos bagages.
Pour chaque itinéraire, une carte descriptive détaillée est fournie à l’inscription et vous renseigne les informations utiles sur les accès, le niveau, le type d’hébergement, et la liste des affaires à emporter, etc.
(voir page 44 et annexe 2)
Les prix sont présentés
Par personne sur les séjours type. Ils sont ajustables en fonction du type d’hébergement choisi, la période et le nombre de participants. Ils peuvent être légèrement modifiés en fonction de l’évolution tarifaire de nos partenaires (taxis, hébergements, etc).
Un devis définitif vous sera systématiquement transmis pour toute réservation.
LE PRIX COMPREND TOUJOURS, sauf mentions contraires:
- La demi-pension ou la pension complète en fonction de vos envies

Réservation auprès de la Maison du Tourisme du Livradois Forez minimum 2 personnes pour le départ

Une équipe pour vous renseigner à l’Espace VTT AmbertCrêtes du Forez du lundi au vendredi de 9h à 12h puis de 13h30 à 17h30 au 04 73 82 00 04
www.vacances-livradois-forez.com
Tél. +33 (0)4 73 95 76 19
- Le transfert de vos bagages et vélo par notre structure, taxis ou hébergeurs
- La location de VTT et de GPS (nous le spécifier si vous apporter les vôtres)
- Les frais de dossier et d’itinéraires
LE PRIX NE COMPREND PAS, sauf mentions contraires:
- La location de vélo pour les séjours Cyclo
- Les assurances
- Les dépenses personnelles
- Le transport de votre domicile au point de rendez-vous (Ambert)
- Les visites et les navettes
Si vous
- pratiquez déjà le VTT, êtes capables de gérer le freinage et l’équilibre sur des pentes raides et parfois accidentées
- Durée de 2 à 4 jours
- Hébergement en gîte, hôtel et chambres d’hôtes
- Distance entre 30 et 40 km par jour
- Des parcours de col à col
- Niveau : intermédiaire à confirmé
- Ne sont pas comprises la nuit possible la veille du départ et celle du dernier jour
- savez optimiser l’adhérence et placer vos roues pour une conduite efficace, aborder les pentes raides et les changements de rythme
- faites de 2 à 4 sorties mensuelles et qu’à travers ce séjour, vous êtes capable d’enchaîner plusieurs sorties. 30 à 40 km/j dénivelé + cumulé 700 m à 1200 m.
Alors ce séjour est fait pour vous
Séjour 2 jours / 1 nuit



• Etat des lieux de l’offre des activités de pleine nature.
• Analyse et refonte des Tours de Pays : à pied, à cheval, à VTT et en cyclo.
• Création de boucles cyclotouristiques départementales retenues, de parcours VTT labellisés FFCT et d’itinéraires de petite randonnée.
Rendez-vous dans nos locaux à la gare d’Ambert pour monter avec notre minibus au point de départ du premier circuit. A partir du col des Supeyres, un somptueux parcours vous attend, mêlant panoramas à 360°, passages dans les estives des Hautes Chaumes, franchissement du sommet des Monts du Forez (Pierre sur Haute), et redescente jusqu’au col en longeant des jasseries. Et s’il vous reste assez d’énergie, vous pouvez faire un petit détour dans la magnifique vallée glaciaire du Fossat...
- Période : entre le 20 mai et le 30 septembre
- RDV à 10h le jour du départ à l’Espace VTT
Ambert-Crêtes du Forez (locaux à la gare d’Ambert)
Durée du séjour Tarifs Personne
2 jours / 1 nuit 174 €
3 jours / 2 nuits
4 jours / 3 nuits

279 €
369 €
*Voir les conditions générales de vente à la fin de ce document

Depuis le col des Supeyres, vous commencerez votre journée en empruntant le sentier thématique du Colporteur des Jasseries et profiterez de ses panoramas sur les volcans d’Auvergne et les Alpes. Puis prenez le temps de vous arrêter à la Jasserie du Coq Noir et son musée pour ensuite pourquoi pas profiter du Parc d’activités de montagne de Prabouré, avant de rejoindre le Col des Pradeaux. Une longue descente de plus de 800 m de dénivelée vous ramènera enfin à Ambert. Sensations garanties









• Analyse territoriale et cartographie
• Communication et e-toursime

• Concepts, logiques - Penser des tourismes durables
• Recherche de financement et montage de projets
• Atelier tuteuré 2 : aménagement et conduite de projet
• Stratégies et techniques de promotion projet touristique
• Langue vivante
• Stage encadré (6 mois)

Données année 2010

















Inférieur à 201 t CO2 induit/km²
De 201 à 400 t CO2 induit/km²
De 401 à 800 t CO2 induit/km²
De 801 à 1000 t CO2 induit/km²
De 1001 à 2000 t CO2 induit/km²
De 2001 à 4000 t CO2 induit/km²
De 4001 à 6000 t CO2 induit/km²
De 6001 à 8000 t CO2 induit/km²
Supérieur à 8000 t CO2 induit/km²







A l’échelle du territoire du bassin minier de Provence en 2010, 59% des émissions de CO2 induits sont inhérents à la combustion de produits pétroliers













Emission de CO2 d’origine fossile induit par la consommation finale d’énergie par rapport à la surface de chaque commune (km²)
Dans cette analyse, le bilan des émissions de GES concerne les émissions directes liées aux consommations énergétiques et ne prend en compte que l’utilisation des combustibles fossiles. En 2010, ces émissions représentent la majeure partie des émissions totales de GES dans le périmètre du bassin minier de Provence. Pour des raisons de simplification de calcul, parmi les six GES réglementés par le protocole de Kyoto, seul le CO2 est pris en compte ici.
Les deux communes qui émettent le plus de gaz à effet de serre (ici CO2 induit) sont Gardanne et Bouc-Bel-Air (57,7%). Ces émissions sont imputables au secteur industriel qui représente environ 3/4 des émissions totales de ces deux communes et près de la moitié des émissions de la zone étudiée. La centrale thermique de Meyreuil, la cimenterie de Bouc-Bel-Air et l’usine d’alumine de Gardanne en sont les principales responsables. Dans les autres communes, les émissions de CO2 proviennent principalement des secteurs transport et tertiaire/résidentiel à savoir que respectivement le premier secteur compte pour environ un tiers et le second 15% des émissions totales de CO2 dans le territoire de l’étude.
Ces émissions sont principalemnt dûes au secteur transport qui accuse une importante baisse (78% en 2007 et 64% en 2010) et au secteur industriel qui montre une augmentation (14% en 2007 et 25% en 2010). Le second type de combustible utilisé en 2010 est le gaz naturel (23,5%) qui accuse une baisse de 22% car l’utilisation de ce combustible à fortement diminée dans le secteur industriel plus qu’il n’a augmenté dans celui résidentiel/tertiaire. Cette baisse est relative à la diminution de l’utilisation de ce combustible dans le secteur industriel de Gardanne, bien qu’il reste le principal émetteur de CO2 dans cette commune. Dans les autres communes, les émissions proviennent essentiellement de la combustion de produits pétroliers.

2007 2010 Au niveau du bassin minier, on constate une augmentation des émissions de CO2 de 4,6% entre 2007 et 2010 alors que la loi sur la transition énergétique donne comme objectif une baisse de 40% en 2030 par rapport à 1990 l’échelle nationale. Tous le secteurs montrent une augmentation de leur part dans les émissions totales de CO2 excepté celui des transports.La commune de Gardanne reste la principale émettrice de CO2 mais enregistre une baisse de ses émissions entre 2007 et 2010 grâce à la baisse de son activité industrielle et aux transports. L’augmentation des émissions de CO2 du bassin minier de Provence est alors principalement engendrée par la forte augmentation des émissions de CO2 d’origine industrielle et pétrolière de la commune de Bouc-Bel-Air (cimenterie Lafarge).

L’itinérance récréative : un levier de développement touristique et économique pour les petites intercommunalités de moyenne montagne
Le cas de la Communauté de communes de Dieulefit-Bourdeaux
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de l’Université Paul-Valéry Montpellier Master Professionnel Tourisme et Développement Durable des Territoires Septembre 2015
Présenté par Loïc Pierron
Sous la direction de Jorge Da Fonseca

En tournant cette page, vous allez entrer en Drôme Provençale, plus précisément dans le Pays de Dieulefit-Bourdeaux, un territoire de collines et de contrastes de vallées dessinées par la lavande, la vigne et les chênes truffiers, les villages perchés aux ruelles étroites, les bourgs fortifiés au riche passé historique, des châteaux, des églises... Le Pays de Dieulefit-Bourdeaux est un territoire rural de moyenne montagne aux paysages diversifiés avec les spécificités et les complexités qu’il implique.
Cet écrit propose de démontrer en quoi l’itinérance récréative peut concourir au développement touristique de ce territoire pour l’inscrire comme une référence des Spots Nature du département de la Drôme. Sports de nature, randonnée, itinérance quelles sont leurs distinctions sémantiques, leurs interdépendances, leurs pratiquants et leurs principaux enjeux à l’échelle nationale comme l’échelle du territoire Ce travail cherche donc illustrer et à développer comment le passage du simple aménagement d’itinéraires de randonnée à la conduite d’une véritable stratégie touristique centrée sur l’itinérance récréative pourrait profiter l’économie locale.
Pourquoi ne pas faire de ce territoire une vitrine de l’itinérance dans le sud du département comme l’est le massif du Vercors plus au nord
En tout cas, laissez-vous le temps de comprendre ce riche territoire et ses acteurs qui se mobilisent pour assurer son avenir dans un contexte touristique en perpétuel mouvement...
Turning this page, you will enter in Drôme Provençale and more specifically Pays of Dieulefit-Bourdeaux, land of hills and contrasts of valleys drawn by lavender fields, vineyards and truffle oaks, hilltop villages with narrow streets, fortified small towns with a rich medieval history, castles, churches,...
Pays de Dieulefit-Bourdeaux is a rural territory of medium altitude mountain with diverse landscapes encompassing the specificities and complexities such a land may imply.
This written work wants to show how touring can contribute to tourism development of this territory and place it as a point of reference as regards Nature Spots in the department of Drôme.
Oudoor sports, hiking, touring which are the semantic distinctions, their independence, the key issues at national and territory level
This work seeks to highlight how transition from simple recreative trail development to real tourism strategy based on “touring” could benefit to local economy.
Why not to make this territory a showcase of the touring in the south of the department as it is for the massif of Vercors further north
In any case, allow you the time for a better understanding of this rich territory and its actors who are mobilized to assure its future within a touristic context, in perpetual movement... SOMMAIRE
IV) Les sports de nature, véritable phénomène de société
4.1 Des sports de nature au tourisme sportif de nature
4.2 Le tourisme sportif de nature une contribution la structuration de l’offre touristique
4.3 La demande un retour à la nature à travers le sport
V) La randonnée quelles pratiques pour quels pratiquants
Partie Un potentiel touristique lié aux sports de nature
I) Un territoire à l’identité touristique affirmée
1.1 La Communauté de communes de Dieulefit-Bourdeaux...
1.2 … au cœur de la Drôme Provençale
II) Un territoire sans véritable stratégie touristique
2.1 Le rôle de l’élaboration d’une stratégie touristique
2.2 Le positionnement stratégique des acteurs du tourisme
2.3 Deux stages pour valoriser l’offre touristique du territoire
Synthèse Partie
Partie II Sports de nature, randonnée et itinérance définitions et enjeux
III) Contexte touristique général dans lequel s’inscrivent les sports de nature, la randonnée et l’itinérance
3. 1 La donne économique la crise, génératrice de changements
3.2 Un contexte socio-culturel en profonde mutation
5.1 Trois pratiques dominantes la randonnée pédestre, le vélo tout terrain et le cyclotourisme
5.2 Les autres pratiques sur le territoire l’exemple de la randonnée équestre
Synthèse sports nature et randonnée
VI) L’itinérance récréative, une alternative explorer
6.1 Les aspects sociologiques de l’itinérance du nomadisme à l’itinérance récréative
6.2 Le marché de l’itinérance récréative en France état des lieux
Synthèse de l’itinérance en France
Partie III De l’aménagement d’itinéraires à la conduite d’une véritable démarche touristique le cas du Pays de Dieulefit-Bourdeaux
VII) Des atouts pour conduire une véritable démarche touristique
7.1 Une riche offre en sports de nature...
7.2 ...mais évolutive
7.3 L’itinérance comme facteur de valorisation économique et socioculturelle du territoire
7.4 Une mise en place de
indispensables au tourisme
Dans un pays (et un monde !) où le milieu urbain devient très majoritaire, la montagne (surtout hors stations) rassemble un certain nombre de caractéristiques qui la mette en face d’attentes socioculturelles fortes “bien être, naturalité, simplicité, esthétique quotidienne”. Plus spécifiquement, la moyenne montagne, espace confus entre la montagne et la campagne connaît depuis quelques années un regain d’activité alors qu’elle était considérée comme abandonnée, victime de l’exode rural et en proie à la désertification. A l’instar du tourisme vert estival qui a longtemps bénéficié aux stations de “haute” montagne, apparaît une nouvelle demande, celle d’un tourisme de moyenne montagne plus “doux”. Celui-ci se veut moins sportif recherchant une ambiance plus calme et une nature entretenue mais non polluée. Cette moyenne montagne regroupe aussi des établissements humains aux savoirs-faire ancestraux (elle est la montagne habitée de façon permanente), un patrimoine bâti, varié et spécifique adapté au relief, au climat et à l’isolement, des paysages “variés”, naturels, des espaces ouverts, peu clôturés et donc propices à la découverte et à la flânerie, enfin elle constitue une source historique de mythes et de spiritualité. Cet imaginaire participe au développement de certaines destinations touristiques (la Drôme Provençale ?) et favorise le déploiement des sports de nature dans une montagne encore peu investie par l’industrie touristique. Mais pour combien de temps De manière plus générale, nous assistons à la sportivisation de la société à travers les sports de nature ils sont devenus un véritable phénomène de société et les enjeux socioéconomiques, environnementaux et territoriaux associés sont importants. Ainsi, si le motif de ces activités de pleine nature est d’ordre ludique et sportif, elles font appel d’autres réalités et interfèrent avec d’autres sphères le tourisme en tant que produit, clientèle et économie l’aménagement et le développement du territoire, car les spécificités territoriales les modèlent
et à leur tour elles deviennent élément structurant du territoire le monde montagnard, rural ou maritime où elles s’exercent l’environnement naturel dont elles organisent la découverte et favorisent la mise en valeur. Parmi ces pratiques, celle de l’itinérance retiendra notre attention. Comme la randonnée sous toutes ses formes, la notion de déplacement tient une place prépondérante dans l’itinérance mais tout n’est pas de l’itinérance dans ces pratiques de la mobilité. L’itinérance, est ailleurs, dans ces pratiques qui invitent au voyage, laissant de la place à l’errance et qui engagent une relation en longueur et en profondeur avec la nature et les gens. Par ailleurs, le réel succès de la randonnée (à pied, vélo, cheval, etc.), mais également l’engouement pour les modes de déplacement doux plaident pour la mise en œuvre de stratégies touristiques fondées sur l’itinérance. L’itinérance récréative constitue probablement une démarche alternative par rapport au tourisme reposant sur le développement de sites intégrés (station de montagne, balnéaire, camping, parc d’attraction) car “au-delà d’une démarche personnelle ou collective, qu’il convient de prendre en compte, il faut considérer aussi l’itinérance dans sa forme d’expression visible qui, au-delà du seul voyage intérieur, se manifeste par le déplacement d’un point un autre.” (Tijou, 2012).
Jean Luc Giordana (1996) propose de ne pas restreindre l’itinérance à un mode de déplacement particulier mais de la considérer comme une pratique ayant “pour particularité de privilégier le trajet et le mode de déplacement la destination”. Il s’agit donc d’un voyage actif par définition, opposant le “voyageur” (itinérant) au “voyagé” (statique, du moins une fois sa destination atteinte).
Si on ne peut pas nier l’existence de l’itinérance motorisée, d’ailleurs la Communauté de Communes de Dieulefit-Bourdeaux (CCDB) propose déjà plusieurs parcours (route de la lavande, route du patrimoine historique protestant, etc), c’est l’itinérance associée des déplacements non motorisés dit “doux” qui retiendra notre attention dans ce document.
Ceux qui se pratiquent sur les chemins et sentiers, les petites routes de moyenne montagne. Porteuses de sens, car construites et non simplement consommées, ces pratiques itinérantes font en outre écho aux tendances émergentes en matière de nouvelles mobilités touristiques (écomobilité, multimodalité, tourisme lent ou slow tourism, etc.).
Elles offrent ainsi une réelle occasion de traverser des territoires, notamment de proximité, pour prendre le temps d’en découvrir son patrimoine tant culturel que naturel. Cela est d’autant possible et aisé qu’une offre de randonnée préexistante facilite la déambulation et que ce territoire est accessible. Depuis quelques décennies, une prise de conscience émerge de la part des acteurs de la montagne si le tourisme d’hiver est un tourisme de site, l’offre d’été et d’intersaison se renforce quand on la traite à l’échelle d’un territoire. De plus en plus de territoires mise sur le tourisme itinérant pour développer l’économie locale durant la saison estivale. Pour ne citer qu’eux, la Grande Traversée des Alpes (GTA), les Grandes Traversées du Vercors (GTV) ou encore le “Chemin de Stevenson” et dernièrement sur le territoire de Dieulefit “Sur les pas des Huguenots” en sont d’illustres exemples. Nous sommes bien loin des anciens chemins, mal aménagés, mal balisés, avec une population méfiante envers ces gens de passage portant leur sac à dos qui étaient les pionniers de leur renaissance dans les années 70. Les acteurs du tourisme et notamment les collectivités locales s’intéressent de plus en plus à l’itinérance qui leur apparaît comme un moyen de diversifier leur offre de loisirs et d’aménager le territoire. Mais, sur le terrain, ce n’est pas toujours facile de mettre en œuvre cette forme de tourisme qui prétend créer de l’aménagement et de l’économie durable… avec des gens qui “passent”.
Pour illustrer nos propos, nous prendrons l’exemple de la collectivité de
CONCLUSION
VIII) Animer, communiquer et promouvoir quels outils et quelle limites
8.1 L’événementiel comme outil de promotion
8.2 Les supports de communication de l’itinérance et mise en marché
IX) L’itinérance récréative une contribution au développement touristique durable du territoire ?
9.1 Des retombées économiques diffuses dans l’économie locale
9.2 Au delà de l’aspect économique, l’itinérance récréative un tourisme de proximité invitant à “ralentir”
9.3 L’itinérance comme moyen de valorisation du patrimoine et de protection de l’environnement
Synthèse partie III
Quelques idées
Conclusion Bibliographie
Table des sigles
Table des illustrations
Annexes
Fondé sur le déplacement hors du quotidien, le tourisme s’est développé depuis plusieurs siècles au gré des évolutions technologiques des moyens de transport. La marche pied d’abord permis aux premiers voyageurs ou pèlerins de parcourir de vastes territoires à un rythme limité. Puis l’avènement du chemin de fer, du vélocipède et surtout de l’automobile et de l’avion concomitamment l’augmentation des richesses et du temps libre disponible a non seulement contribué à massifier cette pratique mais aussi à démultiplier le nombre et la portée des déplacements. La plupart du temps il s’agit de se rendre dans des destinations lointaines prisées telles les grandes métropoles, les stations de montagne ou balnéaire.
A ce jour, le secteur du tourisme contribue donc, par la forte croissance des déplacements motorisés qu’il engendre, la pollution atmosphérique. Il se situe ainsi au premier plan des préoccupations environnementales. Dans ce contexte, l’utilisation de modes de transport, moins énergivores et polluants des fins touristiques constitue une solution non négligeable.
L’itinérance récréative se situe au cœur de cette évolution, elle représente une alternative au tourisme de masse, en diffusant les flux de touristes et en privilégiant les modes de déplacement doux.
Elle s’inscrit dans l’ère du temps en répondant la tendance actuelle des touristes et des citoyens qui recherchent des activités peu coûteuses associant respect de l’environnement, bien-être, éthique, contact avec la nature, simplicité et partage d’expériences. C’est avant tout une pratique ancienne qui s’est renouvelée et diversifiée par ses formes pour arborer une image positive de tourisme de proximité responsable et écologique facilitant la découverte des territoires en profondeur.
Suite l’engouement sociétal pour les sports de nature, sous l’impulsion du département de la Drôme, certaines collectivités territoriales comme celle de Dieulefit-Bourdeaux ont très tôt saisi l’opportunité de ce phénomène pour diversifier leur économie. En aménageant son territoire par des itinéraires de randonnée sous toutes ses formes, elle su accompagner la demande croissante des touristes et tirer des retombées économiques inhérentes ces pratiques. Ce territoire rural de moyenne montagne, pionnier dans la démarche Spot Nature de la Drôme, propose donc à présent une offre en sports de nature riche et attractive. Elle est même le départ du dernier itinéraire culturel européen réalisé “Sur les pas des Huguenots” Mais face la concurrence territoriale et pour trouver de nouveaux débouchés, la collectivité a initié la réalisation d’une démarche de stratégie touristique afin de mieux se positionner.
Si on admet qu’elle choisit les sports de nature, en particulier l’itinérance récréative comme positionnement, quel défi devra t-elle relever Il été démontré que les territoires qui réussissent “mettre en itinérance” leur offre sont ceux qui parviennent en fluidifier la pratique et permettent aux touristes d’avoir un accès facile des prestations adaptées (hébergement, transport…). Au-delà de la création des itinéraires, l’organisation est alors le maître mot. Elle passe par la mise en place d’outils (des topo-guides aux nouvelles technologies) et de services dédiés (labellisation des hébergements “adaptés” l’itinérance, accompagnement, portage des bagages…). Plus facile à dire qu’à faire
Car si le tourisme est, en général, une activité complexe à organiser, il l’est plus encore quand le touriste “bouge”, qu’il traverse des territoires administratifs différents, qu’il circule et que, sans voiture, il souffre d’une autonomie de déplacement limitée…
Enfin, dans une dernière partie, on cherchera comprendre comment le passage du simple aménagement d’itinéraires l’élaboration d’une véritable stratégie touristique inhérente l’itinérance pourrait être bénéfique l’économie de l’ensemble du territoire.
Ainsi, la question centrale de ce mémoire fait le lien entre - le rôle de l’intercommunalité dans la mise en oeuvre d’une politique touristique et les autres acteurs de la filière, - l’attractivité d’un territoire de moyenne montagne et son potentiel de développement touristique lié l’itinérance récréative, - l’intérêt de se positionner par rapport aux autres territoires concurrents et la définition d’une stratégie touristique, - la crise économique, la mutation profonde du contexte socioculturel et les changements dans les perceptions de la valeur des offres touristiques, - le sport et le tourisme : le tourisme sportif étant l’expérience culturelle du sport qui impose un lien de subordination au projet touristique, - le tourisme sportif de nature et sa contribution à la structuration de l’offre touristique du territoire, - l’aménagement du territoire et la structuration de l’offre touristique pour un développement maîtrisé des sports de nature, - gouvernance et maîtrise du développement des sports de nature - réponse aux attentes des clientèles de l’itinérance et développement de l’économie touristique - la mise en place d’événements, d’une promotion touristique et développement touristique
Dieulefit-Bourdeaux, en commençant par interroger son potentiel territorial, naturel, patrimonial et économique lié aux sports de nature et en quoi la définition d’un positionnement touristique dans le cadre d’une stratégie peut participer à son développement. Puis dans une seconde partie, nous traiterons des enjeux des sports de nature, de la randonnée et de l’itinérance à l’échelle nationale pour transposer la réflexion à l’échelle du territoire.
La mise en itinérance reste un défi complexe, qui ne peut être relevé que par les territoires possédant certaines potentialités de base comme des espaces naturels et des paysages d’exception mais aussi par les territoires qui en font un axe fort de leur politique touristique et qui y mettent des moyens.
Toutefois, des efforts restent à faire pour structurer ces pratiques sur le plan touristique, notamment dans les domaines de la qualité, de l’accueil ou encore de la mise en produit et de la commercialisation. Les publics, quelle que soit la raison de leur venue sur un territoire, attendent de plus en plus des prestations de qualité nécessitant des réponses satisfaisantes avec des moyens matériels et humains à la hauteur des demandes. Attirer un public est une tâche complexe et difficile.
L’itinérance récréative se présente comme un positionnement stratégique d’avenir qui doit pouvoir s’appuyer sur la volonté politique des différentes collectivités de travailler ensemble et d’y consacrer les budgets nécessaires.
L’itinérance récréative est un marché émergent qui devrait s’affirmer dans les prochaines années. C’est maintenant aux différents acteurs concernés de prendre la mesure des enjeux et de relever les défis qui se présentent à eux.
Dans le cadre d’un schéma intercommunal de mobilité en région wallone :
• Analyse des flux et de la mobilité : l’intermodalité bus/train, les fréquences de passage des transports en commun, le trafic routier, le covoiturage ;
• Analyse des aménagements routiers : carrefours, infrastructures cyclables, accotements,...




• CHAD0 URBA : réalisation d’une maquette en 3D du square Dunant dans le cadre de la requalification de la place de la République à Gap.
• MOUNTAIN CONCEPT : Réalisation de maquettes de pumptracks intégrés en milieu montagnard et urbain.







• Méthode et outils de la planification stratégique et règlementaire à différentes échelles, de l’îlot à l’intercommunalité.
• Les connaissances et savoir-faire enseignés relèvent de la planification (au travers des documents d’urbanisme), de l’action foncière, de la conception du projet et du montage d’opérations.
• Ils relèvent aussi de la négociation et de la communication, si nécessaires dans des situations qui appellent des médiations entre les élus, les habitants et les autres acteurs locaux de l’aménagement.



Projet associatif à long terme.
Mise en place d’un itinéraire culturel à vélo sur le thème de l’histoire gallo-romaine :
• Création du site internet en cours : https://galloromania.fr/
• Démarchage partenaires


Loïc PIERRON
Président & géographe
galloromania.fr contact@galloromania.fr 06 50 71 59 86






Autres :
• LICENCE Géographie de 2005 à 2008
• DEUG STAPS de 2003 à 2005
• Délégué local Métropole grenobloise et Véloroute 64 au sein de l’association française des véloroutes et voies vertes (AF3V). Cartographie d’aide à l’analyse à destination des techniciens de la Métropole : http://u.osmfr.org/m/908679/