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263 - mai - juin 2025

» Des euros au bout du guidon. Comment le vélo de société peut booster votre portefeuille et celui de vos collaborateurs

» Gouvernement Arizona L'impact des accords sur la gestion de parc

» Gestion de flotte Car Policy : checklist des indispensables

» TCO dans le rétro Qui est le roi des SUV électriques abordables ?

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SOMMAIRE 263 - mai - juin 2025

actualité

06 Déductibilité des PHEV : une fenêtre de tir entre 2026 et 2027

11 XPOfleet Mobility Day : s’armer contre la complexité à venir

fleet management

16 les astuces et bons outils pour votre (e)car policy

18 Casestudy Mediahuis : « Informer et communiquer »

22 L’IA ouvre une nouvelle ère pour la gestion de flotte

opinion leader

25 Paul Verkinderen : « La télématique permet de diminuer les coûts »

mobilité

Dossier vélos de société

29 Un marché en plein boom

32 Attention, le fisc vous garde à l’œil en 2025

35 Vos meilleurs alliés pour envisager un leasing de vélo

véhicules

40 Comparatif TCO Kia EV3, Skoda Elroq et Smart #1

45 Fleet test Skoda Enyaq

46 Fleet test Volkswagen Passat Variant PHEV

47 Fleet test Dacia Bigster

48 Fleet test Ford Puma Gen-E

49 Fleet test Alfa Romeo Junior Ibrida Q4 lcv

50 Bien choisir le modèle adapté à vos besoins

57 Comment Renault va révolutionner le last-mile delivery

EDITO

PHEV et fiscalité : stop à l’instabilité !

»Les gestionnaires de flotte en ont désormais l’habitude : chaque printemps fiscal s’accompagne de son lot de surprises. Et cette année n’échappe pas à la règle. En annonçant le retour temporaire de la déductibilité fiscale pour les PHEV à partir de 2026, le gouvernement crée, une fois encore, une brèche dans une réforme que l’on croyait verrouillée. Une bonne nouvelle pour certains, certes. Mais une complication de plus pour l’ensemble du secteur.

Après la loi Van Peteghem, censée dessiner une trajectoire claire vers l’électrification du parc automobile d’entreprise, voici que s’ajoute un nouveau chapitre législatif. Une parenthèse fiscale inattendue, qui vient remettre en cause les équilibres stratégiques construits par nombre de gestionnaires de flotte ces deux dernières années.

« Chaque modification fiscale implique de revoir les outils, de réinterpréter les règles, de rebriefer les conducteurs, de recalculer les TCO, voire de réajuster toute une stratégie de transition énergétique. »

Car derrière cette mesure - qui pourrait sembler anodine - se cache en réalité un signal contradictoire, source d’incertitudes, de complexité réglementaire et surtout… d’épuisement administratif. Chaque modification fiscale implique de revoir les outils, de réinterpréter les règles, de rebriefer les conducteurs, de recalculer les TCO, voire de réajuster toute une stratégie de transition énergétique.

On le sait : le métier de gestionnaire de flotte dépasse largement la simple attribution de véhicules. Il est devenu un expert en mobilité, un analyste financier, un formateur, un communicant. Lui ajouter, en continu, de nouvelles couches réglementaires instables, c’est fragiliser une fonction déjà sous haute pression.

Surtout, ce retour (même temporaire) des PHEV fiscalement attractifs risque de brouiller les messages envoyés aux conducteurs. Faut-il encore investir dans l’hybride rechargeable ? Jusqu’à quand ? Quid des modèles Euro 6 e-bis ? Et pour ceux commandés cette année ? La confusion est totale. Et à confusion fiscale, décisions erronées.

Chez link2fleet, nous tirons la sonnette d’alarme. Il est impératif que cette nouvelle adaptation soit la dernière. Le secteur a besoin de stabilité, de prévisibilité et de clarté pour avancer. Pas d’un millefeuille législatif toujours plus lourd à digérer.

À bon entendeur.

Damien Malvetti, dmalvett@link2fleet.com

COLOPHON

editorial team

Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com

Kevin Kersemans. kkersemans@link2fleet.com

Maxime Pasture. mpasture@link2fleet.com sales & marketing team

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CONTRIBUTING EXPERTS

Michel Willems Owner Mobilitas

Michel est actif depuis plus de 20 ans chez Mobilitas. Une entreprise créée en 2001, spécialisée dans le conseil fiscal, les formations et la consultance pour les secteurs fleet & automotive avec des branches en Belgique et en Allemagne.

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LA TENDANCE : Le fleet en retrait

Selon les chiffres de Febiac, le premier trimestre de l’exercice 2025 a vu 120.940 voitures neuves être immatriculées en Belgique, soit un recul du marché de -10,5 % par rapport au premier trimestre 2024. Si les clients professionnels restent la source principale des immatriculations effectuées au premier trimestre 2025, ils voient leur part de marché perdre -8,2 % au profit des clients particuliers. Au mois de février, les enregistrements de voitures particulières ont même dépassé ceux des voitures de société. Un fait unique ces dix dernières années!

LE CHIFFRE : 1000 VE

Lancée en juin 2023, Ethias Lease commence à bien se positionner sur le marché belge. La société de leasing, spécialisée dans les véhicules 100 % électriques, vient de fêter la mise à la route de son 1.000e véhicule. C’est la société Eiffage Construction BeLux, représentée par son fleet manager, Frédéric Bastin (en photo), qui a eu l’honneur de prendre possession de ce 1000e véhicule.

LA NEWS : La KIA EV3 élue voiture internationale de l’année

Kia confirme sa suprématie électrique : après l’EV6 et l’EV9, c’est au tour de la Kia EV3 de d’avoir décroché le titre de Voiture mondiale de l’année 2025. Le petit SUV compact coréen a séduit un jury international de 96 journalistes par son design, sa technologie embarquée et son excellent rapport qualité/prix.

Déductibilité fiscale des PHEV

Une fenêtre de tir entre 2026 et 2027

Le 11 avril dernier, les partis du gouvernement Arizona sont parvenus à un accord qui prévoit un règlement fiscal pour les véhicules plug-in hybrides (PHEV) pour la période 2026-2031. Il serait également question d'obliger les employeurs à offrir un budget mobilité à partir du 1er janvier 2026 s'ils mettent des voitures de fonction à la disposition de leurs employés. Le projet de loi doit encore être déposé à la Chambre des représentants, où il sera soumis au vote du Parlement dans le cadre du projet de loi programme. Des amendements pourraient donc encore y être apportés. De son côté, le Conseil d'État doit encore examiner juridiquement la composante rétroactive pour les acquisitions en 2025. Voici ce qu’il faut retenir de ce projet de loi.

» Fiscalité des PHEV

1. Quels véhicules sont concernés?

La réforme ne s'applique qu'aux véhicules hybrides rechargeables (PHEV). Aucun changement fondamental n'est prévu pour les voitures électriques. Il en va de même pour ceux fontionnant uniquement avec un moteur essence ou diesel.

2. Date d’entrée en vigueur

La plupart des mesures n'entreront pas en vigueur avant le 1er janvier 2026, notamment celles concernant les nouveaux véhicules PHEV immatriculés au nom d’une entreprise. Pour les PHEV achetés en 2025, un régime spécifique sera prévu selon que le véhicule répond ou non à la norme Euro 6 e-bis. Lisez le point 6 à ce sujet. La date d'achat signifie toujours : la date de signature du bon de commande ou la date de signature du contrat de leasing.

3. Nouveaux PHEV homologués selon la norme Euro 6 e-bis

Les formules et les limites fiscales ne prendront en compte la nouvelle norme d'émissions Euro 6 e-bis pour les nouveaux PHEV qu'à partir de 2026. Cette norme est déjà applicable à partir du 1er janvier 2025 pour tous les modèles nouvellement homologués. Les modèles plus anciens qui étaient déjà sur le marché avant cette date et qui seront encore vendus comme neufs en 2026 devront également faire l'objet d'une nouvelle homologation basée sur la norme Euro 6 e-bis d'ici le 31 décembre 2025. Ainsi, pour tous les PHEV neufs vendus en 2026, les émissions selon la norme Euro 6 e-bis devront obligatoirement être connues.

4. Déductibilité fiscale des frais de voiture pour les PHEV acquis à partir de 2026

Suite aux derniers amendements au projet de loi, 3 catégories sont désormais distinguées. Il convient

de souligner ici que les pourcentages de déduction maximale restent valables pendant toute la période d'utilisation du véhicule ou jusqu'au changement de propriétaire. « Déductibilité maximale” signifie que la déduction fiscale est d'abord calculée selon la formule basée sur les émissions de CO2. Si le résultat de la formule est supérieur, le résultat est plafonné en fonction des plafonds dépendant de l'année d'acquisition du véhicule.

a) PHEV avec un taux de CO2 inférieur ou égal à 50 g/km (norme Euro 6 e-bis) La déductibilité fiscale est à calculer selon la formule suivante :

120 % - (0,5 % × émissions en g/km) Avec un plafond maximal équivalent à celui des véhicules 100 % électriques. Cette équivalence avec les véhicules électriques n’est prévue que ‘temporairement’ pour les années d’acquisition 2026 et 2027. Concrètement, cela signifie une déductibilité fiscale maximale de 100 % pour les acquisitions en 2026 et de 95 % en 2027. Pour les années d'acquisition ultérieures à partir de 2028, cette équivalence fiscale n'est pour l'instant plus explicitement prévue. La déductibilité fiscale des véhicules acquis au cours des années suivantes est ainsi réduite à 65 % en 2028, 57,5 % en 2029 et 0 % à partir de 2030.

Déductibilité fiscale des PHEV avec un taux de CO2 inférieur ou égal à 50 g/km

PHEV acquis en 2026

PHEV acquis en 2027

PHEV acquis en 2028

PHEV acquis en 2029

PHEV acquis en 2030

* Le taux de déductibilité reste d’application pendant toute la durée de contrat ou jusqu’à un changement de propriétaire.

b) PHEV avec un taux de CO2 de 51 g/km et jusqu’à 75 g/km (norme Euro 6 e-bis)

Déductibilité fiscale à calculer selon la formule suivante :

120 % - (0,5 % × émissions en g/km)

La déductibilité fiscale maximale est de 75 % pour les acquisitions effectuées en 2026 et 2027. La déductibilité fiscale maximale diminue encore pour les achats effectués au cours des années suivantes, pour atteindre 65 % en 2028, 57,5 % en 2029 et 0 % à partir de 2030.

Déductibilité fiscale des PHEV avec un taux de CO2 entre 51 et 75 g/km

PHEV acquis en 2026

PHEV acquis en 2027

PHEV acquis en 2028

PHEV acquis en 2029

PHEV acquis en 2030

* Le taux de déductibilité reste d’application pendant toute la durée de contrat ou jusqu’à un changement de propriétaire.

c) PHEV avec un taux de CO2 supérieur 75 g/km (Norme Euro 6 e-bis)

Ceux-ci seront toujours considérés comme « faux hybrides » sur le plan fiscal. Pour ces véhicules, il y aura donc une assimilation à l’émission d’un modèle similaire à moteur thermique, ou une majoration des émissions homologuées en vigueur par un facteur de 2,5 s’il n’existe pas de modèle fossile équivalent sur les listes fiscales. Cette règle reste d’application pour la déductibilité fiscale des frais de voiture et de carburant, ainsi que pour le calcul de l’avantage de toute nature.

5. Déductibilité fiscale des frais de carburant pour les nouveaux PHEV acquis à partir de 2026

a) Electricité rechargée

La déductibilité fiscale sera identique à celle des véhicules électriques pour la même année d'achat. Cela signifie que la déduction des coûts d'électricité pour un PHEV acheté en 2026, par exemple, sera de 100 % pour toute la durée du contrat, puis de 95 % en 2027, 90 % en 2028, 82,5 % en 2029, 75 % en 2030 et de seulement 67,5 % en 2031.

Déductibilité fiscale de l’électricité rechargée selon année d’acquisition

PHEV acquis en 2026

PHEV acquis en 2027

PHEV acquis en 2028

PHEV acquis en 2029

PHEV acquis en 2030

PHEV acquis en 2031

* Le taux de déductibilité reste d’application pendant toute la durée de contrat ou jusqu’à un changement de propriétaire.

b) Caburant fossiles

La déductibilité fiscale est de maximum 50 % jusqu’à fin 2027.

Elle descendra à 0 à partir de 2028 pour tous les PHEV, y compris pour ceux acquis avant 2026 !

Déductibilité fiscale des carburants fossiles

2026

2027

Max 50 %

Max 50 %

2028 0 %**

** Pour tous les PHEV, y compris ceux acquis avant 2026

6. Déductibilité fiscale des frais de voitures pour les nouveaux PHEV acquis en 2025

A ce niveau, on attend encore les textes définitifs. Les informations mentionnées ci-dessous pourraient donc encore être sujettes à modifications. Le régime fiscal s’appliquerait à ces véhicules hybrides rechargeables rétroactivement à partir du 1er janvier 2025. Le Conseil d’Etat pourrait examiner cette partie sur le plan juridique.

Il faut attendre les textes définitifs, et les informations ci-dessous sont communiquées sous toutes réserves. Le régime fiscal applicable à ces PHEV entrerait en vigueur rétroactivement à partir du 1er janvier 2025. Il est probable que le Conseil d’État doive encore examiner cet aspect sur le plan légal.

a) PHEV homologués selon la norme Euro 6 e-bis

Ces PHEV suivraient rétroactivement le même régime fiscal que les PHEV achetés en 2026, comme mentionné au point 4 (pour les frais de voiture) et au point 5 (pour les frais de carburant). Concrètement, cela signifie une déductibilité fiscale maximale de 100 % pour un achat effectué en 2025.

b) PHEV non-homologués selon la norme Euro 6 e-bis

Dans la pratique, la formule utilise l'ancienne norme CO2 plutôt que la norme Euro 6 e-bis.

1. PHEV avec un taux de CO2 inférieur ou égale à 50 g/km (norme antérieure à Euro 6 e-bis)

Déductibilité fiscale à calculer selon la formule suivante :

120 % - (0,5 % × émissions en g/km) avec un plafond maximum égal à celui des véhicules 100 % électriques. Concrètement, cela signifierait une déductibilité fiscale maximale de 100 % pour un achat en 2025.

Les frais de carburant seraient déductibles à hauteur de 50 % jusqu'à la fin de 2027 et de 0 % à partir de 2028. L'électricité chargée resterait déductible sous le régime des véhicules électriques.

2. PHEV avec un taux de CO2 entre 51 g/km et sous 75 g/km (norme antérieure à Euro 6 e-bis)

Déductibilité fiscale à calculer selon la formule suivante :

120 % - (0,5 % × émissions en g/km) avec un maximum de 75 % en 2026 et 2027.

Ce plafond de taxation baisserait encore pour atteindre 65 % en 2028, 57,5 % en 2029 et 0 % en 2030. En réalité, ces limites maximales sont très théoriques et ne seront jamais respectées dans la pratique, car les achats effectués en 2025 seront toujours soumis à la règle du faux hybride à partir de 51 g/km si le véhicule est encore homologué sur la base d'une norme Euro antérieure à l'Euro6 e-bis. Les frais de carburant seraient déductibles à un maximum de 50 % jusqu’à fin 2027 et 0 % à partir de 2028. Les frais d’électricité rechargée resteraient déductibles selon le régime des véhicules électriques.

3. PHEV avec un taux de CO2 supérieur à 75 g/km (antérieur à la norme Euro 6 e-bis) Ceux-ci seront considérés comme ‘faux hybrides’ sur le plan fiscal.

7. Régime de déduction pour les véhicules classiques à essence et diesel conservés

Pour les véhicules classiques à essence et diesel, y compris les véhicules hybrides, le régime transitoire actuel sera maintenu. Ce régime transitoire concerne les véhicules achetés entre le 1er juillet 2023 et le 31 décembre 2025. La déduction fiscale pour cette catégorie sera progressivement supprimée : 75 % en

2025, 50 % en 2026, 25 % en 2027 et 0 % à partir de 2028. Il n'y a donc aucune modification pour cette catégorie de véhicules.

Déductibilité fiscale des véhicules essence et diesel

Voici la liste des PHEV déductibles à 100 % en 2026

En dressant cette liste, nous avons observé que seul Mercedes-Benz, pour les modèles GLE PHEV, a communiqué clairement des taux d’émissions sur base de la norme Euro 6 e-bis. Résultat : avec cette nouvelle norme, tous les GLE hybrides rechargeables dépassent les 50 g/km de CO2. Porsche semble également communiquer de nouveaux taux d’émissions, revus largement à la hausse, pour ses Panamera et Cayenne hybrides rechargeables, ce qui exclut ces modèles de notre liste. Idem pour les nouvelles Audi A5 e-Hybrid, dont les émissions de CO2 sont comprises entre 45 et 60 g/km.

Néanmoins, sur base des anciennes normes d’émission communiquées par les constructeurs, nous avons sélectionné tous les PHEV du marché avec des taux d’émission de CO2 sous les 40 g/km. Comme mentionné plus haut, ils pourraient être à nouveau déductibles à 100 % dès cette année 2025 (à confirmer quand le texte final du gouvernement sera approuvé !).

Par ailleurs, nous avons pris un taux d’émission minimal - ou, au mieux, une tranche - par modèle. En effet, les émissions de CO2 d’un véhicule évoluent selon l’équipement retenu. Le plus souvent, plus il y a d’équipements, plus le véhicule est lourd et émet du CO2. Cette liste est donc une indication.

Par Maxime Pasture

NB : ces taux d’émissions risquent d’être revus à la hausse quand les constructeurs homologueront leurs modèles avec la norme d’émission Euro 6 e-bis.

Peugeot

Peugeot

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XPOfleet Mobility Day 2025

S’armer contre la complexité à venir

L’édition 2025 du XPOfleet Mobility Day s’est déroulée le 13 mars dernier au Kinepolis d’Anvers, en présence d’environ 200 invités, principalement des gestionnaires de flotte, mais aussi des responsables des ressources humaines et d’autres décideurs. Le thème récurrent de la journée était la complexité croissante à laquelle sont confrontés les différents acteurs du secteur de la gestion de flotte et de la mobilité. En tant que fidèle partenaire média, link2fleet était évidemment présent.

» Le CEO Eric Van Bael a donné le coup d’envoi de l’événement en faisant le point sur les étapes les plus importantes depuis le précédent XPOfleet Mobility Day. Bien entendu, une grande attention a été accordée à Muto, la nouvelle solution logicielle de l’entreprise qui a été introduite l’année dernière et qui remplacera à terme le système actuel de gestion de flotte XPOfleet.

Pour que la transition par étapes se déroule sans heurts pour tous les clients, une équipe de migration spéciale composée de nouveaux talents a été mise en place sous la direction de Jens Gorrebeeck. Il souligné que la nouvelle plateforme va bien au-delà de la simple gestion de flotte, car « l’intérêt pour la mobilité alternative augmente, même si la voiture de société reste la plus importante pour le moment ».

1 » Le public a été invité à participer via des séances de sondages.

2 » C'est Eric Van Bael (CEO de XPOfleet) qui a donné le coup d'envoi de la journée.

3 » Ward Martens (EuroFleet Consult) a évoqué les tendances qui bouleversent le marché automobile.

4 » La question de l'état de santé des batteries des VE a été abordée par Erwin Ollivier, directeur général d'Ethias Lease.

Facteurs disruptifs

Ward Martens, managing partner d’EuroFleet Consult, a ensuite pris la parole. Il a évoqué les différentes tendances qui bouleversent le marché automobile. Par exemple, la montée du protectionnisme dans un monde polarisé. Ou encore l’arrivée massive des marques chinoises. Et naturellement, la politique. Au niveau européen, avec le délai qui a été récemment accordé aux constructeurs pour réduire les émissions moyennes de CO2 de leur flotte, mais aussi au niveau belge, avec la prolongation annoncée de la déductibilité pour les véhicules hybrides rechargeables. Et puis,

il y a les nouvelles homologations pour les véhicules hybrides rechargeables que l’Europe est en train d’introduire.

En résumé, cela ne devient pas plus facile pour les gestionnaires de flotte/mobilité. L’ouverture du budget mobilité augmentera également la charge administrative, en plus de la CSRD et d’autres obligations. Enfin, Ward Martens a souligné que les données générées par les véhicules deviendront de plus en plus importantes dans les années à venir et que nous devons trouver des moyens de les utiliser de manière optimale.

Pression croissante

Ensuite, ce fut le moment d’une table ronde sur des sujets comme la mobilité durable, la gestion intelligente du stationnement, la télématique et la voiture partagée sans clé. Mais le public a également été invité à contribuer. Par exemple, un sondage interactif posait la question suivante : « Sous quel angle vous attendez-vous à la plus forte pression sur votre rôle/ organisation au cours des deux prochaines années ?  »

Une minorité (respectivement 15 % et 9 %) a répondu « Améliorer la durabilité (réduction du CO2, CSRD) » et « La satisfaction des employés (guerre des talents) », tandis que 39 % ont répondu « Les nouvelles obligations gouvernementales (taxation, infrastructure de recharge sur site) ». Et 37 % considèrent que toutes les réponses ci-dessus sont des défis à relever dans une mesure égale. Les responsables de flotte/mobilité et des ressources humaines vont donc avoir fort à faire…

La guerre des talents

Après le lunch, Kris Pensaert, co-PDG de MobilityPlus, a évoqué l’avenir de la mobilité électrique et de la gestion intelligente de l’énergie. Il a insisté sur la complexité croissante, par exemple, du paiement des frais de recharge à domicile. Il a également utilisé quelques exemples pour montrer qu’avec une bonne car policy et un suivi adéquat, il est possible de réaliser d’importantes économies sur les coûts de recharge (rapide). Et il a ajouté qu’un véhicule électrique est toujours meilleur en termes de TCO qu’un véhicule à moteur à combustion, à condition qu’il soit bien géré. Charlotte Castelein, PDG de l’agence de recrutement Bakker & Partners, a ensuite évoqué la mobilité comme un atout dans la guerre des talents. Lors d’un sondage interactif, 49 % de l’auditoire a répondu positivement à la question « Un candidat a-t-il déjà refusé un emploi dans votre entreprise en raison des possibilités de mobilité offertes ? »

Marc Wittenberg, du cabinet de conseil EY, qui dispose d’une flotte de 11.000 véhicules dans 21 pays, a également souligné les différences culturelles entre les régions. Il a expliqué que depuis l’introduction d’un programme de mobilité en 2023 dans son entreprise aux Pays-Bas, le nombre de voitures de société a diminué de 17 %. Mais il remarque que les voitures occupent toujours une place prédominante auprès des employés en Belgique.

Former les conducteurs

Pour conclure, c’était au tour d’Erwin Ollivier, directeur général d’Ethias Lease, de prendre la parole pour parler des VE et plus particulièrement de leurs batte-

Interview

ries, de leur état de santé et des évolutions attendues. De son explication, nous avons appris que la dégradation des batteries n’est pas aussi mauvaise qu’on le craignait au départ, mais qu’il est important d’apprendre aux conducteurs une certaine discipline de charge : l’idéal étant de maintenir le niveau de charge de sa batterie entre 20 et 80 %.

L’après-midi s’est terminée par une table ronde sur le thème de la mobilité en général. Ensuite, les participants ont eu l’occasion d’échanger sur les présentations de la journée. Les personnes intéressées peuvent d’ores et déjà noter que la prochaine édition du XPOfleet Mobility Day aura très probablement lieu le jeudi 12 mars 2026. n

Eric Van Bael (CEO XPOfleet)

« Aujourd'hui, on ne doit plus se concentrer sur la voiture de société, mais bien sur l'employé »

Cela fait environ un an que votre nouveau produit Muto a été lancé. Comment cela s'est-il passé ?

« Très bien. Grâce à notre outil de migration, les choses se sont déroulées plus facilement que prévu. Mais nous avons encore un long chemin à parcourir. Un aspect important est que notre ambition est bien plus grande que le simple transfert des clients existants de XPOfleet. Bien que le travail des gestionnaires de flotte et de mobilité devienne de plus en plus complexe, il y en a encore un nombre surprenant qui essaient de s'en sortir avec quelques feuilles de calcul. La décision de donner un nouveau nom au nouveau produit est très réfléchie, car il va bien au-delà de la flotte. »

Comment voyez-vous évoluer le secteur de la gestion de flotte ?

« En tant qu'acteur international, nous voyons la gestion de flotte évoluer partout. Elle devient plus complexe partout, mais à des vitesses variables et pour des raisons différentes. Pendant un certain temps, les Pays-Bas ont été les pionniers de l'électrification, mais aujourd'hui, c'est la Belgique qui est le pays d'Europe où l'électrification est la plus rapide, tandis que l'Allemagne est loin derrière. Mais chaque pays a également des règles différentes. Le rôle des sociétés de leasing est également différent. Aux Pays-Bas, les gens prennent davantage de services groupés, tandis qu'en Allemagne, tout est très fragmenté ; la Belgique se situe quelque part entre les deux. »

La proposition de l'accord de gouvernement visant à élargir et à rendre obligatoire le budget mobilité ne simplifiera pas immédiatement les choses... « Non, en effet. Mais pour moi, cela confirme qu'avec Muto, nous avions la bonne vision en ne nous concentrant plus sur la voiture de société, mais sur l'employé. On peut toujours y associer une voiture, mais aussi un budget de mobilité fédéral, des abonnements aux transports en commun, des vélos en leasing, etc. La complexité croissante nécessite un outil qui permette de gérer tout cela de manière fluide. »

Enfin, comment voyez-vous l'essor de l'IA et qu'est-ce que cela pourrait signifier pour vous ?

« J'ai passé toute ma carrière dans le secteur des technologies et je suis profondément convaincu que l'essor de l'IA est un tournant historique qui va changer notre société. Je ne pense pas qu'on puisse remettre le génie dans sa lampe. Je pense donc qu'il faut adopter l'IA, sinon on va rater le coche. Nous sommes convaincus que nous pouvons doter Muto d'une interface conversationnelle afin que nos utilisateurs puissent dialoguer avec le logiciel comme s'il s'agissait d'un assistant humain. »

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Les astuces et bons outils pour votre (e)car policy

Changements fiscaux, électrification, intégration du budget de mobilité : établir une (e) car policy peut paraître de plus en plus complexe et, surtout, ça ne s’improvise pas. Voilà pourquoi vous étiez plus de 700 à suivre notre webinaire le 24 avril dernier !

« Tout écrire noir sur blanc dans la car policy est très bien. Mais le plus important est comment elle est appliquée au quotidien. »

Brigitte Goossens, professeur en fleet management (Thomas Moore)

Les chiffres à retenir

Selon Alain Duez, Managing Director chez Headlight, la fiscalité liée à la voiture rapporte près de 22 milliards d’euros par an à l’Etat belge.

D’après les chiffres communiqués par TotalEnergies, une charge coûte, en moyenne :

• +/- 0,20 €/kWh au bureau

• +/- 0,30 €/kWh à domicile

• Entre 0,32 et 0,50 €/kWh à une borne de charge publique

• Minimum 0,60 €/kWh à une borne de charge rapide

» La gestion de flotte moderne est d’une grande complexité car il y a beaucoup de données à traiter. D’après nos sondages effectués durant notre webinaire d’avril dernier, au nord du pays, votre plus grande préoccupation porte sur les changements de fiscalité (21 %), la paperasse administrative (19 %) et l’augmentation des prix (17 %). Tandis qu’au sud, beaucoup se grattent la tête concernant l’infrastructure de recharge (26 %), les changements de fiscalité (19 %) et l’électrification de la flotte (18 %).

Via nos webinaires, durant toute l’année, nous sommes là pour vous aider, comme vous allez le constater ci-dessous avec le compte-rendu de notre session du 24 avril (que vous pouvez revoir gratuitement en intégralité via le QR code ci-contre).

Prévoir toutes les situations

Comment rédiger une (e)car policy efficace en partant de zéro ? Une réponse détaillée a été donnée par Brigitte Goossens, professeur en fleet management et experte en leasing chez D’Ieteren. Qu’en retenir ? Qu’on choisit le Total Cost of Ownership (TCO) 1, 2 ou 3 en fonction du profil fiscal de son entreprise. Mais aussi que la car policy doit refléter la philosophie de son entreprise. Pour éviter tout conflit avec les conducteurs, un maximum d’informations doivent être reprises dans cette (e)car policy. On pense notamment à tout ce qui concerne l’installation des bornes de recharge à domicile, ainsi que le remboursement de l’électricité. Toutes les procédures, en plus des droits et devoirs de l’employé, doivent remplir la car policy. Pensez même aux situations les moins courantes : que se passe-t-il si le conducteur est malade de longue durée ? Brigitte Goossens ajoute : « Tout écrire noir sur blanc dans la car policy est très bien. Mais le plus important est comment elle est appliquée au quotidien. »

« Le TCO3 tient compte de l’économie fiscale offerte par les VE 100 % déductibles. »

Pour Alexandre Russica, Managing Director chez IOwnfleet, le gestionnaire de flotte doit idéalement utiliser le TCO3 pour les voitures électriques. En effet, le TCO3 tient compte de l’économie fiscale offerte par les VE 100 % déductibles. Il a amené une réponse à toutes les questions fréquentes posées par les conducteurs mais aussi, les fleet managers. Par exemple : que se passe-t-il si l’entreprise installe, à ses propres frais, une borne de recharge au domicile de son employé et que ce dernier démissionne ? La réponse est claire : dans la car policy, il faut prévoir une clause de rachat de la borne par le collaborateur. Néanmoins, il existe d’autres types de financement pour la borne de recharge à domicile : le conducteur peut également la financer personnellement via, par exemple, un plan cafétaria. Et qu’en est-il en cas de déménagement ? Toutes les réponses ont été données dans notre webinaire (à revoir via le QR code).

Une seule plateforme de gestion

De son côté, Alain Duez, Managing Director chez Headlight, a mentionné l’importance d’utiliser des outils modernes pour sa gestion de flotte : « Utiliser de vieux outils comme les tableaux Excel ou travailler uniquement par courrier électronique ne peut que mener au chaos. Avec toutes les données liées à la gestion de flotte moderne, idéalement, il faut tout centraliser sur une seule plateforme. Ainsi, à la place de passer tout son temps à faire de la gestion, on peut effectuer de l’analyse et mettre en place une stratégie pour réduire le TCO de sa flotte. »

Avec les partenaires de ce webinaire, Alphabet, CIACfleet et TotalEnergies, d’autres aspects ont encore été abordés comme :

• Les frais supplémentaires, proches de 250 €/an par conducteur, si on utilise une carte de recharge « X » à une borne de recharge d’un fournisseur « Y ». Utiliser une carte TotalEnergies en rechargeant dans le réseau TotalEnergies, par exemple, permet d’éviter ces frais supplémentaires.

• La politique de recharge du véhicule et, notamment, la politique de rotation au bureau ou en ville. En effet, dans certaines agglomérations, des amendes peuvent être appliquées si on reste stationné trop longtemps en profitant de la recharge.

• Et bien d’autres encore, à découvrir via le QR code ci-contre ! n

« Utiliser de vieux outils comme les tableaux Excel ou travailler uniquement par courrier électronique ne peut que mener au chaos. »

Alain Duez, Managing Director de Headlight

Vous avez manqué ce webinaire ? Visionnez-le en vous inscrivant sur notre plateforme online :

© Pexels/Gustavo Fring

Casestudy Mediahuis

« La clé de la réussite ? Informer et communiquer ! »

Chez Mediahuis, née en 2014 après la fusion des groupes d'édition Corelio (aujourd’hui Mediahuis Partners) et Concentra, on a très tôt pris le train de l'électrification. Mais encourager d'autres formes de mobilité est également un fer de lance important. Lors des link2fleet forum & awards, la responsable de la mobilité Sandra Eemans avait déjà gagné le graal en 2017 en remportant le titre de fleet & mobility owner of the year. Lors de l'édition 2024, elle a terminé à la deuxième place, mais a également pu remporter les Sustainable Project et Mobility Awad. Comment elle et son équipe ont-ils réussi ce tour de force ?

» link2fleet : Bonjour Sandra, comment vous sentiez-vous lorsque vous avez remporté le titre de fleet & mobility owner of the year l’an dernier ?

Sandra Eemans : « C'est d'abord une très belle reconnaissance du travail que nous réalisons ensemble au quotidien. De 2017 à aujourd'hui, l'évolution a été particulièrement rapide. Nous essayons d'anticiper ce qui se passe sur le marché et cette reconnaissance donne un très bon coup de pouce. Car même si nous nous portons bien et pouvons déjà présenter de beaux résultats, il y a encore du travail à faire. Mais environ 80 % de l'ensemble de notre flotte est aujourd'hui électrique. Dans ce domaine, il ne nous reste plus que quelques innovations à réaliser et nous aurons atteint notre objectif de 100 %. »

« Un conseil pour les gestionnaires de flotte : n’essayez pas de faire tout tout seul. »

Sandra Eemans, Mobility Officer de Mediahuis.

l2f : Très bien. Quelle est la deadline pour ce projet ?

S.E. : « 2026. La seule raison pour laquelle nous n'y parviendrons pas totalement est qu'il y a trois ans, nous avons décidé tardivement d'opter pour des véhicules rechargeables en guise de transition vers des véhicules full électriques, ce qui est un peu regrettable, car il sont toujours dans notre flotte aujourd’hui.

De temps en temps, nous demandons à la société de leasing combien cela coûterait de résilier ces contrats

plus tôt, mais cela revient généralement plus cher et nous décidons alors de continuer à faire rouler ces voitures pendant un certain temps. Mais sinon, nous atteindrons certainement nos objectifs. »

l2f : Le fait que les véhicules plug-in hybrides soient à nouveau temporairement fiscalement intéressant aura-t-il un impact sur votre stratégie ?

S.E. : « Non, nous ne revenons pas sur nos décisions En fait, nos collaborateurs sont également prêts à rouler en électrique. Certains demandent même s'ils peuvent rendre leur voiture plus tôt parce qu'ils veulent rouler en électrique. Nous avons également dessiné cette carte verte dans le cadre de notre projet de développement durable, et nous nous y tenons.”

l2f : A quoi devez-vous la victoire des Mobility et Sustainable Project Awards, selon vous ?

S.E. : « Chez Mediahuis, nous avons un projet de durabilité qui va bien au-delà de notre flotte. Comme nous l'avons dit, nous obtenons de bons résultats en ce qui concerne notre flotte, mais il s'agit aussi de la distribution de nos journaux, du chauffage de nos bâtiments, de l'utilisation d'applications et de serveurs, etc. Quelqu'un a vraiment été engagé pour déterminer où nous en sommes aujourd'hui au niveau du groupe en ce qui concerne nos émissions de CO2 et notre empreinte. Nous avons encore du pain sur la planche, mais nous nous sommes également fixé des objectifs dans ce domaine, qui ont depuis été validés par l'initiative Science Based Targets (SBTi). Par exemple, nous voulons réduire à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre dans l'ensemble de notre chaîne de valeur d'ici à 2050. Pour y parvenir, nous devons

1 » Sara Louage et Sandra Eemans gèrent la flotte de Mediahuis.

également nous pencher sur nos collaborations : si nos journaux sont distribués par une entreprise qui roule avec des diesels très polluants, cela va évidemment à l'encontre de notre projet. »

l2f : En ce qui concerne votre parc, avez-vous, à un moment donné, opté pour une stratégie d’unbundling de grande envergure et pourquoi ?

S.E. : « C'est un choix qui date de mes prédécesseurs. Les recherches menées à l'époque ont montré qu'il y avait un avantage financier à le faire, surtout en termes d'assurance. Si vous êtes assez fort en tant qu'entreprise pour couvrir l'omnium vous-même, et c'est le cas, c'est une économie importante pour une flotte comme la nôtre, qui compte près de 800 voitures. Je suis également favorable à ce que les bornes de recharge, par exemple, soient retirées des contrats de location, surtout si vous travaillez avec plusieurs entreprises. En revanche, je ne recommanderais pas nécessairement de dégrouper tout le reste, car cela entraîne de toute façon un surcroît de travail en interne. Il s'agit donc d'une question à laquelle vous devez réfléchir attentivement. »

l2f : Dans le dossier de candiature que vous avez remis pour les link2fleet awards, vous parliez des trois V. Vous pouvez nous en dire davantage ?

S.E. : « Ces V sont synonymes d'évitement, de durabilité et d'écologisation (vermijden, verduurzamen en vergroenen, en néerlandais NDLR). Trois éléments qui font partie de notre vision de la mobilité depuis 2015. La règle de base est la suivante : évitez les déplacements, en travaillant à domicile, par exemple. Si vous devez quand même les effectuer, faites en sorte qu'ils

« Certains de nos conducteurs sont demandeurs de passer à l’électrique plus rapidement que prévu.  »

Sandra Eemans, Mobility Officer de Mediahuis.

soient durables, en optant pour des solutions alternatives. Enfin, s'il n'y a rien d'autre à faire que d'utiliser une voiture, qu'elle soit 'verte'. »

l2f : Mais il y a encore un quatrième ‘V’ auquel vous souhaitez accorder davantage d’importance ?

S.E. : « C'est vrai, c'est celui qui concerne la sécurité (Veiligheid en néerlandais, NDLR). Tout a commencé lorsque j'ai entendu une entreprise dire qu'elle envisageait de supprimer les speed pedelecs de son plan cafétéria parce qu'ils augmentaient le taux d'accidents. Mais si nous faisions cela, nous découragerions bien sûr les gens d’abandonner leur voiture pour venir au travail à vélo. En collaboration avec l'institut Vias, nous allons donc proposer une formation aux conducteurs de speed pedelecs. Et bien sûr, nous travaillons également sur la sensibilisation à l'alcool dans la circulation, par exemple. En outre, nous envisageons d'introduire un système de récompense pour les comportements de conduite sûrs. Mais bien sûr, cela implique que nous soyons en mesure d'extraire les bonnes informations de nos systèmes. »

l2f : Et c'est là que le bât blesse parfois ?

S.E. : « Je pense que la gestion des données est le plus grand défi du secteur à l'heure actuelle, avec les coûts de recharge. Il y a trop de partenaires qui ont des informations et il faut ensuite analyser et mettre en commun pour obtenir les données que l'on veut de son système. Ces différents partenaires devraient se parler encore davantage. C'est déjà le cas, mais pas encore de manière suffisamment détaillée.”

l2f : Pour conclure, que recommanderiez-vous aux entreprises qui commencent à s'engager sur la voie du développement durable ?

S.E. : « N'essayez pas de tout faire tout seul. Mettezvous à table avec des parties externes et entourez-vous de personnes compétentes. Stroohm, par exemple, est le partenaire de notre électrification, et pour la gestion de notre flotte, nous utilisons XPOfleet. Interrogez également vos collaborateurs pour savoir ce qu'ils en pensent. Et informez-les des possibilités, par exemple de la combinaison avec le budget de mobilité. Nous organisons des séances d'information à ce sujet. En fait, dans notre entreprise, environ 10 % des employés éligibles utilisent déjà le budget mobilité, et nous travaillons avec Olympus depuis environ quatre ans. Mais il faut aussi tenir les gens informés des projets en cours. Commencez également à tester les VE vous-même, afin de pouvoir communiquer correctement ce que c'est que de rouler en électrique. Autre point important, évident mais souvent négligé : assurez-vous d'avoir un lieu facilement accessible, afin que les gens aient également une alternative à la voiture... » n

1 » Chez Mediahuis, 80% de la flotte est aujourd'hui déjà 100% électrique.

Un séduisant break électrique

Le Volkswagen ID.7 Tourer repousse une fois de plus les limites de la conduite électrique. Conçu pour un usage professionnel et privé, ce break innovant associe une technologie de pointe à un confort pratique et durable, combinant sans effort performance, espace et design. En version Pro S, il offre une autonomie de 688 km.

»L'une des caractéristiques les plus frappantes de l'ID.7 Tourer - fusion d'un break classique de la taille d'une Passat et d'un shooting brake dynamique de la taille d'une Arteon - est l'espace offert. Avec son empattement particulièrement long (2,97 mètres) et son volume de chargement substantiel (605 litres, extensible à 1.714 litres en rabattant les sièges arrière), il offre la polyvalence que l'on est en droit d'attendre d'un break. Que vous l'utilisiez pour voyager en famille, pour partir en vacances ou pour vous rendre quotidiennement au bureau, l'ID.7 Tourer offre toujours suffisamment d'espace pour les bagages et le confort.

Sous le capot de l'ID.7 Tourer Pro S se cache un puissant moteur électrique de 286 ch. Et pour les conducteurs les plus exigeants, ce break tout électrique est également disponible en version GTX. Avec une puissance impressionnante de 340 ch, il s'agit du break Volkswagen le plus puissant de tous les temps, et il peut en plus compter sur la transmission intégrale pour une polyvalence encore plus grande.

Technologie innovante

Grâce à son excellent aérodynamisme, avec un Cx de 0,25, et à sa batterie de 86 kWh, l'ID.7 Tourer Pro S peut afficher une autonomie allant jusqu'à 688 km, ce qui en fait un véhicule idéal pour les longs trajets comme pour les déplacements quotidiens. Et lorsque

la batterie doit être rechargée sur la route, elle peut l'être à l'aide d'un chargeur rapide à courant continu d'une puissance maximale de 200 kW, ce qui permet de « recharger » une centaine de kilomètres d'autonomie en seulement 5 minutes.

Avec l'ID.7 Tourer Pro S, Volkswagen établit une nouvelle norme en termes d'innovations technologiques. Le nouvel assistant vocal IDA intègre ChatGPT, ce qui vous permet non seulement de contrôler les fonctions de la voiture par commande vocale, mais aussi d'obtenir des réponses à toutes vos questions.

L'assistant vocal avancé n'est que l'une des nombreuses fonctions intelligentes que l'ID.7 Tourer Pro S peut offrir. Il y a aussi l'application Wellness en option qui, grâce à des programmes préconfigurés, permet de personnaliser diverses fonctions du véhicule pour parfaire le bien-être pendant la conduite ou les arrêts.

Élégance et design

L'ID.7 Tourer Pro S n'est pas seulement une merveille technique, c'est aussi un chef-d'œuvre visuel. La longue ligne de toit et les proportions dynamiques donnent à la voiture une allure avant-gardiste et élégante, tandis que l'intérieur, avec ses matériaux de première qualité et sa technologie avancée, offre une expérience de conduite luxueuse. Le toit panoramique en option, qui peut être réglé de transparent à opaque, donne une impression supplémentaire d'espace et de liberté.

L'ID.7 Tourer Pro S peut déjà compter sur un équipement de série particulièrement complet, qui comprend naturellement les systèmes d'aide à la conduite les plus récents. Les série spéciales Business Premium et Sport Edition viennent encore compléter cet équipement. Ainsi, la Business Premium bénéficie d'équipements supplémentaires qui améliorent encore la fonctionnalité et le confort, tandis que la Sport Edition accentue le caractère dynamique de ce break lectrique.

Tant la Business Premium que la Sport Edition offrent des avantages clients significatifs pour un supplément de prix très limité, ce qui est bien sûr très intéressant tant en termes de coût total de possession qu'en termes d’ATN pour l'employé. En résumé : la Volkswagen ID.7 Tourer Pro S constitue une proposition très cohérente et compétente dans tous les domaines... n

Technologies

L’IA ouvre une nouvelle ère pour la gestion de flotte

L’intelligence artificielle (IA) est en passe de révolutionner la gestion de flotte automobile en apportant des améliorations significatives en matière d’efficacité, de sécurité et de rentabilité. Grâce à l’analyse avancée des données et à l’automatisation de certains processus, les gestionnaires de flotte peuvent optimiser leurs opérations tout en réduisant les coûts et en améliorant l’expérience des conducteurs.

» L’intelligence artificielle ouvre une nouvelle ère pour la gestion de flotte automobile en apportant des solutions innovantes qui améliorent l’efficacité, la sécurité et la rentabilité. En optimisant les itinéraires, en réduisant les coûts de maintenance, en renforçant la sécurité des conducteurs et en automatisant les tâches administratives, l’IA permet aux gestionnaires de flotte de gagner en performance tout en s’adaptant aux défis de la mobilité durable et connectée. Les entreprises qui intègrent ces technologies dès aujourd’hui seront mieux armées pour faire face aux évolutions du secteur et optimiser leur compétitivité

sur le long terme. Renseignez-vous auprès de vos fournisseurs. Nombreux sont ceux qui ont déjà intégré l’IA d’une façon ou d’une autre dans leurs logiciels ou processus. Voici un tour d’horizon des principaux domaines dans lesquels l’IA peut devenir leur allié.

1. Optimisation des itinéraires et réduction des coûts opérationnels Pour les entreprises dont les véhicules sont constamment sur la route pour des interventions, des livraisons ou des chantiers, l’IA peut aider à l’optimisation des déplacements. Elle permet en effet d’analyser en

temps réel un grand nombre de paramètres, tels que la circulation, la météo, l’état des routes et la consommation de carburant, pour proposer des itinéraires optimisés.

En identifiant les trajets les plus efficaces, elle permet de réduire le temps de conduite, d’optimiser la consommation énergétique et de minimiser l’usure des véhicules. Cette approche contribue non seulement à réduire les coûts de carburant mais aussi à limiter l’empreinte carbone des flottes, un enjeu majeur pour les entreprises soucieuses de leur impact environnemental.

2. Maintenance prédictive et réduction des pannes

Grâce aux capteurs embarqués et aux algorithmes de machine learning, l’IA est capable de surveiller en permanence l’état des véhicules et d’anticiper d’éventuelles défaillances mécaniques. Ces systèmes sont parfois directement intégrés dans les véhicules de série de dernière génération.

En analysant l’usure des pièces et les anomalies dans le fonctionnement du moteur, elle peut recommander des interventions préventives avant qu’une panne ne survienne. Cette capacité à prévoir les réparations permet aux gestionnaires de flotte d’éviter les immobilisations imprévues, de prolonger la durée de vie des véhicules et de réduire les coûts de maintenance.

3. Gestion optimisée du carburant et électrification des flottes

L’un des défis majeurs de la gestion de flotte est la maîtrise des coûts énergétiques. Pour les véhicules thermiques encore en parc, l’IA peut identifier les comportements énergivores des conducteurs, tels que les accélérations brutales ou la conduite en surrégime, et fournir des recommandations pour optimiser la consommation de carburant. Dans le cadre des flottes électrifiées, l’IA joue également un rôle clé en aidant à planifier la recharge des véhicules en fonction de leurs trajets et des disponibilités des bornes, que ce soit sur le site de votre entreprise ou des bornes publiques. Elle peut suggérer les moments les plus opportuns pour recharger afin de réduire les coûts énergétiques et garantir une autonomie suffisante pour les déplacements prévus.

4. Sécurité et prévention des risques

L’IA contribue à améliorer la sécurité des conducteurs en analysant leur comportement au volant. Grâce aux systèmes avancés de surveillance et aux données télématiques, elle peut détecter les excès de vitesse, les freinages brusques, les distractions ou la fatigue du conducteur. Ces informations permettent d’alerter en temps réel sur les risques et de sensibiliser les chauffeurs à une conduite plus sûre et plus économique.

Certaines solutions vont encore plus loin en intégrant des systèmes d’assistance à la conduite basés sur l’IA, tels que le freinage automatique d’urgence ou l’alerte de franchissement de ligne. Ces technologies réduisent considérablement le risque d’accidents et permettent aux entreprises de limiter les coûts liés aux sinistres.

Désormais, la majorité de ces systèmes sont proposés de série sur les nouveaux véhicules pour respecter les normes de sécurité automobiles imposées par l’Europe. Pour ceux qui ne sont pas proposés de série, il est souvent judicieux d’en imposer certains à vos conducteurs dans le choix de leur véhicule pour augmenter leur sécurité et réduire les risques d’accidents. Cela peut se faire via votre car-policy.

5. Automatisation et simplification des tâches administratives

La gestion de flotte implique de nombreuses tâches administratives, souvent chronophages et sujettes à des erreurs humaines. L’IA peut automatiser de nombreux processus, tels que le suivi des contraventions, la gestion des assurances, la planification des entretiens ou encore la conformité réglementaire. En centralisant et en analysant les données en temps réel, l’IA permet aux gestionnaires de flotte de gagner du temps et d’améliorer leur productivité. Les outils

1 » Et si on vous disait que cette image elle-même a été générée par l’IA ?

2 » Certaines assurances utilisent désormais des modèles de tarification dynamique basés sur l’IA

L’IA s’invite aussi dans les voitures

L’IA s’invite aussi de plus en plus dans nos voitures, souvent sans même qu’on ne s’en rende compte. Pour améliorer les applications de la commande vocale ou de l’assistant, l’expérience utilisateur, pour mieux assurer la sécurité des passagers, etc.

Chez BMW par exemple, la technologie de geofencing permet de prédéfinir les centres-villes et d’envoyer les informations aux véhicules hybrides afin que la voiture passe automatiquement vers le mode de conduite EV en milieu urbain, à condition bien sûr que la batterie soit encore suffisamment chargée.

Chez Mercedes, la nouvelle CLA intégrera par exemple non seulement l’IA de Google, mais aussi celle de Microsoft pour offrir un maximum de possibilités.

L’IA va donc dorénavant vous accompagner lors de tous vos trajets en voiture.

Et dans les concessions

L’IA va aussi impacter le travail des vendeurs en concessions. Damien Deroanne, expert du secteur automobile, vient d’ailleurs d’éditer un livre à ce sujet.

Au travers de celui-ci et d’un parcours de formations, il propose des pistes aux vendeurs afin de faire face à des clients de plus en plus familiers de l’IA. « Historiquement, un vendeur est un tchatcheur. Il sait trouver les arguments pour convaincre un client. Pendant des années, le leadership était chez le vendeur. »

Aujourd’hui, le rapport de force s’inverse. « Le client arrive en concession bien informé. Il a configuré son véhicule en ligne et vient pour confirmer son choix et passer commande. »

L’IA peut aussi aider les clients dans leur parcours d’achat, « que ce soit pour découvrir le modèle, le comparer à d’autres, s’informer sur les véhicules qui entrent dans son budget, ou même préparer la négociation qu’il va mener en concession face au vendeur. »

Celui-ci doit donc se mettre dans la peau d’un client et se préparer à répondre à ses arguments « La meilleure façon de le faire, c’est en utilisant aussi l’IA », reprend Damien Deroanne. Il a ainsi relevé 10 domaines dans lesquels elle peut les aider. Par exemple : préparer la visite du client, analyser ses besoins, préparer le véhicule pour un essai routier en sélectionnant par exemple une playlist musicale qui devrait lui plaire et en proposant un parcours d’essai sur des routes qu’il fréquente souvent, préparer l’offre commerciale, gérer la négociation ou encore relancer le client de façon optimale après sa visite pour lui donner envie de revenir.

Ce ne sont évidemment que quelques exemples. D’autant que les possibilités de l’IA ne vont faire qu’évoluer à l’avenir. Tous ces informations sont à retrouver dans son livre « Vendre avec l’IA… ou périr » aux éditions EDIPRO et ses formations.

Damien Deroanne a édité un livre sur l’impact de l’IA sur le métier de vendeur automobile.

basés sur l’IA facilitent également la production de rapports détaillés sur la performance des véhicules et le comportement des conducteurs, offrant ainsi une vision claire et précise de la flotte en temps réel.

6. Amélioration de la satisfaction client et de la relation utilisateur

Dans le cadre des services de mobilité (auto-partage, location courte durée, VTC, etc.) qui peuvent par exemple faire partie d’un budget de mobilité, l’IA joue un rôle clé dans l’optimisation de l’expérience client. Elle permet une gestion plus fluide des réservations, une meilleure disponibilité des véhicules et un service client amélioré grâce à l’utilisation de chatbots intelligents et d’assistants virtuels.

L’IA peut également analyser les habitudes des utilisateurs et proposer des recommandations personnalisées, comme des offres de location adaptées aux besoins spécifiques ou des trajets optimisés en fonction des préférences de l’usager. Cette personnalisation accrue renforce la satisfaction et la fidélisation des clients.

7. Gestion des sinistres et optimisation des assurances

Les compagnies d’assurance et les gestionnaires de flotte peuvent tirer parti de l’IA pour une gestion plus efficace des sinistres. Les algorithmes d’analyse prédictive permettent d’accélérer le traitement des dossiers en évaluant automatiquement la gravité des accidents, en estimant les coûts des réparations et en détectant d’éventuelles fraudes.

De plus, certaines assurances utilisent désormais des modèles de tarification dynamique basés sur l’IA, qui ajustent les primes en fonction du comportement de conduite. Une conduite prudente peut ainsi être récompensée par des réductions de cotisations, incitant les conducteurs à adopter une conduite plus sécurisée.

8. Analyse des données et prise de décision stratégique

L’IA transforme les données brutes collectées par les véhicules en informations exploitables, permettant aux gestionnaires de flotte de prendre des décisions éclairées. Les tableaux de bord intelligents offrent une vision détaillée des performances de la flotte, des coûts d’exploitation, de l’utilisation des ressources et des tendances du marché.

Ces analyses permettent d’anticiper les besoins en renouvellement de véhicules, d’optimiser l’affectation des ressources et de planifier des stratégies d’électrification ou de transition vers des modes de transport plus durables. L’IA aide ainsi les entreprises à aligner leur gestion de flotte avec leurs objectifs économiques et environnementaux. n

3 » La Mercedes CLA intègre les IA de Google et Microsoft.

« La télématique permet de diminuer les coûts »

La connectivité et les données sont devenues indispensables à la gestion moderne des flottes. Ces données peuvent être utilisées à de nombreuses fins, mais principalement pour accroître l'efficacité. En identifiant les bons conducteurs et en les récompensant, par exemple. Ou en s'engageant dans le covoiturage d'entreprise, un phénomène qui prend de l'ampleur. Nous avons échangé sur ce sujet avec Paul Verkinderen, qui a plus de 30 ans d'expérience dans le secteur du leasing et de la mobilité et qui est Sales Director International Accounts chez Targa Telematics depuis juillet de l'année dernière, ainsi qu'avec Vincent Greslebin, CEO de Targa Viasat Belgium.

Interview par Kevin Kersemans
1 » Paul Verkinderen et Vincent Greslebin

« Les informations fournies par la télématique peuvent contribuer à la transition vers les véhicules électriques »

Paul

Verkinderen, Sales Director International Accounts chez Targa Telematics

»

link2fleet: Bonjour messieurs, pour commencer, pouvez-vous nous expliquer brièvement comment Targa Viasat Belgium a vu le jour ?

Vincent Greslebin: « En fait, Targa Telematics n'est physiquement présent en Belgique que depuis 2023, date à laquelle l'entreprise italienne a racheté le groupe Viasat et où Targa Viasat Belgium a été baptisée. L'entreprise à l'origine de Viasat Belgium a été fondée en 1994 et était initialement active dans le domaine du matériel, en particulier des balises GPS, mais elle a évolué au fil du temps pour devenir une société de logiciels. Targa et Viasat sont assez complémentaires en termes de secteurs d'activité, notamment le leasing et la location, le transport et la logistique, la construction et l'assurance. Notre bureau belge compte environ 30 employés. Le groupe Targa Telematics, dont Viasat fait donc désormais partie, en compte environ 700, dont une centaine en R&D. Nous sommes spécialisés dans l'IoT et la télématique et sommes le leader du marché européen, avec 3,5 millions de véhicules connectés et des collaborations avec de nombreux équipementiers. Nous fournissons des services et des solutions télématiques par satellite et IoT pour la sécurité des personnes, des véhicules et des marchandises. Mais avant tout, Targa Viasat Belgium vise à permettre aux entreprises d'augmenter leur productivité. »

l2f: Qui sont vos clients dans le monde du fleet ? Directement des entreprises ou plutôt des sociétés de leasing ?

Paul Verkinderen: « Les deux. Les sociétés de leasing sont clientes chez nous parce qu’elles sont à la recherche de données comme les kilométrages, surtout pour les véhicules électriques d’ailleurs. De nombreuses sociétés de leasing naviguent à l'aveugle sur leurs contrats parce qu'elles ne savent pas combien de kilomètres parcourent leurs voitures. Et si vous louez une voiture à 20.000 km par an, mais qu'elle en parcourt 50.000, vous aimeriez le savoir à temps. Parfois, ce sont également les sociétés de leasing qui nous présentent à leurs clients - sous le nom de Targa, mais cela peut également être en marque blanche. »

l2f: Lorsqu’une entreprise est cliente en direct, il s'agit souvent de voitures louées. N’est-il donc pas plus simple d’établir un partenariat avec la société de leasing ?

P.V.: « En tant que propriétaire, la société de leasing doit forcément donner son accord, certainement s’il est question d’installer un hardware. Mais en général, elles donnent facilement leur aval. »

l2f: Comment la télématique peut-elle faciliter la vie des gestionnaires de flotte ?

P.V.: « Avant tout, elle fournit des informations. Nous élaborons également des rapports personnalisés avec des informations commerciales pour nos clients. Certains clients n'ont pas besoin de nos tableaux de bord parce qu'ils veulent utiliser les leurs, et nous nous assurons alors que les données sont transmises à leur système. Les informations fournies par la télématique peuvent contribuer à la transition vers les véhicules électriques, par exemple. En utilisant les données des véhicules, vous pouvez commencer à analyser quels véhicules à moteur à combustion in-

terne peuvent être remplacés par des véhicules entièrement électriques. Après tout, en termes pratiques, il peut être un peu plus difficile d'offrir un véhicule électrique à quelqu'un qui parcourt 500 km par jour qu'à quelqu'un qui n'en parcourt que 50 par jour. »

l2f: Quel impact les données connectées ont-elles sur le TCO et le parc automobile ?

P.V.: « Vous pouvez par exemple analyser le comportement des conducteurs avec la télématique, et ainsi voir qui sont vraiment les bons conducteurs, mais aussi les moins bons. Le comportement des conducteurs a effectivement un impact important sur le TCO. En termes de consommation notamment, et d'autant plus lorsqu'il s'agit de VE, mais aussi en termes de coûts indirects. Le déploiement de la télématique permet de réduire la consommation, de diminuer les coûts d'entretien et de réparation et de prolonger la durée de vie d'un véhicule. Vous pouvez également l'utiliser pour obtenir des primes d'assurance plus intéressantes, ou commencer à utiliser l'ensemble de votre flotte de manière plus efficace ou rationnelle, ce qui peut conduire à une réduction de la taille de la flotte, par exemple ».

l2f: Vous proposez aussi des solutions pour le carsharing d’entreprise. Vous pouvez nous en dire un peu plus?

P.V.: « On reçoit beaucoup de questions à ce sujet. Il s’agit principalement de grandes entreprises qui veulent réduire la taille de leur parc et/ou l’utiliser plus efficacement. Des entreprises qui ont, par exemple, un certain nombre de véhicules de pool. Ou des voitures excédentaires, c'est-à-dire qui ne sont pas ou plus attribuées à des conducteurs, mais dont la résiliation du contrat de location coûte trop cher, par exemple. Elles peuvent alors laisser leurs employés les utiliser, éventuellement à titre privé. Nous proposons à la fois le matériel et le logiciel pour organiser l'ensemble de ce système d'autopartage et nous pouvons l'intégrer dans une entreprise de A à Z. »

l2f: Comment cela se passe-t-il concrètement, et est-ce-un service uniquement dédié aux grandes entreprises ou également aux PME ?

P.V.: « En fait, tout débute par une analyse, et pour cela, il faut des données : quelles voitures roulent trop, lesquelles roulent trop peu ? Pour une entreprise possédant plusieurs succursales et une flotte d'un millier de véhicules, vous seriez choqué de voir combien de véhicules roulent peu, voire pas du tout. Mais cela pourrait être tout aussi intéressant pour une PME. Et l'objectif pourrait être, par exemple, d'utiliser plus efficacement les voitures de pool, en permettant aux employés de les réserver gratuitement pour des trajets professionnels via l'application que nous proposons.

OPINION LEADER

« Il ne faut pas craindre la télématique. Elle présente également des avantages pour le conducteur »

Mais une entreprise pourrait aussi décider de mettre ces voitures à la disposition des employés qui n'ont pas de voiture de fonction pour des déplacements privés en dehors des heures de travail. Nous pouvons alors installer un bouton de paiement dans l'application. Nous voyons également les villes et les communes demander de plus en plus souvent : « nous avons des voitures inutilisées ici, ne pouvons-nous pas les partager avec nos citoyens en dehors des heures de travail, moyennant une redevance ? Ce sont des solutions que nous pouvons effectivement offrir ».

l2f: Avec ce bouton de paiement, l'employé loue de facto la voiture. Est-ce-qu’un ATN n’est alors pas dû ?

P.V.: « En effet. Mais puisque nos données nous permettent de savoir exactement quand une voiture roule et quand elle est à l’arrêt, on peut facilement déterminer un ATN pour l'utilisation privée d'un véhicule de pool en dehors des heures de travail ».

l2f: Enfin, quel serait votre message aux dirigeants qui sont réticents à l'égard de la télématique ?

P.V.: « Il ne faut pas craindre la télématique. Elle présente également des avantages pour le conducteur. Par exemple, si vous êtes impliqué dans un accident, les données peuvent éventuellement être utilisées pour prouver que vous n'êtes pas responsable. Bien entendu, la car policy doit être bien élaborée... » n

2 » Les données issues de la télématique permettent de repenser sa stratégie de gestion de flotte.

3 » Le comportement des conducteurs, d'autant plus avec un VE, a un impact important sur le TCO.

Hyundai électrise la mobilité d’entreprise

Quand technologie, durabilité et polyvalence se conjuguent au présent

La transition vers une mobilité électrique ne fait plus débat. Elle s’impose. Et Hyundai entend bien jouer un rôle de premier plan dans cette nouvelle ère, en combinant innovation technologique, engagement environnemental et solutions concrètes pour les gestionnaires de flotte.

» Le retour en arrière n’est plus une option

« De nombreuses entreprises ont déjà tourné la page des hybrides rechargeables pour embrasser pleinement la conduite électrique », affirme Kaat Van Severen, Head of Fleet chez Astara Western Europe, l’importateur de Hyundai. À l’origine de ce changement de cap ? Une combinaison d’incitants fiscaux, d’une infrastructure de recharge en expansion… et d’un constructeur qui a su anticiper les besoins des flottes.

Une gamme électrique pensée pour tous les profils

IONIQ 5, IONIQ 6, KONA Electric, et le tout nouveau SUV urbain INSTER : Hyundai a multiplié les formats, les autonomies et les usages. En été, la famille s’agrandira encore avec l’arrivée de l’IONIQ 9, un SUV 7 places qui promet d’attirer les entreprises à la recherche de volume et de confort.

Avec l’INSTER, Hyundai propose une réponse moderne aux défis urbains. Compacte, spacieuse, agile et équipée des dernières technologies, elle s’adresse autant aux gestionnaires de flotte soucieux d’optimiser les coûts qu’aux collaborateurs à la recherche d’un véhicule pratique, efficace… et zéro émission.

Mais Hyundai ne se contente pas d’ajouter des modèles à sa gamme. Chaque véhicule incarne une approche intelligente de la mobilité, intégrant les dernières avancées du secteur.

Cœur battant de cette innovation : la plateforme E-GMP et sa technologie de recharge 800V. Résultat ? Des modèles comme l’IONIQ 5 ou l’IONIQ 6 peuvent récupérer jusqu’à 80 % de leur charge en un clin d’œil. Idéal pour les flottes qui ne peuvent pas se permettre de perdre du temps à l’arrêt.

Autre atout différenciant : la technologie Vehicle-to-Load (V2L). Elle permet d’utiliser la batterie du véhicule comme source d’alimentation pour des appareils externes. Parfait pour un technicien de maintenance, un organisateur d’événement ou toute entreprise active sur le terrain.

Une vision durable… qui se voit, se touche et se ressent

Chez Hyundai, la durabilité ne se limite pas à la motorisation. Elle s’inscrit dans une démarche globale. Les modèles IONIQ intègrent ainsi des matériaux recyclés innovants : tapis conçus à partir de filets de pêche repêchés dans les océans, sièges fabriqués à partir de bouteilles PET… Un symbole concret de l’ambition du constructeur : atteindre la neutralité carbone d’ici 2045.

Hyundai s’impose ainsi comme un acteur incontournable pour toute entreprise qui souhaite conjuguer mobilité électrique, efficacité opérationnelle et responsabilité environnementale.

Envie d’en savoir plus sur les solutions Fleet de Hyundai ? Rendez-vous sur www.hyundai.com n

Leasing de vélos

Un marché en plein boom

Si la Belgique a longtemps été le pays de la voiture de société, il pourrait aussi rapidement devenir celui du vélo de société. Le marché du leasing de vélo connaît en effet une croissance exponentielle chez nous, reflétant une transition vers des modes de transport plus durables et une évolution des politiques de mobilité des entreprises.

» La popularité du leasing de vélos a considérablement augmenté ces dernières années. En 2024, la part des travailleurs bénéficiant d’un vélo en leasing a atteint 1,91 %, soit une augmentation de près de 50 % par rapport à 2021 selon les chiffres officiels. A l’heure d’écrire ces lignes, le nombre de vélos en circulation

par le biais du leasing dans notre pays est estimé à 80.000. Et ces chiffres ne prennent évidemment pas en compte les vélos acquis en achats propres par les entreprises et mis à disposition de leur personnel, ni les vélos détenus par des particuliers et utilisés pour leurs déplacements domicile-travail.

1 » 80.000 vélos en leasing seraient actuellement en circulation dans notre pays.

Un moyen de transport fiscalement intéressant

Il faut dire que le gouvernement fédéral encourage activement l’utilisation du vélo comme moyen de transport durable. Outre la possibilité d’opter pour un vélo dans le cadre du pilier 2 du budget de mobilité, l’introduction de l’indemnité vélo obligatoire depuis le 1er mai 2023, a servi de catalyseur pour l’adoption du leasing vélo. Concrètement, tout employé qui se rend au travail à vélo doit obligatoirement recevoir une indemnité pour ses déplacements de la part de son employeur. Le montant de cette indemnité évolue d’année en année et est fixé à 0,36 euro/km pour 2025. L’allocation maximale nette d’impôts sur base annuelle est, elle, de 3.610 euros depuis le 1er janvier de cette année. Depuis l’introduction de cette mesure fiscale, la proportion de travailleurs optant pour le leasing vélo a augmenté de 25,1 % en un an, atteignant 1,88 % de la population active.

d’employeurs proposent désormais des programmes de leasing vélo à leur personnel. Ainsi, en 2024, la part des travailleurs ayant la possibilité d’opter pour un leasing vélo était plus de deux fois et demie plus grande qu’en 2021, avec une augmentation de 174 %. Une tendance que confirme Erwan Segalen, responsable de la location de vélos chez Decathlon Belgique. La chaine d’articles sportifs s’est en effet aussi lancée sur ce marché depuis quelques mois, en partenariat avec VDW Lease, O2O et Joule, trois spécialistes en la matière. « La demande de vélos en leasing a augmenté de façon spectaculaire depuis le début de l’année dans nos magasins. En janvier, nous avons reçu autant de demandes en un mois que pendant tout le second semestre 2024. Notre gamme de vélos, qui ne cesse de s’élargir, y est pour beaucoup. »

Attrait pour le haut de gamme

Au niveau du type de modèles, les clients belges montrent une préférence croissante pour les vélos de haute qualité, en particulier les vélos électriques. En 2023, les vélos électriques ont représenté 51,2 % des ventes totales, dépassant pour la première fois les vélos mécaniques. Cette tendance se reflète également dans le marché du leasing, où la demande pour des vélos électriques est en hausse.

Decathlon constate également une forte demande pour les vélos de course haut de gamme. « La location de vélos permet à de nombreux amateurs de faire du vélo sans se ruiner. Un Van Rysel d’une valeur de 4.500 euros peut être loué pour 57 euros nets par mois. Au final, ce vélo vous aura coûté environ 3.100 euros sur une durée de 54 mois, en ce compris la couverture contre les dommages et le vol, l’assistance routière et l’entretien », poursuit Erwan Segalen.

Où acquérir son vélo ?

2 » Le montant de l’indemnité vélo est fixé à 0,36 euro/km pour 2025.

3 » En 2023, les vélos électriques ont représenté 51,2 % des ventes totales.

Depuis le 28 mars 2024, un arrêté royal intègre également le principe du leasing vélo comme avantage sociétal pour les membres du personnel fédéral, leur offrant la possibilité de bénéficier d’un leasing vélo en utilisant leur allocation de fin d’année. De plus, les frais liés au leasing de vélos ne sont pas considérés comme un avantage de toute nature si le vélo est utilisé régulièrement pour les trajets domicile-travail, ce qui les exonère de cotisations fiscales et sociales. Face à tous ces avantages fiscaux, de plus en plus

Plusieurs entreprises se distinguent dans le secteur du leasing de vélos en Belgique, notamment Cyclis Bike Lease, B2Bike, Bicyclic, o2o, UBike/Ctec, KBC Fietsleasing, Lease a Bike, VDW Lease ou encore Cycle Valley. Ces sociétés collaborent souvent avec des réseaux de concessionnaires locaux pour offrir des services de leasing adaptés aux besoins des entreprises et de leurs employés. En tant qu’employeur, il vous suffit donc de sélectionner un fournisseur leasing et de laisser ensuite la li-

berté à vos collaborateurs de se rendre chez un concessionnaire partenaire de leur région pour qu’ils choisissent eux-mêmes leur future monture, en fonction du budget auquel ils ont droit.

Un marché de l’occasion en développement

A la fin du contrat de leasing - généralement d’une durée de 3 à 4 ans -, le collaborateur a le choix d’acquérir le vélo à un tarif préférentiel. Cette option d’achat est souvent utilisée, permettant ainsi de faire profiter un autre membre de la famille de l’ancien vélo de leasing. Et pour les vélos qui sont rendus en fin de contrat et qui sont encore souvent en parfait état de marche ? Un marché du vélo de leasing d’occasion est en train de se créer, à l’image du marché des voitures de société de seconde main. De quoi permettre aux entreprises de pouvoir offrir une solution de vélos de société à davantage de collaborateurs, et notamment ceux avec des salaires plus modestes qui ne rentrent pas toujours dans les conditions d’un leasing vélo traditionnel.

Cyclis Bike Lease et le magasin de vélos E-bis, spécialisé dans l’économie circulaire, collaborent depuis déjà plusieurs années pour offrir une seconde vie aux anciens vélos de leasing. En 2024, E-bis a ainsi remis sur le marché quelques 800 ex-vélos en leasing.

« Beaucoup d’anciens vélos de leasing peuvent parfaitement connaître une seconde vie”, confirme Willem Beeck, Directeur d’E-bis. « En tant qu’entreprise circulaire, donner une seconde vie aux anciens vélos de leasing fait clairement partie de notre mission.

« Avec le leasing circulaire, nous jouons un rôle pour répondre à la demande croissante pour des vélos en leasing abordables et de qualité et nous rendons le leasing de vélos accessible à davantage de travailleurs », se réjouit Joep Kempen, CEO de Cyclis Bike Lease.

Perspectives d’avenir

Les perspectives pour le marché du leasing de vélos en Belgique sont prometteuses. La société Cyclis Bike Lease prévoit de mettre sur la route plus de 75.000 vélos en leasing d’ici fin de l’année. Cette croissance devrait également stimuler le marché de l’occasion, avec environ 10 % des vélos en leasing retournant sur le marché après leur période de contrat, souvent en très bon état. n

« Le leasing circulaire nous permet de répondre à la demande croissante pour des vélos en leasing abordables et de qualité »

Un marché qui booste notre économie

Le leasing de vélos contribue significativement à l’économie belge. Selon les calculs de l’agence de mobilité Transport&Mobility Leuven, chaque millier de vélos en leasing génère 2,8 millions d’euros de valeur ajoutée nette et crée 27 emplois à temps plein par an. Si 15 % des travailleurs belges bénéficiaient d’un leasing vélo, cela pourrait générer une valeur ajoutée d’un milliard d’euros et créer 7.000 emplois.

Attention, à l’œil en

L'obligation de déclaration fiscale d'un vélo d'entreprise a changé. Cette année, au lieu du nombre de kilomètres parcourus, il faut déclarer l'indemnité vélo versée, en plus de l'avantage en nature obligatoirement calculé. Retour en détails sur la fiscalité des vélos de société.

» Rubrique 14 d)

La rubrique 14 d) de la feuille de revenus 2024 a été modifiée et ne mentionne plus les « contributions aux frais de déplacement » mais plutôt les « indemnités et avantages liés aux déplacements domicile-travail ». Cette rubrique est désormais prévue pour l'inscription des indemnités vélos perçues par le travailleur pour les déplacements effectués à l'aide d'une vélo ou d'un speed-pedelec utilisés pour les trajets domicile-travail. Jusqu'à l'année dernière, il fallait indiquer le nombre de kilomètres (aller et retour). Cette année, à l'article 14 d), l'employeur doit déclarer la partie du montant total payé pour les indemnités vélo qui ne dépasse pas 0,35 €/km. Ce montant est « en principe » une indemnité imposable. Toutefois, si le travailleur imposable opte pour les frais forfaitaires, le montant mentionné à l'article 14 d) sera exonéré dans la déclaration des revenus des personnes physiques de 2025 sous le code 255 à concurrence de 3.500,00€. En effet, pour la feuille de revenus 2024 (déclaration d'impôts 2025), l'exonération de l'indemnité vélo est 1

le fisc vous garde 2025

limitée à un montant annuel maximum de 3.500,00 € et à un montant maximum par kilomètre de 0,35 €. Si des montants plus élevés sont payés, ils doivent être déclarés dans le cadre 6 a) « rémunération ». En tant qu'employeur, il est conseillé de tenir un registre du nombre de kilomètres parcourus afin de pouvoir prouver, en cas de contrôle, que le montant ne dépasse pas les plafonds exonérés.

Rubrique 15 e)

Ici, pour la première fois, il convient de déclarer l'avantage de toute nature calculé d'un velo d'entreprise, qui, dans presque tous les cas, sera finalement exonéré d'impôt.

Comment cet avantage doit-il être calculé ?

La valeur réelle de l’avantage doit être indiquée, en tenant compte des éléments suivants

• La nature de l’offre: l'avantage sera différent selon que le bénéficiaire dispose uniquement d'un vélo ou qu'il bénéficie en plus d'autres services;

• La taille de l’offre: l'avantage sera évidemment différent selon que le bénéficiaire dispose d’un usage permanent ou limité du vélo;

• La valeur de l’offre: l'avantage diffère en fonction de la valeur qui doit toujours être déterminée TVA incluse;

• La détermination de l’avantage: il appartient à l'employeur de déterminer, dans chaque cas individuellement sur la base des circonstances factuelles, l'avantage à sa valeur réelle pour le bénéficiaire, de sorte qu'il corresponde à l'économie réalisée par ce dernier.

Exemple

Un employeur achète un vélo électrique et le met en permanence à la disposition de son employé (valeur : 3.000,00 €), ainsi que les accessoires (valeur :

500,00 €). L'employeur prend en charge les frais de réparation et d'entretien (accord de 80,00 € par an).

Le travailleur dispose du vélo à son domicile tout au long de l'année. On peut admettre que l'avantage est déterminé sur la base du prix d'achat du vélo et des accessoires réparti sur 5 ans, soit la durée de vie économique du vélo, auquel s'ajoute le coût de l'accord de réparation et d'entretien.

Déclaration de l’avantage de toute nature sur la fiche :

ATN = (3.000,00 € + 500,00 € = 3.500,00 €) / 5 = 700,00 € par an.

Contrat d’entretiens et réparations (80,00 € par an).

Total = 780,00 €.

Lorsque le vélo a été mis à disposition à partir du 01/07/2024, le montant de l'indemnité est indiqué à l'article 15 e) comme suit

• Déclaration fiscale 2025 (revenus 2024): 780 X 184/366 jours = 392,13 €.

• Déclaration fiscale 2026 (revenus 2025) et après : 780,00 € (année complète).

Cet avantage ne sera effectivement taxé que si le salarié ou le dirigeant justifie ses dépenses. Dans ce cas, l'indemnité vélo est exclue du régime d'exonération de la taxe vélo et le salarié paie un avantage en nature. En revanche, le salarié peut appliquer un forfait de frais par kilomètre parcouru pour l'utilisation du vélo dans le cadre de ses déplacements entre le lieu de résidence et le lieu de travail. Pour l'exercice d'imposition 2025 (revenus 2024), le montant indexé de ce forfait de frais est de 0,35€ par kilomètre parcouru. Alternativement, il peut aussi en principe déduire fiscalement l'intégralité de ses frais réels encourus pour l'utilisation de son vélo d'entreprise dans le cadre de ses déplacements entre le lieu de résidence et le lieu de travail si des justificatifs sont disponibles.

1 » Le fisc a annoncé un contrôle plus strict en 2025.

Rubriques relatives aux indemnités de vélo et aux avantages des vélos d'entreprise

Année de revenus 2014 - Déclaration fiscale 2025

14. INDEMNITE ET AVANTAGES POUR LES TRAJETS DOMICILE-TRAVAIL

a) Transports en commun publics :

b) Transports en commun organisés :

c) Autre moyen de transport :

d) Déplacements avec un vélo ou un speed-pedelec :

e) Avantages découlant de la mise à disposition d’un vélo ou d’un speed-pedelec :

TOTAL : 254

Résumé des principales règles sociales et fiscales en vigueur en 2025

Depuis 2024, l’avantage d'un vélo de société doit être mentionné sur la feuille d'impôt et est reporté sur la déclaration d'impôt de 2025.

Le montant maximum exonéré d’impôts de l’allocation vélo par kilomètre augmente en raison de l’indexation à partir du 1er janvier 2025 à 0,36€/km.

L’allocation vélo et l’usage gratuit d’un vélo de société restent exonérés d’impôts et de cotisations sociales pour les salariés et les chefs d’entreprise qui optent pour leurs frais professionnels forfaitaires.

L'indemnité vélo est exonérée jusqu'à un maximum annuel de 3 610,00€ en 2025.

Les employeurs qui augmentent les indemnités vélo ont droit à un crédit d'impôt pour les indemnités versées entre 2024 et 2026.

L'administration fiscale a annoncé un contrôle plus strict des indemnités vélo et des vélos de société. En cas de non-respect des règles, le fisc et l'ONSS peuvent imposer des amendes administratives et des intérêts de retard. n

Aperçu des aspects fiscaux et sociaux des vélos de société pour l’année 2025

Sécurité sociale Aspects fiscaux

Indemnité vélo pour les trajets domicile-travail

• Exonéré de cotisations de sécurité sociale

• Jusqu’à maximum 0,36€/km par déplacement effectivement effectué à vélo

• Limité à 3.610€/an

• Uniquement pour les frais professionnels forfaitaires

Attribution d’un vélo de société

• Avantage social exonéré pour le travailleur

• Tant pour les déplacements privés que domicile-travail (les déplacements domicile-travail sont impératifs)

• Exonéré d’imôts jusqu’à un maximum de 0,36€/km

• Limité à 3.610€/an

• Uniquement pour les frais professionnels forfaitaires

• Avantage social exonéré pour le travailleur

• Tant pour les déplacements privés que domicile-travail (les déplacements domicile-travail sont impératifs)

• Uniquement pour les frais professionnels forfaitaires

FICHE Nr. 281.10 - ANNEE 2024

Leasing de vélo

Vos meilleurs alliés pour envisager un leasing de vélo

Comme le marché du leasing de vélo grandit, le nombre d’acteurs spécialisés en la matière évolue avec lui. En 2025, la plupart des sociétés de leasing auto proposent également le leasing de vélo. Mais dans cette liste ci-dessous, nous avons choisi les plus grands spécialistes de « La Petite Reine », qu'elle soit électrique ou non.

Dans le showroom ACBikes d’Overijse de plus de 800 m², vous retrouverez des marques comme Stromer, VéloDeVille ou Tern mais aussi des marques plus sportives comme Cannondale et Wilier. Les équipes seront heureuses de vous recommander le leasing le plus adapté. ACBikes se déplace également avec des vélos tests dans différentes entreprises qui lancent leur plan de mobilité.

B2Bike a été à l'origine du leasing de vélos en Belgique en 20122013. La société s’est spécialisée dans les plans vélo, la location et l'achat de vélos pour les entreprises et les organismes. Entretien, assurance, assistance routière et parking peuvent être inclus dans un seul pack. B2Bike propose même de travailler par l'intermédiaire de votre partenaire de leasing (voiture) habituel, le tout, avec les derniers outils digitaux facilitant le suivi.

Situé à Liège, Bicyclease dispose du budget d’entretien le plus important du marché. Les entreprises avec flotte bénéficient d’entretiens sur place, dans toute la Wallonie. En optant pour l’assurance omnium & assistance 24/7, Bicyclease promet « un leasing sans surprise ».

Acteur incontournable en Wallonie et à Bruxelles, Bicyclic a récemment intégré le groupe Steveny. La formule « Bicyclic lease » simplifie la mobilité en entreprise. Comment ? Avec une solution « à 360° » : des experts pour vous conseiller au mieux, un choix optimal de vélos et d’accessoires, ainsi qu’un accompagnement complet et personnalisé pour le plan vélo en entreprise.

Bike Republic est le « maillon » vélos du Colruyt Group. Avec l’aide des spécialistes de leasing vélo (Cyclis, KBC Fietsleasing, o2o, Lease a Bike, Cycle Valley, B2Bike, Joule, Cyclobility), Bike Republic conseille au mieux employeurs et employés pour la mise en place d’un plan vélo adapté à vos besoins en fournissant également des vélos cargo (électriques) et longtail.

Cycad met des vélos, électriques ou non, en bambou, fabriqués en Belgique, à disposition des entreprises. Leur particularité ? Un tarif qui varie en fonction du modèle (classique ou cargo), de la durée de location mais aussi des kilomètres parcourus. Pour plus de confort, Cycad propose un service « all in » : entretien, réparation, dépannage et remplacement en cas de vol.

Cycle Valley est une société de leasing de vélos B2B. Elle s’adresse aux employeurs et employés avec des procédures simples. Après la prise de contact, Cycle Valley propose la « bike policy » la plus adaptée à vos besoins. Ensuite, Cycle Valley peut s’assurer du suivi de la flotte, tout en rédigeant des rapports informatifs en évaluant, par exemple, chaque année ou chaque semestre, le plan vélo mis en place.

Cyclis Bike Lease a été l’un des premiers à se lancer dans la location de vélos en Belgique en 2014. Aujourd’hui, une quarantaine d’employés travaillent quotidiennement au bonheur de plus de 35.000 cyclistes. Avec un service 24/7 et des outils digitaux innovant, Cyclis Bike Lease fait tout pour décharger les professionnels des RH dans la gestion de leasing de vélos. Plus de 1.500 magasins collaborent avec Cyclis, où les employés peuvent se rendre pour l’entretien.

Cyclobility met à disposition des magasins de vélos et centres d'essai à Kluisbergen, Roulers, Gand, Sint-Niklaas, Lier, Alost, Aalter et Zedelgem. Son but ? Mettre un maximum de personnes sur un vélo, que ce soit pour des navettes quotidiennes, des visites touristiques ou des escapades sportives. L’équipe, composée d’une quarantaine de personnes, accompagne, soulage et motive employeurs, salariés et particuliers. Leasing, achat ou entretien ? Cyclobility s’occupe de tout.

Hooba déploie et gère des flottes de vélos et trottinettes électriques sur votre lieu de travail. Grâce à leur application, les utilisateurs peuvent facilement réserver, sécuriser et restituer les véhicules. Une solution clé en main pour optimiser la mobilité de vos équipes, tout en vous libérant de toute gestion interne.

Partie intégrante du groupe Mobility Solutions by D’Ieteren, Joule accompagne à chaque étape du leasing vélo, de la mise en place de votre plan de mobilité jusqu’à l'utilisation quotidienne par vos collaborateurs. « Joule Mobile » permet entretien et assistance à domicile ou sur site tandis que « Joule Local » propose le service via votre vélociste de confiance. Joule a également mis en place des solutions IT intelligentes pour simplifier la gestion côté RH.

Kameo Bikes est une société de leasing de vélos mettant la priorité sur le conseil. Les équipes s’occupent de l’accompagnement du département des ressources humaines et du calcul de l’impact sur salaire. Ensuite, le vélo est commandé, préparé et livré au domicile du cycliste. Kameo Bikes se charge aussi de l’entretien des vélos sur le site de l’entreprise.

KBC fait partie des sociétés de leasing auto qui s’impliquent le plus dans le leasing de vélos. Bien que l’offre soit flexible, KBC Vélolease inclut 36 mois de location, l'entretien annuel, l'assurance omnium (vol et dommages), l'assistance vélo VAB 24/7 en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, un processus digital d'offre et de commande ainsi qu’une application smartphone, mais aussi une intégration dans les outils pour les plans cafétaria. Chez KBC Vélolease, tous les vélos sont éligibles, y compris les speed pédélecs.

Lease a Bike est l'une des plus grandes sociétés de location de vélos en Belgique. Grâce à sa plateforme entièrement numérique, Lease a Bike accompagne chaque employeur de A à Z. Avec des forfaits de service et d'entretien modernes, les meilleures conditions de résiliation anticipée et une belle visibilité en sponsorisant l’équipe cycliste Visma (du Belge Wout Van Aert), Lease a Bike occupe une position unique sur le marché.

Faisant partie du groupe Mobility Solutions by D’Ieteren, Lucien propose un service complet aux entreprises : du leasing de vélos pour les employés à la location flexible de vélos et de vélos cargo. Grâce à un solide réseau de magasins, Lucien propose toutes les solutions, y compris le service et l'entretien.

MHC Mobility propose non seulement le leasing de voitures, mais également le leasing de vélos, électriques ou non. Avec quelle formule ? Un vélo, électrique ou non, contre une mensualité fixe, un large choix de modèles, de types et de revendeurs, une assurance assistance chez Touring, une assurance vélo risque propre contre le vol et les sinistres, ainsi qu’un budget entretien mensuel.

Si vous êtes à la recherche d’un vélo à louer pour des livraisons, on vous recommande MO-EV (More Electric Vehicles). Également connue pour ses scooters de location, MO-EV met à disposition des vélos électriques avec espaces de chargement personnalisables (avec le logo de votre entreprise, par exemple). En Belgique, on retrouve MO-EV à Louvain.

Situé à Bocholt, le magasin de vélos Smartwheels propose le leasing aux entreprises, en passant par des partenaires de ce dossier tels que : B2Bike, Cyclis, Joule, KBC Vélolease, Lease a Bike, o2o et WeLease.

Fondée aux Pays-Bas en 2014, Swapfiets compte aujourd’hui plus de 270.000 membres dans 8 pays européens, dont la Belgique. Pour un abonnement mensuel fixe, chaque membre bénéficie de son vélo avec les réparations et l'entretien inclus. À partir de 5 employés, la société néerlandaise propose aussi « Swapfiets for business ». Les tarifs varient bien évidemment en fonction du vélo. Le catalogue comprend 2 e-bikes et un vélo de ville classique.

Depuis sa création en 2016, Ubike s’engage à offrir des solutions de leasing de vélos innovantes, simples et performantes. En tant que membre du Green Mobility Holding (GMH), qui inclut également o2o Bicycle Leasing, un autre acteur majeur du marché belge du leasing de vélos, Ubike propose aux entreprises des options flexibles et conviviales pour la location/vente, le renting ou l’achat de vélos. Ses offres complètes incluent une assurance et des programmes éducatifs visant à promouvoir l’adoption du vélo grâce à des événements interactifs et des conseils personnalisés. Des applications de pointe et des outils RH avancés enrichissent encore l’expérience utilisateur. Avec o2o Bicycle Leasing, Ubike élève les solutions de mobilité d’entreprise à travers toute la Belgique.

VDW Lease mise tout sur l’expérience client grâce à des solutions sur-mesure soutenues par une plateforme numérique et une équipe qui prend en charge toute la gestion administrative liée au leasing de vélo. La large gamme de vélos inclut e-bikes et speed pédélecs avec un forfait comprenant l’entretien standard ainsi que l’assurance. En fin de contrat, il est possible de racheter le vélo. En outre, VDW Lease fait partie du groupe Beerens, un nom bien connu dans le secteur de l'automobile et des solutions de mobilité.

« Dans 93 % des cas, WeLease propose les formules de leasing vélo les plus avantageuses. » L’affirmation vient de la société WeLease elle-même. Via leur site Internet, on peut obtenir une simulation de la contribution nette de l’employé en fonction du prix catalogue du vélo loué. Dans la formule, entretien et assurance sont inclus. WeLease promet également des solutions pour soulager le département RH. n

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Kia EV3 vs Smart #1 vs Skoda Elroq

L’accès « branché » aux SUV

Relativement récentes sur le marché, les Skoda Elroq et Kia EV3 affrontent un « outsider » un peu plus discret, sur le marché depuis 2022 : la Smart #1.

» Que la Kia EV3 affronte la Skoda Elroq, bien que la Tchèque soit plus volumineuse (L/l/h : 4.488/1.884/1.625 mm contre 4.310/1.850/1.570 mm), il n’y a aucune discussion possible. En revanche, vous vous demandez peut-être pourquoi, pour ce comparatif à trois, nous avons choisi la Smart #1. C’est vrai que nous aurions pu opter pour la Volvo EX30 qui, depuis avril dernier, est d’ailleurs produite en Belgique, à Gand. Mais elle n’était pas disponible aux dates souhaitées. Dès lors, nous avons décidé de donner un petit coup de projecteur à sa cousine qui partage la même plateforme technique, la Smart #1. Pour le

grand public, Smart est toujours représentée par sa petite « fortwo » longue d’à peine 2,5 mètres. Pourtant, la plus petite Smart de la gamme actuelle, c’est bien cette « hashtag one ». Ainsi, comme annoncé en titre, avec ces trois modèles, on vous présente les SUV électriques les plus accessibles de Kia, Skoda et Smart.

Espace à bord : il n’y a pas photo !

Nous avons déjà abordé les dimensions des Skoda Elroq et Kia EV3. Comme vous le constaterez sur nos photos, la Smart est la plus compacte du lot (L/l/h : 4.270/1.822/1.636 mm). Dans la gamme Smart, au-dessus d’elle, il y a bien la #3, dont les dimensions se situent pile entre celles des Elroq et EV3 mais, d’une part, il s’agit d’un SUV coupé et, d’autre part, en optant pour la #3, nous serions sortis de notre concept de SUV électrique d’entrée de gamme. En matière de coffre, avec une capacité de rangement allant de 323 à 986 litres, la Smart est donc très logiquement pénalisée. En revanche, elle offre un espace surprenant aux passagers arrière, avec une très belle garde au toit. On s’y sent moins à l’étroit qu’à l’arrière de la Kia EV3 qui offre, il est un vrai, un profil beaucoup plus aérodynamique, bénéfique, on le verra, en matière d’efficience énergétique. Le coffre de la Kia 1

s’étend de 460 à 1.251 litres. Mais la reine en matière d’espace à bord, c’est l’Elroq, avec une capacité de chargement allant de 470 à 1.580 litres. Il n’y a pas photo : les dimensions extérieures généreuses de la Skoda se ressentent également à son bord.

Ergonomie : avantage Skoda, aussi Au chapitre de l’ergonomie, à l’avant, la Tchèque réalise également un sans-faute. Oui, il y a un grand écran tactile de 13’’ mais on retrouve des boutons physiques en-dessous et également sur le volant. On ne s’y perd pas. Côté rangements, on appréciera la console centrale flottante : un point commun avec la Smart, d’ailleurs ! Autre point commun, aux trois voitures cette fois : les boutons physiques au volant. Mais si on se tourne vers l’écran multimédia, à bord de la Smart, toutes les opérations sont tactiles. C’est globalement intuitif même si, la commande du passager pour le réglage du son, par exemple, n’est pas facilement accessible, surtout lorsqu’on projette son écran de smartphone en Apple CarPlay ou Android Auto. Concernant l’ergonomie de la Kia, il y a un peu trop d’opérations tactiles et, surtout, le menu de la climatisation - entre le tableau de bord digital et l’écran multimédia - est vraiment mal positionné car on doit décaler la tête pour voir comment accéder aux réglages

1 » L'an prochain, nous pourrions rejouer ce comparatif avec le Skoda Epiq, qui viendra se placer en-dessous de l'Elroq.

2, 3 et 4 » Dans la Skoda et la Smart, les consoles flottantes, avec espace de rangement en-dessous, se montrent très pratiques. La tablette coulissante de la Kia sera, on le pense, moins utilisée...

(cachés en partie par le volant). Enfin, dans l’EV3, on peut utiliser l’accoudoir central pour y déposer, par exemple, un ordinateur, mais il n’y a aucune possibilité de rangement dans cet accoudoir. Il ne sert que de tablette coulissante. Heureusement, ceci pourrait être facilement corrigé lorsque le modèle sera mis à jour.

Sur la route : avantage à la légèreté !

Le moment est venu de prendre le volant. Toutes les Kia EV3, quelle que soit la batterie retenue, délivrent 204 chevaux aux roues avant. Les deux autres modèles envoient toute la puissance aux roues arrière : 272 chevaux pour notre Smart #1 Pure+ et 286 chevaux pour notre Elroq 85 Corporate. La Kia se tourne véritablement vers le confort, même si on sent la rigidité habituelle de l’architecture électrique liée à la batterie. À l’opposé, mais pas si lointain, on retrouve la Smart, légèrement plus raide en suspensions, plus dynamique, sans être inconfortable. La Skoda se place entre les deux, avec un bel équilibre en ce qui concerne les réglages d’amortissement et un faible rayon de braquage très pratique lors des manœuvres. En revanche, sur la route, l’Elroq paie ses dimensions généreuses avec un poids de 2.119 kg, soit 330 kg de plus que la #1 ! Comme toujours, donc, plus c’est léger, plus c’est amusant.

Autonomie et consommation : avantage Kia Avec 1.885 kg, la Kia se situe entre ses deux rivales. Mais c’est elle qui profite de la ligne la plus aérodynamique. Résultat, avec sa batterie de 81,4 kWh, elle peut parcourir jusqu’à 582 km WLTP. Et puis, sur autoroute, nous avons relevé une consommation sous les 17 kWh/100 km à vitesse légale, ce qui est tout à fait remarquable. Avec sa batterie de 82 kWh (capacité brute), l’Elroq atteint 576 km WLTP mais consomme davantage que la Kia dans la pratique : notre moyenne se situait sous les 18 kWh/100 km. Malgré sa légèreté, la Smart paie un peu son ancienneté avec une consommation réelle mixte aux alentours des 18,5 kWh/100 km. Sa batterie de 66 kWh (capacité brute) lui permet d’effectuer 420 km WLTP en finition Pure+ et jusqu’à 440 km WLTP en finition Premium. Le classement est un peu bouleversé si on ne se concentre que sur la recharge rapide en courant continu (DC). Sur ce plan, la Kia fait un peu moins bien avec jusqu’à 120 kW contre 150 kW pour la Smart et 175 kW pour l’Elroq. Dans les faits, au mieux, chaque voiture récupérera de 10 à 80 % d’autonomie entre 28 et 31 minutes : on ne parle donc pas d’une différence majeure. En charge lente (AC), avantage Smart avec 22 kW contre 11 kW pour ses concurrentes.

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4 » Trois styles complètement différents.

Bilan TCO

On en vient à ce qui vous intéressera le plus : le TCO. Nous avons effectué nos calculs sur base de nos modèles d’essai, à l’exception de la Smart, dont le prix catalogue (et les équipements) de la finition Pure+ était trop inférieur à celui de ses concurrentes pour refléter au mieux le classement de notre comparatif. Pour la Smart, nous avons donc choisi la version Premium qui, en plus, hérite de la meilleure autonomie pour le modèle #1 (440 km).

Résultat, dans sa version Corporate, le Skoda Elroq 85 sort vainqueur de ce comparatif avec un TCO moyen de 922 €/mois. Nous avons observé que le loyer de ce modèle était un véritable atout, ce qui cache très certainement une meilleure valeur résiduelle que celle de ses concurrentes. À 985 €/mois, la Kia EV3 GT Line ne démérite pas, d’autant qu’elle serait encore plus compétitive avec la finition Business Plus qui consomme encore moins et au loyer moins onéreux. Enfin, à 995 €/mois, malgré un prix catalogue bien plus avantageux, la Smart #1 doit s’incliner devant ses concurrentes plus récentes. Elle souffre malheureusement d’une autonomie inférieure (pour un format plus compact, il est vrai) et d’un prix élevé en leasing, sûrement dû à une image de marque qu’il faut encore développer. Pourtant, elle a de véritables atouts et on apprécie fortement qu’elle garde un tableau de bord, ce qui n’est pas le cas, par exemple, de sa cousine de plateforme, la Volvo EX30. n

Puissance cumulée 150 kW / 204

Consommation officielle

85 Corporate

Autonomie 582 km 576 km 440 km

Recharge AC/DC 11

Prix

ATN brut/an (indicatif)

TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)

Cotisation CO2

Vue détaillée par mois

Loyer mensuel moyen (HTVA)*

Budget véhicule

Budget énergie moyen

Surcoût d’impôts liés aux dépenses non-admises

TCO mensuel moyen**

* Offre Ayvens sur base d’un contrat 48 mois et 80.000 km

** Calculé grâce au Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult

Kia EV3 GT Line Skoda Elroq
Smart #1 Premium

Depuis son lancement, l’Enyaq a su se positionner comme l’un des SUV électriques les plus cohérents du marché. Pour 2025, Škoda lui offre une cure de perfectionnement bienvenue. Pas de révolution, mais une série de retouches intelligentes qui confirment son statut de valeur sûre pour les flottes.

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Škoda Enyaq 2025

L’électrique pragmatique passe à la vitesse supérieure

» Visuellement, le restylage apporte une face avant plus affirmée avec la signature lumineuse « Crystal Face ». Le logo Škoda disparait pour laisser place au nom de la marque stylisé en toutes lettres. L’intérieur profite d’une montée en gamme discrète mais perceptible : nouveaux matériaux, ergonomie améliorée, et écran central de 13 pouces plus fluide, enrichi de fonctions connectées et de mises à jour à distance. L’habitabilité reste l’un des points forts du modèle, avec de l’espace à revendre à l’arrière et un volume de coffre de 585 litres très appréciable pour un usage professionnel.

1 » Visuellement, le logo Skoda disparait pour laisser place au nom de la marque Stylisé.

2 » L'habitabilité reste l'un des points forts de l'Enyaq.

3 » Dans l'habitacle, on retrouve un nouvel écran tactile de 13 pouces plus fluide.

Côté motorisation, l’Enyaq 2025 est toujours proposé en 3 versions. L’Enyaq 60 en propulsion avec sa batterie de 59 kWh et sa puissance de 204 ch lui offrant une autonomie de 437 km, l’Enyaq 85, également en propulsion avec batterie de 77 kWh et une puissance de 285 ch, bon pour 582 km d’autonomie et enfin le 85x, avec les mêmes caractéristiques mais une transmission intégrale, qui réduit légèrement son autonomie à 549 km.

En matière de recharge, l’Enyaq 60 annonce 160 kW de vitesse de recharge soit 24 minutes pour récupérer de 10 à 80 %, les deux autres versions demandent 28 minutes. La 85 est toujours équipée d’une technologie de recharge à 135 kW, tandis que la 85x a vu sa puissance de recharge grimper à 175 kW.

Sur la route, le confort prime. La direction est souple, la tenue de route rassurante et l’insonorisation bien maîtrisée. En version 85x à transmission intégrale, l’Enyaq gagne en polyvalence et en motricité, même par conditions hivernales, sans compromettre l’efficience. Le poids reste conséquent, mais l’équilibre général est convaincant. La gestion des modes de conduite permet d’adapter les performances aux besoins : le mode Eco optimise la consommation tandis que le mode Sport offre des relances dynamiques, particulièrement utiles lors des dépassements.

Côté consommation, nous avons réussi à passer largement sous la barre des 20 kWh/100 km.

Bilan fleet

Avec son autonomie généreuse, sa fiscalité avantageuse et ses prestations sans surenchère, le Škoda Enyaq 2025 continue de cocher les bonnes cases pour les gestionnaires de flotte. Il combine rationalité, confort et fiabilité dans un ensemble cohérent, bien calibré pour un usage professionnel. Un choix solide dans un segment de plus en plus disputé, où l’équilibre reste un vrai atout. n

Škoda Enyaq 85 Corporate

Puissance 210 kW / 285 ch

Capacité de batterie 77 kWh

Autonomie officielle (WLTP) 582 km

Prix de base HTVA 51.657 €

TMC (Bruxelles / Wallonie, Leasing / Flandre) 74,29€ / 61,50€ / 0€

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 100,98€ / 0€

Loyer mensuel moyen HTVA* 748€

ATN brut 162,52€/mois

Dépenses non-admises 16,25€/mois

Cotisation CO2 44,28€/mois

*48 mois/80.000 km

Nous avons testé la plus électrifiée des Passat de 9e génération. La version berline a disparu du catalogue, laissant le champ complètement libre au break Variant. Dans l’ensemble, cette Passat n’a jamais été autant associée à la « classe affaires »…

Volkswagen Passat Variant PHEV

Tournée vers la « classe affaires »

» « La Passat Variant combine deux voitures en une : elle est à la fois un véhicule de classe affaires et une voiture familiale et polyvalente » : dans sa communication, VW donne le ton ! Il faut dire qu’avec ses nouvelles dimensions, cette Passat (disponible uniquement en break Variant) offre un espace royal. La longueur totale de 4.917 mm compte 144 mm supplémentaires. La largeur a augmenté modérément, de 20 mm, pour atteindre 1.852 mm.

En plongeant à bord, en premier lieu, on remarque deux éléments : le retour des boutons physiques sur le volant multifonction (yes, une excellente nouvelle !) et un écran central géant de 15 pouces. Cet écran, de série sur notre finition haut de gamme R-Line Business Premium, démontre qu’on atteint des tailles d’écran un peu excessives. La preuve : les éléments en bas à gauche de l’écran sont légèrement cachés par le volant… Rien de grave mais, à notre humble avis, l’écran de 13 pouces d’entrée de gamme fera l’affaire.

Pour notre essai, nous avons eu à disposition la version hybride rechargeable la plus puissante, de 272 ch cumulés.

En plus, en matière de comportement routier, VW parvient encore à démontrer sa maîtrise de l’équilibre : un mélange quasiment parfait entre confort et dynamisme ! Côté puissance, les 272 ch cumulés sont tout à fait superflus car les 115 chevaux du moteur électrique, seul, suffisent à emmener sereinement cette Passat Variant (du moins, en étant seul à bord).

Bilan fleet

En conclusion, on ne peut que vous recommander la version hybride rechargeable la moins puissante, de 204 ch. Avec un loyer moyen sous les 900 € (contrat de 48 mois/80.000 km) et, surtout, une TMC inférieure à la version 272 ch en Wallonie et à Bruxelles, cette Passat Variant 1.5 eHybrid 204 ch est la version à retenir. D’autant plus que VW n’a pas offert « que » des prestations de « classe affaires » à sa nouvelle Passat. Les prix du catalogue le sont aussi. Notre version d’essai de 272 ch avec options frôlait les 60.000 € HTVA ! C’est là qu’on se dit qu’avec sa nouvelle Passat, VW a peut-être trop visé la « classe affaires »… n

Volkswagen Passat Variant 1.5 eHybrid 272ch R-Line Business Premium

Puissance cumulée 200 kW / 272 ch

Consommation officielle 0,4 l/100 km

Puissance fiscale 8 CV

Prix de base HTVA 55.768,60 € TMC (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 2.993,18 €, 2.478 € / 0 €

1 » La capacité du coffre varie entre 510 et jusqu'à 1.770 litres !

2 » Avec 15'', on atteint des tailles d'écran exagérément grandes.

Ce qui est remarquable avec cette nouvelle génération d’hybrides rechargeables dans le groupe VW, c’est l’autonomie en mode électrique : jusqu’à 123 km sur papier, grâce à une batterie de 19,7 kWh. Mais ce qui est encore plus remarquable, c’est que nous avons parcouru 115 km réels en mode électrique, sans éviter l’autoroute pour autant !

Taxe de roulage (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 295,02 € / 140,14 €

Loyer mensuel moyen HTVA* 975 €*

ATN Brut mensuel 175,45 €

Dépenses non-admises 189,05 €

Cotisation CO2 mensuelle 44,28 €

*48 mois - 80.000 km

par Maxime Pasture 1

Le grand frère du Duster

» Quand il s’agit de modèles fleet, on pense directement à des PHEV ou 100 % électriques, mais pas à Dacia (bien qu’il y ait la Spring électrique). Et pourtant, Dacia a bien une clientèle B2B. Il s’agit principalement de petits indépendants ou de PME pour lesquels les tarifs bas compensent l’absence d’avantages fiscaux. Et pour ceux-là, le Bigster s’avère intéressant.

De l'extérieur, le Bigster est immédiatement reconnaissable comme étant parent du Duster, même si il est 22,7 cm plus long (4,57 m). Cela signifie non seulement plus de place pour les passagers arrière, mais aussi un coffre plus spacieux. Le Bigster reprend le tableau de bord de son petit frère : un écran central tactile de 10,1 pouces et un tableau de bord numérique, ainsi que la compatibilité avec Apple CarPlay et Android Auto (sans fil). Les points d’attache YouClip sont également de retour. Comme dans le Duster, on retrouve évidemment beaucoup de plastiques durs à l’intérieur, mais étant donné le niveau de prix, c’est certainement quelque chose dont vous pourrez vous accommoder.

Avec le Bigster, Dacia passe à la vitesse supérieure. Pas de version full électrique ou plug-in hybride, mais grâce à sa « value for money », il pourrait bien aller conquérir quelques clients B2B.

compte deux autres variantes à hybridation légère basées sur le trois cylindres 1.2 de Renault Dans la région de Marseille, nous n’avons pu mettre à l’épreuve que la version 155 ch. Avec cela, le Bigster d’environ une tonne et demie se conduit de manière suffisamment souple, comme prévu, bien que, même avec son 1.8, il apprécie un style de conduite souple plutôt que nerveux. Lorsqu’on commence à conduire avec le couteau entre les dents, le bruit du moteur à essence et les réactions du système hybride nous rappellent rapidement à l’ordre. Et la suspension n’est pas non plus réglée pour la vivacité. Si vous roulez en toute tranquillité, la Bigster vous récompensera avec un confort de conduite agréable et une consommation réelle remarquablement basse. Nous avons enregistré une moyenne comprise entre 4,5 et 5,5 l/100 km.

Bilan fleet

Avec un prix de départ de 23.958,68 € HTVA, la Bigster Hybrid 155 est proposée à un tarif très attractif. La déductibilité fiscale est bien sûr une autre histoire... n

Dacia Bigster Hybrid 155

Puissance totale 115 kW / 155 ch

Consommation WLTP 4,6 l/100 km

1 » Oui, on a affaire à un Duster XL.

2 » Etant donné le tarif, on s'accommodera aisément aux plastiques durs à bord.

Le Bigster n’est pas seulement la première Dacia à recevoir un hayon motorisé, un compartiment réfrigéré sous l’accoudoir central et un toit panoramique en verre. Il est aussi le premier à utiliser un nouveau groupe motopropulseur du groupe Renault. En effet, la version full hybrid offre ici une puissance cumulée de 155 au lieu de 140 ch, le moteur essence 1,6 litre ayant été remplacé par un 1,8 d’origine Nissan. Les moteurs électriques, en revanche, n’ont pas été touchés. Pour le reste, la gamme de moteurs du Bigster

Puissance fiscale 10 CV

Prix de base HTVA 23.958,68 €

TMC (Bruxelles/Wallonie, leasing/ Flandre) 148,57/123, 112,29 €

Taxes de circulation (Bruxelles, Wallonie, leasing/Flandre) 407,22/292,29 €

Loyer mensuel moyen HTVA* 550 €*

ATN brut 167,71 €/mois

Dépenses non-admises 132,27 €/mois

Cotisations CO2 108,43 €/mois

*48 mois - 80.000 km

Dacia Bigster

Vous vous demandez pourquoi ce nouveau

Ford Puma a une calandre complètement fermée ? C’est parce qu’il débarque en version électrique ! Et dans l’ensemble, ce nouveau modèle nous a agréablement surpris.

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Vraiment « fun to drive » !

» Au premier coup d’œil, quand on le compare à un Puma à essence, on pourrait croire que cette version électrique n’a pas beaucoup changé. Détrompez-vous ! Toutes les modifications aérodynamiques - dont la calandre fermée - permettent au Puma Gen-E d’avoir un coefficient de pénétration dans l’air 15 % meilleur que la version à essence, ce qui participe à son efficience.

Il embarque une batterie relativement raisonnable de 43 kWh. Bien sûr, avec une petite batterie, le poids reste raisonnable : 1.563 kg. En revanche, l’intégration de cette batterie pénalise quelque peu les passagers arrière avec un plancher réhaussé. L’accès aux places arrière est donc moins aisé et les genoux remontent un peu dans le menton.

À l’avant, on est bien mieux installé. On y retrouve le tableau de bord digital et le grand écran tactile central, comme dans les versions à essence restylées l’an dernier. L’ergonomie n’est pas toujours optimale, notamment pour la climatisation qui impose de passer par l’écran tactile. Dans ce Puma électrique, la commande de boîte de vitesses prend la forme d’un commodo à la droite du volant. Cette nouveauté permet de libérer plusieurs espaces de rangement au niveau de la console centrale.

conduite ! En matière de comportement routier, les amateurs de fun vont adorer. Les 168 ch qui entraînent les roues avant suffisent amplement pour tous types de conduite, même en mode « Normal ». Dans les virages, en freinant sportivement jusqu’en milieu de courbe ou au lever de pied, l’arrière enroule généreusement. Ford a donc réussi à trouver un savoureux compromis entre le fun d’une Puma sportive (la Puma ST) et une électrique confortable. Pour couronner le tout, cette Puma Gen-E s’est montrée remarquablement efficiente lors de notre essai : 14 kWh/100 km (contre 13,1 kWh/100 km WLTP communiqué par Ford). De quoi s’approcher, heureusement, des 376 km annoncés sur papier. « Heureusement » car, actuellement, par rapport à la concurrence, une autonomie théorique sous les 400 km peut faire peur.

Bilan fleet

Avec un loyer aux environs des 566 €/mois HTVA (48 mois/80.000 km) et un TCO 2 de 700 € en moyenne, le Puma Gen-E se montre très concurrentiel. Il n’a pas la plus grande autonomie ni la meilleure ergonomie à bord mais c’est sans aucun doute le plus fun to drive de son segment ! n

Ford Puma Gen-E

Puissance cumulée

Capacité de batterie

1 » Le train arrière légèrement mobile va donner la banane aux amateurs de conduite fun !

2 » Ambiance moderne à bord mais avec un peu trop d'opérations tactiles..

Cerise sur le gâteau : avec un total de 574 litres, le coffre est plus grand que celui de la version à essence ! En plus, un petit frunk à l’avant permet de ranger les câbles de recharge. Comptez 23 minutes en conditions idéales pour charger la batterie de 10 à 80 % à une puissance maximale de 100 kW.

On en vient là où Ford mettra tout le monde d’accord sur le segment des SUV citadins : l’efficience et la

123 kW / 168 ch

43 kWh

Autonomie 374 km

Prix de base HTVA 29.330,58 €

TMC (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 74,29 €, 61,50 € / 0 €

Taxe de roulage (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 100,98 € / 0 €

Loyer mensuel moyen HTVA* 566 €*

ATN Brut mensuel 137,50 €

Dépenses non-admises 13,75 €

Cotisation CO2 mensuelle 44,73 €

*48 mois - 80.000 km

Ford Puma Gen-E

Lancée en versions

Elettrica, Veloce et Ibrida, la Junior franchit une nouvelle étape. Avec

l'Ibrida Q4, Alfa Romeo propose pour la première fois une transmission intégrale sur son crossover compact.

l’augmentation de poids, au bénéfice de l’efficacité énergétique et de la consommation.

L’Ibrida

Q4 change-t-elle la donne ?

»À première vue, la Junior Ibrida Q4 reste fidèle à l’ADN Alfa Romeo. Son regard acéré, accentué par la signature lumineuse en trois modules distincts, lui confère une présence remarquée sur la route. La calandre Leggenda, hommage aux modèles iconiques de la marque, renforce son caractère affirmé. Rien de nouveau…

À bord, l’élégance italienne se ressent immédiatement. L’ergonomie est soignée, avec un écran tactile central de 10,25’’ bien intégré et une instrumentation numérique orientée vers le conducteur. Pourtant, tout n’est pas parfait : l’interface manque d’intuitivité, et l’absence d’une touche "back" complexifie la navigation. Heureusement, les commandes physiques essentielles sont bien disposées. Le sélecteur DNA permet de modifier les modes de conduite en un geste. Le confort est au rendez-vous, avec des sièges bien dessinés offrant un bon maintien. L’habitabilité est correcte pour un crossover compact, mais la transmission Q4 impose une petite concession : le volume de coffre passe de 415 à 340 litres.

Sous le capot, le moteur essence 1,2l turbo de 136 ch, s’associe à deux moteurs électriques de 21 kW chacun, répartis entre l’avant et l’arrière, pour atteindre 145 chevaux au total.

Lors de notre essai en Italie, le système Q4 a prouvé son efficacité. Sur route, le comportement est proche de la version traction, mais en virages serrés, la motricité arrière se fait sentir, procurant une meilleure stabilité.

Bilan fleet

Disponible à partir de 30.331€ HTVA, la Junior Ibrida Q4 se positionne comme une alternative premium accessible. Face à ses rivales, elle adopte une approche distincte. Mais en forçant la comparaison, on pense à l'Audi Q2 Quattro qui repose sur une transmission intégrale classique, garantissant une motricité continue, mais avec un impact sur le poids et la consommation. Il y a aussi la Lexus LBX Hybrid qui privilégie une hybridation axée sur l’efficience énergétique, mais sans offrir les mêmes performances en transmission intégrale. Avec son système Q4 intelligent, la Junior Ibrida présente une architecture spécifique dans le segment crossover compact premium tout en restant compétitive sur le plan tarifaire. n

Alfa Romeo Junior Ibrida Q4

Puissance 100 kW / 136 ch

Couple 230 Nm

Taux de CO2 119 g/km

Consommation moyenne 5,2 l/100 km

Prix de base HTVA 30.330 €

TMC (Bruxelles / Wallonie, Leasing / Flandre) 597,91 € / 495 € / 207,86 €

1 » Avec son regard acéré, le Junior se fait remarquer dans la circulation.

2 » A bord, l'élégance italienne est de mise.

C’est ici que la technologie Q4 entre en jeu. La transmission intégrale sans liaison mécanique entre les essieux garantit une répartition optimale du couple. À l’avant, une réduction du sous-virage de 30 % assure une entrée en virage plus précise. À l’arrière, la suspension MultiLink adaptée veille à une meilleure stabilité et un plus grand confort. Contrairement aux systèmes 4x4 traditionnels, cette configuration limite

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing, /Flandre) 238,52 € / 181,29 €

Déductibilité fiscale moyenne 30,68 %

Loyer mensuel moyen HTVA** 672 €

ATN brut 245,71 €/mois

Dépenses rejetées 167,32 €

Cotisation mensuelle CO2 185,61 €

** contrat 48 mois - 80.000 km calculé sur base d’une offre Ayvens

Alfa Romeo Junior

Guide pratique

Bien choisir le modèle adapté à vos besoins

Le choix d’un véhicule utilitaire léger (VUL) pour votre flotte est une décision stratégique qui impacte directement la rentabilité et l’efficacité de votre entreprise. Que vous gériez la flotte d’une grande entreprise ou d’une PME, vos véhicules utilitaires doivent répondre à vos besoins logistiques tout en optimisant vos coûts opérationnels. Voici les éléments clés à prendre en compte pour faire le bon choix.

» 1. Définir l’usage principal du véhicule Avant toute chose, il est essentiel de déterminer l’usage principal du véhicule. Selon les spécificités de votre activité, vous n’aurez pas les mêmes exigences en termes de capacité de transport.

• Transport de marchandises volumineuses : Un fourgon avec un grand volume de chargement est incontournable. Il vous permettra de transporter des biens encombrants sans nécessiter de multiples trajets. Sachez que nombre de modèles des segments moyen et grands sont souvent proposés avec différentes longueurs et différentes hauteurs par les constructeurs, de façon à pouvoir répondre aux besoins spécifiques d’un maximum de professionnels, sans devoir proposer de modèles supplémentaires

dans leur gamme. Il n’est donc pas toujours nécessaire d’opter pour le modèle le plus grand.

Prenons l’exemple de la gamme Peugeot : le petit Partner est disponible en deux longueurs et une seule hauteur, le moyen Expert est proposé avec 2 longueurs différentes, tandis que le grand Boxer affiche à son catalogue 3 longueurs et 3 hauteurs pour un maximum de 6 variantes différentes.

• Livraisons urbaines : Si vous opérez principalement en centre-ville, privilégiez un utilitaire plus compact, idéal pour se faufiler dans les rues étroites et stationner facilement.

• Transport de matériel spécifique : Pour les secteurs nécessitant des équipements spécifiques (plomberie, construction, etc.), un véhicule équipé de rangements adaptés (bennes, rayonnages, etc.) sera un choix judicieux. Les solutions d’aménagement sont proposées directement d’usine par certains constructeurs, mais il existe également des acteurs spécialisés dans ce domaine qui sont capables de transformer votre véhicule selon vos besoins et en respectant scrupuleusement les normes émises par le constructeur. Vous éviterez ainsi de perdre votre garantie constructeur sur le véhicule ou d’avoir des soucis avec votre assurance en cas de sinistre. Pour exemple, Renault propose toute une série d’accessoires et d’aménagements qui peuvent être montés en usine sur ses modèles.

• Véhicule publicitaire : l’usage principal de votre véhicule utilitaire sera de vous faire remarquer dans la circulation en faisant la pub de votre entreprise ? Le lettrage sera évidemment important, mais le choix du modèle peut aussi jouer un rôle. Le Volkswagen ID.Buzz Cargo ou le Maxus eDeliver5, avec leur look quelque peu décalé ou les Hyundai Staria et future KIA PV5 avec leur look très futuristes ne vous feront pas passer inaperçu.

2. Quelle motorisation ?

Bien qu’aucune règle fiscale ne contraigne aujourd’hui les entreprises à opter pour des véhicules utilitaires légers électriques, il en existe déjà énormément sur le marché. Et dans certains usages, le choix de cette motorisation peut s’avérer très utile. En fonction de votre activité, le choix de la motorisation a, en effet, un impact direct sur vos coûts d’exploitation, notamment en termes de consommation de carburant et d’autonomie.

• Diesel : Bien qu’encore majoritaire, la motorisation diesel est en perte de vitesse dans les zones urbaines soumises à des restrictions environnementales. Cependant, elle reste un bon choix pour les trajets longue distance et les charges lourdes.

• Électrique : L’électrique est un choix de plus en plus populaire, surtout pour les livraisons urbaines - le fameux Last Mile Delivery -, en raison de l’absence d’émissions polluantes. De plus, le coût d’entretien des modèles électriques est inférieur à celui des moteurs thermiques. Aujourd’hui, tous les constructeurs ou presque disposent d’un modèle électrique dans les trois segments du marché utilitaire.

• Hybride (plug-in) : Un bon compromis pour les gestionnaires de flotte souhaitant allier performance et respect des normes environnementales, tout en ayant la possibilité de rouler plus longtemps sans se soucier de l’autonomie. L’hybride n’est pas très répandu dans le marché du LCV. Seul Ford le propose sur son Transit Connect et son Transit Custom et Volkswagen sur les cousins Caddy et Transporter T7.

• Essence : Bien que moins populaire dans le secteur des utilitaires, l’essence peut être pertinente pour des trajets plus courts ou pour des modèles de petite taille. On le trouve surtout sur les petits modèles types Citroën Berlingo Van ou Mercedes Citan.

1 » Le Peugeot Boxer est par exemple disponible avec 3 hauteurs et 3 longueurs, pour un total de 6 variantes différentes.

2 » Opter pour un rétroviseur caméra, comme sur l’Opel Movano, vous permettra certainement de réduire les accrochages.

3. La capacité de chargement : volume et charge utile

Les critères de volume et de charge utile sont cruciaux. Le volume utile, mesuré en mètres cubes, peut aller de 3 à plus de 20 m³ selon les modèles. Cela dépend du type de marchandises à transporter. Un véhicule adapté permet de maximiser chaque trajet. A noter que sur les véhicules électriques, le volume de charge se retrouve parfois réduit en raison de la présence des batteries.

La charge utile (poids maximum autorisé de la marchandise) doit également être prise en compte pour éviter toute surcharge, une situation qui pourrait entraîner des amendes ou une usure prématurée du véhicule. Ici aussi, les véhicules électriques affichent souvent une charge utile plus faible que les modèles thermiques en raison de leur poids déjà plus élevé dû à la présence des batteries.

4. Dimensions et praticité du véhicule

Les dimensions du véhicule doivent être adaptées à l’espace dans lequel vous évoluez. Par exemple, un fourgon avec une hauteur excessive risque de ne pas être compatible avec les parkings souterrains. Un Nissan Interstar, par exemple, dont la hauteur culmine à 2,498m, ne pourra pas rentrer dans tous les parkings. La prise en main et l’accessibilité du chargement sont également des éléments essentiels.

• Portes coulissantes ou accès arrière : Ces éléments facilitent les livraisons, en particulier dans des environnements urbains ou en milieu serré. Les portes latérales coulissantes sont souvent très pratiques. A l’arrière, vous avez parfois le choix entre un hayon ou une double porte ouvrante. C’est par exemple le cas sur les petits modèles de la famille Stellantis, dont le Citroën Berlingo ou chez le cousin avec le Toyota ProAce City.

• Aménagement intérieur : Il peut être intéressant de personnaliser l’intérieur du véhicule avec des étagères, des porte-outils ou des bacs pour maximiser l’espace et la sécurité du transport.

• Tollé ou vitré : Ici aussi, c’est selon votre usage. Certains modèles sont disponibles avec des vitres sur les portes latérales et arrière. Si vous transportez du matériel ou des outils coûteux, mieux vaut les mettre à l’abri des regards… La surface vitrée n’influe aujourd’hui plus sur le lettrage éventuel puisqu’il existe des solutions de lettrage qui peuvent être placées sur les vitres et qui permettent de voir l’environnement extérieur lorsqu’on est dans le véhicule, mais pas l’inverse. N’oubliez pas que l’absence de vitre arrière vous privera aussi de visibilité. Ajouter une caméra de recul (ou un rétroviseur caméra) pourrait s’avérer utile pour réduire les risques de sinistres. Cette option arrive doucement dans les équipements proposés par les constructeurs. C’est par exemple le cas chez Stellantis sur les Opel Movano ou Fiat Ducato notamment.

• Double ou simple cabine : Si votre activité nécessite de déplacer tous les jours des équipes de plusieurs ouvriers sur chantier, des véhicules à double cabine - pouvant accueillir jusqu’à 6 occupantspourraient s’avérer utiles pour vous éviter de multiplier le nombre de véhicules.

• Hauteur de chargement et facilité d’embarcation : Des éléments comme la hauteur du seuil de l’espace de chargement ou la facilité d’entrer et sortir du véhicule doivent être pris en compte pour certains usages. Pensez par exemple aux facteurs qui entrent et sortent de leur véhicule un nombre incalculable de fois sur une journée ou aux livreurs qui doivent grimper dans l’espace de chargement à chaque arrêt pour aller y chercher des colis. Ces éléments sont cruciaux pour le confort et le bienêtre de votre personnel et pour assurer sa santé à long terme. Ne les négligez pas dans votre choix.

5. Coûts de fonctionnement et d’entretien Le coût total de possession (TCO) d’un LCV ne se résume pas uniquement au prix d’achat. Il faut également prendre en compte les frais énergétiques, d’entretien, d’assurance, et éventuellement le coût des

5

transformations effectuées et des systèmes de track & trace implémentés.

• Consommation : Si vous optez pour un modèle thermique, vérifiez la consommation en ville et sur autoroute. Pour les véhicules électriques, l’autonomie réelle et le coût de recharge doivent être évalués.

• Entretien : Certains modèles nécessitent plus d’entretien que d’autres, en particulier les moteurs diesel. Les véhicules électriques, bien que plus chers à l’achat, ont des coûts d’entretien largement inférieurs.

• Assurance : Les coûts d’assurance peuvent varier en fonction de la marque, du modèle et de l’utilisation du véhicule. Comparez les offres pour choisir la plus avantageuse.

• Track & Trace : Selon vos besoins, il peut s’avérer utile de suivre en direct vos véhicules pour pouvoir mieux gérer des livraisons ou des plannings d’interventions urgentes. Certains constructeurs proposent des solutions de géolocalisation et suivi dans leur package. C’est le cas de Ford et sa solution Ford Pro ou de Kia sur sa future gamme PBV grâce à un partenariat avec Samsung Electronics.

6. Équipements de sécurité

La sécurité de vos collaborateurs n’a pas de prix. Investir dans des équipements de sécurité et des aides à la conduite sur vos véhicules utilitaires ne doit donc pas être une option. Aujourd’hui, les LCV présentent souvent une liste d’équipements aussi bien achalandée que celle des voitures particulières. Souvent, ces équipements sont même proposés de série.

Comparez donc les solutions proposées par chaque constructeur pour trouver le modèle qui offre un niveau de sécurité le plus élevé et le plus adapté à vos besoins. Et si ces équipements représentent un investissement supplémentaire à l’acquisition, n’oubliez pas qu’ils peuvent vous faire économiser non seulement sur le montant de vos assurances, mais aussi sur vos

coûts indirects. Un accident et l’immobilisation d’un véhicule et d’un collaborateur pourrait vous coûter bien plus cher que l’investissement dans ces équipements.

7. Respect des réglementations

Les réglementations environnementales, telles que les zones à faibles émissions (ZFE), sont de plus en plus strictes, particulièrement dans les grandes villes. Pour anticiper les restrictions à venir, il peut être intéressant de se tourner vers des modèles électriques ou hybrides.

Conclusion : Anticiper les besoins futurs

Le choix d’un véhicule utilitaire léger ne se limite pas à une décision immédiate, mais doit aussi prendre en compte les évolutions à venir de votre entreprise et de votre secteur. Pensez à l’avenir en évaluant les besoins de votre flotte à long terme. Un véhicule qui peut évoluer avec votre activité vous permettra de maintenir une gestion optimale de vos ressources. En résumé, choisir un LCV nécessite de bien définir vos priorités en termes de capacité de chargement, de motorisation, de coûts d’exploitation et de praticité. Prenez le temps de comparer les différents modèles disponibles et d’évaluer le retour sur investissement pour chaque option. n

3

» Pour le transport de marchandises, le seuil de chargement peut être un élément important. Sur le KIA PV5, il est de seulement 423 mm par exemple.

4

» Rares sont les modèles disponibles en plug-in hybride. Le Ford Transit Custom est l’un d’entre eux.

5

» Pour faire votre pub, rien de tel qu’un véhicule qui se démarque comme le VW ID.Buzz Cargo ou le Maxus eDeliver 5.

6

» Fourgon simple ou double cabine, châssis van, plateau, frigo… certains constructeurs, comme Renault, proposent ces différentes versions d’usine.

Statistiques

Le marché des véhicules utilitaires en pleine croissance

Les véhicules utilitaires légers sont toujours plus nombreux sur nos routes.

De moins de 30.000 en 1995, leur nombre a plus que doublé en 30 ans pour dépasser les 65.000 l’an dernier. Et les premiers mois de 2025 semblent confirmer la courbe de croissance.

Évolution du nombre de véhicules utilitaires légers nouvellement immatriculés en Belgique

»Le marché des véhicules utilitaires légers de moins de 3,5 tonnes en Belgique est un indicateur clé de la santé économique du secteur professionnel. Ces 10 dernières années, la tendance a largement été à la hausse si on analyse les chiffres d’immatriculations publiés par Febiac.

Si le pic a été atteint en 2018 avec pas moins de 81.219 véhicules utilitaires légers neufs immatriculés, les crises consécutives du Covid et des semi-conducteurs ainsi que la suppression des avantages fiscaux sur les LCV pour les particuliers en Wallonie ont eu pour conséquence une baisse significative du marché entre 2018 et 2022.

Depuis lors, la reprise semble s’amorcer, même si 2024 s’est terminée sur une petite régression par rapport à 2023. L’année 2025 s’annonce quant à elle sous de meilleures auspices puisque les deux premiers mois de l’année ont enregistré une hausse cumulée de 11 % des immatriculations de LCV neufs. Un résultat que l’on doit peut-être en partie à l’organisation du Salon de Bruxelles, où l’utilitaire avait une place.

Les modèles les plus populaires en 2024

Toujours selon les chiffres de Febiac, voici le top 5 des marques qui ont immatriculé le plus de véhicules utilitaires légers neufs l’an dernier.

1. Renault : 12.500 immatriculations

2. Ford : 11.076 immatriculations

3. Volkswagen : 8.541 immatriculations

4. Mercedes-Benz : 7.912 immatriculations

5. Peugeot : 6.361 immatriculations

Bien que nous ne disposions actuellement pas de données précises pour l’année 2024, les modèles phares de ces marques, tels que le Renault Master, le Ford Transit, le Volkswagen Transporter, le MercedesBenz Sprinter et le Peugeot Partner, sont traditionnellement populaires sur le marché belge des VUL. n

Renault Estafette

Comment Renault va révolutionner le last-mile delivery

D’ici fin 2026, Renault mettra sur le marché une nouvelle gamme de véhicules utilitaires 100 % électrique. Si la marque au losange a choisi de ressortir de ses placards le nom emblématique d’Estafette pour l’un d’entre-eux, ce véhicule s’annonce comme une révolution dans le domaine du last-mile delivery. Nous avons pu découvrir en avant-première le modèle de production.

»La croissance des livraisons de dernier kilomètre a incité Renault a réimaginer le concept du LCV.

La marque au losange a développé son Estafette E-Tech Electric spécifiquement en prenant en compte la réalité quotidienne de ces livreurs.

En plus d’être 100 % électrique, avec une autonomie annoncée entre 270 et 350 km selon les versions et une architecture de 800 V qui permettra une recharge DC très rapide, le véhicule se dote d’une multitude de solutions pratiques.

A commencer par ses portes. Les portières latérales avant coulissantes sont à galandage. Elles sont suspendues dans un rail extérieur, ce qui permet de les faire coulisser en un seul mouvement, par exemple avec le coude, sans avoir besoin de déboiter la porte au préalable. Côté passager, la porte a été délestée de tout rangement et dotée du mécanisme d’ouverture de fenêtre pour la rendre plus légère.

A l’arrière, les ingénieurs de Renault ont remplacé les portes traditionnelles par un volet à lames, léger et facile à ouvrir d’une seule main. Pour pénétrer dans le véhicule, chaque entrée a été dotée d’un marche-pied et de poignées pour faciliter la descente et la montée dans le véhicule. Mais c’est une fois à l’intérieur que l’évolution est la plus marquante.

Le tableau de bord, très moderne, s’inspire de celui des derniers véhicules particuliers de la gamme et notamment de la R5 et s’équipe de nombreux rangements pratiques.

Pour le reste, c’est un tout nouvel environnement. Ici, pas de banquette. Le siège conducteur est posé sur une estrade pour faciliter les manœuvres d’assise et de levée du conducteur-livreur sur une journée. Pas de siège passager, mais bien un strapontin qui libère le passage vers la porte latérale ou qui permet de stocker un colis volumineux à côté du conducteur. Et entre ces deux sièges : un passage séparé par une

porte à l’ouvrant automatique vers l’espace de stockage arrière. De quoi permettre au chauffeur-livreur de ne pas devoir sortir de son véhicule pour accéder à cet espace. La hauteur sous plafond a été surélevée pour lui permettre de se tenir debout. Et lorsqu’il actionne l’ouverture de cette porte, les clignotants s’activent automatiquement pour signaler à l’extérieur qu’il se trouve dans la zone cargo de son véhicule et non au volant.

Le véhicule, tel qu’il est aujourd’hui, est prêt à être produit. Il sera lancé sur le marché d’ici fin 2026. n

1 »Les portes latérales coulissantes peuvent s’ouvrir avec le coude.

2 » A l’arrière, les portes ont été remplacées par un volet à lames.

3 » Le meuble de bord comporte de nombreux rangements.

4 » Pas de siège passager, mais un strapontin, pour permettre de loger un colis.

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