RPT No. 9

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ITINÉRAIRE D’UN

m'aurait indigné. Mais, soyons franc, le retour du King à Old Trafford et saluant le Kop les bras levés, a été un de mes plus beaux moments de supporter. Longue vie au roi ! Et puis voilà qu'aujourd'hui, Torres a rejoint Chelsea et son brusque départ éclaire un peu plus la période Hodgson. Personne ne me fera avaler que son transfert fut entériné en trois jours. Voilà ce que je pense. Comment ne pas croire, que Torres avait décidé de partir longtemps avant et vraisemblablement avant la Coupe du Monde, quand Benitez était encore au pouvoir et que le jeu et les résultats s'étaient déjà délités. Seulement, alors que le club était à vendre, Hicks et Gillett (en réalité Broughton) ne pouvaient l'imaginer nous quitter, sous peine de dévaluer fortement notre valeur marchande.

Fin juillet, alors que la rumeur de son transfert se faisait de plus en plus insistante, Torres réaffirma son allégeance au Liverpool FC et à ses supporters. En réalité, je suis aujourd'hui certain qu'on lui imposa de rester, ce qu'il fit à contrecoeur, laissant les futurs propriétaires se débrouiller avec lui, c'est-à-dire assumer l'impopularité du départ déjà programmé de ce joueur emblématique ; et c'est ce qu'il advint.

ANNONCÉ

ÉCHEC PAR

CANDY

Si, au départ de la saison 2009-2010, on vous avait dit que Roy Hodgson serait le manager de Liverpool FC 12 mois plus tard, l’auriez-vous cru? Soyez honnêtes. C’est une question délicate et voici un petit article expliquant ma vision neutre (et sans à priori) des événements.

Au printemps 2009, Liverpool FC venait de finir 2e du championnat en lançant un réel challenge pour le titre (en ne le «perdant» mathématiquement qu’à 2 ou 3 journées de la fin). Pour beaucoup de fans, la saison 2009-2010 devait être l’année ou jamais pour le titre. Ce devait être l’année pour Liverpool FC de ramener (enfin) le titre à Anfield après 20 ans d’attente.

Mais entre temps, et pour parvenir à ce mercato hivernal qu'il devait attendre avec impatience, il y eu la période Hodgson, durant laquelle, chacun a pu s'interroger sur son fameux «body language» c'est-à-dire cette attitude navrante qui marquait son désintérêt pour le présent et l'avenir du club. Je n'irai pas jusqu'à dire que «Torres, Hicks et Gillett : même combat», mais quand même, ces derniers mois, où de toute évidence il a lâché son club, son manager, ses coéquipiers et ses fans, auront entaché sa réputation et l'admiration que j'avais pour lui. Encore une excuse pour ce bon vieux Hodgson ? Oui ! Encore une excuse, et pas des moindres.

Malheureusement rien ne s’est pas passé comme prévu pour les Reds, loin de là, et le club a fini à une médiocre 7e place en championnat au printemps 2010, sans parler d’une élimination prématurée de la Champions League et d’un parcours honorable en Europa League (éliminé par le futur vainqueur en demi-finale). La faute à qui, à quoi? Chacun y est allé de son explication.

Quand je repense à ce match contre Villa, Torres ne jouait pas ... \ \ \ M’SIEUR LE MARQUIS

Sachant que la situation extrasportive du club était plus que précaire (le club était en train de chercher des repreneurs), était-ce vraiment la décision la plus sage, la plus réfléchie de changer de manager en cette période de transition ? Même si on peut reprocher certaines choses (beaucoup de choses ?) à Rafa Benitez, je trouve cette décision très surprenante encore aujourd’hui.

LFC French Branch - www.liverpoolfrance.com

Quoi qu’il en soit, un responsable («coupable» ?) fut désigné. Certains dirigeants (voire un dirigeant en particulier, suivez mon regard vers «Cecil» Purslow) ont décidé de trouver le coupable idéal et ont choisi de se séparer du manager, Rafa Benitez.

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Juin 2011 - n°9


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