LIZ MAGAZINE AVRIL 2013

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Liz e n i z a g a M N°4 | MARS 2013

Alizée

Femme fatale, cinquième du nom

Interviews

Bastian Baker Alex Hepburn Melissa Mars Ian Harding Keegan Allen Florent Mothe Holly Marie Combs

Escapades

L’hôtel de Crillon à Paris L’hôtel Héritage à Bruges


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Quand l’instant façonne votre histoire... Plus de 50 hôtels, resorts & spas aux quatre coins du monde

www.warwickhotels.com 1 France, Paris, Hôtel Westminster I 2 USA, Dallas, Warwick Melrose Hotel, Dallas 3 Suisse, Genève, Hotel Warwick Geneva I 4 Indonésie, Bali, Warwick Ibah Luxury Villas & Spa

Pages blanches


Agenda p.4 Bruxelles p.5 Paris

People

p.8 Alizée p.28 Melissa Mars p.86 Bastian Baker p.124 Alex Hepburn p.126 Florent Mothe p.132 Keegan Allen p.134 Holly Marie Combs p.136 Ian Harding

Mode

p.44 Gothic Glamour

Beauté

p.66 Parfums p.72 Test Make Up p.78 Test Soins

Homme p.82 Parfums p.92 Graphic Boy

Sommaire

Joaillerie

p. 56 Dark Side p. 64 Boucheron Serpent Bohême

Déco

p.138 Shopping

Escapade

p.102 L’hôtel Héritage p.110 L’hôtel Crillon

Gastronomie p.120 Le bar Cointreau Fizz

Culture

p.122 Actu Musique p.128 Culture dvd p.130 Reportage: série

Reportage p.130 No more Secrets

High-tech p.140 High-tech

En couverture Alizée est photographiée par François Berthier


les l e x u r B

AGENDA

BENJAMIN BIOLAY à l’Ancienne Belgique. Benjamin Biolay, musicien et artiste total. Parolier unique, compositeur de talent, producteur et arrangeur convoité, musicien surdoué, l´enfant terrible de la chanson hexagonale vit aujourd´hui sa splendeur créative et s´impose comme l´un des fers de lance incontestables de la création musicale française actuelle. C´est à travers son œuvre personnelle, sa puissance scénique et ses nombreuses collaborations que Benjamin Biolay affiche toutes les facettes de sa richesse artistique, en plus d’une carrière exemplaire de plus de 10 ans. Benjamin Biolay garde aussi un attachement particulier pour Bruxelles et la Belgique où il enregistre très régulièrement au studio ICP. Le 26 Avril 2013. http://www.abconcerts.be/

YVES SAINT LAURENT visionnaire à l’Espace Culturel ING Yves Saint Laurent Visionnaire, organisée à l’Espace culturel ING situé à la Place Royale à Bruxelles, ouvrira ses portes au public le 30 janvier 2013. Présentée pour la première fois, cette exposition d’ING Belgique montre à quel point les créations et concepts d’Yves Saint Laurent ont profondément transformé l’univers de la mode féminine. Elle met en lumière le génie visionnaire de ce brillant créateur qui a su comprendre et accompagner la femme moderne de la seconde moitié du XXe siècle. Jusqu’au 5 Mai 2013. Tél. : 02-547.22.92

AXELLE RED à l’Ancienne Belgique Axelle Red présente son nouveau disque d’or « Rouge ardent »Axelle Red fête ses 20 ans de carrière en sortant « Rouge Ardent », un excellent CD que les critiques n’ont pas été les seuls à accueillir chaleureusement. En deux semaines, « Rouge ardent » est devenu disque d’or en Belgique. Et aujourd’hui, l’album entre dans l’Ultratop 100 ! Vingt ans après le disque de ses débuts, Sans plus attendre, Axelle Red a écrit 40 chansons, en a enregistré 16 et en présente finalement 10 sur Rouge Ardent, un album où elle déploie le vaste éventail de styles qui ont jalonné sa carrière, à nulle autre comparable. Le tout est imprégné de la French Soul qui la caractérise et qu’elle interprète depuis deux décennies déjà avec panache, à sa façon unique. Ce printemps, Axelle Red donnera quelques concerts exclusifs. Le 3 mai à l’Ancienne Belgique et le 17 mai au Roma, elle nous invitera à nous replonger dans sa carrière : de « Sensualité » à « Rouge Ardent ». http://www.abconcerts.be

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Agenda par Christelle Derreumaux


AGENDA

Paris

CONOR MAYNARD au Bataclan le 16 avril 2013 Initialement prévu à l’Alhambra, le premier concert français de Conor Maynard aura finalement lieu au Bataclan pour permette à un plus grand nombre de fans d’assister à l’événement. Originaire de Brighton en Angleterre, cet adolescent a d’abord été repéré grâce à ses vidéos postées sur Internet avant d’être signé par Ne-Yo, raflant au passage le MTV Video Music Award de la catégorie “Brand New 2012”. Pharrell Williams et Rira Ora ont notamment travaillé avec lui sur son premier album, “Contrast”, qui s’est classé en tête des charts anglais lors de sa sortie en Juillet 2012 et qui a reçu un engouement notoire à sa mise en vente française en Janvier 2013. Le phénomène montant promet un spectacle endiablé dans une salle qui devrait s’en souvenir.

“PUZZLE” au Théâtre du Jardin d’Acclimatation, du 11 janvier 2013 au 29 avril 2013 Véritable hommage à la danse, ce spectacle met en scène 29 jeunes danseurs de la compagnie d’école “Jeune Ballet Européen” issue du Centre de Formation d’Apprentis Danse, Chant, Comédie qui ont été séléctionés par de célèbres chorégraphes. Chaque chorégraphe s’est approprié un tableau dans le style de son choix. Le ballet aborde ainsi toutes les danses dans la tendresse et la délicatesse que demande cette discipline. Laissezvous emporter par des élèves épanouis dans leur exploration du monde de la scène au rythme d’un art qui n’a pas fini de se réinventer.

BASTIAN BAKER à l’Olympia le 24 avril 2013 Il n’aura pas fallu longtemps à Bastian Baker pour donner rendez-vous à ses fans français sur la scène mythique de l’Oympia. Nouvelle révélation suisse, le jeune homme avait déjà joué à guichets fermés au Réservoir en Octobre 2012 avant d’investir la Cigale pour un autre concert complet en Décembre 2012. Il interprétera les tubes de son premier album “Tomorrow May Not Better” et offrira également quelques titres inédits issus de son prochain album en préparation. À noter que le chanteur connaît l’Olympia pour y avoir assuré la première partie des concerts de Nolwenn Leroy. Renseignements et réservations sur www.olympiahall.com

Agenda par Dine Delcroix

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Interview Alizée

Lolita malgré elle, Alizée est aujourd’hui à des années lumières de la pop acidulée qui l’a faite connaître mondialement. Elle revient le 25 Mars prochain avec un cinquième album conçu comme un hommage à la chanson française des années 60 mais dont les productions sont actuelles et diablement efficaces. Thomas Boulard du groupe Luke, Séverin ou encore Adrien Gallo des BB Brunes ont contribué à la composition de ces titres taillés sur mesure pour cette nouvelle image. Même le légendaire Jean-Jacques Goldman a mis la main à la pâte pour deux maquettes que la jeune corse garde précieusement dans un tiroir en vue d’une exploitation ultérieure à cette ère. Si l’artiste a pris son temps avant de réapparaître, c’est pour proposer un disque qui relate son vécu avec justesse et qui ressemble à la femme qu’elle est devenue. Ce retour gagnant était l’occasion de proposer à la demoiselle de poser pour une séance photos conceptuelle dont chaque cliché s’inspire d’une phrase tirée d’une chanson de son album. En bonne fashionista, c’est avec un plaisir non dissimulé qu’elle a bien voulu jouer les mannequins au profit de cet éditorial ‘mode’ spécial John Galliano. Il en résulte une somptueuse série de visuels mettant en scène la star dans une suite historique de l’Hôtel de Crillon comme vous ne l’avez jamais vue auparavant. Et pour nimber cette collaboration, la chanteuse a accepté de répondre à mes questions sans réserve et de parler de sa carrière, de sa rupture avec le tandem Mylène Farmer / Laurent Boutonnat mais aussi de la scène, de sa fille, de son adolescence et de son implication dans le travail d’écriture de ce nouvel opus très attendu. Rencontre avec la nouvelle Alizée ! 8

Interview par Dine Delcroix / PHOTOS par François Berthier


Ton nouvel album s’intitule “5”. Ce titre était-il une évidence dès le départ ? Non, nous n’y avons pas pensé tout de suite. Lorsque nous avons commencé à travailler sur la pochette, il fallait un nom. En général, on prend souvent une chanson présente sur l’album pour le représenter mais je n’arrivais pas à me décider. Du coup, j’ai fini par choisir “5” parce qu’il s’agit de mon cinquième album. C’est facile à retenir et international. Le précédent album (“Une Enfant Du Siècle”) avait un beau titre mais il était long et donc moins évident pour les étrangers. Contrairement à beaucoup de chanteuses de ta génération, tu proposes des sonorités rétros et pas vraiment commerciales dans ce disque. Est-ce une envie de te démarquer ? Non, c’est plutôt une envie de faire un album intemporel. Les chansons que j’écoute aujourd’hui ne sont pas des nouveautés. J’écoute du Gainsbourg, du France Gall... Leurs chansons ne sont pas dénaturées. C’est aussi le cas pour Mylène: si on ressort les chansons de ses débuts, on constate qu’elles n’ont pas mal vieilli. J’aime bien marquer le temps et les esprits mais ce n’est pas facile. C’est un album résolument entraînant mais dont les textes sont mélancoliques. Tu y chantes le manque, l’absence, le départ, la rupture... Pourquoi ces thèmes ? Parce que je voulais parler d’amour. Or, l’amour joyeux en permanence n’existe que dans les fil s et j’avais vraiment envie que les gens se retrouvent dans les thèmes abordés. Tu chantes donc des textes qui te touchent et te ressemblent... Oui. Je pars sur des thèmes que je brode avec les auteurs mais je m’inspire souvent de mes propres histoires. N’as-tu jamais eu envie d’écrire ? J’ai essayé dans mon coin mais j’ai l’impression que c’est un métier et je crois que celui d’interprète me convient. J’aime bien parler de moi à travers les textes des autres. Le fait d’écrire pour écrire ne m’intéresse pas. Pourquoi as-tu écarté les chansons écrites par JeanJacques Goldman ? Quand on sort un album, il y a toujours des chansons que l’on met de côté. J’adore les deux titres de Jean-Jacques, ils sont vraiment arrivés au début du projet mais, pour les utiliser, il aurait fallu changer leur production initiale afin qu’ils soient cohérents avec le reste de l’album. Je n’avais pas envie de prendre Goldman juste pour avoir son nom dans l’album. J’ai donc fait le choix de ne pas les inclure dans l’album mais je les garde pour plus tard.

Ces chansons existent toujours, il ne me les a pas reprises, elles ont été écrites pour moi ! (rires). Comment en es-tu venue à travailler avec Adrian Gallo des BB Brunes ? J’avais été invitée par Adrien au festival “Muzik’Elles” de Maux en Septembre 2010 pour chanter avec lui “Laisse Tomber Les Filles” de France Gall. Je connaissais un peu son travail mais je ne l’avais jamais rencontré et j’ai eu un bon feeling. Je marche à l’humain, je fonctionne aux coups de cœur et j’ai aimé ce moment. Quand j’ai commencé à penser à cet l’album et aux équipes qui allaient travailler dessus, je me suis dit “Pourquoi ne pas proposer à Adrien ?”. J’avais son adresse e-mail alors je lui ai envoyé un petit message. Il m’a répondu aussitôt en me demandant ce que je voulais. Je lui ai donné carte blanche en lui précisant que ma référence pour cet album était justement France Gall. Ensuite, il a envoyé quelques titres dont “Boxing Club” que j’ai gardé. Une fois le titre porduit, il a adoré le résultat ! C’est une chanson assez masculine... Peut-être... On me dit souvent que je suis un peu garçon dans mon caractère. On a presque l’impression que c’est Adrien qui chante... Ce n’est pas quelqu’un que je connais bien ou que je côtoie mais je trouve qu’il a très bien écrit pour moi. J’aimerais bien la chanter un jour avec lui. Un autre titre qui attire l’attention sur cet album: “10 Ans”. S’agit-il du texte le plus dur de la tracklist ? Oui. On n’a pas l’habitude de m’entendre chanter ce genre de chansons. Cette chanson dresse le bilan d’une relation amoureuse qui s’est volatilisée avec le temps. Y fais-tu référence au père de ton enfant ? Oui, évidemment. Toutes les chansons sont en rapport avec ce que j’ai vécu. J’ai bientôt 30 ans et ce sujet touche de plus en plus de gens, aujourd’hui. J’avais besoin de partager et de me sentir moins seule dans cette situation. Connaît-il l’existence de cette chanson ? Non. Tu ne sais donc pas encore comment il va réagir... Non et, en même temps, c’est une chanson, pas un règlement de comptes. Ne crains-tu pas que ta fille puisse être gênée par ce texte, plus tard ? J’ai fait en sorte de ne pas la heurter afin qu’elle ne se sente pas la cause de quoique ce soit. Interview

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Interview


Dans la chanson “Je Veux Bien”, tu dis: “C’est vrai que je suis indécise mais j’ai besoin de vous”. À qui ce “vous” fait-il référence ? “Vous” peut désigner mon public, mes amours, ma famille... Dans cette chanson, je parle de ce qui me fait vibrer, donc de plein de choses. Le titre “La Guerre En Dentelle” aborde l’animosité qu’il peut y avoir dans les relations entre filles. Le sujet te tient à cœur ? C’est un sujet qui n’a pas été trop abordé dans les chansons. J’ai tout de suite sauté sur le texte quand il a été proposé. Je comprends tellement le sujet ! Moi, je me suis toujours mieux entendue avec les garçons qu’avec les filles parce que je n’aime pas la mentalité des filles. J’ai deux meilleures amies depuis que j’ai 4 ans mais c’est toujours un peu compliqué. Cela commence très jeune et je le vois avec ma fille de 8 ans d’autant que les enfants sont très méchants entre eux. Cela aurait été marrant de la chanter en duo avec une fille. Peut-être que j’inviterais une copine chanteuse sur un concert. As-tu justement déjà été en conflit avec une fille à cause d’un garçon ? Quand j’étais adolescente, oui. Dans la chanson “Dans Mon Sac”, tu évoques l’indifférence rencontrée dans ta vie privée. Astu rencontré des réactions d’indifférence dans ta vie professionnelle ? Oui. Il m’est arrivé de faire des choses de qualité et de voir des gens passer à côté parce que j’avais une étiquette. C’est un peu compliqué à gérer mais cela fait partie du métier et me rend plus forte. Déjà 13 ans depuis “Moi... Lolita”. Si tu devais changer une chose dans ton parcours, laquelle serait-ce ? À mes débuts, j’aurais bien aimé avoir le caractère que j’ai aujourd’hui parce que j’avais vraiment du mal avec les interviews. J’étais réservée et très timide. Je le suis toujours mais j’ai fait un travail sur moi. Du coup, il y a des moments que j’aurais vécu autrement. À 15-16 ans, c’est une solitude de se retrouver face à un journaliste et de répondre à un tas de questions. Cela-dit, je suis fi re de mon parcours car si je suis celle que je suis aujourd’hui, c’est parce que j’ai été celle que j’étais il y a 13 ans. Tu as passé ton adolescence sous les projecteurs. Avec le recul, penses-tu que tu as manqué de quelque chose durant cette période de ta vie ? Non parce que je n’aimais pas sortir. Quand j’étais à l’école primaire, je n’étais pas très bien dans ma peau car je portais des lunettes et les enfants se moquaient de moi.

Après, quand je suis entrée en sixième, je n’ai plus porté de lunettes et j’avais les cheveux très longs. On ne m’a pas reconnue. Les gens étaient surpris. J’étais tellement timide et réservée que mes relations avec les autres étaient un peu difficil . Bizarrement, le fait de chanter était comme une revanche. Du coup, je me sens plus à l’aise avec les gens maintenant. Te parle-t-on encore aujourd’hui de Mylène Farmer et de Laurent Boutonnat ? Oui. As-tu encore des contacts avec eux ? Non, pas du tout. Pourquoi s’est terminée cette collaboration entre toi et ce tandem qui t’a lancée ? Parce que j’avais envie d’autres choses. Il n’y a pas eu de clash, c’était mon choix. J’ai un peu fait mon adolescence dans mon métier comme si j’étais avec mes parents et que je voulais partir à 18 ans. Après deux albums, on devient gourmand et on fait de nouvelles rencontres. J’ai dit à Mylène et à Laurent que j’avais envie de faire des choses musicalement diff rentes tout en restant produite par eux parce que j’aimais la manière dont j’étais traitée et la relation que j’avais avec eux mais cela ne les intéressait pas de faire les choses à moitié. Ils ont une ligne de conduite et ils s’y tiennent depuis presque 30 ans. J’ai donc décidé de prendre mon envol. Que répondrais-tu aux personnes qui disent que tu annules souvent tes prestations et que tu n’as pas spécialement envie de travailler ? Les gens ont l’impression qu’on fait tout en fonction d’eux et qu’on leur ment alors qu’ils ne s’imaginent pas tout ce qui rentre en compte. On dépend de plein de personnes au niveau musical et au niveau de la promotion. Quand il s’agit d’annuler des choses, ce n’est pas du jour au lendemain. Il y a plein de choses qu’on prévoit de faire et, finalement, on en fait d’autres et on reporte les premières. Cela dépend rarement de moi. On l’a bien vu quand je devais faire une séance de dédicaces au Mexique qui a été annulée parce qu’il y avait trop de monde et que les fans se sont mis à faire de la casse dans les magasin: j’ai présenté mes excuses dans une émission de télévision alors que je n’étais pas obligée de le faire puisque ce n’était pas de ma faute. Je ne peux pas toujours m’excuser de reporter ou d’annuler des choses car je passerais des heures à expliquer les processus et les plannings... Parfois, il s’agit d’accords entre des personnes que je ne connais même-pas.

Interview

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Ton public est impatient de te voir en concert. Appréhendes-tu la scène ? Un petit peu, quand-même. C’est une démarche assez différente du studio. J’ai l’impression d’être nue sur scène. C’est étonnant à entendre quand on sait que tu es déjà partie en tournée... La personne la plus timide en France, c’est Mylène et elle fait pourtant de grands concerts. Moi, j’ai besoin de me préparer. Ce n’est pas quelque chose que je fais en claquant des doigts. J’ai envie de défendre cet album mais il faut attendre qu’il sorte et voir qui sera au rendez-vous pour pouvoir envisager des choses. J’attends donc de voir l’accueil mais c’est avec plaisir que je pourrais remonter sur scène. Certains ont pu te voir mixer dans des clubs de Paris et de Province. Aimerais-tu jouer les DJ plus souvent ? Non, c’est une parenthèse pour m’amuser. Je ne suis vraiment pas DJ, je m’amuse simplement à passer des chansons que j’adorerais entendre en boite pour danser. Quels sont tes derniers coups de cœur musicaux ? J’ai découvert Alex Hepburn dont j’ai hâte d’écouter l’album. J’adore le nouvel album des BB Brunes. J’aime aussi Booba. Après, j’écoute Kavinsky, Gorillaz, Madonna... C’est important d’écouter un peu de tout.

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Interview

Tu t’es prêtée au jeu du mannequin le temps d’une séance photos pour notre édito ‘mode’. Quel souvenir gardes-tu de cette journée ? C’était vraiment cool ! Je trouvé l’idée de mettre en scène des phrases de mes chansons avec une nouvelle vision super intéressante. C’est un exercice auquel je ne suis pas habituée. J’ai aimé porter toutes ces belles choses que je ne mettrais pas pour aller dans la rue (rires). As-tu rencontré des difficultés durant cette séance ? J’ai eu du mal à rentrer dans le personnage du mannequin. C’est tout un métier. Quand on regarde un magazine, on ne s’imagine pas que les postures sont aussi délicates. Cela permet d’avoir une idée sur un univers qui n’est pas le mien. Quels sont les créateurs que tu affectionnes ? Ma créatrice fétiche, c’est Isabel Marant parce que je me sens bien dans ses vêtements. Ses coupes me vont, moi qui suis petite (rires). Après, j’adore les thèmes de Givenchy. J’aime aussi Yves Saint Laurent, Alexander McQueen et, dans une autre mesure, Chanel. J’aime également le graphisme de Balenciaga et je suis une grande fan de chaussures, notamment celles de Giuseppe Zanotti et de Miu Miu. Pour finir, si tu devais t’adresser aux lecteurs qui arrivent à la fin de cette interview, que leur dirais-tu ? “Quoiqu’il arrive, restez vous-mêmes !”. C’est ce qui me représente et ce que je conseille aux gens.


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L’ACTUALITÉ MODE EN 7 MIN SUR ZAP-MODE.COM

BY JESUISALAMODE


Modèle: Alizée Mannequins: Baptiste Giannesini (photos 1, 2, 4, 5 et 6) & Clayton Brannon (photos 1 et 3) @ H Model Management Direction Artistique: Dine Delcroix Photographie: François Berthier Stylisme: Olivier Panzo pour John Galliano Maquillage: Sess Boudebess Coiffure: Raphaël Mariage Lieu: Hôtel de Crillon (Paris)

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Mode Edito par François Berthier


“Je n’aime plus par la fenêtre voir ces deux êtres.”

À Cause De L’Automne

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“Tout semblait couler de source sauf ces nuits où tu restais là, debout à te poser ces questions sans jamais oser le dire...” 10 Ans

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“Le dernier souffle de ta vie sera en ma compagnie.� Le Dernier Souffle

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“Peux-tu me scotcher pour que je reste ici ?” 20

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Je Veux Bien


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“Dans ce club hyper huppé, j’ai percuté un de ces tombeurs qui chamboulent les mœurs des filles distinguées.” Boxing Club

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“On se rabiboche sur le dos d’un garçon.” La Guerre En Dentelle

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“J’ai mis dans mon sac ce vieux miroir pour voir ma vie à l’envers.” Dans Mon Sac

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Interview

Melissa Mars Révélée en 2003 avec le mystérieux “Papa M’Aime Pas”, Melissa Mars n’a jamais cessé d’étonner, multipliant les clips décalés et les collaborations inattendues. Si la chanteuse n’a pas publié d’album depuis 2007, c’est parce qu’elle était occupée à incarner Aloysia Weber dans le triomphal spectacle “Mozart, L’Opéra Rock”. Partagée aujourd’hui entre la France et les États-Unis, elle peaufine actuellement les chansons de son prochain album qui devrait voir le jour fin 2013. Le ton emprunté pour ce projet a été donné il y a quelques mois avec le single “Tweet n’ Roll” dont elle est sur le point de dévoiler le street clip qu’elle a réalisé caméra au poing. Curieuse de tendances vestimentaires, Melissa Mars a approuvé notre éditorial ‘mode’ riche en couleurs pour lequel elle s’est amusée à poser avant de répondre à mes questions autour de ses 10 ans de carrière et de ses envies pour le futur. Voyage sur la planète Mars ! Tu as souvent été décrite comme une femme-enfant. L’es-tu encore, aujourd’hui ? C’est à ceux qui l’ont dit qu’il faut le demander (rires). On m’a collée cette étiquette sur... ma voix de femmeenfant ! Elle a beaucoup évolué surtout depuis “Mozart, L’Opéra Rock” avec le rôle de la cantatrice Aloysia que j’ai interprété pendant 345 représentations. J’ai travaillé le chant lyrique, c’était un challenge pour moi. Je ne savais même pas que j’en étais capable. J’en étais fi re ! Par la suite, j’ai intégré un passage lyrique dans mon single “Et Je Veux Danser”. Chanter en duos et dans une comédie musicale m’a ouvert d’autres horizons, d’autres palettes de ma voix que je n’aurais peut-être pas osé explorer.

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Interview par Dine Delcroix / PHOTOS par François Berthier

Il y a 10 ans, tu chantais “Y a une gosse emmitouflée à l’intérieur de ma froideur”. La gosse est-elle toujours emmitouflée ? Elle est certainement moins emmitouflée mais la gosse est toujours là (rires). Parfois, j’avais l’impression de n’être inspirée que si je n’allais pas bien, que j’étais renfermée sur moi-même et plongée dans mes émotions dark. J’ai appris à regarder vers l’extérieur et à m’inspirer des joies de la vie. Cela donne des titres fun comme “Tweet n’ Roll”. Ce nouveau single, “Tweet n’ Roll”, de quoi parle-t-il ? Du phénomène actuel Twitter, un autre mode de


communication et de langage qui n’a décollé que très récemment en France alors qu’aux États-Unis, il a envahi les médias depuis quelques années déjà. C’est une chanson que j’ai co-écrite en 2010 avec Lilas, ma maman et co-parolière depuis mes débuts lors d’un voyage ensemble à New York. Tu es donc dépendante des réseaux sociaux... Oui, complètement ! Désespérément Addict de la Tweetosphère ! Je rafraîchis mes pages très trop souvent mais je prends des vacances, des fois, je fais des cures de désintoxication et me déconnecte ! Fais-tu partie des personnes qui considèrent que FaceBook est démodé ? Non. FaceBook permet de garder le contact avec tous mes amis aux quatre coins du monde. Je trouve que les réseaux sociaux se complètement bien et ont chacun une fonction. Pour ce nouveau single, tu as réalisé toi-même une vidéo que tu appelles “street clip”. Quel est ce concept ? “Street clip” car tourné exclusivement dans les rue de Londres, Paris, New-York… La première fois que j’ai filmé des images pour ce clip, c’était à Londres en allant à l’inauguration de l’exposition du sreet artist Mr. Brainwash. En arrivant, j’ai vu des centaines de personnes qui attendaient depuis des heures pour faire l’ouverture. J’avais ma caméra alors j’ai décidé d’aller les voir pour leur demander de me faire un “Tweet n’ Roll”. Au début j’avais peur de les aborder mais les gens se pretaient au jeu, me répétaient des “Tweet, Tweet n’ Roll” et riaient. C’était fun ! Ensuite, j’ai fait la même chose à Paris puis à New York et dans le Michigan pour terminer. J’y étais pour le tournage d’un film. Un casting international ! J’ai rencontré des gens incroyables qui ont accepté de me donner un sourire ou une image à utiliser. J’ai aussi demandé aux fans de m’envoyer des vidéos d’eux mais je ne m’attendais pas à en recevoir autant ! C’est mon clip le plus émouvant. Quels sont tes réalisateurs préférés ? Je suis très éclectique. J’aime Tim Burton, Quentin Tarantino, James Gray, Guillermo del Toro, Jacques Audiard et bien d’autres... J’aime les univers sombres, fantastiques, étranges, excitants, émouvants, visionnaires... Pourrais-tu renoncer à la musique au profit de la comédie ? Le choix n’est pas nécessaire. Il est tout à fait possible de faire les deux. Dans “Mozart, L’Opéra Rock”, je

chante et je joue la comédie. Il m’est arrivé de faire des musiques de films dans lesquels j’étais actrice ou, inversement, de mettre en images des chansons pour des clips. Ton prochain projet musical se fait désirer. Pourquoi autant d’attente ? Un projet, cela demande beaucoup de temps. On peaufine, on retravaille les musiques, on retouche les textes et puis d’autres projets arrivent qui nous retardent encore. J’enregistre mes nouveaux titres en deux versions: une dans l’esprit acoustique et intimiste, basée sur les cordes (guitares, basses, violoncelle) et une pop-electro qui prend plus de temps à construire. On avance au fur et à mesure... Es-tu quelqu’un de perfectionniste ? Oui et j’essaye de lutter contre cela sinon, je ne finis jamais rien. À un moment, je lâche prise en me disant: “J’y touche plus !” (rires). Pourquoi tiens-tu à proposer deux versions pour chaque chanson ? Au départ, je suis partie sur des versions à l’esprit acoustique parce que je voulais qu’on entende la chanson. Quand on habille une chanson d’un son pop-electro, on entend peu la voix et la mélodie et on peut ainsi passer à côté d’une chanson. Je voulais qu’on soit dans le corps de la chanson qui n’existe qu’à travers une mélodie, une suite d’harmonies derrière, la voix et les mots. J’avais envie d’off ir l’âme de la chanson. Les chansons ont toutes été pensées de cette manière. Ce projet d’EP ou d’album a-t-il déjà un titre ? “Magnétique”. Pourquoi ce titre ? Le magnétisme, c’est une force d’attraction. J’ai envie d’être magnétique. C’est aussi le sujet d’une des chansons qui s’intitule “Explosion”. Tes premiers albums avaient pour thème l’absence, l’appréhension, parfois la folie... Sur quels thèmes as-tu construit tes nouvelles chansons ? Sur l’inspiration et les émotions du moment. Il y a des choses sombres et fun à la fois. La chanson “Explosion” décrit l’amour comme une bombe à retardement que l’un fait exploser à l’intérieur de l’autre. “Princesse Sombramour” s’inspire du conte de “La Belle Au Bois Dormant” qui attend son prince charmant au-delà du temps car elle croit à l’amour éternel. Dans toutes mes chansons, j’essaie en tous les cas d’écrire des choses authentiques qui viennent de mon moi profond. Interview

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Il y a quelques années, tu as repris le tube “Boys Don’t Cry” des Cure pour une émission télévisée. Qu’est-ce qui t’as amenée à reprendre cette chanson ? J’adore The Cure et cette chanson. J’ai un carnet dans lequel je fais des croquis de personnages. J’avais créé l’histoire de Lady Platonnique et Metal Boy qui ont donné deux titres de chansons dans mon album “À La Recherche De L’Amour Perdu”. Metal Boy est froid et n’a pas d’amour en lui. Je me suis posée la question “Why Boys Don’t Cry ?” et cela a inspiré une adaptation française du texte de “Boys Don’t Cry”. C’est toujours un risque qu’on prend quand on touche à des monuments de la musique comme The Cure car ce n’est pas au goût de tout le monde, ce que je peux comprendre, mais ce sont des expériences de création qui sont amusantes à imaginer et à faire. Ton premier album sorti en 2003 s’intitule “Et Alors !”. Comment as-tu réagi lorsque tu as appris que la chanteuse Shy’m sortait un single portant le même titre ? C’est rigolo, beaucoup de personnes ont pensé à moi quand ce titre est sorti. Il n’y a rien qui fâche, làdedans. Maintenant, si une autre chanson sort demain et s’intitule “Papa M’Aime Pas”, je te répondrais: “C’est pas possible !” (rires). Ton troisième album sorti en 2007 s’intitule “À La Recherche De L’Amour Perdu”. As-tu fini par le trouver, aujourd’hui ? Aujourd’hui, je me dis que l’amour que je recherchais, c’était l’amour de soi et je pense que je l’ai trouvé, oui. Cette année, tu fêtes tes 10 ans de carrière. Que retienstu de cette décennie ? Je ne retiens que les moments de bonheur. Je réalise que j’ai eu de la chance de vivre tout ce que la vie a bien voulu placer sur mon chemin. J’assume tous mes choix et j’essaie de prendre mes décisions de sorte à ne pas avoir de regrets plus tard. Qu’aimerais-tu faire pendant les dix prochaines années ? J’espère faire des films et j’ai vraiment envie de refaire des concerts. J’aimerais aussi pouvoir aller au bout de mes idées de longs-métrages que j’ai dans le tiroir depuis quelques années. LIZ MAGAZINE est un magazine axé sur la mode. Quels sont les créateurs ou les marques que tu affectionnes ? J’adore les créations métalliques de Paco Rabane, les géométries de Jean Paul Gaultier, les bagues et le noir de Karl Lagerfeld...

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Interview

J’aime aussi le travail de Leka, un jeune créateur qui a réalisé certains des costumes et des bijoux que je porte. Récemment, j’ai eu un coup de cœur pour un créateur que j’ai rencontré et qui s’appelle Julien Fournier. Sinon, pendant l’édito qu’on a fait ensemble, j’ai découvert Fatima Lopes dont j’ai bien aimé les créations colorées, graphiques et glamour. Tu t’es justement prêtée au jeu du mannequin pour notre éditorial ‘mode’. Qu’est-ce qui a été le plus amusant et le plus dur durant cette expérience ? Le plus dur, c’était de ne pas avoir beaucoup dormi la veille (rires). Je revenais de Los Angeles, j’avais enchainé de longues répétitions pour mon concert et je repartais le lendemain pour des shows en Russie. C’était frustrant de ne pas avoir beaucoup de temps. Je me suis quand même amusée avec mon arc en ciel de tenues. J’ai choisi un thème pop-acidulé, un clin d’œil à mes débuts avec ma robe rouge de poupée dans le clip de “Papa M’Aime Pas”. Quel est ton message pour les lecteurs qui arrivent à la fin de cette interview ? Life is beautiful !


Interview

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“POP N’ ROLL” Modèle: Melissa Mars Photographie: François Berthier Coordination éditoriale: Dine Delcroix Stylisme: Aurore Donguy Maquillage: Emilee Bak Coiffure: Jonathan Dadoun Lieu: Hôtel Balzac (Paris)

Robe: Fatima Lopez 32

Mode Edito par François Berthier


Mode Edito

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Robe: Karoline Lang Sac: Marion Godart Montre: Open Watch Collier: Onaura Toutvu

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Mode Edito


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Combi Short: Fifi hachnil Montre: Open Watch Lunette: W/SUN Chaussures: Besson

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Top: Nino Bollag Short: Renhsen Chaussettes: Ri Sac: Minna Parikka Bague: Marion Godart Chaussures: United Nude Hybrid Mode Edito

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Top: Rebel Cashmere Jean Rose: Deby Debo Bague et Bracelets: Marion Godart 40

Mode Edito


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Robe: H么tel Particulier Collier: On Aura Toutvu Sac: Mawi 42

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Mode Edito par Emilie Froquet


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Joaillerie par Rainer Suck


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Joaillerie


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La Collection Serpent Bohème, une signature de l’esprit Boucheron

Serpent Boheme Toi et Moi or blanc et diamants

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Joaillerie par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


La Maison Boucheron a choisi de contemporanéiser sa ligne iconique Serpent tout en se recentrant sur l’essence même du Serpent Boucheron : un talisman protecteur. En 1888, à la veille d’un de ses nombreux voyages autour du monde, Frédéric Boucheron offrit à son épouse Gabrielle un collier en forme de serpent, gage d’amour, de protection et de bonheur. En 1968, la première ligne serpent prend vie et ne quittera plus jamais les collections de la Maison. La collection qui comprend une vingtaine de pièces bagues, bracelets, pendentifs, sautoirs, puces et pendants d’oreilles, et montres est la suite naturelle de cette histoire. La collection existe en or blanc ou jaune sertie de diamants. Boucheron @ La Maison du Diamant Boulevard de Waterloo 10 1000 Bruxelles 02 512 38 64 www.infodiamond.com Joaillerie

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Parfum

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BEAUTÉ par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


Sur un air de légèreté, voici les nouveaux parfums pour ce printemps, des fragrances légères et fleuries pour vous mettre de bonne humeur et vous donner déjà des projets d’escapades au soleil. DIOR J’ADORE LE VOILE DE PARFUM J’adore Voile de Parfum vous enveloppe de son sillage intense et si personnel.

J’adore invente une nouvelle façon de se parfumer. Ce nouvel opus de François Demachy tourne plus autour de l’iris noir. Parmi les variations olfactives de j’Adore, à l’instar de la délicatesse de l’eau de toilette qui fait la part belle aux essences de fleur et à l’intensité charnelle des absolus au cœur de J’Adore l’Absolu, ce Voile de Parfum inédit offre sa nouvelle richesse, son exigence et sa singularité.

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LOVERDOSE VERSION ATOMISEUR

Diesel présente loverdose Purse Spray, le vapo format voyage. Une overdose d’amour, désormais disponible dans une nouvelle version très pratique, pour distiller le désir à tout moment. Loverdose Purse Spray Eau de Parfum permet à chacune de prendre le contrôle ! Son petit format de 20 ml se glissera parfaitement dans votre sac à main. La femme loverdose se fait dangereusement irrésistible. Elle déchaîne une véritable passion sur son passage. Parée d’une fragrance envoûtante aux senteurs florales et anisées, auxquelles se mêlent les notes acidulées de la mandarine, elle s’amuse tant qu’elle ne peut rester en place. Dans son sillage flottent des effluves sensuels de vanille et d’ambre, évoquant un chaud parfum boisé et la douceur liquoreuse de la réglisse.

FLOWERBOMB LA VIE EN ROSE VIKTOR & ROLF

La vie en rose, édition estivale du parfum mythique flowerbomb, fête cette année ses cinq ans. Cinq ans de fantaisie, de gaieté, de poésie…Pour célébrer cet anniversaire, la vie en rose se réinvente en une toute nouvelle fragrance. Une eau pétillante, acidulée, fraîche. une explosion de joie de vivre. Intensément florale, cette nouvelle interprétation se fait le plus raffiné des nectars... Comme le cœur délicat et charnel d’une fleur fantasmée, qu’une nuée de Colibris ne résisterait pas au plaisir de butiner... Quelques gouttes sur la peau et la vie en rose laisse planer dans son sillage une promesse de bonheur absolu... de quoi enchanter l’été.

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BURBERRY BODY TENDER Burberry Body Tender associe l’attitude espiègle et insouciante de la “Burberry girl” à l’énergie de Londres, berceau de la Maison. Discret et féminin, ce jus britannique réinterprète l’emblématique parfum Burberry Body dans un style plus léger.

La fragrance pétillante associe la fracheur du citron, la rose anglaise et le jasmin blanc pour une douceur et une féminité naturelle. Des notes de tête de citron, de pomme acidulée et d’absinthe verte. En cœur, un accord délicat de rose anglaise, de jasmin blanc et de bois de santal. En fond le bois de cachemire, ambre et musc, pour un sillage chaleureux, féminin et discret. THIERRY MUGLER ALIEN AQUA CHIC Le temps d’un été, Thierry Mugler repousse les limites de l’audace et réinvente la fracheur avec des eaux parfumées aériennes encore jamais utilisées en parfumerie. Alien s’enrichit d’un accord Aqua tonique et de 30% d’Eau de Gingembre pour obtenir une fraîcheur vibrante et distinguée. Alien Aqua Chic , un parfum ensoleillé et sensuelle, s’ouvre sur des notes d’agrumes de pamplemousse rose et de fleur de citron. Le cœur tourne autour de l’eau de fleur d’oranger, la base se compose d’ambre chaud. Chic et lumineux, l’emblématique f lacon talisman se pare d’un dégradé scintillant, illuminant le mauve tendre et acidulé de la fragrance. AURA BY SWAROVSKY LOVE COLLECTION Aura by Swarovski Love Collection accompagne chaque femme éprise et romantique dans la découverte palpitante et insouciante du premier amour. L’Eau de Toilette Légère, composée par Fabrice PELLEGRIN pour Firme-nich, est facettée par l’esprit pétillant et luminescent de l’exaltation amoureuse. Promesse d’un avenir radieux, une création florale pétillante et charnelle en trois accords. Le design futuriste du flacon de Love Collection, serti de son cristal specta-culaire, est fidèle à celui de la ligne Aura. Dans une teinte rosée naturelle et évanescente, le fourreau métallique est sublimé d’une fleur abstraite : une envolée de pétales de cristal, bucoliques comme une échappée belle amoureuse. 70

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ACQUA DI GIOIA EAU FRAICHE GIORGIO ARMANI

Giorgio Armani présente Acqua di gioia eau fraîche, une nouvelle e xpression de féminité radieuse et naturelle. Une joyeuse fusion au cœur même de la nature. Une échappée belle dans des eaux fraîches, une végétationluxuriante et des contrées chaudes et séduisantes. Aujourd’hui, acqua di gioia. Eau Fraîche est la version plus fraîche, lumineuse et délicate du parfum iconique. Acqua di gioia eau fraîche rejoint Acqua di gioia eau de parfum et l’intense Acqua di gioia Essenza pour enrichir un univers olfactif en parfaite harmonie. Acqua di gioia eau fraîche dévoile une nouvelle expression du jasmin.Une infusion exclusive de fleurs fraichement cueillies crée une harmonie subtile et totalement transparente, ponctuée d’une note intense de Thé Jasmin.Mariée au Jasmin d’Eau, signature d’Acqua di gioia, elle unit l’eau et la lumière dans une incroyable sensation de pure. Beauté

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BeautĂŠ Test par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


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Beauté test Spécial teint Voici une sélection de produits épatant pour avoir un teint de rêve, nous les avons testé et approuvé ! Trois fonds de teint et une poudre exceptionnelle. Vite courrez chez votre parfumerie préférée et succombez à la tentation vous ne le regretterez pas.

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1.Teint Liftant Anti-Âge de Shiseido

En un geste, la lumière efface le temps. Ce fond de teint crémeux offre un fini lumineux et laisse apparaître une peau visiblement plus jeune et liftée. Il apporte une riche hydratation tout en laissant une sensation de confort et de légèreté et assure un superbe fini maquillage tout au long de la journée. Il vous assure un teint lumineux, une couvrance parfaite et un pouvoir anti rides et raffermissant. Hydratation 24H garantie. Un vrai bonheur pour votre visage.

2.Teint Visionnaire Lancôme Duo de teint perfecteur de peau.

Teint Visionnaire, 2 gestes experts pour concilier couvrance parfaite et résultat naturel, sans compromis. Le correcteur précision haute couvrance : sa texture crémeuse et adhérente est appliquée de manière ciblée pour corriger instantanément tous types d’imperfections : rougeurs, taches brunes et blanches, cernes. Il est enrichi en Vitamine CG, connue pour son efficacité anti taches. Le fluide perfecteur visage : grce à un nouveau procédé d’affinage des pigments, sa couvrance est incroyablement uniforme et homogène pour un résultat perfecteur sublimé. Le fluide est concentré à 2% en LR2412, molécule également présente dans le soin Visionnaire et issue de 10 années de recherche, capable de « s’auto-propulser » dans toutes les couches de la peau. Jour après jour, la fabrication d’une nouvelle matière de peau est relancée. Taches, pores, rides et ridules s’estompent pour révéler une peau parfaitement lisse, homogène et lumineuse. Immédiatement, dès l’application, un teint 100% parfait, unifié, sans défaut. Dès 4 semaines, une qualité de peau visiblement améliorée. Le grain de peau est affiné, les taches et les imperfections sont réduites, les pores sont resserrés. Un vrai produit de soin et de maquillage deux en un.

3.Maestro Maquillage Fusion Giorgio Armani

En 2012, après huit ans de recherche, Giorgio Armani Cosmetics crée une nouvelle catégorie de maquillage : le Maquillage Fusion, inspiré du tissu le plus fin du monde, le super Organza. Maestro Maquillage Fusion est un perfecteur de teint révolutionnaire. Grce à sa technologie de pigment « intelligent », ce fluide ultra-fin fusionne avec la couleur naturelle de votre peau pour un teint sur-mesure et sans aucune sensation de matière. Il dépose un souffle sur la peau grâce à sa pipette unique pour une application maquillage inédite. Maestro Maquillage Fusion permet de corriger les imperfections et de lisser les lignes pour un teint sublimé, unifié et lumineux. Beauté Test

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4.Les beiges de Chanel

Intitulé « Les Beiges », cette collection dévoile une poudre compacte pas tout à fait comme les autres! Peter Philips, nous confie « Je voulais un résultat raffiné, visible mais discret. Il me fallait éviter les pièges des surdoses de nacres et du bronzage pour atteindre cette belle mine ». Dotée du « open air care complex » qui diffuse des molécules de vitamines et de protéines, cette jolie poudre contient également des cellules de fleurs de coton et de roses blanches. Une formule crème teintée en poudre qui se décline en 7 teintes. Une poudre mise en valeur par le teint sublime de Gisele Bundchen, égérie beauté de la nouvelle collection Les Beiges de Chanel. La poudre Les Beiges de Chanel contient une formule enrichie en cellules de fleur de coton et de rose blanche. La sublime Brésilienne Gisele Bundchen sous la caméra de Mario Testino vante cette poudre en affichant un teint lumineux.

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Les mousses démaquillantes Démaquiller sa peau est le premier et un des gestes beauté les plus importants. Nous avons testé pour vous les mousses démaquillantes qui vous donne la pèche le matin, vous aide à vous réveiller grâce à leur parfums vivifiants ou doux. On les a tous adoré ! 78

Beaute Test par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


Secret de Pureté Mousse-Crème Nettoyante Guerlain Une mousse unique, à la fois incroyablement légère et voluptueusement opulente. Extrêmement dense, elle se transforme au contact de l’eau en crème soyeuse qui retire instantanément toute impureté. Elle démaquille à la perfection, tout en laissant une sensation de confort intense et fraîcheur satinée.

Gel Nettoyant Eclat du Jour Clarins Premier geste de beauté pour sublimer l’éclat des peaux jeunes. Sa base lavante douce neutralise les effets desséchants de l’eau calcaire. Sa mousse onctueuse élimine en douceur impuretés et maquillage et respecte les peaux les plus fragiles. Votre peau est nette et fraîche, votre teint clair et lumineux.Extrait de racine de saponaire : propriétés moussantes et nettoyantes. Extrait de graine de moringa : neutralise les effets de la pollution.

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Nettoyant Mousse La Prairie Crème démaquillante moussante. Sa mousse onctueuse élimine le maquillage et les impuretés, nettoie en douceur et apaise. Elle laisse la peau souple et fraîche. Convient à toutes les peaux.

Biologie Marine Avancée Mousse Nettoyante La Prairie Pour les inconditionnels des nettoyants à l’eau et les peaux normales à mixtes. Sa mousse délicate nettoie, rafraîchit et tonifie la peau. Parfaitement propre, douce et souple, la peau est idéalement prête à recevoir son rituel de soin quotidien.

Doux Nettoyant Moussant Peaux Sèches ou Sensibles Clarins Nouvelle génération de nettoyants à l’eau, qui procure plus de confort et de respect de la peau.

Aussi doux qu’un lait, aussi efficace qu’un savon, il tient compte des besoins des peaux sèches ou sensibles. Sa mousse aérienne s’élimine facilement à l’eau et neutralise les effets desséchants du calcaire.

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Savon Visage Clinique 1ère étape du programme-beauté Basic 3 Temps. Il laisse la peau propre, fraîche et confortable sans tirailler ni dessécher. Le Savon Visage Très Doux convient aux peaux très sèches et délicates. Le Savon Visage Doux convient aux peaux normales à sèches. Le Savon Visage Tonique convient aux peaux grasses. Après le démaquillage, nettoyer avec un savon visage, comme le recommandent les Dermatologues-Conseils Clinique. Beaute Test

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Parfum

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BeautĂŠ par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


PARFUMS HOMMES Le printemps arrive et avec lui les nouvelles fragrances plus légéres, plus fleuries ou plus sexy Petit tour des nouveaux parfums pour nos hommes chéris

LE BEAU MALE DE JEAN-PAUL GAULTIER

Le Mle, le célèbre parfum de Jean Paul Gaultier au flacon très masculin, se refait une jeunesse. Exit le marin canaille, l’essence de ce Beau Mle est beaucoup plus frache. Il n’y a qu’à regarder la typographie... Ce nouveau nom s’écrit sur une vitre embuée, pour une “fracheur torride”. Un paradoxe totalement assumé par le nez Francis Kurkdjian, qui s’était déjà occupé de la première “génération” du Mle. La lavande reste, mais l’armoise et surtout la menthe sont maintenant omniprésentes, pour un effet glacé mais sensuel. “Le détournement de la lavande qui caractérise Le Mle demeure, mais la facette orientale s’efface chez Le Beau Mâle au profit d’une sensualité à fleur de peau. Comme si la peau transpirait le parfum”, explique-t-il.

DIOR HOMME COLOGNE François Demachy revisite la Cologne, accord mythique de la parfumerie, en lui insufflant l’esprit contemporain de Dior Homme. Le plaisir simple et immédiat d’une fraîcheur hespéridée habillée d’un sillage subtilement enveloppant. Une fraîcheur blanche à l’élégance désinvolte, comme une “cotonnade olfactive”. Une signature épurée autour des notes de Bergamote de Calabre, de Fleur de Pamplemousse et de Muscs Blancs. Dior Homme Cologne ose un luxe essentiel, radical dans sa simplicité.

Beauté

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AZZARO POUR HOMME L’EAU

MONT BLANC LEGEND Edition Limitée Mont Blanc Legend poursuit son ascension olfactive le temps d’une nouvelle édition digne d’un grand frisson sensoriel : un jus frais et glacé pour la saison printemps/ été 2013. Ce nouvel opus a été repensé pour une nouvelle interprétation du flacon et du jus. La fragrance se pare de notes glacées sans pour autant s’éloigner de la signature captivante et raffinée de l’originale.

Cette nouvelle fragrance s’impose en tête grce à un accord gingembre givré exhaussé de citron vert, d’essences de bergamote et de lavandin. Magnifie de cèdre blanc et de rose, arrondie en fond d’evernyl*, de santal et de fève tonka, elle se maintient au centre d’un cœur olfactif homogène et maîtrisé. Le parfum a réussi sa métamorphose. Le voici charnel cristallin, élégant et pertinent. Il donne à la peau comme au corps une tonique et mle sensation de fraicheur. 84

Beauté

L’eau d’Azzaro pour Homme revisite la fragrance sur un ton frais et lumineux. Alliant énergie, fraîcheur et séduction virile, elle dévoile la personnalité du séducteur qui la porte en trois facettes : -Une facette soleil : Cédrat, Yuzu, Pamplemousse. -Une facette aquatique : Notes iodées, Géranium, Lavande. -Une facette intemporelle : Patchouli, Vétiver, Bois de Santal, Musc.


AZZARO CHROME SUMMER Né du regard bleu métal de Loris Azzaro, Chrome distille dans le monde entier sa magie douce, fraîche et bois. Pour célébrer l’arrivée de l’été, Chrome se réinvente dans une vision de bord de mer ensoleillée en s’enrichissant d’accords de Cédrat d’Italie, Cyprès d’Espagne et Cèdre du Maroc pour obtenir un accord Méditerranéen. Le flacon aux lignes géométriques devient la toile d’un paysage teinté d’azur. Beauté

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Interview

Bastian Baker On ne présente plus Bastian Baker, ce jeune lausannois propulsé au rang de star en Suisse grâce à un single plébiscité par toutes les radios de son pays natal. En France, c’est avec son honnête reprise de “Hallalujah” de Leonard Cohen qu’il a attiré l’attention au point d’intégrer furtivement le casting de la troisième saison de l’émission “Danse Avec Les Stars”. À seulement 21 ans, cet artiste fait preuve d’une maturité imparable, tant dans sa façon d’aborder son soudain succès que dans le regard qu’il porte sur le monde qui l’entoure avec une omniprésente conscience de la fugacité du temps. Une authenticité déjà perceptible dans les textes de son premier album, “Tomorrow May Not Be Better”, qui lui a permis de sillonner les routes du monde avec ses musiciens et de décrocher quelques prestigieuses récompenses dont celle de la troisième personalité suisse de l’année 2012. En musique comme à la vie, il applique les valeurs acquises par le hockey sur glace qu’il a pratiqué pendant 13 ans. Actuellement en tournée, l’auteur-compositeur-interprète sera en concert à l’Olympia le 24 Avril 2013 et profitera de cette consécration pour dévoiler quelques titres de son prochain album attendu pour la rentrée. Pour LIZ MAGAZINE, il a accepté de revenir sur ses deux premières années de carrière, de partager sa vision de l’amour, de parler de sa famille et de ses amis mais aussi de poser devant l’objectif de François Berthier afin de nous offrir quelque clichés exclusifs. Rencontre avec le phénomène ! 86

Interview par Dine Delcroix / PHOTOS par François Berthier


D’où vient ton nom d’artiste ? En fait, mon vrai nom, c’est Bastien Kaltenbacher. Un nom qui sonne germanophone et que je trouve un petit peu long pour une pochette d’album. Ce n’est pas non plus pratique lorsque tu rencontres un producteur en soirée et que tu veux lui dire ton nom d’artiste. D’ici que tu prononces “Bastian Kaltenbacher”, le mec a le temps de s’enfuir trois fois (rires). En anglais, “Kaltenbacher” se prononce “Koltenbaker”. J’ai donc pris la fin du nom. La transformation de “Bastien” en “Bastian”, c’est plus pour une raison graphique qu’autre chose et c’est aussi pour séparer les deux personnages même s’ils sont quand-même intimement liés. Cela fait quoi d’avoir les mêmes initiales que Brigitte Bardot ? C’est le hasard. Je ne l’ai pas remarqué tout de suite mais je m’en suis rendu compte la première fois que j’ai dû signer un autographe. Brigitte Bardot et Bastian Baker: même combat (rires) ! Ton succès a été soudain. Qu’est-ce qui a changé dans ton quotidien ? Fondamentalement, ce qui a changé, c’est que j’ai le plaisir d’avoir du travail tous les jours en tant qu’artiste. Je considère vraiment cela comme un privilège, aujourd’hui. Bien sûr, mon parcours est bizarre quand on sait que j’ai commencé une carrière dans le hockey sur glace et que j’en ai fait pendant 13 ans. La musique a toujours été très présente mais je n’avais pas la prétention d’en faire mon métier. Ce qui a changé aussi, c’est que je suis chez moi une fois tous les trois mois. Je suis sur les routes, je voyage beaucoup grâce à ma musique, je rencontre énormément de nouvelles personnes très intéressantes, je fais des concerts, je peux m’adonner à la composition sans devoir partir à l’entraînement ou à l’école... Je vie une sorte d’idéal depuis deux ans. Partages-tu ta musique avec tes proches ? Oui, même si je ne viens pas vraiment d’une famille de musiciens. Mon père était hockeyeur et ma mère enseignante mais il y a toujours eu de la musique dans ma vie: en déplacement dans la voiture, dans les vestiaires de hockey... J’ai aussi deux petites sœurs. L’une fait du piano et l’autre fait de la batterie. Elles chantent très bien. Je suis très ouvert concernant le partage de la musique. Par exemple, ma chanson “I’d Sing For You”, je l’ai faite avec mon meilleur ami qui s’appelle Alex Pasche. C’est un footballeur pas du tout musicien mais qui a un sens des mélodies. Je l’ai même invité sur scène, une fois. Mes proches sont les personnes auxquelles je fais écouter en premier mes compositions.

As-tu suscité l’envie de chanter ou d’apprendre à jouer de la guitare dans ton entourage ? J’ai des amis qui veulent absolument que je leur apprenne trois accords de guitare pour séduire les fi les mais je ne pense pas avoir suscité de vocations (rires). Que ferais-tu, aujourd’hui, si tu n’avais pas été repéré par un producteur en 2010 ? Étonnamment, cette année là, c’est l’année où j’ai décidé que j’allais faire plus pour la musique parce que je composais depuis déjà cinq ans. À Noël de l’année précédente, j’avais même enregistré une sorte d’album chez moi avec l’ordinateur branché sur le piano. C’est aussi l’année où j’ai enregistré des maquettes acoustiques de mes titres pour les envoyer à des maisons de disques. Je voulais participer à des concours avec cette volonté de m’impliquer davantage dans le domaine et, au final, je n’ai pas eu besoin de le faire parce que c’est venu tout seul avec ce monsieur qui m’a repéré en Mai 2010. Tu as donc abandonné le hockey... Tu sais, avec le hockey, soit tu mets les bouchées doubles et tu passes professionnel, soit tu te rends compte qu’il faut te diriger vers autre chose. J’avais commencé des études de lettres et d’histoire pour être journaliste. Appliques-tu les valeurs enseignées par ce sport dans l’exercice de ta nouvelle fonction ? Oui, je pense que le hockey sur glace a été une école de vie et m’a amené où je suis aujourd’hui. Je travaille énormément avec ces valeurs. Le respect des autres joueurs s’applique à chaque personne que je rencontre. En sport, on ne peut pas gagner tous les matchs et il ne faut pas se laisser abattre par une défaite. En musique, le refus d’une radio ou d’une maison de disques, c’est la même chose. Il faut savoir se relever dans les deux domaines. L’esprit d’équipe est très important aussi parce que, dans le fond, “Bastian Baker”, c’est un nom mais c’est surtout une équipe avec des individualités à l’intérieur. Ce sport, très populaire en Suisse, est encore méconnu en France. Trouves-tu cela frustrant ? Non parce que je ne suis pas là pour faire aimer le hockey sur glace aux français mais je trouve cela dommage car c’est un sport magnifi ue qui demande énormément d’aptitudes et de capacités. Dans quel domaine voulais-tu être journaliste ? Je n’aurais pas pu faire de journalisme people pour raconter des ragots. J’aurais été davantage dans le contenu et j’aurais plutôt fait du journalisme sportif dans le but de couvrir des événements et de faire un retour aux gens puisque c’est de cet univers que je viens. Interview

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Que recherchais-tu dans le journalisme ? Je pense que je recherchais une notion d’émancipation et de voyage et c’est exactement ce que j’ai trouvé aujourd’hui. Ton point de vue sur ce métier a-t-il changé maintenant que tu rencontres des journalistes pour faire des interviews ? J’ai un oncle journaliste qui travaille pour un grand quotidien suisse. Je ne sais pas si mon point de vue a changé. En tout cas, je ne suis pas déçu par le journalisme que je rencontre. Tu es un artiste indépendant. Aimerais-tu signer avec une grand maison de disques, plus tard ? Le fait d’être indépendant me donne une liberté et une confi nce. Eff ctivement, la force de frappe d’une major est un atout mais, en tant qu’indépendant, je reste en quelques sortes maître de mon destin. En France, j’ai signé avec un label indépendant qui s’appelle Belleville Music. Ce label travaille avec deux artistes: Th odore, Paul & Gabriel et moi. Cela procure une sérénité de savoir que les personnes de ce label ont mon projet à cœur et qu’elles vont vraiment travailler dessus parce qu’il ne s’agit pas d’un projet parmi beaucoup d’autres. C’est aussi le cas en Suisse où j’ai signé avec un label indépendant qui témoigne d’une véritable implication. Maintenant que tu es connu, as-tu développé des caprices ? Non mais j’ai affiné mes exigences, je me spécialise et je sais mieux ce que je veux. C’est toujours dans l’optique de se professionnaliser et d’apprendre. Il ne faut pas rester fi é sur des choses qui pourraient sembler acquises mais plutôt se remettre en question pour voir comment on peut s’améliorer. De quoi as-tu besoin pour être heureux ? Ma famille, mes amis, la montagne, le lac, et bien manger. Il ne m’en faut pas beaucoup plus (rires). En Décembre 2012, tu as fait la première partie de Nolwenn Leroy à l’Olympia et ce sera à ton tour de faire un concert dans cette salle parisienne mythique le 24 Avril prochain. Quel effet cela te fait-il ? Je n’arrive pas à dissimuler le sourire. Nolwenn, c’est une histoire particulière parce qu’elle a fait un pari désintéressé. Elle m’a contacté en Février 2011 après avoir dîné avec mon producteur en France qui lui a parlé de moi. C’est un privilège qu’elle m’a donné et je l’en remercie. L’Olympia, même en première partie, c’est magique ! Il y en a qui attendent dix ans avant de le faire. Moi, j’ai fait le Réservoir en Octobre 2012, la Cigale en Décembre 2012 et je ferai l’Olympia le 24 Avril. C’est une sorte de consécration.

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Interview

Nolwenn Leroy a gagné la deuxième saison de l’émission “Star Academy”. Que penses-tu de ce type de programmes, toi qui n’a pas eu besoin d’y recourir pour démarrer ta carrière ? En toute honnêteté, j’avais un a priori parce qu’on ne voit que ce qu’on nous montre mais, pour avoir été au château et sur le prime time de la dernière saison, j’ai trouvé cela bien. C’est une école avec une quantité d’apprentissages en condensé: expression scénique, chant, danse... Ce qui me gène, c’est que cela reste très proche de la télé-réalité mais je ne suis fondamentalement pas contre car cela permet de découvrir des gens qui auraient plus de peine à être repérés sans cela. Regardais-tu l’émission ? Non, je préfère “The Voice” parce c’est plus axé sur la musique. As-tu la pression avant de monter sur scène ? L’été 2012, avec mes musiciens, nous avons eu la chance de jouer au Montreux Jazz Festival sur la scène de l’Auditorium Stravinsky qui est une des scènes les plus prestigieuses du monde. Nous avions énormément de pression et j’ai trouvé que le concert ne s’était pas assez bien passé par rapport à ce qu’il aurait dû être à cause de cette pression. Depuis, nous montons sur scène dans un état d’esprit plus détendu. Nous essayons de nous amuser et de profi er de ces moments de bonus. Cela permet de se lâcher davantage. Les textes de ton album dressent un portrait assez négatif de l’amour. Pourquoi ? Je n’arrive pas à croire en ce truc mystique mais j’ai énormément de respect pour ceux qui le font. Mes parents, par exemple, se sont rencontrés à 18 et 19 ans. Ils ont actuellement 50 et 51 ans et ils sont toujours ensemble. Je trouve cela fantastique pour un enfant. Malheureusement, il y a 50% de divorces de nos jours. Nous ne sommes plus trop dans la romance alors j’ai plutôt tendance à m’amuser qu’à me prendre au sérieux. Ce qui est rigolo, c’est qu’on me dit souvent que je fais des chansons d’amour alors que je n’en fais pas. “Love Machine” parle de prostitution, “Song About A Priest” parle de l’Église... Cette espèce de truc qui te tire vers le haut et qui te détruit en même temps, c’est très violent. Cela dit, on se laisse surprendre parfois... Es-tu déjà tombé amoureux ? Oui mais qui sait vraiment ce que signifie le fait de tomber amoureux ? En tout, j’ai eu une seule relation sérieuse qui a duré un an et demie. Je connais des gens qui peuvent enchaîner les relations mais moi, je n’arrive


pas à être en couple pour être en couple. J’ai besoin d’une sorte de feu et j’ai l’impression que ce n’est pas possible à maintenir. C’est surtout une question d’attache. L’amour est beaucoup lié à l’habitude et je pense que le fait de toujours évoluer dans le même cercle d’amis, d’être toujours dans la même ville et de ne pas bouger énormément peut nous faire rater des choses. Je trouve hallucinant qu’une personne épouse quelqu’un de son village, par exemple. Tu ne sais pas ! Peut-être qu’au Pérou, tu vas tomber amoureux ou peut-être qu’il y a quelqu’un pour toi au Nicaragua... Il y a tellement d’humains intéressants, tellement de gens... C’est très égoïste, l’amour. Tu prépares actuellement ton deuxième album. Sur quoi se construit-il ? Cet album s’est construit sur un axe très rock dans l’esprit de ce que j’ai écouté ces derniers temps avec des textes à la Lou Reed, Bob Dylan, Radiohead et Coldplay. Musicalement, il sera un peu moins acoustique mais je suis toujours fan de Robert Francis et j’ai écrit des chansons qui sont des guitares-voix. Pour le premier album, j’avais environ 40 compositions dans lesquelles j’ai choisi 12 chansons et j’ai l’impression que c’était facile. Là, je suis parti de 25 titres donc la sélection sera moins évidente. Les textes sont plus récents contrairement au premier album qui contient des chanson écrites quand j’avais 15 ans. La diff rence entre le moment où j’interprète et le moment où j’ai écrit sera quand-même moins grande pour le prochain. Au niveau de l’écriture, je suis passé à un mode plus descriptif qu’imagé alors qu’il y a eu beaucoup de métaphores jusqu’à présent. L’exercice de l’enregistrement en studio est-il difficile ? Très difficil ! Je trouve cela éreintant. C’est une pression immense. Quand tu composes, tu as le temps alors qu’en studio, tu n’en as plus. Tu es auteur, compositeur, interprète et musicien. En dehors des reprises, pourrais-tu chanter les textes de quelqu’un d’autre ? Il ne faut jamais dire “non” mais c’est vrai qu’à la base, si je suis sur scène, c’est pour raconter des histoires qui me parlent. En France, les interprètes ont beaucoup de succès. Qu’en est-il de la Suisse ? Nous n’avons pas d’interprètes en Suisse. Cette culture de l’interprète en France est hallucinante parce que c’est un des seuls pays où on la retrouve. L’interprète ne doit cependant pas être dénigré car il faut du talent pour cela. Interview

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Qu’aimes-tu faire lorsque tu n’es pas sur scène ? Dormir (rires). Depuis deux ans, c’est devenu difficile de faire autre chose que de la musique mais, quand je peux, je retourne voir ma famille, je passe des soirées avec mes amis et j’essaye de parler d’autres choses avec eux, ce qui permet de garder du recul sur ce que je fais. Je fais du ski, aussi. Es-tu une personne matérialiste ? Je ne suis pas du tout matérialiste mais je suis très attaché aux choses. Je suis incapable de me débarrasser des choses qui ont fait partie de ma vie. Dans l’appartement familial, ma chambre est une sorte de musée et, à chaque fois que j’y rentre et que je regarde tous les souvenirs qui s’y trouvent, j’ai une émotion. Mon passé est toujours très présent. J’ai vécu des trucs incroyables ! Rien qu’avec le hockey sur glace, j’ai fait des voyages au Canada, j’ai participé au championnat du monde pour les moins de 14 ans, je suis allé en Russie... En France, ton public est plutôt féminin. Y a-t-il aussi des garçons qui écoutent ta musique ? Ce qui se passe pour moi actuellement en France, c’est ce qui s’est passé en Suisse, il y a deux ans. Là-bas, quand je faisais un showcase à la FNAC, il y avait 600 fi les présentes. Ensuite, j’ai participé à une trentaine de festivals et j’ai fait des premières parties avec un public plus masculin. Aujourd’hui, quand je fais un concert en Suisse, le public est diff rent. Les deux premiers rangs sont forcément féminins car ce sont les fi les qui achètent en priorité un disque ou un poster et qui vont adhérer au fanclub mais, après une année et demie à tourner en Suisse, j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de garçons. T’arrive-t-il de penser au côté éphémère du succès ? Oui, ce serait bête de ne pas l’avoir en tête et de foncer droit dans le mur. Tu sembles proche de ton public. Est-ce important, pour toi, d’avoir ce rapport de proximité avec les fans ? Je leur dois énormément et c’est pour cela que je suis très disponible avec les fans et que je leur donne beaucoup. C’est un véritable honneur d’avoir des gens qui chantent mes chansons. T’intéresses-tu à la mode ? Je m’implique de plus en plus mais je n’ai jamais été très haute couture. J’ai besoin de me sentir à l’aise dans les vêtements.

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LIZ MAGAZINE est une revue axée sur la mode. Quels sont les créateurs et les marques que tu affectionnes ? J’aime Piu Piu, c’est la marque de deux créateurs lausannois qui font notamment de beaux t-shirts. J’aime aussi les t-shirts de Eleven et de Levi’s. J’ai une marque coup de cœur, c’est All Saints. En chaussures, j’aime bien Redskins et River Island mais je peux aussi mettre une paire de Nike. En jeans, je n’ai jamais mis autre chose que ceux de H&M. Une fois, j’ai fait un shooting de mode et j’ai porté des trucs que je n’aurais jamais porté dans ma vie mais c’était marrant. Pour moi, un costume trois pièces au quotidien, c’est chiant. J’aime bien avoir la classe mais pas la classe cliché. En parlant de classe, j’ai remarqué que tu employais souvent l’expression “classe intégrale”. Peux-tu m’expliquer la différence entre la “classe” et la “classe intégrale” ? C’est parti d’une Twitcam pendant laquelle j’ai lancé le mot-dièse #classe wwintégrale parce qu’un ami à moi le dit tout le temps pour délirer. La classe, c’est facile. Tout le monde peut avoir un petit peu la classe mais, la classe intégrale, c’est quand tu connais Bastian Baker (rires). Selon toi, cette interview a-t-elle la “classe intégrale” ? Définitivement ! Bravo, monsieur ! Pour finir, as-tu un conseil à donner aux lecteurs qui arrivent à la fin de cette interview ? “Tomorrow May Not Be Better”. C’est un mode de vie. Quand j’ai écrit cette chanson, je me suis toujours dit que mon premier album porterait ce titre. J’ai pété les plombs une semaine avant mes 18 ans parce que j’ai une grande conscience du temps qui passe et c’était, pour moi, très frustrant de stagner dans la vie. J’avais envie d’aller plus vite et c’est dans cette chanson que j’ai mis mes pensées les plus sombres. C’est très brute. Il m’a fallu une année pour réaliser qu’au lieu de passer ma vie à réfl chir sur le sens du temps, je ferais mieux d’en profi er. Cela sonne cliché de dire “Vis chaque jour comme si c’était le dernier” mais le fait d’aborder une journée 5 minutes après 5 minutes nous laisse davantage le temps de faire les choses. Ce sera la pensée philosophique de fin d’interview. Alors je vais te remercier et te laisser clôturer cette interview... Je déclare cette interview terminée !



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Escapade par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


Escapade à Bruges à l’hôtel Héritage Bruges est une des destinations les plus prisées des touristes. Située à à peine une heure de Bruxelles, son atmosphère d’une autre époque est parfaite pour une escapade amoureuse ,pour un séjour entre amis ou en famille.

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Bruges est une jolie ville et surtout la seule ville médiévale d’Europe occidentale à être entièrement préservée. il y fait bon y flâner le long des canaux, découvrir son charmant centre-ville jonché de boutiques traditionnelles où vous pourrez acheter de délicieuses bières belges ou encore la fameuse dentelle de Bruges, une institution à ne pas manquer! Les fashionnistas ne seront pas en reste avec les enseignes de marques internationales ou les boutiques de créateurs ou de design… Côté culture, il y a une multitude de choses à découvrir comme le musée du chocolat, de la dentelle ou encore les salles de style gothique de l’Hôtel de ville. Lors de notre séjour nous avons découvert un magnifique hôtel membre des Relais Châteaux.

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L’hôtel Héritage Cet unique Relais & Châteaux de 24 chambres au cœur de la ville de Bruges vous offre un cadre mêlant charme et luxe. Ce qui prime au premier instant est la convivialité de nos hôtes. La disponibilité et l’écoute de vos moindres demandes. Dès votre arrivée tout est pris en charge par le personnel charmant et souriant de l’htel, votre voiture est mise bien au chaud dans le parking, vos bagages montés dans votre chambre et la personne à la réception est d’excellents conseils pour vous aider à organiser votre séjour et vous faire découvrir tout ce que Bruges a à vous offrir. Un personnel impliqué à rendre votre séjour inoubliable dans les murs de cette magnifique demeure datant de 1390. Dès lors, le bâtiment servira selon les époques de local commercial ou d’habitation. La configuration intérieure et extérieure que possède actuellement le bâtiment, est en grande partie un héritage du début du 19è siècle, l’hôtel ayant été une banque de cette date au rachat de la bâtisse par les époux Creytens qui en f irent de suite un hôtel. Tout au long de ces 20 dernières années, Isabelle et Johan ont mis tout en œuvre pour préserver au mieux l’authenticité des lieux, tout en y ajoutant une touche de modernité et de luxe. Dès lors, des projets ont été formés pour transformer le bâtiment en hôtel. Les travaux débutèrent en janvier 1993 et l’hôtel put ouvrir ses portes en août 1993. L’hôtel possédant 24 chambres, a été baptisé “Hansa Hôtel”. Sous l’hôtel, une partie d’une cave datant du 13ème ou du 14ème siècle a été conservée. À la suite de la rénovation de toutes les chambres en 2003, les propriétaires ont décidé de renommer l’hôtel en “Hôtel Héritage”.

Côté hi-tech, une télévision avec écran plat et radio avec canaux étrangers, réveil, mini-bar. Un iPad avec Wifi gratuit est mis à votre disposition ainsi qu’un lecteur dvd et cd afin de vous sentir comme chez vous. L’hôtel dispose aussi de sa salle de sport ainsi que d’un sauna et hammam. L’hôtel héritage vous permet aussi de vous détendre pour boire un verre et diner dans son restaurant gastronomique (2 couverts au Guide Michelin). C’est en 2008 qu’Isabelle et Johan ont l’idée d’off ir à leurs clients un espace de détente, le tout dans une atmosphère de confort et de raffinement: le bar lounge Le Magnum voit ainsi le jour. Pour une pause thé ou café, un apéritif, un cocktail ou encore un en-cas dans la soirée. Le Magnum vous attend avec sa petite bibliothèque privée. Venez également y déguster des vins, bières et spiritueux locaux soigneusement sélectionnés. Il peut accueillir jusqu’à 20 personnes.

Les chambres où le luxe s’allie au confort et au modernisme des services. Toutes les chambres vous offrent un confort optimal, chaleureuses et confortables, la décoration reste unique pour chaque chambre. Les salles de bain avec toilettes, douche ou bain, sèche-cheveux et miroir cosmétique/ grossissant. Climatisation/ chauffage individuel et programmable. Escapade

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Le restaurant le Mystique le rendezvous des gourmets. Le Chef Koenraad Steenkiste vous accueille au Mystique et vous propose une cuisine contemporaine aux accents locaux, en utilisant des produits issus de l’agriculture biologique et du terroir flamand. Chaque mois ce brillant chef vous propose un délicieux menu que nous ne saurions que vous conseiller. Oxtail & Huître avec pommade de céleri suivi de Coquilles Saint-Jacques avec pousses de houblon de Poperinge et œuf de caille poché. En plat principal le cabillaud et l’anguille fumée dans un bouillon de pommes de terres ‘Bintjes’. Et pour clore une délicieuse crème brulée à se damner. La cave à vins regorge de vins fins et raffinés.

Compter environ 80€ par personne pour un service 4 plats et ses vins. Nous vous conseillons vivement cette splendide adresse afin que votre séjour à Bruges reste inoubliable et de qualité. Infos pratiques Relais & Châteaux Hotel Heritage Niklaas Desparsstraat 11, 8000 Brugge Belgium Phone: +32 (0)50 444 444 – Fax: +32(0) 444 440 www.hotel-heritage.com info@hotel-heritage.com

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Escapade Parisienne au Crillon Si Paris est pour beaucoup la plus belle ville du monde, c’est pour ses vastes boulevards, ses monuments incontournables et ses merveilleux hôtels dont le Crillon fait partie.

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Escapade par Dine Delcroix / PHOTOS DR


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Depuis plus de deux siècles, sa situation géographique sur la célèbre Place de la Concorde, son confort, ses salons historiques et sa renommée contribuent à faire du Crillon un site de prestige. Il est d’ailleurs le seul hôtel de luxe dont l’une des chambres, la suite “Duc de Crillon”, est exposée au Metropolitan Museum de New York. Pour pallier à la concurrence de plus en plus importante dans la capitale, le Crillon s’apprête à fermer ses portes pendant deux ans pour laisser place à des travaux de rénovation mais, avant cela, l’établissement a concocté des déjeuners et des dîners exceptionnels au sein de son restaurant “Les Ambassadeurs” et de son élégante brasserie, “L’Obé” pour accueillir cette parenthèse d’amélioration comme il se doit dans un cadre féerique, orné de boiseries et de lustres en cristal qui permet de savourer pleinement la cuisine gastronomique du chef étoilé Christophe Hache ainsi que les desserts raffinés du chef pâtissier Jérôme Chaucesse. Subtilement pensés, les menus proposés mettent en avant des produits de qualités sublimés par un grand nombre de garnitures. Ne manquez pas les derniers dîners de ce lieux mythique qui auront lieu les 29 et 30 Mars 2013 et, après avoir goûté à l’ambiance festive du bar de l’hôtel, n’hésitez pas à vous ressourcer dans une des 103 chambres ou des 44 suites de cet abri chaleureux qui a vu séjourner d’importantes personnalités du milieu politique mais aussi du cinéma, de la musique et du sport tout au long ces dernières décennies.

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À noter que, jusqu’au 29 Mars 2013 inclus, toutes les réservations de séjour comprennent: - Le petit déjeuner continental ou américain en chambre ou au restaurant - Un accueil personnalisé avec champagne en chambre à l’arrivée - Le libre accès au centre de fi ness - La connexion wifi ratuite - Une réduction de 20% sur la restauration hors boisson valable sur les cartes des “Ambassadeurs”, de “l’Obé” et du room service - Une réduction de 20% sur la Boutique du Crillon hors articles soldés - Un cadeaux exclusif griffé rillon Avant de découvrir la nouvelle version du Crillon prévue pour 2015, profi ez des derniers moments de magie proposés par l’un des hôtels le plus luxueux du monde. Renseignements et réservations sur www.crillon.com et au 01 44 71 16 16 Escapade

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Gastronomie bruxelles par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


Cointreau Fizz Garden le bar à cocktail privé et éphémère Imaginez un lieu, une banque ancienne, très ancienne, repensée par un magnifique artiste passionné par le design floral. Pendant 15 nuits, les soirées Bruxelloises vont vibrer au rythme de Cointreau Fizz. 15 soirées pour découvrir le jardin, ses cocktails, ses secrets... Le jardin fleuri par la grâce et le talent deTh ierry Boutemy. Et au cœur de cet univers onirique, le Cointreau Fizz, le cocktail fou, libre, dans tous ses états. Ce lieu de rencontre, ce jardin éphémère se veut avant tout joyeux, auréolé d’une programmation musicale optimiste et d’une atmosphère qui invite à l’évasion. Dj’s en résidence, invités surprises, chaque soirée aura sa propre signatureet ce jusqu’au 20 avril.

Fizz Garden est un jardin secret et privé, habité d’un esprit singulier où l’on découvre le meilleur, le plus raffiné et le plus simple des cocktails, le Cointreau Fizz dans toutes ses versions des plus simplissimes aux plus fantaisistes. imaginer une ancienne banque devenu le temps d’une douce saison un bar à cocktails privé, réservé aux privilégiés. Le bar s’illustrant alors en véritable jardin à cocktails Cointreau pour se sentir secrètement ailleurs... En bonne compagnie les fleurs côtoient les cocktails. Chaque fleur est uncadeau de la nature quand chaque cocktail est un bonheur à déguster... Là, posément, installés confortablement sous une verrière,toit ouvert sur le ciel, balançoires, décoration un brin vintage, façon années 20, l’âge d’or des cocktails... On sirote un CointreauFizz, l’Effronté ou le Magnifi ue. Un cocon authentique, poétique, onirique et follement original. Le Cointreau Fizz Garden a ce petit quelque chose, ce supplément d’âme qui fait que l’on s’y sent finalement comme à la maison. Cointreau Fizz Garden Private cocktail bar Espace Chambon 48, Rue du Fossé aux Loups 1000 Bruxelles Du 21 mars au 20 avril 2013. partir de 18h30 les jeudis, vendredis et samedis.

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CRITIQUES

e u q i s u M ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK: “ENGLISH ELECTRIC ” (8 Avril 2013) OMD: trois lettres mythiques dans l’histoire de la musique. On se souvient de leurs tubes légendaire “Electricity”, “Enola Gay”, “If You Leave” ou encore “Telegraph”. Trois ans après “History Of Modern” qui marquait la reformation du groupe britannique, Andy McCluskey et Paul Humphreys reviennent avec “English Electric”, un douzième album entièrement produit par les deux hommes. Véritable retour au source de la musique électronique pour ces pionniers de la synth-pop, ce nouvel opus contient le son indémodable qui a permis au groupe de vendre 40 millions de disques dans le monde tout en proposant des productions actuelles. La technologie est d’ailleurs un des thèmes récurrents de ce disque qui tend à démontrer ce que serait le son des années 80 avec le matériel du 21ème siècle. Plus qu’un album, un voyage !

DAVID BOWIE: “THE NEXT DAY” (8 Mars 2013) Le 8 Janvier 2013, David Bowie profitait de son 66ème anniversaire pour annoncer son retour avec “The Next Day”, un album inespéré qui arrive 10 ans après son prédécesseur. La légende anglaise a enregistré ce vingtquatrième opus entre 2010 et 2012 dans le plus grand secret puisqu’aucune information concernant ce projet n’a filtré, laissant même la surprise à la maison de disques du chanteur. La pochette de “The Next Day” reprend d’une manière on ne peut plus symbolique celle de “Heroes”, un autre album de la star sorti en 1977. Dès la première piste qui donne son nom à l’album, on peut affirmer que la voix du chanteur a traversé le temps en conservant toute sa puissance. Musicalement, c’est un florilège de claviers et de guitares qui renvoie aux meilleures années de la Bowie Mania. Un retour épique !

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Critique Musique par Dine Delcroix

ZAZIE: “CYCLO” (18 Mars 2013) Après le conceptuel projet “7” paru en 2010, Zazie revient avec “Cyclo”, un titre qui fait référence au caractère cyclothymique de la chanteuse et de la société actuelle. Dans ce huitième album, l’auteur-compositeur-interprète semble avoir mis de côté ses textes engagés au profit d’une écriture intime et viscérale qui tourne autour de l’amour et sa routine, du temps qui passe, de la mort, de l’infidé ité et de la caducité de la vie. Et pour Zazie, le temps n’est justement plus au jeux de mots habituels mais à leur justesse. La réalisation des titres a été confi e à Olivier Coursier du duo musical AaRON qui a su trouver les arrangements les plus valorisants pour ce nouvel opus sombre et personnel. Une tournée, le “Cyclo Tour”, dont les places sont déjà en vente débutera en Novembre 2013 et il ne devrait pas en rester beaucoup.


HURTS: “EXILE” (8 Mars 2013) Ambiance dark pour le deuxième album de Hurts. Le successeur de “Happiness” (2010) aurait même pu s’appeler “Darkness”. Th o Hutchcraft, la voix du duo, a eu l’idée du titre définitif alors qu’il était dans un bar de la ville japonaise d’Osaka. Avec ses lourds synthés, ses guitares électriques et magnétiques, “Exile” est un album mature dans la continuité cohérente de ce qu’avait proposé les deux garçons de Manchester en 2010 avec un désir palpable d’innover en expérimentant des sonorités plus saturées sur des titres comme “Cupid” et “The Road”. Bien sûr, les influences new-wave de nos deux acolytes, toujours produits par Jonas Quant au passage, restent totalement assumées et permettent à des trésors tels que “Only You” et “Mercy” d’exister sans redondance. Un exil bien orchestré.

DEPECHE MODE: “DELTA MACHINE” (22 Mars 2013) “Delta Machine” est le treizième album studio de Depeche Mode. Enregistré durant l’année 2012 à Santa Barbara, en Californie et à New York, cette galette a été mixée par Flood et produite par Ben Hillier qui avait déjà produit les albums “Playing The Angel” (2005) et “Sound Of The Universe” (2009) du groupe anglais. Sonorités organiques, influences blues et balades envoûtants sont au menu de ce retour très attendu. Parallèlement à sa version simple, l’album est également proposé en édition ‘deluxe’ incluant 4 titres supplémentaires et un livret de 28 pages de photos réalisées par Anton Corbijn. Et c’est en France, à Nice, que sera donné donné le coup d’envoi du “Delta Machine Tour” le 4 Mai 2013. Une tournée mondiale qui passera notamment par le Stade de France le 15 Juin 2013 et les Arènes de Nîmes le 16 Juillet 2013.

LE COUP DE COEUR ALIZÉE: “5” (25 Mars 2013) Trois ans après “Une Enfant Du Siècle”, Alizée fait son retour dans les bacs avec “5”. Loin de l’electro branchée de son prédécesseur, différent de la pop acidulée de “Psychédélices” et à des années lumières des deux premiers albums ‘mascarades’ de l’artiste, ce nouvel opus, le cinquième en 12 années de carrière, est un album d’auteur influencé par la chanson française des années 60 comme le laissait supposer le premier single extrait, “À Cause De L’Automne”. Tel un vinyle double face de l’époque qui l’a inspiré, le disque renferme 11 titres à la vérité orchestrale certifiée par de vrais instruments sous les commandes du réalisateur Alexandre Azarian qui a su apporter toute l’intemporalité nécessaire aux chansons sans jamais chercher à suivre une actualité musicale commune ou commerciale et c’est probablement pour cette raison qu’il ne se dégage aucun véritable tube à la première écoute de cet album que la chanteuse a voulu simple et accessible mais pas facile pour autant. Puis, on s’habitue à cette direction artistique et on commence à déguster les chansons avec une oreille de plus en plus sensible et un regard presque cinématographique puisque l’artiste est l’héroïne des histoires de sa propre vie. Dotée d’une voix mélodieuse même en cas de non-musique, Alizée chante l’amour dans toutes ses formes mais surtout dans sa forme lassée (“À Cause De L’Automne”, “Je Veux Bien”). Elle pointe du doigt les ravages des non-dits, de la trahison et de la passion (“Le Dernier Souffle”). Elle évoque également la peine des questionnements qui taraudent le couple (“10 Ans”), la rivalité entre filles (“La Guerre En Dentelle”), la peur, le manque et l’absence (“Mon Chevalier”), le temps qui passe (“Jeune Fille”), le départ avec la nostalgie des bons et des mauvais souvenirs (“Dans Mon Sac”)...Avec des thèmes aussi profonds, il n’est plus nécessaire de dire que la lolita a grandi. On doit aussi remarquer que la gourmandise a bravé les vents en remontant à contre-courant jusqu’aux délices d’un autre siècle, d’une nouvelle femme. Critique Musique

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Interview

Alex Hepburn Alex Hepburn, c’est avant tout une voix hors du commun dont le timbre rocailleux n’est pas sans rappeler celui de Janis Joplin, l’idole de sa maman. C’est de Londres que nous vient ce coup de cœur d’origine écossaise. Après avoir assuré la première partie des concerts européens de Bruno Mars en 2011 et livré un EP en guise de mise en bouche l’année suivante, la chanteuse s’apprête à sortir son premier album, “Together Alone”, le 15 Avril 2013 et a et déjà prévu de le défendre le 19 Avril 2013 sur la scène parisienne du Nouveau Casino. Son univers assumé et son talent indiscutable laissent présager un bel avenir dans la scène blues-pop pour cette artiste accomplie. Il était donc normal d’approcher cette découverte pour lui poser quelques questions et lui demander de poser pour nos lecteurs.

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J’ai lu que tu voulais être biologiste océanographe. Si ce premier album ne marche pas, iras-tu étudier les requins ? Ce n’est pas un truc super sexy et rock ‘n’ roll mais j’ai une fascination pour le requin et je pourrais, par exemple, te citer toutes les diff rentes espèces. J’ai arrêté l’école à l’âge de 15 ans donc je n’ai aucune possibilité de faire ce métier.

Manquais-tu de confiance en toi ? Oui et c’est toujours le cas mais j’ai des gens autour de moi qui croient en moi. Cela m’aide et me motive beaucoup.

L’envie de faire de la musique n’est donc pas venue tout de suite ? Non, ce n’était pas une priorité pour moi.

Selon toi, quelle est la meilleure façon d’écouter ton album ? Avec un verre de vin (rires). La meilleure façon d’écouter mon album, c’est de monter le son.

INTERVIEW par Dine Delcroix / PHOTOS par François Berthier

On dit que tu es la nouvelle Adele... Je ne pense pas avoir la même voix d’autant que notre musique est très diff rente mais j’espère que j’aurai le même succès. Nos points communs sont l’émotion et un peu la mélancolie des chansons.


L’album s’intitule “Together Alone” mais ne contient pas de chanson portant ce titre. Qu’entends-tu par “Together Alone” ? C’est pourtant un titre qui existe, que j’ai écrit mais qui n’est eff ctivement pas sur l’album. C’est venu en observant les gens. Je suis née à Londres où j’ai pratiquement vécu toute ma vie. C’est une grande ville où je prends les transports en commun dans lesquels je vois des gens réunis et confinés mais qui semblent seuls et déprimés alors qu’ils sont dans un bain de foule. Cela me fait penser à des relations de couple passées ou à mes parents qui me donnaient toujours l’impression d’être seuls même quand ils étaient ensemble et c’est ce que “Together Alone” veut dire. Ce n’est pas négatif, c’est juste un constat sur une réalité. Dans cet album, il y a une chanson qui s’appelle “Angelina”. De qui s’agit-il ? Oh mon Dieu ! C’est marrant, tu es la première personne qui me le demande et c’est super ! C’est une chanson à propos de mon père. Je n’avais pas le courage de parler de lui directement alors j’ai mis un autre personnage à sa place mais, à la base, c’est de lui qu’il s’agit. Comment as-tu écrit la chanson “2.4” ? J’ai pris plusieurs expressions anglaises et je les ai transformées. 2.4, c’est la moyenne qui compose les familles anglaises. La question est de savoir s’il faut faire partie de la moyenne ou s’il faut faire plus. C’est humoristique.

Écoutes-tu la musique française ? Oui. Il y a des artistes que j’aime beaucoup comme Bertrand Cantat (le chanteur du groupe Noir Désir) dont “À L’Envers À L’Endroit” est ma chanson préférée. Après, j’aime le hip-hop français. J’aime beaucoup Sefyu et j’aime aussi Jacques Dutronc. Sinon, j’ai chanté avec Yodelice, il est trop sympa et il a une très belle voix. J’étais bluffée ! Dans l’éternel duel qui oppose les guitaristes Jimi Hendrix et Eric Clapton, quel camp choisis-tu ? Hendrix ! Et entre Paris et Londres, quelle ville choisis-tu ? Je ne sais pas, c’est très similaire. Je devrais répondre Paris parce que je vais bientôt y habiter pendant quelques mois donc je vais devoir apprendre à me débrouiller. Quelle est la pire question que les journalistes te posent ? “Pourquoi as-tu commencé à chanter ?”. Tu comptes me la poser ? (rires). Non ! C’est marrant parce que je ne le sais pas moi-même et je déteste le fait d’être incapable d’y répondre. Pour finir, si tu devais donner un conseil à nos lecteurs, lequel serait-ce ? Faîtes ce que je dis, ne faîtes pas ce que je fais: ne fumez pas, c’est tellement difficile ’arrêter ! (rires).

De quoi parle le titre “Bad Girl” ? “Bad Girl” traite de l’infidélité. À la base, cette chanson s’appelait “The Long Walk Home” en référence à ce long chemin que tu empruntes pour rentrer chez toi quand tu dis à ton conjoint ou à ta conjointe que tu arrives dans 30 minutes et que, deux heures plus tard, tu n’es toujours pas rentré. Je pense que tout le monde a déjà été infidèle. J’aime cette chanson. Sur ton premier EP paru durant l’été 2012, tu as repris le titre “Woman” de Neneh Cherry (1980). Quels autres titres aimerais-tu reprendre ? Je voulais faire “Glory Box” de Portishead (1994) pour l’émission Taratata mais on a fini par choisir un autre titre. Il y a aussi “I’d Rather Go Blind” de Etta James (1967) et tant d’autres... Tu n’aimes pas les chansons joyeuses ? Pour être honnête, les reprises joyeuses me procurent moins d’émotion mais, par exemple, sur mon album, “Get Heavy”, “Hold Me” et “Bad Girl” sont des chansons joyeuses.

Interview

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Interview

Florent Mothe Florent Mothe a été découvert dans la comédie musicale “Mozart, L’Opéra Rock” dans laquelle il interprétait le rôle d’Antonio Salieri. Aujourd’hui, c’est dans une carrière solo que le jeune homme sa lance avec un premier album intitulé “Rock In Chair” à paraître le 8 Avril 2013. Un album réalisé par Pierre Jaconelli (Zazie, Pascal Obispo, Benjamin Biolay...) dont les textes de Lionel Florence, Vincent Baguian ou encore Icar puisent toute leur dimension dans la voix de leur interprète. L’engouement semble déjà être au rendez-vous à en juger par la vitesse à laquelle se sont écoulées les places pour son premier concert parisien à la Boule Noire qui aura lieu le 9 Avril 2013. Face à ce succès, le chanteur se produira au même endroit pour un second concert le 23 Avril 2013. En attendant de remonter sur scène, Florent Mothe a bien voulu me parler de ce démarrage soliste. Un entretien ponctué par sa guitare, évidement ! Quel souvenir gardes-tu de ta participation à la comédie musicale “Mozart, L’Opéra Rock” ? Je garde beaucoup de tendresse pour ce projet qui m’a vu démarrer ma vie professionnelle en tant que musicien C’est un projet qui a pris trois ou quatre années de ma vie, auquel je me suis vraiment donné à fond,

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Interview par Dine Delcroix / PHOTOS par François Berthier

durant lequel j’ai rencontré mon public et durant lequel je me suis aussi rencontré moi-même. Il semblerait d’ailleurs que l’aventure ne soit pas totalement finie puisque je reviens de Russie et d’Ukraine où on a joué le spectacle en concert avec un orchestre symphonique et une grande chorale de 40 personnes.


Comment la Russie a-t-elle été interpellée par le spectacle ? Nous avions déjà beaucoup de fans russes. Au départ, la production ne voulait pas exporter le projet mais les fans russes se sont montrés convaincants et les producteurs ont fini par céder. Cela s’est monté en deux semaines. Dans le spectacle, aurais-tu aimé jouer un autre rôle que celui d’Antonio Salieri ? J’aurais bien aimé faire Mozart mais je suis fan de mon personnage et de ses chansons. As-tu tissé des liens au sein de la troupe ? Oui, je suis très copain avec Mikelangelo Loconte qui joue Mozart. Nous sommes vraiment comme les deux doigts de la main. T’arrive-t-il d’aller voir des comédies musicales ? Oui. J’ai vu “Sweeney Todd” il y a un ou deux ans. C’est une très belle comédie musicale, bien meilleure que le film qu’elle a inspiré, d’ailleurs. Pourtant, j’adore Tim Burton et ses acteur mais je n’ai pas pu regarder le fil . J’ai aussi vu “West Side Story”, “Salut Les Copains” et “1789, Les Amants De La Bastille”. C’est bien qu’il y ait de plus en plus de comédies musicales en France. C’est un genre que j’aime beaucoup. Ton premier album solo s’intitule “Rock In Chair”. Ce disque aurait-il existé si tu n’avais pas participé à “Mozart, L’Opréa Rock” ? Non, bien sûr que non. La plupart des collaborateurs de ce disque sont des gens rencontrés sur “Mozart, L’Opéra Rock” dont Dove Attia mais aussi Vincent Baguian qui est le parolier de la comédie musicale et qui a écrit beaucoup de chansons avec moi et pour moi. Mon but était d’arriver un jour à faire un album et c’est Mozart qui m’a ouvert les portes ! Penses-tu que le fait d’avoir participé à “Mozart, L’Opéra Rock” puisse être un frein à ta carrière solo ? J’espère pas. J’espère continuer à chanter les chansons du spectacle en solo ou en tournée avec la troupe. “L’Assasymphonie”, par exmeple, c’est un titre que j’aime beaucoup. L’exercice de la promotion en solo est nouveau pour toi. En quoi diffère-t-il, aujourd’hui ? C’est un peu plus difficil car je suis tout seul. Avant, nous étions 6 donc là, c’est plus calme. Comment en es-tu venu à collaborer avec des personnalités aussi différentes sur un seul et même disque ? Je me sens aussi bien dans des pubs que dans des boites, des salles de concerts ou des soirées à la maison.

De même, je m’entends aussi bien avec des gens de mon âge qu’avec des gens plus âgés ou plus jeune. Concernant Icare, nous avons essayé de travailler ensemble pendant “Mozart” mais nous n’arrivions pas à écrire ensemble, peut-être parce que nous ne nous connaissions pas pas assez. Nous nous sommes revus un an après en tant qu’amis et là, nous avons réussi à faire plein de chansons ensemble dont deux qui sont sur l’album. Vincent Baguian, je l’ai rencontré pendant “Mozart” et nous n’habitons pas loin l’un de chez l’autre. Je lui ai proposé de travailler avec moi, il a écouté mes chansons et il aimé. Certains textes de l’album évoquent l’amour avec un pessimisme palpable. Pourquoi ? C’est la période ou peut-être quelque chose que j’ai en moi. Comme beaucoup de gens, j’ai deux facettes: une très joyeuse et une autre plus pessimiste et c’est cette dernière que les auteurs ont bien voulu voir chez moi et chez eux-mêmes. On met dans les chansons ce qu’on a l’impression d’être et d’avoir au fond de soi mais aussi ce qu’on a l’impression de voir chez l’autre. C’est intéressant d’écrire sur les problèmes pour essayer de les comprendre et de les résoudre. Justement, comment s’est passé l’écriture des chansons ? C’était difficile au début parce qu’il fallait sortir de “Mozart”. Autant pour la musique que pour les paroles, nous avons peu parlé, nous avons surtout fait. Nous sommes partis de formes et le fond s’est fait naturellement. De quoi parle la chanson “Mes Éléphants Roses” ? Vincent Baguian a une part de féminité qu’il aime faire resortir dans ses textes. C’est l’histoire d’un homme qui va regarder de la pornographie sur Internet. C’est très actuel et on en parle comme d’une drogue parce qu’il parait qu’on voit des éléphants roses quand on est sous drogues. Et bien, ses éléphants roses à lui “ont des petits culs sexy” (rires). La chanson “Les Blessures Qui Ne Se Voient Pas” aborde la peine que l’on garde au fond de soi. Es-tu du genre à souffrir en silence ? On a tous des blessures qui ne se voient pas et on a tous besoin de les panser. Moi, j’ai des chansons pour cela. As-tu un message aux lecteurs qui arrivent à la fin de cette interview ? J’espère que vous aurez envie d’écouter cet album et qu’il vous plaira.

Interview

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CULTURE

Dvd SKYFALL de Sam Mendes Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel… Avec Daniel Craig, Judi Dench. Sortie dvd 1 Mars 2013

LA MAISON AU BOUT DE LA RUE de Mark Tonderai Vous aimez les histoires de “maisons-où-se-sont-passés-des-trucs-horribles” ? Allez, hop, en voilà une autre ! Sarah, une jeune mère divorcée (Elisabeth Shue), déménage avec sa fille Elissa (Jennifer Lawrence). La bâtisse voisine de leur home sweet home tout neuf a été, quelques années auparavant, le théâtre d’un massacre. Or voilà que la jolie Elissa rencontre Ryan (Max Th ieriot), le seul survivant du drame. Avec Jennifer Lawrence, Max Thieriot ,Elisabeth Shue Sortie dvd 20 Février 2013.

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Culture Dvd par Christelle Derreumaux / PHOTOS DR


UN PLAN PARFAIT de Pascal Chaumeil Pour contourner la malédiction qui anéantit tous les premiers mariages de sa famille, Isabelle a une stratégie pour épouser l’homme qu’elle aime : trouver un pigeon, le séduire, l’épouser et divorcer. Un plan parfait si la cible n’était l’infernal Jean-Yves Berthier, rédacteur pour un guide touristique, qu’elle va suivre du Kilimandjaro à Moscou.Un périple nuptial pour le meilleur et surtout pour le pire. Avec Diane Kruger, Dany Boon, Alice Pol. Sortie dvd 05 mars 2013

BACHELORETTE de Leslye Headland Inséparables depuis le lycée, Regan, Gena et Katie sont stupéfaites d’apprendre que leur amie Becky, adorable mais rondouillette, est la première d’entre elles à se marier ! Lorsque Becky demande à Regan, particulièrement névrosée, de l’aider à préparer la cérémonie et d’être sa demoiselle d’honneur, celle-ci est furieuse. Six mois plus tard, la veille du mariage, Regan, très remontée, tyrannise le personnel et les invités, tandis que Katie et Gena s’apprêtent à faire la fête. Mais tout va de travers. Au moment où les trois amies tentent de noyer leur chagrin au bar, elles tombent sur Clyde, petit ami de Gena à l’époque du lycée. Or, il se trouve qu’ils s’aiment encore…Alors que Regan s’implique beaucoup dans son rôle de demoiselle d’honneur, Gena et Katie de faire une fête d’enfer toute la nuit jusqu’au lendemain, jour de la cérémonie… La robe de mariée de Becky va en faire les frais! Avec Avec Kirsten Dunst, Rebel Wilson. Sortie dvd20 Février 2013.

Culture Dvd

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Reportage

“No more secrets” Les 23 et 24 Février 2013 se tenait “No More Secrets”, la première convention française dédiée à la série “Pretty Little Liars”. Créée par par Marlene King d’après la série de romans éponyme de Sara Shepard, Elle est diffusée depuis le 8 Juin 2010 sur la chaîne américaine ABC Family et raconte le quotidien de quatre adolescentes qui essayent de mener une existence tranquille après la disparition mystérieuse de leur amie, Alison. Un an après, Alison est retrouvée morte et les quatre filles commencent à recevoir des messages et des menaces signés “A” qui semblent provenir directement du meurtrier de leur amie. Cédant à la panique, les héroïnes se mettent alors à mener leur propre enquête et découvrent que plusieurs personnes de leur entourage pourraient être impliquées dans la mort de la jeune fille...

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Le show cartonne actuellement aux États-Unis et vient d’être renouvelé pour une quatrième saison qui démarrera le 11 Juin 2013. En France, où la série n’est diffusée que par des chaînes de télévision à péage, les fans la regardent en majeure partie sur Internet. C’est à Nîmes, dans le département du Gard (30), que les acteurs Keegan Allen, Ian Harding et Holly Marie Combs sont venus rencontrer leur fans européens. Si les deux premiers se sont faits connaître grâce à la série en question, Holly Marie Combs, elle, est une véritable icône de la télévision grâce notamment à son rôle de gentille sorcière dans la série “Charmed”. Néanmoins, il s’agissait de la première venue en France pour chacun des trois acteurs. Difficil d’imaginer un tel événement dans une ville de province et pourtant, VogueEvenement l’a fait !

REPORTAGE par Dine Delcroix / PHOTOS par Sophie et Olivier Demols (Atelier SO Photo)


Pour l’historique, cette société organisatrice d’événements a été créee en Octobre 2011 par Sonia Naamar, une jeune assistante d’éducation qui a découvert l’univers des conventions aux États-Unis où elle a vécu pendant deux ans. Entourée de ses amis et de sa famille, elle s’est lancée le défi de susciter en province le même engouement pour ce type de rendez-vous que dans les grandes villes et c’est chose faite puisque les participants sont venus nombreux de diff rentes villes de France mais aussi de Belgique, d’Angleterre, d’Italie, de Suisse ou encore de Russie pour passer un moment en compagnie de leurs acteurs préférés. Tout a été pensé dans les moindres détails pour faciliter le déroulement de ces deux journées: merchandising, jeuxconcours, conférences, séances de dédicaces, photocalls, rencontres privées et soirée dansante aux couleurs de la série. Le sens de l’organisation a été mis au profit des plannings élaborés et des accès délimités par diff rents niveaux de pass qui donnent droit à des avantages spécifi ues en fonction de leur tarif. Les photos prises avec les “guest” sont instantanément imprimées et récupérées à un stand dédié. Une coordination qui a fait l’unanimité auprès des participants, ravis de la constante disponibilité du staff et de la réelle considération qui leur est portée comme en témoignent, notamment, l’honnêteté des tarifs appliqués et la qualité des prestations proposées.

En somme, les fans sont heureux d’avoir pu partager un véritable instant avec leurs idoles sans pression car les organisateurs ont veillé à véhiculer un climat détendu et convivial forçant la bonne ambiance. Ainsi, les acteurs étaient sereins durant les activités et ont tenu à saluer la respectueuse réserve du public rencontré tout au long de la convention. Une réussite, donc, pour Vogue Evenement qui avait déjà fait ses preuves en orchestrant le même type de manifestations autour des séries “One Tree Hill” (“Les Frères Scott”) et “The Vampire Diaries” . Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et, lorsque la convention s’achève, ce sont des larmes de nostalgie que l’on peut voir couler sur les joues de certains fans qui ont passé des mois entiers à attendre cet événement. Car, si ce week-end a permis a beaucoup de réaliser leur rêve, il a également été le théâtre de retrouvailles amicales touchantes entre des personnes qui partagent la même passion mais qui n’habitent pas la même ville. Mais que les plus sensibles se rassurent: VogueEvenement travaille déjà sur une deuxième édition de “No More Secrets”. À suivre... Remerciements à toute l’équipe de VogueEvenement pour son acueil, à Benjamin Brésil pour sa patience, à Nina Kaddouri pour sa disponibilité, aux fans interrogés pour leur participation et à Laurent Tribout pour son soutien.

REPORTAGE

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Interview Holly Marie Combs

Connue du grand public pour son rôle de Piper Halliwell dans la série fantastique “Charmed”, Holly Marie Combs a été listée par AOL comme étant la troisième meilleure sorcière de toute l’histoire de la télévision. Après l’arrêt du programme en 2006, l’actrice américaine a tenté de lancer le remake de la série anglaise “Mis-tresses” en tant que productrice mais le pilote n’a pas été retenu. Parallèlement à sa vie artistique, elle s’occupe de ses trois petits garçons qu’elle a eu entre 2004 et 2009 et, depuis 2010, elle tient le rôle d’Ella Montgomery, mère d’un des personnages principaux, dans la série “Pretty Little Liars” diffusée sur la chaîne américaine ABC Family. Alors qu’elle était de passage pour la première fois en France dans le cadre d’une convention dédiée à cette nouvelle série à succès, Holly Marie Combs a accepté de répondre à mes questions en exclusivité française pour les lecteurs de LIZ MAGAZINE et, contrairement à ses partenaires dans la série, l’actrice ne semble pas avoir de secrets pour les journalistes et ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé... 132

Interview par Dine Delcroix / PHOTOS par Sophie et Olivier Demols (Atelier SO Photo) et Virginie Blanc


C’est la première que tu viens en France ? Oui. De “Charmed” à “Pretty Little Liars”, tu es restée physiquement la même. Comment as-tu fait ? Non, je ne suis pas vraiment la même (rires). Je suis très active, souvent en extérieur avec mes enfants et mes ani-maux. C’est aussi probablement génétique car ma mère est toujours belle (rires). Lorsque tu étais adolescente, à laquelle des quatre héroïnes de la série ressemblais-tu le plus ? Je crois que j’étais la plupart du temps comme Aria parce que j’étais un peu rebelle et je que je pensais avoir réponse à tout. La relation mère-fille que ton personnage entretient avec celui de Aria dans la série est-elle similaire à celle que tu as avec tes enfants dans la vie réelle ? Non. Je suis beaucoup plus stricte avec mes enfants dans la vie réelle. Mes enfants sont des garçons, ils sont petits, ils font les fous et, généralement, ils cassent des choses alors je dois être stricte avec eux. Aimerais-tu que Ella Montgomery, ton personnage dans la série, soit impliquée dans la mystérieuse équipe de ‘A’ ? Je voudrais qu’elle le soit mais, en même temps, je n’aimerais pas parce que cela voudrait dire que toutes les bonnes choses qu’elle a faites auparavant étaient fausses.

Quand tu as un secret, quelle est la première personne à laquelle tu te confies ? Mon petit ami. Et quelle est la seconde ? Shannen Doherty, ma meilleure amie. Ma dernière question est commune aux trois participants: cette convention s’intitule “No More Secrets” alors peux-tu, en référence à ce titre, dire une chose que tu n’as jamais dite à un journaliste ? Je n’ai pas vraiment de secrets. Habituellement, avec les journalistes, j’en dis trop et je le regrette plus tard (rires). Je ne pense pas en avoir. Il en faut pourtant un pour nos lecteurs. Je sais, mais je n’ai rien. Malheureusement, je réponds toujours rapidement à toutes les questions que l’on me pose. Donc, pas de secret ? Non (rires). Ni confession ? Aucune ! Nos lecteurs vont être déçus... Je suis désolée (rires).

Quel est ton meilleur souvenir de tournage de cette série ? C’est une scène entre Lucy Hale qui joue Aria et moi durant laquelle nous avons une conversation. Dans le script, Lucy n’était pas censée pleurer mais les émotions de la scène étaient si fortes qu’elle s’est mise à verser des larmes. C’était vraiment un beau petit moment et cela n’arrive pas toujours naturellement. Quels sont les séries télévisées que tu regardes ? Je n’en regarde qu’une que j’essaye de suivre en ce moment, c’est “Shameless”. J’ai d’ailleurs raté quelques épisodes. Je suis tellement occupée avec ma vie et mes fils que je n’ai vraiment pas le temps de m’asseoir et de regarder la télévision et, quand je le fais, c’est généralement juste avant de m’écrouler d’épuisement. Quels sont tes projets ? Pour le moment, nous avançons d’année en année avec la série. Nous venons de signer pour une quatrième saison et je pense même qu’une cinquième année est envisageable. Nous verrons ce qui se passera par la suite. Interview

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Interview

Ian Harding Depuis qu’il prête ses traits au professeur d’anglais Ezra Fitz dans la série “Pretty Little Litars”, l’acteur Ian Harding connaît un fort succès auprès des fans du programme. Né en Allemagne où ses parents militaires habitaient, ce jeune américain a décou-vert son amour pour la comédie en intégrant le club de théâtre de son lycée après le déménage-ment de sa famille aux États-Unis. Il a été notam-ment aperçu aux côté de Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway dans le film “Love, Et Autres Drogues” avant de décrocher le rôle qui a lancé sa carrière en en 2010 dans “Pretty Little Liars”, celui d’un enseignant qui entretien une relation amoureuse avec une de ses élèves (Lucy Hale). Malgré une blessure à la jambe, l’acteur a répondu présent à la première convention française consacrée à la série car il avait hâte de découvrir la France et de ren-contrer ses fans européens. À cette occasion, Ian Harding m’a accueilli dans sa loge pour répondre à mes questions sur son quotidien et m’a confié un secret en exclusivité française pour les lecteurs de LIZ MAGAZINE. Chut ! Es-tu un bon menteur ? J’aimerais dire ‘oui’ mais cela dépend de la personne à laquelle je mens. C’est plus difficile de mentir à ceux qu’on aime donc je ne le fais pas mais je l’ai fait quand j’étais enfant, plus vraiment maintenant que j’ai grandi. Il y a des situations où le mensonge est utile comme par exemple quand je croise quelqu’un de bavard alors que je n’ai pas envie de parler avec, je dis: “Oh ! Je dois y aller, je suis très occupé !” alors que ce n’est pas le cas. Disons que je suis un menteur décent.

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Durant une conférence, tu as dit que si tu avais dû jouer le rôle d’une des quatre héroïnes de la série, tu aurais choisi celui d’Emily Fields. Pourquoi ? Ma sœur, Sarah, est ouvertement lesbienne et il n’y a aucune honte à avoir à ce sujet. À ce stade des épisodes, connais-tu l’identité de la personne qui est à la tête de l’équipe ‘A’ ? Pas vraiment parce que c’est en constante évolution. J’aime l’idée que ‘A’ soit une équipe. C’était impossible qu’une seule et même personne soit derrière tout cela.

Interview par Dine Delcroix / PHOTOS par Sophie et Olivier Demols (Atelier SO Photo)


Il fallait que ce soit un groupe de personnes. Je ne suis pas sûr de connaître l’identité de toutes les personnes impliquées mais je serais ravi de voir le personnage de quelqu’un participant à cette convention dans le complot. C’est tout ce que je dirai ! Durant une conférence, tu as dit que si tu avais dû jouer le rôle d’une des quatre héroïnes de la série, tu aurais choisi celui d’Emily Fields. Pourquoi ? Ma sœur, Sarah, est ouvertement lesbienne et il n’y a aucune honte à avoir à ce sujet. Quels sont tes points communs avec ton personnage dans la série ? Je sais qu’Ezra est un grand lecteur et j’ai moi aussi l’habitude de lire beaucoup. Tous les matins, lorsque je me réveille, je lis pendant au moins une heure. Quand je dois être sur le plateau à 9h, je me lève à 6h30 pour lire et réveiller mon cerveau. Après, je dirais sa compassion et son grand cœur. À ce jour, quelle est ta saison préférée de la série ? J’ai vraiment aimé la dernière qui est la troisième. Chaque saison a sa propre saveur mais je pense que la troisième a été la plus amusante avec cette idée d’enfant. La paternité soudaine de mon personnage apporte quelque chose de différent et ajoute une nouvelle dynamique à l’ensemble du programme.Jusqu’à ces dernières années, la télévision américaine présentait les protagonistes gays ou lesbiens de manière frivole. Ils étaient soit mauvais, soit fous. Aujourd’hui, notre série présente un personnage ayant cette préférence sexuelle comme quelqu’un de normal et c’est d’ailleurs ce que sont les gays. C’est en partie ce pourquoi les gens aiment cette série dans laquelle Emily se découvre à ce sujet et apprend à grandir avec. Que te manque-t-il lorsque tu es loin de chez toi ? C’est une question intéressante ! Je dirais mes habitudes à la maison, la routine, le fait d’avoir ma propre voiture, ce genre de confort. Mais, en toute honnêteté, j’adore voyager et j’aime vraiment me plonger dans d’autres cultures, c’est stimulant. Ici, en France, les gens parlent un peu l’anglais. Moi, je parle très peu le français mais, en essayant de communiquer, on se sent vivant. Faire l’expérience de s’abandonner à un pays étranger, c’est vraiment intéressant et cela me fait presque oublier la maison. Bien sûr, ce serait différent si cela devait durer 6 mois.

Le jardinage ? Oui (rires). Pour tout te dire, j’ai récemment acheté ma propre maison... Félicitations ! Merci beaucoup ! C’est une étape importante dans une vie alors je m’applique. Je me dis que je vais mettre des pommiers par-ci, m’occuper de ces bleuets que j’ai plantés par-là... Cela prend beaucoup de temps. Sinon, occasion-nellement, j’écris mais c’est vraiment un hobby mineur. Quel souvenir gardes-tu de cette première convention française dédiée à la série ? La convention s’est très bien passée. C’est marrant de voir comment les diff rences culturelles aff ctent la convention en elle-même. À quel niveau ? J’aime vraiment mes fans américains mais il y a un peu plus d’intensité là-bas dans le sens où s’ils ont une émotion, ils peuvent la laisser jaillir en criant ou en pleurent. En France, il y a toujours une admiration mais elle passe davantage par l’échange. J’ai rencontré des personnes vraiment formidables et je me suis beaucoup amusé. Cela veut dire que tu reviendras en France ? Si le planning du tournage le permet, bien sûr ! Quel genre de carrière aimerais-tu avoir ? Je ne pense pas vraiment à l’après “Pretty Little Liars” mais j’aimerais faire partie de bons projets avec des rôles intéressants dans des séries ou des fil s. Mon objectif, c’est d’avoir une carrière longue et variée. Ma dernière question est commune aux trois participants: cette convention s’intitule “No More Secrets” alors peux-tu, en référence à ce titre, dire une chose que tu n’as jamais dite à un journaliste ? Je suis un fantôme, je suis mort (rires). Il y a beaucoup de choses que je n’ai jamais dites à un journaliste. Par exemple, à la maternelle, vers l’âge de 5 ans, j’ai dû redoubler une année parce que j’étais un perturbateur. Les professeurs m’ont mis dehors. Ma voix était forte et a toujours eu une sorte de résonance. Je m’attirais des ennuis et je me défoulais sur mes enseignants qui me disaient de rester tranquille tandis que moi, je leur répondais “Non ! Vous, restez tranquilles !”. J’étais un enfant sauvage (rires).

Que fais-tu de ton temps les jours où tu n’es pas en tournage ? J’ai différents passe-temps. Je lis beaucoup, je cuisine, je voyage... J’ai la chance d’avoir beaucoup d’amis à Los Angeles donc je profite aussi de mon temps libre pour les voir. Il y a également la culture du jardin. Interview

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Interview

Keegan Allen Avec son charisme, il n’est pas étonnant que Keegan Allen ait contribué au succès de la série “Pretty Lit-tle Liars” dans laquelle il campe Toby Cavanaugh, son premier grand rôle à l’écran. Un personnage effrayant qui a séduit les téléspectateurs par son mystère alors qu’il disparaît bien plus tôt dans les livres qui ont inspiré la série. L’artiste soutient pourtant qu’il ne ressemble en rien à ce lycéen qu’il incarne. Également invité à la première conven-tion française dédiée à la série qui l’a révélé en Juin 2010, l’acteur américain en a profité pour mettre en pratique ses notions de français avec les fans présents et s’est arrêté à Paris pour admirer la tour Eiffel avant de repartir à Los Angeles. Entre deux conférences, il a aussi pris le temps de me rencon-trer pour un entretien autour de son personnage dans la série, de son amour pour la musique, de sa passion pour la photographie et d’un secret qu’il a bien voulu partager pour honorer sa première interview en France. Comment as-tu réagi lorsque l’on t’a annoncé que le personnage que tu incarnes dans la série allait faire partie des méchants ? J’ai été très choqué ! Je l’ai su tôt durant la saison par notre chargée de développement, Marlene King, qui m’a dit que nous allions le révéler. J’étais heureux parce que les fans aiment être surpris et je pense que tout l’intérêt de notre série est de surprendre les gens et de susciter l’attroupement entre amis autour de l’écran comme lorsque les gens suivaient les vieilles séries à la radio. Tout le monde était rassemblé autour de la radio et écoutait

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attentivement jusqu’à la semaine suivante. C’est un sentiment très semblable qui renvoie aux vieux rites de la télévision et j’étais vraiment excité à l’idée d’étonner le public. As-tu déjà été harcelé par des messages anonymes comme les héroïnes de la série ? Pas harcelé mais j’ai déjà reçu des messages anonymes avant. C’était choquant et j’étais un peu nerveux mais ce n’était rien comparé à ce qui est montré dans la série.

Interview par Dine Delcroix / PHOTOS par Sophie et Olivier Demols (Atelier SO Photo)


As-tu su de qui cela provenait ? Non et je ne le sais toujours pas. Le personnage de Toby Cavanaugh est ton premier véritable rôle à la télévision. Comment gères-tu cette nouvelle notoriété ? J’essaye d’être la même personne. Je ne vais pas changer ce que je suis. Je dois cette notoriété à un personnage et j’espère, tout au long de ma carrière, prouver aux personnes qui me soutiennent aujourd’hui que je suis capable d’être créatif, non-seulement en tant qu’acteur mais aussi dans d’autres domaines. Il paraît que tu as appris le renouvellement de la série pour une quatrième saison via Twitter. Est-ce vrai ? Oui. En fait, je l’ai d’abord vu sur Twitter et ce n’est que le lendemain que j’ai eu l’information par notre producteur exécutif. Il semblerait que Twitter soit très rapide. Quel est ton genre de fille ? Le genre qui s’intéresse à quelque chose et qui a une passion dans sa vie. La passion est très attractive donc c’est bien si la fille est passionnée par l’art ou par la musique ou par quoi que ce soit d’autre. Il n’est pas obligatoire qu’elle soit dans la création. Elle peut aimer cuisiner, elle peut avoir envie de devenir journaliste, politicienne ou philanthrope. C’est attirant de voir quelqu’un s’impliquer avec passion dans quelque chose. Le physique n’a pas vraiment d’importance, le monde est déjà trop axé sur l’apparence. Les gens sont beaux quand on apprend à les connaître petit à petit. Mais... Je préfère les brunes (rires). Quel est ton genre de garçon ? Les garçons avec lesquels je peux m’entendre sont généralement des personnes qui aiment la musique ou qui portent un grand amour à la même musique que moi. J’ai remarqué que j’étais ami avec beaucoup de mecs très créatifs, sensibles et pas superficiels. J’ai du mal avec les gens superficiels. Ta première passion est la photographie. Ton travail a même été publié par le magazine VOGUE. Comment est-ce arrivé ? J’ai fait des photos de l’auteur, réalisatrice et créatrice de mode Liz Goldwyn dans ma voiture et deux de ces photos ont été utilisées par le VOGUE anglais. J’étais très excité par ce choix et ravi qu’elle ait permis que cela m’arrive. Je viens également de faire des photos en classe à l’Université de Californie à Los Angles (UCLA) où j’ai étudié l’art et l’émulation de grands photographes de notre passé tels que Julia Margaret Cameron, Minor White, Edward Weston et la famille Getty qui a rendu possible l’utilisation de leur photos par de nombreux magazines alors qu’elles étaient initialement protégées par un copyright.

La musique est une autre de tes passions. Sur Internet, tu as publié plusieurs vidéos de toi en train de chanter et de jouer de la guitare, notamment sur des chansons de Lana Del Rey. Pourquoi Lana Del Rey ? Je respecte vraiment sa vision de la musique et la manière dont elle écrit ses chansons. Tu la connais personnellement ? Oui mais c’est au-delà de ce fait. J’ai connu sa musique avant même de la rencontrer et j’ai toujours été intéressé par sa manière d’écrire. Elle écrit de la même façon que mon ami Reeve Carney qui est aussi un musicien incroyable. Il joue actuellement dans la comédie musicale de Broadway “Spider-Man” à New York et il prépare un nouvel album solo. Il écrit directement à partir de ce qu’il aime et de ce qui lui convient et je pense que c’est aussi comme cela que Lana Del Rey écrit. Aimerais-tu enregistrer un album ? Oui, j’aimerais bien. J’espère, si je finis par le faire, proposer quelque chose dont je puisse être fi r et non un produit à vendre. Je veux que cela vienne réellement de moi, que cela sonne vrai. Quelles différences as-tu noté entre tes fans américains et tes fans français ? La diff rence majeure, c’est la courtoisie. Tout le monde est très poli, ici. Ils en savent également plus sur la série que les fans américains. Quel type de rôles aimerais-tu incarner ? J’adorerais faire une comédie. Je m’en sens capable. Quels sont les membres du casting de la série avec lesquels tu as le plus d’affinités ? Chacun est un ami à sa manière. Je m’entends avec tous. C’est comme de comparer l’eau au sommeil: aucun n’est meilleur. J’ai de bons rapports avec tout le monde sur le plateau. Ma dernière question est commune aux trois participants: cette convention s’intitule “No More Secrets” alors peux-tu, à cette occasion, dire une chose que tu n’as jamais dite à un journaliste ? Qu’a répondu Ian Harding ? C’est un secret... Je le découvrirai (rires). Pour ma part, je trimballe un stylo à plume et un cahier fait à la main partout où je vais et j’écris tout le temps dans ce cahier. Ainsi, je tiens un journal de chaque moment cathartique de ma vie et personne n’est au courant de cela.

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Lorsque l’élégance simple se marie à la culture pop japonaise, on obtient le casque à arceau Shibuya. Grâce à l’arceau léger et aéré et aux coussinets ultradoux et souples, ce modèle vous garantit un confort optimal. Les haut-parleurs 40 mm produisent des basses profondes et dynamiques. Grâce aux coussinets isolants, vous pouvez apprécier la vie urbaine sans être gêné par les bruits de la ville. La série Shibuya est disponible dans une palette de coloris allant du blanc pure au rose flashy. Prix: 49,99 €


Le casque Uptown d’inspiration new-yorkaise est doté d’un corps robuste en aluminium agrémenté de coussinets ultra doux en mousse à mémoire de forme, gage de longues sessions d’écoute tout confort. Fuyez le monde qui vous entoure et remplacez le brouhaha de la ville par de la musique. Les haut-parleurs 40 mm haut de gamme sont finement réglés, pour un son ultraprécis. Avec MusicSeal, vous écoutez de la musique en toute intimité.. Pour les amateurs de look rétro, le modèle Uptown est disponible en noir avec coussinets marron, ou en marron avec coussinets gris clair. Prix: 99,99 €

En incarnant la “vibe” du quartier bohème de Paris, la gamme d’oreillettes St Germain séduit par son esprit funky et son élégance. Dotées de haut-parleurs 10 mm finement réglés, les oreillettes St Germain vous off ent un son clair et détaillé, où que vous alliez. Vous pouvez transporter ces oreillettes dans votre sac, le câble ne s’emmêlera pas. Avec le câble à glissière pratique, vous pouvez facilement partager avec votre ami(e). Optez pour le style et le charme bohème de Paris : marron ou mauve. Prix: 49,99 €

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Pour un look plus casual et décontracté, la gamme Downtown reflè e le style ‘streetwear’ new-yorkais. Rehaussée d’un arceau léger habillé de mousse douce thermosoudée, la gamme Downtown garantit une expérience auditive authentique et confortable. Comme pour la gamme Uptown, les haut-parleurs 40 mm vous off ent un son pur et cristallin. Et grâce à la technologie MusicSeal, vous resterez immergé dans votre monde à l’écoute de votre musique favorite. Le modèle Downtown existe en marron, en gris clair et en violet. Prix: 69,99 €

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Pour plus d’informations, veuillez contacter : Philips Customer Care Center, tél. 070 700 036


CONTACTS

Photographies Nicolas Delys nicolas@nicolasdelys.com François Berthier francoisBerthier@gmail.com

Rédactrice en chef Christelle Derreumaux christellederreumaux@liz-mag.com

Rédaction Olivier Saghezchi oliviersaghezchi@liz-mag.com Marie-Claire Sauvage marie-clairesauvage@liz-mag.com Dine Delcroix dine.delcroix@liz-mag.com Josephine Besche josephinebesche@liz-magcom Jessie Van Osselt contact@jessievanosselt.com

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Presse et Partenariat Anne Fustier fustier.anne@yahoo.fr

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