Watt's Up 23 FR

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n° 23  2018

le magazine des Electrocracks

SAFETY FIRST

NS TRAVAILLER DA S DES CONDITION CLIMATIQUES DIFFICILES ECOLE À LA LOUPE

TQ 4 E D S E V È L É S E L AUTOMATISENT UN BÂTIMENT TÉMOIN N°1

TOUT CE ME QU'UNE SEPTIÈ ANNÉE PEUT APPORTER


TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE

n° 23  2018

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L'ECOLE A LA LOUPE

Les élèves de 4 TQ automatisent un bâtiment

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HELLO! GOODBYE!

TÉMOIN N°1

Frederic

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PROJET A LA LOUPE

GTI Mortsel remporte le prix GRAM

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Colophon WATT’S UP EST UNE PUBLICATION EN VUE D’ATTIRER LES JEUNES VERS LES FORMATIONS ET LES MÉTIERS DE L’ÉLECTRICITÉ. Ø www.wattsup.be Ø info@wattsup.be

Marlylaan 15/8 Avenue du Marly Brussel, 1120, Bruxelles T 02 476 16 76 • F 02 476 17 76 www.volta-org.be • info@volta-org.be Formelec, Tecnolec et le FSE unissent leurs forces et ensemble forment Volta.

WATT’S UP est une campagne menée par Volta à l’initiative des partenaires sociaux. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

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SAFETY FIRST

Travailler dans des conditions climatiques difficiles

union des électriciens u n i e v a n elektriciens

Editeur responsable : Hilde De Wandeler Concept et réalisation : Link Inc (www.linkinc.be) Rédaction : Link Inc Lay-out : Zeppo (www.zeppo.be) Photos : Jens Mollenvanger, Tim De Backer

19 SWITCH

A 46 ans, Marc s’est reconverti

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Vou projet s avez un intére s s a nt P a rle info@w z-nous en s ? ur att www.f acebo sup.be ou s ur ok.com /watts up.fr

ELECTRO BRAIN 2019

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L'ECOLE A LA LOUPE

LES ÉLÈVES DE 4 TQ AUTOMATISENT UN BÂTIMENT 4


A l'Institut Saint-Eloi les élèves se préparent à devenir les électriciens de demain. Dès la 4e année, ils ont appris, pour la première fois, à programmer. Maîtriser ces techniques qui permettent d’automatiser les différents systèmes d’un bâtiment fera partie, plus tard, de leur quotidien professionnel. Quand Watt’s Up arrive à l’Institut Saint Eloi, les 17 élèves de 4 TQ Electromécanique ne sont pas peu fiers de présenter le projet qu’ils ont réalisé durant l’année scolaire : ils ont automatisé les différents systèmes d’un bâtiment miniature (ouverture et fermeture des portes, éclairage, chauffage, arrosage, ventilation, etc.). Comment ? En utilisant la carte de programmation Arduino.

L’ARDUINO POUR APPRENDRE À PROGRAMMER Vous avez sans doute déjà entendu parler de l’Arduino, ce micro-contrôleur basé sur une carte électronique programmable, et un logiciel pour que l’utilisateur puisse programmer la carte. À cette carte, il est possible de brancher toutes sortes de choses, comme des LEDs, des petits moteurs électriques, des relais, des servomoteurs… mais aussi de très nombreux capteurs (humidité, lumière, température, boutons-poussoirs…). L’Arduino permet ainsi de réaliser de nombreux projets électroniques, interactifs et autonomes. Mis au point en 2005 en Italie par des élèves et leurs professeurs, l’Arduino est facile d’accès, même pour les débutants qui n’ont jamais programmé. Tel était le cas 4 QT Electromécanique de l’Institut Saint-Eloi. Ce fut une grande première pour eux.

MISE EN PRATIQUE IMMÉDIATE DE LA THÉORIE Fabian et Jason nous présentent leur serre à végétaux, où tout est automatisé : l’ouverture et la fermeture des portes, l’arrosage, la régulation thermique grâce à un capteur intégré, et la ventilation qui s’enclenche dès que la température atteint 25 degrés et s’interrompt dès que les 24 degrés sont de nouveau atteints. « C’est la première fois qu’on programmait. L’Arduino est vraiment un super bon outil pour débuter. On a dû avoir la logique d’un programmeur. Et en bout de course, on a eu la satisfaction de voir le résultat concret, physique de notre travail, ce qu’on n’a pas forcément avec la logique câblée ». Leurs condisciples ont réalisé des projets similaires, que ce soit un poulailler, un hangar de stockage de pommes de terre ou de graines, etc.

« Ils faisaient ce qu’ils voulaient, du moment qu’ils automatisaient les systèmes de leur bâtiment », explique le chef d’atelier.

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L'ECOLE A LA LOUPE

APPRENDRE À TRAVAILLER EN ÉQUIPE Le fait de travailler à 2 était aussi une source d’apprentissage pour les élèves, comme le confie Thomas qui a automatisé une étable.

« Au-delà de la programmation, ça nous a demandé une bonne cohésion entre nous 2, et une répartition efficace des tâches pour avancer. »

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FAIRE PREUVE DE LOGIQUE, : L U SE N IO T LU SO A L ER H C ER H REC CE QUE LES ÉLÈVES ONT APPRIS Joseph Vinti, vous avez introduit l’Arduino cette année dans votre cours aux 4 TQ Electromécaniciens.

D’où vous est venue cette idée ? Joseph Vinti : « Un bon électricien se définit par son envie et sa capacité d’apprendre, de rechercher, d’innover. Nous avons trouvé dans l’Arduino une manière de stimuler ces qualités. »

Quelles compétences ont-ils acquis ? Joseph Vinti : « L’Arduino stimule ce qu’on attend d’un technicien. Face à une panne ou un dysfonctionnement, il doit rechercher par paliers d’où vient le problème, qu’il soit mécanique, électrique ou de programmation. Acquérir cet esprit de recherche et de logique est vraiment important dans le métier d’électricien. Ça implique d’éliminer progressivement les possibilités de panne pour trouver la solution. »

L’année scolaire se termine. Comment les élèves ont-ils vécu cette expérience ? Joseph Vinti : : « Il y a eu une émulation saine entre eux. Avec l’Arduino, l’élève est autodidacte. Du coup, ils venaient nous demander les clés de l’atelier pendant leurs pauses ou leurs temps de midi. »

« L’Arduino, c’est les prémisses de cet esprit de logique dont ils auront besoin dans leur métier d’électricien. »

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Recommanderiez-vous aux autres écoles d’utiliser ce micro-processeur dans leurs cours ? Joseph Vinti : « Certainement ! Cet outil offre un énorme potentiel pédagogique, à commencer pour son approche par projets. En outre, l’interaction entre la programmation informatique et une action directe dans la réalité, au travers de ce qu’on branche sur l’Arduino, rend tout de suite tangible le travail de l’élève et le valorise d’autant plus. »


HELLO HELLOGOODBYE

ID-KIT NOM

Frederik Vermeulen

AGE

18 ans

FORMATION

ETQ – Electricien automaticien au TSM de Malines

Hello...

FREDERIK Dans chaque édition de Watt’s Up, nous accueillons un nouveau venu dans le secteur des électriciens ou nous disons au revoir à un élève qui a terminé sa formation. Ce mois-ci : Frederik est en sixième technique et s’apprête à rejoindre l’entreprise dans laquelle il a effectué son dernier stage.

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FREDERIK : « Comme beaucoup d’élèves de ma classe, j’ai envisagé de poursuivre mes études et de suivre une formation de bachelor en électricité. Mais mon stage en a décidé autrement. Ils étaient si contents de moi qu’ils m’ont directement proposé un contrat. »

« Mon prof dit de moi que je suis fait pour la pratique, et c’est vrai. J’ai toujours fait partie des meilleurs de la classe. C’est un talent que j’ai hérité de mon père. Il est ingénieur en automatisation. Je comprends et décortique divers processus depuis que je suis tout jeune, mais je ne sais pas vraiment expliquer d’où ça vient. »

« Alors que j’étais en stage dans une société spécialisée dans l’automatisation industrielle de processus de production, j’ai eu la chance de développer un projet pour la firme Argex. J’ai ainsi dessiné des schémas dans EPLAN pour améliorer leur processus de production. Mon projet a été approuvé, après quelques adaptations minimes, et sera bientôt mis en service. Quelle satisfaction incroyable ! »

« Le fait de commencer ma carrière professionnelle si jeune ne me fait pas peur. Il s’agit d’un travail de bureau relativement calme, où j’ai la chance de faire un truc que j’aime. Ce n’est pas comme si je devais passer mes journées sur les routes, me lever tôt et travailler jusqu’à des heures indues. Pour moi, c’est le job idéal. »

« Des chouettes collègues et un patron sympa, c’est plus important que l’argent. »

E C O L E / T R AVA I L

« A l’école, nous devons explorer toutes les possibilités d’un programme tel qu’EPLAN. C’est intéressant. Mais ce n’est qu’une fois en stage que j’ai découver t tout ce que le programme permetta it vraiment de réaliser. Selon moi, il est logique de recevoir une formation plutôt générale à l’éco le, avant de pouvoir se spécialise r sur le terrain. » S T R E S S

« Connais pas. En plus, ça ne sert à rien. Au boulot, je dispose d’assez temps pour chaque proj et. » L E

P L U S

I M P O R TA N T

« Pour moi, le plus important est d’avoir une bonne ambiance de travail. Des chouettes collègues et un patron sympa, c’est plus important que l’argent. Tant que je gagne assez pour vivre, je suis content. Et par rapport à d’autres, je vais déjà avoir un bon salaire. »

R E S P O N S A B I L I T É

« J’ai déjà pas mal de responsabilité s car, si mes schémas ne sont pas corrects, il est impossible de faire le tableau et c’est tout le projet qui est à l’arrêt. » A M B I T I O N

« Les tableaux ne me manqueront pas mais, d’ici quelques années, quand j’aurai plus d’expérience, ça me plairait bien d’être un genr e de ‘field tester’ pour dénicher et réso udre les éventuels problèmes sur le terrain. Le job semble encore relat ivement calme, mais plus manuel que ce que je fais aujourd’ hui. Le compromis parfait, quoi ! »

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TÉMOIN N°1

« Incroyable, tout ce qu’une septième année peut apporter ! » Dès le stage, il arrive parfois qu’un élève se dise : je veux absolument bosser ici. Ou que l’employeur pense : celui-là, j’aimerais bien le garder. C’est exactement ce qui est arrivé à Iben (19) et à la société Ardovlam. Un véritable coup de foudre, surtout grâce à la 7e année qu’Iben avait suivie.

IBEN DEVEEUW  ARDOVLAM ✔✔ Iben a fait des études électrotechnique. ✔✔ Puis il a suivi une 7e année de spécialisation en techniques d’automatisation et de sécurisation.

✔✔ Il a fait un stage chez Ardovlam, une entreprise spécialisée dans la conception, l’installation et l’entretien de solutions de sécurité incendie & solutions de sécurité intégrées, p. ex. contrôle d’accès, détection incendie, détection d’intrusion, vidéosurveillance.

✔✔ Il a immédiatement convaincu son maître de stage et a rejoint l’équipe dans la foulée.

✔✔ Qu’est-ce qui te plaît dans le job ? « Généralement, nous arrivons en dernier sur un projet. Nous nous occupons de la finition, de la programmation et du raccordement. En principe, nous pourrions directement aller au resto après le boulot, sans devoir nous changer. Dans 90 % des cas du moins ! » (rire)

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Aujourd’hui, Iben travaille en binôme avec son ancien maître de stage, Pedro Serrano (45), chez Lantmännen Unibake (à Mouscron), pour remplacer une ancienne centrale d’alarme incendie. Ce grossiste en produits de boulangerie et de viennoiserie surgelée a déjà une nouvelle centrale d’alarme incendie dans sa nouvelle halle de production mais l’ancienne doit être remplacée. Pedro : « Il est important que l’ancienne centrale, que nous avions aussi installée à l’époque, puisse communiquer avec la nouvelle pour pouvoir définir avec précision où se situe le foyer au cas où un incendie devrait se déclarer. Mais les anciennes pièces ne sont plus compatibles avec la nouvelle centrale, qui utilise un autre protocole. Iben et moi avons la tâche de cartographier le câblage du site afin de retrouver les anciennes pièces à remplacer. » Iben : « La plus grande prudence s’impose. Nous devons impérativement bien communiquer avec les chefs de production. Il est aussi essentiel de bien remplir les rapports de chantier et les bons de commande, de manière à tout documenter dans les moindres détails pour que le travail puisse être poursuivi par n’importe qui. »

v BENEDICTE LAMBRECHT, MANAGER ET WELL-BEING & EVENTS OFFICER

« C’est difficile de trouver de la bonne maind’œuvre. Nous mettons donc l’accent sur le plaisir de travailler chez nous. »

DES RÊVES D’AVENIR Si Iben travaille aujourd’hui en duo avec Pedro, il rêve d’avoir un jour la responsabilité d’un gros projet. Iben : « La satisfaction d’être seul responsable d’une installation de A à Z me semble fabuleuse. Actuellement, je fais déjà souvent des mises en service tout seul, et j’en ressens une grande satisfaction personnelle lorsque tout fonctionne exactement comme je l’ai programmé et comme le client le veut. Mais je me rends bien compte qu’il me faudra encore quelques années d’expérience avant de pouvoir gérer tout un projet. Chez nous, chaque projet est différent. Impossible de s’ennuyer entre la sécurité incendie, les systèmes anti-intrusion et la vidéosurveillance. C’est ce que je préfère dans ce job : la diversité des travaux et des responsabilités qui vont avec. » Benedicte Lambrecht acquiesce : « Nous essayons d’y être attentifs. Il n’est pas évident de trouver des professionnels qualifiés et motivés. Alors quand on en a, il faut tout faire pour les garder. Nous essayons donc d’alterner au maximum les types de travaux et de donner des responsabilités à chacun. Nos hommes disposent d’un véhicule tout équipé et suivent le planning numérique. Beaucoup d’entre eux sont tout le temps sur la route, loin des yeux des managers. Notre plus grande priorité est que ces hommes travaillent chez nous avec le sourire. »

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v BENEDICTE LAMBRECHT, MANAGER ET WELLBEING & EVENTS OFFICER

« Nous voyons clairement la différence entre ceux qui ont fait une 7e année et les autres. Les premiers comprennent beaucoup plus vite les process. »


TÉMOIN N°1

PRIORITÉS Le besoin de personnel qualifié reste un point névralgique dans ce secteur. Tous les travailleurs du secteur n’ont pas suivi le même trajet. Certains se sont reconvertis bien après être sortis de l’école. Pedro en est un exemple. Pedro : « J’ai fait des études d’informatique, mais j’ai travaillé dans l’horeca et la vente. A un moment, j’en ai eu assez et j’ai décidé de me réorienter. Comme les techniques de sécurité m’intéressaient, j’ai choisi de faire une formation en électricité. Avant de pouvoir faire mon stage chez Ardovlam, j’ai suivi en plus des cours du soir en sécurité. Cela fait maintenant 3 ans que je travaille chez Ardovlam. Même si j’étais hyper motivé, je leur suis très reconnaissant de m’avoir donné ma chance malgré mon âge. » Iben : « Après mes secondaires en électricité, j’ai décidé de faire une 7e année. C’est la meilleure décision de ma vie. Pendant cette année, j’ai approfondi les 4 domaines de vidéosurveillance, incendie, contrôle d’accès et intrusion. En 4 modules séparés, en

plus. Histoire de bien se concentrer sur un sujet à la fois. L’autre avantage de la 7e année, c’est qu’elle permet aussi d’obtenir les attestations et certificats nécessaires. A la fin de chaque module, nous pouvions passer un examen. De quoi augmenter les chances de gagner plus d’argent par la suite. Ce que j’ai appris pendant cette année m’a bien préparé pour le terrain. » Benedicte Lambrecht : « Nous voyons clairement la différence entre ceux qui ont fait une 7e année et les autres. Les premiers comprennent beaucoup plus vite les process. Nous faisons tout notre possible pour accueillir au mieux tous nos nouveaux collaborateurs. Mais il est évident que la formation que nous prodiguons en interne demande moins de temps pour ceux qui ont suivi une 7e que pour ceux qui ont arrêté après la 6e. Sans oublier que cette année supplémentaire leur permet de voir si le domaine leur convient vraiment.

Pour motiver les troupes, nous invitons régulièrement des élèves de 7e année à suivre des ateliers chez nous. Ils peuvent ainsi découvrir, de manière ludique, qui nous sommes et ce que nous faisons. »

v Iben

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« L’autre avantage de la 7e année, c’est qu’elle te permet aussi d’obtenir les attestations et certificats nécessaires. De quoi augmenter tes chances de gagner plus d’argent par la suite. »


PROJET A LA LOUPE

L’INSTITUT TECHNIQUE DE MORTSEL REMPORTE LE PRIX GRAM GRÂCE À UNE VIDÉO MAISON

« C’était l’occasion ou jamais de montrer que les élèves de technique ne sont pas des idiots. » Gagner un concours grâce à une vidéo de promotion faite maison et remporter la cagnotte de 5.000 euros pour son école ? A l’institut technique de Mortsel, c’est fait ! Glenn – appelez-le plutôt showbizz Glenn désormais – nous raconte comme ça s’est passé.

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PROJET A LA LOUPE

TU SAVAIS QUE…

88 %

… des diplômés de l’enseignement technique trouvent un job dans l’année ?

C

’est la dernière semaine de l’année scolaire et la cour ensoleillée de l’institut technique est en pleine effervescence. Les élèves font le grand nettoyage : tout doit briller pour la proclamation du soir. Glenn s’apprête, lui aussi, à quitter les lieux après sa dernière année en Chaud & Froid (CF). Et quelle façon de terminer ses études, avec le prix GRAM pour la vidéo dans laquelle il jouait le rôle principal. Depuis lors, Glenn & Co ont été reçus très solennellement par le ministre de la Justice, qui leur a officiellement le prix, puis ont fait l’objet d’un reportage à la télé et de plusieurs articles dans les journaux. Une chose est sûre : ces p’tits gars savent y faire ! Glenn reste relativement calme, mais la professeure Petra Van Soom – elle-même issue de l’institut technique de Mortsel – ne tarit pas d’éloges sur ce projet si spécial.

ID-KIT NOM

Glenn De Groelard

AGE

18 ans

SURNOM

Showbizz Glenn

ETUDES

Vient de terminer sa sixième année technique Chaud & Froid à Mortsel

LOISIR

ski

SUITE DU PROGRAMME

Je vais suivre une formation de bachelor en électromécanique / techniques de réfrigération.

GRAM, VOUS AVEZ DIT GRAM ? ✔✔ GRAM est une asbl qui prône la revalorisation du travail et de la motivation. Son objectif est d’encourager plus d’élèves à choisir une formation technique ou professionnelle. ✔✔ L’année dernière, l’asbl a lancé un concours pour les élèves du secondaire technique et professionnel, leur demandant d’expliquer pourquoi ils avaient choisi de suivre une formation professionnelle. ✔✔ Quelques chiffres : sur les 35 projets, réalisés par 12 écoles différentes, l’asbl GRAM a élu 3 lauréats dans le secteur marchand et 3 dans le secteur non-marchand. L’institut technique de Mortsel a remporté la première place grâce à sa vidéo de promotion, raflant au passage un joli chèque de 5.000 euros !

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PETRA VAN SOOM : Petra Van Soom : « Quelle année ça a été ! Nous n’avions jamais connu cela. La préparation, le tournage du film, la première place au concours, l’attention des médias… Un vrai coup de boost pour nos élèves, pour l’école et pour nos sections. » Glenn : « Oui. En réalité, cette vidéo a aussi été l’occasion ou jamais de montrer que les élèves de technique ne sont pas des idiots. Et le pari est réussi ! » (rire)

D’OÙ VOUS EST VENUE L’IDÉE DE FAIRE CETTE VIDÉO ? Petra Van Soom : « Nous voulions montrer tout ce qu’il est possible de faire avec une formation technique, y compris aux parents dont les enfants doivent faire un choix à la fin de la sixième année primaire. Nous nous sommes donc demandé pour quelles raisons une entreprise voudrait embaucher nos élèves plutôt que d’autres. Nous avons commencé par un brainstorming, pour dresser une liste de toutes les caractéristiques qui font un bon CF-iste. Nous avons travaillé sur toutes sortes d’images, comme celle de l’homme aux multiples casquettes, p. ex. une ‘casquette de math’ pour faire ses calculs, puis une ‘casquette de géographie’ quand il apprend d’où vient le gaz naturel… car le CF-iste doit s’y connaître dans tous ces domaines. Nous avons ensuite tout rassemblé dans un scénario et, à notre grand étonnement, nous avons été sélectionnés. Les étudiants de Thomas More ont choisi notre scénario et nous ont ensuite aidés à réaliser la vidéo. » Glenn : « Le tournage s’est déroulé chez Thercon, une société spécialisée dans les pompes à chaleur et les climatiseurs écoénergétiques. J’y interviens comme ‘reporter’ et dialogue avec les différentes personnes qui y travaillent. Le spectateur peut ainsi voir concrètement que le diplôme de CF mène à de nombreux jobs différents. »

QU’AS-TU PENSÉ DE CETTE VISITE ?

« Nous nous sommes

Glenn : « C’était très intéressant. Erik, le propriétaire, a lui-même étudié le CF. Et aujourd’hui, il dirige une boîte de 32 travailleurs. Gilbert, le technicien, vient aussi d’une filière technique, complétée d’une année de spécialisation. Il m’a expliqué combien son job était varié, mais qu’il devait aussi de temps à autre travailler sous la pluie, ça fait partie du métier. Enfin, nous avons pu examiner les plans avec Rob, le product manager, qui est chargé des devis pour les nouvelles constructions. Hasard ou pas, notre qualif’ portait justement sur le calcul complet d’un plan de ce type, pour déterminer le système de chauffage le plus intéressant. Trop cool, quoi ! »

ET COMMENT T’ES-TU SENTI, DANS LE PREMIER RÔLE ? Glenn : « Au début, j’étais plutôt nerveux. Et puis, j’avais une oreillette et un boîtier accroché à mon pantalon. C’était plutôt gênant. Il y avait un caméraman, un preneur de son et un réalisateur qui suivaient le scénario – ou pas – et qui me donnaient les instructions. Je crois bien que nous avons dû faire une dizaine de prises pour la scène initiale, où je suis devant l’entreprise : une fois, j’oubliais mon texte ; l’autre fois, je mélangeais les mots. (rire) Mais après un petit temps, tout s’est décoincé. A un certain moment, j’ai été enfermé dans une cabine

demandé pour quelles raisons une entreprise voudrait nos élèves plutôt que d’autres. Nous nous sommes donc penchés sur les qualités d’un CF-iste. »

qui stimule une pompe à chaleur, ce qui m’a permis d’expérimenter en vrai le fonctionnement de la machine. Au même moment, ma classe était aussi en visite dans l’entreprise, et nous avons même pu installer une pompe à chaleur. L’ambiance était donc bonne ce jour-là. »

QUELS SONT TES PROJETS POUR L’AVENIR ? Glenn : « D’abord profiter de mes vacances, puis continuer mes études. Je ne suis pas un grand fan du travail manuel, mais j’aime beaucoup tout l’aspect technique, comme la réalisation d’une installation résidentielle et tous les calculs que cela implique. Je vais donc probablement m’orienter vers l’électromécanique. »

BONNE ROUTE, GLENN !

GLENN:

« J’étais plutôt nerveux. Je crois bien que nous avons dû faire une dizaine de prises pour la scène initiale : une fois, j’oubliais mon texte ; l’autre fois, je mélangeais les mots. »

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Regarde le film de Glenn sur YouTube !


SAFETY FIRST

Nous pestons tous de temps en temps contre la météo. Etre obligé d’affronter la pluie et l’obscurité au guidon de son vélo, il y a plus drôle. Mais bientôt, quand tu seras sur chantier, la météo aura aussi une influence sur ta façon de travailler. Nous avons enfilé notre imper pour suivre les traces de Jos, conseiller en prévention.

QU’IL PLEUVE OU QU’IL VENTE (MAIS PAS TROP !) TRAVAILLER DANS DES CONDITIONS CLIMATIQUES DIFFICILES

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EN ROUTE AVEC JOS

CONSEILLER EN PRÉVENTION

v

LE CONSEILLER EN PRÉVENTION :

« S’il y a moins de trois secondes entre la lumière de l’éclair et le bruit du tonnerre, il faut arrêter de travailler. »

LES PIEDS DANS L’EAU L’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. Si tu te souviens bien, c’est certainement l’une des premières choses que ton prof d’électricité t’a apprises. Tu ne dois donc jamais travailler sur une installation électrique avec les pieds dans l’eau. Et quand il fait noir, impossible de voir ce que tu fais. Il est donc tout aussi logique de ne pas travailler dans l’obscurité. Ces conditions météorologiques – pluie ou neige, mais aussi lumière ou obscurité – sont aussi connues sous le nom de conditions atmosphériques. Et parfois, elles sont trop défavorables pour pouvoir exécuter des travaux d’électricité. A ce sujet, le RGIE dit ce qui suit : 05.1.2. - Conditions atmosphériques En cas de conditions atmosphériques défavorables, des restrictions doivent être appliquées. Si c’est nécessaire pour prévenir le danger, les travaux aux installations en plein air ou sur un appareil directement connecté à une telle installation, doivent lorsqu’on voit des éclairs ou qu’on entend le tonnerre ou en cas d’arrivée d’un orage, être cessés immédiatement ; ceci doit être communiqué au chargé de l’installation. Si la visibilité est mauvaise sur la zone de travail, aucun travail ne doit être entrepris ou poursuivi. OK, mais qu’est-ce que cela signifie au juste ? Jos, notre conseiller en prévention, apporte quelques éclaircissements. « La vision d’un éclair ou la perception du tonnerre doit s’interpréter en termes de temps. S’il y a moins de trois secondes entre la lumière de l’éclair et le bruit du tonnerre, il faut arrêter de travailler. La visibilité sur la zone de travail demande, elle aussi, quelques explications. D’une part, la visibilité implique la présence d’une quantité suffisante de lumière naturelle ou artificielle. D’autre part, la visibilité peut aussi être rendue mauvaise par une forte chute de neige, une grosse averse de pluie ou un brouillard épais. »

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SAFETY FIRST

ET QUAND IL FAIT NOIR ? Pour ce qui concerne l’éclairage, il n’est pas question d’interprétation, ni de ta part ni de celle du patron. Le Code du bien-être au travail fait loi en la matière. « Les articles III.1-31 à III.1-33 inclus sont très importants, » précise Jos. « Pour utiliser des mots simples, l’employeur doit garantir une quantité suffisante de lumière naturelle sur le lieu de travail. Si ce n’est pas possible, il doit prévoir un bon éclairage artificiel. L’éclairage artificiel général peut être complété par un éclairage fonctionnel à proximité de la zone de travail. La lumière doit être assez forte pour éviter le risque d’accidents. Et l’installation d’éclairage doit, elle-même, être conçue de manière à ne pas entraîner un risque d’accidents. Il incombe à l’employeur de déterminer – sur la base d’une analyse de risque – le type d’éclairage et l’intensité lumineuse. Ceux-ci doivent être de nature à donner une bonne visibilité sur la zone de travail sans fatiguer les yeux. L’employeur peut suivre les normes en vigueur ou respecter les prescriptions minimales légales (cf. encadré). Enfin, le dernier article stipule qu’il doit y avoir une forme d’éclairage de secours, dans l’éventualité d’une défaillance de l’éclairage artificiel. »

OBLIGATIONS RELATIVES À LA LUMINOSITÉ

v LE CONSEILLER EN PRÉVENTION :

« L’employeur doit garantir une quantité suffisante de lumière naturelle sur le lieu de travail. Si ce n’est pas possible, il doit prévoir un bon éclairage artificiel. »

Si l’employeur ne suit pas les normes en vigueur concernant l’éclairage (artificiel), il doit à tout le moins respecter les exigences minimales légales. Ces exigences fixent l’éclairement moyen du plan de travail* comme suit :

200 lux pour le réfectoire, le vestiaire, le lavoir, les activités agricoles, la brasserie, les travaux grossiers d’assemblage ; 300 lux pour la boulangerie, le travail sur machine, le travail d’assemblage moyennement précis, le tri des fruits, la blanchisserie, la soudure, le garage, la réception, le travail de copie, l’accueil de la petite enfance, le local de classe, l’auditoire, le hall de sport ; 500 lux pour le local de premiers secours, les laboratoires, les espaces de contrôle, le travail de précision sur machine, les travaux d’assemblage fin, l’assemblage automobile, la cuisine, l’abattoir, le contrôle de produits, le salon de coiffure, la cordonnerie, la reliure, l’imprimerie, la filature, le tissage, l’ébénisterie, le travail de bureau, la salle de réunion ; 750 lux pour la verrerie, l’inspection du matériel, l’assemblage précis, la couture, la peinture au pistolet, le dessin technique ;

Le lux est une unité de mesure de l'éclairement lumineux

1000 lux le travail de précision, l’inspection de la couleur, la production de bijoux, le local d’examen médical.

D’autres normes s’appliquent pour les lieux qui ne servent que pour les déplacements. L’éclairement y dépend aussi du type d’espace et varie de 5 à 100 lux. L’éclairage doit par ailleurs être réparti uniformément et il ne peut y avoir ni scintillement ni éblouissement gênant. Si un travailleur a un plus grand besoin de lumière, l’éclairement doit être adapté. * En l’absence de plan de travail, l’éclairement est mesuré à une hauteur horizontale de 0,85 m.

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Cet article est purement informatif et ne remplace en rien les dispositions légales.

Academy


UNE CARRIERE INSPIRANTE

A 46 ANS, MARC S’EST RECONVERTI EN INSTALLATEUR RÉSEAU « Le plus chouette dans mon job ? Le client est toujours content de me voir ! »

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UNE CARRIERE INSPIRANTE Réaliser son rêve sur le tard ? Marc Kasprzak l’a fait. Quand Ford Genk a mis la clé sous la porte et qu’il a perdu son boulot, Marc a choisi de vivre une nouvelle vie, à l’école et sur le terrain.

s t o m s e u q l e u Marc en q ✔✔

49 ans

✔✔

A travaillé 23 ans chez Ford Genk, où il passait les voitures sur le banc de puissance.

✔✔

Quand Ford Genk a fermé ses portes, fin 2012, il a choisi de suivre une formation de promotion sociale en techniques PC & réseau et a immédiatement intégré l’équipe d’ESAS, une société de services dans le domaine des smart devices - des dispositifs intelligents tels que modems, thermostats, smartphones, imprimantes, systèmes industriels ... - qui s’adresse autant aux entreprises qu’aux particuliers.

Marc: « Quand Ford Genk a fermé ses portes, j’ai eu la possibilité de passer chez Ford comme ‘pilote d’essai’. Mon boulot aurait donc consisté à tester les voitures sur des pistes d’essai et sur la voie publique. Mais comme j’ai eu une malformation cardiaque, le médecin du travail m’a recalé. Je n’ai pas eu le job à cause de lui. J’avais 46 ans et je devais tout à coup trouver un autre travail. C’était loin d’être évident ! » « Dans un moment pareil, la question à se poser est : qu’est-ce que j’ai envie de faire ? » On ne recommence pas à étudier n’importe quoi à n’importe quel âge. La journée, je bricolais sur des voitures et le soir, sur des ordinateurs. En réalité, c’était ça ma grande passion. J’ai donc décidé de suivre une formation en techniques PC & réseau au centre de promotion sociale. Pendant 9 mois, je suis retourné à l’école, j’ai étudié, j’ai passé des examens... Puis j’ai dû trouver une place de stage. J’ai contacté ESAS par e-mail et j’ai reçu une réponse le jour même. Après mon premier jour de stage, tout le monde était aux anges. ‘Tu es prêt à bosser ici’, m’ont-ils dit à l’époque. Et c’est effectivement ce qui est arrivé ! »

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UN JOUR DANS LA VIE DE L’INSTALLATEUR RÉSEAU « Le matin, je commence toujours par jeter un coup d’œil sur Google Streetview pour voir où je dois aller. C’est une bonne manière de me préparer. » Marc est tous les jours sur la route. Il se rend chez les clients (autant d’entreprises que de particuliers) pour installer ou contrôler des systèmes. « Nous travaillons de 8h à 16h ou de 11h à 19h. Le soir, nous recevons le planning du lendemain. Le matin, je commence toujours par jeter un coup d’œil sur Google Streetview pour voir où je dois aller. Est-ce une nouvelle construction ou un bâtiment plus ancien ? C’est une bonne manière de me préparer. Le nombre de clients à faire par jour dépend des installations. Une intervention dure entre 1h et 2h30. Généralement, j’installe le modem puis je vérifie que tout fonctionne. Le plus chouette dans mon job ? Le client est toujours content de me voir. Surtout les enfants, qui crient souvent : ‘Super, le mec du wifi est là !’ »

MEILLEUR EMPLOYÉ Il y a deux ans, lors d’une fête organisée pour le personnel de Telenet, Marc a eu la surprise de sa vie : il a été élu employé de l’année !

v « La technologie ne s’arrête jamais, il faut tout le temps s’adapter aux nouveautés. Mais c’est justement ce qui est passionnant. » MARC

Marc: « Nous étions encore en train de chercher notre table quand j’ai entendu appeler mon nom. J’étais attendu sur scène, mais je ne comprenais pas pourquoi. Ce n’est qu’une fois rassis que j’ai réalisé que j’avais été élu meilleur nouvel employé de l’année. C’était assez drôle car, pour mon examen, j’ai tout juste obtenu les 70 % obligatoires. A l’époque, ils m’ont dit que ceux qui réussissaient tout juste avec 70 % ne restaient jamais longtemps. Et pourtant, je suis toujours là ! » Mais que faut-il faire pour être élu meilleur nouvel employé ? Roel Konings, VP Service Operations chez ESAS, répond : « Il faut naturellement aimer ce job et avoir les mains habiles, mais la motivation prime par-dessus tout. Nous cherchons des collaborateurs qui aiment et cherchent à apprendre. Nous avons notre propre centre de formation, où nous préparons notre personnel pour le terrain. Tous les six mois, ils ont aussi la possibilité de postuler pour une nouvelle fonction. Les connaissances de base sont donc importantes. Mais si vous voulez évoluer, vous le pouvez. »

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UNE CARRIERE INSPIRANTE

UN ADULTE DE RETOUR À L’ÉCOLE

ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE L’enseignement de promotion sociale offre la possibilité de suivre une formation - souvent en cours du soir - à différents niveaux. Les formations sont modulaires, ce qui signifie que les cours sont organisés en modules plus couramment appelés ‘unités de formation’ (UF). Une section regroupe plusieurs unités de formation. Marc : « La formation m’a apporté beaucoup, mais je dois avouer que je dois voir les choses pour les comprendre vraiment. Je préfère travailler avec mes mains. Quand on arrive sur le terrain, on se rend compte qu’il faut apprendre beaucoup par soi-même, qu’il faut énormément observer... Mais j’adore ce boulot, je voulais le faire et je ne voudrais rien faire d’autre. Je travaille donc avec le sourire. »

v « Les jeunes d’aujourd’hui sont plus autonomes, ils sont plus exigeants. Pour nous, ça marche dans les deux sens : nous voulons des gars qui innovent, qui sortent du cadre et qui veulent façonner leur carrière. Le tout pour une belle rémunération. »

ROEL KONINGS VP SERVICE OPERATIONS CHEZ ESAS

LES CINQ COMMANDEMENTS DE MARC 1. Il est toujours possible de se réorienter, tant que vous êtes vraiment intéressé. 2. La technologie ne s’arrête jamais, il faut tout le temps s’adapter aux nouveautés. Mais c’est justement ce qui est passionnant. 3. Je m’entends vraiment bien avec mes collègues. S’il y a quoi que ce soit, je peux toujours les appeler et ils me donneront un coup de main - en adaptant mon planning par exemple. Mais l’inverse est aussi vrai : ils peuvent toujours m’appeler et je ferai de mon mieux pour les aider. 4. Je ne ressens aucun stress, je fais juste mon boulot comme il faut. 5. Je suis d’origine polonaise, mon père était flamand et ma mère venait de Liège. Je parle donc couramment les deux langues, ce qui est un atout considérable en Belgique. 22


AS-TU UN ELECTRO BRAIN ? Electro Brain, c’est une épreuve qui permet aux élèves et apprenants de tester leurs compétences avant même de fouler le marché du travail. Le gros avantage ? Tu sais tout de suite ce que tu vaux, et ton futur patron aussi !

ELECTRO BRAIN EN BREF

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ELECTRO BRAIN EN CHIFFRES

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Organisé par Volta, l’association qui chapeaute l’ensemble du secteur des électriciens. L’épreuve consiste en un test théorique, qui peut être passé à l’école ou au centre de formation, et en une partie pratique à l’extérieur. L’an dernier, deux épreuves ont été organisées : une pour l’installateur-électricien, l’autre pour l’électrotechnicien. Après l’épreuve, tous les participants ont reçu avec leurs résultats un document d’évaluation, un listing détaillé de leurs compétences, de leurs forces et de leurs faiblesses.

candidats ont passé les deux tests, le théorique et le pratique.

78% Le score moyen à l’épreuve pour l’installateur-électricien était de 78 %. La moyenne était de 63 % pour la théorie, et de 82 % pour la pratique.

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Au total, sessions ont été organisées en

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lieux différents.

74% Du côté de l’épreuve pour l’électrotechnicien, la note moyenne était de 74 % : 70 % pour la théorie, 75 % pour la pratique, et une moyenne de 69 % pour la détection de défauts.

Nous avons passé le petit millier d’épreuves au scanner... Et qu’en avons-nous appris ?

NOS FUTURS ÉLECTRICIENS SONT TRÈS FORTS… L’installateur-électricien L’installateur-électricien est fort en pratique. Il obtient de bons résultats dans la partie installation : utilisation économique des conducteurs, manipulation correcte des outils, pose des éléments de boîtiers, etc. L’électrotechnicien L’électrotechnicien est, lui aussi, surtout doué en pratique. Il obtient jusqu’à 94 % pour la partie moteur. La lecture d’un schéma électrique passe aussi comme une lettre à la poste : plus de 93 % des participants n’ont pas le moindre problème à réaliser le câblage du circuit d’attaque, par exemple.

PEUT MIEUX FAIRE... L’installateur-électricien Les connaissances théoriques pourraient, ça et là, s’améliorer. Difficile de faire les calculs simples de résistance en série ou en parallèle quand les règles fondamentales, telles que les lois d’Ohm et de Pouillet, ne sont pas maîtrisées. Nos installateurs résidentiels doivent aussi revoir certains articles du RGIE comme, par exemple, ce qui est autorisé ou non pour la pose d’un XVB. Les résultats sont nettement meilleurs dans la partie pratique. Malgré tout, notre jury a relevé quelques points à améliorer, entre autres au niveau du câblage des témoins lumineux. En effet, ces derniers sont souvent câblés en mode veilleuse plutôt qu’en témoins d’allumage.

Autre point à améliorer : la méthodologie de mesure. Poser ses pointes de mesure avec logique pour mesurer la tension entre phases ou dévisser les lampes pour vérifier l’absence de court-circuit ne sont que deux exemples de petites lacunes à combler. L’électrotechnicien Les résultats de l’épreuve théorique dégagent deux points particulièrement faibles : l’identification d’un schéma de liaison à la terre et l’interprétation des indications présentes sur la plaque signalétique d’un moteur, telle que la signification du courant nominal. De manière générale, les électrotechniciens ont brillé lors du test pratique, hormis quelques petites erreurs telles qu’une mauvaise lampe de signalisation qui s’allume.

Et toi, as-tu un Electro Brain ? Cette année, nous organisons une nouvelle édition. Tiens notre site web à l’œil : les dates seront bientôt en ligne. 23


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Tes 15 minutes de gloire ?

Ta vie de futur électricien ne s’arrête donc pas à cette dernière page. Deviens fan et découvre en primeur les dernières infos du secteur, des vidéos marrantes, les nouveautés et des concours avec de superbes cadeaux à la clé.

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