Bref Aéro 361- novembre /décembre 2016

BREF Novembre/décembre 2016 • N° 361

AÉRO

ÉDITO

Bonne année

Année charnière ?

Une année de plus se termine. Une année durant laquelle le secteur de l’aéronautique espace et défense aura pesé dans la balance commerciale de notre pays avec des carnets de commandes pleins.

Une année au cours de laquelle de grandes restructurations se sont enclenchées et qui se poursuivront sur 2017 : création d’ASL, plans sociaux chez Latécoère et Airbus, difficultés chez Dassault, vente d’activité chez Safran, et difficultés dans la supply chain de notre secteur.

Osons demain !

Sommaire Actualités

Le mot de la prévoyance

2

Les technologies du numérique au cœur des préoccupations de la CFE-CGC AED

2-3

Les nouvelles désignations

2-3

Le mot de la protection sociale

3

Les élections de représentativité

3

Lecture enrichie de Bref Aéro

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Vie des entreprises Le Rafale à l’exportation : un succès pour Dassault Aviation

4

La CFE-CGC d’Auvergne Aéronautique fait face à son avenir

4

Situation Latécoère

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Safran Aircraft Engines : la CFE-CGC s’oppose à l’accord concernant l’évolution de carrière des ingénieurs et cadres

5

Dossier L’âge d’or du numérique : leçon d’innovation radicale

C’est dans l’air Étoiles du Nord

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POUR VOUS AVEC VOUS

PARTOUT

Ces contradictions pourraient laisser penser que le cycle de prospérité dans lequel nous vivons commence à s’inverser !

Examiner ces contradictions fera l’objet de notre futur « Livre blanc » sur lequel nous travaillons, que ce soit au niveau de chaque filière industrielle, mais aussi plus globalement de la vision que nous avons de l’évolution de l’entreprise dans un avenir proche. Un syndicat responsable ne peut pas rester sourd à des vocables tels que « industrie 4.0 », « robotisation », etc.

Sans perdre de vue que le digital est l’arbre qui cache la forêt; ce n’est pas une stratégie, c’est un outil au service de l’innovation. Et l’innovation exige des moyens financiers. Si l’industrie française de l’aéronautique veut maintenir son avance technologique, les recherches amont, qui produiront leurs effets dans quelques années, doivent être lancées. C’est surtout la filière française de l’innovation qui ne doit pas se disperser. Les budgets, déjà minces, ne peuvent être dilués. Une filière de l’innovation doit donc être créée dans notre pays avec un pilote !

Un pilote unique !

Le défi des entreprises, c’est de se transformer pour s’adapter à une époque nouvelle, c’est de changer à la fois l’organisation, le management, la relation aux consommateurs et la façon de délivrer de la valeur pour être en mesure de survivre en innovant dans un monde qui change.

Pas de transformation digitale réductrice donc, mais une véritable modernisation.

Cette transformation peut être risquée, voire effrayante. Mais ne pas la mener, c’est prendre le risque de se faire doubler par des nouveaux entrants.

Mais le syndicalisme n’est pas qu’une affaire de négociations parisiennes et de Livre blanc.

Cela se saurait !!!

Vos représentants créent des sections dans les entreprises du GIFAS. Nous présentons des listes à de nouvelles élections. Nous enregistrons de nouvelles adhésions, rendant chaque année le syndicat AED plus fort et mieux représenté au sein de la planète GIFAS. À ce titre d’ailleurs, nous montons une structure AED en région Rhône Alpes Auvergne. Un diagnostic démontre que de nombreuses entreprises de notre branche d’activité y sont installées et qu’il convient de nous inquiéter d’y installer le syndicalisme CFE-CGC. C’est, par exemple, le cas très récent de quelques adhérents qui ont décidé de se lancer et de créer une section à Auvergne Aéronautique, près d’Issoire.

Grâce à ses militants, le syndicat AED se renforce donc en cette fin d’année (900 adhésions en 2016, ce qui nous porte à plus de 12 300 adhérents).

Et 2017 démarrera sur les chapeaux de roue.

En attendant, l’équipe et le bureau se joignent à moi pour vous souhaiter d’excellentes fêtes de Noël, en espérant que leur lumière laissera dans l’ombre les détails sans importance et éclairera ce qui pour chacun d’entre vous est essentiel.

Ludovic Andrevon Président de la CFE-CGC AED

Actualités LES TECHNOLOGIES DU NUMÉRIQUE AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS DE LA CFE-CGC AED « Osons demain », cri de ralliement des congressistes de la CFE-CGC AED de mai dernier, rime avec numérique et digitalisation. Le numérique est entré dans les entreprises comme dans notre quotidien. Notre syndicat ne pouvait rester hors champ et s’est emparé du sujet en chargeant l’un des membres de son bureau de la question Rencontre avec Thierry Préfol, trésorier adjoint de l’AED, en charge des technologies du numérique et de la digitalisation du syndicat.

NOM : Thierry Préfol Entreprise : Airbus Defence&Space à Toulouse Métier : Ingénieur dans l’industrie spatiale Formation initiale : École Centrale Paris Mission au sein de l’AED : Trésorier adjoint en charge des nouvelles technologies du numérique et de la modernisation de l’outil informatique du syndicat

Bref Aéro : quel a été le déclic de ton engagement syndical ?

Thierry Préfol : avant d’entrer dans le monde de l’entreprise, la vision que j’avais des syndicats était très négative.

Elle correspondait, je pense, à l’image qu’en ont malheureusement beaucoup de Français qui ne voient dans les syndicats que ce que montrent les journaux télévisés: des personnes qui, faute de parvenir à négocier des accords ou à trouver des compromis, bloquent régulièrement le pays et descendent dans la rue pour hurler des slogans simplistes.

Sur les bancs de l’École Centrale, même

parmi les élèves les plus motivés pour représenter les autres, aucun n’envisageait de s’engager ensuite syndicalement pour poursuivre un rôle de représentation en entreprise. Pourtant, certains se sont engagés en politique, tel que le camarade de promo avec lequel j’ai partagé ma chambre en première année, élu au «bureau des élèves» et qui est aujourd’hui sénateur.

C’est en entrant chez «Matra Espace», en 1990, que j’ai découvert que les syndicats ont un rôle fondamental à jouer en entreprise, que la CFE-CGC, dont j’avais entendu parler sans bien la connaître, n’était pas un syndicat comme les autres. J’ai découvert dans la CFE-CGC un syndicat différent du fait de son caractère «catégoriel», bien sûr, mais aussi du fait qu’elle prend en compte la réalité économique du monde qui nous entoure, qu’elle est force de proposition, en essayant d’anticiper les évolutions de nos entreprises plutôt que d’avoir à les subir, un syndicat avec une culture de dialogue et de concertation basée sur la négociation et non sur la confrontation.

J’ai donc décidé d’adhérer, principalement pour participer aux réflexions et aux propositions de la section.

Bref Aéro : comment t’est venue l’envie de t’impliquer plus dans le syndicat ?

Thierry Préfol : après avoir adhéré, j’ai rapidement subi un harcèlement amical

n°2 NOUVELLES DÉSIGNATIONS & CRÉATIONS DE SECTIONS

La clause bénéficiaire - Désignation particulière

Tony Duquesne est désigné délégué syndical en remplacement de Pascal Goudant.

La loi considère que certaines désignations ne sont pas possibles. C’est le cas, par exemple, de la désignation du médecin qui vous aurait soigné lors de la maladie à l’origine de votre décès ou des ministres du culte. La désignation d’un animal n’est pas non plus recevable.

THALES ALENIA SPACE FRANCE :

Vous avez le choix entre plusieurs options.

AIRBUS DEFENCE&SPACE Élancourt : Colette Patacz a été désignée déléguée syndicale.

LAROCHE INDUSTRIES Colomiers :

Béatrice Campana, Fabrice Rialet et Max Soler (le référent) sont désignés délégués syndicaux centraux.

AIRBUS SAFRAN LAUNCHERS : Moussa Amari, Loick Courpron et Philippe Grapinet sont désignés délégués syndicaux centraux suppléants. ...

2

LE MOT DE LA PRÉVOYANCE :

Il existe plusieurs possibilités pour en faire la demande : - désignation sans les nommer précisément de votre conjoint, de vos enfants, de vos héritiers, etc. La situation prise en compte pour le versement du capital sera alors celle dans laquelle vous vous trouvez au moment de votre décès (par exemple, si vous vous remariez entre la date de souscription du contrat et la date de votre décès, le capital sera versé à votre conjoint au jour de votre décès).

Vous pouvez en plus y inclure des pourcentages.

Dans ce cas attention à être au total de 100% du capital. Ne pas utiliser de valeur absolue (la valeur réelle ne sera connue qu’après le décès ; - désignation nominative du ou des bénéficiaires (avec % si plusieurs). Il est préférable d’indiquer en plus du prénom et du nom patronymique (et du nom de jeune fille), son adresse, sa date et son lieu de naissance. En cas de changement des nom et adresse de votre bénéficiaire en cours de contrat, il est important d’en avertir votre interlocuteur prévoyance.

Toutes les précisions que vous apporterez relativement au bénéficiaire désigné faciliteront le règlement de votre contrat à votre décès. Les risques liés à cette désignation particulière seront exposés dans votre prochain Bref Aéro.

Patrick FRODEFOND Expert Prévoyance AED

Actualités d’un certain Marc Legrand, président de la section, qui a su me convaincre de me présenter aux élections CHSCT, puis DP, puis CE, CCE... En fait, j’avais déjà l’envie de ne pas rester spectateur et de contribuer activement aux changements de la société. Mais il restait une réticence à lever: me serait- il possible de mener de front mon activité professionnelle (j’étais chef de projet pour la réalisation des centres de contrôle des satellites de télécommunication ASTRIUM à l’époque) et une activité syndicale ? Marc a su me convaincre qu’avec une bonne organisation cela serait possible: il avait raison. Ce n’est que plus tard que j’ai été désigné DSC d’ASTRIUM, coordinateur adjoint pour le groupe EADS aux côtés de Ludovic Andrevon, et que j’ai été élu au comité directeur de l’AED en charge de l’ «industrie spatiale». Là, j’ai dû faire un choix et mettre de côté mon activité professionnelle.

Bref Aéro : lors du dernier congrès, tu as été élu trésorier adjoint, en charge des nouvelles technologies du numérique et de la modernisation informatique du syndicat. En quoi consiste ta mission ?

Thierry Préfol : ma mission comporte deux volets.

Le premier volet consiste à participer aux réflexions de l’AED sur la digitalisation de

notre industrie avec Philippe Gotti , notre expert digitalisation au comité directeur AED et Ludovic. Nous sommes en train de vivre une véritable révolution (on parle de 4ème révolution industrielle) qui va avoir un impact majeur sur nos emplois, sur notre façon de travailler, mais aussi sur les relations entre salariés, et entre les salariés et la Direction. La digitalisation pose la question de l’avenir des corps intermédiaires (que ce soient les organisations syndicales ou le management) qui assurent aujourd’hui ce lien. Et on le sait, de nombreux emplois vont disparaître et de nombreux autres vont se créer. Il est vital que la CFE-CGC AED anticipe ces évolutions et soit force de proposition.

Mais cette digitalisation de la société offre aussi une opportunité formidable de communiquer vers un maximum de personnes, l’opportunité d’avoir un feedback plus rapide et plus réactif. C’est le deuxième volet de ma mission au sein du bureau: mettre en place les outils et les conditions pour que l’AED, ses militants, ses adhérents s’emparent des nouveaux outils apportés par la digitalisation et investissent les réseaux sociaux.

Et bien sûr, en tant que trésorier adjoint je participe aux activités trésorerie avec Christophe Berthiau.

ÉLECTIONS ET REPRÉSENTATIVITÉ Élections en rafale chez Thalès. À Cannes, chez Thalès Alenia Space, la CFE-CGC progresse de 2,25 % et atteint une représentativité de 34,5 %.

Résultat en demi-teinte chez Thalès Alenia Space Toulouse où nous redescendons à 18 % de représentativité. Chez Thalès Avionique au Haillan, la CFE-CGC devient 1ère organisation syndicale avec une représentativité de 44,5 %, pendant qu’à Vendôme nous montons à 41,8 %.

Chez Thalès Avionique Toulouse, la CFE-CGC progresse de 1,1 % et s’établit solidement comme la 2ème organisation syndicale du site, avec 37,6 % des suffrages.

Chez Honeywell, à Toulouse, la CFE-CGC devient 1ère organisation syndicale avec 40,74 %.

Enfin, chez CIMPA, la CFE-CGC est 1ère organisation syndicale avec 52,70 % des suffrages !

Merci à celles et ceux qui se sont donnés sans compter pour arracher ces résultats !

Christophe Dumas Secrétaire général CFE-CGC AED

n°1 LE MOT DE LA PROTECTION SOCIALE : votre santé

Les critères requis pour trouver une complémentaire santé senior ou une complémentaire santé pour un proche.

Ne payez pas trop de frais de gestion (entre 11 et 30 % de votre cotisation).

Renseignez-vous les frais de gestion à l’élaboration des devis avant de contractualiser. La complémentaire santé les connaît et a l’obligation de les communiquer par écrit à ses assurés au moment du renouvellement annuel.

Attention au tarif d’appel ! Demandez quel serait le tarif si vous aviez 5 ans, 10 ans et 20 ans de plus. Sachez qu’il existe des complémentaires santé qui n’augmentent pas par palier en fonction de l’âge après 55 ou 60 ans. Elles seront peut-être un peu plus chères les 5 premières années, mais avanta-

geuses avec le temps. Vous pensiez changer de complémentaire santé après un certain âge pour bénéficier d’un meilleur tarif ? Attention à l’âge maximum de souscription imposé par certaines complémentaires santé !

Vous souhaitez ne pas prendre de complémentaire santé parce que vous êtes en bonne santé, c’est votre droit, mais ce qui est vrai maintenant ne le sera peut-être pas après. Les complémentaires santé ont la plupart du temps un âge limite de souscription. Vous risquez donc de ne plus avoir la possibilité d’être assuré ou de payer très cher (manque de solidarité oblige).

Patrick FRODEFOND Expert Prévoyance AED

NOUVELLES DÉSIGNATIONS & CRÉATIONS DE SECTIONS THALES AVIONICS :

Jean-Jacques Pouetre est désigné représentant syndical au CCE en remplacement de Jean-Louis Lebrun.

AIRBUS SAFRAN LANCHERS :

Philippe Grapinet est désigné représentant syndical au CCE.

AIRBUS DEFENCE AND SPACE :

Odile Thoral est désignée représentante syndicale suppléante au CCE.

NOUVELLE SECTION CFE-CGC CHEZ AUVERGNE AÉRONAUTIQUE À AULNAT : Le représentant syndical de section (rss) est Jean-Édouard Alix.

Lecture enrichie, mode d’emploi :

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Vie des entreprises

Le RAFALE à l’exportation :

un succès pour Dassault Aviation Pour un Pays, pour une société, pour une industrie, pour les coopérants, pour les sous-traitants.

Contrairement à ceux qui pensent le contraire, depuis toujours, l’économie en général repose sur les échanges commerciaux nationaux, mais surtout, les marchés à l’exportation et l’industrie aéronautique n’échappent pas à cette règle.

La signature concrétisant un contrat est l’aboutissement du choix stratégique de la société Dassault Aviation et de l’implication de toutes les équipes d’ingénieurs, de techniciens, d’employé(es), de commerciaux. Le RAFALE a fait la preuve de son efficacité dans les campagnes militaires dans lesquelles il a été engagé (Afghanistan, Lybie, Mali, Irak). Le soutien du gouvernement et des services officiels a permis à Dassault Aviation d’ouvrir le marché de l’export avec 3 commandes en moins de 2 ans.

Les détracteurs du RAFALE (contrairement à la CFE-CGC de Dassault Aviation qui a toujours défendu le programme RAFALE et les marchés à l’exportation) en sont pour leurs frais avec la nouvelle commande de 36 avions par le gouvernement Indien.

Ceux sont eux qui, aujourd’hui, se félicitent de ces commandes et ils réalisent enfin l’énorme chance pour le pays, l’industrie Aéronautique, les coopérants, les

sous-traitants, mais aussi pour toute l’activité des régions et des nombreuse communes dont les entreprises participent au programme RAFALE. Avant nous, les précurseurs des OURAGANTS, ÉTANDARDS MIRAGES 3, MIRAGE 4, de la longue saga des FALCONS nous ont permis de participer à cette merveilleuse aventure qu’est l’aéronautique, dans une belle société qui présente cette spécificité de produire des avions civils et militaire, gage d’une maitrise de conception peu égalée dans le monde .

Avec les succès des programmes AIRBUS, la France possède la meilleure industrie aéronautique et spatiale au monde.

Aujourd’hui, tous ceux qui, depuis 1986, ont eu la chance de participer aux programmes en les faisant évoluer, les adaptant aux exigences du client, sont heureux pour tous les salarié(es) qui vont pouvoir, grâce à leur travail, engager des négociations afin de continuer à faire évoluer leurs conditions économiques et sociales.

Jean-Pierre Gibeaud Retraité de Dassault Aviation

LA CFE-CGC D’AUVERGNE AÉRONAUTIQUE fait face à son avenir…

Il ne sert à rien de fuir la réalité, elle finira par nous rattraper.

Le Groupe Auvergne Aéronautique, dont le siège est situé à Clermont-Ferrand, est spécialisé dans les aérostructures.

Positionnés sur l’ensemble de la filière métallique, les trois sites, Clermont-Ferrand, Casablanca et Auxerre, qui emploient plus de 700 salariés, offrent une organisation industrielle intégrée, de l’approvisionnement de la matière à la livraison d’éléments avionnables.

Cette prise en charge complète des besoins de fabrication, qui s’appuie sur l’ensemble des moyens et processus (CA0, CFA0, usinage, chaudronnerie, soudure, assemblage et traitement de surface), a permis au Groupe de glaner plusieurs marchés en 2014.

Mais la production du cadre arrière de l’entrée d’air de l’Airbus A350-1000, la fabrication de 37 sous-ensembles de conduits pour les mâts réacteurs des A320neo, A330neo et A380, ainsi que la qualification totale par Bombardier, n’ont pas suffi, suite aux trop nombreux appels d’offres manqués, à consolider le plan de charge.

La direction du Groupe a déposé, le 23 septembre dernier, une procédure collective avec déclaration de cessation de paiement au tribunal de Commerce de Lyon.

Depuis plusieurs repreneurs sont sur les rangs; et nos délégués sur les dents…

Fraichement créée la section CFE-CGC, qui compte déjà 4 adhérents, prend ses responsabilités avec, à sa tête, Jean-Edouard Alix : réunions avec les salariés, rencontres avec la Direction, contacts avec le service juridique de notre Fédération, mise en relation avec les délégués CFE-CGC d’une société candidate au rachat… Affaire à suivre…

Félix Chiaramonte, Expert développement Jean-Edouard Alix, délégué syndical Auvergne Aéronautique

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Vie des entreprises

Groupe Latécoère : 2 plans de sauvegarde signés et validés

Le 13 juin dernier a été lancé, dans le Groupe Latécoère, un plan de transformation pour préparer l’avenir du Groupe.

Ce plan appelé « Transformation 2020 » concerne les branches Aérostructures (Latécoère) et Systèmes d’Interconnexion (Latelec). « Transformation 2020 » était accompagné de deux Plans de Sauvegarde de l’Emploi.

Le premier plan, pour les systèmes d’interconnexions, impliquait la fermeture du site de Tarbes. Après deux mois de négociation, le plan a reçu la signature unanime des cinq syndicats représentés chez Latelec.

En ce qui concerne le deuxième plan, pour les Aérostructures, la Direction voulait supprimer 254 postes. Grâce aux efforts fournis lors des 4 mois de négociation, notamment par la CFE-CGC qui en fut un des acteurs majeurs, 74 emplois ont été sauvés et des métiers entiers ont été ramenés dans le périmètre Latécoère.

4 mois de négociation 74 emplois sauvés De plus, les mesures d’accompagnement ont été négociées, telles que les indemnités de départ volontaire, pouvant aller jusqu’à 34 mois de salaire. L’accord résultant de ces négociations a été signé par deux organisations sur trois, cumulant plus de 65% de représentativité.

Ces deux plans ont ensuite été validés par les DIRECCTEs de Tarbes et de Toulouse.

Les prochaines étapes sont la mise en œuvre du Plan de Départ Volontaire qui a commencé début novembre pour Latécoère. Les premiers retours nous permettent d’être confiants sur l’engouement des salariés au départ volontaire qui permettra de sauvegarder de l’emploi pour garantir l’avenir de la société.

Une phrase sur Latelec et le site de Tarbes, côté prochaines étapes ?

Pour la CFE-CGC, le leitmotiv de ces négociations a été la sauvegarde de l’emploi des salariés qui veulent continuer l’aventure au sein du Groupe Latécoère et que ceux qui ont des projets, en dehors du groupe, puissent les réaliser dans les meilleures conditions.

SAFRAN AIRCRAFT ENGINES : la CFE-CGC s’oppose à l’accord concernant l’évolution de carrière des ingénieurs et cadres Cette négociation fait suite à une demande de la CFE-CGC faite lors des négociations salariales 2013. Débutée mi 2014, avec une périodicité hétérogène, la Direction Générale a décidé d’arrêter cette négociation le 8 septembre 2016, en proposant à la signature un accord qui n’apporte pas de changement dans la gestion de l’évolution de carrière des ingénieurs et cadres chez Safran Aircraft Engines, mais surtout qui introduit des mesures unilatérales relatives aux temps de travail, celles- ci dégradant les conditions existantes.

La CFE-CGC est une organisation responsable. Elle signe des accords dans toutes les entreprises du groupe Safran et chez Safran Aircraft Engines. Mais elle est aussi capable, quand elle n’est pas entendue, de faire valoir ses droits dans un accord catégoriel pour lequel elle représente plus de 50 % des salariés concernés.

Compte tenu du peu d’écoute dont elle a bénéficié dans ces négociations, malgré une forte contribution en termes de propositions, la CFE CGC est in-

satisfaite de la façon dont la Direction Générale clôt le sujet sans prendre le temps de discuter de demandes importantes (chiffrage des mesures, attribution de budget spécifique, déclinaison en bandes de responsabilités …).

Elle ne peut que regretter l’attitude de certaines organisations syndicales, minoritaires chez les ingénieurs et cadres, qui ont signé cet accord par opportunisme ou en privilégiant des intérêts propres au détriment de ceux des salariés concernés.

La CFE-CGC déplore cette situation, mais laisse chacun des différents acteurs face à ses responsabilités.

Par ailleurs, la CFE-CGC demande à la Direction Générale de Safran Aircraft Engines de rouvrir les négociations sur ce sujet afin d’apporter dans cet accord des mesures qui traitent vraiment de l’évolution de carrière des ingénieurs et cadres.

Serge Padie Délégué syndical central Safran Aircraft Engines

Thierry Thomas Délégué syndical central CFE-CGC Latécoère

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Dossier

L’âge d’or du numérique : leçon d’innovation radicale

La révolution numérique est en marche depuis de nombreuses années. L’entreprise fordienne est mise à mal dans son modèle, les institutions également.

Les entreprises du numérique révolutionnent les codes économiques et industriels, les consommateurs révolutionnent les modes de consommation. Quels sont ces paradigmes vers lesquels notre société évolue ?

Les entrepreneurs de l’économie numérique créent sans peur, très vite, ils répondent à des besoins, sans soucier de la légalité de leur activité, sans embarras.

Les entreprises du numérique n’ont pas de cœur de métier, elles ont une mission et elles sont prêtes à apprendre tout ce qu’il y a à apprendre afin que cette mission devienne une réalité.

Des entreprises qui révolutionnent les codes

Nombreuses sont les entreprises qui s’affranchissent des dogmes de l’économie traditionnelle. Répondant à des notions de besoins, les entreprises numériques bougent les lignes et créent de nouveaux codes. Les réussites sont multiples et ne reposent pas systématiquement sur des innovations technologiques, les réussites touchent également les entreprises du réel. Les barrières entre le physique et le virtuel sont en train de disparaitre.

YY Momentum machines : leader mondial du hamburger La société Momentum Machines est la première entreprise mondiale de fabrication de hamburgers entièrement automatisée et en intelligence artificielle.

Le fastfood a représenté en son temps la transition entre l’ère artisanale et l’ère industrielle dans le domaine de la nourriture. En termes d’échelle, le passage à l’ère industrielle rimait avec baisse de la qualité. Le paradigme numérique casse cette réalité, le passage à l’échelle signifie augmentation de la qualité, qui s’explique du fait que dans le numérique on a des rendements croissants d’échelle, à l’instar de l’industrie qui a des rendements

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décroissants. Ces rendements croissants ont longtemps été dévolus qu’aux entreprises entièrement numériques (comme Google), aujourd’hui, ces rendements s’attaquent à des domaines beaucoup plus réels.

Dans le cas de Momentum Machines, la machine en elle-même n’a rien d’extraordinaire. Ce qui est nouveau, c’est le fait que la société s’est donné pour mission de faire les meilleurs hamburgers du monde.

Les alarmistes voient dans Momentum Machine un destructeur d’emplois : l’automatisation de la fabrication de hamburgers.

Pour rappel, le coût de l’emploi dans un Big Mac représente 15 centimes. Optimiser 15 centimes pour une entreprise ne va pas changer grand-chose. Par contre, optimiser le loyer d’un Mac Donald qui représente 1.50 euros d’un Big Mac, là réside la réussite. Momentum Machines remplace une cuisine de 300m2 par une cuisine de 8m2 ! En termes de rendement, Momentum Machines va devenir une des entreprises immobilière la plus incroyable du monde. Le business model de Momentum Machines n’est pas de faire du hamburger, c’est d’acheter de l’immobilier et de lui donner un rendement qu’aucune autre entreprise ne peut lui donner.

YY Save : la révolution du retail Save est une entreprise de réparation de téléphones portables en 20 minutes. Le principe est de s’installer dans un centre commercial et réparer le portable du client pendant qu’il fait ses courses. En un an, Save a créé 400 emplois et génère 100 000 euros de chiffre d’affaires par jour.

Pour parvenir à des résultats aussi rapides, Save a cassé les codes du commerce de proximité. Ainsi, au lieu d’utiliser un logiciel de caisse qui ne sert qu’à la caisse, l’entreprise a choisi de créer une

caisse qui permette une meilleure expérience client : reconnaitre le client avec sa carte bancaire, lui envoyer un email lorsque son téléphone est prêt, lui prêter un téléphone en cas de réparation plus longue, etc. Ensuite, Save a réglé le problème de la formation de ses salariés. À sa création, Save embauchait des réparateurs qui avaient de l’expérience. Le résultat n’était pas probant. L’entreprise a donc décidé de recruter des salariés sans qualification, mais motivés. La Save Académie a été créée : tout nouvel embauché est formé pendant 4 semaines.

Ainsi, grâce à une formation rigoureuse, un opérateur va réduire son temps de réparation d’une heure à moins de 10 minutes en fin de cursus. En un an, ce sont 400 personnes qui ont été formées, cette année, elles seront 2 000. Le dernier levier activé par Save est l’utilisation de tous les outils numériques : n’importe qui peut poser une

Dossier question au patron sur un forum ; toutes les semaines se déroule une réunion avec toute l’entreprise ; un système de bonus par point de vente a été mis en place, cela permet de gagner des cadeaux, des bonus qui peuvent doubler le salaire d’un employé. Cette politique est totalement révolutionnaire dans le monde du commerce de proximité et permet à Save d’ouvrir une boutique tous les jours depuis mai 2016. Ce qui représente un objectif fou dans le retail.

Des entrepreneurs osés

Impossible d’évoquer les entreprises du numérique et omettre de parler de l’aventure fabuleuse Space X d’Elon Musk, entrepreneur osé de la Silicon Valley.

Le numérique a cet avantage que les entrepreneurs sont très transparents.

Ainsi, la stratégie de Space X se trouve sur le site internet de l’entreprise, de même pour Tesla, tout est écrit sur le blog de la marque. Ces entrepreneurs partent du principe qu’il n’y a pas de valeur au secret, ce qui représente l’un des fondements de la révolution numérique. Ils ont compris que le partage d’informations rapporte toujours plus que la perte d’avoir tout le monde qui sache quelque chose.

Le défi de Musk est que l’industrie spatiale n’est pas l’industrie la plus facile à perturber : les capec sont très importants, le niveau de savoir est incroyable, etc.

Afin de tout apprendre sur l’industrie spatiale, Elon Musk a acheté tous les livres existants sur le sujet et a tout lu en deux ans. Par goût personnel, il a décidé de créer Space X. Au démarrage, son projet a été regardé de haut, aujourd’hui, le regard a changé. Space X est un choc entrepreneurial. Elon Musk a le contrôle, le pouvoir et peut ne pas réussir. Son entreprise fonctionne car il prend les risques

que les entreprises collectives ne peuvent pas prendre. Dans ces entreprises dirigées par des salariés, il n’y a pas de prise de risques, pas de vision à long terme ; ce qui les désavantage énormément. Le combat n’est pas équitable. C’est aussi ça le numérique.

Les consommateurs ont pris le pouvoir

La disruption touche tous les secteurs, tout à chacun en profite, même si cette dernière ne fait pas plaisir lorsqu’elle frappe le secteur d’activité dans lequel on évolue. C’est l’histoire du chauffeur de taxi qui fustige Uber et qui achète ses billets d’avion sur Expedia…

Les consommateurs sont devenus les principaux acteurs de l’évolution numérique. Ils veulent de la qualité de service, et le font savoir. Les entreprises redoutent l’expression démocratique des consommateurs sur les forum et les réseaux sociaux. Grâce au numérique, les consommateurs peuvent directement interpeler les dirigeants des grandes sociétés sur les dysfonctionnements de leur entreprise et le faire sombrer. L’effet buzz est redoutable et fait trembler toutes les grandes compagnies à travers le monde. Il faut de ce fait développer de l’excellence. Par exemple, si la SNCF était une entreprise du numérique, elle publierait chaque année non pas le pourcentage de trains qui arrivent à l’heure, mais le nombre de trains qui arrivent à l’heure. Son objectif collectif

serait alors d’améliorer d’année en année ce nombre de trains. Et cette excellence fait la grande différence entre une entreprise classique et une entreprise du numérique.

L’une est en guerre contre ses utilisateurs, l’autre est en alliance. Aujourd’hui, collectivement, les consommateurs ont pris le pouvoir.

Comment transformer les entreprises

Toutes les entreprises traditionnelles ne vont pas mourir. Certaines vont connaitre de graves crises, pour exemple, Kodak qui est passé de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires à 0 en deux ans. Un comble quand on sait que Kodak est l’entreprise qui dépensait le plus de budget en R&D dans la photo et l’entreprise qui a inventé l’appareil photo numérique. La direction ne voulant pas cannibaliser son propre marché a fait les mauvais choix. Ce qui représente un choc sismique improbable…

Le cœur de la transformation numérique réside aujourd’hui dans les ressources humaines. Pour ce faire, il faut réaliser une véritable altération de l’ADN des entreprises. « Soyons plus collaboratifs » est devenu le slogan des directions des entreprises traditionnelles. Pourquoi pas…. Mais ces mêmes directions accepteraient-elles la suppression des P&L ?

Voilà une formidable manière d’être collaboratif : un P&L unique ! Faire bouger les codes et laisser travailler ensemble des profils improbables qui représentent des talents.

La rédaction de Bref Aéro

Le numérique a cet avantage que les entrepreneurs sont très transparents.

Retrouvez l’intégralité des exemples développés par Oussama Amar - The Family, en vidéo, grâce à l’application PictureExtend.

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C’est dans l’air

Étoiles du nord De notre envoyé spécial en Laponie, G. Froid.

C’est un Père Noël très tendu qui s’est présenté hier pour une assemblée générale extraordinaire du personnel, qu’il a cependant conduite avec sa transparence coutumière.

La situation, qu’il a exposée, est dramatiquement simple : les tensions sur la supply chain sont telles, les retards de livraison d’éléments essentiels prennent une telle ampleur, que la tenue des objectifs de livraison pour le 25 décembre n’est absolument pas assurée. Pour preuve, le nombre inhabituel de traineaux qui attendent en bord de piste un patin, des sièges ou encore des rênes. De temps à autre, un équipage arrive tout de même à prendre son envol pour aller positionner son chargement sur des sites avancés, avant la nuit du 24 décembre. Mais il semble maintenant clair que trop de place sera laissée au Père Fouettard.

Ainsi décrite, la situation a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Toutefois, le Père Noël a affirmé que les engagements pour le 25 décembre avaient de tout temps été honorés, et qu’il en serait de même cette année. À cette fin, un certain nombre de mesures ont été annoncées, dont le recours aux heures supplémentaires et l’allègement du reporting. Finalement, le Père Noël a demandé à ses équipes de rester concentrées sur les nombreuses tâches à accomplir, et de consentir à un report des élections professionnelles au mois de janvier.

Une délégation du syndicat CFE-CGC a alors pris la parole pour faire observer qu’à compter du 1er janvier 2017, la loi imposera de présenter aux élections des listes de candidats comportant un pourcentage d’hommes et de femmes identique à celui de l’entreprise, la mixité devant notamment porter sur la tête des listes. Se pose donc la question de savoir comment les établissements Noël gèreront ce point. D’ores et déjà, la CFE-CGC a proposé de mentionner ces nouvelles dispositions légales dans

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les protocoles préélectoraux, afin que le personnel puisse se les approprier.

L’information n’était visiblement pas montée jusqu’en Laponie et Mr Melchior le DRH, s’est trouvé fort dépourvu. Selon lui, le taux de féminisation des établissements Noël est de l’ordre de 20 %, mais il n’a pas connaissance d’une telle proportion de femmes susceptibles de se porter candidates aux élections. Mmes Christelle T. et Françoise V. de la CFE-CGC AED se sont élevées contre cette méconnaissance du personnel. Elles ont expliqué que, dans tous les secteurs, les femmes avaient trouvé leur place parmi les représentants CFE-CGC, syndicat dont le bureau est déjà à la bonne proportion, et dont les instances s’en rapprochent.

Mme Marie-Line B. de la CFE-CGC a alors rappelé que, comme la plupart des grands groupes, la société Noël est en retard sur la féminisation de son conseil d’administration et de ses cadres supérieurs.

Le Père Noël ne put qu’acquiescer tout en observant que la nomination de la Reine des Neiges comme directrice du département Design était à l’étude.

Le personnel rassemblé – tout en saluant cette information par une salve d’applaudissements – réagit cependant, d’une part en acceptant l’ensemble du plan de tenue des objectifs pour le 25 décembre, mais aussi en demandant en contrepartie que

Novembre/décembre 2016 • n°361 Directeur de la publication : Ludovic Andrevon Ont participé à la rédaction : C.Dumas, P. Frodefond, JP. Gibeaud, S.Padie, F.Chiaramonte, JE. Alix, T.Prefol, L.Andrevon, T. Thomas Crédits photos : © Dassault Aviation - Groupe Safran - G.Lemarié - Fotolia Crédits vidéos : Imagin’Prod et L’œil et la plume Enrichissement : Picture Extend by L’œil et la plume Bref Aéro est une publication bimestrielle de la CFE-CGC AED 66, rue des Binelles - 92310 Sèvres - contact@snctaa.fr Rédaction, conception, réalisation : Agence L’Œil et la plume www.loeiletlaplume.com Impression : Imprimerie La Centrale de Lens Dépôt légal : décembre 2016 - ISNN : 0293-8251 - CPPAP : 0114S 08080

la société s’engage à respecter les nouvelles lois sur la féminisation des instances représentatives du personnel. Le Board ne pouvait bien entendu que souscrire à cette demande, ce que conclut le Père Noël à la satisfaction générale.

MM Félix C. et Christophe D. de la CFECGC proposèrent d’apporter leur appui aux différents sites de la société où un PAP devrait être négocié, ce que Mr Melchior accepta.

On aurait pu en rester là lorsque se produisit un de ces légendaires coups de théâtre dont la Laponie est si coutumière. Alors que le Père Noël allait lever la séance, Mr Ludovic L. de la CFE-CGC AED entra dans l’amphithéâtre au bras de la Mère Noël, laquelle brandissant fièrement son bulletin d’adhésion, clama haut et fort qu’elle s’impliquerait avec énergie dans la défense de la place des femmes dans la société.

Impressionnés et même réchauffés par cette perspective, les salariés présents ne perdirent pas de temps en sortant, et repartirent vaillamment se remettre au labeur. Selon Mr Alain B. de la CFE-CGC en charge de la maintenance des traîneaux, que nous avons contacté depuis, la situation demeure tendue, mais sur la bonne voie. Rendez-vous le 25 décembre au matin.

Christophe Dumas Secrétaire général CFE-CGC AED